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Tous les midis et pendant tout l'été, les invités de #MidiNewsEte débattent des grands thèmes de l'actualité 

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Transcription
00:00Il est quasiment midi, bonjour, soyez bienvenue, on est très heureux de vous accueillir tous les samedis dorénavant avec Valérie Acknain. Comment allez-vous Valérie ?
00:07Très bien Thierry, merci et vous ?
00:09Écoutez, parfaitement, avec une grosse actualité en ce samedi, je vous présente nos premiers invités dans quelques instants, mais on commence comme d'habitude par un tour d'horizon de l'information.
00:19Et à la une de l'actualité, le tribunal administratif de Nice a décidé de suspendre l'arrêté pris par le maire LR de Mandelieu à Napoule, interdisant le Burkini sur les plages entre le 15 juillet et le 31 août.
00:31La Ligue des droits de l'homme avait saisi le tribunal administratif de Nice pour contester cet arrêté. Elle a donc obtenu gain de cause alors que l'interdiction du Burkini était au cœur de nombreuses crispations.
00:42L'incendie de Martigues, qui a brûlé 248 hectares, est désormais fixé selon la préfecture des Bouches-du-Rhône.
00:49300 pompiers restent mobilisés sur place, aucun blessé parmi la population, mais trois sapeurs-pompiers ont légèrement été touchés.
00:57Enfin, Israël et les autorités syriennes se sont accordés sur un cessez-le-feu hier soir sous l'égide des Etats-Unis.
01:03La situation reste malgré tout tendue à Souéida, dans le sud de la Syrie, où des affrontements opposent des combattants tribaux et druzes.
01:12Les violences dans cette région ont déjà fait 718 morts, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme.
01:18Et vous avez fini.
01:20Exactement.
01:20Et on vous retrouve à 12h30.
01:22Allez, le rendez-vous est pris à tout à l'heure, ma chère Valérie.
01:25Présentation de notre équipe de ce samedi.
01:27Constance Legris, députée Ensemble pour la République des Hauts-de-Seine.
01:30Je vous salue, bonjour.
01:31Bonjour.
01:31Vous allez bien ?
01:32Très bien, merci.
01:33Magali Vicente, toujours pour décrypter les attitudes, les mots, les expressions.
01:38Bonjour Thierry.
01:39Ravi de vous accueillir.
01:40Vincent Roy, journaliste et écrivain.
01:42Bonjour Thierry.
01:43C'est toujours un bonheur de vous avoir à mes côtés.
01:45Et vous le saviez, on va commencer par prendre la direction de Nice.
01:49Si vous le voulez bien, Nice, où les autorités ont décidé de durcir le ton face au chauffard.
01:55Et notamment sur la célèbre promenade des Anglais.
01:57Oh, combien célèbre promenade des Anglais.
01:59En deux ans, on a déploré 15 morts depuis deux ans et demi.
02:03On est avec Laurent Autiot, préfet des Alpes-Maritimes.
02:07Bonjour, monsieur le préfet.
02:08Merci d'avoir accepté notre invitation.
02:11Je le disais, depuis mercredi, vous avez décidé de durcir le ton.
02:17Racontez-nous un petit peu quelles sont les principales mesures que vous avez été amenés à prendre.
02:21Oui, nous avons une situation extrêmement préoccupante depuis maintenant quelques mois.
02:28Puisque nous avons eu, sur l'ensemble du département, 25 personnes qui ont été tuées.
02:34Tuées sur les routes, plus de 500 blessés.
02:37Dont effectivement 4 ici sur la promenade des Anglais.
02:40C'est la raison pour laquelle j'ai décidé, avec le procureur de la République de Nice,
02:45de frapper très fort.
02:46Nous serons impitoyables.
02:48Nous avons commencé d'ores et déjà à mettre en place des contrôles très intenses.
02:53Non seulement ici à Nice, mais sur l'ensemble du département.
02:58Nous avons pris ensemble des mesures très fortes.
03:02J'ai multiplié par 4 les suspensions de permis de conduire.
03:06Plus de 2 000 ici, depuis le début de l'année.
03:09Enforcé aussi le barème des sanctions.
03:12Puisque ce barème a été doublé depuis maintenant quelques semaines.
03:16Et surtout, avec M. le procureur qui l'a annoncé il y a deux jours,
03:23nous avons décidé que toutes les personnes qui seraient en infraction
03:27avec des vitesses de plus de 50 km heure au-dessus du seuil autorisé
03:32seront systématiquement placées en garde à vue pour mise en danger de la vie d'autrui.
03:37Alors on m'a dit que cette semaine, deux motards, vous me confirmez ou pas l'information,
03:41ont été flashés à 130 km heure sur cette promenade des Anglais.
03:45C'est énorme, c'est dingue.
03:47Je vous confirme effectivement qu'il y a des comportements extrêmement agressifs,
03:51extrêmement dangereux.
03:53Et c'est ces comportements que nous visons évidemment.
03:56Pour donner effectivement une illustration,
03:58nous avons, il y a quelques jours,
04:02enfin c'était à la fin du mois de mai,
04:04installé un nouveau radar sur la promenade des Anglais
04:06qui jusqu'à maintenant a effectué 3000 flashs,
04:11ce qui est considérable.
04:12C'est la raison pour laquelle nous mettons une pression très forte,
04:14d'autant plus que nous avons un doublement
04:16de la population actuellement sur l'ensemble du département.
04:20Nous avons des renforts que nous avons obtenus
04:22avec l'implication très forte du ministre de l'Intérieur.
04:26Et nous avons sur les zones littorales
04:29une multiplication par quatre de la population.
04:31Donc ces comportements sont très dangereux.
04:34Nous allons intensifier ces contrôles
04:36et il y aura des sanctions exemplaires.
04:39Monsieur le préfet, est-ce que ces mesures dureront
04:42uniquement durant les périodes de vacances
04:45ou est-ce qu'elles seront appliquées tout au long de l'année ?
04:50Alors ces mesures, elles sont appliquées à partir de cette période,
04:53mais elles sont pérennes, puisqu'elles ont conduit
04:58à réviser les barèmes au niveau départemental.
05:01Elles ont conduit à mettre en place des mesures
05:05que nous allons intensifier et de manière régulière
05:08et en profondeur durant toute l'année,
05:10même évidemment au-delà de cette période estivale.
05:14Nous avons 59 radars sur les Alpes-Maritimes.
05:17J'ai décidé d'en ajouter trois, dont deux sur Nice,
05:20dont un nouveau sur la promenade des Anglais
05:23qui seront opérationnels très rapidement au sortir de l'été.
05:27Comment expliquer ce genre de comportement ?
05:29Parce qu'on le voit en vous écoutant,
05:31cette célèbre promenade des Anglais est une zone
05:34particulièrement accidentogène.
05:38Alors on peut l'expliquer parce qu'à certains moments,
05:41notamment dans la deuxième partie de nuit,
05:44certains pensent qu'il est possible de rouler très très rapidement
05:50et font fi de toute règle de sécurité.
05:56La première cause, c'est d'abord la vitesse.
05:58Pour cette vitesse, elle est réglementée,
06:00donc nous ferons appliquer évidemment les limites qui sont prévues
06:04et notamment il y a des segments sur cette promenade des Anglais
06:06à 70 voire 50 km heure et donc nous y veillons.
06:11Mais il y a évidemment la vitesse, il y a aussi l'alcool
06:15et il y a aussi les stupéfiants puisque d'une manière générale
06:19sur l'ensemble du département, la moitié des suspensions
06:22de permis de conduire que je décide, un peu moins de la moitié,
06:2542% sont liées aussi à l'usage des stupéfiants.
06:28Merci Laurent Autiot d'avoir accepté de nous raconter
06:32ces mesures en exclusivité sur l'antenne de CNews
06:35et bon courage et je rappelle que vous êtes le préfet des Alpes-Maritimes.
06:38Merci pour votre témoignage.
06:41Constance Le Grip, bah oui c'est l'été
06:42et on se croit tout permis quoi en fait.
06:45Non, l'été n'est pas le moment de tous les plaisirs
06:49et de tous les interdits.
06:52Bah oui, on devrait être assez implacable,
06:55assez sévère contre la délinquance routière.
06:57La délinquance routière, je crois qu'il faut vraiment rappeler
07:00en permanence les règles de sécurité routière
07:03et de respect absolu de toutes les limitations de vitesse
07:07et de toutes les autres règles du code de la route
07:09à tous nos compatriotes.
07:10Et je rappelle que le Parlement a voté récemment
07:14la création d'un homicide routier.
07:16Donc vraiment, la lutte contre la délinquance routière,
07:20contre l'insécurité routière,
07:22l'été comme tout au long de l'année,
07:24est une absolue priorité.
07:26Et j'approuve tout à fait les mesures
07:27qui viennent d'être mises en place
07:28par les autorités des Alpes-Marité.
07:30Et il est important de signaler justement
07:33les actes forts, on en manque parfois.
07:35Et donc c'est important quand un préfet agit de la sorte.
07:38C'est vrai, Vincent Roy, il y a une célèbre chanson
07:41à une certaine époque, vacances, j'oublie tout.
07:42Et il ne faut pas oublier les règles essentielles et vitales.
07:46Non, mais là je crois que le préfet a pris les bonnes décisions.
07:48Les chiffres parlent d'eux-mêmes.
07:50Donc à partir du moment où on a des chiffres
07:53qui sont alarmants,
07:54on se doit de prendre des mesures.
07:57C'est fait, bravo.
07:58Magali, dernier mot ?
08:00Oui, moi je trouve que c'est important
08:01d'entendre les préfets de plus en plus
08:02parce que l'incarnation de l'autorité de l'État,
08:05elle passe aussi par là.
08:05Elle passe par les mesures fortes.
08:07Vous avez entendu les éléments de langage.
08:08On peut sentir du coup la traduction
08:11de la politique nationale,
08:13notamment lancée par le ministre de l'Intérieur
08:16qui est déclinée en fait en territoire.
08:18Et vous l'avez entendu,
08:19le préfet a parlé de mesures extrêmement fortes,
08:22d'être impitoyables.
08:22Eh bien, on a très clairement une incarnation
08:24de cette autorité,
08:26notamment sur les délits
08:27où on a vu qu'il y avait le plus de problèmes,
08:29c'est-à-dire les délits routiers.
08:31Voilà, donc face à l'incivilité
08:32et surtout à l'inconscience,
08:33il est important de retrouver une parole forte
08:36et que cette parole soit traduite
08:37par des actes concrets sur le terrain.
08:40Marie-Victoire Dudonnet est avec nous,
08:43notre spécialiste police-justice.
08:45Bonjour, Série.
08:46On va prendre, bonjour, Marie-Victoire.
08:47On va prendre la direction de Limoges.
08:50On en a parlé cette semaine,
08:51le soir du 14 juillet d'ailleurs.
08:53Mais que se passe-t-il à Limoges ?
08:55On a le sentiment que la ville est à feu et à sang.
08:58Racontez-nous précisément.
08:59En effet, Thierry, lundi soir,
09:01donc le soir du 14 juillet,
09:03la police avait déjà été prise à partie
09:05dans un guet-à-pens par une cinquantaine d'individus.
09:07Eh bien, cette nuit même, entre 1h et 4h du matin,
09:10donc c'est 3h,
09:12encore une fois, ce sont des dizaines d'individus
09:14qui vont s'en prendre aux forces de l'ordre
09:16avec des cocktails Molotov,
09:18des tirs de mortier et des jets de pierre,
09:20souvent en direction de la tête.
09:23Alors on a aussi états de véhicules volés
09:25qui ont été incendiés, des véhicules de civils.
09:28Des policiers aussi nous ont fait remonter
09:31des filtrages d'habitants de Limoges
09:33qui rentraient et qui sortaient de chez eux.
09:35Certains individus étaient munis de barres de fer.
09:39On a par exemple l'histoire d'un père de famille,
09:41un policier qui a été coincé dans sa voiture
09:43avec ses enfants, des jeunes enfants de 7 et 11 ans.
09:47Ils sont bloqués, attaqués par des individus
09:50munis de basse-balle.
09:52Le pare-brise sera fissuré, dit en étoile.
09:55On a aussi des éclats
09:56et des éclats sur le contour de la voiture.
10:01Donc on imagine vraiment la violence de cette scène.
10:04Ce qu'il faut comprendre, Thierry,
10:05c'est que depuis lundi, on a vraiment une situation
10:07qui est très tendue à Limoges
10:09et plus particulièrement dans ce quartier prioritaire.
10:13La situation est tendue,
10:14notamment compte tenu de ces violences du 14 juillet.
10:18On peut considérer qu'il peut s'agir d'une riposte
10:20vis-à-vis des opérations de sécurisation
10:23qui avaient eu lieu dans la semaine.
10:25Mais il peut aussi s'agir d'une violence gratuite
10:29vis-à-vis d'une certaine défiance de la police.
10:31Pour l'instant, on n'a pas d'interpellation.
10:33L'enquête est en cours.
10:34Évidemment, des demandes de renfort de CRS
10:37ont été faites aujourd'hui.
10:39Et de vrai, ou en tout cas,
10:40on espère qu'elles puissent arriver
10:41pour apaiser la situation
10:42et qu'un recours au calme durable
10:45revienne dans cette zone.
10:48Constance, on est à Limoges.
10:50Vous avez vu les scènes que décrit
10:54et que vient de décrire Marie-Victoire à Dieudonné.
10:56On est à Limoges.
10:56Ça nous dit quelque chose
10:58de ce qui se passe aujourd'hui
10:59dans notre société en 2025.
11:02On n'en connaît pas spécialement les raisons,
11:05mais il y a une espèce de liberté ambiante
11:07en ce moment où se croit tout permis.
11:09Il y a une radicalité
11:10et une exacerbation de la violence
11:13qu'on constate depuis quelques années maintenant
11:15sur l'ensemble du territoire.
11:16On a constaté, notamment avec
11:18les émeutes urbaines d'il y a deux ans,
11:22qu'effectivement, ce sont des portions du territoire,
11:27des villes moyennes, des zones périurbaines,
11:30voire des zones rurales,
11:31qui sont maintenant également gangrénées
11:33par la violence.
11:34Tout un faisceau de facteurs explicatifs
11:38peut être évoqué
11:40et jamais sous-estimer l'importance
11:43du trafic de drogue dans la gangrène
11:45qui s'empare de toutes ces villes moyennes.
11:50Mais je pense que la réponse
11:51doit être, encore une fois,
11:53une sévérité implacable.
11:55J'espère que la vidéoprotection,
11:58les caméras de surveillance,
12:00tout ce qui a été peut-être filmé
12:01par des habitants du haut de leur balcon
12:03ou ailleurs permettront d'arrêter
12:06très vite d'interpeller,
12:07d'arrêter les auteurs de ces exactions
12:09absolument inacceptables.
12:11Et je rappelle que s'en prendre aux policiers
12:13est une action délictuelle extrêmement grave,
12:19qu'il y a des circonstances aggravantes
12:20lorsque l'on s'en prend
12:21à des dépositaires de l'autorité
12:23que sont les policiers, les gendarmes.
12:27Et tout cela doit pouvoir être dit et redit.
12:29Et j'espère vraiment qu'il y aura
12:30des sanctions exemplaires
12:31à l'encontre des auteurs
12:33de ces actes inqualifiables.
12:35Nos forces de l'ordre doivent pouvoir
12:37être protégées
12:39et savoir qu'il y aura une réponse pénale forte
12:42contre ceux qui les agressent.
12:45Et on le voit, Vincent,
12:47vous êtes souvent à nos côtés
12:48pour commenter cette actualité.
12:50On évoque souvent les grandes villes.
12:51Constance de Gryp vient de le dire.
12:54Mais là, on a des villes moyennes.
12:56Limoges, ce n'est pas la première fois.
12:57Ce n'est pas la première fois
12:58qu'on parle de Limoges.
12:59Il y a un quartier difficile à Limoges.
13:00Il y a un quartier difficile.
13:01Mais on voit bien que cette violence,
13:03cette délinquance,
13:04peut-être qu'en toile de fond,
13:06il y a le trafic de drogue,
13:07mais il n'y a pas que cela aussi.
13:08Et c'est ça qui est assez symptomatique
13:11du climat ambiant aujourd'hui
13:13chez nous, en France.
13:15Tout le problème,
13:16c'est aussi qu'on attend,
13:18on est tous en attente
13:20d'une réponse pénale
13:21qui soit suffisamment forte
13:23pour dissuader.
13:25Moi, je crois qu'il faut qu'à un moment,
13:27on ait recours aux peines planchées.
13:29Je m'explique.
13:30Dès lors que vous utilisez
13:32un mortier d'artifice
13:33pour viser un policier,
13:35ça devrait être,
13:38je dis n'importe quoi,
13:39mais trois ans de prison ferme,
13:41par exemple.
13:42Et là, peine planchée.
13:44Je veux dire, il ne faut plus,
13:45il faut être, à mon sens,
13:46tout à fait intransigeant
13:48dans ces cas de figure.
13:50À partir du moment où
13:51on ne fait pas évoluer
13:52sur ces questions
13:53notre politique pénale
13:55vers une grande dureté,
14:00on ne dissuadera personne.
14:01et ces scènes-là
14:02se reproduiront,
14:04à mon sens,
14:04à l'envie.
14:05C'est d'ailleurs ce que nous constatons.
14:07Et on l'a évoqué aussi,
14:08j'irai sans doute là-dessus,
14:10Constance,
14:10mais je donne la parole
14:11à Magélie Lysanne.
14:12Quand on parle
14:12de la délinquance
14:15des plus jeunes,
14:16on voit bien
14:17que le Conseil constitutionnel
14:19a retoqué,
14:20a censuré
14:21le projet de Gabriel Attal.
14:23Alors qu'on le voit bien,
14:24on le commente,
14:25il y a une nécessité absolue
14:27parce que cette violence
14:30touche de plus en plus
14:32les plus jeunes
14:33qui sont sans aucune limite
14:35et qui ne mesurent pas
14:35les conséquences de leurs faits
14:36la plupart du temps.
14:37C'est ça.
14:38En fait,
14:38on a une police aujourd'hui
14:39qui ne lutte pas
14:40à armes égales
14:41sur le fond et sur la forme.
14:43Sur le fond,
14:44c'est dans l'utilisation
14:44des armes potentielles
14:46puisqu'on voit bien
14:46qu'entre les armes
14:48dont elles disposent
14:49et les armes
14:49auxquelles elles font face,
14:50on n'est plus
14:51sur les mêmes proportions.
14:53Et puis,
14:54sur la forme,
14:54juridiquement,
14:55je rejoins Vincent,
14:56c'est-à-dire qu'on ne lutte pas
14:57à armes égales
14:58juridiquement parlant.
14:59Et aujourd'hui,
15:00vous avez des policiers
15:01qui ne veulent même plus
15:03et n'ont plus envie
15:04d'aller sur ce terrain
15:05pour servir leur mission
15:07parce que justement,
15:08ils ont peur
15:08d'être attaqués juridiquement
15:09alors qu'en face,
15:10on a des délinquants
15:11qui eux n'ont pas peur
15:12d'être attaqués.
15:13Et vous savez Thierry,
15:14je vais me permettre
15:14une transgression dans l'histoire,
15:16mais il y a 25 ans,
15:18c'est important,
15:19il y a 25 ans,
15:20j'étais à la brigade
15:21des stupéfiants de Grenoble
15:22et mes collègues
15:23sur le terrain
15:24ont pris des frigos.
15:25Ce n'était pas des mortiers
15:26à l'époque,
15:27des frigos.
15:28Mais le constat,
15:28il était le même.
15:29C'est-à-dire qu'il y a 25 ans,
15:30c'était déjà le même problème
15:31dans les cités.
15:33Les policiers étaient attirés
15:34par des feux de poubelle,
15:35par des incidents.
15:36Tout au long de cette semaine,
15:37on a commenté des guet-apens
15:38qui avaient été organisés.
15:39Ça existait déjà
15:39il y a 25 ans.
15:40Et donc le constat,
15:41c'est lequel ?
15:42C'est qu'en 25 ans,
15:43les choses n'ont pas changé.
15:44Et les policiers,
15:45eux, le savent
15:45parce que c'est ce qu'ils vivent
15:46sur le terrain.
15:47Donc la crise des vocations
15:48aussi chez les policiers,
15:49elle vient de là.
15:50C'est-à-dire qu'une fois
15:50qu'on a porté ce constat
15:51et on le porte depuis 25 ans
15:53et même, je pense, avant,
15:55eh bien, qu'est-ce qu'on fait ?
15:56Qu'est-ce qu'on fait ?
15:56Qu'est-ce qu'on apporte
15:57pour lutter contre ça ?
15:58Voilà, il y a des leviers.
15:59Il y a des leviers,
16:00peut-être qu'on n'utilise pas assez,
16:01mais notamment pour les émeutes,
16:03on a utilisé l'état d'urgence.
16:04Eh bien, à un moment donné,
16:05à quand on va considérer
16:06que les tirs de mortier
16:08dans les cités
16:08et les guet-apens
16:09envers les policiers,
16:10c'est aussi un état d'urgence
16:11contre lequel on doit lutter
16:12et les moyens
16:13que l'on doit apporter avec ça.
16:15Mais, Constance,
16:15je le disais,
16:17il y a ce pouvoir des juges,
16:18il y a cette volonté politique
16:20et ce projet
16:21que défendait Gaby Lattal
16:22et puis, voilà,
16:24on se fait retoquer.
16:26Donc, ça repousse d'autant
16:27l'efficacité et la réactivité.
16:31Et c'est vrai que pour recevoir
16:32un grand nombre de policiers
16:34autour de ce plateau,
16:36le constat pour eux est amer.
16:39Clairement,
16:39il y a des marches de progrès
16:40considérables à dire
16:41C'est des grosses marges de progrès.
16:42Dans la répression
16:43notamment de la délinquance
16:45des mineurs
16:46que nous avions identifié
16:48comme un sujet majeur
16:49qu'il fallait traiter
16:50à travers la proposition de loi
16:51qui a été portée
16:52par Gabriel Lattal
16:53et le groupe parlementaire
16:55auquel j'appartiens
16:55qui a été très largement voté
16:57par le Parlement
16:58tant à l'Assemblée nationale
16:58qu'au Sénat
16:59et que le Conseil constitutionnel
17:01a en partie censuré.
17:03Alors, nous allons reprendre
17:04un certain nombre des dispositions
17:05et essayer de les faire voter
17:06d'une manière
17:07qui puisse passer cette fois-ci
17:09sous les fourches codines
17:11du Conseil constitutionnel
17:12mais tout n'a pas été censuré.
17:13Donc, il y a quand même
17:14des avancées de nature législative
17:17et réglementaire
17:18que l'on peut faire.
17:20On n'est pas, je dirais,
17:22tétanisé et...
17:24Et comment vous expliquez
17:25ce blocage, Constance Le Gris ?
17:27Comment vous analysez
17:27ce blocage
17:28quand on est face
17:29à des évidences ?
17:31Face à des évidences,
17:32bien sûr qu'il faut lutter.
17:33Je crois que les juifs
17:34ne sont pas conscients
17:35du fait qu'ils connaissent
17:36les statistiques comme nous.
17:37Il y a un rajeunissement
17:39de la délinquance
17:41et certains ont employé
17:42le mot d'ensauvagement
17:43d'une partie de la jeunesse
17:45mais en tout cas
17:45des comportements
17:46de plus en plus radicaux,
17:47de plus en plus désinhibés
17:49et un refus total
17:50de toute autorité
17:52et de tout respect
17:53de l'uniforme,
17:54quel qu'il soit.
17:54Parce que même des médecins
17:56ou des sapeurs-pompiers
17:57tombent également
17:58dans des guet-apens.
17:59Après, il y a des règles.
18:01Dans l'état de droit,
18:02il y a des règles
18:02et force est de constater
18:04qu'effectivement,
18:05je crois qu'on peut le dire
18:06très tranquillement,
18:07sans remettre du tout
18:08en cause l'état de droit,
18:10la jurisprudence constante
18:12et qui s'est progressivement
18:13accumulée du Conseil constitutionnel
18:16occasionne des...
18:19verrous ou des blocages
18:21sur certaines dispositions
18:23que nous devrions pouvoir réussir.
18:25Et les Français ont du mal
18:26à comprendre,
18:26Constance Le Grip aussi,
18:27parce qu'on le voit
18:28au fil des sondages
18:29que nous faisons
18:30et Dieu sait que nous en faisons
18:31beaucoup sur notre antenne
18:33pour prendre la température
18:34des Français
18:35et connaître leurs attentes.
18:37Ça, ils ne comprennent pas.
18:38Mais tout n'est pas bloqué.
18:40Je veux quand même dire
18:41que par exemple,
18:41porté par Darmanin
18:43et Retailleau,
18:45une loi très sévère
18:46renforçant les moyens
18:48de la police
18:49et les moyens de la justice
18:50pour lutter contre le narcotrafic
18:52est passée
18:53et va être appliquée
18:54avec les quartiers
18:55de haute sécurité,
18:56avec la création
18:57d'un parquet spécialisé,
18:58avec des moyens
18:59réglementaires
19:00et législatifs renforcés.
19:02Donc,
19:02un certain nombre de choses
19:03sont possibles,
19:04des avancées
19:04sont faites
19:05et nous allons jusqu'au bout,
19:08le plus loin possible
19:09des possibles possibilités
19:13qui nous sont offertes
19:14et notamment dans le cadre
19:15du renforcement
19:17de la sévérité,
19:18j'ose le mot,
19:19de la justice des mineurs.
19:21Nous allons revenir
19:22avec des propositions nouvelles
19:24dès la rentrée.
19:25On y travaille
19:26pour aller plus loin
19:28que ce qui a pu déjà
19:29à être mis en pratique
19:31depuis le vote
19:32de la loi Attal
19:34en la matière.
19:35Vincent,
19:35Vincent Roux.
19:35Et on vit quand même
19:36dans un drôle de pays
19:37parce qu'on a le sentiment
19:38qu'on a tout,
19:39d'une manière générale,
19:41on a tout contre le réel.
19:43On a des cours suprêmes
19:44dont on a l'impression
19:46qu'elles jouent
19:47contre leur camp
19:47ou qu'elles jouent
19:48contre notre camp.
19:49C'est ça la petite musique
19:50du moment là.
19:50On a la Ligue européenne
19:51des droits de l'homme.
19:53Enfin,
19:53on a une série de juges
19:55qui,
19:56d'une certaine manière,
19:57sont en train
19:58de prendre le pouvoir
19:59et qui ne font qu'accréditer
20:00la thèse de Mitterrand
20:02qui disait
20:03les juges ont eu
20:03la peau de l'Ancien Régime,
20:05ils auront
20:05la peau de la République.
20:07On est dans ce cas-là.
20:09On a des gens
20:10qui jouent
20:11et les exemples
20:11sont légions
20:14maintenant.
20:15C'est-à-dire que
20:15dès lors
20:16qu'on veut faire quelque chose,
20:17les délinquants eux-mêmes
20:18ont mis le recours,
20:20sont protégés.
20:20On va le voir
20:21avec le Burkini,
20:23par exemple.
20:24Oui,
20:24c'est la saison en ce moment.
20:25Où les maires
20:26sont désavoués.
20:27Oui,
20:27ça devient
20:28le marronnier de l'été.
20:30C'est le marronnier de l'été,
20:31je pense avoir traité
20:31le même sujet
20:32il y a un an
20:32à la même période.
20:33Oui,
20:33ou il y a deux ans,
20:34ou il y a trois ans.
20:35Avec certains tribunaux administratifs.
20:37On a un vrai sujet là.
20:38Avec certains tribunaux administratifs,
20:40je les avais oubliés
20:41dans ma série
20:41des juges.
20:43Donc voilà,
20:45c'est comme
20:45on est quand même
20:46dans un drôle de pays
20:47qui,
20:49à toute force,
20:50marche sur la tête.
20:52Magali.
20:52Et en complément
20:53justement
20:54de ce que disait Vincent,
20:55il y a un des éléments
20:56qui a quand même
20:56fortement changé,
20:58c'est l'incarnation
20:59de la haine anti-flics
21:00au niveau politique.
21:01Voilà,
21:01ça c'est quand même
21:02une dimension
21:02qui n'existait pas avant
21:03qui aujourd'hui
21:04tend à banaliser
21:05et à inciter en fait
21:07la violence
21:07et les guet-apens
21:08au sein des cités.
21:09Et c'est un élément
21:10à prendre en compte
21:11parce que quelque part
21:12on laisse faire.
21:14C'est-à-dire aujourd'hui
21:15qu'est-ce qu'on met en place
21:15pour éviter d'avoir
21:16à l'Assemblée nationale
21:17des parlementaires
21:18qui portent cette haine anti-flics ?
21:20Combien de temps
21:20ça va durer ?
21:22Et est-ce que c'est normal
21:22que l'on ne puisse
21:23rien faire contre ça ?
21:25Et vous savez,
21:25j'ai eu le plaisir
21:26de commenter le défi
21:27du 14 juillet
21:28et il y avait bien longtemps
21:30que je n'ai pas vu
21:30les forces de l'ordre
21:32applaudies de la sorte.
21:33Tout à fait.
21:34Et c'est un moment important
21:35parce qu'évidemment
21:35quand on voit
21:36toutes les histoires
21:37que nous commentons,
21:39que nous décryptons
21:39sur ce plateau,
21:41à bien voir les forces
21:42de l'ordre,
21:42les pompiers
21:43applaudissent chaleureusement,
21:45je me dis que peut-être,
21:46peut-être que c'est
21:47une lueur d'espoir,
21:48mais je me dis que peut-être
21:49que tout n'est pas perdu.
21:52Jamais, non.
21:52Mais quand même
21:55la réalité est là
21:56parce que lorsqu'on a commenté
21:57tout au long de cette semaine
21:58ces guet-apens
21:59dont les policiers
22:00ont été victimes
22:01et parfois c'est un miracle
22:03qu'il n'y ait pas eu
22:04de victimes chez les policiers,
22:06on se dit qu'on vit
22:06dans une société
22:07un peu étrange
22:08de Constance Leripe.
22:10Une société
22:10de plus en plus violente
22:12pour certaines catégories
22:13de populations
22:15qui la composent.
22:16Oui, c'est incontestable.
22:18Les chiffres sont là
22:19et c'est pour ça
22:20qu'il est très très important
22:21d'affirmer,
22:22de réaffirmer
22:22de manière constante
22:23que ce soit
22:24les familles politiques
22:26ou nos compatriotes
22:28le soutien
22:29que nous devons
22:30à nos forces de l'ordre.
22:31Et effectivement,
22:32vous évoquiez
22:33la haine anti-flic
22:35que peuvent éventuellement
22:37contribuer à propager
22:38certaines familles politiques
22:40qui déconstruisent.
22:42Beaucoup de choses
22:43qui sont dans la déconstruction
22:44de nos institutions
22:45et du respect
22:46que nous devons
22:46à nos institutions
22:47et à celles et ceux
22:48qui protègent
22:49et assurent
22:50notre sécurité
22:51et nos libertés
22:51à savoir
22:52nos forces de l'ordre.
22:53Le combat,
22:54pour le coup,
22:55là, il est politique
22:55et il doit être mené
22:56sans faiblir.
22:59Allez, on marque une pause.
23:00On se retrouvera
23:00dans quelques instants.
23:02Vous m'avez fait le teasing,
23:03mon cher Vincent Roy.
23:04Vous connaissez le programme
23:05par cœur ou pas ?
23:06Eh bien sûr.
23:06Vous lisez dans mes notes ?
23:08Bien sûr.
23:08Non, non,
23:08mais on m'envoie le programme.
23:09Ah, très bien, d'accord.
23:10Vous êtes bien...
23:11Je suis très compétent sur ça.
23:12Très bien.
23:12Merci beaucoup, Vincent Roy.
23:13On parlera du Burkini,
23:15évidemment.
23:15C'est la saison où on ira
23:16du côté de Mont-de-Lieu,
23:18l'Anna Poulou,
23:19l'arrêté anti-Burkini.
23:20Là aussi, encore une fois,
23:22c'est fait retoquer.
23:23Cette semaine,
23:23c'était du côté
23:24de Carrie et Leroy.
23:25D'ailleurs, le maire,
23:26je crois qu'il ne souhaite
23:27pas faire appel.
23:28Mais on en est là.
23:29Aujourd'hui,
23:29il y a une volonté politique.
23:30Et puis d'un côté,
23:31il y a le pouvoir des juges
23:32qui dit, bah non.
23:33Et pour différentes raisons
23:34qu'on évoquera ensemble
23:36si vous le voulez bien.
23:37On se retrouve
23:37dans quelques instants.
23:38Merci de votre grande fidélité.
23:39C'est News,
23:40première chaîne d'information.
23:41On ne le répétera jamais assez.
23:43Et ça nous fait très plaisir.
23:44Merci.
23:4812h30,
23:48merci de nous accueillir
23:49pour votre mini-news
23:50version été.
23:52Nous sommes ensemble
23:52encore une demi-heure.
23:54Valérie Acnain,
23:55ma compagne désormais
23:56tous les samedis.
23:56C'est un vrai bonheur.
23:58Et on commence avec vous,
23:59Valérie,
23:59pour faire un tour complet
24:01de l'information.
24:02Et on commence ce journal
24:03avec cette triste nouvelle.
24:04Une petite fille
24:05de cinq jours
24:06née prématurément
24:06a été retrouvée
24:08inerte au sol
24:09dans une chambre
24:10de l'hôpital
24:11Jeanne de Flandre
24:12à Lille.
24:13Suite à ce terrible drame,
24:14les parents du nourrisson
24:15ont lancé un appel
24:16à témoins
24:17pour comprendre
24:18ce qu'il s'est passé.
24:20Aujourd'hui,
24:20neuf départements
24:21du centre-est
24:22sont en vigilance orange
24:24pour orage.
24:25Il s'agit du Rhône,
24:26de la Loire,
24:26de l'Isère,
24:27puis de Dôme,
24:28de l'Allier,
24:29de l'Inde,
24:29de la Haute-Loire,
24:30de l'Ardèche
24:31et de la Drôme.
24:32En revanche,
24:33bonne nouvelle
24:33pour la Manche
24:34et le Calvados.
24:35Depuis ce matin,
24:36la vigilance orange
24:37puis inondation
24:38a été levée.
24:40Enfin,
24:40direction les Etats-Unis.
24:41Donald Trump
24:42préclame au moins
24:4310 milliards de dollars
24:44au Wall Street Journal
24:45suite à un article
24:47sur l'affaire Epstein.
24:48Le président américain
24:49a attaqué
24:50le quotidien
24:51en diffamation.
24:52Le média américain
24:53a quant à lui
24:53affirmé
24:54qu'il se défendrait
24:55vigoureusement
24:56contre toute attaque
24:57en justice.
24:59Merci beaucoup Valérie.
25:01Constance Le Grip
25:02est avec nous
25:02ce samedi.
25:03Magali Vicente aussi
25:04et Vincent Roy également.
25:06On parlait du pouvoir
25:07des juges
25:08juste avant
25:08notre petite pause.
25:10Le pouvoir des juges
25:11encore.
25:12On va parler du Burkini.
25:14C'est la saison.
25:15On en parlait
25:15l'été dernier
25:16à la même période.
25:17L'été d'avant
25:18à la même période.
25:19On en parlera sans doute
25:20l'été prochain.
25:20Et je pense que
25:21je mets un petit billet
25:22qu'on en parlera
25:23l'été prochain.
25:25En attendant
25:25on va prendre
25:25la décision
25:26de Mont-de-Lieu
25:30la Napoule
25:31avant de commenter
25:32la décision.
25:34Le tribunal administratif
25:35de Nice
25:35a rendu son verdict
25:36et a retoqué
25:37cette arrêtée.
25:39Et on va voir ça
25:39avec Charlotte Diré.
25:42Après Carrie Le Rouet
25:43Mont-de-Lieu
25:44la Napoule.
25:45La ville vient de voir
25:46son arrêté
25:47anti-Burkini
25:48suspendu par le
25:48tribunal administratif
25:50de Nice.
25:51La justice
25:51avait été saisie
25:53par la Ligue des droits
25:53de l'homme
25:54qui contestait
25:55cette mesure.
25:56Pourtant
25:56chaque année
25:57depuis 2012
25:58la ville renouvelle
25:59s'est arrêtée
26:00pour des motifs
26:00de sécurité
26:01d'hygiène
26:02et de trouble
26:03à l'ordre public.
26:04Une décision
26:05que Sébastien Leroy
26:06maire LR de la ville
26:08a du mal à comprendre
26:09et considère
26:10comme étant une porte
26:11ouverte au communautarisme
26:12et à l'entrisme islamique.
26:14Les maires
26:15sont les acteurs
26:15incontournables
26:16de la sécurité
26:17sur leur territoire
26:18mais ne peuvent plus
26:19agir seuls
26:19sur ce sujet.
26:20Que le législateur
26:22ose enfin le courage
26:23et assume
26:23ses responsabilités
26:24pour la nation.
26:26De son côté
26:26le juge des référés
26:28a indiqué
26:28qu'une telle interdiction
26:29prise par le maire
26:30portait une atteinte
26:31grave et illégale
26:32à trois libertés
26:33fondamentales.
26:35La liberté d'aller
26:35et venir
26:36la liberté de conscience
26:38et la liberté personnelle.
26:39Voilà, c'est le QFD
26:41Constance Leguipin
26:42et on a la Ligue des droits
26:44de l'homme
26:45qui est évidemment
26:45très active
26:47derrière tout cela
26:48et qui est une association.
26:49Pas plus que cela
26:50s'il vous plaît.
26:50remettre le respect
26:52que j'ai pour l'engagement
26:52associatif
26:53mais enfin c'est une association.
26:55On a un problème
26:56avec plusieurs tribunaux
26:57administratifs
26:58ça je crois que je l'avais
26:59dit tout à l'heure
27:00et effectivement
27:01j'entends le maire
27:03de Mandelieu
27:03à Napoul qui en appelle
27:04aux législateurs
27:05il a raison d'en appeler
27:06aux législateurs
27:08vous le savez
27:09il y a quelques semaines
27:10à l'issue du deuxième
27:12conseil de sécurité
27:13et de défense nationale
27:14réuni autour du chef
27:15de l'état
27:16pour traiter
27:16de l'antrisme
27:18islamiste
27:19notamment celui
27:20des frères musulmans
27:21mais pas que
27:21il a été décidé
27:22un certain nombre de choses
27:23et notamment
27:23qu'il y aurait un projet
27:24de loi
27:25visant à lutter
27:26contre toutes les formes
27:27d'antrisme
27:28dans la société française
27:29donc le ministère
27:30de l'intérieur
27:30et le ministère
27:31de la justice
27:32travaillent activement
27:32cet été
27:33à la rédaction
27:35à l'élaboration
27:35de ce projet de loi
27:36contre l'antrisme
27:37islamiste
27:38l'antrisme communautariste
27:40et donc
27:40un certain nombre de mesures
27:41devront être
27:42engrangées
27:44à l'occasion
27:45de la discussion
27:47et du vote
27:48de ce projet de loi
27:49et je pense
27:50que nous pourrons
27:51sérieusement
27:51nous pencher
27:52sur le sujet
27:53de ces tenues
27:54qui sont clairement
27:56des tenues
27:56faisant du communautarisme
27:59faisant
27:59d'un certain style
28:00de vie
28:01et d'un certain
28:01style
28:02de façon
28:04d'être
28:04qui n'entre pas
28:06dans le cadre
28:06de ce que l'on peut
28:07de manière républicaine
28:08attendre d'un comportement
28:10sur une plage publique
28:11donc j'espère que nous aurons
28:12les voies de droit
28:14pour écrire
28:15l'interdiction
28:16de ce genre de tenue
28:17dans ce projet de loi
28:19contre l'antrisme
28:20islamiste
28:20qui est prévu
28:21et je me mets
28:22à la place
28:23de ces élus
28:24je me mets aussi
28:25à la place
28:26des habitants
28:27et c'était
28:29l'an passé
28:30c'était en Corse
28:30où les Corses
28:32étaient venus
28:34ça a été même
28:36très très très tendu
28:37c'est le moins
28:39que l'on puisse dire
28:40et je redonne
28:41l'explication
28:42du tribunal
28:43qui estimait
28:43que cette interdiction
28:44dans l'espace public
28:45doit en effet
28:46être justifiée
28:47par un risque
28:47actuel et avéré
28:48pour l'ordre public
28:49et que cette commune
28:51n'a pas démontré
28:52la chose
28:53et on se met
28:53à la place du maire
28:54non mais c'est extraordinaire
28:56on a un ministre
28:57de l'intérieur
28:58qui déclassifie
28:59un rapport
29:00sur l'antrisme
29:02islamiste
29:03en alertant
29:03sur un certain
29:05nombre de points
29:06et vous avez
29:07la ligue
29:08des droits de l'homme
29:09qui là
29:10dans le cas de figure
29:11pour les burkinis
29:11va saisir
29:12le tribunal
29:13pour faire annuler
29:16l'arrêté du maire
29:17la même ligue
29:18des droits de l'homme
29:19fait partie
29:20des quatre associations
29:22qui ont pesé
29:23sur la décision
29:25de la cour nationale
29:26du droit d'asile
29:27pour ouvrir
29:29la porte
29:30aux Gazaouis
29:31qu'on a commenté
29:33cette semaine
29:34une blague
29:35désagréable
29:36sur internet
29:37disait
29:37la France
29:38est le seul
29:38pays arabe
29:39à accepter
29:40de recevoir
29:40des Gazaouis
29:41je dis bien
29:42une blague
29:43désagréable
29:44sur internet
29:45je l'ai précisé
29:45avant
29:46mais tout ça
29:47est tout de même
29:48extrêmement signifiant
29:49encore une fois
29:50on voit
29:51une justice
29:52qui d'une certaine façon
29:54joue
29:55contre son camp
29:56c'est pour ça
29:56que je disais cela
29:57tout à l'heure
29:57parce que là
29:58on a
30:00un ministre de l'intérieur
30:02qui veut mener
30:03une certaine politique
30:04et qui alerte
30:05en déclassifiant
30:06ce rapport
30:06et on voit
30:07la justice
30:08de ce même pays
30:09la justice
30:10de ce même ministre
30:11non c'est pas la justice
30:12une ministre de l'intérieur
30:14mais la justice
30:15de ce même pays
30:16ce même pays
30:17on a la justice
30:19de ce même pays
30:20tribunaux administratifs
30:22oui tribunaux administratifs
30:24mais enfin
30:24oui mais le résultat
30:26ils ont droit
30:26eux aussi
30:27voilà
30:27mais le résultat
30:28le résultat
30:29est le même
30:30écoutez
30:31il y a des principes simples
30:32qu'on pourrait appliquer
30:33à Rome
30:34vit comme les romains
30:35je suis d'accord
30:35avec ça
30:36donc à partir du moment
30:37où on est incapable
30:39d'appliquer
30:40des principes
30:41relativement simples
30:43je vois mal
30:43comment on va s'en sortir
30:45et le ministre
30:46on peut faire des lois
30:46le maire de Mandelier
30:48la poule lui-même
30:48en appelle au législateur
30:49pour que des choses
30:50soient écrites
30:50de même que nous avons
30:51interdit
30:52à l'école
30:54et dans les écoles
30:56lycées
30:56collèges
30:57on peut aller plus loin
30:58je pense
30:58sur ce sujet là
30:59j'entends ce que vous dites
31:00et vous avez raison
31:03mais dans les conditions
31:03actuelles de température
31:05et de pression
31:05il n'y a pas de loi
31:06il n'y a pas de majorité
31:07écoutez
31:08on peut
31:09d'emblée
31:10partir quand même
31:11sur un volontarisme optimiste
31:14en se disant
31:15qu'on peut arriver
31:16à faire voter
31:17un projet de loi
31:19qui comporterait
31:20des mesures
31:20raisonnables
31:22mais en même temps fermes
31:23ça va être très compliqué
31:24avant la nouvelle présidentielle
31:26je suis d'accord
31:27que la configuration politique
31:28et parlementaire
31:29que nous connaissons aujourd'hui
31:30rend les choses
31:31mais encore une fois
31:32je prends l'exemple
31:33du narcotrafic
31:34je prends l'exemple
31:34d'autres sujets
31:35on a réussi
31:36à créer les conditions
31:38d'une majorité
31:39j'ai bon espoir
31:40que sur un projet
31:41de loi
31:42bien travaillé
31:42oui mais sur des sujets
31:43aussi sensibles
31:44c'est
31:44on peut trouver
31:45le sujet
31:46d'une majorité
31:47alors justement
31:47on va
31:47trouver une majorité
31:48je pense
31:49Aurore Berger
31:49était l'invité
31:50du rendez-vous politique
31:51CNews Europe 1
31:52hier matin
31:52elle s'est exprimée
31:53justement
31:53sur cette histoire
31:54du Burkini
31:54je vous propose
31:55d'écouter
31:55et je vous fais réagir
31:56Magali Vicente
31:57Vous seriez favorable
31:59à l'interdiction
32:00du Burkini
32:00sur les plages
32:01oui évidemment
32:02oui
32:03oui
32:04moi vous savez
32:04j'ai toujours eu
32:05des positions
32:05extrêmement claires
32:06j'ai pas attendu
32:07que certains se réveillent
32:08pour avoir des positions
32:09extrêmement claires
32:09sur la lutte
32:10contre l'entrisme islamique
32:11sur la lutte
32:11contre le prosélytisme religieux
32:13ça fait des années
32:14que je demande
32:15par exemple
32:15l'interdiction du voilement
32:16des fillettes
32:17parce que je pense
32:18que conditionner nos enfants
32:19dès le plus jeune âge
32:20en leur expliquant
32:21que les petites filles
32:21doivent être soumises
32:22ou qu'elles doivent être pudiques
32:24est à mon avis
32:25un problème
32:25quand on est favorable
32:26à tout simplement
32:28l'égalité
32:28entre les femmes
32:29et les hommes
32:29parce que cette égalité
32:30elle se construit
32:31dès le plus jeune âge
32:32pour rebondir
32:34sur ce que disaient
32:35Constance et Vincent
32:36on n'a pas d'autre option
32:38aujourd'hui
32:38que justement
32:39de demander au législateur
32:40parce que quand on regarde
32:42les argumentaires
32:43du juge
32:44on parle de la notion
32:45de liberté
32:46donc il a retenu
32:47la liberté d'aller et venir
32:48la liberté de conscience
32:49et la liberté personnelle
32:50mais on pourrait débattre
32:52des heures
32:53sur la définition
32:54de la liberté
32:55donc tant qu'en fait
32:56on n'a pas résolu
32:57le problème législatif
32:58précis et clair
33:00qui est effectivement
33:01on est pour ou contre
33:01le burkini
33:03et on va légiférer
33:05sur l'interdiction
33:06du burkini
33:06et bien on ne réglera pas
33:08le problème
33:08et après au-delà de ça
33:09il y a une question
33:10quand même sur la Ligue Nationale
33:11des Droits de l'Homme
33:11parce que moi
33:12j'ai envie de dire
33:13aujourd'hui
33:14qui se reconnaît
33:15au travers de cette association
33:17moi je commence vraiment
33:18à me poser des questions
33:19parce que quand vous allez
33:20et je le redis
33:21je l'avais déjà dit
33:22la semaine dernière
33:22quand vous allez sur le site internet
33:23de cette Ligue Nationale
33:25elle n'est pas nationale
33:26pardon
33:26Ligue des Droits de l'Homme
33:27pardon
33:27quand vous allez sur le site
33:29important la nuance
33:29quand vous allez sur le site
33:31de l'association
33:32vous ne pouvez pas
33:33ne pas considérer
33:34que c'est une association
33:35militante
33:36très clairement
33:37c'est affiché
33:38sur le site internet
33:39donc la question se pose
33:40et la question de son subventionnement
33:42de la part de l'Etat
33:43aussi
33:44Bruno Rotaillot
33:45s'exprime
33:46il s'exprime
33:47chez nos confrères
33:49du Figaro
33:50très longue
33:51interview
33:52vraiment
33:53en 2027
33:55je ferai tout
33:55pour faire gagner
33:56la droite
33:57dit-il
33:58indiscutablement
33:59il fixe les lignes
34:00on en parlera
34:01ensemble
34:02jusqu'à la présidentielle
34:03c'est très clair
34:04et très limpide
34:06il dénonce aussi
34:07l'échec de la diplomatie
34:08des bons sentiments
34:10avec l'Algérie
34:11et revient également
34:11sur le sort
34:12de Boilem Sansal
34:13et de Christophe Gleiz
34:14et c'est Mathilde Ibanez
34:15qui nous résume tout cela
34:16et on ouvre le débat
34:17avec nos invités
34:18juste après
34:18parce qu'il y a beaucoup de choses
34:19à dire
34:20et à commenter
34:22concernant Alger
34:23Bruno Rotaillot
34:24tape du point
34:25sur la table
34:26et compte tout mettre en oeuvre
34:27pour libérer
34:28Boilem Sansal
34:29et Christophe Gleiz
34:30incarcéré en Algérie
34:32il faut revenir
34:33à la fermeté
34:34une fois de plus
34:35l'Algérie
34:36prend un nouvel otage
34:37et essaie de faire pression
34:38sur la France
34:39en incarcérant
34:40des innocents
34:40la diplomatie
34:42des bons sentiments
34:42a échoué
34:43il faut changer de ton
34:44assumer un rapport de force
34:46que le pouvoir algérien
34:47a lui-même choisi
34:48une tension diplomatique
34:50entre Paris et Alger
34:51loin d'être apaisé
34:52selon le ministre
34:53de l'Intérieur
34:54Bruno Rotaillot
34:55le consulat algérien
34:56de Toulouse
34:57délivre des centaines
34:58de passeports
34:59à des clandestins
34:59il compte donc
35:01donner de nouvelles instructions
35:02au préfet
35:03pour ne pas approuver
35:04ces documents
35:05car selon lui
35:06ils ont été attribués
35:07dans des conditions
35:08discutables
35:09comme ministre de l'Intérieur
35:10je constate
35:11que 42%
35:12de la population
35:13d'étrangers
35:14en situation irrégulière
35:15dans les centres
35:16de rétention
35:16administrative
35:17sont algériens
35:18c'est la première nationalité
35:20Bruno Rotaillot
35:21accuse également
35:22Alger
35:22de ne pas respecter
35:23les termes
35:24de l'accord bilatéral
35:25de 1994
35:26censé faciliter
35:28la reprise
35:28par l'Algérie
35:29de ses ressortissants
35:30en situation irrégulière
35:31expulsés
35:32de France
35:33l'Algérie
35:34refuse de reconnaître
35:35ses ressortissants
35:35et s'agissant
35:36d'individus
35:37souvent dangereux
35:37c'est une menace
35:38pour nos concitoyens
35:39je ne peux pas
35:40rester muet
35:41parce que c'est d'abord
35:42une question de sécurité
35:43des français
35:44un ton plus ferme
35:45il compte aussi
35:46cibler les élites algériens
35:47qui l'accusent
35:48de dénigrement
35:49de la France
35:50et avant de vous faire
35:52agir les uns
35:53et les autres
35:54il y a un sujet
35:54avec monsieur Barrault
35:56il y a un sujet
35:57il y a une réponse
35:58du berger
35:58à la bergère
35:59regardez
36:00la diplomatie
36:02des bons sentiments
36:03a échoué
36:03il faut assumer
36:04un rapport de force
36:05que le pouvoir algérien
36:06a lui-même choisi
36:07j'y suis prêt
36:07depuis le début
36:08de cette crise
36:08dit Bruno Rotaio
36:09et que dit
36:10Jean-Noël Barrault
36:11il n'y a ni diplomatie
36:12des bons sentiments
36:13ni diplomatie
36:14du ressentiment
36:14il y a juste
36:15la diplomatie
36:17quand ?
36:18pardon ?
36:19où ?
36:19quand ?
36:20oui
36:20il n'y a aucun résultat
36:22il n'y a aucun résultat
36:23absolument aucun résultat
36:26c'est une honte
36:27mais je rappelle
36:27qu'Emmanuel Macron
36:28a dit il n'y a pas très longtemps
36:29que chaque ministre
36:30en gros
36:31je devais rester
36:33dans son couloir de nage
36:34etc
36:34le ministre de l'intérieur
36:36est tout à fait
36:37dans son couloir de nage
36:38pardon de prendre
36:39cette expression là
36:39en prenant
36:40à ce nombre de mesures
36:41j'ai porté
36:43vous le savez
36:43la résolution
36:44appelant à la libération
36:45immédiate
36:45et sans condition
36:46de Boilem Sansal
36:46à l'Assemblée nationale
36:47que nous avons réussi
36:48à faire adopter
36:49non sans connaître
36:50quelques embûches
36:51et quelques péripéties
36:52par une très large majorité
36:54donc je suis très engagé
36:55aux côtés du comité
36:56de soutien
36:56à Boilem Sansal
36:58je participe encore
36:58il y a deux jours
36:59à la conférence de presse
37:00et j'ai moi-même dit qu'effectivement
37:01force était de constater
37:02que la stratégie que nous avions
37:03collectivement suivie
37:05qui était une stratégie
37:06de maintien du contact
37:07de maintien du dialogue
37:09avec le pouvoir algérien
37:10en place
37:11a échoué
37:12et qu'il faut donc maintenant
37:13activer d'autres leviers
37:14donc de ce point de vue là
37:15le ministre de l'Intérieur
37:16a raison d'exposer
37:17un certain nombre
37:18d'autres leviers
37:18qui sont dans
37:20mais j'assissais sur la réponse
37:21de monsieur Barraud
37:21vous voyez bien
37:22qu'il y a
37:23sujet
37:24la diplomatie
37:25c'est la diplomatie
37:26la diplomatie
37:27c'est le contact
37:28le dialogue
37:28j'entends
37:29mais vous savez bien
37:30etc
37:30et donc on pense
37:31c'est de constater
37:32que la stratégie
37:33de pure diplomatie
37:34en l'occurrence
37:35n'a pas abouti
37:36à l'objectif
37:37qu'on s'est décoré
37:37mais c'est ce que dit
37:38monsieur Rotaillot
37:39libérer Boilem Sansal
37:40et maintenant Christian Gleis
37:41oui mais on sait bien
37:42que depuis le départ
37:43il y a une différence d'approche
37:45entre la volonté
37:46d'être ferme
37:47de deux ministres
37:49qui ont des rôles
37:50très différents
37:51mais force est de constater
37:52que encore une fois
37:53c'est du pragmatisme
37:54si une stratégie
37:55n'a pas marché
37:56et bien on en change
37:57et on active
37:58d'autres leviers
37:58c'est ce que dit
37:59le ministre de l'Intérieur
38:00et je suis d'accord
38:00avec lui là-dessus
38:01et Boilem Sansal
38:02est retenu depuis
38:03huit mois
38:04huit mois cette semaine
38:05intolérable
38:06Vincent et Magali
38:07Vincent Roi
38:08une question philosophique
38:09est-ce qu'on peut
38:11en tout état de cause
38:13discuter
38:15avec
38:16un dictateur
38:17qui utilise
38:19d'une certaine manière
38:20une lettre de cachet
38:21pour
38:22avec le plus grand arbitraire
38:24embastiller
38:25un écrivain
38:26parce que ses propos
38:27ne lui ont pas plu
38:28on est en train
38:30de discuter
38:30il faut distinguer
38:32entre le peuple algérien
38:33et le gouvernement algérien
38:34il faut être extrêmement précis
38:35sur cette question
38:36et là
38:37on est face
38:38à une dictature
38:39militaire
38:40qui nous fait
38:42depuis des années
38:43des bras d'honneur
38:44à peu près
38:44dans tous les sens
38:45on se fait
38:46humilier
38:48depuis des années
38:49c'est un gouvernement
38:50bâti
38:51sur un ressentiment
38:53anti-français
38:54il s'est construit
38:56d'une certaine manière
38:57comme cela
38:57et maintenant
38:58voilà que
38:59à la fois
39:01pour ce qui est
39:02des visas
39:03des ressortissants
39:04qui ne peuvent pas
39:05revenir chez eux
39:06des EQTF
39:06qu'on ne peut plus
39:07exfiltrer
39:09de M. Christophe Gleize
39:12ou de l'embastiment
39:14de M.
39:16la liste
39:17la liste
39:18est très longue
39:18ces gens s'essuient
39:19littéralement
39:20je ne sais pas
39:20le gouvernement algérien
39:22s'essuient les pieds
39:22sur nous
39:23il y a un moment
39:24il faut dire stop
39:25il y va
39:25de notre crédibilité
39:27d'abord
39:27et de
39:28la diplomatie
39:31des bons sentiments
39:32la diplomatie
39:33à fleurer mouchetée
39:34même M. Retailleau
39:35dans le Figaro
39:36confie qu'il n'a rien dit
39:38au départ
39:38puisqu'on lui avait dit
39:39il faut surtout
39:40ne pas faire d'éclats
39:41oui c'était une stratégie
39:42qu'on avait assumée
39:43collectivement
39:43et nous aussi au Parlement
39:44c'était une stratégie
39:47bon la stratégie
39:48n'a pas fonctionné
39:498 mois
39:508 mois
39:518 mois
39:518 mois
39:52c'est honteux
39:54alors on voit
39:55oui mais M. Barrault
39:55persiste et signe
39:57en parlant de la diplomatie
39:58il est le chef
40:00des diplomates
40:01donc il ne peut pas
40:02dire autre chose
40:03j'entends
40:04mais on voit bien
40:058 mois
40:07sans qu'il ne se passe rien
40:09vous vous rendez compte
40:10que la France
40:11est suspendue
40:13aux lèvres
40:14ou plutôt au stylo
40:15pour sa signature
40:16de M. Théboun
40:17dans le cas éventuel
40:19d'une grâce
40:19on l'a rêvé
40:21au moment
40:22de la fête
40:23à deux reprises
40:23de la fête
40:23de la fête
40:24de la fête
40:24de la fête
40:24de la fête
40:24de la fête
40:24de la fête
40:24de la fête
40:24de la fête
40:25maintenant
40:25on attend
40:26peut-être
40:27une grâce
40:27extraordinaire
40:28à un moment
40:29ou à un autre
40:29enfin écoutez
40:30c'est honteux
40:32pour la France
40:33et on n'a pas
40:34à se laisser piétiner
40:35de la sorte
40:35Magali Vicente
40:36la diplomatie
40:38d'aujourd'hui
40:39n'est pas la diplomatie
40:40d'hier en fait
40:41et je pense
40:41qu'on est
40:42un des rares pays
40:43à ne pas l'avoir compris
40:45et pourtant
40:45je pense qu'Emmanuel Macron
40:47a été très clair
40:47la semaine dernière
40:48il a dans son discours
40:50envers les armées
40:51il a bien indiqué
40:52lui-même
40:52qu'on vivait
40:53un moment de bascule
40:54et que c'était
40:54la loi du plus fort
40:55qui devait s'appliquer
40:56donc moi j'ai quand même
40:57du mal
40:57tu as fait ce qu'il a dit
40:58mais il dit qu'il faut
40:58être craint
40:59il a dit
41:00c'est la loi du plus fort
41:01j'ai repris tous ces mots
41:02et en plus
41:03attention parce qu'elle analyse
41:04tous les mots
41:04Magali Vicente
41:04elle note tout
41:05et c'est pour ça
41:06qu'on l'a vite aussi
41:06entre autres
41:07et je vais revenir là-dessus
41:07pour être libre
41:09il faut être craint
41:10et pour être craint
41:10il faut être puissant
41:11pardon mais enfin
41:13il y a un problème
41:14de discordance
41:15entre la posture
41:16qu'a prise Emmanuel Macron
41:18et finalement
41:18ce qui a été
41:19indiqué en termes de stratégie
41:21je vous le conseille
41:22très volontiers
41:22je l'ai dit moi-même
41:23très publiquement
41:24oui et encore une fois
41:25les propos
41:25mais c'est bien de le dire
41:26mais c'est bien de le dire
41:28et de le redire
41:28donc maintenant
41:29on va activer
41:30d'autres leviers
41:30une autre stratégie
41:31puisque la première stratégie
41:32n'a absolument pas porté
41:33ce fruit
41:33et qu'au contraire
41:34on a vu Christophe Glez
41:35être à son tour
41:36mis dans les joules
41:38donc effectivement
41:38il faut activer autre chose
41:39c'est quand même
41:40un indicateur clé
41:41notamment la durée
41:42c'est-à-dire 8 mois
41:43pour prendre conscience
41:44que le monde
41:45de la diplomatie
41:46avait changé
41:47parce qu'ils l'ont bien
41:48ils l'ont bien pris
41:51les rapports entre Poutine
41:52et Trump
41:53ont bien indiqué
41:54qu'il fallait changer
41:55la manière d'exercer
41:55la diplomatie
41:56et 8 mois
41:57pour en prendre compte
41:58et surtout
41:59qu'on n'a pas d'indicateur
42:00sur comment maintenant
42:01ils vont se prendre
42:01et puis on a un homme
42:03qui est malade
42:04et qui est reçu aussi
42:04on a été en contact constant
42:06les membres du comité de soutien
42:08et moi-même
42:08très modestement
42:09avec l'avocat
42:11de Boilem Social
42:12l'avocat français
42:13de Boilem Social
42:14et nous avons beaucoup dénoncé
42:15le fait qu'il n'a pas obtenu
42:16de visa pour se rendre à Alger
42:17qu'il n'a pu rencontrer
42:17son client etc
42:18nous avons essayé
42:20d'être extrêmement attentif
42:21aussi bien à la tactique
42:23qu'à la stratégie
42:24que préconisait
42:25l'avocat de Boilem Social
42:27donc voilà
42:27quand la vie
42:28et la mort
42:29sont en jeu
42:29on fait hyper gaffe
42:31pardon de le dire
42:32comme ça
42:33après comme ça ne marche pas
42:34et bien on change
42:35de stratégie
42:36je rappelle
42:36qu'il fut un temps
42:37où nous avions
42:38par exemple
42:38je ne mets pas du tout
42:39les choses
42:40exactement sur le même plan
42:42mais il fut un temps
42:42où nous avions
42:434 otages
42:44détenus
42:45à Téhéran
42:47nous avons réussi
42:47à en sortir 2
42:48il y en a encore 2
42:49il faut redire
42:50que Cécile Collère
42:51et Jacques Paris
42:52sont détenus
42:52depuis 3 ans
42:53par le gouvernement
42:54iranien
42:55le régime des Molins
42:56dans des conditions
42:57pour le coup
42:57épouvantables
42:58atroces
42:59et que nous allons
43:00nous mobiliser
43:00jusqu'au bout
43:01de toutes nos forces
43:03pour réussir
43:03de les libérer
43:04mais enfin
43:04on a réussi
43:05à en sortir
43:06quand même déjà
43:06des geôles
43:07donc ce que je veux dire
43:08c'est que
43:08ce n'est pas totalement
43:10absurde
43:11que d'envisager
43:11d'avoir encore
43:12et toujours
43:13des canaux
43:14de discussion
43:15quand on essaye
43:17d'être sur des enjeux
43:18de vie et de mort
43:19et de sauver
43:20la vie des gens
43:21mais s'agissant
43:21de notre relation
43:22avec le pouvoir
43:23algérien actuel
43:24force est de constater
43:25qu'effectivement
43:26il faut qu'on aille plus loin
43:26dans les quelques leviers
43:28qu'on a actionnés
43:29vous le savez
43:29on avait déjà suspendu
43:30beaucoup des passeports
43:31diplomatiques
43:32entre guillemets
43:32donc bien des nomenclaturistes
43:34hommes d'affaires algériens
43:35etc.
43:35ça bénéficiait
43:36pour venir fréquemment
43:37et faire des allers-retours
43:39entre leur pays
43:39et le nôtre
43:40il faut qu'on aille plus loin
43:42donc très concrètement
43:43Constance Le Grip
43:44il est quasiment
43:4612h48 sur CNews
43:48il y aura un changement
43:49de stratégie
43:50c'est ce que vous êtes
43:51en train de nous dire
43:52ça me semble clair
43:53oui
43:53les limpides
43:55limpides je ne sais pas
43:55si c'est clair
43:56mais ça me semble clair
43:57qu'il faut tenter autre chose
43:58et que je le souhaite
43:59il serait temps
44:01le ministre de l'Intérieur
44:02lui-même a expliqué
44:02les raisons
44:03pour lesquelles
44:03tout en ayant
44:04par exemple
44:05déjà pris des mesures
44:06pour suspension
44:06des passeports diplomatiques
44:08etc.
44:09il fallait maintenant
44:10aller plus loin
44:10puisque la première stratégie
44:11n'a pas marché
44:12vous reviendrez
44:14s'il arrivait quelque chose
44:16à Boilem Sansal
44:17en prison
44:17que se passerait-il ?
44:18vous reviendrez
44:19c'est finalement
44:20la seule question qui va
44:21c'est une question
44:21de plus de mort
44:22on en est là
44:22merci en tous les cas
44:24de m'avoir accompagné
44:24pour ce rendez-vous
44:25de la mi-journée
44:26sur CNews
44:27merci à Sébastien Mendoz
44:28et Lillou Cano
44:29à Biba Elfino
44:30Arthur Bastier
44:31et Jules Vité
44:32et Vélaria Acnin
44:32pour l'information
44:33merci beaucoup
44:34à Stéphane Fattoreto
44:35pour la programmation
44:37merci aux équipes
44:37en régie
44:38tout de suite
44:38Michel-Anne-Fray
44:38et moi j'ai eu le plaisir
44:423 minutes info week-end
44:43beaucoup de choses
44:43à vous raconter
44:44tout au long de cette journée
44:45sur CNews
44:46bye bye
44:46et à tout à l'heure

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