00:00On mobilise à nous aujourd'hui parce qu'on a nos côtes aujourd'hui, tous les chantiers emplois bien sont arrêtés dans l'Est ou peut-être dans toute la Réunion.
00:08Depuis en début d'année, un quota a été attribué aux emplois verts à la région et aujourd'hui l'État nous dit qu'il n'y a plus de quota.
00:18Donc la question que nous posons à nous, où sont passés les 700 contrats attribués en commission permanente de la région et qui ont été les bénéficiaires.
00:26Puisque nous, à l'heure d'aujourd'hui, nos chantiers sont arrêtés. Vous voyez, il y a les saletés partout.
00:32Donc voilà, où sont nos contrats et les gens qui vont bénéficier de ces contrats-là attendent toujours.
00:38Si on n'a pas de contrat, on n'a pas de chantier, on n'a pas de financement, on sera obligé de fermer les structures.
00:44Je ne parle pas seulement d'agir pour nous toutes, je ne parle pas des structures en général.
00:48Et aussi il y a des CDI à l'association qui vont être licenciées.
00:52Des personnes de plus au chômage que normalement ne devraient plus exister aujourd'hui.
00:57On a été reçus à la préfecture de Saint-Benoir et ils nous disent aujourd'hui que les quotas ont été restreints,
01:04que 10 000 contrats ont été attribués à la Réunion et 7 700 contrats ont été attribués aux communes.
01:10Donc le reste, c'était pour les associations.
01:13Et pour le mois d'août, il nous dit qu'il y aura 42 PEC, mais nous on est plusieurs associations, plusieurs centaines de contrats.
01:20Et ils nous disent de partager ces 42 contrats entre nous.
01:23Je trouve ça inadmissible aujourd'hui.
01:25On est dans la précarité et on repartage la précarité.
01:28Pour moi, c'est inadmissible.
01:29On demande une table ronde aux partenaires, nous avec les partenaires, la région, le préfet,
01:35et qu'ils nous disent qu'est-ce qui se passe parce que nous on est au milieu, on est au milieu et on ne comprend plus rien.
01:41Donc il faut qu'ils nous disent clairement qu'est-ce qui se passe.
