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  • 18/07/2025
Tous les midis et pendant tout l'été, les invités de #MidiNewsEte débattent des grands thèmes de l'actualité 

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Transcription
00:00:00Il est midi, très heureux de vous retrouver. Nous sommes ensemble jusqu'à 14h pour cette version été de votre Midi News.
00:00:18Je vous présente nos invités. Certains sont arrivés, d'autres sont restés. C'est le principe même de ces débats.
00:00:24Mais elle est toujours présente, évidemment, fidèle au poste. C'est Somaïa la Midi pour un nouveau tour de l'information. Somaïa.
00:00:31Rebonjour Thierry, bonjour à tous. A la une de l'actualité, encore une nuit rythmée par des tirs de mortier d'artifice sur les forces de l'ordre à Charleville-Mézières.
00:00:39Jusqu'à 200 tirs essuyés cette nuit par les fonctionnaires. Un policier a été légèrement blessé. Des véhicules incendiés et cinq personnes ont été interpellées.
00:00:47C'est l'image de cette journée. Le sourire de la liberté, Serge Atlaoui, ex-condamné à mort en Indonésie, où il risquait la peine de mort pour trafic de drogue, a été libéré en début de matinée. Je vous propose de l'écouter.
00:01:01C'est une journée exceptionnelle aujourd'hui. Pour ma famille, mes proches, tous ceux qui m'ont soutenu. Maître Cédio, Alain et pour moi-même.
00:01:12C'était très difficile d'y croire, mais c'est enfin arrivé. Comme quoi que l'espoir paye toujours.
00:01:20On s'intéresse maintenant à la hausse des accidents de chasse. Selon le bilan annuel de l'Office français de la biodiversité, 11 chasseurs ont été tués sur la saison 2024-2025 contre 6 les deux années précédentes.
00:01:33A la une de l'actualité également, les autorités sanitaires en alerte après la réunion et Mayotte, où l'épidémie a fait des milliers de malades et entraîné 28 décès.
00:01:43Le chikungunya s'attaque désormais à la métropole. Anaïs Bauché.
00:01:46C'est une propagation inédite. Une trentaine de cas de chikungunya a été recensé en métropole. Alors faut-il s'inquiéter ?
00:01:56Cette maladie virale transmise par le moustique tigre provoque une fièvre brutale, accompagnée de douleurs musculaires.
00:02:01Elle peut être mortelle pour les personnes présentant des comorbidités. Pour l'heure, 12 foyers ont été identifiés.
00:02:07Le nombre de foyers de transmission illustre le risque important de transmission autochtone de ces virus en France hexagonale.
00:02:15D'autres cas seront vraisemblablement identifiés, y compris en dehors des zones habituelles de transmission.
00:02:21Ce haut niveau de contamination recensé aussitôt dans l'été s'explique par les épidémies de chikungunya qui ont touché la réunion et Mayotte ces derniers mois.
00:02:28Face aux risques de transmission, les médecins recommandent une prévention stricte.
00:02:32Il faut alors démoustiquer dans un appartement, avoir des prises anti-moustiques, se mettre ce qu'on appelle des répélants.
00:02:39C'est des produits répulsifs, vous voyez, qu'on se place sur les parties découvertes.
00:02:43Il faut expliquer aux gens que les larves de moustiques, où le moustique se développe, c'est dans des zones hydriques.
00:02:49Et donc il faut lutter effectivement contre ces petites réserves d'eau, mais également contre le moustique, le moustique vivant, par des campagnes de démoustification.
00:02:57C'est extrêmement important.
00:02:58Une épidémie qui pourrait s'accroître à cause des fortes chaleurs.
00:03:01Le moustique tigre appréciant particulièrement les températures élevées.
00:03:06On passe à présent à l'incendie qui a enfin été fixé à Martigues et ce grâce à ce dispositif hors normes qui a été mis en place cette année dans le département.
00:03:14Célia Judas.
00:03:16Cette année, jamais un feu n'avait mobilisé autant de moyens dans le département des Bouches-du-Rhône.
00:03:22Pour combattre les flammes, près de 1000 sapeurs-pompiers ont été déployés dans la commune de Martigues.
00:03:28Ces soldats du feu peuvent compter sur l'aide précieuse de 320 engins terrestres, 9 avions et hélicoptères bombardiers d'eau, ainsi que sur la présence de 30 effectifs des forces de sécurité intérieure pour sécuriser la population.
00:03:43Le feu, qui a parcouru 240 hectares, n'est toujours pas maîtrisé, mais la situation semble s'améliorer grâce à l'inflexion du vent et un taux d'humidité important dans la région.
00:03:53Par précaution, 15 habitations du hameau des Cormes appartenant à la commune de Martigues ont été évacuées.
00:04:00Les habitants de Saint-Julien et d'Eventron, deux autres hameaux, sont quant à eux invités à rester confinés.
00:04:08Et puis le Calvados, l'île-et-Vilaine et la Manche placés en vigilance orange, puis inondation en raison d'un épisode pluvieux-orage non exceptionnel,
00:04:16mais dont les intensités pluvieuses associées nécessitent une vigilance particulière, indique Météo France.
00:04:22Voilà ce qu'on pouvait dire de l'actualité à midi, Thierry.
00:04:26Merci beaucoup, Sommari Aïa, tout à l'heure.
00:04:28Je vous présente l'équipe qui nous a rejoint.
00:04:32Madi Saïdi est toujours avec nous, Amine Elbaï est toujours avec nous, Gabriel Cluzel est toujours avec nous,
00:04:36mais Nathan Devers nous a rejoint. Bonjour Nathan, c'est un plaisir de vous avoir.
00:04:39Alexandre Devecchio, journaliste, nous a rejoint aussi.
00:04:43On va parler, on parlait tout à l'heure, avant que vous n'arriviez, de la nouvelle communication de Thomas Porte.
00:04:49Là, on va parler de Sandrine Rousseau, encore et encore.
00:04:55Je vous rappelle la phrase très élégante, évidemment, de Sandrine Rousseau à l'égard de nos amis agriculteurs.
00:05:02J'en ai rien à péter de leur rentabilité, évidemment.
00:05:04C'est la phrase qui a suscité beaucoup d'émotions et on le comprend aisément chez les agriculteurs.
00:05:09Ils ont décidé d'ailleurs de se mobiliser du côté de Blois.
00:05:12Et on va retrouver James Boucher, qui est secrétaire général de la coordination rurale de la région Sandrine.
00:05:17Bonjour James Boucher.
00:05:20La mobilisation se poursuit.
00:05:24Quel était l'état d'esprit ce matin, très concrètement ?
00:05:27Je suppose que vous êtes tous à révolter et vos collègues, ô combien ?
00:05:31Oui, nous, nous avons préparé une manifestation dans le calme, dans la sénérité.
00:05:40Le mot d'ordre était « on ne répond pas à la provocation parce qu'il y en aura ».
00:05:46Et il y en a eu, on est arrivé, nous avons été reçus de manière condescendante, méprisante,
00:05:55c'est assez curieux comme approche pour pouvoir discuter.
00:06:03Ils ont effectivement bel et bien condamné les propos de Sandrine Rousseau.
00:06:08Mais ça, c'était pour dire, voilà, non, non, on condamne ces propos, ce n'est pas acceptable.
00:06:14Par exemple, ils sont tout à fait d'accord avec elle parce qu'après, on a continué à discuter
00:06:19et la discussion s'est envenimée parce que la loi du plomb est une loi qui était importante pour eux
00:06:28à faire avorter et elle est passée et ils ne l'acceptent pas.
00:06:34Ils n'acceptent pas que les agriculteurs puissent gagner de l'argent,
00:06:36qu'on puisse déjà réussir à gagner un petit peu plus d'argent
00:06:40parce qu'on a quand même 20% des agriculteurs qui sont sous le seuil pour voter,
00:06:45deux agriculteurs par jour qui se suicident.
00:06:48On est dans une situation difficile et on se doit d'être soutenus par l'ensemble des parlementaires,
00:06:57même s'ils sont écologiques.
00:06:58Mais les représentants écologistes que vous avez rencontrés ce matin sont restés solidaires
00:07:04des propos de 100 euros, ce sont de ça que vous êtes en train de nous dire.
00:07:06Ils n'ont pas dit, elle a tapé un peu fort, c'est la phrase est sortie de son contexte,
00:07:11je n'en sais rien, je dis ça.
00:07:13Ils ont été dans la provocation, mais vraiment dans la provocation.
00:07:16Provocation pour en fait, ils voulaient voir une CR des agriculteurs qui se mettent en colère,
00:07:22qui deviennent agressifs, méchants.
00:07:24Voilà ce qu'ils voulaient en fait arriver à faire.
00:07:26Ça n'a pas été le cas, ça a été tendu.
00:07:29On voulait juste bâcher leur permanence avec un plastique jaune, simplement la bâcher.
00:07:35Ils sont mis devant, enfin bref, c'était caricatural à hauteur en fait de leurs revendications écologiques
00:07:43qui sont nulles et non avenues.
00:07:47Comme j'ai dit hier, l'écologie commence déjà à nos frontières.
00:07:51C'est à nos frontières qu'il faut faire de l'écologie.
00:07:53Ne pas accepter l'entrée d'enrées agricoles qui ne respectent pas nos standards
00:07:58et qui ne respectent pas les réglementations miroirs.
00:08:02Il faut être cohérent dès le départ.
00:08:05Et ils n'y sont pas, ils n'y sont pas.
00:08:07Quel est le ressenti de vos collègues ?
00:08:11Je dirais de la base, et ce n'est absolument pas péjoratif du tout dans ma bouche,
00:08:14mais qu'est-ce que vous avez dit ce matin entre vous ?
00:08:18Déjà, on avait pris rendez-vous avec eux pour dire, voilà, nous allons venir manifester devant votre permanence.
00:08:28On soit prêt d'avoir des élus pour échanger avec vous.
00:08:31On a reçu une fin de non-recevoir.
00:08:35Et ce matin, les renseignements territoriaux nous ont confirmé que quatre seraient présents.
00:08:42Donc, on a commencé à discuter extrêmement calmement, posément.
00:08:47C'était intéressant.
00:08:48Mais en fait, on voyait qu'ils secouent la tête comme des chiens derrière la voiture.
00:08:54Ils secouent la tête, oui, oui, oui.
00:08:56Ce n'est pas bien, mais vous savez, Sandrine Rousseau est responsable de ses propos.
00:08:59Nous, on n'a pas du tout la même approche.
00:09:02Et quand on a commencé à aller un petit peu plus loin dans le détail,
00:09:05on s'est aperçu que ce n'était qu'une façade.
00:09:10Ils étaient là tout simplement et cautionnaient, sans le dire, les propos de Sandrine Rousseau.
00:09:15Ils cautionnent, mais on ne peut pas le dire,
00:09:19parce qu'ils sont plus réservés et moins dans le buzz que Sandrine Rousseau.
00:09:24Mais ils valident, ils valident leurs propos.
00:09:27Merci, James Boucher.
00:09:29Je rappelle que vous êtes secrétaire général de la coordination rurale de la région.
00:09:32C'est un centre, merci pour ce témoignage in situ,
00:09:35puisque je crois que vous êtes dans votre tracteur,
00:09:37comme on a pu le découvrir à l'image.
00:09:40Oui, merci de votre lien au mandat.
00:09:43Réaction en attente au vert.
00:09:46Quelle vulgarité dans les propos ?
00:09:49Et ça tronche avec le calme de cet agriculteur que j'interrogeais.
00:09:54Moi, ce qui m'a marqué dans ses propos de Sandrine Rousseau,
00:09:57il y avait le passage où elle parlait qu'elle n'avait rien à péter
00:10:00de rentabilité des agriculteurs,
00:10:03mais il y avait surtout quelques phrases plus loin,
00:10:05quand elle justifiait en fait sa position,
00:10:06la mention de l'expression de l'argent sale,
00:10:10pour parler de la manière dont le secteur de l'agriculture
00:10:12utilise des produits dangereux qui mettent en danger l'écosystème,
00:10:16la santé aussi des consommateurs.
00:10:18Elle parlait d'argent sale.
00:10:19Et c'est vrai que dans le débat public,
00:10:21c'est une expression qui, usuellement,
00:10:23est plutôt réservée à des organisations criminelles,
00:10:26mafieuses, au trafic de drogue,
00:10:28à ce genre de sujets-là.
00:10:30C'est là qu'on parle d'argent sale.
00:10:32Je crois qu'il y a, en tout cas, une forme d'angle mort
00:10:35dans la manière dont certains écologistes
00:10:39ne tiennent pas compte du fait que l'écologie
00:10:41ne peut se faire qu'avec les agriculteurs.
00:10:43Et que, précisément, les agriculteurs,
00:10:45aujourd'hui, surtout quand on parle de rentabilité,
00:10:48c'est une profession, tout le monde le sait,
00:10:50qui est en très grand danger,
00:10:52avec des heures de travail qui sont absolument immenses,
00:10:56des revenus qui sont de plus en plus faibles,
00:10:57un taux de suicide annuel qui est extrêmement élevé.
00:11:01Bref, c'est une profession
00:11:02qui est en très, très grande vulnérabilité.
00:11:05Qu'on puisse parler de transition écologique
00:11:08quand on est Sandrine Rousseau,
00:11:10c'est absolument évident,
00:11:11mais qu'on le fasse sans penser l'accompagnement
00:11:13des gens qui sont les premiers concernés
00:11:15par cette transition,
00:11:16c'est une sorte d'angle mort
00:11:19dans la manière même dont on conçoit la justice sociale.
00:11:22Alexandre, Alexandre de Vecchio.
00:11:24Oui, plusieurs choses.
00:11:27Je crois que ça illustre la forme extrêmement méprisante,
00:11:32illustre les fractures françaises
00:11:35et une fracture de plus en plus grande
00:11:37entre une certaine sociologie des métropoles
00:11:39que Sandrine Rousseau incarne jusqu'à la caricature
00:11:42et le reste de la France.
00:11:46Elle est méprisante et elle révèle finalement
00:11:48une vision manichéenne de cette France-là
00:11:51qui pourtant se lève tôt,
00:11:52qui aime sans doute la nature
00:11:53et la connaît mieux qu'elle,
00:11:55mais dans sa tête,
00:11:57ce sont des ploucs qui méritent de disparaître.
00:12:00En réalité, c'est ça que ça veut dire.
00:12:01J'en ai rien à péter d'eux.
00:12:04Et c'est très intéressant dans l'évolution de la gauche
00:12:06puisque la gauche était quand même censée
00:12:07s'adresser aux classes populaires.
00:12:10Le divorce, on le connaît depuis longtemps,
00:12:12mais là, il est plus consommé que jamais.
00:12:14C'est-à-dire que la gauche faisait semblant
00:12:16ou était obligée de faire semblant jusque-là.
00:12:18Là, elle ne fait plus du tout semblant,
00:12:20que ce soit Sandrine Rousseau,
00:12:21que ce soit Jean-Luc Mélenchon,
00:12:22avec Fabien Roussel et le Tour de France.
00:12:25On sent qu'il y a une détestation du peuple.
00:12:29Tout ce qui est France n'est pas bien.
00:12:30N'est pas bien.
00:12:30Il ne faut pas manger de diant.
00:12:31Il ne faut pas aimer le Tour de France.
00:12:32Il ne faut pas aimer la caravane du Tour de France.
00:12:34Exactement.
00:12:35Ce n'est pas bien.
00:12:35Et une envie de remplacer ce peuple-là
00:12:37par un nouveau peuple.
00:12:39En réalité, tout est cohérent.
00:12:41Donc, au moins, ça a le mérite de la transparence.
00:12:46Et ça, Boulevard Voltaire a bien fait
00:12:48de sortir cet extrait-là
00:12:50parce qu'il y avait aussi un entre-soi.
00:12:52En réalité...
00:12:52Oui, parce qu'elle est dans un milieu,
00:12:54dans un cocon, là.
00:12:56Donc, elle ne pensait pas être écoutée.
00:12:58Elle a donné le fond de sa pensée.
00:13:00Gabrielle Cluzel.
00:13:00La transition est facile.
00:13:01Je salue le journaliste de Boulevard Voltaire,
00:13:03Gabrielle, qui a débusqué cette petite phrase
00:13:05parce que je crois que c'est important
00:13:06de savoir le fond de la pensée
00:13:09de ceux qui...
00:13:10de Sandrine Rousseau.
00:13:11Mais on ne peut pas dire
00:13:11qu'elle ait rencontré
00:13:12beaucoup d'oppositions
00:13:13sur l'interdiction.
00:13:15Regardez ce que disaient ces agriculteurs.
00:13:17Donc, du reste...
00:13:19Je note, je fais un aparté,
00:13:20mais quand...
00:13:21Une parenthèse, pardon.
00:13:23Quand un homme de droite
00:13:24fait une boulette, si j'ose dire,
00:13:26ou a des propos excessifs,
00:13:29les autres se désolidarisent immédiatement.
00:13:31Là, je n'ai vu personne
00:13:31se désolidariser.
00:13:33Bien sûr que non.
00:13:33Donc, on peut mépriser
00:13:34un segment de population.
00:13:37Essayer d'imaginer la même phrase,
00:13:38appliquer un autre segment de population.
00:13:40N'importe lequel.
00:13:41Je ne sais pas.
00:13:41Imaginez dire...
00:13:43Moi, parce que c'est ça,
00:13:45le reste à vivre,
00:13:46le pouvoir d'achat,
00:13:46parce que la rentabilité,
00:13:47ça revient à ça.
00:13:49Des ouvriers, des migrants,
00:13:51du personnel soignant,
00:13:51que sais-je,
00:13:52je n'en ai rien à péter.
00:13:54Vous imaginez la réaction ?
00:13:55Mais là, les agriculteurs,
00:13:56ce n'est pas grave,
00:13:57on peut les mépriser.
00:13:58Ceux-là, tout le monde s'en fiche.
00:14:00Et à titre de comparaison,
00:14:01Sandrine Rousseau avait dit
00:14:02au moment des émeutes,
00:14:04oui, c'est à cause de la pauvreté.
00:14:06Elle s'était apitoyée
00:14:07sur le sort des émeutiers.
00:14:08Vous vous souvenez ?
00:14:09Donc, les émeutiers
00:14:10lui font de la peine,
00:14:11mais visiblement,
00:14:11les agriculteurs qui se suicident,
00:14:13ils peuvent mourir en silence.
00:14:15Elle n'en a rien,
00:14:16n'a pété.
00:14:17Donc, c'est quand même
00:14:18quelque chose
00:14:19d'extrêmement violent.
00:14:21Je note que c'est aussi
00:14:22deux Frances qui s'affrontent.
00:14:23Vous voyez,
00:14:23il y a un drapeau bleu-blanc-rouge
00:14:24à cette manifestation.
00:14:26Voilà.
00:14:26Les paysans,
00:14:27c'est la France.
00:14:28Ce n'est pas d'autres drapeaux
00:14:29qu'on peut voir fleurir
00:14:30dans d'autres manifestations.
00:14:32Par ailleurs,
00:14:32il y a une définition
00:14:33de l'écologie
00:14:34qui me choque profondément
00:14:35chez Sandrine Rousseau
00:14:35et qui me semble
00:14:36profondément paradoxale.
00:14:39Alexandre a raison
00:14:39de dire que les paysans
00:14:40connaissent mieux
00:14:41l'écologie,
00:14:43finalement,
00:14:43et la terre.
00:14:44Je pense qu'ils ont plus
00:14:44travaillé la terre.
00:14:46Sandrine Rousseau,
00:14:46elle connaît surtout
00:14:47le bitume,
00:14:47disons,
00:14:48des villes
00:14:49que Sandrine Rousseau.
00:14:50Mais, si vous voulez,
00:14:51c'est impossible,
00:14:52en réalité,
00:14:52de concilier
00:14:53mondialisation,
00:14:55aujourd'hui,
00:14:56et agriculture.
00:14:57Il le dit.
00:14:58Ils sont concurrencés
00:14:58par des tas de gens
00:14:59qui, eux,
00:15:00utilisent tous les pesticides,
00:15:02mais ça ne dérange
00:15:03finalement personne.
00:15:05Et puis,
00:15:05notons que l'agriculture,
00:15:06c'est en soi
00:15:06l'enracinement,
00:15:08la transmission,
00:15:09toutes ces valeurs
00:15:11que déteste la gauche
00:15:13dont fait partie
00:15:13Sandrine Rousseau.
00:15:14C'est vrai,
00:15:15tout ce qui fait France,
00:15:16je ne sais pas,
00:15:16ils ont un vrai problème
00:15:17et même,
00:15:18vous l'évoquiez,
00:15:19mon cher Alexandre,
00:15:21Fabien Roussel,
00:15:22devant la caravane,
00:15:23on va faire de la pub,
00:15:23même si ce n'est pas bien,
00:15:24mais moi,
00:15:24ça m'a marqué aussi.
00:15:25Je pense que
00:15:26la caravane cochonou,
00:15:28c'est tout un symbole
00:15:29du Tour de France,
00:15:30non,
00:15:30ça ne s'est pas bien.
00:15:32Même entre eux,
00:15:33c'est compliqué.
00:15:34Ils ne sont pas d'accord.
00:15:35Oui,
00:15:35moi,
00:15:35j'ai trouvé ces propos
00:15:36insultants
00:15:37et méprisants,
00:15:38mais sans surprise,
00:15:39finalement,
00:15:40de Sandrine Rousseau,
00:15:43qui a un dégoût
00:15:44qui est tel
00:15:44pour ce qui représente
00:15:46la France,
00:15:47qui incarne la France,
00:15:48parce qu'on sait très bien
00:15:48ce que l'on doit
00:15:49à nos agriculteurs,
00:15:50c'est ce patrimoine
00:15:51agricole,
00:15:53ce sont nos valeurs,
00:15:54ce sont ceux qui se lèvent
00:15:56tôt le matin
00:15:56pour nous nourrir,
00:15:57mais en effet,
00:15:58elle ne sait pas
00:15:58ce que c'est
00:15:59que la responsabilité,
00:16:00elle sait encore moins
00:16:01ce que c'est
00:16:01qu'avoir des difficultés
00:16:02parce qu'elle vit
00:16:03dans un autre monde.
00:16:05C'est terrible
00:16:05parce qu'en fonction
00:16:06de la personne
00:16:08qu'elle en fasse,
00:16:09évidemment,
00:16:10pour des raisons
00:16:11notamment électorales,
00:16:13elle peut comprendre,
00:16:14elle feint de comprendre
00:16:16la pauvreté,
00:16:17par exemple,
00:16:17dans les quartiers
00:16:18parce qu'elle a
00:16:19un intérêt électoral.
00:16:20En revanche,
00:16:21l'agriculteur
00:16:22qui se lève le matin,
00:16:23dont l'exploitation
00:16:25n'est pas rentable,
00:16:26qui a des difficultés
00:16:27pour se nourrir,
00:16:28qui, bien souvent,
00:16:29d'ailleurs,
00:16:29on le voit assez régulièrement,
00:16:31tous les jours,
00:16:31il y a des agriculteurs
00:16:32qui se suicident,
00:16:33ça, elle s'en fout
00:16:33complètement.
00:16:35Ça, elle s'en fout.
00:16:36Et donc,
00:16:36c'est cette vision
00:16:37écologiste
00:16:39et électorale
00:16:41qui s'oppose
00:16:41à une autre vision
00:16:42de la France
00:16:43qui, malheureusement,
00:16:44et qui, d'ailleurs,
00:16:45mérite d'avoir
00:16:47beaucoup plus de respect
00:16:48de la part
00:16:48de tous nos politiques
00:16:49au-delà
00:16:50de la couleur politique.
00:16:51Ce qui m'inquiète,
00:16:52c'est le niveau
00:16:53de nos politiques
00:16:53et la formulation.
00:16:55C'est ça qui est inquiétant.
00:16:56Oui, oui.
00:16:57Au-delà du fond,
00:16:58il y a la forme
00:16:58qui en dit aussi
00:16:59sur le fond.
00:17:00On est d'accord.
00:17:01Amine,
00:17:01très rapidement,
00:17:02parce que je voyais
00:17:02vous parler du 18 juillet,
00:17:03ce n'est pas une date particulière
00:17:05aujourd'hui,
00:17:05vous allez voir.
00:17:06Non, simplement,
00:17:06j'ai regardé ce matin,
00:17:08effectivement,
00:17:08l'interview
00:17:09de Sandrine Rousseau
00:17:11et j'ai regardé
00:17:11en replay
00:17:12le média.
00:17:14Et d'ailleurs,
00:17:15c'est assez surprenant
00:17:16parce qu'une bonne partie
00:17:18de la gauche,
00:17:18je dirais même
00:17:19de l'extrême-gauche
00:17:19qui fait le procès
00:17:21de CNews
00:17:21ne fait pas
00:17:22le procès du média
00:17:23parce qu'en fait,
00:17:24il reproche exactement
00:17:25à CNews
00:17:26ce que fait le média.
00:17:27Les conditions
00:17:28dans lesquelles
00:17:28Sandrine Rousseau
00:17:29a tenu ses propos
00:17:30aussi méprisants
00:17:31à l'égard des agriculteurs
00:17:32sont les conditions suivantes,
00:17:34c'est que dans
00:17:34le média,
00:17:35le média TV,
00:17:36eh bien,
00:17:36vous retrouvez autour
00:17:38de quatre,
00:17:39si ce n'est plus,
00:17:40invités,
00:17:41individus
00:17:41où on est un peu
00:17:43dans un défi
00:17:43qui est le plus à gauche
00:17:44que l'autre.
00:17:45Et donc, du coup,
00:17:45vous avez un peu ce sentiment
00:17:46où vous êtes emporté
00:17:47par le plateau.
00:17:48On le voit d'ailleurs
00:17:49dans l'attitude,
00:17:49elle est là,
00:17:50elle a son sourire.
00:17:51Moi, j'accorde
00:17:51beaucoup d'importance
00:17:52à la forme aussi.
00:17:53Du coup, le propos
00:17:53n'est pas maîtrisé
00:17:54et c'est un peu
00:17:56le concours
00:17:56de qui est plus à
00:17:58l'extrême-gauche
00:17:58que l'autre.
00:17:59Maintenant,
00:18:00sur les propos
00:18:00de Sandrine Rousseau,
00:18:01évidemment qu'on est
00:18:02dans un mépris de classe
00:18:02totalement sidérant
00:18:03et ce mépris de classe,
00:18:05il est également comparable
00:18:06dans les quartiers populaires
00:18:07puisque l'agriculture
00:18:08dite urbaine
00:18:09qui se développe
00:18:10d'ailleurs dans les quartiers
00:18:10populaires
00:18:11n'intéresse pas beaucoup
00:18:12si ce n'est pas du tout
00:18:14Europe, Écologie,
00:18:15Les Verts et Les Écologistes
00:18:16alors que cet enjeu
00:18:17de vie de nourricière,
00:18:19vous savez que
00:18:19l'agriculture urbaine
00:18:20va représenter
00:18:20quasiment 10%
00:18:21d'ici à 2050
00:18:24de l'alimentation locale,
00:18:26dite locale
00:18:26et donc il y a
00:18:27un véritable enjeu
00:18:28notamment à l'approche
00:18:29des élections municipales
00:18:29sur ce sujet
00:18:30et quand Sandrine Rousseau
00:18:32dit j'en ai rien à péter
00:18:32du train de vie
00:18:33des agriculteurs,
00:18:34en fait elle méprise
00:18:35pas seulement les agriculteurs
00:18:36et pas seulement les campagnes,
00:18:37elle méprise tout le monde,
00:18:38toutes les couches populaires,
00:18:39toutes les classes sociales,
00:18:40tout ça devrait nous indigner.
00:18:42Et on en parle en tous les cas
00:18:44et c'est important d'en parler
00:18:44et nous on défend
00:18:46nos agriculteurs
00:18:46parce qu'on sait
00:18:47ce qu'on doit aux agriculteurs
00:18:48et c'est important de le dire.
00:18:49Sujet concernant,
00:18:51nous sommes le 18 juillet,
00:18:53je m'adresse aux téléspectateurs
00:18:54qui nous regardent,
00:18:55c'est un jour important
00:18:56pour vous,
00:18:56pour nous tous
00:18:57autour de ce plateau,
00:18:58c'est un jour de libération,
00:19:00les libérations fiscales,
00:19:02c'est seulement maintenant
00:19:02que vous,
00:19:03les contribuables français,
00:19:05vous ne le saviez peut-être pas
00:19:06en vous réveillant ce matin
00:19:07mais on vous le dit
00:19:07sur ces news,
00:19:08jusqu'à hier,
00:19:09tout ce que vous avez gagné
00:19:10a servi à payer
00:19:12les impôts,
00:19:14les cotisations
00:19:14sur votre salaire,
00:19:16sans oublier la TVA
00:19:17et c'est Mathieu Devez
00:19:18qui nous parle de tout cela
00:19:20et on en parle très rapidement
00:19:21ensemble avec nos invités.
00:19:25Les Français travaillent
00:19:26plus de la moitié de l'année
00:19:28pour l'État.
00:19:29C'est le constat dressé
00:19:30par l'Institut économique Molinari
00:19:32qui calcule chaque année
00:19:33la journée de libération fiscale.
00:19:36Concrètement,
00:19:36c'est le jour
00:19:37où les Français
00:19:37commencent enfin
00:19:38à travailler pour eux-mêmes,
00:19:39libérer des taxes,
00:19:40impôts
00:19:41et autres prélèvements
00:19:42sociaux.
00:19:43Et cette année,
00:19:44cette journée symbolique
00:19:45tombe aujourd'hui,
00:19:46vendredi 18 juillet.
00:19:48Selon l'Institut Molinari,
00:19:49la France est même
00:19:50championne d'Europe
00:19:51de la pression fiscale
00:19:52devant la Belgique,
00:19:53l'Autriche,
00:19:54l'Allemagne
00:19:55et l'Italie.
00:19:56Et derrière ce classement,
00:19:57un prénom,
00:19:58celui de Nicolas,
00:20:00devenu symbole
00:20:00du ras-le-bol fiscal.
00:20:02Personnage fictif
00:20:03relayé sur les réseaux sociaux
00:20:04il a une trentaine d'années
00:20:05et diplômé
00:20:06en CDI à temps plein
00:20:08avec un salaire
00:20:09dans la moyenne.
00:20:10Il ne fraude pas,
00:20:11ne réclame rien,
00:20:12mais paix.
00:20:13Point positif
00:20:14pour Nicolas,
00:20:15en 2017,
00:20:16la journée de libération
00:20:16fiscale tombée
00:20:17le 29 juillet.
00:20:19Il a donc gagné
00:20:2011 jours
00:20:20en 8 ans.
00:20:21Qui savait ça
00:20:24autour de la table ?
00:20:26Alors moi,
00:20:26je savais
00:20:27parce que je suis journaliste.
00:20:28Ben oui,
00:20:28bien sûr.
00:20:30Mais c'est vrai
00:20:30que c'est quand même
00:20:31terrifiant de se dire
00:20:32que,
00:20:32donc je compte sur mes doigts,
00:20:33c'est 7 le mois de juillet,
00:20:35donc il faut attendre
00:20:37plus de 6 mois
00:20:38pour être libéré
00:20:40de l'État
00:20:42qui, selon la formule
00:20:43qui avait fait Flores
00:20:43à l'époque de Reagan,
00:20:45pour que l'État
00:20:45sorte ses mains
00:20:46de nos poches
00:20:47et descende
00:20:48de notre dos.
00:20:48C'est vrai que là,
00:20:50je crois qu'on devrait
00:20:51comment dire,
00:20:53accorder une importance
00:20:54toute particulière
00:20:54à cette montée
00:20:55de l'expression,
00:20:57je ne sais pas comment
00:20:57on peut appeler ça,
00:20:59c'est Nicolas qui paie
00:21:00parce que vous savez,
00:21:01il y avait les jacqueries,
00:21:02il peut y avoir
00:21:03les nicoleries
00:21:03et les jacqueries,
00:21:05elles ont souvent précédé
00:21:06les révolutions,
00:21:06les révoltes fiscales
00:21:08parce qu'elles drainent
00:21:09assez large
00:21:10sont assez dangereuses.
00:21:13Alors je vois qu'aujourd'hui,
00:21:13la seule façon
00:21:14que la presse de gauche
00:21:15de l'appréhender
00:21:15au lieu de se dire
00:21:16tiens,
00:21:16peut-être une pression
00:21:17fiscale trop forte,
00:21:18c'est de dire
00:21:18ah c'est l'extrême droite,
00:21:19c'est comme tout,
00:21:21l'insécurité,
00:21:21c'est l'extrême droite.
00:21:22Donc le sujet devient
00:21:24interdit, tabou,
00:21:27c'est terminé,
00:21:27on n'en parle plus.
00:21:28Donc c'est quand même
00:21:29préoccupant de voir
00:21:31que mesure n'est pas prise
00:21:32de cette révolte
00:21:33fiscale des Français.
00:21:34Nathan, au réveil ce matin,
00:21:35vous vous êtes dit
00:21:36tiens, je me sens plus léger
00:21:37ou pas ?
00:21:37Sincèrement, regardez-moi.
00:21:39Je pense que le problème
00:21:40n'est pas de payer des impôts,
00:21:42n'est pas de payer
00:21:43beaucoup d'impôts.
00:21:44Le problème est le constat
00:21:46qui est fait
00:21:47par beaucoup de Français
00:21:47quand ils sont confrontés
00:21:49au retour sur leurs impôts,
00:21:51c'est-à-dire quand ils voient
00:21:51l'état de l'éducation nationale,
00:21:53quand ils voient
00:21:53l'état de l'hôpital public,
00:21:55quand ils voient,
00:21:56bref,
00:21:58tous les secteurs
00:21:59où l'État
00:22:00devrait vraiment concrétiser
00:22:02avec les moyens des impôts
00:22:03la promesse républicaine,
00:22:05de voir qu'il y a
00:22:06un décalage
00:22:07entre le niveau
00:22:08de taxation,
00:22:09moi qui n'est pas choquant
00:22:10en soi,
00:22:11c'est le résultat
00:22:11qui compte.
00:22:12Et un hôpital public
00:22:13qui est dans une situation
00:22:14catastrophique,
00:22:15une éducation nationale
00:22:16qui est dans une situation
00:22:17catastrophique,
00:22:18une police
00:22:19qui est en situation...
00:22:20On va parler au début d'émission.
00:22:21Quel que soit le secteur
00:22:21dont on parle,
00:22:22on parle quasiment systématiquement
00:22:24de baisse d'effectifs,
00:22:25de manque de moyens,
00:22:26de conditions de travail dégradées
00:22:27et donc
00:22:28d'efficacité
00:22:30de l'action de l'État
00:22:31qui est dégradée.
00:22:32C'est ça le problème.
00:22:33Alors,
00:22:33on parlait tout à l'heure
00:22:34de l'Italie.
00:22:35Je ne savais pas
00:22:35que l'Italie,
00:22:35la journée était si tard
00:22:36parce que pour le coup,
00:22:38quand on parle
00:22:38de l'éducation
00:22:39du niveau des professeurs
00:22:40et de l'hôpital public
00:22:41en Italie,
00:22:41c'est vraiment quelque chose
00:22:42de beaucoup plus
00:22:43détérioré
00:22:44qu'en France.
00:22:47Mais c'est ça,
00:22:47je crois,
00:22:47le vrai sujet.
00:22:48Il n'est pas normal
00:22:49que le service public
00:22:51recule,
00:22:52la fonction publique
00:22:53recule dans sa qualité
00:22:54avec ce niveau
00:22:56de taxation.
00:22:57Je suis entièrement
00:22:59d'accord avec ça.
00:23:00C'était le cri
00:23:01des gilets jaunes.
00:23:02Où va l'argent ?
00:23:03C'est la question.
00:23:04Alors,
00:23:04moi,
00:23:04je pense que
00:23:05payer trop d'impôts,
00:23:06ce n'est pas forcément bien
00:23:07en soi.
00:23:08Si on pouvait en payer
00:23:09moins de toute manière,
00:23:10je ne suis pas hypocrite,
00:23:11je pense que tous les Français
00:23:12souhaitent en payer
00:23:16le moins possible.
00:23:18Mais effectivement,
00:23:18on serait au Danemark
00:23:19dont tout le monde
00:23:19reconnaît la qualité
00:23:20du système social,
00:23:21son efficacité.
00:23:23Les gens,
00:23:23au moins,
00:23:24en ont pour leur argent.
00:23:26Là,
00:23:27c'est où est-ce qu'il va ?
00:23:28Et je pense qu'il n'y a
00:23:29aucun politique
00:23:30qui n'ose répondre
00:23:31à la question.
00:23:32Peut-être parce qu'on
00:23:33entretient justement
00:23:34une caste qui vit
00:23:36sur le dos des Français.
00:23:37Pardonnez-moi
00:23:37de le dire comme ça.
00:23:39dans l'allocation
00:23:40de François Bayrou,
00:23:42il n'a jamais dit
00:23:43le mot
00:23:44bureaucratie,
00:23:45il n'a jamais dit
00:23:46le mot
00:23:46technocratie,
00:23:47il n'a jamais parlé
00:23:48de ces agences
00:23:49où on recase
00:23:50les anciens ministres,
00:23:53les amis.
00:23:54On en a un exemple
00:23:54avec la Cour des Comptes
00:23:55et Najat Vallaud-Belkacem.
00:23:57Donc,
00:23:58moi,
00:23:58je pense aussi
00:23:58que les Français
00:23:59doivent être conscients
00:24:00que s'ils veulent en finir
00:24:01avec ce système,
00:24:02précisément,
00:24:03ils doivent en finir
00:24:04avec le système.
00:24:05Ce ne sont pas les gens
00:24:06qui vivent de cela
00:24:07qui vont se faire
00:24:08harakiri eux-mêmes.
00:24:09Ils vont continuer
00:24:10à faire payer
00:24:10la classe moyenne,
00:24:11à faire payer
00:24:12Nicolas et ceux
00:24:13qui travaillent.
00:24:13Donc,
00:24:14il faut renverser
00:24:14tous les meubles,
00:24:15la table,
00:24:16les chaises,
00:24:17l'armoire.
00:24:19Voilà,
00:24:19haute tension.
00:24:20Vous êtes révolutionnaire,
00:24:22mon cher.
00:24:23Une révolution pacifique,
00:24:24mais c'est un peu
00:24:25ce qui a été fait.
00:24:25C'est ce qu'a fait
00:24:27Ravier Millet.
00:24:30Alors,
00:24:30moi,
00:24:31je ne suis pas favorable
00:24:32à ce qu'on détruise
00:24:33l'État régalien.
00:24:34Il doit être rebâti,
00:24:35même.
00:24:35Je vais vous dire,
00:24:36on l'a dit,
00:24:36l'état désastreux
00:24:37de la police,
00:24:38de la santé,
00:24:39de la justice,
00:24:40mais il doit être rebâti
00:24:41vu qu'on paye
00:24:42beaucoup d'impôts.
00:24:43Il faut qu'il y ait
00:24:44des transferts,
00:24:45pour le coup,
00:24:45et qu'on prenne
00:24:47dans la poche
00:24:47de ceux qui ne produisent
00:24:49rien pour mettre
00:24:49dans la poche
00:24:50de ceux qui produisent
00:24:51et d'un État régalien
00:24:52fort et nécessaire.
00:24:54Les amis,
00:24:55on aurait pu prolonger
00:24:56le débat,
00:24:56mais vous savez,
00:24:57on marque une pause,
00:24:59on se retrouve
00:24:59dans quelques instants.
00:25:01On parlera
00:25:01de la libération
00:25:03du terroriste
00:25:03Georges Ibrahim Abdallah.
00:25:05Alors là aussi,
00:25:07du côté des FI,
00:25:08c'est 14 juillet,
00:25:09feu d'artifice
00:25:10et les réactions,
00:25:12etc.
00:25:12Mais on verra
00:25:13également comment
00:25:14cette annonce
00:25:16a été traitée
00:25:17sur le service public
00:25:18et notamment
00:25:18sur France Inter.
00:25:19On commencera avec ça,
00:25:20d'ailleurs.
00:25:21Je vous ferai écouter
00:25:21et puis vous réagirez.
00:25:23Ah,
00:25:23on me met l'application
00:25:24Le Cure Code.
00:25:25Alors,
00:25:25il ne faut pas
00:25:26que j'oublie
00:25:26de vous le dire.
00:25:27Si vous voulez
00:25:27tout savoir,
00:25:28revivre nos émissions,
00:25:30écouter Gabriel Cluzel
00:25:32ou Nathan Devers
00:25:33ou Mehdi
00:25:33ou nos invités,
00:25:35vous scannez
00:25:36avec votre téléphone
00:25:37et vous saurez
00:25:38tout,
00:25:38tout,
00:25:38tout sur CNews.
00:25:40A tout de suite.
00:25:41Il est 12h30,
00:25:55merci de nous accueillir.
00:26:08C'est votre midi-news
00:26:09de version été,
00:26:11présentation de notre équipe
00:26:12dans quelques instants.
00:26:12Mais de vos tours
00:26:13d'horizon de l'information
00:26:14avec Sommayel Abili.
00:26:15Elle a eu de l'actualité,
00:26:16Thierry,
00:26:17après plusieurs jours
00:26:17d'affrontements intercommunautaires
00:26:19meurtriers
00:26:20dans la province de Sueda.
00:26:22Israël annonce
00:26:22l'envoi d'aide humanitaire
00:26:23aux druses de Syrie,
00:26:25une aide qui s'élèvera
00:26:26à un peu plus de 500 000 euros
00:26:27et qui comprendra
00:26:28des colis alimentaires
00:26:29et des fournitures médicales.
00:26:32Deux hauts dignitaires catholiques
00:26:33à Gaza,
00:26:34après la frappe
00:26:34contre une église
00:26:35qui a fait trois morts hier.
00:26:36Bombardement fermement
00:26:38condamné par Emmanuel Macron.
00:26:40De son côté,
00:26:40Benyamin Netanyahou
00:26:41a déclaré qu'Israël
00:26:42regrettait profondément
00:26:43qu'un tir perdu
00:26:44ait atteint l'édifice.
00:26:47Et puis,
00:26:47les suites du crash
00:26:48d'Air India.
00:26:49Selon de nouveaux éléments,
00:26:50l'enquête se resserre désormais
00:26:51autour du commandant de bord.
00:26:53L'homme de 56 ans
00:26:54aurait coupé volontairement
00:26:56l'alimentation en carburant
00:26:57des moteurs de l'avion
00:26:58entraînant la mort
00:26:59de 260 personnes
00:27:01le 12 juin dernier.
00:27:02Merci Sommaya.
00:27:04Et à tout à l'heure,
00:27:05évidemment.
00:27:06Madi Saidi est avec nous,
00:27:08Amine Elbaï est avec nous,
00:27:09Gabriel Cluzel est avec nous,
00:27:10Nathan Devers est avec nous,
00:27:11Alexandre Devecchio est avec nous.
00:27:13On va évoquer,
00:27:13si vous le voulez bien maintenant,
00:27:15la libération.
00:27:15On en a déjà parlé hier
00:27:17du terroriste
00:27:18Georges Ibrahim Abdallah.
00:27:20La France insoumise exulte.
00:27:22On va voir les réactions
00:27:23dans quelques instants.
00:27:24Mais d'abord,
00:27:24je voulais vous faire écouter
00:27:25un extrait
00:27:26du journal de 7 heures
00:27:28de France Inter,
00:27:29la façon dont la rédaction
00:27:30de France Inter a traité
00:27:32le sujet ce matin.
00:27:33Écoutez.
00:27:34Dans ce quartier libanais
00:27:35historiquement marqué à gauche,
00:27:37vit Bassem,
00:27:38militant politique.
00:27:39Georges Abdallah
00:27:40aurait pu être libéré
00:27:41depuis 1999.
00:27:43Là, il revient dans un pays
00:27:44qui a encore perdu des vies
00:27:45depuis la dernière guerre,
00:27:46mais qui résiste encore.
00:27:48On l'attendra à son arrivée
00:27:49pour l'accueillir
00:27:50et l'embrasser.
00:27:51Bassem lui-même raconte
00:27:52avoir été arrêté
00:27:53il y a quelques années
00:27:53alors qu'il avait tagué
00:27:54l'ambassade de France
00:27:55du nom de Georges Abdallah,
00:27:57un homme qui a marqué
00:27:58depuis des décennies
00:27:59la gauche libanaise,
00:28:00comme le rappelle
00:28:00Zaynal Helo, chercheuse.
00:28:02Je ne sentais pas
00:28:03que j'allais le voir
00:28:04un de ces jours.
00:28:05C'est un chrétien libanais
00:28:06et on a tendance
00:28:08souvent à oublier
00:28:08que la résistance
00:28:10est résultant
00:28:11de l'occupation
00:28:12et non du régime iranien
00:28:14et non du Hezbollah
00:28:15en particulier.
00:28:17Voilà, ça c'était
00:28:18un extrait du journal
00:28:19de 7 heures
00:28:19de France Inter.
00:28:21Le CV de Georges
00:28:23Ipoyim Abdallah
00:28:24n'est pas n'importe quel CV
00:28:26Gabriel Kuzel.
00:28:26Il y a une présentation
00:28:28qui est un petit peu...
00:28:28Oui, moi je suis assez
00:28:29atterré de la façon
00:28:31dont il est présenté.
00:28:33Si vous voulez,
00:28:33d'ailleurs ça en dit long
00:28:34sur l'information
00:28:35parce que vous pouvez
00:28:35avoir une information
00:28:36et selon le biais
00:28:38que vous choisissez,
00:28:39vous aurez un visage
00:28:40tout à fait différent.
00:28:41Moi j'écoute ça,
00:28:42je me dis
00:28:42c'est Solzhenitsyn
00:28:43ou le père Popielusko
00:28:44en Pologne
00:28:45ou c'est de cet angle-là,
00:28:46de cette sorte-là,
00:28:48de cet aspect-là,
00:28:49exactement.
00:28:50Donc on le présente
00:28:51comme chrétien.
00:28:52Alors c'est vrai
00:28:53qu'en Liban,
00:28:54tout le monde a sa religion
00:28:55sur sa carte d'identité
00:28:56mais c'est comme si,
00:28:59encore une fois,
00:28:59c'était un martyr.
00:29:02Alors non,
00:29:03c'est pas Solzhenitsyn.
00:29:04Moi je vais faire une comparaison
00:29:05pour Solzhenitsyn,
00:29:05c'est Boalem Sansal
00:29:06parce que lui,
00:29:06il se bat avec sa plume
00:29:07mais en l'occurrence,
00:29:10c'est un terroriste.
00:29:11Abdallah,
00:29:12c'est un terroriste.
00:29:12Voilà,
00:29:13il a tué,
00:29:13il a tué,
00:29:14il a tué,
00:29:14il a tué.
00:29:15Voilà,
00:29:15donc je suis toujours
00:29:15assez choqué
00:29:17de voir
00:29:18qu'il y a
00:29:20une extrême-gauche,
00:29:21puisqu'il a été largement soutenu
00:29:23par l'extrême-gauche.
00:29:23On va voir la réaction,
00:29:24vous allez le voir.
00:29:25Vous avez fait un petit...
00:29:26Qui finalement
00:29:28a des seins,
00:29:29des icônes,
00:29:30des martyrs
00:29:31qui ne sont jamais
00:29:31tout à fait propres.
00:29:34Vous voyez,
00:29:35pour moi,
00:29:36les martyrs,
00:29:36ce sont ceux
00:29:37qui n'ont pas de sang
00:29:37sur les mains.
00:29:38Voilà,
00:29:38en l'occurrence,
00:29:39il a du sang sur les mains
00:29:40et je trouve que la façon
00:29:42de présenter
00:29:42de France Inter
00:29:43est absolument...
00:29:45Ça vous choque.
00:29:46Voilà,
00:29:46sournouette.
00:29:47D'ailleurs,
00:29:48un mot,
00:29:49je voyais qu'Ibrahim Abdallah
00:29:50avait sur fond
00:29:51de sa chambre
00:29:52le poster
00:29:54de Che Guevara.
00:29:55Ça va peut-être
00:29:55vous étonner,
00:29:56mais aujourd'hui,
00:29:57tout le monde
00:29:57en a fait une icône,
00:29:58il y a cette fameuse photo,
00:29:59on la voit sur les serviettes
00:30:00de bain dans les stations
00:30:01balnéaires.
00:30:01Che Guevara était
00:30:02un assassin et un violeur.
00:30:04Voilà,
00:30:04il faut quand même le rappeler.
00:30:05Tour de table
00:30:05sur le traitement
00:30:06et des uns et des autres.
00:30:07Je commence avec vous,
00:30:08Madi,
00:30:08Amine,
00:30:09Alexandre et Nathan.
00:30:11Oui,
00:30:11je suis forcément choquée
00:30:12par la manière
00:30:13dont il est présenté
00:30:14parce qu'effectivement,
00:30:15quand on entend
00:30:17la manière
00:30:18dont il est présenté
00:30:19par certains médias
00:30:20de gauche,
00:30:20mais aussi
00:30:21par certains politiques
00:30:23d'extrême gauche
00:30:23en l'occurrence,
00:30:24on a bien l'impression
00:30:25que ce monsieur
00:30:26est un résistant.
00:30:27Et ce n'est pas le cas.
00:30:29Ce n'est pas le cas.
00:30:30Je pense que
00:30:31il y a une grande différence
00:30:33entre se battre
00:30:34pour ses idées,
00:30:35soit avec sa plume,
00:30:37soit en faisant
00:30:37de la politique,
00:30:38soit en militant
00:30:39comme beaucoup de militants
00:30:40le font,
00:30:40qu'en allant tuer des gens.
00:30:42C'est terrible,
00:30:43c'est parce que finalement,
00:30:44en France,
00:30:44j'ai bien l'impression
00:30:45que pour l'extrême gauche,
00:30:46tous ces gens
00:30:47qui tuent
00:30:47et qui sont des terroristes
00:30:48sont devenus pour eux
00:30:49des héros.
00:30:50Ils ne se rendent pas compte
00:30:51parce qu'ils ont quand même
00:30:51une audience.
00:30:52Il y a des gens
00:30:52qui les écoutent.
00:30:54La culture en France,
00:30:54je ne vous apprends rien,
00:30:55elle n'est plus
00:30:55ce qu'elle l'était.
00:30:56Donc il y a beaucoup de gens
00:30:57qui aujourd'hui apprennent
00:30:58sur les réseaux sociaux,
00:30:59ont des idoles politiques
00:31:00et ils pensent
00:31:01que la parole du politique
00:31:02est la parole infuse.
00:31:04Et donc pour beaucoup
00:31:04de jeunes,
00:31:05pour beaucoup
00:31:05de jeunes générations,
00:31:06ils vont faire
00:31:07de ces terroristes
00:31:08des idoles,
00:31:09en faire des résistants,
00:31:10en faire même des martyres
00:31:11et ça c'est scandaleux.
00:31:12Amine.
00:31:13Oui, c'est vrai que
00:31:1440 ans plus tard,
00:31:16une personne
00:31:17qui a été condamnée
00:31:18dans son temps
00:31:20pour un projet criminel
00:31:21devient tout à coup...
00:31:25Je rappelle qu'il a été condamné
00:31:25en 87
00:31:26pour l'assassinat
00:31:27de deux diplomates israéliens
00:31:29et américains.
00:31:29Deux diplomates ?
00:31:30Je ne l'ai pas répété,
00:31:31c'est important.
00:31:31C'est extrêmement important
00:31:32de le répéter
00:31:33et 40 ans plus tard,
00:31:34il est devenu
00:31:35en superposant
00:31:37l'actualité
00:31:38le héros
00:31:38de l'extrême-gauche
00:31:40et tout cela
00:31:41pose une question
00:31:42du traitement objectif
00:31:44de l'information
00:31:45aussi bien par
00:31:45l'agence France Presse
00:31:46que par France Inter.
00:31:48Tout cela pose
00:31:49un certain nombre
00:31:50de questions
00:31:50en termes de traitement
00:31:51objectif de l'information
00:31:52d'une part
00:31:52et d'autre part,
00:31:54moi je pense aux victimes.
00:31:56Vous voyez ?
00:31:56Parce que
00:31:57dans l'ordonnance
00:31:59de libération
00:32:00de la Cour d'appel
00:32:03de Paris,
00:32:03on s'interroge
00:32:04sur l'indemnisation
00:32:06des victimes.
00:32:07Dites-vous que
00:32:07depuis 1987,
00:32:09les victimes
00:32:10n'ont pas été
00:32:10indemnisées
00:32:11dans ce dossier.
00:32:13Alors,
00:32:14l'avocat
00:32:15de Georges Ibrahim Abdelha
00:32:16expliquait
00:32:17qu'il avait
00:32:1816 000 euros
00:32:19de pécule
00:32:19disponible
00:32:20sur son compte
00:32:21de prisonniers
00:32:22qu'on pourrait saisir
00:32:23pour indemniser
00:32:24les victimes.
00:32:25Tout cela pose
00:32:27d'abord une question,
00:32:28c'est le montant
00:32:29d'animisation
00:32:29des victimes
00:32:29parce que les 16 000 euros
00:32:31de 1987,
00:32:32ça vaut un petit peu plus
00:32:33au titre des intérêts
00:32:33en 2025.
00:32:35Ça pose aussi
00:32:36une autre question,
00:32:36c'est celle
00:32:37de l'exécution
00:32:39de la peine.
00:32:40Peine de réclusion
00:32:41criminelle
00:32:42à perpétuité,
00:32:42ça veut dire
00:32:43à perpétuité.
00:32:44Ça ne veut pas dire
00:32:4540 ans de réclusion
00:32:45criminelle,
00:32:46ça veut dire
00:32:46à perpétuité.
00:32:48Effectivement,
00:32:48il était libérable
00:32:49parce que la perpétuité
00:32:51réelle n'existe
00:32:51en réalité pas
00:32:52au sens de la Convention
00:32:54européenne
00:32:54des droits de l'homme
00:32:55mais je m'interroge
00:32:57parce que pour moi
00:32:57les garanties
00:32:58de libération
00:32:58ne sont pas réellement remplies.
00:33:00Dès l'heure où
00:33:01les victimes
00:33:01ne sont pas indemnisées,
00:33:03la Cour d'appel
00:33:04aurait dû rejeter
00:33:05et examiner
00:33:05une nouvelle demande
00:33:06de mise en liberté
00:33:07plus tard.
00:33:08Vraiment,
00:33:08tout ça m'interroge
00:33:09d'un point de vue
00:33:09politique et juridique.
00:33:10Alors les réactions
00:33:11et je vous donne
00:33:12la parole
00:33:12et je continue
00:33:14à faire circuler
00:33:15la parole sur ce plateau
00:33:16avec vous Alexandre
00:33:16et Nathan
00:33:17mais les réactions
00:33:19de LFI
00:33:19alors petit fleurilège
00:33:21mais petit fleurilège
00:33:23Manon Aubry
00:33:23enfin la justice française
00:33:25ordonne la libération
00:33:26du militant communiste
00:33:27libanais
00:33:27plus vieux prisonnier
00:33:29politique de France
00:33:30il n'y a plus
00:33:31aucune excuse
00:33:32le gouvernement
00:33:32doit immédiatement
00:33:33exécuter cette décision
00:33:34liberté pour Georges
00:33:35Abdallah maintenant
00:33:36Thomas Porte
00:33:37ah bah tiens donc
00:33:37Thomas Porte
00:33:38on en parlait tout à l'heure
00:33:39ma chère Gabrielle
00:33:41victoire
00:33:41Georges Libraïm Abdallah
00:33:42plus vieux prisonnier
00:33:43politique de France
00:33:44va être libéré
00:33:44le 25 juillet
00:33:45après plus de 40 ans
00:33:46de détention
00:33:46c'est la fin
00:33:47d'un acharnement
00:33:47judiciaire insupportable
00:33:49immense reconnaissance
00:33:50à son comité de soutien
00:33:51qui n'a jamais rien lâché
00:33:52Eric Coquerel
00:33:53on se souvient
00:33:53qu'Eric Coquerel
00:33:54s'était fait prendre en photo
00:33:55dans les cellules
00:33:57heureux d'apprendre
00:33:58la décision
00:33:59de la justice
00:33:59de libérer
00:34:00Georges Libraïm Abdallah
00:34:01le 25 juillet
00:34:02après plus de 40 ans
00:34:03de détention
00:34:03merci à ceux
00:34:04qui n'ont rien lâché
00:34:05etc etc
00:34:06etc
00:34:07Alexandre Levecchio
00:34:08là encore
00:34:09ça a le mérite
00:34:10d'une certaine forme
00:34:11de transparence
00:34:12c'est à dire que
00:34:13LFI
00:34:14fait l'éloge
00:34:16d'un terroriste
00:34:17dans le moment
00:34:19qui est le nôtre
00:34:20alors Georges Abdallah
00:34:21n'est pas un terrorisme
00:34:22islamiste
00:34:23mais nous sommes face
00:34:25à une menace
00:34:25terroriste
00:34:26islamiste
00:34:27on sait que
00:34:29la France insoumise
00:34:30est quand même
00:34:30très ambiguë
00:34:31a beaucoup de mal
00:34:32à condamner
00:34:33les islamistes
00:34:35et donc là
00:34:36on voit qu'elle applaudit
00:34:37quelqu'un
00:34:38qui a tué
00:34:40pour ses idées
00:34:41politiques
00:34:41donc ça montre
00:34:44ce que pourrait être
00:34:44LFI au pouvoir
00:34:46ça montre
00:34:46que c'est pas du tout
00:34:48un parti qui s'inscrit
00:34:50finalement peut-être
00:34:50dans un cadre démocratique
00:34:52il faut se poser
00:34:53la question
00:34:53puisqu'on parle toujours
00:34:55d'extrême droite
00:34:56sans jamais le définir
00:34:59a priori
00:34:59l'extrême droite
00:35:00ce sont des gens
00:35:00qui voudraient renverser
00:35:01la République
00:35:02qui serait factieux
00:35:03s'il y a un parti
00:35:04qui confirme
00:35:05de jour en jour
00:35:06qu'il est factieux
00:35:07c'est bien
00:35:08la France insoumise
00:35:08Avant de vous donner
00:35:09la parole
00:35:10Nathan Neuvert
00:35:11on va écouter
00:35:11Aurore Berger
00:35:12qui était l'invité
00:35:13ce matin
00:35:13du grand rendez-vous
00:35:14politique
00:35:14CNews Europe 1
00:35:15qui a réagi
00:35:15évidemment
00:35:16sur cette libération
00:35:17C'est jamais une bonne nouvelle
00:35:19qu'une personne
00:35:20qui a été condamnée
00:35:21pour complicité
00:35:21de crimes terroristes
00:35:22soit libérée
00:35:24mais ce qui est encore
00:35:24plus insupportable
00:35:26en tout cas
00:35:26ce qui est encore
00:35:26plus insupportable
00:35:27c'est que certains
00:35:28puissent se réjouir
00:35:28qu'un homme
00:35:29qui a été condamné
00:35:30reconnu coupable
00:35:31par la justice française
00:35:32parce que
00:35:33complicité de crimes
00:35:35terroristes
00:35:36pour deux personnes
00:35:37qui ont été assassinées
00:35:38se réjouissent
00:35:40de cette libération
00:35:42et fêtent
00:35:43cette libération
00:35:44pire
00:35:44et osaient dire
00:35:45qu'il s'agissait
00:35:46d'un prisonnier politique
00:35:47il n'y a pas de prisonnier politique
00:35:48en France
00:35:48il y a une justice
00:35:49et cette justice
00:35:50elle est indépendante
00:35:51elle est impartiale
00:35:52elle a fait son travail
00:35:53en condamnant
00:35:54et je regrette
00:35:55évidemment
00:35:55ces prises d'opposition
00:35:56insupportables
00:35:57Nathan Neuvert
00:36:00oui alors déjà
00:36:01sur la couverture médiatique
00:36:02le hasard a fait
00:36:03que ce matin
00:36:03j'ai écouté
00:36:04cette séquence
00:36:06je l'ai écouté
00:36:06sur le moment
00:36:07sur France Inter
00:36:07avant le reportage
00:36:09que vous avez montré
00:36:10évidemment
00:36:10il était rappelé
00:36:12tout le profil
00:36:13de Georges Ibrahim Abdallah
00:36:15le motif de ses condamnations
00:36:16et l'implication
00:36:18qui a été la sienne
00:36:19dans la criminalité
00:36:20et dans le terrorisme
00:36:22c'est un fait
00:36:22que
00:36:23c'est une partie
00:36:25de la gauche libanaise
00:36:26dans une partie
00:36:27de la gauche française
00:36:28dans une partie
00:36:29des sympathisants
00:36:30de la cause palestinienne
00:36:32une partie je précise
00:36:34mais Georges Ibrahim Abdallah
00:36:36est quelqu'un
00:36:36d'extrêmement populaire
00:36:37salué
00:36:38comme prisonnier politique
00:36:39comme un héros
00:36:41qui va enfin être libéré
00:36:42comme une sorte
00:36:42entre guillemets
00:36:43de Mandela
00:36:44et évidemment
00:36:45c'est extrêmement choquant
00:36:46la popularité
00:36:47qui est la sienne
00:36:48puisque
00:36:48on est loin
00:36:49de la valorisation
00:36:51de la non-violence
00:36:52j'aimerais noter une chose
00:36:53c'est qu'il y a
00:36:54et c'est ça qui est tragique aussi
00:36:55il y a parmi les leaders
00:36:56potentiels
00:36:57ou bien
00:36:58au niveau politique
00:36:59même au niveau moral
00:37:00de la cause palestinienne
00:37:01des gens
00:37:02qui sont intransigeants
00:37:03sur la non-violence
00:37:04je regrette
00:37:05qu'on ne parle pas
00:37:05assez d'eux
00:37:06quelqu'un comme
00:37:06Mohamed Darlan
00:37:07quelqu'un comme
00:37:08l'ambassadeur
00:37:09Zomlot au Royaume-Uni
00:37:10des gens qui pourraient
00:37:11d'ailleurs avoir
00:37:11un avenir politique
00:37:12de premier plan
00:37:13en Palestine
00:37:13quelqu'un
00:37:14en tout cas
00:37:14qui a un discours
00:37:15de non-violence
00:37:16même si son profil
00:37:16est différent
00:37:18mais comme Barghouti
00:37:18et il me semble
00:37:21que la question
00:37:22du terrorisme
00:37:24dans toutes les luttes
00:37:25parce qu'on a l'expérience
00:37:26on a le recul
00:37:27maintenant
00:37:27on peut voir
00:37:28que pendant la deuxième
00:37:28moitié du XXe siècle
00:37:30tous les mouvements
00:37:31décoloniaux
00:37:32qui ont trempé
00:37:33dans le terrorisme
00:37:34ont fini par le payer
00:37:35eux-mêmes
00:37:36outre que c'était
00:37:37une faute morale
00:37:37on ne construit pas
00:37:38sainement
00:37:39on ne défend pas
00:37:40sainement une cause
00:37:41en estimant que
00:37:42tous les moyens
00:37:42sont bons
00:37:42et qu'on peut
00:37:43tuer en face
00:37:45les gens qu'on estime
00:37:46être ses adversaires
00:37:47en revanche
00:37:47tous ceux
00:37:48ou bien dans des stratégies
00:37:49de lutte décoloniale
00:37:50ou bien même dans des stratégies
00:37:52de revendications internes
00:37:54qui dans le monde entier
00:37:55au XXe siècle
00:37:56ont fait l'apologie
00:37:57de la non-violence
00:37:58des méthodes pacifistes
00:37:59etc.
00:38:00souvent
00:38:01leurs méthodes
00:38:02ont été auréoleux
00:38:02des succès
00:38:03et je regrette
00:38:04qu'on ne mette pas
00:38:05davantage en avant
00:38:06par exemple
00:38:07les trois individus
00:38:08que je viens de vous citer
00:38:09qui sont me semble-t-il
00:38:10des leaders
00:38:12moraux et politiques
00:38:13beaucoup plus intéressants
00:38:14pour la cause palestinienne
00:38:16Dernier mot
00:38:17sur le sujet
00:38:17Oui alors
00:38:18pas tout à fait
00:38:19parce que
00:38:20je note
00:38:21qu'à l'extrême gauche
00:38:22c'est quand même une habitude
00:38:23de jeter un manteau de Noé
00:38:25sur les meurtriers
00:38:27sur les assassins
00:38:27mais d'ailleurs
00:38:28il y a toujours un parti communiste
00:38:29en France
00:38:29il y a eu un Nuremberg
00:38:31pour le nazisme
00:38:31il n'y en a pas eu
00:38:32pour le communisme
00:38:32on rappelle qu'il y a eu
00:38:33des centaines de millions de morts
00:38:34donc c'est quand même
00:38:34une habitude
00:38:35de légitimer le crime
00:38:36je suis désolé
00:38:37mais c'est ainsi
00:38:37on se souvient
00:38:38pendant la guerre d'Algérie
00:38:39et eux
00:38:40vous avez raison pour l'Iran
00:38:41mais pas pour l'Algérie
00:38:42on se souvient
00:38:43de ceux
00:38:44qui avaient légitimé
00:38:46l'assassinat
00:38:47de ce qu'ils appelaient
00:38:48des colons européens
00:38:50déjà le terme de colons
00:38:51qui a fait Flores
00:38:51qu'on retrouve aujourd'hui
00:38:53on se souvient
00:38:54de la fameuse préface
00:38:57de Frantz Fanon
00:38:57dans le livre
00:38:58de Jean-Paul Sartre
00:38:59et c'est vrai
00:39:02que c'est extrêmement
00:39:03impressionnant
00:39:04de voir que tout cela
00:39:05est couvert
00:39:06on l'assume
00:39:07c'est l'inverse d'ailleurs
00:39:08oui c'est l'inverse
00:39:09je sais pas
00:39:09je répète
00:39:11dans le livre de Frantz Fanon
00:39:12c'est l'inverse
00:39:13c'est la préface
00:39:15de Frantz Fanon
00:39:15dans le livre de Frantz Fanon
00:39:17excusez-moi
00:39:17j'ai inversé les deux
00:39:19et donc c'est vrai
00:39:20que c'est extrêmement choquant
00:39:21et je vous rappelle
00:39:21que récemment
00:39:22on a donné le nom
00:39:24d'une femme
00:39:25qui a posé une bombe
00:39:26en Algérie
00:39:27dans un bar
00:39:27pendant la guerre d'Algérie
00:39:29à une maison
00:39:31du parc
00:39:32à Bobigny
00:39:33voilà
00:39:33c'est quelque chose
00:39:34qui est habituel
00:39:36on fait dessin
00:39:36avec des gens
00:39:37qui ont été terroristes
00:39:39et complices de meurtres
00:39:41donc moi c'est quelque chose
00:39:42qui me choque profondément
00:39:42mais c'est très bien admis
00:39:44à gauche visiblement
00:39:45c'est clair
00:39:45retour en France
00:39:47avec cette violence
00:39:48toujours et encore
00:39:50et cette violence
00:39:51dans le sport
00:39:52et notamment
00:39:52dans le football amateur
00:39:53c'est une rixe
00:39:54entre jeunes
00:39:55dans les Hauts-de-Seine
00:39:55qui est fait
00:39:56deux blessés graves
00:39:58c'est Corentin Alonso
00:39:59qui nous raconte
00:40:00cette affaire
00:40:00vers 19h50
00:40:04mercredi soir
00:40:05les esprits s'échauffent
00:40:06en sortant du stade
00:40:07alors qu'ils viennent
00:40:09de s'affronter
00:40:09dans un match de football
00:40:10des adolescents
00:40:12viennent aux mains
00:40:13un couteau
00:40:14et une clé à molette
00:40:15sont sortis
00:40:16bilan
00:40:17deux mineurs
00:40:18sont grèvement blessés
00:40:19le premier
00:40:20est en urgence absolue
00:40:21avec une plaie perforante
00:40:23au niveau du bas du dos
00:40:24le second
00:40:25avec une plaie perforante
00:40:26à l'abdomen
00:40:27est en urgence relative
00:40:29des scènes de violence
00:40:30qui se multiplient
00:40:31dans le football amateur
00:40:32en février dernier
00:40:34une violente bagarre
00:40:35avait été filmée
00:40:36à Damarille Lelis
00:40:37lors d'une rencontre
00:40:38de moins de 23 ans
00:40:39aujourd'hui
00:40:40malheureusement
00:40:41et de plus en plus jeune
00:40:43tout le monde
00:40:44s'en prend à tout le monde
00:40:45pour une raison
00:40:46souvent légère
00:40:49des choses
00:40:49qu'on n'aurait pas pu voir
00:40:51il y a une vingtaine
00:40:52ou une trentaine d'années
00:40:53alors loin de moi
00:40:54l'idée de dire
00:40:54que c'était mieux avant
00:40:56mais on peut constater
00:40:58qu'effectivement
00:40:58aujourd'hui
00:40:59la violence est partout
00:41:01le parquet de Nanterre
00:41:02a ouvert une enquête
00:41:03pour tentative
00:41:04d'homicide volontaire
00:41:057 mineurs
00:41:06ont été placés
00:41:07en garde à vue
00:41:07oui notre confrère
00:41:09qui a dit
00:41:10bon loin de moi
00:41:10de dire que c'était mieux avant
00:41:12mais on peut
00:41:13peut-être oser le dire un jour
00:41:14il faut peut-être oser le dire un jour
00:41:15parce que ça
00:41:16c'est la réalité
00:41:17et ça touche encore
00:41:17je ne veux pas stigmatiser encore
00:41:19le football
00:41:20mais c'est encore
00:41:21autour du foot
00:41:22c'est ça qui est terrible
00:41:23et là on a quand même
00:41:24un jeune en urgence absolue
00:41:26non mais il y a un moment
00:41:27il va falloir avoir
00:41:28une analyse courageuse
00:41:30et sans phare
00:41:32de ce qui se passe
00:41:33dans le foot
00:41:33le foot
00:41:34qui est d'ailleurs
00:41:35une discipline
00:41:37interdite
00:41:39à certains jeunes
00:41:40il faut le dire aussi
00:41:40parce que moi
00:41:41je sais que j'ai un fils
00:41:42qui aimerait jouer au foot
00:41:43qui a 13 ans
00:41:44et on lui a dit
00:41:45oulala
00:41:45c'est aller s'inscrire
00:41:47dans un club de foot
00:41:48il va avoir une vie
00:41:49extrêmement difficile
00:41:50et pourquoi
00:41:51ça ne se passe pas
00:41:52de la même façon
00:41:53pour les autres sports
00:41:54il va peut-être falloir oser
00:41:55parler de cet écosystème
00:41:57qui existe dans le foot
00:41:59alors oui
00:41:59moi j'ose le dire
00:42:00c'était mieux avant
00:42:01c'était mieux avant
00:42:02c'était mieux avant
00:42:03d'ailleurs
00:42:03il suffit de reparler
00:42:05de notre enfance
00:42:05quand il y avait
00:42:06des matchs de foot
00:42:07et bien le soir
00:42:08il n'y avait pas
00:42:09des émeutes
00:42:09tragiques
00:42:11tout Paris n'était pas détruit
00:42:12mais pardonnez-moi Gabriel
00:42:13je ne veux pas être intrusif
00:42:14mais quand on dit
00:42:15à votre enfant
00:42:17ça va être compliqué
00:42:18d'aller un peu plus loin
00:42:19dans ce que vous vouliez dire
00:42:20parce qu'il n'a pas
00:42:22le profil
00:42:23qui sera bien admis
00:42:24dans les clubs de foot
00:42:25c'est-à-dire qu'on lui dit
00:42:26aujourd'hui
00:42:27c'est plus
00:42:28j'allais dire
00:42:29pour trouver un mot pudique
00:42:30le foot
00:42:30et comment dire
00:42:32l'apanage
00:42:33de la diversité
00:42:34mais c'est faux mon mot
00:42:35c'est pas l'apanage
00:42:36de la diversité
00:42:36parce que s'il y avait
00:42:37de la diversité
00:42:38mon fils serait admis
00:42:39l'apanage
00:42:40de certaines populations
00:42:42de quartier
00:42:42qui exclut tous les autres
00:42:43moi on l'a dit clairement
00:42:44n'inscris pas ton fils
00:42:46dans un club de foot
00:42:47c'est tout
00:42:48c'est aussi simple que ça
00:42:49ça l'était avant
00:42:49en tout cas ça l'était avant
00:42:51avant c'était pas le cas
00:42:53moi qui suis amatrice
00:42:54de football
00:42:54et mes petits frères ont joué
00:42:55les équipes étaient vraiment
00:42:57à l'image de la France
00:42:58et on n'a jamais eu
00:42:59je dis bien jamais
00:43:00et pourtant ils jouent
00:43:00en bandue
00:43:01jamais on n'a eu
00:43:02ces problèmes
00:43:02d'indiscipline
00:43:04de bagarre
00:43:05d'ailleurs là c'est surprenant
00:43:06certains arrivent
00:43:07avec des clés à monnette
00:43:08certains arrivent
00:43:08avec des coups
00:43:09c'est complètement dingue
00:43:11ils sont complètement fous
00:43:12et c'est vrai que malheureusement
00:43:13il y a beaucoup de familles
00:43:14qui pourraient avoir des enfants
00:43:15qui non seulement aiment le football
00:43:16et qui potentiellement
00:43:17pourraient avoir du talent
00:43:18des dispositions
00:43:19oui voilà
00:43:20qui pourraient avoir du talent
00:43:21et finalement
00:43:22on fait le choix
00:43:22de dire à nos enfants
00:43:23désolé il ne faut pas
00:43:24que tu y ailles
00:43:25parce que ce n'est pas fait pour toi
00:43:26d'abord tu vas fréquenter
00:43:27des enfants
00:43:28ça risque d'être compliqué
00:43:29et puis il y a une sorte
00:43:30de violence là-bas
00:43:31à laquelle tu n'es pas habité
00:43:32moi j'ai une amie
00:43:33qui m'a dit
00:43:33mon fils a 14 ans
00:43:35et il a décidé
00:43:36d'arrêter le foot
00:43:37alors qu'il était fan de foot
00:43:38pour toutes les raisons
00:43:41et 14 ans
00:43:42alors que c'était vraiment
00:43:43son sport
00:43:43il était plutôt assez doué
00:43:45c'est dommage
00:43:46parce qu'il sont encore
00:43:46des gamins
00:43:47qui ont été mis
00:43:47mais voilà
00:43:48il ne sentait pas sa place
00:43:51et il s'est mis au golf
00:43:51c'est dommage
00:43:52c'est pas le même univers
00:43:54mais rien à voir
00:43:55évidemment
00:43:56mais vous voyez ce que je veux dire
00:43:57Amine Elbey
00:43:59je ne suis pas tout à fait
00:44:00en fait sur le foot amateur
00:44:01je ne suis pas tout à fait d'accord
00:44:02sur l'analyse globale
00:44:04qu'on peut en tirer
00:44:04moi j'ai été arbitre de football
00:44:06j'ai été exposé au quotidien
00:44:08dans le football amateur
00:44:08en district
00:44:09dans le league
00:44:09aux faits de violence
00:44:10ce n'était pas mieux avant non plus
00:44:12parce qu'en fait avant
00:44:12il y avait aussi
00:44:13de la violence dans le sport
00:44:14c'est juste qu'avant
00:44:15et avant 2000
00:44:16il n'y avait pas les réseaux sociaux
00:44:17il n'y avait pas internet
00:44:19il n'y avait pas nécessairement
00:44:21les chaînes d'information continue
00:44:22pour pouvoir aussi
00:44:22en faire le relais
00:44:23mais ça existait aussi avant
00:44:24sous une forme différente
00:44:26évidemment
00:44:26mais comprenez une chose
00:44:29c'est que
00:44:29pour avoir été ensuite
00:44:31dirigeant
00:44:31dans un club de football professionnel
00:44:32à Lille
00:44:33pendant 8 ans
00:44:33un certain nombre
00:44:35de quartiers populaires
00:44:36pensent que le football
00:44:37est la seule voie
00:44:38d'ascension sociale
00:44:40et économique possible
00:44:41c'est-à-dire que
00:44:41et il est vrai
00:44:42que dans les centres de formation
00:44:43de football français
00:44:44et ça justifie
00:44:45d'exclure les autres ça
00:44:46j'y arrive
00:44:4680% des jeunes
00:44:49des quartiers populaires
00:44:50intègrent ensuite
00:44:51et c'est vrai
00:44:52un certain nombre
00:44:52de centres de formation
00:44:53qui représentent aussi
00:44:54une part de l'immigration
00:44:55dans les quartiers populaires
00:44:56donc ça c'est un fait
00:44:57à côté de cela
00:44:58il y a la montée
00:44:59de la violence
00:44:59qui est aussi liée
00:45:00aux faits de société
00:45:01dont vous avez parlé
00:45:02tout à l'heure
00:45:03mais qui elle
00:45:05représente une autre expression
00:45:06elle représente
00:45:07dans certains quartiers populaires
00:45:09l'expression
00:45:10d'une autre forme de violence
00:45:10qui c'est vrai
00:45:12a été montée en épingle
00:45:13par un certain nombre
00:45:14d'élus clientélistes
00:45:15qui ont financé
00:45:16des clubs de football
00:45:17qui leur ont donné
00:45:18un peu d'argent
00:45:19qui ont fermé
00:45:20avec les subventions publiques
00:45:21les yeux
00:45:22sur la radicalisation
00:45:23dans le sport
00:45:24sur l'explosion
00:45:25de la violence
00:45:25parfois même
00:45:26sur la non-mixité
00:45:27oui ça ce sont des faits
00:45:29qui sont réels
00:45:29mais derrière
00:45:30quel est l'enjeu
00:45:31pour les fédérations
00:45:32françaises de football
00:45:33pour éradiquer la violence
00:45:34c'est évidemment
00:45:35de rétablir les règles
00:45:36mais ce qui est certain
00:45:37c'est que
00:45:38vous avez un certain nombre
00:45:39de gamins
00:45:41qui peuvent être exclus
00:45:43et ça c'est vrai
00:45:43d'un certain nombre
00:45:44de clubs amateurs
00:45:44parce qu'ils estiment
00:45:46qu'il n'y a pas assez
00:45:46de moyens
00:45:47il n'y a pas assez
00:45:47de capacités
00:45:48et parce qu'il ne faudrait
00:45:49surtout pas voler la place
00:45:50de l'autre petit champion
00:45:51dont on estime
00:45:51que c'est lui
00:45:52qui finira
00:45:52comme Zidane ou Mbappé
00:45:53alors que ce n'est pas vrai
00:45:54le problème
00:45:55c'est que
00:45:561 les fédérations
00:45:57ne jouent pas le jeu
00:45:572 les mairies
00:45:58ne jouent pas le jeu
00:45:58moi je préfère
00:45:59qu'il y ait 0 Mbappé
00:46:00et 100% de champions
00:46:02à l'école
00:46:02que 1 Mbappé
00:46:04et tout le monde
00:46:04sur le carreau
00:46:05mais ça c'est un choix
00:46:06de politique publique
00:46:08qu'il faut porter
00:46:09au-delà même
00:46:10de tous ces phénomènes
00:46:12de violence
00:46:12que l'on connait
00:46:13qui ne sont pas
00:46:14uniquement représentés
00:46:15dans le football
00:46:15mais qui sont aussi
00:46:16représentés dans
00:46:17toutes les couches
00:46:18que l'on retrouve
00:46:18dans les quartiers populaires
00:46:19mais c'est un autre problème
00:46:21qu'il faut évidemment
00:46:22lutter avec
00:46:23les moyens dont nous disposons
00:46:24mais qui ne relèvent pas
00:46:26nécessairement du football
00:46:27Vous voulez ranger quelque chose
00:46:29on arrive au terme
00:46:30Oui parce que je crois
00:46:31qu'il faut quand même
00:46:31le dire franchement
00:46:32il y a des gamins
00:46:34qui témoignent
00:46:35ça te fait traiter
00:46:36de salles blancs
00:46:36bah ça c'était mieux
00:46:37oui je dis que c'était mieux avant
00:46:38parce que ça n'existait pas
00:46:40enfin moi
00:46:40j'ai pas entendu parler de ça
00:46:42il y a 30 ans
00:46:4440 ans etc
00:46:44donc moi je veux bien entendre
00:46:46l'ascension sociale
00:46:48par le foot
00:46:48mais le racisme
00:46:50anti-blanc
00:46:51qui est nié
00:46:51devrait être
00:46:53dénoncé
00:46:54en haut lieu
00:46:55par toutes ces fédérations
00:46:55Mais moi Gabriel
00:46:56j'étais arbitre de football
00:46:57j'étais arbitre de football
00:46:59des salles blancs
00:47:01il y en avait
00:47:01des salles gouères
00:47:02il y en avait
00:47:04des salles noires
00:47:05salles arabes
00:47:05dans certaines campagnes
00:47:06il y en avait aussi
00:47:07les commissions de discipline
00:47:08elles sont intransigeantes
00:47:10là-dessus
00:47:11elles sont intransigeantes
00:47:12mais le problème
00:47:13c'est que les clubs de sport
00:47:14dans ces quartiers populaires
00:47:15et bien
00:47:16elles ne sont pas
00:47:17examinées
00:47:18elles ne sont pas responsabilisées
00:47:19sur ces faits-là
00:47:20parce qu'on leur demande
00:47:21d'accueillir
00:47:22et de faire de la consommation
00:47:23les choses ont changé
00:47:25les choses ont changé
00:47:26elles ont changé
00:47:27à mesure du temps
00:47:29avec ce que l'on connait
00:47:29dans les quartiers populaires
00:47:30avec l'immigration incontrôlée
00:47:32c'est vrai
00:47:33mais pas seulement
00:47:34il y a aussi une forme
00:47:35de démission
00:47:36des instances du football
00:47:37les amis
00:47:37c'est la fin de la deuxième heure
00:47:39Gabriel vous nous quittez
00:47:40c'est toujours un bonheur
00:47:41de vous avoir
00:47:42sur nos plateaux
00:47:44évidemment
00:47:44Madi vous nous quittez aussi
00:47:46Amine
00:47:47je vous quitte
00:47:48Nathan vous restez
00:47:49oui
00:47:50Alexandre
00:47:51aussi
00:47:52aussi
00:47:52et on accueillera
00:47:53Jean-Marie Godard
00:47:54journaliste et écrivain
00:47:55merci
00:47:56pour votre très grande fidélité
00:47:58on marque une pause
00:47:59on se retrouve
00:47:59pour la troisième heure
00:48:00à tout de suite
00:48:01il est 13h tout pile
00:48:23merci de nous accueillir
00:48:24c'est votre dernière heure
00:48:25pour ce mini news version été
00:48:27je vous présente nos invités
00:48:28dans quelques instants
00:48:29mais tout de suite
00:48:29nouveau tour d'horizon
00:48:30d'information avec vous
00:48:31sommeillez la midi
00:48:32à la une de l'actualité
00:48:34le feu n'est pas encore
00:48:35maîtrisé à Martigues
00:48:36néanmoins
00:48:36la situation est en nette
00:48:38amélioration
00:48:39comme l'explique à notre micro
00:48:40le sous-préfet
00:48:41de l'arrondissement
00:48:41d'Aix-en-Provence
00:48:43l'information
00:48:45c'est que depuis 4h du matin
00:48:46le feu est contenu dans son enveloppe
00:48:48ce qui veut dire que le travail acharné
00:48:52et je dois saluer ici
00:48:54l'engagement des 1052 pompiers
00:48:57qui se sont engagés depuis hier 19h sur ce feu
00:49:00a été remarquable
00:49:02parce que nous avons dû combattre le feu de nuit
00:49:05après une intervention comme vous l'avez vu
00:49:07comme vous le savez particulièrement efficace
00:49:10des moyens aériens qui ont été mobilisés
00:49:12je rappelle que tous les moyens aériens zonaux
00:49:15ont pu intervenir hier
00:49:17en fin de journée
00:49:18c'était évidemment un enjeu
00:49:19puisque le feu a démarré à 19h
00:49:21et que la nuit est tombée à 22h30
00:49:23à la une également le Calvados
00:49:26l'île Léville-Aide et la Manche
00:49:27placés en vigilance orange
00:49:28puis inondation
00:49:29raison d'un épisode pluvieux-orage
00:49:31non exceptionnel
00:49:32mais dont les intensités pluvieuses associées
00:49:35nécessitent une vigilance particulière
00:49:37indique Météo France
00:49:39on passe maintenant à l'épineux dossier
00:49:42du plafond des remises commerciales
00:49:43sur les médicaments
00:49:44pharmacie
00:49:45l'état a fini par trancher
00:49:47de quoi provoquer la colère de la profession
00:49:49explication Noémie Hardy
00:49:51pourquoi les pharmacies sont en grève
00:49:54le gouvernement souhaite faire des économies
00:49:57sur les dépenses de santé
00:49:58il cible alors les marges des pharmaciens
00:50:00exemple
00:50:01quand un pharmacien achète un médicament générique
00:50:04il le commande auprès d'un grossiste ou laboratoire
00:50:07si on prend l'exemple d'un médicament proposé au pharmacien au prix de 10 euros
00:50:11le laboratoire accepte de lui vendre à 6 euros
00:50:14en appliquant une remise de 40%
00:50:17l'assurance maladie rembourse 10 euros
00:50:20le pharmacien génère 4 euros de marge
00:50:23cette remise constitue une part importante du revenu du pharmacien
00:50:27en imposant des marges moins importantes
00:50:30l'état prend le pari d'économiser en remboursant moins cher les médicaments génériques
00:50:35une mesure qui ne passe pas auprès des pharmaciens
00:50:38c'est une grève des gardes dans un premier temps
00:50:40qui va connaître une graduation à partir de la rentrée
00:50:44si le gouvernement ne supprime pas
00:50:46son projet de plafonnement des remises sur les génériques
00:50:50cette baisse de remise est catastrophique pour nos économies
00:50:52on emploie plus de 120 000 personnes en France
00:50:55ça veut dire qu'il y aura à peu près un licenciement par pharmacie
00:50:59après une réunion cette semaine
00:51:01le gouvernement a décidé de fixer à 30% le plafond de ces remises commerciales
00:51:07une décision qui reste toutefois inacceptable pour ces professionnels de santé
00:51:11les pharmaciens en ont ras le bol
00:51:12parce que déjà on avait fait une grève importante
00:51:16il y a un peu plus d'un an
00:51:17plus de 90% des pharmacies avaient fermé
00:51:19et on s'aperçoit que ça ne sert à rien
00:51:21on a en face de nous des gens qui sont sourds apparemment
00:51:24un mouvement de grève qui devrait se généraliser à toutes les officines
00:51:28avec une fermeture complète le 18 septembre
00:51:31ainsi qu'une fermeture tous les samedis à compter du 27 septembre
00:51:36à la une de l'actualité internationale
00:51:39après plusieurs jours d'affrontements intercommunautaires meurtriers
00:51:42dans la province de Sueda
00:51:43Israël annonce l'envoi d'aide humanitaire aux druses de Syrie
00:51:47une aide qui s'élèvera à un peu plus de 500 000 euros
00:51:50et qui comprendra des colis alimentaires et des fournitures médicales
00:51:54tout un symbole à présent
00:51:56après plus de six décennies
00:51:58de présence militaire française continue
00:52:00la dernière base des éléments français au Sénégal
00:52:02a été officiellement remise hier
00:52:05à l'armée sénégalaise
00:52:06Charlotte Diry et Célia Judas
00:52:08C'est une cérémonie historique
00:52:12qui marque le retrait des éléments français au Sénégal
00:52:15où environ 350 soldats
00:52:18étaient toujours déployés
00:52:19dans la lutte anti-djihadiste
00:52:20un tournant dans le parcours militaire de la France, du Sénégal
00:52:24et de la région du Sahel
00:52:26Elle consacre l'aboutissement de plusieurs mois
00:52:29de discussions amicales et fraternelles
00:52:32entre les deux pays
00:52:33portant sur la rétrécution définitive
00:52:36des emprises militaires françaises aux armées sénégalaises
00:52:41Depuis plusieurs années, le retrait des troupes françaises
00:52:44avait déjà été amorcé
00:52:46En 2022, la France s'était retirée du Mali, du Burkina Faso
00:52:50du Niger, du Tchad, de la Côte d'Ivoire et du Gabon
00:52:54en raison de la prise du pouvoir de Jeinte
00:52:57devenue hostile à la présence de l'armée française
00:53:00sur le sol africain
00:53:01Il nous reste désormais à écrire l'avenir
00:53:04de ce partenariat stratégique
00:53:05et de cette relation si spéciale
00:53:08essentielle pour la stabilité de la région
00:53:09Nous devons réinventer nos partenariats
00:53:12dans une Afrique dynamique
00:53:13dont la jeunesse porte beaucoup d'espoir
00:53:15Cela passe par une vraie transformation
00:53:17de notre approche à l'égard des pays africains
00:53:20et de nos partenaires africains
00:53:22Ce retrait n'est pas sans rappeler
00:53:23les tensions actuelles au Sahel
00:53:25Cette attaque menée par un groupe lié à Al-Qaïda
00:53:28a notamment eu lieu au Mali
00:53:30le long de la frontière sénégalaise
00:53:32le 1er juillet dernier
00:53:33Et puis on termine ce journal
00:53:36avec le tunnel du Mont-Blanc
00:53:37qui fête ses 60 ans
00:53:39un exploit d'ingénierie au cœur des Alpes
00:53:41long de 11 km
00:53:42et qui relie Chamonix en France
00:53:45à Courmayeur en Italie
00:53:46grâce aux sillons creusés
00:53:47sous l'un des plus hauts sommets d'Europe
00:53:49Voilà ce qu'on pouvait dire
00:53:52de l'info à 13h Thierry
00:53:53Merci Somaïa
00:53:55Présentation de notre équipe
00:53:57pour cette dernière heure
00:53:58Nathan Devers est toujours avec nous
00:54:00Alexandre Devicchio est toujours à nos côtés
00:54:03Jean-Marie Godard
00:54:04journaliste et écrivain
00:54:05nous a rejoint
00:54:07Bonjour Jean-Marie
00:54:08Et Sabrina Birlin-Bouillet
00:54:10qui nous a rejoint
00:54:11notre spécialiste police-justice
00:54:12On va commencer avec vous
00:54:14et je vous salue évidemment
00:54:15Vous allez nous amener du côté
00:54:17de Charleville-Mézières
00:54:19Visiblement il y a eu des affrontements
00:54:21hier soir dans cette commune
00:54:23racontez-nous précisément
00:54:24ce qui s'est passé
00:54:25Oui tout commence le 14 juillet
00:54:27à Charleville-Mézières
00:54:28dans le quartier de la Houillère
00:54:30dans la nuit du 13 au 14 juillet
00:54:31des affrontements ont lieu
00:54:33les jeunes du quartier
00:54:34s'en prennent aux forces de l'ordre
00:54:36il y a des voitures incendiées
00:54:37des feux de poubelle aussi
00:54:38et là c'est la foi de trop
00:54:40pour le maire Boris Ravignon
00:54:42il décide de marquer le coup
00:54:43le mercredi suivant
00:54:44il choisit d'agir
00:54:45en fermant un local associatif du quartier
00:54:48un local qui pose problème
00:54:50depuis plusieurs mois
00:54:51avec des détritus
00:54:52des nuisances qui se répètent
00:54:53mais surtout ce lieu est devenu
00:54:55un point de deal
00:54:56la mairie prend donc un arrêté de fermeture
00:54:59le mercredi après-midi
00:55:00des énormes blocs de béton
00:55:02sont installés devant le local
00:55:03pour empêcher l'accès à la vitrine
00:55:06et afin que l'arrêté soit vraiment respecté
00:55:08ce qui ne plaît évidemment pas
00:55:10à certains individus du quartier
00:55:11qui s'en prennent au maire
00:55:13ils le visent à coups de tirs de mortier
00:55:15alors qu'il se trouve sur place
00:55:17alors même s'il n'est pas blessé
00:55:18il est néanmoins choqué
00:55:20et enfin cette nuit
00:55:22la violence elle grimpe d'un niveau
00:55:24une trentaine d'individus
00:55:25s'en prennent à la police
00:55:27on compte au moins 200 tirs
00:55:28de mortier d'artifice
00:55:29imaginez-vous les policiers
00:55:31ont retrouvé un mortier vide
00:55:33de 380 coups
00:55:35alors un policier est blessé
00:55:36lors de ces affrontements
00:55:37des véhicules sont incendiés
00:55:39la situation est si violente
00:55:41que la gendarmerie est appelée en renfort
00:55:42pour apporter du soutien
00:55:44aux policiers municipaux
00:55:45et nationaux sur place
00:55:47bilan seulement 5 interpellations
00:55:50une enquête est ouverte
00:55:52mais le maire n'en démord pas
00:55:53vous allez le voir sur ce tweet
00:55:54il communique sur les réseaux
00:55:56il dit qu'il ne laissera pas
00:55:58une bande de voyous
00:55:59prendre le contrôle de ce quartier
00:56:01merci
00:56:02c'est incroyable cette histoire
00:56:03on voit la montée de violences
00:56:05crescendo
00:56:07crescendo
00:56:07un maire qui est visé
00:56:09par un tir de mortier
00:56:11carrément
00:56:12c'est Jean-Marie
00:56:13réaction
00:56:14on en est là aujourd'hui
00:56:15parce qu'il touche à un point sensible
00:56:17au lieu de deal
00:56:18au point de deal
00:56:19dès qu'on touche au point de deal
00:56:20ça ne fait pas plaisir
00:56:21ça c'est clair
00:56:22et je pense que ça
00:56:24ce n'est qu'un début
00:56:25c'est à dire qu'on a
00:56:27alors il y a des tas de maires
00:56:29qui en ont marre
00:56:30et qui décident de passer à l'action
00:56:31comme
00:56:32comme cet élu
00:56:34et puis on est dans un contexte
00:56:36où clairement
00:56:37les autorités
00:56:37l'état
00:56:38a déclaré la guerre
00:56:39au narcotrafic
00:56:40il y a une loi
00:56:42qui a été votée
00:56:44l'année dernière
00:56:45qui est calquée
00:56:47sur la loi
00:56:47sur des mesures
00:56:48antiterroristes
00:56:49pour
00:56:50très clairement
00:56:51avec d'ailleurs
00:56:52l'année prochaine
00:56:53la création
00:56:53d'un parquet
00:56:54spécialisé
00:56:56dédié
00:56:57exactement comme on a
00:56:57le parquet national
00:56:58antiterroriste
00:56:59et puis l'ouverture
00:57:00des premiers
00:57:01centres de détention
00:57:04ultra sécurisés
00:57:05où il va y avoir
00:57:06des gros narcotraficants
00:57:07qui vont être
00:57:08emprisonnés
00:57:09donc le premier
00:57:11ouvre à la fin
00:57:12du mois de juillet
00:57:12oui le 31 juillet
00:57:14avant d'un la vieille
00:57:14donc il y a
00:57:16une vraie volonté
00:57:17de s'attaquer
00:57:18à une situation
00:57:19qu'on a laissé dériver
00:57:20pendant des années
00:57:22mais qui
00:57:22ça ne va pas se passer
00:57:24de manière calme
00:57:26parce que les intérêts
00:57:27sont trop importants
00:57:28et qu'il y a
00:57:29des tas de quartiers
00:57:29où il y a
00:57:30où le trafic
00:57:31à pignon sur rue
00:57:32génère
00:57:33d'énormes
00:57:35d'énormes
00:57:36gains financiers
00:57:37et donc ils ne vont pas
00:57:38se laisser faire
00:57:39ça ne va pas se passer
00:57:40comme ça
00:57:40quand il y a eu
00:57:41l'annonce
00:57:41des prisons
00:57:42lancées par
00:57:43Gérald Darmanin
00:57:44il y a eu
00:57:45des attaques
00:57:46de prison
00:57:46et là c'est quand même
00:57:47200 tirs
00:57:48au moins
00:57:49200 tirs
00:57:50de mortiers
00:57:51on voit les moyens
00:57:52et évidemment
00:57:53quand on commence
00:57:54à toucher
00:57:55à ces trafics
00:57:56évidemment
00:57:56les narcotrafiquants
00:57:59se révoltent
00:57:59Alexandre Nevekio
00:58:00mais là
00:58:00c'est une espèce
00:58:02d'escalade incroyable
00:58:03oui mais ça
00:58:05ça confirme
00:58:06qu'on est dans un phénomène
00:58:07malheureusement
00:58:08de partition
00:58:09je dirais
00:58:10du territoire
00:58:12je pense que ça va
00:58:12au-delà
00:58:13malheureusement
00:58:15on a des territoires
00:58:16qui ne sont pas
00:58:17seulement perdus
00:58:18par la République
00:58:19mais conquis
00:58:19soit par les islamistes
00:58:22soit effectivement
00:58:22par les narcotrafiquants
00:58:24qui gèrent
00:58:25avec ces quartiers
00:58:25et qui ne veulent pas
00:58:27de l'Etat
00:58:28dans ces quartiers
00:58:29et qui sont prêts
00:58:30à attaquer directement
00:58:31l'Etat
00:58:31pour garder le contrôle
00:58:32de ces quartiers
00:58:34donc c'est malheureusement
00:58:35un scénario
00:58:36de pré-guerre civile
00:58:37d'une certaine
00:58:38d'une certaine manière
00:58:40et il faudra reconquérir
00:58:43ces quartiers
00:58:43par la force
00:58:44d'une manière
00:58:45ou d'une autre
00:58:46si on ne veut pas
00:58:46que le pays
00:58:47soit totalement archipélisé
00:58:48d'ici quelques années
00:58:50Nathan
00:58:50Nathan Devers
00:58:51qui a votre regard
00:58:52sur l'Etat
00:58:53de la France
00:58:54Charles-Louis de Mésière
00:58:54il y a combien d'habitants
00:58:55Charles-Louis de Mésière
00:58:56mais c'est pas
00:58:58c'est pas une énorme ville
00:59:00Charles-Louis de Mésière
00:59:01je ne suis pas sûr
00:59:03que le concept
00:59:03de guerre civile
00:59:04corresponde à cette situation
00:59:05moi j'aurais tendance
00:59:07à dire que c'est
00:59:08plutôt
00:59:08on a affaire
00:59:09à des gangs
00:59:10de narcotrafiquants
00:59:11qui ne sont plus
00:59:13intimidés par l'Etat
00:59:14parce qu'ils ont
00:59:15des moyens
00:59:16qui sont absolument
00:59:17colossaux
00:59:18des moyens économiques
00:59:19et qu'à partir de là
00:59:20quand l'Etat
00:59:21qu'il s'agisse d'un maire
00:59:22qu'il s'agisse
00:59:22d'un ministre de l'intérieur
00:59:24qu'il s'agisse de la police
00:59:25leur dit
00:59:25maintenant il faut
00:59:26que vous arrêtiez
00:59:27votre trafic
00:59:27on va ouvrir des prisons
00:59:29super sécurisées
00:59:30à Vendin
00:59:31et à Condé-sur-Sarthe
00:59:32pour les têtes
00:59:34de vos réseaux
00:59:35on va plus vous lâcher
00:59:36ils décident
00:59:38que ça ne va pas
00:59:39se passer comme ça
00:59:39et qu'ils vont faire
00:59:41un bras de fer
00:59:41avec l'Etat
00:59:42un bras de fer
00:59:42en l'occurrence violent
00:59:43et qu'ils n'ont pas peur
00:59:45de l'Etat
00:59:45je crois que
00:59:46si on prend un tout petit peu
00:59:47de recul
00:59:48par rapport à la seule
00:59:49perspective pénale
00:59:50sécuritaire
00:59:51il faut aussi voir
00:59:52pourquoi ces gens-là
00:59:53bombent le torse
00:59:54parce qu'ils brassent
00:59:55une quantité d'argent
00:59:56phénoménal
00:59:57qu'il y a une offre
00:59:59parce qu'il y a une demande
01:00:00en tout cas
01:00:01ça va dans les deux sens
01:00:02et qu'ils savent
01:00:03qu'en France
01:00:04il y a une consommation
01:00:05de drogue
01:00:05notamment sur le cannabis
01:00:06qui est absolument énorme
01:00:08c'est des millions
01:00:09de consommateurs
01:00:09très réguliers
01:00:11mensuels
01:00:11hebdomadaires
01:00:12etc
01:00:12et ils savent
01:00:14que dans aucun pays
01:00:15du monde
01:00:15la prohibition
01:00:17n'a jamais
01:00:17c'est-à-dire
01:00:18la prohibition
01:00:18c'est-à-dire
01:00:19l'interdiction
01:00:20de vente
01:00:21et d'achat
01:00:21de certaines substances
01:00:22n'a jamais permis
01:00:23de diminuer
01:00:24la consommation
01:00:25de ces substances
01:00:26à moins d'avoir
01:00:27des méthodes
01:00:27évidemment je le dis
01:00:29en ironisant
01:00:30et d'ailleurs
01:00:30c'est pas drôle
01:00:31mais je ne le dis
01:00:32pas sérieusement
01:00:33des méthodes
01:00:33comme celle
01:00:34de monsieur Douterté
01:00:35aux Philippines
01:00:35où il faisait tirer
01:00:36à balle réelle
01:00:37sur les consommateurs
01:00:38de drogue
01:00:38et même là
01:00:39d'ailleurs
01:00:39les gens
01:00:41continuaient
01:00:41de consommer
01:00:41de la drogue
01:00:42je dis ça
01:00:43pour dire que
01:00:43nous n'avons pas
01:00:44d'exemple
01:00:45dans l'histoire
01:00:45d'un pays démocratique
01:00:47qui n'est pas
01:00:47une dictature
01:00:48ou qui n'est pas
01:00:48avec un état
01:00:49qui n'est pas
01:00:49un état voyou
01:00:50qui arrive
01:00:51à supprimer
01:00:52la consommation
01:00:53de substances
01:00:53addictives
01:00:54alcool ou drogue
01:00:55par la simple
01:00:57prohibition
01:00:57et je crois
01:00:58que si on veut
01:00:59vraiment
01:00:59passer à la vitesse
01:01:01supérieure
01:01:01dans ces questions
01:01:03là de drogue
01:01:04oui une solution
01:01:05répressive
01:01:06pour les têtes
01:01:06de réseau
01:01:07pour la dimension
01:01:08criminelle
01:01:08etc
01:01:08mais il faut aussi
01:01:09poser la question
01:01:10de la consommation
01:01:11de la drogue
01:01:11et ça ça inclut
01:01:12d'ouvrir aussi
01:01:14un débat
01:01:14sur éventuellement
01:01:15une dépénalisation
01:01:16de certaines drogues
01:01:17voire une légalisation
01:01:18de certaines drogues
01:01:19je précise évidemment
01:01:20pas toutes
01:01:20ça me semble
01:01:21beaucoup plus réaliste
01:01:22j'ai l'impression
01:01:23pour le dire
01:01:23en une phrase
01:01:24qu'il y a un décalage
01:01:25énorme
01:01:25entre la réalité
01:01:26de la loi française
01:01:27sur la question
01:01:27des drogues
01:01:28et la réalité
01:01:31dont tout le monde
01:01:32sait que c'est une réalité
01:01:32qui ne changera
01:01:33jamais sur cette question
01:01:34j'en mets très rapidement
01:01:35alors j'ai vérifié
01:01:36il y a à peu près
01:01:36presque 50 000 habitants
01:01:38désolé de vous avoir
01:01:38posé la question
01:01:39piège
01:01:39mais c'est intéressant
01:01:40d'avoir 45 000 habitants
01:01:42en 2022
01:01:43on a eu les mêmes sources
01:01:44et pardonnez-moi
01:01:45de vous avoir posé
01:01:46la question
01:01:46mais c'est vrai
01:01:47ça m'est venu à l'esprit
01:01:47comme ça
01:01:48et c'est important
01:01:49de situer la chose
01:01:51dans le contexte
01:01:52le débat sur la dépénalisation
01:01:53légalisation
01:01:54ça fait des années
01:01:55qu'il existe
01:01:55je dirais même des décennies
01:01:57ça revient régulièrement
01:01:58sur la table
01:01:59on ne l'a jamais fait
01:02:00là ce qui
01:02:01le problème qui est posé
01:02:03c'est que
01:02:04enfin moi je pense
01:02:05que la drogue
01:02:05de toute façon
01:02:06enfin les substances
01:02:07psychoactives
01:02:08même l'alcool
01:02:09ça existera toujours
01:02:10c'est lié à l'humanité
01:02:12il y aura toujours
01:02:13des consommateurs
01:02:14pour ça
01:02:14là où ça devient
01:02:16embêtant
01:02:17c'est que
01:02:18quand le phénomène
01:02:20prend de telles proportions
01:02:21que
01:02:22vous finissez par vous habituer
01:02:24à avoir des règlements de compte
01:02:25en pleine rue
01:02:26à l'arme de guerre
01:02:26à la Kalashnikov
01:02:27je veux dire
01:02:28l'été dernier
01:02:29c'était
01:02:30toutes les semaines
01:02:30on avait des histoires
01:02:31comme ça
01:02:31c'est intéressant
01:02:34parce que je connais
01:02:34un policier
01:02:35qui travaille
01:02:36sur le grand banditisme
01:02:37et qui dit
01:02:37en fait
01:02:38la question du narcotrafic
01:02:40c'est que
01:02:40il faut que ça reste
01:02:42sous une certaine ligne
01:02:43qui soit acceptable
01:02:44c'est à dire qu'à partir du moment
01:02:45où les gens consomment
01:02:46dans leur coin
01:02:46et qu'il y a un peu de trafic
01:02:48par-ci par-là
01:02:48sans que ça ne se voit pas
01:02:49et sans que ça ne touche pas
01:02:51de manière complètement ouverte
01:02:53la sécurité publique
01:02:54de l'ensemble des citoyens
01:02:56parce que
01:02:56là on n'a pas ces deux stades
01:02:57voilà c'est ça
01:02:58donc ça veut dire
01:02:59qu'il faut faire redescendre
01:03:00la pression
01:03:00en dessous
01:03:01d'une flottaison
01:03:03visible de l'iceberg
01:03:04il faut avoir
01:03:05le courage
01:03:06de prendre un certain nombre
01:03:07de décisions
01:03:08et on va prendre
01:03:08la destination
01:03:10du Val d'Oise
01:03:11où la famille
01:03:12d'un trafiquant
01:03:13de drogue a été expulsée
01:03:15de son logement social
01:03:16c'était une décision courageuse
01:03:17et c'est pour ça
01:03:18qu'on en parle
01:03:18décision prise par le préfet
01:03:20la demande du bailleur social
01:03:21on voit tout ça
01:03:23avec Anaïs Baucher
01:03:23et on continue
01:03:24nos échanges
01:03:25c'est une nouvelle preuve
01:03:29de la tolérance zéro
01:03:30à l'encontre des dealers
01:03:31appliquée par la préfecture
01:03:33du Val d'Oise
01:03:33vendredi dernier
01:03:34une famille a été expulsée
01:03:36de son logement social
01:03:37à Argenteuil
01:03:37le motif
01:03:39le fils âgé de 27 ans
01:03:40trafiqué de la drogue
01:03:412,3 kg de cannabis
01:03:43avait été retrouvé
01:03:44dans l'appartement
01:03:44au printemps 2024
01:03:46condamné pour trafic
01:03:47de stupéfiants
01:03:48une procédure d'expulsion
01:03:49a été déclenchée
01:03:50malgré le fait
01:03:51que son nom
01:03:51n'apparaisse pas
01:03:52sur le bail
01:03:52nous ne sommes pas
01:03:53dans le champ moral
01:03:54on est vraiment
01:03:54dans le champ
01:03:55de la rupture du contrat
01:03:56la cour de cassation
01:03:58avec les mots
01:03:59qui sont les siens
01:04:00dit qu'on est responsable
01:04:02du comportement
01:04:03des gens de sa maison
01:04:03trafic de drogue
01:04:04rodéo urbain
01:04:06émeute
01:04:06la préfecture a expulsé
01:04:08une vingtaine de familles
01:04:08depuis près de deux ans
01:04:09pour différents motifs
01:04:10et vient de renforcer
01:04:11sa lutte contre le narcotrafic
01:04:13encouragée par Bruno Retailleau
01:04:15nous avons donc
01:04:15des outils
01:04:16à la fois en termes
01:04:17d'interdiction de paraître
01:04:18des dealers
01:04:18que nous pourrons prendre
01:04:20directement
01:04:20il est possible
01:04:21désormais également
01:04:22de fermer tout type
01:04:23de commerce
01:04:23pour blanchiment
01:04:24et puis le législateur
01:04:26à l'initiative du ministre
01:04:26a également renforcé
01:04:27notre faculté
01:04:28alors on n'en a pas eu besoin
01:04:29ici dans le Val d'Oise
01:04:30parce que nous travaillons
01:04:31très bien avec les bailleurs
01:04:31mais il a renforcé
01:04:32notre faculté
01:04:33de nous substituer
01:04:34un bailleur
01:04:34si un bailleur
01:04:34ne voulait pas
01:04:35engager la procédure
01:04:36de résiliation de bail
01:04:38d'autres villes
01:04:38commencent à adopter
01:04:39la même politique
01:04:40c'est le cas de Béziers
01:04:41qui a annoncé
01:04:42la semaine dernière
01:04:43l'expulsion d'un mineur
01:04:44condamné pour trafic
01:04:45de stupéfiants
01:04:45ainsi que de toute sa famille
01:04:47il faut avoir
01:04:49il faut avoir du courage
01:04:50aussi pour le faire
01:04:51et se donner les moyens
01:04:52de le faire
01:04:52clairement l'état
01:04:53va taper et taper fort
01:04:54dans les mois
01:04:55dans les années qui viennent
01:04:56si en tout cas
01:04:58ils se donnent les moyens
01:04:58d'appliquer
01:04:59la nouvelle loi
01:05:01qui a été votée
01:05:01la loi de narcotrafic
01:05:02et ça c'est ce qu'attendent
01:05:04d'ailleurs les policiers
01:05:05c'est-à-dire d'avoir
01:05:06les moyens de l'appliquer
01:05:07parce que c'est
01:05:08bien beau de voter des textes
01:05:09oui ils attendent
01:05:10effectivement du moyen
01:05:11mais quand on voit
01:05:12le budget qui s'attente
01:05:13je ne suis pas certain
01:05:14qu'ils puissent disposer
01:05:15d'autos de moyens
01:05:16et les moyens dont ils rêvent
01:05:17dans ce cas-là
01:05:17ça ne sert à rien
01:05:19de voter un texte de plus
01:05:20bien sûr
01:05:20mais la réalité
01:05:21elle est là aussi
01:05:22mais là localement
01:05:23on voit quand même
01:05:23qu'il y a des initiatives
01:05:24qui sont prises
01:05:25qui sont des initiatives
01:05:27sévères
01:05:29qui sont fermes
01:05:30qui sont fermes
01:05:30après il est bon
01:05:32de rappeler
01:05:32que dans le contrat
01:05:34que vous signez
01:05:35dans le logement social
01:05:37et d'ailleurs
01:05:37c'est valable aussi
01:05:38dans le privé
01:05:38le trouble du voisinage
01:05:41fait partie des motifs
01:05:43qui peuvent conduire
01:05:44à la résiliation
01:05:45de votre bail
01:05:45et à votre expulsion
01:05:46donc
01:05:47je pense quand même
01:05:48que le trafic de drogue
01:05:49au point que
01:05:50lors d'une perquisition
01:05:51on trouve plus de 2 kilos
01:05:52de cannabis
01:05:53chez vous
01:05:54ça constitue effectivement
01:05:56un trouble de voisinage
01:05:57et en tout cas
01:05:58par un usage paisible
01:06:00du logement
01:06:00ça c'est moins qu'on puisse dire
01:06:02Alexandre
01:06:03moi oui
01:06:03effectivement
01:06:04je pense que c'est
01:06:04avec ce type d'initiative
01:06:05qu'on y arrivera
01:06:07tout à l'heure
01:06:07je parlais de garde de territoire
01:06:09puisque des territoires entiers
01:06:10sont contrôlés
01:06:12et que c'est aussi
01:06:13une économie parallèle
01:06:14qui fait vivre
01:06:15pas seulement les dealers
01:06:16c'est ça
01:06:18la réalité
01:06:18qui fait vivre
01:06:19des familles
01:06:20il y a parfois
01:06:22une complicité
01:06:22pas de tout le quartier
01:06:23il y a beaucoup de gens
01:06:24qui sont en otage
01:06:25mais d'une partie du quartier
01:06:26et c'est pour ça
01:06:27qu'il faut clairement
01:06:28nettoyer ces quartiers
01:06:29et je pense que ce type
01:06:30d'initiative est bonne
01:06:31et ça permettra aussi
01:06:32de responsabiliser
01:06:34les familles
01:06:35il y a beaucoup
01:06:36de jeunes dealers
01:06:37qui commencent
01:06:38encore mineurs
01:06:39donc ça c'est de la responsabilité
01:06:41des parents
01:06:42de ne pas laisser traîner
01:06:43leurs enfants
01:06:44en bas
01:06:45des barres d'immeubles
01:06:47donc oui
01:06:48là il faut se donner
01:06:49les moyens
01:06:49j'espère que la justice
01:06:50ne cachera pas
01:06:51ce type de décision
01:06:53et que effectivement
01:06:53les préfets auront
01:06:54autorité
01:06:56pour multiplier
01:06:56ce type d'action
01:06:57quant à la légalisation
01:06:59moi je crois pas
01:07:00comme Nathan
01:07:02que ça puisse
01:07:02avoir
01:07:03un effet positif
01:07:05c'est croire que
01:07:05ceux qui dealent
01:07:07du cannabis
01:07:08si c'est légalisé
01:07:09vont devenir
01:07:09des patrons de PME
01:07:11et payer leurs impôts
01:07:13non
01:07:13ils iront vers des drogues
01:07:14beaucoup plus dures
01:07:15et d'ailleurs
01:07:15on voit qu'en réalité
01:07:17la législation
01:07:17est de plus en plus
01:07:18permissive
01:07:19avec certaines drogues
01:07:20plus cette législation
01:07:21est permissive
01:07:23plus on voit
01:07:23que les gens maintenant
01:07:25consomment de la cocaïne
01:07:26ce qui n'était pas le cas
01:07:27de manière banale
01:07:29donc la nature
01:07:32a horreur du vide
01:07:33et si on légalisait
01:07:34certaines drogues
01:07:35voilà le marché
01:07:37on aurait d'autres
01:07:38d'autres marchés
01:07:39qui se créeraient
01:07:41ou alors il faut vraiment
01:07:42légaliser
01:07:42toutes les drogues
01:07:43le problème de fond
01:07:44c'est que dans
01:07:48certains quartiers
01:07:49je crois que vous étiez
01:07:49à mes côtés
01:07:50il y a deux ans
01:07:50ou il y a trois ans
01:07:51un été
01:07:51où les narcotrafiquants
01:07:54avaient quasiment
01:07:54organisé
01:07:55une fête
01:07:57dans le quartier
01:07:58avec des manèges
01:08:00etc
01:08:00apportant des colis
01:08:03aux familles
01:08:03les plus désiréritées
01:08:04et devant tout le monde
01:08:07c'est ça aussi la réalité
01:08:09le problème
01:08:09de ces gangs
01:08:10de narcotrafiquants
01:08:11c'est qu'ils se comportent
01:08:12comme des mafias
01:08:13et dans la fonction
01:08:14de la mafia
01:08:14il y a aussi
01:08:15ça peut être
01:08:16une fonction
01:08:16entre guillemets
01:08:17de protection
01:08:18sociale
01:08:19d'organiser des choses
01:08:21d'avoir une logique
01:08:22un peu féodale
01:08:22entre guillemets
01:08:23c'était totalement lunaire
01:08:24d'ailleurs à l'époque
01:08:25voilà
01:08:25mais sur la question
01:08:26de la légalisation
01:08:29pour répondre
01:08:29à Alexandre
01:08:30oui
01:08:31il y a
01:08:32l'augmentation
01:08:33la consommation
01:08:34de cocaïne
01:08:35a augmenté
01:08:36et ça c'est un fait
01:08:37mais il faut quand même
01:08:38faire cette distinction
01:08:39je crois
01:08:39avec les
01:08:40je crois à peu près
01:08:412 millions
01:08:42de français
01:08:43je cite de mémoire
01:08:44mais je crois
01:08:45que le chiffre est bon
01:08:45qui fument
01:08:46du cannabis
01:08:47de façon régulière
01:08:48qui le font
01:08:49chez eux
01:08:50qui ne vont pas forcément
01:08:51se mettre
01:08:52à monter
01:08:53dans des drogues
01:08:55beaucoup plus
01:08:55beaucoup plus
01:08:56violentes
01:08:57et d'ailleurs
01:08:57parmi les pays
01:08:58alors on n'a pas encore
01:08:58assez de recul
01:08:59mais parmi les pays
01:09:00qui sont allés
01:09:00dans cette direction
01:09:01très récemment
01:09:02on verra
01:09:03si ça a eu comme effet
01:09:04de faire monter
01:09:06enfin de faire
01:09:07une sorte de translation
01:09:08de la consommation
01:09:09de cannabis
01:09:09vers d'autres drogues
01:09:10ou pas
01:09:10et juste une dernière chose
01:09:12sur les décisions
01:09:12il y a un exemple
01:09:13qui est les Pays-Bas
01:09:14c'est pas une très grande réussite
01:09:15quand vous vous baladez
01:09:15dans la rue aux Pays-Bas
01:09:16on vous propose
01:09:17toutes sortes de drogues
01:09:18oui mais alors
01:09:18il y a la question
01:09:19de la production aussi
01:09:20tous les gens
01:09:21qui travaillent dessus
01:09:21disent qu'il y a la question
01:09:22de la vente
01:09:22et la question
01:09:23de la production
01:09:24de la drogue
01:09:24et que si vous légalisez
01:09:25c'est qu'une partie
01:09:26en fait ça reconduit
01:09:27le travail des mafias
01:09:28et que ça ne change rien
01:09:29sur les deux points
01:09:30mais juste
01:09:31sur un tout petit point
01:09:32sur les décisions
01:09:33sur les familles
01:09:33imaginons que la décision
01:09:35soit efficace
01:09:36pour lutter contre la drogue
01:09:37je crois que l'efficacité
01:09:39ne doit pas être
01:09:39le seul critère
01:09:40pour évaluer une décision
01:09:42et en l'occurrence
01:09:43moi j'ai une forme
01:09:43aussi quand même
01:09:44de malaise
01:09:44avec lié
01:09:45d'une punition collective
01:09:46je crois
01:09:47qu'un des grands progrès
01:09:48du système judiciaire
01:09:50et du système pénal
01:09:51français
01:09:52même si là
01:09:53on n'est pas dans du pénal
01:09:54mais en tout cas
01:09:55c'est d'estimer
01:09:56qu'il y a une individuation
01:09:57de la responsabilité
01:09:59une individuation
01:09:59de la peine
01:10:00et que donc
01:10:00si quelqu'un commet
01:10:01un crime ou un délit
01:10:02en France
01:10:02si quelqu'un doit être sanctionné
01:10:04c'est pas du côté
01:10:05de son épouse
01:10:06de sa mère
01:10:06de ses enfants
01:10:07de ses grandes-tantes
01:10:07qu'il faut appliquer
01:10:08la sanction
01:10:09même si c'est vrai
01:10:11ça me pose problème
01:10:11la responsabilité parentale
01:10:13existe par ailleurs
01:10:14dans le cas
01:10:14des logements sociaux
01:10:15c'est quand même
01:10:16la société
01:10:18vous permet
01:10:19d'avoir
01:10:20fait quelque chose
01:10:21pour vous
01:10:21donc la moindre des choses
01:10:23quand la société
01:10:24vous aide
01:10:25c'est de respecter
01:10:26la loi
01:10:27ou de la faire respecter
01:10:28au sein de votre foyer
01:10:30donc je crois pas
01:10:30qu'on soit dans
01:10:31une politique
01:10:33de punition collective
01:10:34injuste
01:10:34où on s'en prendrait
01:10:35à des gens
01:10:35qui n'auraient rien fait
01:10:37ils ont quand même pas été
01:10:38à la hauteur
01:10:39de leurs responsabilités
01:10:40et je pense que oui
01:10:42on devrait pas donner
01:10:44d'ailleurs
01:10:45de logements sociaux
01:10:45à des personnes
01:10:46qui ont des casiers judiciaires
01:10:47par exemple
01:10:49parce que je pense
01:10:49que la solidarité nationale
01:10:51doit s'exercer
01:10:52enfin doit aller
01:10:54en direction
01:10:54des gens
01:10:55qui ont des droits
01:10:56mais aussi
01:10:57des devoirs
01:10:58en réalité
01:10:58dernier mot
01:10:59Jean-Marie
01:11:00en plus là
01:11:00si on prend l'histoire
01:11:01on arrive en bout
01:11:02de processus
01:11:02c'est-à-dire
01:11:03qu'il y a eu
01:11:03des mois d'enquête
01:11:04il y a eu un suivi
01:11:05il y a eu six mois
01:11:06de procédure
01:11:07avant l'expulsion
01:11:08et avant de prendre
01:11:09la décision d'expulsion
01:11:10il y a eu une enquête
01:11:10policière
01:11:11qui a abouti
01:11:12justement à cette
01:11:12parquisition
01:11:13elle est découverte
01:11:14des deux kilos
01:11:14donc il y a un dossier
01:11:15clairement
01:11:16avec des faits
01:11:18qui sont assez
01:11:18clairs
01:11:19avec une décision
01:11:20de justice
01:11:21en plus
01:11:21maintenant là
01:11:22où je pense
01:11:23que ça va être
01:11:23très compliqué
01:11:24à l'avenir
01:11:26et c'est déjà
01:11:26très compliqué
01:11:27j'y reviens
01:11:28c'est que ça fait vivre
01:11:29en partie
01:11:30certains quartiers
01:11:32et qu'en réalité
01:11:34les spécialistes
01:11:36vous disent
01:11:38que
01:11:38les opérations
01:11:40qui sont menées
01:11:41parfois de quelques jours
01:11:42en réalité
01:11:43si elles étaient menées
01:11:44sur un mois
01:11:45par exemple
01:11:45vous pouvez assécher
01:11:46à raison
01:11:47on a bien vu
01:11:48les opérations
01:11:49Alexandre Placenet
01:11:50on se souvient
01:11:51ce sont des opérations
01:11:54courtes
01:11:54si vous vous prolongez
01:11:55ce type d'opération
01:11:56vous pouvez avoir
01:11:56des résultats
01:11:57le problème
01:11:57c'est que là
01:11:58vous avez des dommages
01:11:59collatéraux
01:11:59que vous avez des populations
01:12:01qui vivaient de ça
01:12:02qui ne vont plus vivre de ça
01:12:03et je pense qu'il y a aussi
01:12:04une crainte de l'Etat
01:12:05de renverser la table
01:12:06à ce niveau là
01:12:07parce que
01:12:07dans un premier temps
01:12:09il y aura explosion
01:12:09des violences
01:12:10et il y aura des conséquences
01:12:11sociales
01:12:11la question va se poser
01:12:12on se souvient
01:12:13à l'époque
01:12:13de l'opération Placenet
01:12:14à Marseille
01:12:15il y avait un dealer
01:12:15qui se félicitait
01:12:17en disant
01:12:17c'est génial
01:12:17de continuer à faire des choses
01:12:18parce que moi
01:12:19je continue à faire mon business
01:12:20avec mon téléphone portable
01:12:21depuis ma cellule de prison
01:12:22et ça a duré 48 heures
01:12:24le problème
01:12:24c'est que l'Etat
01:12:25si l'Etat se contente
01:12:27d'avoir une réponse
01:12:28policière pénale
01:12:30à ce problème
01:12:30il aura toujours
01:12:31une vitesse de retard
01:12:33par rapport au trafic de drogue
01:12:35qui pourra se réinventer
01:12:36se bériser
01:12:37se numériser
01:12:38etc
01:12:38donc je crois
01:12:39qu'il ne faut pas seulement
01:12:40être dans ce prisme là
01:12:41et d'ailleurs
01:12:41je ne pense pas
01:12:42que ce soit le rôle
01:12:43uniquement du ministre
01:12:45de l'intérieur
01:12:46d'être la seule personne
01:12:47concernée par le trafic de drogue
01:12:48on parle très peu
01:12:49du ministère de la santé
01:12:50sur ces sujets
01:12:51lui-même
01:12:51est très très peu
01:12:52convoqué dans le débat public
01:12:54pour parler de ça
01:12:54pourtant il aurait vraiment
01:12:55son mot à dire
01:12:56il devrait l'avoir davantage
01:12:57les amis
01:12:58on arrive au terme
01:12:59de cette émission
01:12:59merci de m'avoir accompagné
01:13:01puisque dans quelques instants
01:13:03on va vous rediffuser
01:13:05l'interview
01:13:06du grand rendez-vous politique
01:13:07Europe 1st News
01:13:07c'était Orberger
01:13:08qui était notre invité
01:13:10il me reste à remercier
01:13:11l'équipe qui m'a entouré
01:13:12pour préparer cette version
01:13:13été de ce midi
01:13:15News
01:13:15Sébastien Bendotti
01:13:17Abiba Elfino
01:13:17Émilie Dubot
01:13:18C'est Fidèle
01:13:19Louis Aure
01:13:20Sommayel Abidi
01:13:21pour l'information
01:13:21Nicolas Nessim
01:13:22pour la promotion
01:13:23avec
01:13:24Magdanela Dervich
01:13:26sans oublier
01:13:26bien évidemment
01:13:27les équipes
01:13:28en régie
01:13:29que je salue
01:13:30j'aurai le plaisir
01:13:31de vous retrouver
01:13:31moi à 17h
01:13:32pour Punchline
01:13:33et à 14h
01:13:34n'oubliez pas
01:13:34c'est Thomas Bonnet
01:13:35qui va vous présenter
01:13:36180 minutes
01:13:37info version week-end
01:13:38là aussi
01:13:39à tout à l'heure
01:13:3917h
01:13:40la grande interview
01:14:07européen
01:14:08CNews
01:14:09bonjour
01:14:09au reberger
01:14:10bonjour
01:14:10ministre chargé
01:14:11de l'égalité
01:14:12entre les femmes
01:14:12et les hommes
01:14:13et de la lutte
01:14:13contre les discriminations
01:14:15merci
01:14:15d'avoir accepté
01:14:16notre invitation
01:14:17ça y est
01:14:18le disque est cassé
01:14:20c'est à dire
01:14:20le disque est cassé
01:14:21l'album du Mozart
01:14:22de la finance
01:14:23non je crois
01:14:24qu'on fait des choix
01:14:24qui sont des choix
01:14:25courageux
01:14:2544 milliards
01:14:26de baisse
01:14:27de la dépense publique
01:14:28je crois que c'est
01:14:28une nécessité
01:14:29pour le pays
01:14:29je crois que les français
01:14:30sont lucides
01:14:31sur le fait
01:14:32qu'on ne peut pas
01:14:32augmenter la dette
01:14:33de manière supplémentaire
01:14:35qu'on ne doit pas
01:14:36alourdir la fiscalité
01:14:37sur les ménages
01:14:39et sur les entreprises
01:14:39parce que
01:14:40l'attractivité
01:14:41elle n'est pas tombée du ciel
01:14:42le fait que pour la
01:14:43huitième année consécutive
01:14:44la France soit le pays
01:14:45le plus attractif d'Europe
01:14:46c'est à dire
01:14:46la capacité à recréer
01:14:48de l'industrie
01:14:48à recréer de l'emploi
01:14:49c'est aussi lié justement
01:14:51aux politiques économiques
01:14:52et fiscales
01:14:53qu'on a mises en place
01:14:53mais on éteint la musique
01:14:54la fête est finie ?
01:14:55non il n'y a pas une fête
01:14:56qui a eu lieu ou pas
01:14:57il y a des choix
01:14:58qui ont été faits
01:14:59moi vous savez
01:15:00j'aurais jamais honte
01:15:01d'avoir protégé
01:15:02les français
01:15:02pendant le Covid
01:15:03d'avoir encore
01:15:04des cinémas
01:15:05des théâtres
01:15:06des restaurants
01:15:06des commerces
01:15:07qui sont ouverts
01:15:08alors que dans
01:15:09beaucoup de pays
01:15:09comparables à la France
01:15:10vous n'avez plus
01:15:11la même vie
01:15:12dans nos centres-bourgs
01:15:13vous avez eu des pertes
01:15:14de compétences
01:15:15parce qu'il n'y a pas eu
01:15:16le chômage partiel
01:15:16donc ça vous savez
01:15:17jamais je renierais
01:15:20ce que nous avons fait
01:15:21parce que je pense
01:15:22que un
01:15:23il fallait le faire
01:15:24deux
01:15:24personne ne nous demandait
01:15:25d'arrêter la dépense publique
01:15:26au contraire
01:15:27on nous demandait
01:15:28au moment où avec Bruno Le Maire
01:15:29on a souhaité enlever
01:15:30de la dépense publique
01:15:31on nous demandait de continuer
01:15:32est-ce que vous convenez
01:15:32aujourd'hui
01:15:33qu'il y a un début de rupture
01:15:34avec François Bayrou
01:15:35qu'on change de partition ?
01:15:37en fait ce qui se passe
01:15:38c'est tout simplement
01:15:39qu'on est dans un moment politique
01:15:40qui n'est pas le même
01:15:41et un moment budgétaire
01:15:42qui n'est pas le même
01:15:43et donc on fait des choix
01:15:44on fait des choix
01:15:45et ces choix-là
01:15:47c'est d'abord le choix
01:15:47de la dépense publique
01:15:48sur l'État
01:15:49avant de demander
01:15:50des efforts aux Français
01:15:51c'est d'abord l'État
01:15:52qui doit être exemplaire
01:15:53qui doit réduire sa dépense
01:15:55sur les agences
01:15:56sur les opérateurs
01:15:57y compris sur la dépense sociale
01:15:59il ne vous a pas échappé
01:16:00qu'on a conduit
01:16:01une réforme des retraites
01:16:02et qu'on a été parfois seul
01:16:03pour conduire
01:16:03cette réforme de retraite
01:16:04il y avait peu d'alliés
01:16:05le Rassemblement National
01:16:07refusait de supprimer
01:16:08les régimes spéciaux de retraite
01:16:09par exemple
01:16:09une réforme qui aujourd'hui
01:16:10n'est déjà plus suffisante
01:16:11une réforme qui était nécessaire
01:16:12parce que si nous ne l'avions pas conduite
01:16:13quel serait le niveau d'endettement
01:16:14de notre pays
01:16:15il serait bien supérieur
01:16:17à celui qu'on a
01:16:18et à l'époque
01:16:19les mêmes qui aujourd'hui disent
01:16:20qu'on a trop endetté
01:16:22ou qu'on a trop dépensé
01:16:23refusaient
01:16:24qu'on conduise cette réforme
01:16:25qui était pourtant
01:16:26une nécessité absolue
01:16:27pour notre pays
01:16:28d'abord pour nos retraités
01:16:30pour garantir
01:16:31que leur pension de retraite
01:16:32soit payée
01:16:32Aurore Berger
01:16:33est-ce que les caisses sont vides
01:16:34ou il reste encore
01:16:35des fonds de tiroir ?
01:16:37Il reste plus que des fonds de tiroir
01:16:38parce que la France
01:16:39est un grand pays
01:16:39parce que la France
01:16:40est une grande nation
01:16:41et parce que nous avons fait des choix
01:16:42vous le savez
01:16:43on assume de baisser
01:16:44la dépense publique
01:16:45par rapport à ce qu'elle aurait été
01:16:47si rien n'avait été fait
01:16:48ce qui ne veut pas dire
01:16:49pour autant
01:16:49qu'on ne continue pas
01:16:51à faire des choix
01:16:51qui sont des choix
01:16:52de protection des Français
01:16:54sur le modèle social
01:16:55sur le choix du travail
01:16:57évidemment
01:16:57qui est le nôtre
01:16:58et puis
01:16:58sur le réarmement de la France
01:17:00puisqu'il y a un choix
01:17:01très courageux
01:17:02sur les questions militaires
01:17:03et aussi je tiens à le dire
01:17:04sur mon budget
01:17:05sur la lutte contre les violences
01:17:06faites aux femmes
01:17:06puisqu'il n'y aura pas
01:17:07un euro en moins
01:17:08pour lutter contre ce qui est
01:17:09un fléau
01:17:10c'est-à-dire les violences
01:17:12qui sont faites encore aujourd'hui
01:17:13dans notre pays aux femmes
01:17:14on en vient à votre budget
01:17:15on en vient à vos choix
01:17:17vous avez annoncé
01:17:19il y a quelques jours
01:17:19la mise en place
01:17:20d'une coalition
01:17:21d'une dizaine d'associations
01:17:23dont la mission sera
01:17:25de dénoncer
01:17:25auprès de l'ARCOM
01:17:26le gendarme de l'audiovisuel
01:17:27et du numérique
01:17:28les contenus haineux
01:17:30en ligne
01:17:31ces associations
01:17:32il faudra les payer
01:17:34alors
01:17:34déjà je ne crée pas
01:17:36une dénonciation collective
01:17:38et je suis très heureuse
01:17:38qu'on me posait la question
01:17:39parce que ça permet
01:17:39de clarifier par rapport
01:17:40à beaucoup de contre-vérités
01:17:41que j'ai entendus
01:17:43et d'ailleurs je me réserve
01:17:43le droit avec mon avocate
01:17:45d'attaquer en diffamation
01:17:46un certain nombre de choses
01:17:47que j'ai vues
01:17:48parce que quand on parle
01:17:49par exemple d'autodafé
01:17:50d'autodafé
01:17:51c'est-à-dire faire référence
01:17:52aux nazis
01:17:53alors que tout simplement
01:17:54je veux lutter
01:17:55contre l'antisémitisme
01:17:56je trouve que c'est
01:17:57particulièrement inapproprié
01:17:58on fait face à une explosion
01:18:00de l'antisémitisme
01:18:00dans notre pays
01:18:01renforcer par exemple
01:18:03des associations
01:18:03renforcer
01:18:05alors déjà
01:18:05ce ne sera pas un euro de plus
01:18:06c'est un choix que je fais
01:18:07de dire qu'à un moment
01:18:09à budget constant
01:18:10je fais des choix
01:18:11et ça c'est la force
01:18:12de la politique
01:18:13c'est de faire des choix
01:18:14je n'ai pas demandé
01:18:14un euro en plus
01:18:15je fais un arbitrage
01:18:17des associations
01:18:18qui sont déjà subventionnées
01:18:19c'est de renforcer
01:18:20certaines associations
01:18:21parce que
01:18:22face à l'antisémitisme
01:18:23je ne laisserai rien passer
01:18:25parce que nous avons
01:18:26fait le choix
01:18:26dans la loi
01:18:27d'avoir des associations
01:18:28qui sont ce qu'on appelle
01:18:29des tiers de confiance
01:18:30pour signaler
01:18:31des contenus
01:18:32et je ne suis pas là
01:18:33pour faire la censure
01:18:34ou de la délation
01:18:34en revanche
01:18:35je refuse que l'antisémitisme
01:18:37que le racisme
01:18:38que l'homophobie
01:18:39que la haine à l'encontre des femmes
01:18:41alors qu'on a déjoué
01:18:41un attentat il y a trois semaines
01:18:43d'un homme
01:18:43qui voulait tuer des femmes
01:18:44soit la règle
01:18:46dans notre vie
01:18:46y compris sur les réseaux sociaux
01:18:48donc oui
01:18:48j'assume
01:18:49d'accompagner
01:18:50évidemment le CRIF
01:18:51j'assume
01:18:52d'accompagner la LICRA
01:18:53j'assume d'accompagner
01:18:54SOS Racisme
01:18:55et d'autres associations
01:18:56le planning familial
01:18:57parce que je refuse
01:18:58oser le féminisme
01:19:00SOS homophobie également
01:19:01mais bien sûr
01:19:02et pourquoi je ne le ferais pas
01:19:03parce que vous pensez
01:19:04que l'homophobie
01:19:05c'est la règle
01:19:05non
01:19:06l'homophobie c'est un délit
01:19:07ce n'est pas une opinion
01:19:08et donc je considère
01:19:09oui
01:19:10que quand on voit
01:19:11par exemple
01:19:12il suffit d'ouvrir
01:19:13il suffit d'ouvrir
01:19:14TikTok
01:19:14d'ouvrir Snapchat
01:19:15c'est pour ça
01:19:15que j'ai convoqué
01:19:16à plusieurs reprises
01:19:17les plateformes
01:19:18pour voir la haine
01:19:19et pour malheureusement
01:19:20vous savez
01:19:20cette haine
01:19:21elle a des conséquences
01:19:21sur la vie réelle
01:19:23en justice
01:19:23ces dernières années
01:19:24l'historien
01:19:27table éditoriale
01:19:28du mémorial de la Shoah
01:19:29ce n'est pas rien
01:19:30je ne pense pas
01:19:31qu'on puisse l'accuser
01:19:32de quoi que ce soit
01:19:34vu son parcours
01:19:35et ses écrits
01:19:37il avait eu le malheur
01:19:38de dénoncer
01:19:39un antisémitisme
01:19:40arabo-musulman
01:19:41dans certaines banlieues
01:19:42françaises
01:19:43incitation à la haine
01:19:45raciale
01:19:45voilà de quoi
01:19:46l'accuser par exemple
01:19:47monsieur Sopo
01:19:48que vous allez subventionner
01:19:50en se basant
01:19:52sur ce cas concret
01:19:53oui
01:19:53vous réagissez comment
01:19:55les français
01:19:56est-ce que les français
01:19:57ont encore le droit
01:19:58de dire en France
01:20:00quelle a été la décision
01:20:01de justice
01:20:02en l'espèce
01:20:02en l'occurrence
01:20:03il a été relaxé
01:20:04voilà
01:20:04donc il y a une décision
01:20:05de justice
01:20:05moi je ne suis pas là
01:20:06pour commenter
01:20:07une décision de justice
01:20:08en première instance
01:20:09en appel
01:20:09en cassation
01:20:10moi ce que je dis
01:20:11ce que je dis
01:20:12de manière très claire
01:20:13c'est que notre responsabilité
01:20:15en justice
01:20:16une personnalité
01:20:17comme Georges Bensou
01:20:17je vous laisse reprendre
01:20:18par exemple
01:20:19les écrits d'SOS Racisme
01:20:20au moment des attaques
01:20:20terroristes du 7 octobre
01:20:21en Israël
01:20:22vous verrez qu'SOS Racisme
01:20:24a été d'une clarté
01:20:25absolue dans la condamnation
01:20:26des attaques terroristes
01:20:27du 7 octobre
01:20:28en Israël
01:20:28ce qui n'a pas été le cas
01:20:30de tout le monde
01:20:30malheureusement
01:20:31dans notre pays
01:20:32et quand siège
01:20:33l'un et l'autre
01:20:34à côté
01:20:35Jonathan Arfi
01:20:36et Dominique Sopo
01:20:37ou Galina
01:20:38par exemple
01:20:39pour la LICRA
01:20:40et bien moi je trouve aussi
01:20:41que c'est notre responsabilité
01:20:43et notre rôle
01:20:43encore une fois
01:20:44le sujet
01:20:44n'est pas
01:20:45de choisir
01:20:46moi je ne suis pas là
01:20:48pour choisir des associations
01:20:49parce qu'elles me feraient plaisir
01:20:51je ne suis pas là
01:20:52pour choisir des associations
01:20:53parce qu'elles soutiendraient
01:20:55l'État
01:20:55ou qu'elles soutiendraient
01:20:56le gouvernement
01:20:56moi je suis là
01:20:57pour soutenir
01:20:57vous ne les avez pas
01:20:58sélectionné
01:20:58je suis là
01:20:59je suis là
01:21:00j'aimerais finir
01:21:01parce que c'est important
01:21:02je suis là
01:21:03pour accompagner
01:21:04des associations
01:21:04dans le combat
01:21:05universaliste et républicain
01:21:07qui est le nôtre
01:21:08et dans le combat
01:21:09universaliste et républicain
01:21:10qui est le nôtre
01:21:11on adresse
01:21:11dans le même mouvement
01:21:12la lutte contre l'antisémitisme
01:21:14et la lutte contre le racisme
01:21:16d'ailleurs le propos
01:21:17qui était celui
01:21:18de Jonathan Arfi
01:21:18président du CRIF
01:21:19au Dîner du CRIF
01:21:20était exactement celui-là
01:21:21ne rien laisser passer
01:21:22face à la haine antisémite
01:21:24qui est un poison mortel
01:21:25pour notre pays
01:21:26et pour la démocratie
01:21:27et ne rien laisser passer
01:21:28au regard de crimes racistes
01:21:30qui malheureusement existent
01:21:31militantes
01:21:31on ne peut pas parler
01:21:32d'impartialité
01:21:33mais attendez
01:21:34ils ont une certaine vision
01:21:35peut-être vous aussi
01:21:36êtes aux militants
01:21:37allez savoir
01:21:37dans les questions
01:21:37que vous me posez ce matin
01:21:38vous savez
01:21:39le militantisme
01:21:40c'est tout simplement
01:21:40avoir des convictions
01:21:41vous avez le droit d'en avoir
01:21:42j'ai le droit d'en avoir
01:21:43moi ce que je sais
01:21:44ce que je sais
01:21:48c'est que c'est l'ARCOM
01:21:50qui décidera
01:21:51par rapport à des règles
01:21:52très strictes
01:21:53et dictées dans la loi
01:21:54qui peut devenir
01:21:56signaleur de confiance
01:21:57ou pas
01:21:57pour ensuite faire en sorte
01:21:59que nos enfants
01:22:00et nos adolescents
01:22:01soient protégés de la haine
01:22:02ça ne veut pas dire
01:22:03qu'il y aura de la délation
01:22:04ça ne veut pas dire
01:22:05que ce seront des opinions
01:22:06politiques
01:22:06qui seront critiquées
01:22:08par contre
01:22:09oui
01:22:09nous avons aujourd'hui
01:22:10des responsables politiques
01:22:11vous l'avez par exemple
01:22:12rappelé ce matin
01:22:13Rima Hassan
01:22:13qui diffuse de la haine
01:22:15et donc oui
01:22:15on peut assumer
01:22:17on peut assumer
01:22:17de refuser
01:22:18tout simplement
01:22:19ce qui est illégal
01:22:20est-ce qu'il est illégal
01:22:21hors ligne
01:22:24doit l'être
01:22:24également en ligne
01:22:25l'antisémitisme
01:22:26le racisme
01:22:27l'homophobie
01:22:27la haine
01:22:28à l'encontre des femmes
01:22:29qui conduit à ce que
01:22:30des hommes aujourd'hui
01:22:31veuillent commettre
01:22:31des attentats
01:22:32pour tuer des femmes
01:22:33c'est illégal
01:22:34j'entends que ce le soit
01:22:36et j'entends
01:22:36continuer à lutter
01:22:38pied à pied contre cela
01:22:39lorsque vous voyez
01:22:40que le chanteur
01:22:40franco-israélien
01:22:41Amir fait l'objet
01:22:43d'une campagne
01:22:43de dénigrement
01:22:45sur les réseaux sociaux
01:22:46menée notamment
01:22:47par des mouvements
01:22:48trop palestiniens
01:22:49menée par certains élus
01:22:51de la France insoumise
01:22:52vous faites quoi ?
01:22:53je dis que j'ai justement
01:22:54raison
01:22:55d'avoir cette coalition
01:22:56d'association
01:22:56pour que la haine en ligne
01:22:58justement ne soit plus
01:22:59la règle
01:22:59et pour renforcer
01:23:00celles et ceux
01:23:01qui pourront dénoncer
01:23:02la haine en ligne
01:23:02pour qu'elle puisse
01:23:03encore une fois
01:23:04ne pas être le contenu
01:23:05systématique que nous avons
01:23:07Amir est à la fois
01:23:08un très grand artiste
01:23:09il a tenu des positions
01:23:10qui sont très claires
01:23:11la condamnation
01:23:12des attentats terroristes
01:23:14qui ont coûté la vie
01:23:14à 50 Français
01:23:15le 7 octobre 2023
01:23:16en Israël
01:23:17des messages de paix
01:23:18d'ailleurs assez clairs
01:23:20aujourd'hui
01:23:21certains refusent
01:23:21de chanter à ses côtés
01:23:22pour deux raisons évidentes
01:23:24un parce qu'il est
01:23:24franco-israélien
01:23:25et sans doute malheureusement
01:23:26parce qu'il est
01:23:27de confession juive
01:23:28et ça c'est intolérable
01:23:30et ça ça n'a pas sa place
01:23:30dans la République française
01:23:31la grande interview
01:23:32européenne c'est nous
01:23:33Aurore Berger
01:23:34en tant que ministre
01:23:35de l'égalité
01:23:35entre les femmes
01:23:36et les hommes
01:23:37est-ce que vous seriez favorable
01:23:38à l'interdiction du Burkini
01:23:39sur les plages ?
01:23:41Oui évidemment
01:23:41Oui ?
01:23:42Oui ?
01:23:43Aujourd'hui
01:23:44en tout cas il y a quelques jours
01:23:45il y a un maire
01:23:46le maire de Carré-le-Rouet
01:23:48dans les Bouches-de-Rhône
01:23:48qui a vu son arrêté municipal
01:23:50qui interdisait
01:23:51sur ces plages
01:23:52le Burkini
01:23:53il a vu cet arrêté
01:23:53annulé par la justice
01:23:55Parce qu'aujourd'hui
01:23:56il n'y a pas le cadre légal
01:23:57qui permette à un maire
01:23:58de décider
01:23:58ce genre de choses
01:24:00mais moi vous savez
01:24:01j'ai toujours eu des positions
01:24:02extrêmement claires
01:24:02je n'ai pas attendu
01:24:03que certains se réveillent
01:24:04pour avoir des positions
01:24:05extrêmement claires
01:24:06sur la lutte contre
01:24:06l'entrisme islamique
01:24:07sur la lutte contre
01:24:08le prosélytisme religieux
01:24:09ça fait des années
01:24:10que je demande par exemple
01:24:11l'interdiction du voilement
01:24:13des fillettes
01:24:13parce que je pense
01:24:14que conditionner nos enfants
01:24:15dès le plus jeune âge
01:24:16en leur expliquant
01:24:17que les petites filles
01:24:18doivent être soumises
01:24:19ou qu'elles doivent être pudiques
01:24:20est à mon avis
01:24:21un problème
01:24:22quand on est favorable
01:24:23à tout simplement
01:24:24l'égalité entre les femmes
01:24:25et les hommes
01:24:26parce que cette égalité
01:24:27elle se construit
01:24:27dès le plus jeune âge
01:24:28On vient de parler
01:24:29d'un maire
01:24:29celui de Carré-le-Rouet
01:24:30mais les maires
01:24:31sont aussi aux premières loges
01:24:32face à la montée
01:24:33de l'insécurité
01:24:33dans notre pays
01:24:34hier dans le département
01:24:35votre département
01:24:36des Yvelines
01:24:37à la Verrière
01:24:38une femme a attaqué
01:24:39une policière municipale
01:24:40avec un couteau
01:24:41un couteau de cuisine
01:24:43avec une lame
01:24:43de 20 à 30 cm
01:24:45Aurore Berger
01:24:46est-ce que l'on n'est pas
01:24:47arrivé au stade
01:24:48où il faudrait
01:24:48systématiser
01:24:49le port d'armes
01:24:50pour les policiers municipaux
01:24:51C'est à la discrétion
01:24:52et vous le savez
01:24:53des maires
01:24:54le maire de la Verrière
01:24:55a fait ce choix-là
01:24:56et je salue Nicolas Dainville
01:24:57qui est un maire courageux
01:24:58dans le département
01:24:59des Yvelines
01:25:00très régulièrement d'ailleurs
01:25:01attaqués par la France Insoumise
01:25:03après c'est le choix
01:25:04discrétionnaire des maires
01:25:06nous allons d'ailleurs
01:25:07travailler sur un texte
01:25:08sur la question
01:25:08de la police municipale
01:25:09et du renforcement
01:25:10des prérogatives
01:25:11des polices municipales
01:25:12c'est aussi aux Français
01:25:14de faire des choix clairs
01:25:15au moment des élections municipales
01:25:16qui auront lieu en mars prochain
01:25:17et dans ces choix
01:25:19pour les élections municipales
01:25:20se posera la question
01:25:21justement
01:25:21d'avoir ou de ne pas avoir
01:25:23des polices municipales
01:25:24de les armer
01:25:25ou de les désarmer
01:25:26puisque certains maintenant
01:25:27veulent les désarmer
01:25:28systématiquement
01:25:28ce qui n'est évidemment
01:25:29pas le projet
01:25:30que je soutiens
01:25:30et que je porte
01:25:31Aurore Barger
01:25:32on parlait il y a quelques instants
01:25:33de la France Insoumise
01:25:34l'ancien ennemi public
01:25:36numéro un
01:25:36le terroriste
01:25:37Georges Ibrahim Abdallah
01:25:39va sortir de prison
01:25:39la semaine prochaine
01:25:40ce militant d'extrême gauche
01:25:42marxiste
01:25:42pro-palestinien
01:25:43avait été condamné
01:25:44à perpétuité
01:25:45pour complicité
01:25:46dans l'assassinat
01:25:47de deux diplomates
01:25:47américains et israéliens
01:25:49aujourd'hui en 2025
01:25:50la gauche se réjouit
01:25:51de la libération
01:25:52de ce terroriste
01:25:53c'est jamais une bonne nouvelle
01:25:55qu'une personne
01:25:56qui a été condamnée
01:25:57pour complicité
01:25:58de crimes terroristes
01:25:58soit libérée
01:26:00ce qui est encore plus insupportable
01:26:02en tout cas
01:26:02ce qui est encore plus insupportable
01:26:03c'est que certains
01:26:04puissent se réjouir
01:26:04qu'un homme
01:26:05qui a été condamné
01:26:06reconnu coupable
01:26:07par la justice française
01:26:08parce que complicité
01:26:10de crimes terroristes
01:26:12pour deux personnes
01:26:13qui ont été assassinées
01:26:14se réjouissent
01:26:16de cette libération
01:26:18et faites cette libération
01:26:20pire
01:26:20et osaient dire
01:26:21qu'il s'agissait
01:26:22d'un prisonnier politique
01:26:23il n'y a pas de prisonnier politique
01:26:24en France
01:26:24il y a une justice
01:26:25et cette justice
01:26:26elle est indépendante
01:26:27elle est impartiale
01:26:28elle a fait son travail
01:26:29en condamnant
01:26:30et je regrette
01:26:31évidemment
01:26:31ces prises d'opposition insupportables
01:26:33mais est-ce que la perpétuité
01:26:34aujourd'hui en France
01:26:35la prison à vie
01:26:36ça va encore dire quelque chose
01:26:37il faut que ça puisse dire
01:26:38quelque chose
01:26:38il faut que la peine
01:26:39veuille dire quelque chose
01:26:40il faut que la peine
01:26:41soit prononcée
01:26:42le plus rapidement possible
01:26:43après les faits
01:26:44il faut que la peine
01:26:45soit exécutée
01:26:46jusqu'à son terme
01:26:47parce que la peine
01:26:47c'est aussi évidemment
01:26:48la capacité à réparer
01:26:49dans une société
01:26:50et c'est la capacité
01:26:51à dire aussi
01:26:52quelle société nous voulons
01:26:53et la société que nous voulons
01:26:55n'est pas une société
01:26:56qui fait l'apologie du terrorisme
01:26:57de manière évidente
01:26:58en tout cas
01:26:59c'est pas la société
01:26:59que moi je veux
01:27:00Pendant ce temps
01:27:01lui Boalem Sansal
01:27:02est toujours enfermé
01:27:03en prison
01:27:03en Algérie
01:27:04cela fait 244 jours
01:27:078 mois
01:27:088 mois
01:27:08que notre compatriote
01:27:09est emprisonné
01:27:10rien ne bouge
01:27:12ou si peu
01:27:13en tout cas
01:27:13c'est le constat
01:27:13de son comité
01:27:15de soutien
01:27:16on attend quoi ?
01:27:18On a agi
01:27:19vous le savez
01:27:19on a agi
01:27:20que ce soit
01:27:21par le ministère
01:27:23des affaires étrangères
01:27:23par le ministre
01:27:24de l'intérieur
01:27:25par le président
01:27:25de la république
01:27:26lui-même
01:27:27vous avez raison
01:27:27de rappeler son nom
01:27:28Boalem Sansal
01:27:29parce qu'il est d'abord
01:27:30français
01:27:30parce qu'il est malade
01:27:32parce qu'aujourd'hui
01:27:33il est condamné
01:27:33pour la liberté
01:27:34d'expression
01:27:35qui est la sienne
01:27:36je recevais il y a
01:27:37quelques temps
01:27:37au ministère
01:27:38Kamel Daoud
01:27:39qui a été pris
01:27:39Goncourt
01:27:40qui ne peut plus
01:27:41se rendre
01:27:42dans ce qui est aussi
01:27:43son pays
01:27:43c'est-à-dire l'Algérie
01:27:44qui a même peur
01:27:45de se rendre
01:27:45dans certains autres pays
01:27:46qui ont des accords
01:27:47d'extradition
01:27:47avec l'Algérie
01:27:49se dire qu'on a
01:27:50des journalistes
01:27:51des auteurs
01:27:52des artistes
01:27:53qui risquent la prison
01:27:55et la réclusion
01:27:55pour le simple fait
01:27:56de défendre la liberté
01:27:58et en plus de défendre
01:27:59la langue française
01:28:00c'est évidemment insupportable
01:28:01Mais on fait quoi ?
01:28:02Est-ce qu'on n'est pas arrivé
01:28:03au stade
01:28:03où il faut changer de méthode ?
01:28:05On a je crois
01:28:06vous le savez
01:28:06un engagement
01:28:07qui est très clair
01:28:08et qui est très déterminé
01:28:09après il y a ce qui se dit
01:28:10publiquement
01:28:10il y a ce qui se fait
01:28:11parce que notre enjeu
01:28:12c'est quoi ?
01:28:13Mais le silence
01:28:14visiblement ça ne marche pas
01:28:15c'est de faire
01:28:15et c'est de réussir
01:28:16évidemment à obtenir
01:28:18sa libération
01:28:19parce que c'est un homme
01:28:19malade
01:28:20c'est un homme fragile
01:28:21et c'est un homme
01:28:22qui de toute façon
01:28:23au-delà du fait
01:28:24de son âge
01:28:24et de sa maladie
01:28:25ne mérite pas
01:28:26la condamnation
01:28:27qu'il a subie
01:28:28Vous ne pensez pas
01:28:29qu'il serait le temps
01:28:30de soulever
01:28:30certaines questions
01:28:31comme la question
01:28:32des visas
01:28:33de l'accord de 68
01:28:34des réseaux financiers
01:28:35algériens en France ?
01:28:36C'est des questions
01:28:36qui sont soulevées
01:28:37de manière extrêmement régulière
01:28:38notamment évidemment
01:28:39sur la question des visas
01:28:40je n'ai pas vraiment de doute
01:28:42sur l'engagement
01:28:44très clair
01:28:45très clair
01:28:46qui est celui
01:28:46de l'ensemble du gouvernement
01:28:47et qui est celui personnel
01:28:48du président de la République
01:28:50pour garantir
01:28:51que cette libération
01:28:51puisse être faite
01:28:52comme pour l'ensemble
01:28:53des otages français
01:28:53puisque nous avons
01:28:54d'autres otages
01:28:55à travers le monde
01:28:56pour lesquels
01:28:56nous luttons évidemment
01:28:57pour être craint
01:28:58il faut être puissant
01:29:00c'était les mots
01:29:00d'Emmanuel Macron
01:29:01dimanche soir
01:29:01on est puissant
01:29:03dans nos dossiers ?
01:29:05La puissance
01:29:05c'est la puissance militaire
01:29:06qui doit être la nôtre
01:29:07c'est la puissance économique
01:29:08qui doit être la nôtre
01:29:09c'est la puissance diplomatique
01:29:11qui doit être la nôtre
01:29:12c'est le fait que depuis 8 ans
01:29:13la France elle est respectée
01:29:15et elle est respectée
01:29:16parce qu'on a un président
01:29:16de la République
01:29:17qui a démontré
01:29:18l'engagement international
01:29:19qui est le sien
01:29:20qui n'a jamais fait honte
01:29:20à la France
01:29:21qui au contraire
01:29:22a permis à la France
01:29:23de retrouver une voix
01:29:24une voix claire
01:29:24sur la scène internationale
01:29:25ce qui n'avait pas toujours été le cas
01:29:27dans un passé récent
01:29:27C'était la grande interview
01:29:29d'Aurore Berger
01:29:30sur CNews
01:29:31et sur Europe 1
01:29:32Bonne journée à vous
01:29:33Merci à vous

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