Du gros son, Edith Piaf, de la dance et la voix électrisante de Zaho de Sagazan sur Bowie. On tangue forcément quand on parle musique avec le doyen du dernier Vendée Globe.
00:00Tu n'es qu'un maillon de la chaîne, tu n'es qu'un moment de la vie, un moment de joie de
00:08misère et puis on t'enterre et puis c'est fini. Youpla ! J'aurais peut-être été musicien dans
00:13une autre vie. J'avais commencé à faire du piano. J'aime bien les musiques engagées avec des
00:22variations de ton, des tempos qui vont aller et qui vont s'envoler et qui vont te faire partir sur
00:29les bateaux comme on a sur un tour du monde, le bruit est quand même omniprésent. Écouter de la
00:34musique sur nos bateaux qui vont de plus en plus vite, qui sont de plus en plus brillants. Forcément,
00:39il faut un casque. Si tu mets un casque, tu n'entends plus ton bateau et donc moi ça me rend mal.
00:44Le timbre de la voix avec le tempo qui te fait rêver, qui te transporte. Moi je comprends rien de ce qu'il
01:02dit. Parle en anglais, tu as plein de musique comme ça où tu ne sais même pas ce qu'il raconte et tu t'en
01:08fous. Tu l'aimes bien parce que tu as une voix qui t'interpelle. C'est ça qui est étonnant dans la
01:14musique. Mais tu te laisses amener par la mélodie et par le timbre de la voix.
01:18C'est l'histoire du dernier Vendée Globe avec Marilou. Quand l'avion arrive et que tout d'un coup j'entends à la
01:33VHF. Ici c'est Marilou, je suis sur toi dans deux minutes. Là j'ai le temps de sortir ma caméra et à l'avion
01:43qui arrive avec Marilou dans l'avion. Ça c'était aux îles au Malouine. Dans ma tête revient Edith Piaf avec
01:52Marilou, la pauvre fille, l'impleurale, le supplia. Tu ne pars pas ce soir, je vais pleurer si tu t'en vas.
02:02Hier j'ai bu pour oublier. Pour vivre il faut travailler.
02:06Brossala les rigolotes. Ma brosse à dents ne rase pas. Mon dentifrice ne mousse pas. Le ketchup dans le
02:14café au lait a du mal à me réveiller. Et c'est tellement vrai. Soit que tu n'as pas dormi la veille, soit le bateau
02:21il part et puis ça te réveille. Et là tu es là, la gueule dans le pâté, le ketchup dans le café au lait a du mal à me réveiller.
02:31Je trouve ça extraordinaire parce que tu as ta tasse, tu as ton café, tu peux avoir du sucre. Tu mets le sucre, tu mets le café dans la poubelle, tu t'inverses tout.
02:45Et ça me rappelle tellement cette chanson. Elle me fait rire, ça me fait rire.
03:03Là moi je suis parti à danser. C'est l'alerte et j'adore. Comme tu as trois sons et tu sais que ça va démarrer derrière.
03:11J'adore ces sons qui sont une signature de la musique qui va venir. Je ne connais pas le titre. Par contre je sais que derrière ça va envoyer du pâté.
03:21Et là je sais que j'adore danser sur cette musique.
03:25J'adore le titre original. Mais faire une reprise où la personne arrive à retranscrire David Bowie, c'est quand même un exercice complètement délirant.
03:35J'adore le titre original. Mais faire une reprise où la personne arrive à retranscrire David Bowie, c'est quand même un exercice complètement délirant.
03:50Et faire ce partage là avec l'ensemble des personnes de la salle, je trouve ça extraordinaire.
03:56En plus de ça, avec une femme qui donne un côté, on va dire, c'est stupéfiant.
04:03C'est galvanisé. Et elle crée l'étonnement. Personne n'attend et c'est la surprise.
04:09C'est l'explosion, c'est le feu d'artifice. Et j'adore les feux d'artifice.
