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00:0010h47, l'heure de votre revue de presse ce matin, avec à la une ces mots du maire de Béziers.
00:06Samedi soir, il aurait pu y avoir des morts, rapporte Robert Ménard dans les colonnes du Parisien Aujourd'hui en France,
00:13alors que les villes moyennes connaissent désormais ces phénomènes, autrefois réservés aux très grandes agglomérations,
00:19les violences urbaines et leur déferlement inouï d'agressivité.
00:23Nous apprenons donc dans le Parisien Aujourd'hui en France qu'une habitante de Béziers a tout perdu
00:27dans l'embrasement de son appartement samedi soir en cause.
00:31Ses fameux tirs de mortiers dirigés vers les policiers et les pompiers,
00:35un projectile allumé dans la rue a atterri sur le canapé de cette habitante de Béziers
00:41et embrasé tout son logement du quatrième étage.
00:44Tout est perdu, il n'y a pas eu de blessés, reste cette quinquagénaire traumatisée et son chat,
00:50oui son chat qui a péri dans les flammes.
00:53Le Quotidien nous fait le récit de cette nuit de chaos dans le quartier de la Dévese,
00:57il aurait pu y avoir des morts.
00:59Robert Ménard attend désormais des mesures radicales,
01:02nous ne baisserons pas les bras devant les menaces
01:05et d'ailleurs nous lui demanderons comment est-ce qu'il compte faire face à ces menaces
01:09puisque Robert Ménard est notre invité à 7h10.
01:11Le maire attend également l'expulsion des logements sociaux, des familles de narcotrafiquants.
01:16On a trop banalisé ces violences,
01:18s'abonde le journaliste Frédéric Ploquin, interrogé par Manon Oblant et Pamela Rougerie.
01:24Il rappelle que ces déchaînements étaient autrefois cantonnés au 14 juillet,
01:28au 31 décembre désormais, ça s'est installé.
01:31Or, ce n'est pas rien de s'armer d'un mortier,
01:34de blesser un policier à la tête ou à la jambe, rappelle celui qui documente cette fureur.
01:38Le Midi Libre nous apprend que sur la soirée de samedi à dimanche à Béziers,
01:44il n'y a eu que 12 contrôles d'identité, 25 voitures contrôlées
01:50et à peine 3 interpellations de suspects qui étaient en train de visionner des vidéos de la soirée des meutes.
01:56Des violences contre les pompiers, contre les policiers,
01:59mais aussi ces derniers jours contre des parlementaires,
02:03ces mêmes parlementaires qui ont eu le malheur de soutenir la loi du plomb.
02:07Ils ont été visés par des menaces ou leur permanence vandalisée,
02:11symbole du caractère délétère des débats en ce moment autour de cette loi du plomb
02:17censée à l'origine donner de l'air aux agriculteurs.
02:21Elle se retrouve au cœur d'une pétition dépassant désormais le million et demi de signatures.
02:26Un succès qui risque fort de nourrir les frustrations, prévient l'opinion.
02:31Quand bien même l'initiative serait soutenue par encore plus de Français,
02:34son issue en droit serait nulle, précisent nos confrères Marie-Amélie Lombard-Latune et Mathieu Depriec.
02:41Le meilleur résumé de cet impasse démocratique est livré tout simplement par la présidente de l'Assemblée nationale,
02:47Yael Bron-Pivet, qui se déclare évidemment pour l'organisation d'un débat,
02:52tout en précisant que celui-ci ne pourra en aucun cas revenir sur la loi votée.
02:56Pas loin de la cacophonie gouvernementale.
02:58Donc ce texte embarrasse la Macronie, toujours engoncée, dans le « en même temps ».
03:03Pour éviter de braquer qui que ce soit,
03:05Gabrielle Attal demande un nouvel avis de l'Agence nationale de sécurité sanitaire.
03:10Problème ? Eh bien elle l'a déjà rendu cet avis.
03:13C'était en 2017, nous rappelle le Parisien aujourd'hui en France,
03:16et elle avait conclu à l'absence d'effets nocifs pour la santé.
03:19Le camp présidentiel marche sur des œufs,
03:21analyse le journaliste Thomas Soulier,
03:23qui nous donne rendez-vous le 10 août prochain,
03:26pour l'avis cette fois du Conseil constitutionnel.
03:29D'ici là, les syndicats agricoles vont se mobiliser,
03:31rapporte le Figaro.
03:33Olivier Détroya est allé rencontrer,
03:35Olivia Détroya est allé rencontrer les producteurs de betteraves,
03:40qui craignent de revivre l'année noire de 2020.
03:43La maladie de la jaunisse avait alors ravagé les cultures,
03:47faute de traitements adéquats.
03:49Un céréalier vendéen, rencontré par la reporter,
03:52nous rappelle qu'il a été prouvé que l'acétamipride n'est pas dangereux.
03:57Ceux qui ont signé la pétition n'ont pas étudié le sujet,
04:00d'autres agitent les peurs.
04:03L'idéologie et la mauvaise foi l'emportent,
04:05là où nous avions enfin un espoir de dire stop
04:08à la surtransposition française sur les produits phytosanitaires,
04:12se désespère l'agriculteur.
04:14Notons que l'insecticide est autorisé en Europe jusqu'en 2033.
04:19Seule la France a été avant-gardiste sur le sujet.
04:21En pointe, donc, sur la lutte contre les pesticides,
04:24mais en berne sur le rapport au travail.
04:26Dans l'édito du Figaro,
04:28Jacques-Olivier Martin nous donne le chiffre
04:30de l'absentéisme des Français au travail.
04:33Sujet bien documenté.
04:34Eh bien désormais, il atteint 6% dans le privé.
04:38C'est deux fois plus qu'aux Etats-Unis ou qu'au Royaume-Uni.
04:40Et les arrêts maladie sont plus que jamais dans le viseur du gouvernement.
04:44Page 22 du Figaro, on apprend que le gouvernement voudrait solliciter l'assurance maladie plus tard,
04:49en cas d'arrêt de travail, puisque la sécu rembourse aujourd'hui à partir de 3 jours d'arrêt.
04:53Ça pourrait être à partir de 7.
04:56Reste à savoir si ce sont les entreprises qui vont compenser
04:59ou bien que les absents seront moins indemnisées.
05:02L'éditorialiste fustige le discours ambiant sur l'activité professionnelle.
05:07On ne parle que de souffrance au bureau,
05:09de manque de sens,
05:10pas vraiment d'épanouissement ni de passion,
05:12la démission silencieuse.
05:15À l'heure de la chasse aux économies,
05:16il est urgent d'agir.
05:17L'absentéisme coûterait globalement
05:19entre 60 et 80 milliards d'euros par an.
05:22C'est le budget de l'éducation nationale, avance notre confrère.
05:25Prévention, contrôle et alignement des règles publiques-privées.
05:28Voici le triptyque proposé en une du plus vieux quotidien de France pour y remédier.
05:34Eux n'ont pas besoin d'être secoués pour trouver la motivation professionnelle.
05:38Terminons par la détermination sans faille
05:41et l'abnégation des comédiens du français à Avignon.
05:45Pour la deuxième représentation du soulier de satin dans la cour d'honneur au Palais des Papes,
05:49la troupe de la comédie française a défié les éléments, rapporte le Figaro.
05:54La météo annonçait de l'orage
05:56et la compagnie d'Éric Ruff avait prévu de jouer coûte que coûte
05:59les huit heures de spectacle à ciel ouvert.
06:03Le Figaro relate l'énergie quasi surhumaine des comédiens
06:06qui, entre les gouttes d'eau, ont tenu la première journée à faire surgir
06:10le somptueux le plus intense
06:12et le mystère le plus impénétrable du chef-d'œuvre de Paul Claudel.
06:17Là, passé minuit, c'est le déluge.
06:18Il a fallu interrompre le spectacle
06:20et c'est le chef de la comédie française lui-même
06:23qui est allé trouver des solutions pour les spectateurs
06:25qui n'avaient pas pris d'hôtel.
06:26Lui qui rend son tablier d'administrateur général
06:29à la fin du festival, après 32 ans de service.

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