La France va reconnaître l'État de Palestine en septembre à l'ONU, a annoncé jeudi le président Emmanuel Macron, espérant créer une dynamique collective en ce sens, une décision aussitôt décriée par Israël comme une «récompense de la terreur» et «fermement» rejetée par les Etats-Unis. Mais pour Laura Lebahr, psychanalyste, la décision d’Emmanuel Macron «ressemble à quelqu’un qui a besoin d'asseoir son autorité».
00:00D'accord avec vous. Ce qui m'interpelle directement, c'est l'annonce sur X, c'est-à-dire un geste complètement impulsif, complètement isolé, une prise de décision complètement seule, c'est-à-dire que finalement on se retrouve, on est quand même dans un système démocratique où on se retrouve avec un président qui va prendre une décision de façon isolée sur un réseau social, donc ça aussi ça m'interpelle, c'est-à-dire qu'il n'y a pas d'annonce au niveau des citoyens, il prend la décision sans consulter personne sur X, c'est-à-dire que moi qui suis citoyenne, si je n'ai pas X,
00:30je ne suis pas au courant de son annonce, je trouve ça très limite, ça ressemble plus à quelqu'un qui a besoin d'asseoir son autorité et son pouvoir, et finalement c'est très inquiétant, parce qu'en face, il reconnaît une autre autorité qui est dans le pouvoir absolu, dans la dictature absolue, qui est le Hamas, qui est quand même terroriste, et donc là on peut se poser la question, finalement, est-ce que c'est pas une impulsivité d'un homme politique qui aujourd'hui,
00:59perd un petit peu pied sur plein de choses et qui a besoin d'être dans une reprise de pouvoir par la domination sur le peuple, et là ça m'alerte un petit peu plus en psychologie.
