00:00Bon, je vais vous appartir tout de suite, ça ne sent pas bon et c'est vraiment pas plaisant.
00:06Puis aussi, c'est en terrible état, comme vous pouvez le voir.
00:10Murs défoncés, restants de nourriture sur le plancher, graffiti et odeurs nausées abondent.
00:17Les dégâts faits dans un duplex de la rue principale à Tracadie étonnent encore le courtier immobilier
00:21qui représente le propriétaire du bâtiment qui demeure en Ontario.
00:25C'est pas vivable, c'est pas vivable, zéro. Je ne mettrais pas mon chien là-dedans, essentiellement.
00:32Tout a débuté quand Rénaud Doucet a demandé aux locataires de quitter les lieux avec préavis pour effectuer des rénovations.
00:39À ce moment, en mars dernier, les appartements étaient déjà dans un mauvais état.
00:44Et c'est là que ça a commencé. Je lui ai donné le préavis d'un mois pour des raisons de rénovation.
00:51Mais depuis ce temps-là, après que je leur ai émis ça, par lettres enregistrées et verbalement, ça a été affreux, affreux, affreux.
01:01À la suite du départ de l'un des deux locataires, quelques personnes ont continué de fréquenter les lieux et causé des dommages à l'un des appartements.
01:09C'était terrible à ce moment-là parce que ça a dégradé de plus en plus en plus en plus.
01:14Parce qu'à tous les soirs, il y avait du va-et-vient ici, à tous les soirs.
01:18Ce n'étaient plus les locataires. Donc c'est là que j'ai dû appeler la police.
01:26Le duplex est aujourd'hui barricadé pour empêcher toute entrée dans le bâtiment.
01:31Après plusieurs contacts avec la municipalité, la province et la GRC, le dossier est désormais entre les mains des assurances.
01:38La seule solution à ce moment-ci, c'est les assurances, qu'on a contacté les assurances.
01:45J'ai parlé avec l'évaluateur la semaine passée. Il a rentré comme nous autres dans la bâtisse et il a vu les dommages qui étaient affreux.
01:55Une chose certaine, les dommages causés coûteront cher.
01:58Au point que Rénaud Doucet s'interroge si ce n'est pas moins dispendieux de mettre à terre le bâtiment.
