Paul retrace son parcours pour arriver aux «12 coups de midi»

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00:00Paul, on va continuer à faire connaissance avec vous ce matin sur ce que connaît plus ou moins bien le public qui vous a suivi à la télévision.

00:08Comment vous vous retrouvez dans cette émission ? Vous avez passé un concours ? Un casting ?

00:13Oui, alors dans le jargon des jeux télé, on appelle ça les sélections.

00:19Je m'y suis rendu un jour, un samedi pluvieux, à Grenoble, de novembre 2018,

00:25et j'y suis allé avec ma maman, nous sommes arrivés en retard, on n'a failli pas rentrer d'ailleurs.

00:31Et finalement, j'ai fait le questionnaire, une minute de présentation, voilà, la personnalité, ma personnalité a plu,

00:39et donc ils m'ont fait venir l'année suivante.

00:43Vous avez fait l'attendre un an quand même ?

00:45L'année suivante, non, je n'ai pas attendu un an.

00:48Comme c'était en novembre, j'ai attendu cinq mois à peu près,

00:51et ils m'ont fait venir en mars pour une diffusion, pardon, en avril suivant,

01:02et donc je ne pensais absolument pas rester aussi longtemps.

01:05Quel genre de questions on pose de sélection ?

01:07Ce sont des questions qui vous ont paru simples ?

01:09Des questions de culture générale, somme toute, assez, je ne vais pas dire facile,

01:17ça serait peut-être un peu trop présomptueux.

01:19Après, je parle à titre personnel, ce n'était pas très compliqué,

01:23mais je veux dire, c'est des questions pour jauger un peu du niveau de chacun,

01:27cinq ans de questions sur, qui balaient toutes les parties de la culture,

01:34le cinéma, la géographie, l'histoire, les arts, le people, etc.

01:39Alors l'aventure a commencé, vous êtes parti, vous êtes parti, vous êtes resté, vous êtes resté, vous êtes resté, vous êtes resté.

01:43Comment vous avez vécu cette célébrité soudaine ?

01:47Parce que la télévision, c'est terrible, c'est un miroir grossissant, vous sortez, on vous reconnaît.

01:52Oui, c'est ça, après, il faut le temps de la macération, on va dire,

01:57c'est-à-dire le temps que je passe à la télévision, que les gens retiennent mon visage,

02:02et que par mimétisme, ils me reconnaissent dans la rue, voilà, il faut un temps d'adaptation aussi me concernant.

02:10Donc, je suis quelqu'un qui accepte tout à fait cette célébrité naissante.

02:16C'est perturbant quand même, non ?

02:17Au début, ça peut l'être, mais j'ai très rapidement, on va dire, fait avec,

02:24même si parfois, faire abstraction était compliqué.

02:27En revanche, les gens qui viennent me voir, me témoigner de leur reconnaissance,

02:32de leur sympathie, de leur estime et de leur admiration,

02:36et bien, c'est tout simplement fort agréable, c'est un plaisir.

02:41Donc, je le fais avec sympathie et bienveillance.

02:44Je prends des photos, je fais des signatures, voilà.

02:48L'émission a quand même changé votre vie.

02:50Oui, on peut dire ça.

02:52Alors, dans ma tête, je suis resté, on va dire, stricto sensu, le même individu.

02:59Je n'ai pas évolué ou désévolué vers une façon d'être qui peut être, justement, déplorable

03:07et qui ne ressemble pas à ce que l'on a pu être avant d'être médiatisé.

03:11En revanche, évidemment, ça a été un tremplin qui m'a permis d'accepter des opportunités

03:18que je n'aurais pas eus, évidemment, sans l'aide télévisuelle.

03:21Ça, c'est indéniable.

03:23Et du coup, une maison d'édition qui m'interpelle pour réaliser un ouvrage.

03:29Et par ce fait, on va dire, effet domino, je suis invité aux grosses têtes

03:36et donc, je suis à la radio aussi, je suis dans les salons et je suis à la télé.

03:40Voilà.

03:41Vous êtes partout, voilà.

03:42Oui, presque.

03:42Pour faire simple, vous êtes presque partout.

03:44Des cadeaux, vous les avez tous gardés ? Comment vous avez gagné une voiture ?

03:49Racontez-moi.

03:50Alors, six étoiles, donc une voiture par étoile, donc six voitures.

03:55Mais c'est un peu ce que j'appellerais des cadeaux empoisonnés dans le sens où

03:58ce n'est pas très utile dans l'immédiat d'avoir six voitures.

04:03C'est plutôt...

04:03Ce n'est pas pratique, non ?

04:04Oui, non, ce n'est pas pratique à entreposer, surtout qu'après, débrouille-toi,

04:09cherche une place et ça coûte des sous de déplacer aussi.

04:12Enfin, vous les avez vendues ces voitures.

04:13Ah oui, je n'ai pas eu trop le choix.

04:15Je les ai vendues à prix coûtant, voire moins cher que sur le papier, à des concessionnaires.

04:21Je n'avais pas trop le choix, on va dire.

04:23Qu'est-ce qu'il y avait d'autre que vous avez reçus en cadeaux multiples ?

04:25Des téléviseurs ?

04:26Oui, des téléviseurs, des jeux vidéo, des livres, des jeux multiples, de l'électroménager,

04:34du mobilier.

04:36Voilà.

04:37C'est un peu des objets étonnants, divers et variés.

04:42Voilà.

04:43Jean-Luc Rechman, est-ce qu'il est comme on l'imagine ?

04:45Ça, c'est la question que je pense.

04:47Terrible, il écoute peut-être.

04:48Après, vous êtes animateur-présentateur, donc vous l'avez connu.

04:54Vous le connaissez depuis un moment, je pense.

04:56Bien sûr.

04:57Mais en tout cas, dans le cadre du jeu, après, on a passé certains instants en dehors des plateaux,

05:05mais bien trop rare pour que je puisse avoir une idée totale de la personne.

05:09Il est astucieux, hein ?

05:10Il est très fort.

05:12Toujours astucieux.

05:13Mais on va dire que dans le cadre de la télévision, c'est un animateur qui m'est à l'aise,

05:18qui est fort sympathique, qui rigole, qui est de bonne humeur,

05:22et je pense que c'est aussi ça qui fait sa renommée en tant que...

05:27Et le succès.

05:27Et le succès de l'émission aussi, évidemment.

05:30Il était là la semaine dernière.

05:31Quelle question vous a le plus marquée ?

05:33Vous vous souvenez d'une question particulière ?

05:35Vous vous êtes dit, tiens, celle-là, je ne m'y attendais pas.

05:38Alors, ce n'est pas la question en elle-même, ok, je ne m'y attendais pas,

05:40même si je peux toujours, sans mauvaise foi aucune, bien évidemment,

05:45dire qu'elle était mal formulée.

05:46Mais on va dire que c'est celle qui m'a fait perdre, simplement.

05:51Parce que sinon, les autres...

05:52Rappelez-nous la question qui vous a fait perdre.

05:55C'était qu'il fut président deux fois sans être élu,

05:58et pour moi, être président, c'est justement être élu.

06:02Sinon, l'appellation est un peu litigieuse.

06:03Non, mais c'était un impôtre par vacances du pouvoir.

06:05Par vacances du pouvoir, voilà.

06:08Le décès de Pompidou et l'abdication, entre guillemets, de De Gaulle.

06:12Mais je veux dire, sur le moment, j'étais fatigué, j'étais à la quatrième de la journée,

06:16voilà, je n'étais plus trop dans mon assiette,

06:18et donc j'ai un peu laissé couler, on va dire.

06:20Ce qui est fort dommage,

06:22et puis ça montre que même sur un sujet sur lequel je suis plutôt calé,

06:26vu que j'ai une formation d'historien,

06:27je peux justement chuter malencontreusement.

06:30Vous écoutez Europe 1, il est 11h39.

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