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  • 16/07/2025
Les Vraies Voix avec Fabrice Luriot, président de Mobil’in Pulse ; Jean Coldefy, directeur des programmes de Mobil’in Pulse et expert des mobilités ; Ashley Poniatowski, Société TankYou.

Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LVQFBLF-2025-07-16##

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News
Transcription
00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-19h, Frédéric Brindel.
00:05Bonsoir, les Vraies Voix prennent l'air chaque mercredi de ce mois de juillet.
00:10Se déplacer devient une aventure, un sujet de stress permanent.
00:14Les gens hésitent à se déplacer, le lien social vacille.
00:18Une conférence sur les transports de demain vient de rendre un rapport prometteur,
00:22orchestré par une association que j'ai découverte, l'association Mobile Impulse.
00:27Son président, Fabrice Luriot, est notre invité.
00:31Bonsoir, Fabrice.
00:32Bonsoir, Frédéric.
00:33Merci d'être avec nous.
00:34Vous allez nous expliquer tout cela.
00:36Je précise que cette émission va être l'occasion de dérouler avec vous
00:40toutes les recherches, toutes les suggestions qui ressortent de cette fameuse conférence, finalement.
00:48Et que pour vous accompagner et pour nous accompagner tout au long de l'émission,
00:51nous sommes également en visio avec Jean Coldefi,
00:55qui est directeur des programmes Mobile Impulse,
00:58Mobile Impulse, pour être précis, expert des mobilités.
01:02Bonsoir, Jean Coldefi.
01:04Bonsoir.
01:05Merci d'être avec nous.
01:06Alors bon, vous êtes en visio, mais vous êtes bien présent
01:09et on vous voit notamment sur la chaîne YouTube si vous voulez suivre cette émission.
01:13Alors, Fabrice Luriot, c'est quoi Mobile Impulse, déjà ?
01:17Parce que vous fournissez un sacré travail.
01:19J'ai vu le résultat de votre conférence.
01:22Vous êtes né de quoi ? Vous êtes une association, déjà.
01:24Oui, c'est ça. En fait, on est une association de loi 1901
01:27qui, maintenant, a presque plus de 50 ans.
01:3150 ans d'existence dans le domaine de la mobilité.
01:34Et à l'époque, on n'appelait d'ailleurs pas la mobilité,
01:36on appelait ça plutôt la circulation, les transports.
01:38C'est un autre nom, il y a 50 ans.
01:40Ça s'appelait Atec.
01:42Et après, ça s'appelait Atec ITS France.
01:44Et maintenant, ça s'appelle Mobile Impulse.
01:45Oui, parce que ça sonne bien de nos jours, Mobile Impulse.
01:48Je me suis dit, vous auriez été des précurseurs de vous appeler Mobile Impulse il y a 50 ans.
01:51Il y a 50 ans, exactement.
01:52La Atec, dans Atec, vous avez le tech, la technologie.
01:58Et donc ça, c'est vraiment notre marque de fabrique.
02:00Et donc là, ce qu'on va essayer de faire pendant une heure ensemble,
02:02c'est justement de proposer une vision de qu'est-ce que le numérique apporte à la mobilité de tous,
02:09que ce soit les citoyens, en monde urbain ou intérieur urbain,
02:12mais aussi les biens et les marchandises de logistique.
02:15Parce que oui, c'est ça finalement le cœur de votre action,
02:18c'est que vous associez donc au numérique.
02:22Mais lorsque vous étiez tech quelque chose, c'était quoi la volonté ?
02:27C'était toujours d'aller trouver des créations, d'être imaginatif ?
02:32Alors on a toujours été très innovants dans nos approches.
02:35D'une part, l'association, c'est une association qui réunit l'ensemble des acteurs de la mobilité.
02:41On est le premier réseau des mobilités intelligentes,
02:43que ce soit des acteurs publics, que également aussi des acteurs privés.
02:48Donc les acteurs privés, c'est les industriels, les opérateurs de transport,
02:50mais également aussi toutes les sociétés type start-up qui innovent dans la mobilité.
02:56Donc notre objectif, c'est avec cet écosystème, à la fois bien sûr de le piloter,
03:01mais également aussi de travailler sur de l'innovation.
03:04L'innovation, bien sûr pour les citoyens, puisque ce sont les clients, les usagers finaux,
03:08mais également aussi pour les collectivités territoriales.
03:10Parce que dès lors qu'on parle de mobilité, de transport,
03:13on parle forcément d'aménagement du territoire, on parle d'énergie.
03:17Et donc ça, c'est tous ces sujets-là qu'on doit mettre en musique
03:20pour pouvoir effectivement créer un nouveau service de mobilité.
03:23Le but du jeu, c'est d'être écouté par les politiques, les décideurs, évidemment.
03:27Vous êtes en lien direct avec eux ou pas ?
03:30Parce que finalement, on vous entend peu.
03:31Alors là, grâce à Sud Radio, c'est le cas.
03:33On vous remercie.
03:34Non, non, mais c'est normal parce que c'est très intéressant.
03:37Mais c'est quoi ?
03:38Vous êtes une force de proposition ou une possibilité de faire agir ?
03:43Alors déjà, on est indépendant.
03:46Donc on n'a rien à vendre quelque part.
03:47On n'est pas un syndicat, une fédération.
03:49Donc ça, c'est quelque chose de très important.
03:51Mais c'est ça qui est surprenant aussi, parce que vous êtes une association.
03:53Vous travaillez, enfin, vous faites appel à des grands spécialistes.
03:56Il faut bien manger, enfin, je veux dire.
03:58Oui, alors on porte, effectivement, au travers de l'association, plus d'une centaine de membres
04:02qui sont adhérents de l'association et donc qui nous permettent, effectivement, de proposer des recommandations
04:08soit aux collectivités territoriales qui sont elles-mêmes adhérents,
04:12soit, en l'occurrence, au ministère des Transports et à la DGDM, le bras opérationnel du ministère.
04:18Donc vous œuvrez pour la bonne cause, quoi.
04:20On essaye d'œuvrer pour la bonne cause.
04:21On essaye.
04:21Non, non, mais c'est bien parce que, finalement, on rappelle qu'une association, c'est loi 1901,
04:27donc sans but lucratif.
04:29Sans but lucratif.
04:29Oui, voilà, c'est ça.
04:31Quels sont les différents types de programmes, Jean-Coldeffi, puisque vous êtes le directeur
04:35des programmes Mobile Impulse ?
04:37Par exemple, vous, on vous a dit, ben, allez, Jean, viens, enfin, je pense qu'on vous tutoyait
04:41les uns les autres.
04:42Oui, à force.
04:43Voilà.
04:44Jean, viens, tu vas nous proposer des programmes.
04:46C'était quoi la mission quand vous êtes arrivé, Jean-Coldeffi ?
04:49En fait, le premier sujet sur les questions de mobilité, c'est de bien comprendre le
04:54problème à résoudre.
04:56Et on a beaucoup investi sur la compréhension des mobilités.
05:00Par exemple, en 2017, avec l'équipe de Madame Borne, qui était alors ministre des
05:04Transports, on a vraiment réalisé un diagnostic territorial sur les mobilités.
05:09C'est qu'aujourd'hui, en fait, on a des villes qui ont une aire d'influence,
05:13qui dépassent largement leur périmètre, j'allais dire, urbanisé, qui va bien plus
05:18loin que cela, notamment pour le travail.
05:21Pourquoi ? Parce que les villes concentrent, et ça, c'est vrai dans toute l'histoire,
05:25les emplois, mais ça concentre aussi les hôpitaux, ça concentre les commerces, etc.,
05:31etc.
05:31Toutes les activités.
05:32Les loisirs.
05:33Et donc, il y a des flux très importants entre ce qu'on appelle le périurbain,
05:38qui sont des zones rurales à proximité des villes et dans lesquelles vivent à peu
05:42près 40% de la population.
05:43Et il y a des flux très importants entre ces périurbains et les pôles urbains,
05:48les villes.
05:49Et on a quantifié, je vous donne un exemple, avec Transdev et le géographe Jacques Lévy,
05:55qui est prix Nobel de géographie, ou en tout cas son équivalent.
05:58On a quantifié avec les données de téléphonie mobile combien pesaient ces flux.
06:05Et on est capable aujourd'hui, avec une grande précision, une grande certitude,
06:09pour chaque ville, de dire qu'il y a un écart de temps entre l'offre et la demande.
06:14Ah, c'est passionnant, oui.
06:15Vous avez 15 fois plus de demandes de gens qui se rendent, en tout cas qui,
06:20pour des raisons ou une autre, dans l'urbain, à partir du périurbain,
06:23par rapport à l'offre disponible en transport en commun, notamment en TVM.
06:27Vous allez effectivement, et les auditeurs de Sud Radio vous attendent avec impatience
06:32sur les propositions que vous faites, grâce notamment, vous l'avez dit,
06:35Fabrice Luriot au numérique. Peut-être une dernière chose, finalement,
06:40au moment où le Premier ministre appelle aux économies budgétaires,
06:46et notamment pointe du doigt certaines agences d'État,
06:49vous, vous apportez la solution. C'est-à-dire que c'est le monde associatif qui vient...
06:52Vous faites un peu le travail d'une agence d'État, d'une certaine manière,
06:55mais en associatif.
06:58On est assez complémentaires.
06:59On est assez complémentaires, effectivement.
07:00Et c'est pour ça, d'ailleurs, qu'on a participé à la fameuse conférence
07:07Ambition France Transport, que le ministre Tabarro a organisée ces dernières semaines,
07:15et notamment avec, effectivement, Jean Codéfi, qui était un des copilotes
07:17des quatre ateliers de cette conférence.
07:20Et c'est là où on voit, effectivement, qu'à la fois, l'association doit apporter
07:24de l'innovation grâce au numérique, pour, justement, comme le disait Jean,
07:29comprendre l'usage de nos infrastructures, mais également aussi, derrière,
07:33les ajuster à la bonne compréhension qu'on aura faite grâce à la data, grâce au numérique.
07:40Et donc, cette proposition de valeur, on est aujourd'hui, effectivement,
07:43une unique proposition collective, grâce, effectivement, à l'écosystème que pilote
07:50Money Impulse.
07:51Bon, on va découvrir vos propositions.
07:54Le temps de marquer une petite respiration.
07:56Restez bien avec nous, vous, les auditeurs de Sud Radio,
07:58parce que, vous allez voir, il y a des trouvailles.
08:01Comment résoudre ces terribles problèmes de mobilité ?
08:05Que ce soit en voiture, en train, en avion, en hélicoptère, en trottinette,
08:10à pied, à vélo, je ne sais quoi, à moto,
08:12ça a toujours été une galère depuis que nos villes se sont développées.
08:17Alors, le numérique peut, peut-être, apporter des solutions ?
08:20Oui, sans doute.
08:21Vous allez le voir dans un instant.
08:23Ce sont les vraies voix qui prennent l'air.
08:25À tout de suite.
08:27Sud Radio.
08:28Sud Radio.
08:28Parlons vrai.
08:29Parlons vrai.
08:29Sud Radio.
08:30Parlons.
08:31Les vraies voix Sud Radio.
08:3217h-19h.
08:34Frédéric Bradel.
08:35Comme chaque mercredi de ce mois de juillet,
08:38les vraies voix prennent l'air.
08:40Trouvez des solutions.
08:41C'est bien ce dont il s'agit avec l'association Mobile Impulse,
08:45qui cherche, qui cherche à améliorer notre quotidien dans la mobilité.
08:49Alors, son président Fabrice Luriot est avec nous.
08:53Je rappelle que c'est une association.
08:54On en profite pour remercier Diane Lotte,
08:56qui nous a bien aidé à préparer cette émission.
09:00Parmi nos invités et en visio,
09:03Jean Coldeffi, qui est le directeur des programmes Mobile Impulse.
09:06Alors, c'est clair.
09:07Il y a eu cette conférence Ambition France Transport,
09:10qui s'est achevée il y a quelques jours.
09:13De nombreuses propositions ont été avancées
09:15pour répondre à l'impératif qui s'impose dans tous les territoires.
09:19Chaque euro investi dans les mobilités
09:21doit désormais prouver son efficacité.
09:24Qu'à cela tienne, nous avons des exemples.
09:27Alors, Fabrice Luriot.
09:29Première des solutions grâce au numérique,
09:32c'est par exemple l'open payment.
09:35J'ai mangé un peu le deuxième mot, l'open payment.
09:37On n'aime jamais payer.
09:39C'est pour ça peut-être.
09:41Si, si, si.
09:42Mais il le faut pour construire nos mobilités du futur.
09:46Alors, les Parisiens ont déjà ce modèle à l'esprit.
09:50Aujourd'hui, il n'y a plus vraiment de tickets de métro, c'est ça quoi ?
09:53Alors, non, c'est deux choses différentes.
09:56Expliquez-nous.
09:57Il y a le pass Navigo, effectivement,
09:58que les Parisiens connaissent bien.
10:00Et puis, il y a effectivement l'open payment.
10:02Peut-être, en guise de prendre bulle,
10:05et je pense que Jean sera encore mieux placé que moi pour répondre
10:09justement à cette grande différence,
10:11notre proposition, notre intervention au sein de la conférence de l'AFT
10:15venait aussi de par le travail que l'on fait
10:19avec les autorités organisatrices de la mobilité,
10:22les AOM, qu'on appelle dans notre jargon,
10:24les grandes entreprises, les start-up,
10:25mais également aussi les sociétés d'ingénierie.
10:27Donc, ce sont tous les adhérents de l'association.
10:29C'est ce qu'on a rappelé tout à l'heure, effectivement.
10:30Et c'est grâce à ça, en fait, qu'on en a construit des groupes de travail
10:33sur la décarbonation, sur l'open payment,
10:35sur la résilience de la route,
10:37sur des sujets autour de la transition numérique et écologique.
10:41Bref, ces groupes de travail, ils sont là toute l'année.
10:44Et ça nous a permis, effectivement, de puiser dans ces réflexions collectives
10:48pour ensuite émettre, effectivement, une recommandation
10:50auprès, effectivement, de la conférence de l'AFT.
10:52Et première recommandation, on y arrive, open payment.
10:56Alors, j'en colle des filles.
10:57Vous prenez la main ? L'open payment.
10:59Moi, j'avais une idée, mais visiblement, ce n'est pas vraiment ça.
11:02C'est-à-dire que tout se fait avec le portable, c'est ça ?
11:04Non. L'open payment, tout se fait avec la carte bleue.
11:07En fait, prendre un transport public devient aussi simple
11:10qu'acheter une baguette de pain.
11:12Et il était temps.
11:13Et donc, aujourd'hui, vous avez 47 réseaux en France
11:16de transports publics qui ont déployé ça.
11:18C'est-à-dire que vous montez dans un bus, un tramway, un métro,
11:21vous badgez avec votre carte bancaire.
11:22Et votre carte bancaire est à la fois votre moyen de paiement
11:25et votre titre de transport.
11:27Ah, ça, c'est génial, ça.
11:28Et donc, vous avez 47 réseaux qui l'ont fait.
11:31Il y en a une centaine qui l'auront fait d'ici deux ans.
11:34Et effectivement, si on pouvait déployer ça dans les TER,
11:38mais ça va se faire, c'est vraiment quelque chose
11:40qui pourrait simplifier l'usage.
11:42Et en fait, dans les réseaux urbains qui l'ont fait,
11:45je pense à Lyon, à Marseille, qui l'ont déployé,
11:47on constate qu'en fait, il y a une augmentation des voyages.
11:49C'est-à-dire qu'en fait, il y a peut-être des gens
11:51qui, parce qu'ils étaient pressés
11:53et il y avait la queue devant le distributeur de tickets...
11:55Je n'ai pas le temps d'acheter un ticket, par exemple.
11:57Exactement, voilà. La question, c'est le temps.
11:59Et donc, ils montaient dans le transport sans payer.
12:02Donc, cette fraude qu'on appelle grise,
12:04qui n'est pas une fraude, voilà,
12:05qui est une fraude un peu contrainte par le temps,
12:08elle n'existe plus avec le plan de paiement.
12:10Et puis, le simple fait de simplifier l'acte d'achat
12:13fait que vous prenez plus souvent le transport public.
12:16Donc, ça, c'est à la fois une source de recettes
12:19et de simplification.
12:20Alors, justement, je reviens quand même,
12:23parce que c'est vrai que c'est une belle trouvaille.
12:26On peut peut-être s'interroger,
12:28quand on est usagé, de se dire,
12:31bon, on met la carte quelque part,
12:33mais c'est quoi ?
12:34C'est comme un lecteur de cartes bleues
12:37qui est à l'entrée du train, du bus.
12:39Comment ça se passe, Fabrice Luriot ?
12:41Oui, allez-y, j'encolle des filles, alors.
12:44C'est le même lecteur.
12:46Vous avez un lecteur,
12:47comme celui que vous avez pour un pass Navigo,
12:49vous passez votre carte bleue devant,
12:51c'est sans contact.
12:53C'est un lecteur sans contact.
12:54C'est celui que vous avez actuellement.
12:56Mais est-ce que vous avez une preuve
12:57que ça a bien été débité tout de suite ?
12:59Parce que ça fait peur.
13:00C'est-à-dire, ah, bip, ah, non,
13:01je ne sais plus si j'ai...
13:02On peut payer deux fois.
13:03Non, mais quand vous allez acheter
13:05votre baguette de pain,
13:07vous bippez,
13:08c'est exactement pareil.
13:09D'accord, sauf que quand on arrive
13:11à 40 de plein de front,
13:15je ne sais pas comment on dit,
13:16pour rentrer dans un bus,
13:18tout le monde doit rentrer.
13:20Enfin, il y a le temps de badger, Fabrice.
13:21Oui, il y a le temps de badger,
13:23comme on badge, d'ailleurs,
13:24aujourd'hui, sur le réseau francilien,
13:26avec son téléphone.
13:28Depuis peu, maintenant, on peut le faire.
13:29Et en fait, c'est la même chose,
13:30sauf que ce n'est plus avec le téléphone,
13:31c'est avec la carte bleue.
13:32D'accord.
13:32Donc, ça simplifie encore plus le geste,
13:34et ça permet, effectivement,
13:35de travailler l'accès,
13:37l'accessibilité au transport public.
13:39Et ça, c'est quelque chose d'assez fort,
13:40là où on souhaite, effectivement,
13:41avoir plus de personnes
13:42qui pratiquent les transports publics,
13:44plus de financement,
13:46grâce aux recettes que l'on fait.
13:47Enfin, c'est une solution
13:48qui est complémentaire
13:49à toutes les autres technologies existantes.
13:51Combien de temps faudra-t-il
13:51pour que ce soit un système,
13:53on va dire, généralisé ?
13:54Vous l'avez beaucoup
13:56dans des grandes métropoles mondiales,
13:58européennes.
13:58Oui, c'est ce qu'a dit Jean-Cole Défi.
14:00Exactement.
14:00Et en France, effectivement,
14:01vous avez une cinquantaine de réseaux
14:02qui l'ont déjà fait.
14:03Je pense que c'est
14:04à l'horizon d'une décennie.
14:07Je pense que tout le monde
14:07aura travaillé, effectivement,
14:09sur ce sujet-là.
14:09Ça nous paraît évident.
14:10En tout cas, nous, on le pousse
14:11parce que c'est une voie
14:13forcément de diffusion.
14:14Alors, attendez Jean,
14:15chacun son tour.
14:16C'est vrai que vous êtes en visio,
14:16mais du coup...
14:17Bon, mais j'en colle des filles.
14:20Il faut aussi que l'usager
14:23sache où il en est
14:23de ses dépenses de transports.
14:26Parce que là, je vois,
14:26je reprends l'exemple
14:27des transports à Paris.
14:29Alors, vous prenez un coup,
14:29un bus, c'est un peu plus
14:31de 2 euros.
14:32Puis le métro, c'est un peu moins.
14:33Enfin, bref, il y a
14:34des tarifs différents.
14:35C'est quoi la lisibilité maximum
14:37pour l'usager, Jean-Colte Défi ?
14:39En fait, l'intérêt de cette technologie,
14:40c'est que vous pouvez faire
14:41des tarifications adaptées
14:43à chaque usage.
14:44Et donc, vous pouvez avoir des...
14:46Par exemple, vous pouvez avoir
14:47un forfait plafonné chaque jour.
14:49C'est-à-dire que vous dites,
14:50ben voilà, vous pouvez prendre...
14:53En supposant que le ticket
14:54soit à 2 euros,
14:55au bout de 8 euros,
14:57c'est-à-dire de 4 voyages,
14:58c'est plafonné.
14:58Le cinquième sera gratuit.
15:00Donc, on peut faire
15:01à peu près ce qu'on veut.
15:02Vous avez pensé à tout, quoi.
15:04En fait, l'intérêt,
15:05c'est comme ça se fait
15:06en ce qu'on appelle
15:07en back-office.
15:07D'ailleurs, vous pouvez programmer
15:09ça sur des ordinateurs.
15:11C'est extrêmement simple.
15:12Je voulais dire aussi
15:13que c'est une source d'économie
15:14également pour les autorités publiques.
15:16Londres, qui avait son pass Navigo
15:18qui s'appelait Loister Card
15:19à une époque, a introduit
15:22il y a quelques années déjà
15:23la carte bancaire.
15:25Ils font 100 millions d'euros,
15:27100 millions d'euros par an
15:29d'économie sur la distribution
15:30de titres.
15:31Vous imaginez 100 millions d'euros.
15:33C'est 100 millions d'euros
15:34que vous pouvez réinvestir
15:35dans de l'offre
15:36de transport public
15:37en supplémentaire.
15:38Ça, c'est prouvé.
15:39C'est le résultat
15:39de votre conférence.
15:41Grâce à l'apport du numérique,
15:42la notion d'open payment.
15:44Souvenez-vous-en,
15:45vous, les auditeurs
15:46de Sud Radio.
15:47Maintenant, on est au courant.
15:48Alors, parmi les trouvailles,
15:50je vois, par exemple,
15:51accélérer la voiture autonome.
15:53Fabrice Luriot,
15:55c'est quoi la voiture autonome ?
15:56Sans conducteur ?
15:58Alors, oui, dans les faits,
16:00c'est sans conducteur.
16:01Oui.
16:01Mais dans la réalité,
16:04on est loin du sans conducteur.
16:05Pour plein de raisons.
16:06Des raisons à la fois technologiques,
16:09contractuelles,
16:10des raisons d'aménagement
16:11du territoire.
16:12Et donc,
16:13on sera plutôt dans une logique
16:15où on parlera de véhicules connectés
16:17aujourd'hui
16:18que de véhicules autonomes.
16:19Alors, il est comment,
16:20ce véhicule connecté ?
16:21Déjà, pour nous,
16:22il apporte énormément de données,
16:23ce véhicule connecté.
16:24Enfin, c'est le véhicule
16:25qu'on a tous les jours
16:25que l'on peut acheter
16:26aujourd'hui
16:28et qui, demain,
16:29sera encore plus connecté
16:30avec un certain nombre de capteurs.
16:32Et ces capteurs
16:32nous apportent de l'information
16:34sur l'usage
16:35de l'infrastructure.
16:36Alors, c'est l'usage
16:37de l'infrastructure routière
16:38si on est dans un véhicule
16:391VL.
16:42Mais ça peut être
16:43de l'infrastructure ferroviaire,
16:44de l'infrastructure aéroportuaire,
16:46que sais-je.
16:47En tout cas,
16:47tout devient connecté.
16:49Et donc, grâce à cette connexion,
16:50on a de la donnée
16:51et grâce à cette donnée,
16:52on est capable
16:53d'analyser l'usage
16:54de ces infrastructures
16:55pour ensuite
16:56faire des recommandations
16:57en matière d'investissement
16:58et donc, du coup,
16:59effectivement,
16:59en matière de politique publique
17:01pour déployer
17:02les bons services
17:03au bon moment
17:04et au bon endroit.
17:05Donc, ça veut dire
17:05anticiper.
17:06Alors, évidemment,
17:07le mot qui nous vient
17:07tout de suite à l'esprit,
17:09j'en colle des filles,
17:10les embouteillages,
17:11etc., etc.
17:12Mais sur cette notion
17:13de fréquence,
17:14c'est-à-dire,
17:14comment moi, par exemple,
17:16avec ma voiture,
17:17j'utilise tel ou tel,
17:18je suis connecté.
17:19En termes de données,
17:21c'est utilisé comment ?
17:22Parce que ça,
17:23on va vous le dire,
17:23j'en colle des filles.
17:24Bah oui,
17:24mais elle est où ma liberté ?
17:26Si je suis allé à telle heure,
17:27enfin bon,
17:28vous connaissez un petit peu
17:29le point de vue des Français
17:30à ce sujet-là.
17:32Je laisserai compléter,
17:33évidemment, Jean,
17:34mais globalement,
17:35on respecte
17:36l'ensemble
17:36de nos obligations
17:38en matière de RGPD.
17:39Donc, le règlement
17:40qui protège,
17:41évidemment,
17:41nos données personnelles.
17:42RGPD, donc,
17:43le...
17:44Là, j'ai un petit
17:45trou de mémoire.
17:45Vous avez un règlement général
17:47de la protection des données.
17:48Voilà, qui est géré,
17:49effectivement,
17:49au niveau européen
17:50et donc, forcément,
17:51au niveau français.
17:52Voilà, c'est terrible,
17:53ces acronymes.
17:54C'est terrible.
17:54Surtout qu'en anglais,
17:56c'est GDPR.
17:56Donc, du coup,
17:57on s'y pauvre.
17:57Oui, forcément,
17:58c'est à l'envers.
17:59Donc, Jean Coldéfi,
18:00jusqu'à quel type
18:02d'information
18:03ça peut aller ?
18:04Donc, je l'ai dit,
18:05tout de suite,
18:05on percute sur
18:06les embouteillages,
18:07mais quoi d'autre ?
18:08En fait,
18:09le véhicule connecté,
18:10comme l'avait très bien dit
18:11Fabrice,
18:12permet de remonter
18:12un certain nombre
18:13de données.
18:14Donc, vous avez des sociétés,
18:15je vais en citer une adhérente
18:16de notre association
18:17et qui fait un super travail
18:18qui s'appelle
18:18Autoroute Trafic,
18:20qui permet,
18:21avec les données
18:22des véhicules connectés,
18:23donc, ça suppose
18:23le consentement
18:24d'utilisateurs,
18:25c'est-à-dire que vous acceptez
18:25d'être suivi,
18:28ça vous permet
18:29d'avoir
18:30les temps de parcours
18:31de manière très précise
18:32sur vos itinéraires
18:35et globalement
18:37de le partager
18:37à l'institution,
18:39c'est-à-dire que
18:40des gens qui rachètent
18:41ces données-là
18:41et qui les traitent,
18:43eh bien,
18:43ils peuvent mieux comprendre
18:44comment les déplacements
18:46se font
18:47et donc déployer
18:48des politiques publiques
18:49qui répondent
18:51à la demande.
18:52Le vrai sujet,
18:52c'est quand même ça,
18:53c'est qu'on connaît très mal
18:54la demande de mobilité,
18:55pourquoi ?
18:55Parce qu'elle est surtout
18:56individualisée,
18:57la voiture,
18:57c'est plus de 85%,
18:59j'enlève l'île de France,
19:00c'est plus de 85%
19:01en dehors
19:02des grands centres urbains,
19:04des kilomètres parcourus
19:05et on connaît très mal
19:06cette demande-là.
19:07Donc,
19:07les véhicules connectés,
19:09les données de téléphonie mobile,
19:10ce qui est développé,
19:11par exemple,
19:12avec Orange FluVision,
19:15leur offre FluVision,
19:16ça permet de connaître
19:17la demande
19:18et quand vous connaissez
19:19la demande,
19:19vous êtes capables
19:20de mettre en face
19:21une offre
19:22qui réponde à cette demande.
19:23Vous êtes capables de dire
19:24c'est là qu'il faut
19:25que je mette un parc-re-le-lai
19:26parce que c'est là
19:27où les flux se concentrent
19:28et se rassemblent
19:29et à partir de cet endroit-là,
19:30je peux mettre
19:31un transport public
19:32parce qu'il sera rempli.
19:33Parce que mettre
19:34des transports publics
19:34pas remplis,
19:35ça coûte très cher
19:36pour peu de services,
19:37peu de valeurs ajoutées.
19:38Oui, parce que
19:39dans la notion
19:39d'éficience...
19:40Évidemment, quand on parle
19:42de voiture autonome,
19:43on a parlé du VL,
19:44le véhicule léger personnalisé,
19:46mais en fait,
19:47là, vous incluez
19:48tous les bus,
19:51etc.
19:52Il y a le véhicule connecté
19:55qui est une chose
19:55et le véhicule autonome
19:56qui en est une autre.
19:57Le véhicule autonome,
19:58ça existe déjà
19:59les robotaxis
20:00à San Francisco
20:00et dans une centaine
20:02de villes aux Etats-Unis.
20:03Ça viendra, ça,
20:03pour vous, en France ?
20:04Ça viendra ou pas ?
20:05Oui, Londres,
20:06d'ici deux ans,
20:07il y aura des robotaxis
20:08autonomes à Londres.
20:09Et en France ?
20:10Dans combien d'années,
20:11en France ?
20:12En France...
20:13Vous souriez,
20:14je le dis,
20:15pour ceux qui me voient.
20:15Je ne sais pas
20:15pas des taxis
20:17qui seront ravis
20:18d'apprendre ça,
20:19mais aujourd'hui,
20:21les deux cohabitent
20:21aux Etats-Unis,
20:22ça fonctionne plutôt pas mal
20:23parce qu'on est plutôt
20:24en sous-offre
20:24dans les centres urbains.
20:25En fait, ça marche
20:26dans les centres urbains,
20:26ça ne marche pas ailleurs.
20:27Donc, la question,
20:29ce n'est pas d'offrir
20:30de l'offre dans les centres urbains
20:31parce qu'en fait,
20:32il y en a déjà beaucoup.
20:33La question, c'est
20:33comment je connecte
20:34les centres urbains
20:35avec toutes leurs zones
20:36périurbaines
20:37et toutes les villes moyennes
20:38jusqu'à une heure
20:39de temps de parcours ?
20:40Et là, le véhicule autonome
20:41individuel ne sera pas
20:42la réponse
20:42parce que vous aurez
20:43des bouchons de voitures
20:44autonomes,
20:45ça ne résoudra pas
20:45grand-chose.
20:46Donc, la question,
20:47ça sera comment je partage
20:48le véhicule
20:48et comment je fais
20:49les transports publics
20:50autonomes.
20:50Alors là,
20:51ce n'est pas pour dans deux ans,
20:52c'est sans doute
20:52pour cinq ou dix ans.
20:54C'est certainement
20:54un futur qui va nous faire
20:56gagner pas mal d'argent
20:58probablement,
20:59mais on n'y est pas encore.
21:00Bon, juste parce qu'on va
21:02passer à d'autres thèmes
21:05marqués, mais Fabrice Loriot,
21:07il a été question
21:08dans cette conférence aussi
21:09du covoiturage.
21:11Alors, le covoiturage,
21:12bon, c'est avancé
21:14par beaucoup,
21:15beaucoup d'écologistes,
21:17notamment.
21:18Moi, à titre personnel,
21:19je ne suis pas très favorable.
21:21En quoi le numérique
21:22peut faire avancer
21:23quelqu'un de sceptique
21:24comme moi
21:24et conforter les écologistes
21:27ou modérer leur enthousiasme ?
21:30Ce qu'il faut comprendre,
21:31c'est que le covoiturage
21:32ne remplacera pas
21:33un mode de transport l'ouvre,
21:34un mode de transport
21:35de masse.
21:36Il vient en complément
21:37des autres offres de services.
21:39Et pour justement
21:40faire la jonction
21:41avec ce que vient de dire
21:42Jean,
21:43que des filles,
21:44c'est que,
21:44effectivement,
21:46là où il manque
21:46des services de mobilité,
21:48c'est dans le périurbain,
21:50voire dans l'intérieur urbain,
21:53qu'on appelait autrefois
21:53aussi le rural.
21:55Et donc,
21:55c'est bien là
21:56où il y a un manque
21:56crucial
21:57de services de mobilité
21:59et d'accessibilité.
22:01Et donc,
22:01c'est là où
22:02l'apport du digital,
22:03justement,
22:03peut à la fois comprendre
22:04où il y a un manque
22:05et ensuite de faire
22:06cette connexion
22:07avec les différentes personnes
22:08qui vont utiliser
22:09ce covoiturage.
22:10Sauf que dans le rural,
22:11des fois,
22:11il y a une crise
22:12du numérique aussi.
22:13Et donc,
22:15c'est pour ça que le covoiturage
22:16peut être un élément de réponse
22:18dans le périurbain
22:19où,
22:20effectivement,
22:20le transport de masse
22:21n'est pas adapté
22:22et pas finançable,
22:25comme on le disait tout à l'heure.
22:26Et puis,
22:27du coup,
22:27grâce au numérique,
22:28on met en relation des gens
22:29et finalement,
22:31la voiture individuelle
22:33devient un transport collectif.
22:34Voilà.
22:35Mais c'est là où,
22:36parce qu'évidemment,
22:37l'idée est intéressante
22:38et moi,
22:39je me suis présenté
22:40comme un usager
22:40qui n'était pas trop pour,
22:41parce qu'en fait,
22:42il y a cette notion de rencontre.
22:44On est un peu dépendant des autres.
22:46On ne sait pas sur qui on tombe.
22:48Vous voyez,
22:49ma fille va avoir son permis de conduire
22:51à 18 ans.
22:52Elle fait covoiturage.
22:53On ne sait pas avec qui.
22:54Enfin bon,
22:54bref.
22:55Oui,
22:55en fait,
22:56on a modernisé
22:57le bon stop
22:59que nos parents faisaient.
23:01Oui,
23:01voilà,
23:01c'est ça.
23:02Et donc,
23:03il faut créer ce point de rencontre
23:04et ce point de rencontre
23:05nécessite effectivement
23:06un point de confiance quelque part.
23:09Ce qu'il faut bien voir,
23:10c'est que
23:10si on n'arrive pas à montrer
23:12que les transports collectifs
23:14et les transports
23:15effectivement
23:16type covoiturage
23:17ne sont pas une solution de demain,
23:20on n'arrivera pas
23:20à réduire
23:21cette différence de service
23:22qu'il y a
23:23entre la voiture personnelle
23:24et les services de transport.
23:26Tant qu'il y aura
23:27cette grande différence
23:28de notion de service,
23:29la voiture sera toujours gagnante.
23:31La voiture individuelle
23:32sera toujours gagnante.
23:32Bravo,
23:33c'est très intéressant
23:34toutes vos propositions.
23:35Mobile Impulse
23:36avec son président
23:38Fabrice Loriaux
23:39et son directeur
23:40des programmes
23:40Jean Coldefi
23:41qui sont avec nous.
23:42Alors,
23:42il y a plein de choses
23:43encore à voir
23:44parce que,
23:44évidemment,
23:45ces vrais voix
23:46qui prennent l'air
23:46ne s'arrêtent pas là
23:47sur la question
23:48de la mobilité,
23:49question ô combien
23:50terrible de nos jours.
23:52Nous allons nous intéresser
23:53aux énergies nouvelles,
23:54au service de la mécanique.
23:55Nous allons également
23:56aborder des sujets
23:58qui concernent
24:00notre quotidien
24:01dans les villes
24:02avec cette transition
24:03énergétique
24:04des mobilités.
24:05Comment tout cela
24:06va évoluer ?
24:08D'autres invités
24:08viennent nous rejoindre.
24:09Restez bien avec nous
24:10parce qu'on apprend
24:11plein de choses.
24:12A tout de suite.
24:13Sud Radio,
24:14c'est vous qui donnez le temps.
24:15Je vous remercie d'abord
24:16de permettre à des tas
24:18de gens de s'exprimer
24:18et de leur laisser
24:19surtout le temps
24:20de développer leur discours.
24:22Sud Radio,
24:23parlons vrai.
24:24Les vrais voix Sud Radio,
24:2517h-19h,
24:27Frédéric Bradel.
24:28Et oui,
24:28les vrais voix
24:29qui prennent l'air
24:30le mercredi soir
24:31de ce mois de juillet.
24:33Une conférence
24:34sur les transports
24:35de demain
24:35a été organisée.
24:37Elle vous a peut-être
24:37échappé.
24:39Eh bien,
24:39pas à nous.
24:41Nous en parlons
24:42avec ceux
24:42qui l'ont initié
24:43et orchestré.
24:44L'association
24:45Mobile Impulse
24:46avec son président
24:47Fabrice Luriot
24:48qui est avec nous
24:49avec son directeur
24:50des programmes
24:51Jean Coldefie.
24:53On a eu le plaisir
24:54d'avoir plein d'innovations,
24:55plein de révélations,
24:56plein de prospection
24:58pour après.
24:59Nous allons parler
25:00de cette question
25:01ô combien importante
25:03qui concerne l'énergie.
25:05Et pour cela,
25:06nous accueillons
25:08un nouvel invité.
25:09Bonsoir,
25:10Rachelet Pognatoski.
25:12Bonsoir.
25:13Merci d'être avec nous.
25:14Vous représentez
25:14la société TankU.
25:16Alors,
25:16vous livrez directement
25:17sur site
25:18l'énergie,
25:19que ce soit diesel,
25:20essence,
25:20biocarburant,
25:21biogéné,
25:22électricité,
25:22etc.
25:23Vous allez nous expliquer
25:25exactement ce que vous faites
25:26dans un instant,
25:26mais peut-être Fabrice Luriot.
25:28Rappelez,
25:29évidemment,
25:30l'importance
25:30qu'a eue
25:31cette gestion
25:32des énergies
25:33dans la conférence
25:34que vous avez orchestrée.
25:36Alors,
25:37petite précision,
25:38on n'a pas orchestré
25:39au sens propre du terme
25:40la conférence.
25:42C'est-à-dire que vous n'aviez
25:42pas une baguette
25:43et il n'y avait pas
25:44un batteur,
25:45un bassiste.
25:46C'est vraiment le ministre
25:47qui s'en est chargé.
25:49Nous,
25:49on était contributeurs,
25:50mais par contre,
25:50dans le cadre
25:51de nos groupes de travail,
25:52on a fait plusieurs conférences
25:54liées au monde
25:55de la décarbonation
25:56des mobilités,
25:58aux services,
25:58à l'usage,
25:59etc.
26:00Donc,
26:01effectivement...
26:01Sur l'énergie.
26:02Sur l'énergie.
26:04Depuis maintenant
26:05quelques mois,
26:05depuis qu'on a
26:06une nouvelle gouvernance
26:07au sein de l'association
26:08Mobile Impulse,
26:10je souhaite intégrer
26:12encore plus cette vision
26:13360 degrés
26:14de la mobilité.
26:15Aujourd'hui,
26:15la mobilité,
26:16c'est une grande verticale
26:17où on parle de mobilité,
26:19de tous les services
26:20qu'on a évoqués
26:20dans la première partie
26:22de l'émission.
26:23Mais on est convaincus
26:25que cette mobilité,
26:26sans parler d'aménagement
26:27du territoire,
26:28c'est une hérésie.
26:30Et je crois que tout le monde
26:30maintenant le comprend.
26:32Par contre,
26:33il faut faire passer le message
26:34aussi au grand public
26:35pour qu'il comprenne aussi
26:36le fléchage
26:37du financement.
26:40Et puis également aussi
26:40forcément parler
26:41d'énergie.
26:42La mobilité sans l'énergie,
26:44ça ne sert plus à rien.
26:46Surtout lorsqu'on parle
26:47de décarbonation
26:48des mobilités.
26:49Et donc,
26:49c'est pour ça
26:50qu'on a souhaité
26:50effectivement,
26:51dans nos rangs,
26:52avoir aussi des adhérents
26:53qui parlent
26:54d'énergie
26:54et de mobilité.
26:56Jean-Paul Défi,
26:57la tendance
26:57sur les énergies,
26:59c'est quoi ?
26:59On privilégie
27:00les biocarburants,
27:01l'électricité ?
27:04Aujourd'hui,
27:04vous avez
27:04à peu près
27:0517%
27:07des voitures
27:07achetées
27:08qui sont neuves,
27:09qui sont électriques.
27:10Vous l'arsenez un petit peu,
27:11peut-être approchez-vous
27:12du micro.
27:13Oui,
27:14je disais,
27:15aujourd'hui,
27:16vous avez 17%
27:17des voitures neuves
27:18achetées
27:18qui sont électriques
27:19et 8%
27:20qui sont hybrides rechargeables.
27:22C'est un ratio
27:23qui stagne.
27:24Donc,
27:24il y a une croissance
27:25de l'électrique
27:26mais qui reste quand même
27:26assez faible.
27:28Mais il y a une appétence
27:28des Français
27:29pour acheter de l'électrique.
27:31Le problème,
27:31c'est qu'aujourd'hui,
27:32d'abord,
27:33c'est encore cher.
27:34Donc,
27:34c'est une voiture
27:35qui n'est pas encore démocratique
27:36mais ça progresse.
27:37On commence à avoir
27:38des voitures
27:38à des coûts abordables
27:40et puis on attend
27:41le marché de l'occasion
27:43qui fera décoller
27:45la voiture électrique.
27:46Mais les biocarburants,
27:47les biocarburants,
27:49non,
27:49non,
27:50pas encore.
27:50C'est peu acheté.
27:52C'est acheté
27:53dans le milieu professionnel
27:54pour les poids lourds
27:55ou pour les bus
27:56ou le gaz.
27:58Donc,
27:58ça,
27:58ça peut avoir
28:00un sens écologique,
28:00notamment le gaz.
28:01Mais pour les particuliers,
28:03je rappelle,
28:0385% des particuliers
28:05achètent des voitures
28:05d'occasion
28:06et 60%
28:07mettent moins de 10 000 euros.
28:09Donc,
28:09il faut avoir ça en tête.
28:10La voiture démocratique,
28:12électrique,
28:12aujourd'hui,
28:13c'est un peu
28:13comme la voiture
28:13des années 50.
28:15Ce n'est pas encore
28:15un objet démocratique.
28:17Mais ça va arriver,
28:18mais ça prendra un peu de temps.
28:19Intéressons-nous
28:20donc à l'exemple
28:21que nous vous proposons
28:23ce soir.
28:24Donc,
28:24Ashley Pognatowski,
28:25vous représentez
28:26la société TankU.
28:27Vous livrez directement
28:28sur site
28:29l'énergie.
28:29Ça veut dire quoi ?
28:30Ça veut dire
28:30que vous nous évitez
28:32la galère
28:33d'aller à la pompe à essence ?
28:36Oui,
28:37tout à fait.
28:37Bonsoir.
28:38Merci de me recevoir.
28:40Effectivement,
28:40TankU,
28:41on a créé il y a sept ans
28:43ce service un peu atypique
28:45qui propose de livrer
28:46directement sur site,
28:47directement au véhicule,
28:49les énergies.
28:50Donc,
28:50à l'époque,
28:50c'était principalement
28:51des énergies diesel.
28:53Aujourd'hui,
28:53le diesel reste,
28:55comme pour le marché
28:56d'énergie majoritaire,
28:57mais ça ne représente
28:58plus que 70%
28:58de notre énergie
28:59puisque,
29:00effectivement,
29:01on propose
29:02des biocarburants,
29:03du bio-GNC,
29:04du GNC
29:05et un petit peu
29:06d'électrique.
29:08Aujourd'hui,
29:08nous,
29:08c'est un marché
29:09que nous adressons
29:10beaucoup aux professionnels.
29:12C'est pour ça
29:13qu'effectivement,
29:13votre invité avait raison.
29:14Aujourd'hui,
29:15typiquement,
29:15le biocarburant,
29:16c'est une énergie
29:17qu'on livre principalement
29:18pour les bus
29:18et pour les poids lourds.
29:21Par contre,
29:21pour l'électrique,
29:22le diesel,
29:22etc.,
29:23on livre aussi
29:23à des particuliers,
29:25pas forcément directement,
29:26mais voyez,
29:26par exemple,
29:27à titre d'exemple,
29:27c'est nous qui alimentons
29:28la flotte de véhicules
29:29des Leuron Merlin
29:30quand vous souhaitez les louer
29:31ou des Renault Mobility
29:32si vous souhaitez les louer,
29:33que ce soit sur des véhicules thermiques
29:35ou des véhicules électriques.
29:36Ah oui,
29:37pour les locations de voitures,
29:38effectivement,
29:39ça tient bien.
29:41En fait,
29:42vous êtes un peu
29:42les livreurs
29:43des énergies.
29:46Exactement,
29:46on est l'électrique
29:46de l'énergie.
29:48Mais vous livrez comment ?
29:49Vous livrez en camion,
29:50donc,
29:50du coup,
29:50parce que c'est des camions-citernes,
29:52non ?
29:53Alors,
29:53nous,
29:54on a une spécificité,
29:55c'est qu'on a miniaturisé
29:56les stations-service.
29:58Donc,
29:58en fait,
29:58on les a mis dans des véhicules
30:00qui sont des VL
30:01pour être en dessous
30:02de seuils,
30:03alors sans dire
30:04trop de complexité technique,
30:05mais ce qu'on appelle
30:06en dessous des seuils ADR,
30:07donc être en dessous
30:07des seuils de matière dangereuse
30:09pour pouvoir justement
30:10rentrer dans des villes
30:11et que ce ne soit pas du tout
30:12anxiogène.
30:12C'est-à-dire que nous,
30:13notre objectif,
30:13ce n'est pas d'arriver
30:14avec un citerne
30:14qui fait 20 000 litres,
30:15mais d'arriver avec des véhicules
30:17qui soient des véhicules
30:17de petite et moyenne taille
30:18pour pouvoir aller
30:19chez le Roi Merlin,
30:20pour pouvoir aller
30:21sur des sites UPS,
30:22pour pouvoir aller livrer
30:22à l'aéroport d'Orly
30:24ou de Noroissy directement
30:25ou dans le sud à Lyon,
30:27pour pouvoir le faire directement
30:29et justement de manière simple
30:31puisque ce qu'on observe,
30:33on parlait d'aménagement
30:34du territoire,
30:35ce qu'on observe aussi,
30:36c'est une disparition progressive
30:37des stations-essence.
30:38Aujourd'hui,
30:38vous avez trois stations-essence
30:40sur quatre qui ont disparu
30:42sur les 20 dernières années.
30:43Ça s'explique en grande partie
30:45par l'intervention des GMS,
30:46donc des Leclerc,
30:47Coirfour, etc.,
30:48qui ont pris des parts de marché
30:49et donc qui ont fait
30:51que ça a...
30:52Ça a cassé les prix.
30:54Exactement.
30:55Et donc voilà,
30:55c'est parti.
30:57Et donc,
30:57les professionnels
30:58ou les particuliers
30:59ont des difficultés
30:59et c'est là où justement
31:01on a essayé de rendre
31:01l'énergie la plus mobile possible.
31:03Vous êtes installé où précisément
31:05Thank You ?
31:07Nous, Thank You,
31:08on a commencé
31:08en région parisienne
31:10parce que c'est là
31:11que la problématique
31:12de stations-essence
31:13est la plus forte
31:14pour ceux qui vont
31:15de temps en temps
31:15à Paris
31:16ou à Ville de Paris.
31:17Aujourd'hui,
31:18on compte sur les doigts
31:19d'une main
31:20le nombre de stations
31:20dans Paris.
31:21Ensuite,
31:22nous avons été à Lyon,
31:24Lille,
31:24et aujourd'hui,
31:25nous regardons
31:26Bordeaux,
31:27Marseille et Bordeaux
31:28comme prochaine ville
31:30d'ouverture.
31:31Bon, alors,
31:32merci pour cet exemple,
31:33Ashley Pognatowski.
31:34Vous allez rester avec nous,
31:35même si on ne reste pas
31:37uniquement sur l'énergie
31:38parce qu'on a besoin
31:39de votre expertise.
31:39Moi, j'aimerais,
31:40Fabrice Luriot,
31:41que vous nous disiez
31:42en quoi ce que propose
31:45cette société
31:46va dans le sens
31:47de ce que finalement
31:48vous avez tiré
31:50comme enseignement
31:50de la grande conférence
31:51sur les mobilités
31:52de demain.
31:55Encore une fois,
31:55je crois que
31:56ça reste complémentaire
31:59à l'offre publique.
32:01C'est-à-dire que,
32:01effectivement,
32:02Ashley parlait
32:03d'aménagement du territoire
32:05et que des décisions politiques
32:07ou des décisions
32:07des propriétaires de fonciers
32:09ont fait qu'il y a
32:10moins de stations.
32:11Et à un moment donné,
32:13il reste quand même
32:14le problème
32:14de comment on se déplace.
32:15Et donc,
32:16ce genre d'initiative
32:17qui,
32:18par la connaissance du territoire
32:19grâce à la data,
32:20grâce au numérique,
32:21grâce à la technologie,
32:22finalement,
32:22de l'information,
32:23on offre
32:24de nouveaux services
32:25aux citoyens.
32:27Et c'est là
32:27où on voit,
32:28effectivement,
32:28toute la force
32:29du numérique
32:29par rapport,
32:30évidemment,
32:31à la distribution
32:32de nouveaux services
32:33de mobilité.
32:33Et donc,
32:35en l'occurrence,
32:35de nouveaux services
32:35de carburant.
32:37Bon,
32:37nous allons nous intéresser
32:38dans un instant
32:39à la convergence
32:40des aménagements
32:41et des mobilités.
32:42Le rôle du numérique,
32:43on le rappelle,
32:44qui est votre cheval de bataille
32:45dans l'usage
32:46de l'espace public.
32:49Interagissement de l'espace
32:50Grand Paris,
32:51par exemple,
32:51vous en avez entendu parler.
32:53Le rural,
32:54la loi d'orientation
32:54des nouvelles mobilités
32:55rapprochées vers l'urbain,
32:57vers l'urbain,
32:58périrurbain,
32:59tout ça,
32:59toutes ces données.
33:00On s'y intéresse
33:02tout de suite,
33:03dans quelques secondes
33:04avec nos experts
33:05passionnants.
33:07Merci encore une fois,
33:08restez bien avec nous,
33:09c'est Sud Radio.
33:10Sud Radio.
33:11Sud Radio.
33:12Parlons vrai.
33:12Parlons vrai.
33:13Sud Radio.
33:13Les vraies voix Sud Radio,
33:1517h-19h,
33:16Frédéric Bradel.
33:18Se déplacer.
33:19Oh là là,
33:20ce week-end,
33:20je dois aller voir la famille.
33:21Oh, est-ce qu'il va y avoir
33:22des embouteillages ?
33:23Qu'est-ce que je fais ?
33:24Est-ce que je prends le train ?
33:24Y aura-t-il une grève ?
33:25Bon, alors je prends le bus.
33:26Non, mais il n'y en a plus.
33:27Bon, alors l'avion ?
33:28Bon, ben ça ne sert à rien.
33:29Ok, parce que c'est trop près.
33:31Bon, c'est un casse-tête.
33:32On a tous ce problème.
33:33La mobilité est devenue
33:34l'un de nos plus grands stress.
33:36Une conférence
33:36sur les transports de demain
33:37vient de rendre
33:39un rapport prometteur.
33:41C'est l'association
33:42Mobile Impulse
33:43qui a un petit peu coordonné
33:45et qui apporte ses solutions.
33:46Son président,
33:47Fabrice Luriot,
33:48est avec nous.
33:48Son directeur des programmes,
33:50Jean Coldeffy.
33:51Et puis,
33:51nous a rejoints
33:52dans la discussion
33:53parce qu'il a été,
33:54bien sûr,
33:54question des énergies.
33:57Eh bien,
33:57Ashley Poniatowski
33:58qui représente
34:00la société Thank You
34:01qui livre directement
34:02sur site l'énergie.
34:04C'est un peu,
34:05finalement,
34:05une pompe à essence
34:06itinérante.
34:07Alors,
34:08la question que nous nous posons
34:10avant d'envisager
34:11des investissements conséquents
34:13pour développer
34:13de nouvelles infrastructures.
34:15Toutes les collectivités locales
34:17en parlent.
34:18Il est urgent,
34:19vous dites,
34:19Fabrice Luriot,
34:20d'exploiter les réseaux existants
34:22en utilisant pleinement
34:23la porte du numérique.
34:24Ça veut dire quoi ?
34:25Vous avez résumé,
34:27effectivement,
34:27la situation.
34:28C'est qu'on a peut-être
34:30moins de sous qu'avant
34:31pour pouvoir développer
34:31de nouvelles infrastructures.
34:33Donc,
34:34il serait peut-être intéressant
34:35de s'occuper
34:36des infrastructures existantes.
34:37Et donc,
34:37comment on optimise
34:38ces infrastructures existantes ?
34:40Encore une fois,
34:40ce n'est pas que
34:40des infrastructures ferroviaires,
34:41ça peut être des infrastructures routières,
34:42des infrastructures
34:43qui sont dans l'omène de l'urbain
34:44ou dans l'intérieur urbain.
34:45Que sais-je ?
34:46Quoi qu'il se passe,
34:47le numérique
34:48peut apporter,
34:49effectivement,
34:50une vraie réponse
34:54grâce à la technologie,
34:55qu'elle soit embarquée
34:56dans les véhicules,
34:56qu'elle soit intégrée
34:58sur notre espace public,
34:59justement,
35:00pour mieux gérer,
35:01mieux coordonner
35:02l'ensemble des flux de mobilité
35:03qui viennent
35:04dans ces grands centres-villes.
35:05Et donc,
35:06c'est bien là
35:06où on a besoin
35:07d'une bonne coordination
35:08de l'ensemble
35:09de ces mobilités
35:10et cette coordination
35:11pour dé-siloter
35:12ces flux
35:13passe par le numérique.
35:16Jean-Cole Défi,
35:18le directeur des programmes
35:19de Mobile Impulse.
35:21Concrètement,
35:21on a, par exemple,
35:24des problématiques
35:25de répartition
35:26de la voie publique,
35:28des conflits,
35:28finalement,
35:29des conflits d'usage.
35:31Qu'est-ce que dit le numérique ?
35:33Un exemple.
35:34Vous, vous êtes monsieur exemple.
35:35Alors, allez-y,
35:36Jean-Cole Défi.
35:37Non, mais l'enjeu en ville,
35:39c'est l'espace public.
35:40C'est la rareté
35:41de l'espace public.
35:42Et une ville,
35:44ça permet de créer
35:46beaucoup de richesses
35:47parce qu'il y a
35:47beaucoup de monde
35:48sur un territoire
35:49assez restreint.
35:50Mais le problème
35:51de la ville,
35:51c'est la congestion.
35:53Et je vais vous le dire
35:54autrement,
35:54une ville sans transport public
35:55ne peut pas fonctionner.
35:56Sur la rue de Rivoli
35:57à Paris,
35:57vous avez RER A,
36:00c'est 1,5 million de voyages
36:01par jour.
36:01Vous imaginez,
36:02c'est 1,5 million de personnes
36:03en vélo
36:03sur la rue de Rivoli
36:05ou en voiture.
36:06Ça fait un gros peloton, oui.
36:08C'est physiquement impossible.
36:09Donc, on a besoin
36:10de transports publics.
36:11Alors, les transports publics,
36:12les métros,
36:13ça économise
36:14l'espace public
36:14mais ce n'est pas possible
36:15partout parce que,
36:16d'abord,
36:16c'est fait pour transporter
36:17beaucoup de personnes
36:18et ça coûte très cher.
36:19Donc, on fait
36:20des transports publics
36:20de surface.
36:21Les tramways,
36:22par exemple,
36:22ou les bus.
36:23Les tramways...
36:24C'est un sacré coup
36:26de pétard
36:27sur la fluidité
36:28de la circulation,
36:29les tramways, quand même.
36:30Plus il y en a,
36:30plus il y a des embouteillages.
36:32C'est fait pour ça.
36:33C'est-à-dire qu'en fait,
36:34quand vous faites
36:35une ligne de tramway,
36:36sur cette ligne-là,
36:37vous prenez de l'espace public
36:38de voirie à la voiture
36:39et le numérique
36:41permet de donner
36:42la priorité au feu
36:43au tramway.
36:44C'est-à-dire qu'automatiquement,
36:45quand le tramway arrive,
36:46on sait qu'il est là,
36:48on va lui donner
36:48la priorité au feu
36:49et une fois qu'il est passé,
36:50on sait qu'il est passé
36:50et on redonne le verre
36:52pour traverser.
36:52Ça, c'est grâce au numérique
36:55qui a une gestion adaptée.
36:57Une gestion du trafic.
36:58C'est-à-dire qu'à la fois,
36:59vous avez une offre
36:59de transport public
37:00qui est capacitaire
37:01et qui est fiable
37:02en tant que parcours
37:02et qui est plus rapide
37:03parce que c'est du tramway
37:04et en même temps,
37:05vous pénalisez un peu
37:06l'usage de la voiture
37:07sous cette même origine
37:08de destination.
37:09Bilan des courses,
37:10vous enlevez les voitures
37:10et vous faites
37:11plus de transport public.
37:13Je repense à votre exemple,
37:14Ashley Pognatowski
37:15avec votre société 5Q
37:17où vous livrez directement
37:18sur site de l'énergie.
37:20Là, ce genre de travaux
37:22dont on parle
37:23sur la réorganisation
37:24de l'espace public,
37:27c'est ce qui conditionne
37:28votre action,
37:29alors je dirais,
37:29sur l'évolution des besoins
37:31en fonction de l'espace public
37:33mais aussi de la consommation
37:34de telle ou telle énergie.
37:35Vous allez devoir forcément
37:36vous adapter.
37:37Un jour, vous allez livrer du pain
37:39et puis l'autre jour,
37:40il faudra des croissants.
37:41Donc, on est d'accord ?
37:43Oui, bien sûr.
37:44En fait, je pense que
37:45c'est un enjeu
37:46qui est de plus en plus important
37:47parce que l'énergie
37:49devient multiple.
37:51C'est-à-dire que
37:51si on avait eu ce débat
37:53dans les années 80,
37:54on ne se poserait pas
37:55beaucoup de questions.
37:55On se dirait,
37:56il faut soit de l'essence,
37:57soit du détail.
37:57Aujourd'hui,
37:59comme vous l'avez très bien rappelé,
38:01l'électrique prend une place
38:02de plus en plus importante.
38:03Il y a une énergie
38:04dont on parle un peu
38:05mais qui ne se passe
38:07sans doute encore plus,
38:07c'est l'hydrogène.
38:09Donc, en fait,
38:10là, on a un espèce
38:10de carrefour temporel
38:12où vous avez des véhicules
38:14et il faut du diesel,
38:15du GNC,
38:15du biocarburant,
38:16de l'électrique,
38:17sans doute d'hydrogène.
38:19Et donc, effectivement,
38:19il n'y a pas suffisamment
38:20de place pour tout ça.
38:21Donc, nous,
38:22notre sentiment,
38:23effectivement,
38:24c'est là
38:24où il faut apporter
38:25plus de mobilité.
38:26C'est aussi,
38:27je pense,
38:27c'est aussi la force électrique
38:28parce qu'en fait,
38:29l'électrique,
38:29c'est aussi une manière
38:30d'avoir une station-essence
38:31disons de chez vous
38:33ou à votre bureau
38:35parce que c'est là
38:35où vous rechargez
38:36votre véhicule
38:36ce qui est quand même
38:37une force incroyable.
38:39Mais du coup,
38:40à mon avis,
38:40on rentre dans un monde
38:41où les villes
38:44vont devoir faire
38:45beaucoup plus
38:45de places neuves
38:46et donc,
38:47il faut des véhicules
38:48avec des plus grandes autonomies,
38:49il faut des véhicules
38:50justement qui permettent
38:51d'être livrés.
38:52C'est absolument pas exclu
38:55de se dire
38:56que dans 30 ans,
38:57en fait,
38:58c'est des véhicules
38:58comme Tank You
38:59qui viennent vous livrer,
39:00qui changent la batterie,
39:01vous savez,
39:01un peu comme ça se fait
39:02sur des véhicules,
39:03des vélos électriques
39:04ou des scooters électriques
39:05et donc,
39:06je pense que c'est aussi
39:07la passion absolue
39:08de ce métier,
39:09c'est qu'on a un carrefour
39:11que ce soit l'énergie
39:11ou la mobilité,
39:12donc les véhicules,
39:14où il n'y a jamais eu
39:15autant d'innovation
39:17et de changement
39:18en l'espace de 10 ans.
39:19Voilà, c'est ça.
39:20Je pense que si vous prenez
39:20un véhicule...
39:21Effectivement,
39:22on est obligé d'avancer
39:24mais pour résumer,
39:25pardonnez-moi,
39:26mais effectivement,
39:28tout le monde
39:28peut se poser la question
39:29comment il fait
39:30son modèle économique
39:31et si vous dites
39:32il y a modèle économique
39:33si on est capable
39:34de nous adapter
39:34et vous êtes capable
39:35de vous adapter,
39:36vous venez de nous le préciser.
39:38Peut-être ce dernier point
39:39quand même important,
39:40Fabrice Luriot,
39:41vous parlez d'algorithmes,
39:43de simulations
39:43et de régulations.
39:45Est-ce qu'à terme,
39:46ce numérique
39:47que vous nous avez vanté,
39:49est-ce qu'il peut empêcher
39:51les embouteillages ?
39:52Non.
39:53Ah non, je ne reprends pas.
39:54Non.
39:55Il n'empêchera pas
39:56les embouteillages.
39:57Nous, on peut juste
39:58apporter
39:59et augmenter
40:00les niveaux de services
40:01de l'ensemble
40:02des services de transport
40:03public et collectif
40:04mais il y aura
40:06toujours
40:06des véhicules,
40:08il y aura toujours
40:09des bouchons,
40:09la voiture restera
40:10le transport
40:12principal.
40:13et d'ailleurs,
40:15si on était
40:16sur des véhicules
40:17totalement autonomes,
40:17on aurait des bouchons
40:18de véhicules autonomes.
40:19Donc, ça,
40:21on peut enlever
40:21effectivement cette idée-là.
40:22On ne rêve pas.
40:23Mais j'encore le défi,
40:24vous vouliez ajouter
40:25et ce sera la conclusion.
40:26Les villes qui fonctionnent
40:29sont des villes
40:30qui sont congestionnées,
40:31que ce soit en voiture
40:31ou en transport public.
40:33Une ville,
40:34quand elle fonctionne,
40:34c'est une ruche.
40:35Les villes qui ne sont pas
40:36congestionnées,
40:37ce sont des villes
40:37qui sont en décroissance.
40:38C'est Détroit aux États-Unis
40:39après la crise de 2008.
40:41C'est une ville
40:42qui a perdu 30%
40:42de sa population.
40:44Ce n'est pas un scénario
40:44à nous souhaiter.
40:45Donc, ne nous souhaitons pas
40:46la décroissance
40:48et la décongestion
40:50que ce soit en voiture
40:50ou en transport public.
40:51Désolé.
40:53Le propre de la ville,
40:56c'est la densité.
40:58C'est sage.
40:58C'est sage comme conclusion.
41:00Merci à tous les trois.
41:01Merci.
41:02On a vécu vraiment
41:02un bon moment.
41:03Peut-être qu'on vous réinvitera
41:04d'ailleurs parce qu'il y a
41:04plein de choses
41:05dont on n'a pas parlé.
41:06C'était les vrais voix
41:07qui prennent l'air
41:08avec toute une partie
41:11de l'équipe
41:11de Mobile Impulse
41:12qui réagit
41:14et qui anticipe
41:15nos problématiques
41:18de mobilité.
41:19On en a bien besoin
41:20parce que c'est une galère.
41:22Merci encore
41:22à Ashley Pognatoski
41:23et thank you
41:24si j'osais
41:24pour votre présence.
41:26Voilà,
41:27on va vous le faire
41:27à chaque fois ça.
41:28N'hésitez pas,
41:30prenez-le.
41:31Tout de suite,
41:32Laurie Leclerc
41:33pour Du Côté des Commerces.
41:35Merci à Marie Fay,
41:36notre réalisatrice.
41:38A demain
41:38pour les vrais voix.
41:40Du Côté des Commerces
41:41avec Sud Radio
41:42et le réseau
41:43des chambres
41:44de commerce
41:44et d'industrie.
41:45Nous allons mettre
41:46à l'honneur
41:46comme tous les matins
41:47sur Sud Radio
41:48les commerces
41:49et les commerçants
41:50sélectionnés
41:51et surtout récompensés
41:52par le trophée
41:52des commerces
41:53organisé par CCI France,
41:54la Chambre des Commerces
41:55et d'Industrie.
41:56Et aujourd'hui avec nous,
41:57Sophie Baillère.
41:59Du Côté des Commerces
42:00avec Sud Radio
42:02et le réseau
42:02des chambres
42:03de commerce
42:03et d'industrie.
42:04Bonjour Anne-Sophie.
42:05Bonjour.
42:06Vous êtes gérante
42:07de deux boutiques
42:07de prêt-à-porter.
42:08Soane,
42:09dont le doux
42:09est le Jura,
42:10fondatrice du concept
42:11ordonnance de style
42:12que l'on va découvrir ensemble.
42:14Alors tout d'abord,
42:15j'aimerais qu'on parle
42:16de ces trophées des commerces,
42:17de cette récompense.
42:18Vous avez eu le deuxième prix
42:19lundi
42:19dans la catégorie innovation.
42:22Oui, tout à fait.
42:23C'est ça, exactement.
42:24Deuxième prix
42:24catégorie innovation.
42:26Très, très honoré
42:27de recevoir ce prix
42:28au niveau national.
42:29J'imagine que ça devrait faire
42:30beaucoup d'émotion
42:31pour vous et votre travail.
42:33Je crois que vous faites
42:34depuis 2012.
42:36C'est là où vous avez ouvert
42:37votre première boutique ?
42:39Oui, exactement.
42:40J'ai commencé en plus
42:41dans un tout petit local
42:42de 30 mètres carrés,
42:43donc dans une commune
42:45dans le Doubs
42:45qui s'appelle Quinjet
42:46et qui a donc 1500 habitants.
42:49C'est vrai que la proximité
42:50est vraiment une valeur
42:53très très forte
42:54qui m'est très chère.
42:55Et puis au-delà de ça,
42:56j'avais vraiment envie
42:57de prouver en fait
42:58qu'on pouvait démocratiser
43:00la mode
43:01la rendre accessible
43:02à tous
43:03et surtout proposer
43:04des services de ville
43:05à la campagne.
43:07Et je crois que cette récompense
43:09en fait,
43:09elle vient souligner
43:10ces 13 années de travail
43:12et de démarcation
43:14en proximité.
43:15Et je crois que vous avez eu
43:16une idée totalement innovante.
43:18Vous avez proposé
43:19très rapidement
43:19un questionnaire en ligne
43:21à vos clientes.
43:23Oui, exactement.
43:24En fait, je me suis formée
43:25en 2015
43:26aux techniques de conseil
43:27en images à Paris
43:28pour simplement apporter
43:30un service complémentaire
43:31à mes clientes
43:32et puis aussi
43:33mettre du sens
43:34dans mon travail,
43:35valoriser la femme,
43:36leur apporter des conseils
43:37qui soient objectifs.
43:39Et puis de ça,
43:40on est découlé.
43:41Donc la création
43:42de l'ordonnance de style
43:43en 2018,
43:45c'est parti en fait
43:46d'une idée
43:47assez personnelle.
43:48J'ai toujours rêvé
43:48moi personnellement
43:49d'arriver dans une boutique
43:50et puis d'être choufoutée,
43:53d'être prise en charge
43:54et d'avoir des tenues
43:56qui me soient préparées
43:59et aussi adaptées
44:00à ma morphologie
44:01et à ma personnalité.
44:03Et du coup,
44:03je me suis dit
44:03pourquoi ne pas créer
44:04ce concept
44:06qui n'existait pas.
44:08Donc c'est vrai
44:09que l'ordonnance de style
44:10est née de ça.
44:12Et puis,
44:13on l'a développée
44:14pendant le Covid
44:14parce qu'effectivement
44:16les boutiques étaient fermées.
44:17Donc j'ai proposé
44:18ce concept-là
44:20à mes clientes
44:21à domicile
44:21et puis en 2021-2022,
44:25c'est vrai qu'il a été
44:27un petit peu plus connu
44:28et aujourd'hui,
44:30c'est vrai qu'il s'étend
44:31sur le territoire
44:32et j'en suis très ravie.
44:33Ah oui,
44:34donc c'est vraiment
44:34une success story
44:35pour ce rêve
44:36que vous aviez pour vous,
44:37que vous avez réalisé
44:38pour les autres.
44:40Oui, exactement.
44:41C'est vraiment sympa.
44:42Souvent,
44:42les idées émergent
44:43comme ça,
44:44d'une idée
44:45assez personnelle
44:47et puis après,
44:47je me suis dit
44:49je pense qu'il y a
44:49plusieurs femmes
44:50dans mon cas
44:50et effectivement,
44:53je le constate aujourd'hui
44:54avec l'ordonnance de style
44:55et c'est vrai
44:57que quand j'accompagne
44:58des femmes
44:58à retrouver confiance,
45:01finalement,
45:03à prendre conscience
45:03du potentiel
45:04qu'elles ont chacune,
45:06leur unifité aussi,
45:07mettre le point d'honneur
45:08sur ce qui est beau
45:09chez chacune,
45:11on a,
45:12nous les femmes notamment,
45:13souvent tendance
45:14à focaliser
45:15nos complexes
45:16alors qu'en fait,
45:17on a plein de belles choses
45:18en soi
45:19et c'est vrai que
45:20c'est ce que j'ai à cœur
45:21à transmettre,
45:22c'est que finalement,
45:23notre corps
45:23est le véhicule aussi
45:25de notre histoire
45:26et je pense qu'il faut
45:27en être fier.
45:28Et votre clientèle,
45:30elle a dû réagir là-dessus ?
45:32Vous devez avoir
45:32énormément de retours positifs
45:33de vos clientes ?
45:35Oui, c'est très valorisant
45:37et c'est vrai que
45:38mon métier
45:39prend tout son sens
45:40justement
45:41quand je fais
45:41vraiment de l'accompagnement
45:42individuel.
45:44C'est vrai que les clientes
45:44sont ravies
45:45d'avoir un concept
45:47assez novateur
45:48en région
45:49et c'est vrai que
45:51du coup,
45:52j'aimerais y tendre
45:53et développer
45:54et accompagner
45:55aussi les commerçantes
45:56à retrouver du sens
45:58dans leur travail
45:58et puis à mettre
46:00l'humain simplement
46:01au cœur du commerce
46:02de proximité.
46:03C'est un très très beau message.
46:05Merci beaucoup
46:06Anne-Sophie Bayer,
46:07gérante de deux boutiques
46:08de prêt-à-porter.
46:09Le nom, c'est Sohan,
46:10c'est dans le Doubs
46:11et le Jura.
46:12Vous êtes donc fondatrice
46:13de ce concept.
46:14Ordonnance de style.
46:15Très belle journée à vous.
46:17Merci à vous aussi.
46:18Du côté des commerces
46:20avec Sud Radio
46:21et le réseau des chambres
46:22de commerce et d'industrie.
46:24Ensemble,
46:24soutenons nos commerçants.
46:26Sud Radio,
46:26Sud Radio,
46:27parlons vrai.
46:28Sud Radio,
46:30parlons vrai.

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