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Alors que les conditions de détention du braqueur multirécidiviste Rédoine Faïd, à l’isolement depuis 12 ans, ont été jugées lundi «contraires à la dignité» humaine par la justice, Vincent Roy réagit : «On a une fois de plus oublié les victimes».

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Transcription
00:00Mais c'est tout à fait en contradiction avec ce que veut le ministre de la Justice,
00:03puisque M. Darmanin a durci le ton, et non seulement il a durci le ton dans son discours,
00:10mais il a montré qu'il voulait vraiment cette prison de haute sécurité
00:14et y placer les délinquants les plus dangereux et les narcotrafiquants les plus dangereux.
00:20Si maintenant, effectivement, dans cette même prison, on leur fait des peines plus douces, plus aménagées,
00:27plus... Alors évidemment, on est tout à fait en contradiction avec ce que l'on voulait.
00:31On voulait lancer, enfin M. Darmanin, on voulait lancer un signal extrêmement fort,
00:35dire aux narcotrafiquants les plus dangereux, on va être un traitable
00:39et vous aurez en prison un traitement très dur.
00:42Et puis là, on voit que de l'autre côté, manifestement, on a une fois de plus oublié les victimes.
00:47L'action du ministre est arrêtée par qui, finalement ? Par les juges ?
00:51Il est arrêté par les juges, bien entendu.
00:53C'est aujourd'hui l'un des problèmes que le système français a,
01:00l'un des nombreux problèmes qu'il a, c'est effectivement que les juges ont tout pouvoir
01:05et peuvent contredire la volonté du politique.
01:09C'est ça. Souvenez-vous de cette phrase de Mitterrand.
01:10Les juges ont eu la peau de l'ancien régime, ils auront la peau de la République.
01:14Sous-titrage Société Radio-Canada

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