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00:00Générique
00:02...
00:02Bonsoir à toutes et à tous, bienvenue dans votre édition du jour.
00:27Au sommaire de cette édition, la lutte contre les stupéfiants se poursuit avec vigueur à Guiglo,
00:33où les autorités ont récemment mené une opération majeure pour défumer Jamaïque et combattre le trafic de drogue.
00:41Nous ferons également escale à Abidjan qui confirme son statut de capitale africaine à des investisseurs
00:46à l'occasion du Salon international des fournisseurs et investisseurs d'Afrique, le CIFIA 2025.
00:52Enfin, un regard approfondi sur la situation économique de lui et moi,
00:57quels crédits accorder à cette organisation et quel avenir pour ses États membres.
01:01Restez avec nous, on commence tout de suite.
01:03A Guiglo, les autorités intensifient la lutte contre le fléau de la drogue.
01:10Pendant trois jours, la direction de la police des stupéfiants et drogues a mené une vaste opération de sensibilisation
01:16contre le phénomène dit Kadhafi qui désigne l'usage et le trafic illicite de stupéfiants.
01:21Au programme, campagne d'information, démolition de fumoirs et interpellations ciblées,
01:27un phénomène devenu selon le comité interministériel anti-drogue une véritable souffrance nationale.
01:35Le reportage est signé Théodore Kanga avec un commentaire d'Erina Eté.
01:38La région du Cavalli, avec sa frontière ouest poreuse et une population majoritairement jeune, est particulièrement exposée.
01:52Une situation qui favorise l'usage, le transit et la consommation de drogue.
01:58A Guiglo, plusieurs fumoirs sont installés le long du cours d'eau qui encercle la ville.
02:03Ces zones, difficilement accessibles, sont devenues des repères connus de consommateurs.
02:08Parmi ces fumoirs, l'un d'eux baptisé Jamaïque se distingue.
02:12Installés sous des manguiers, ils disposent de commodités étonnantes.
02:15Antennes télé, satellites, chaises, ustensiles de cuisine, un véritable lieu de consommation,
02:21mais surtout, un point de vente actif où circulent tout type de drogue.
02:26Selon plusieurs sources, ce lieu est constamment fréquenté sans relâche nuit et jour.
02:33Autre zone prisée, les bords de la rivière Nicolas.
02:35Les vendeurs comme les consommateurs y trouvent un terrain discret pour leur activité illicite.
02:41Ça, c'est un très bon résultat.
02:44L'opération de démantèlement menée par les forces de l'ordre a permis la destruction de plusieurs fumoirs.
02:50Des paquets de drogues ont été saisis, des suspects interpellés et les lieux incendiés.
02:55Les chiffres que nous avons, vous l'avez également dit, sont alarmants.
03:03Parce qu'en matière de lutte contre la drogue, lorsque vous êtes chargé de la lutte contre la drogue,
03:07et qu'on retrouve, on peut saisir sur votre territoire,
03:11mais si reste que un kilogramme, pour nous c'est déjà trop.
03:15Et les chiffres que nous avons sont énormes.
03:18On aimerait pouvoir dire, non, il n'y a pas de drogue dans le Kavali,
03:23parce qu'on n'en saisit plus.
03:25Mais malheureusement, ce n'est pas le cas.
03:28Au-delà des actions de terrain, ces journaux ont été marqués
03:30par une conférence publique à la salle à la Sanuatara du Conseil régional du Kavali.
03:36L'objectif, alerter sur les conséquences dramatiques de la drogue.
03:40Les populations de Guigleau ont répondu massivement à l'appel,
03:43saluant une initiative longtemps attendue.
03:45Il faut dire que déjà, en tant que leader de jeunesse,
03:48je tenais à saluer cette initiative de l'antenne de la DPSD,
03:52ici dans le Kavali, qui depuis un certain moment,
03:55s'est vertue à lutter contre la consommation illicite de la drogue,
03:59qu'on peut dire, des Kadhafi.
04:01Et donc aujourd'hui, c'est une satisfaction.
04:04Et au-delà de ça aussi, il faut dire que c'est une initiative
04:06que nous-mêmes nous avons lancée depuis un certain moment,
04:09afin de la solliciter pour aider tous les leaders de jeunesse,
04:12toute la communauté dans cette lutte-là.
04:13Et aujourd'hui, les voyant ici, sur le terrain,
04:16je pense que c'est une satisfaction.
04:18Et nous allons aussi rentrer dans la sensibilisation,
04:22pour aller sensibiliser nos soeurs,
04:24de faire attention aux activités des enfants.
04:29Quand l'enfant va à l'école,
04:31de voir s'il est vraiment entré à l'école,
04:34de suivre le parcours scolaire de l'enfant,
04:36de partir même voir les éducateurs,
04:39pour voir si l'enfant entre en classe et quel est son devoir.
04:46L'incinération symbolique de produits saisis
04:49et l'inauguration de stèles anti-drogues dans certaines rues de la ville
04:53ont constitué des temps forts de ces journées.
04:56Pour clore cette série d'activités,
04:57une marche de protestation contre la consommation de drogue
05:00a été organisée à travers les rues de Guiglo.
05:02Et pendant que certains fléaux freinent le développement social,
05:09d'autres initiatives contribuent, elles,
05:12à construire l'avenir, surtout chez les jeunes.
05:15Pendant que certains profitent des vacances pour se reposer,
05:18d'autres les mettent à profit pour apprendre un métier.
05:20A son Pedro, Trabi Christ, jeune réparateur de téléphone,
05:24transmet son savoir à une dizaine de jeunes.
05:26Une initiative qui donne tout son sens
05:28à la notion de vacances utiles.
05:30Le reportage de Dehindi Nini Kayi.
05:33Pendant que certains jeunes profitent des vacances pour se reposer,
05:37d'autres les mettent à profit pour travailler.
05:40C'est le cas de Trabi Christ, 16 ans, élève en place de seconde,
05:43qui consacre ses vacances à la réparation de téléphones portables.
05:47Un métier qui l'apprend sur le tas depuis maintenant un an.
05:50J'aime l'électronique, c'est bien.
05:53J'aime ça.
05:55Quand je suis arrivé, je ne connaissais pas.
05:57Maintenant, on fait un musicien,
05:59vu nos égales, je ne lui fais plus, je vais rester.
06:02Son savoir-faire est aujourd'hui apprécié
06:04aussi bien par les clients que par son patron
06:07qui n'hésite pas à exprimer leur admiration pour son sérieux.
06:11Je suis étonné parce qu'il est apprenti.
06:14Le fait qu'il repare ou bien qu'il peut même essayer de tester l'écran,
06:19déjà c'est un espoir.
06:20Ce qu'il n'arrive pas encore à faire, c'est de faire des sécures de charge.
06:25Pour le minimum, ce moment-là, il arrive à faire ça.
06:27Charger la plaque de charge, monter un écran, c'est bien.
06:30Malgré son occupation due à son travail,
06:33Chris trouve tout de même le temps de se détendre,
06:36comme tout adolescent de son âge.
06:39J'ai tout le temps pour m'amuser le dimanche.
06:42On descend vite le dimanche.
06:45Et puis souvent aussi, en semaine, on descend vite aussi.
06:48À travers l'exemple de travail, Chris,
06:51c'est toute une jeunesse dynamique et entreprenante qui se relève.
06:54Il peut gagner entre 1 000 et 2 000 francs par jour,
06:57un revenu qui lui permet de subvenir à ses petits besoins.
07:02Et pour ceux qui viennent tout juste de franchir l'étape du baccalauréat,
07:07l'heure est au choix décisif.
07:08À l'université de Cocody, l'heure est à l'orientation.
07:11Du 15 au 17 juillet, les nouveaux bacheliers sont invités
07:15à découvrir les différentes filières, les débouchés
07:17et les exigences de l'enseignement supérieur.
07:20Trois jours d'échange et d'accompagnement dans un climat apaisé,
07:23gage essentiel d'une formation universitaire de qualité en Côte d'Ivoire.
07:27Un sujet de Zénaf Gombré.
07:30Placée sous le thème « Environnement universitaire apaisé,
07:34un catalyseur pour renforcer la qualité de l'enseignement supérieur en Côte d'Ivoire »,
07:38elle vise à offrir au nouveau bachelier,
07:40en premier contact avec le monde universitaire.
07:43Le ministre Bakongo, gouverneur du lycée d'Abidjan, est donc heureux,
07:48tout comme moi d'ailleurs, qui prends la parole en son nom,
07:52d'avoir été associé à cette belle initiative.
07:57Tout à l'heure, nous avons écouté des discours qui ont situé la pertinence,
08:02l'importance d'avoir une orientation de qualité pour nos fichiers bacheliers.
08:08Et il voudrait me demander, il m'a surtout demandé,
08:15d'adresser ces remerciements à un homme que vous avez salué vous-même.
08:22Il s'agit du professeur Adama Djawan.
08:25Pendant trois jours, les futurs étudiants visitent des stands,
08:30échangent avec des responsables d'établissement,
08:33assistent à des panels et reçoivent toutes les informations utiles
08:36pour mieux choisir leur filière et comprendre la vie sur les campus.
08:39Il faut dire que les journées d'orientation du bachelier ont pour objectif
08:43d'informer suffisamment les nouveaux bacheliers sur les filières de formation
08:47de nos différentes institutions d'enseignement supérieures
08:50et également sur les débouchés auxquels conduit chacune de ces filières.
08:57Alors, j'ai profité de mon intervention tout à l'heure
08:59pour produire deux conseils aux nouveaux bacheliers.
09:02Premièrement, qu'ils soient assez lucides dans leur choix d'orientation
09:08parce qu'il y va de leur réussite académique plus tard
09:11et même de leur instruction professionnelle du même.
09:14Et ensuite, je leur reproduis aussi des conseils
09:17sur la méthodologie d'études dans le supérieur
09:19qui a ses exigences, notamment dans un contexte de licence master-doctorat,
09:23ce qu'on appelle le système LMD.
09:26Il y a un peu fait un choix spécifique.
09:28Je me suis penché sur l'établissement ESVTP.
09:32Parce qu'il y a plus, il prend assez plus le génie civil là-bas.
09:37Donc, je suis patiente.
09:38Parce qu'il aime bien, il aime bien le génie civil.
09:42Et puis, mon papa est désormais.
09:43Donc, il a vu que ça serait un peu plus.
09:45Et puis, avec l'avancée du pays, on peut pouvoir.
09:50Donc, il a choisi le génie civil.
09:52Le ministre de l'enseignement supérieur a profité de l'ouverture
09:56pour encourager les nouveaux bacheliers à faire des choix réfléchis et responsables
10:00et à profiter pleinement des opportunités offertes.
10:04Et au-delà de l'accueil des nouveaux étudiants,
10:07c'est l'ensemble du système éducatif ivoirien qui fait l'objet de réflexions profondes.
10:13Cap sur l'éducation avec un focus sur la formation,
10:16pilier essentiel du développement national.
10:18Pour doter la Côte d'Ivoire de ressources humaines qualifiées,
10:22une task force intersectorielle s'attaque à un enjeu majeur,
10:25le financement des établissements scolaires et de la formation.
10:29Objectif, bâtir un système éducatif plus solide et mieux adapté aux défis de demain.
10:34Les détails dans ce reportage signé Diane Edrissa, commenté par Déborah Bonneau.
10:38Depuis sa création, la task force éducation-formation s'est imposée
10:45comme un outil de coordination et de pilotage des politiques éducatives en Côte d'Ivoire.
10:50731 activités programmées, 75 déjà réalisées et 52% des indicateurs atteints.
10:58Un bilan jugé et encourageant par son coordinateur.
11:01Des progrès notables ont été réalisés en matière d'accès et de réintégration scolaire
11:07avec une attention portée à la qualité des apprentissages et à la pertinence des formations.
11:15Les inégalités de gens ont diminué, mais les disparités régionales restent marquées.
11:22Justement, pour les ministères du secteur, il faut renforcer les mécanismes de financement
11:27et garantir l'équité dans la répartition des ressources.
11:31L'éducation des jeunes filles, la modernisation des structures et la formation professionnelle
11:36sont au cœur des priorités.
11:38Je formule le vœu que les échanges de ces deux jours se déroulent dans un esprit
11:43de collaboration ouverte, emprunt de rigueur, d'objectivité et de responsabilité partagée.
11:50Les défis sont nombreux.
11:52Accès, qualité, gouvernance, financement, employabilité, etc.
11:58Mais ils sont à notre portée si nous unissons nos efforts.
12:04Une vision partagée par l'ensemble du gouvernement qui place le capital humain au cœur de la
12:09transformation structurelle de la Côte d'Ivoire.
12:11Et cette volonté est clairement affirmée au sommet de l'État.
12:14Cette conviction d'accès de tous les enfants à l'éducation et aux opportunités
12:19constitue le fondement du projet des sociétés dits Côte d'Ivoire solidaires
12:27et de son plan national de développement pour la période 2021-2025,
12:34porté par le Président de la République, Son Excellence Alassane Ouattara.
12:41Celle-ci place les capitales humains au cœur du triptyque
12:45paix, développement, partage.
12:49C'est pourquoi le gouvernement a, au cours des 13 dernières années,
12:54multiplié par deux, voire par trois,
12:57les principales infrastructures dans le secteur éducation, formation,
13:02par rapport à ce qui a été fait de 1960 à 2011.
13:09Depuis 2011, l'État ivoirien multiplie les investissements,
13:13le nombre de collèges et lycées au public est passé à 294 en 2011,
13:19à 902 en 2025, soit 68 nouveaux collèges et lycées construits.
13:24Pour cette année uniquement, ce sont 129 collèges et lycées
13:27qui sont en cours de construction, dont 15 réservés aux jeunes filles,
13:319 universités fonctionnelles, bientôt 10.
13:34Et du côté de la formation professionnelle,
13:377 lycées techniques et plusieurs centres spécialisés seront bientôt inaugurés.
13:43Développement toujours Abidjan sous les projecteurs du continent.
13:50Abidjan confirme son rôle de carrefour économique régional.
13:54La capitale ivoirienne a accueilli en grande pompe la toute première édition
13:57du Salon international des fournisseurs et investisseurs d'Afrique, le CIFIA.
14:02Un événement d'envergure qui a rassemblé des décideurs publics,
14:06investisseurs et entrepreneurs venus de tout le continent,
14:09avec un objectif clair, stimuler les investissements,
14:12nouer des partenariats solides et mettre en lumière le potentiel économique de la Côte d'Ivoire.
14:17Un reportage de Déborah Bonneau.
14:20Côte d'Ivoire, terre d'opportunités.
14:22C'est le thème sous lequel se tient l'édition 2025
14:25du Salon international des fournisseurs et investisseurs d'Afrique, CIFIA.
14:29Ce salon a servi de plateforme d'échange et de partenariat
14:33visant à renforcer les investissements
14:35et à valoriser les secteurs clés de l'économie ivoirienne
14:38tels que l'agriculture, l'énergie, l'industrie, la santé et les nouvelles technologies.
14:43Le CIFIA se positionne comme une réponse concrète à ses défis
14:49en connectant industriels, fabricants, fournisseurs, investisseurs et décideurs
14:58pour créer des synergies gagnantes.
15:01La présence de décideurs, investisseurs du monde
15:05et d'entreprises africaines de premier plan
15:09offrent une occasion unique de nouer des relations stratégiques.
15:16Ces échanges sont essentiels pour stimuler notre croissance économique
15:20et diversifier nos partenariats commerciaux.
15:24L'organisation interprofessionnelle agricole de la filière Anakad, OIA,
15:29l'un des sponsors de CIFIA, par la voix de son président,
15:32a affirmé que ce salon arrive à point nommé pour la filière
15:35dans un contexte où les acteurs cherchent à diversifier leurs débouchés
15:39et à attirer de nouveaux investissements.
15:41Nous sommes à la recherche de partenaires,
15:44de partenaires de tout genre
15:45qui puissent nous aider à booster, on va dire,
15:49notre cycle d'exploitation qui part depuis la production
15:51jusqu'à la transformation.
15:53Ceux qui étaient avec nous tout à l'heure dans la salle,
15:56la filière Anakad, c'est des grands chantiers
15:59qui sont encore à améliorer.
16:02Au niveau de la production, il y a beaucoup de choses à faire.
16:04Nous avons besoin de partenaires techniques comme financiers
16:06pour pouvoir nous aider à améliorer la productivité,
16:09à améliorer également la qualité.
16:11Au niveau de la commercialisation,
16:12que ce soit au niveau intérieur comme extérieur,
16:15il y a aussi des efforts à faire,
16:16tant techniques comme financiers.
16:19Et surtout la transformation qui est la vision de l'État de Côte-Douvoir,
16:23qui a pour l'objectif de transformer au moins les 50 % d'ici 2030.
16:27C'est un moment pour moi de me présenter aujourd'hui au SIFIA
16:32avec la marque Kavaïlo,
16:33parce qu'on espère que la marque Kavaïlo soit connue en Côte d'Ivoire
16:37et donner aussi l'opportunité à cette marque Tchöp
16:39d'être connue en Côte d'Ivoire, au Mali, Burkina,
16:43dans tous les pays africains.
16:45Au-delà de la vitrine d'opportunités qu'il représente,
16:48le SIFIA ambitionne de devenir un levier de croissance pour l'Afrique
16:51en favorisant la mise en relation directe entre offres et demandes d'investissement.
16:56Une initiative qui s'inscrit pleinement dans la volonté de la Côte d'Ivoire
16:59de renforcer son attractivité économique
17:02et de consolider sa position de hub d'affaires régional.
17:07Sur le plan politique,
17:09les alliances se précisent à l'approche de la présidentielle
17:11et certaines sont historiques.
17:14Toujours dans le registre du dialogue politique,
17:16une alliance majeure vient de voir le jour.
17:18Le PPACI et le PDCI-RDA ont officiellement selé leur union
17:22ce mercredi 16 juillet à Kokodi,
17:25lors d'une cérémonie marquant la présentation des actes constitutifs
17:28de leur front commun.
17:30Une nouvelle dynamique dans le paysage politique ivoirien
17:33que nous résume, s'en sont là.
17:36La grande salle de la maison du parti était pleine à craquer
17:39dès les premières heures de la matinée.
17:41Militants, cadres et sympathisants des deux partis
17:43ont répondu massivement à l'appel
17:45dans une ambiance à la fois festive et solennelle.
17:47Le PPACI et le PDCI-RDA,
17:49deux partis historiques, ont officialisé
17:51la création d'un front commun.
17:53Une alliance stratégique qui rébat les cartes
17:55de l'opposition ivoirienne à quelques mois
17:57de l'élection présidentielle.
17:58Au cœur de cette rencontre historique,
18:00la présentation des actes constitutifs
18:01du front commun PPACI-PDCI-RDA,
18:04une plateforme visant à mutualiser
18:06les forces politiques, stratégiques et sociales
18:08des deux partis pour bâtir
18:10une alternative forte face au pouvoir en place.
18:12Cette journée appartient à l'histoire de notre nation,
18:18non pas parce qu'elle marque une seule signature entre partis,
18:23mais parce qu'elle somme un moment rare et précieux,
18:28celui du dépassement,
18:30celui de la lucidité politique,
18:33celui de l'intelligence nationale.
18:35Nous voici réunis,
18:40non pour l'additionner nos forces,
18:42mais pour fonder une espérance commune,
18:45bâtie sur la volonté d'agir l'ensemble,
18:48de la vérité,
18:49de la justice
18:50et de la paix.
18:52Le front commun,
18:53que nous présentons aujourd'hui,
18:56doit être un mot simple,
18:58mais un point immense.
19:01Il signifie que
19:02les héritiers du feu de poignet,
19:05que le président Noé-Bappo,
19:08partisans d'un politique plus grand,
19:12et ceux du Noé-Bappo,
19:13partisans de la société populaire,
19:16ont décidé de marcher au centre.
19:20Ce ne sera ni banal,
19:22ni facile.
19:24Il a mis la conviction
19:25que la Cour du Bois est plus grande
19:27que nos étiquettes politiques.
19:29Le front commun sera structuré
19:31autour de quatre organes,
19:32la conférence des présidents,
19:34le comité de pilotage,
19:35le secrétariat administratif
19:36et le comité opérationnel.
19:38Tous les organes sont composés
19:39à parité,
19:40illustrant la volonté
19:40des deux formations
19:41de cheminer en partenaire égaux.
19:43La présentation officielle
19:45des actes constitutifs
19:47du front commun,
19:48le PASI pédestinien RDA,
19:51incarne notre volonté,
19:54ferme,
19:56de parvenir à une élection
19:58apaisée,
20:00inclusive et transparente.
20:03Par ces actes constitutifs
20:07du front commun
20:07que nous échangeons aujourd'hui,
20:12après la déclaration
20:14du 19 juin dernier,
20:17le PASI et le PASI NPA
20:19ne remplissent pas simplement
20:21une formalité juridique
20:24et administrative.
20:25Il a plein acte
20:29de la volonté
20:30pour la majorité
20:30des Ombaliens
20:31de dépasser
20:33les différences politiques
20:35pour le mettre ensemble
20:37à l'avènement
20:38d'une Côte-de-Bois
20:39retrouvée
20:41et réconciliée.
20:43Au front commun,
20:45nous ne voulons plus
20:46d'élection porteuse
20:48de violences,
20:50de sang et de mort.
20:53Le front que nous lançons
20:55aujourd'hui
20:55vire à préserver
20:57la cohésion nationale,
21:00la paix
21:00et la démocratie.
21:03Ils exigent notamment
21:04la réinscription
21:05de certains leaders politiques
21:06sur la liste électorale,
21:07un audit indépendant
21:08de la liste électorale actuelle,
21:10une réforme en profondeur
21:11de la commission électorale
21:12indépendante
21:13et l'ouverture
21:14d'un dialogue politique
21:15franc et inclusif.
21:18En politique ivoirienne,
21:20un pas vers le dialogue
21:21s'est franchi.
21:22Ce mercredi 16 juillet,
21:23le parti au pouvoir,
21:24le RHDP
21:25et la coalition
21:26pour l'alternance
21:27et la paix
21:28en Côte d'Ivoire,
21:29l'opposition
21:29se sont rencontrées
21:30dans une ambiance
21:31d'écoute
21:32et de concertation.
21:33Cette réunion
21:34marque un signal fort
21:35vers un climat politique
21:36plus apaisé
21:37à quelques mois
21:38des échéances électorales.
21:40La rencontre
21:40s'est tenue
21:41au siège
21:41du mouvement
21:42des générations capables
21:43en présence
21:44de plusieurs figures clés
21:45telles
21:45Cannes,
21:45Désirée ou Lotto,
21:47Sissé,
21:47Ibrahim Bakongo,
21:49secrétaire exécutif
21:50du RHDP,
21:51Touré Mamadou,
21:51porte-parole adjoint
21:52du RHDP
21:53ainsi que Marietou Koné,
21:55Amédée Kouakou
21:56et Khalil Konaté.
21:58Selon Sissé,
21:58Ibrahim Bakongo,
22:00cette réunion
22:00était la première
22:01d'une série.
22:03Il a souligné
22:03que les échanges
22:04ont porté
22:04sur les questions
22:05qui préoccupent
22:06la CAPCI
22:07et au-delà
22:08beaucoup d'Ivoiriens.
22:09Un comité technique
22:10sera mis en place
22:11pour organiser
22:12les prochaines rencontres
22:13et travailler
22:14sur les sujets
22:15soulevés
22:15par l'opposition.
22:16De son côté,
22:17Simone Bakbo,
22:18porte-parole
22:19de la CAPCI,
22:20a souligné
22:21que les échanges
22:22ont tourné
22:22autour de la réforme
22:23du système électoral.
22:27Après ce pas
22:29encourageant
22:29vers un dialogue
22:30politique apaisé,
22:31tournons-nous maintenant
22:32vers l'économie.
22:33Abidjan confirme
22:35son rôle
22:35de moteur régional
22:36avec l'accueil
22:37du Salon international
22:38des fournisseurs
22:39et investisseurs d'Afrique,
22:41un rendez-vous majeur
22:41pour stimuler
22:42les investissements
22:43et renforcer
22:44la coopération économique
22:45sur le continent.
22:47Notre chronique économique
22:48vous en dit plus.
22:57Bonsoir M. Liby.
22:58Bonsoir.
22:59C'est toujours un plaisir
23:00de vous recevoir.
23:01En tout cas moi aussi,
23:02je suis très heureux
23:02d'être là chaque fois.
23:04Nous avons
23:04de bonnes conversations.
23:06Alors,
23:07la semaine passée,
23:08vous avez parlé
23:08avec ma collègue
23:10de la monnaie.
23:12Aujourd'hui,
23:12nous parlerons justement
23:13de l'Union économique
23:14monétaire ouest-africaine.
23:15En français facile
23:16et petit cours d'histoire
23:17pour nous,
23:18comment est née
23:19et à quoi sert exactement
23:20cette institution ?
23:22Lui et moi,
23:24si vous voulez,
23:24est née
23:25dans le processus
23:26d'intégration continue
23:28de l'Afrique de l'Ouest,
23:31en tout cas
23:31des pays francophones
23:32de l'Afrique de l'Ouest
23:32qui a commencé
23:34dans les années 60,
23:36plus exactement
23:36en mai 1962
23:38quand les sept états
23:40francophones
23:41de la région
23:42ont créé
23:42l'UMOA.
23:43L'UMOA
23:44qui est l'Union monétaire
23:45ouest-africaine.
23:46Voilà.
23:46Donc,
23:47c'est une union
23:48purement monétaire
23:49avec des institutions
23:50comme la BCAO,
23:53la BOAD
23:54par la suite.
23:55Alors,
23:57en 1994,
23:58dans la roue,
23:58donc,
23:58la dévaluation
23:59du franc CFA,
24:01les mêmes états
24:02qui ont créé
24:03l'UMOA
24:04ont trouvé nécessaire
24:05d'élargir
24:06le processus
24:07de création
24:08du marché commun,
24:10donc,
24:11de l'intégration
24:12économique,
24:13en ajoutant
24:14à cette harmonisation
24:16les politiques publiques
24:17de manière générale.
24:18C'est-à-dire qu'au-delà
24:19des aspects monétaires,
24:21alors,
24:21on pourrait désormais
24:22parler d'harmoniser
24:23les politiques agricoles,
24:24les transports,
24:25les douanes,
24:26etc., etc.
24:27Donc,
24:27c'est comme ça
24:27qu'est né
24:28le 10 janvier 1994,
24:31donc,
24:31l'UMOA,
24:32les 7 pays francophones
24:34de l'Afrique de l'Ouest
24:35auxquels se sont ajoutés
24:36trois années plus tard,
24:38donc,
24:39la Guinée-Bissau.
24:40Donc,
24:40ça,
24:40c'est l'histoire,
24:41un peu.
24:42Alors,
24:43et les organes,
24:45donc,
24:45de...
24:46C'est un territoire
24:48de gouvernance.
24:48Ensuite,
24:49le territoire
24:50couvre près de 3 millions
24:51de kilomètres carrés,
24:52c'est quand même beaucoup,
24:53près de 150 millions
24:55d'habitants,
24:55donc,
24:56en termes de marché,
24:57c'est quand même
24:57un chiffre très important.
24:59Et donc,
24:59la gouvernance
25:00est constituée
25:01d'avoir une cascade.
25:02On a d'abord
25:03la conférence
25:03des chefs de l'État,
25:05donc,
25:05qui détermine
25:06les grandes orientations.
25:07Ensuite,
25:08on a le conseil des ministres
25:10qui supervise
25:11l'exécution
25:11des orientations
25:12données par les chefs
25:13de l'État
25:14et la commission,
25:15la commission
25:16qui est l'organe exécutif.
25:18Alors,
25:18la commission
25:18est dirigée
25:19par un président,
25:20donc le président
25:21de la commission
25:22et est composée
25:23de 8,
25:24de 7 autres commissaires
25:25qui sont nommés
25:26par les différents pays.
25:27Donc,
25:28chaque commissaire
25:28est spécialisé
25:29dans un domaine précis.
25:30Il y a le commissaire
25:31de la sécurité,
25:32le commissaire
25:32de l'économie.
25:33Donc,
25:33vous avez ces 8 commissaires
25:35qui gèrent au quotidien
25:36l'UMOA.
25:38Évidemment,
25:39il y a d'autres instances
25:40comme les instances juridiques,
25:42comme la Cour des comptes,
25:44la Cour des justices,
25:45même des instances politiques
25:46comme le comité parlementaire.
25:48Mais voilà,
25:48à résumer,
25:50les institutions
25:50qui gouvernent
25:51l'UMOA.
25:52Mais justement,
25:54comment cette institution
25:55fonctionne sur le terrain ?
25:57On sait que le siège
25:58de l'ABCAO
25:58étant à Dakar
25:59et celui de l'UMOA
26:00étant à Ouagadougou,
26:02comment est-ce qu'il fonctionne ?
26:03Ça fonctionne très bien.
26:05L'ABCAO
26:05s'occupe
26:06de la politique monétaire
26:07et l'UMOA
26:08s'occupe,
26:09comme je disais,
26:09de la politique publique
26:11de manière large.
26:12Et donc,
26:12le siège de l'ABCAO
26:13est à Dakar
26:15et le siège
26:16de l'UMOA,
26:17donc la commission
26:18de l'UMOA
26:19est à Ouagadougou.
26:20Et que gagne
26:22la Côte d'Ivoire
26:22concrètement
26:23à faire partie
26:25de l'UMOA ?
26:26Alors,
26:27tous les pays
26:27de la région,
26:28y compris la Côte d'Ivoire,
26:29ont un intérêt certain
26:30à être dans cette organisation.
26:33Premièrement,
26:34comme je le disais tout à l'heure,
26:35vous avez quand même
26:36un territoire
26:36de près de 3 millions
26:37de kilomètres carrés
26:38avec 150 millions
26:40d'habitants.
26:41Donc,
26:42ça fait quand même
26:42un gros marché.
26:43Ensuite,
26:44dans ce marché,
26:44c'est qu'une seule monnaie
26:45qui est le CFA
26:47qui vous soustrait
26:49des adversités,
26:51donc des fluctuations
26:51du taux d'échange.
26:53Ce qui fait que
26:53les entreprises
26:54peuvent se développer
26:55plus vite
26:56et peuvent s'établir
26:57dans n'importe lequel
26:58de ces pays
26:59avec le minimum
27:00de formalité administrative.
27:04Il y en a des mêmes
27:05aussi pour les populations.
27:07Non,
27:07je pense que ce sont
27:08quand même
27:08des points très importants
27:10qui permettent
27:11à une économie
27:12de se développer
27:13beaucoup plus vite.
27:14Donc,
27:14je pense que
27:15dans ces conditions-là,
27:16il est de l'intérêt
27:17de la Côte d'Ivoire
27:18et de tous les autres pays
27:19d'être membres
27:19de cette organisation.
27:21Alors,
27:21on entend souvent parler
27:22d'espace UEMOA
27:22mais aussi d'espace CDAO
27:24et ces derniers temps
27:25de la ZLECAF.
27:26C'est quoi la différence
27:27entre les trois ?
27:28Oui,
27:29disons que
27:29toutes ces organisations
27:31visent
27:32un objectif commun
27:33qui est la création
27:34d'un marché
27:35plus grand
27:36au-delà des frontières
27:37de chaque pays,
27:37donc les marchés communs.
27:39Vous voyez ?
27:39Alors,
27:40la seule différence,
27:41c'est une différence géographique.
27:43Je dirais,
27:43par exemple,
27:44l'UEMOA,
27:44ça concerne les pays
27:45de l'Afrique de l'Ouest,
27:46les pays francophones
27:47de l'Afrique de l'Ouest
27:48auxquelles on ajoute
27:49donc la Guinée-Bissau.
27:51Ensuite,
27:51la CDAO,
27:52donc au pays de l'UEMOA,
27:53vous ajoutez
27:54les sept autres pays
27:55anglophones
27:56et vous avez donc
27:57la CDAO.
27:58Ensuite,
27:59la ZLECAF,
28:00c'est un grand projet
28:02de l'Union africaine
28:03qui consiste à créer
28:05un marché unique
28:06pour toute l'Afrique.
28:08Voyez-vous ?
28:08Donc,
28:09voilà,
28:09c'est les mêmes objectifs
28:10mais à des paliers
28:12géographiques différents.
28:14Alors,
28:14on parle également
28:15de pourcentages,
28:15notamment avec l'actualité
28:16des pays de l'AES
28:18qui ont quitté
28:19la rencontre de l'OME
28:20et qui représenterait
28:2128%.
28:22Comment sont définis
28:24ces pourcentages
28:25et qui a combien
28:27exactement ?
28:28Oui,
28:29bon,
28:29c'est une question
28:30qui revient très souvent.
28:32Souvent,
28:33on dit
28:33la Côte d'Ivoire
28:34à 40%
28:35du PIB,
28:36enfin,
28:36de l'UEMOA,
28:37donc ça veut dire
28:38quoi exactement ?
28:39Bon,
28:39c'est simple,
28:40le poids de chaque pays
28:42est mesuré
28:42par rapport
28:43donc à son PIB
28:44sur le PIB
28:46de la région,
28:47sur le PIB
28:47de l'UEMOA.
28:48Voyez-vous ?
28:49Le PIB
28:49de l'UEMOA,
28:51mettons,
28:51en 2023,
28:53était de
28:53121 000 milliards
28:54de francs CFA.
28:55121 000 milliards
28:57de francs CFA.
28:58Donc,
28:58ces 121 000 milliards
29:00de francs CFA
29:01du PIB,
29:02la Côte d'Ivoire
29:03compte pour 39,6%,
29:05donc grosso modo
29:0640%.
29:07Ensuite,
29:08vient le Sénégal
29:09avec 16%.
29:10Le Mali,
29:12je crois,
29:12qui vient avec
29:1310,7%.
29:16Le Burkina
29:17à 10,4%.
29:19Ensuite,
29:21vous avez
29:22après le Burkina,
29:23le Bénin,
29:24le Bénin,
29:26le Niger
29:27à 8,5%.
29:30Non.
29:30Les autres viennent,
29:32le Togo,
29:32le Bénin,
29:33viennent avec 5,5%.
29:34Non.
29:35Voyez-vous,
29:35c'est tout ça
29:36qui fait le 100%
29:37du PIB
29:38de l'UEMOA.
29:39Donc,
29:40quand vous
29:40le notez si bien,
29:42les pays
29:42de l'AES
29:43qui ont quitté
29:45la Réunion,
29:45pas qui ont quitté
29:46l'UEMOA,
29:47mais qui ont quitté
29:47la Réunion,
29:49ces pays-là
29:50comptent pour
29:50environ
29:5128,41%,
29:54ou si vous voulez,
29:5529%
29:56du PIB
29:57de l'UEMOA.
29:58Avec le Burkina,
29:59comme je l'ai dit
30:00tout à l'heure,
30:00qui faisait 10,4%,
30:02le Malay 10,7%,
30:04le Niger,
30:05environ 8,5%.
30:06Donc,
30:07voilà un peu
30:07le poids
30:08de chacun
30:10de ces pays
30:10dans l'UEMOA.
30:12Et justement,
30:13le non-consensus
30:15dans cette actualité
30:16a porté
30:16sur le choix
30:17du Burkina
30:18pour la présidence
30:19tournante
30:19du Conseil des ministres.
30:21En quoi consiste
30:22cette présidence ?
30:23Bon,
30:23alors,
30:24comme je l'ai dit
30:24tout à l'heure
30:25dans la définition
30:26des attributions
30:27des organes,
30:28le Conseil des ministres
30:29vise à superviser
30:32l'exécution
30:33des orientations
30:34des chefs d'État.
30:36Et cela se fait
30:36par le Conseil des ministres
30:38qui élit un président.
30:40Voyez-vous ?
30:40Et ce Conseil des ministres,
30:42c'est composé
30:42des ministres
30:43de différents pays,
30:45deux ministres par pays,
30:47dont le ministre
30:47des Affaires,
30:48dont le ministre
30:49des Finances.
30:50Et c'est le ministre
30:51des Finances,
30:52qui préside
30:53le Conseil des ministres.
30:55Et le Conseil des ministres
30:58est tournant.
30:59Selon donc
31:00les dispositions
31:01du traité
31:01de l'UEMOA,
31:03il est tournant.
31:03Chaque deux ans,
31:04un ministre
31:05des Finances
31:06d'un des pays
31:06préside
31:07ce Conseil des ministres.
31:09Aujourd'hui,
31:10c'est la Côte d'Ivoire
31:10qui dirige
31:11ce Conseil des ministres
31:12depuis deux ans.
31:14Et la réunion
31:15du 11 juillet dernier
31:17à Lomé
31:17devrait servir
31:18à faire la passation
31:20entre la Côte d'Ivoire
31:21et le Burkina Faso.
31:23Et là,
31:24il y a eu deux positions
31:25antagonistes
31:25qui ont fait
31:26que la réunion
31:27a échoué.
31:28Vous voulez ?
31:29Si vous voulez,
31:30on peut parler
31:31de ces conditions.
31:31Oui, bien sûr,
31:32à Lomé.
31:32Voilà,
31:33donc,
31:34alors,
31:35si vous voulez,
31:36aujourd'hui,
31:36on peut dire
31:36que dans l'UEMOA,
31:39il est en train
31:40de se former
31:40deux blocs.
31:41Vous voyez ?
31:42Il y a le bloc
31:42de ce qu'on peut appeler
31:43les pays du Golfe de Guinée,
31:45donc Côte d'Ivoire,
31:46Sénégal,
31:47Bénin,
31:48Togo,
31:48Guinée,
31:49Bissau.
31:49Et puis,
31:50les pays sahéliens.
31:51De l'Aïs.
31:52Les pays de l'Aïs
31:53qui se sont formellement
31:55organisés
31:55en une organisation
31:57qui s'appelle l'Aïs.
31:59Alors,
31:59donc,
32:00évidemment,
32:01vous avez aussi noté
32:02la tension diplomatique,
32:03politique
32:04qui a lieu,
32:05enfin,
32:05qui a cours en ce moment
32:06dans la sous-région.
32:07les pays de,
32:09les cinq pays,
32:10donc,
32:10du Golfe de Guinée
32:11avaient une sorte
32:13de réticence
32:14à passer la main
32:15aux représentants,
32:16donc,
32:17de l'Aïs.
32:18En même temps,
32:19aussi,
32:19le représentant
32:20de l'Aïs
32:21qui devait donc
32:21du Burkina,
32:22qui devait donc
32:22prendre le perchoir,
32:26il est stipulé
32:27dans les accords monétaires
32:29de la réforme du CFA
32:30de décembre 2019
32:33qu'en son article 6,
32:36qu'un cadre
32:37de concertation régulier
32:39doit être établi
32:40entre,
32:41donc,
32:41les institutions
32:42de l'UEMOA
32:43et la France.
32:45En ce sens que
32:45c'est la France
32:46qui continue,
32:47donc,
32:47de garantir
32:48la convertibilité
32:49du France-CFA.
32:51Et quand on sait
32:51que...
32:52Et quand c'est
32:52les rapports
32:53qu'il y a entre
32:53ces pays-là
32:54et la France-CFA.
32:55Voilà,
32:55donc,
32:56le Burkina,
32:56par contre,
32:57souhaite le minimum
32:57de contact
32:58avec la France.
33:00Donc,
33:00cette position,
33:02plus les positions
33:02politiques et diplomatiques
33:04de la région,
33:05en fait que,
33:05bon,
33:06les ministres
33:07n'ont pas pu
33:08se mettre d'accord
33:09et donc,
33:09la patale chaude
33:10est réservée
33:11aux chefs d'État
33:12lors de leur prochaine
33:13réunion.
33:14Très bien,
33:14donc,
33:14on attendra
33:15le résultat
33:17de cette réunion.
33:18On attendra
33:18la fumée blanche
33:20lors de la réunion
33:22des chefs d'État.
33:23Bien sûr.
33:24Merci beaucoup,
33:24M. Liby.
33:25Je rappelle que
33:26vous êtes l'auteur
33:27de l'ouvrage
33:28Économie pour tous
33:29qui s'affiche maintenant
33:30à l'écran.
33:32Merci de passer
33:33sur ce plateau
33:33tous les mercredis.
33:34C'est un plaisir,
33:35en tout cas,
33:36je prends plaisir à venir.
33:37Ainsi s'achève
33:38cette édition
33:39entre enjeux politiques
33:40prometteurs,
33:41dynamiques économiques
33:42fortes
33:43et actions citoyennes
33:44essentielles.
33:45Merci de votre attention.
33:46A demain
33:47pour une nouvelle édition.
33:48Bonne soirée à tous.
34:07Sous-titrage Société Radio-Canada

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