La campagne sucrière démarre avec la crainte d'une production historiquement basse

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00:00C'est une campagne particulière qui commence cette année ?

00:02Oui, c'est une campagne un petit peu inédite que l'on va vivre au niveau de la filière canne-sucre

00:07parce que le cyclone d'avance a laissé des conséquences fortes sur la zone nord-est

00:10donc il faut trouver toutes les possibilités de s'adapter.

00:1350% de tonnage en reste dans la zone nord-est, de richesses qui seront également très impactées.

00:19Une campagne suculaire qui, pour la première fois à l'échelle de l'île,

00:21va être au-delà de 100 tonnes de canne.

00:24Des usines qui vont donc être obligées de s'adapter,

00:26pour pouvoir continuer à produire tout au long de la campagne le maximum de tonnes de sucre

00:30sans interrompre leur process.

00:33Donc il y a beaucoup d'innovation à trouver cette année,

00:35beaucoup d'inaptations pour faire que la campagne sucrière soit remise dans des conditions à peu près normales

00:40de ce qu'on connaît les autres années et donc d'effacer les effets du cyclone d'avance.

00:44Je pense que vraiment en essayant de remettre chacun dans des conditions proches de campagne normales,

00:48en accentuant les efforts qui sont faits sur le plan de relance,

00:51en essayant de lever, comme on l'a dit dans les états généraux,

00:53tous les boulots d'étranglement qui empêchent l'ensemble des investissements de la filière

00:58de pouvoir correctement se réaliser,

01:00on peut espérer au fur et à mesure de retrouver des tonnages équivalents à ceux qu'on connaissait

01:05les dernières années, en tout cas supérieurs à 1,4 millions, 1,5 millions de tonnes.

01:10Ce sera un effort de longue haleine,

01:12il faut que chacun y mette de la bonne volonté,

01:16les planteurs, les industriels, les collectivités et l'état,

01:19et c'est normalement justement cela qui a été proposé l'ordinateur généraux de la campagne.

01:24L'usine du Gol va tourner d'à peu près de la même manière que l'année dernière, sans doute.

01:28L'usine de bois rouge va devoir s'adapter,

01:30donc ce qui a été proposé en CMI,

01:32c'est d'avoir une semaine de réception qui soit plus courte,

01:35sur 4 jours,

01:36pour concentrer au maximum les livraisons

01:38et permettre à ce que l'usine tourne en continu sur la semaine.

01:41Ce qui est très mauvais pour un processus suprier,

01:43c'est les ruptures de fabrication,

01:47parce qu'à ce moment-là, il y a une permission de sucre très importante.

01:50Donc on essaye au maximum de maintenir une brûlaison optimale.