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00:00Notre équipe de ce mardi soir, Noël Lenoir est avec nous, Arnaud Bénédetti, Louis de Ragnel, Benoît Perrin, Meryl Wagnin, Melki et Clélie Mathias.
00:08On va parler de l'intervention de M. Bayrou avec ce slogan qui me plaît bien, stop à la dette, en avant la production.
00:15Bon, on verra ce que ça va donner, évidemment, mais parmi les mesures qui sont assez longues, vous avez écouté scrupuleusement ce discours qui a duré 1h15 très précisément,
00:24M. Clélie Mathias, François Bayrou a proposé les suppressions en trop de deux jours fériés, par exemple lundi de Pâques et le 8 mai,
00:31ça a suscité déjà des réactions, notamment de la part de Jordan Bardella.
00:35Écoutez la réponse de M. Bayrou parce qu'il a réagi également.
00:40Si nous voulons tenir notre cap, il faut que nous trouvions plus de 40 milliards.
00:47Alors il faut travailler plus.
00:49Et comment travailler plus ?
00:51Eh bien, en faisant en sorte que la nation, toute entière, choisisse de l'activité dans des moments de l'année où il n'y a pas d'activité.
01:07Et personne ici pourra dire, par exemple, que le mois de mai est un mois pleinement travaillé.
01:11Et personne ne pourra dire qu'il n'y a pas besoin de faire que les commerçants, les artisans, les entreprises, les administrations,
01:26si l'on doit travailler plus, ne s'y mettent pas tous ensemble.
01:30Voilà la réponse de M. Bayrou.
01:33Clélie Mathias, donc 1h15 de discours, que faut-il retenir ?
01:38C'est un exercice de synthèse très compliqué, j'en conviens.
01:41Je suis désolé de vous poser la question, ma chère Clélie Mathias.
01:44Mais les idées maîtresses.
01:45Alors, c'était l'heure de vérité, c'est ce qu'il a dit.
01:47Oui, l'heure de vérité.
01:48Il a dit la vérité, je dis la vérité, je dois la vérité aux Français.
01:51Rien que la vérité.
01:5243,8 milliards d'euros.
01:55On est au-delà de 40 milliards.
01:56Oui, exactement.
01:57Cinq étapes en quatre ans, parce que l'objectif, c'est les 3% dans quatre ans.
02:02Il s'est voulu très pédago.
02:04Il a fait un long propos avant de faire les annonces, justement, pour introduire, pour expliquer, expliciter, pour comparer,
02:12en disant voilà où on en est.
02:14La dette est un danger mortel pour un pays.
02:16Nous ne voulons pas en arriver là.
02:18Il faut prendre des mesures.
02:20Deux axes.
02:20Ceux que vous aimez bien.
02:22Stop à la dette.
02:23Oui, ça me plaît bien.
02:24Stop à la dette.
02:25Et en avant, la production.
02:28Alors, dans Stop à la dette, après, il y a plusieurs, on ne va pas tout citer, mais plusieurs annonces.
02:33J'en ai retenu six qui risquent de fâcher.
02:363000 suppressions de postes dans la fonction publique.
02:40Un fonctionnaire sur trois partant à la retraite qui ne sera pas remplacé.
02:43L'année blanche, ça, on l'avait un peu anticipé.
02:45On en avait parlé hier.
02:46L'année blanche, on en avait parlé.
02:47C'était un des éléments qui avait fuité.
02:49Mais ça a des effets à l'année blanche.
02:51Je parle sous le contrôle de Benoît Perrin, mais ça a des effets.
02:57Évidemment, on resserre les boulons sur la santé, les dépenses de santé.
03:00Là aussi, pour les Français, ça risque d'être assez important sur les conséquences.
03:05Ça concerne quoi ?
03:06Le remboursement des médicaments, par exemple, ou encore les arrêts de travail.
03:10Ça va être de plus en plus suivi.
03:12Autre mesure qui va certainement fâcher, la suppression pour les retraités de l'exemption fiscale pour frais professionnels.
03:20Alors, il a insisté, la distingue ne concernera pas les retraités les plus pauvres.
03:24Il va y avoir un système, ça va être annualisé en gros, et un forfait annuel.
03:29Mais quand même, c'est important.
03:30Et, alors, la mesure dont tout le monde parle, parce que c'est la plus symbolique, la plus facile à retenir et à expliquer,
03:37ce sont les deux jours fériés.
03:39Il a proposé, il n'a pas dit que ce serait ceux-là, mais il a proposé le lundi de Pâques et le 8 mai.
03:44Forcément, on les retient.
03:45Alors, ce que je dirais, c'est qu'il renvoie finalement les oppositions à leurs responsabilités.
03:51On les a vues, déjà, les réactions.
03:53On verra ce qu'il en sera en septembre, enfin à l'automne, et si une motion de censure devrait être quand même déposée et qu'il a voté.
04:02Après, il faut savoir, parce qu'il est resté flou sur pas mal de choses, notamment en termes de chiffrage.
04:09Et il faut savoir si c'est un, j'allais dire, un menu buffet.
04:13Tout le monde pourra...
04:14Non, mais c'est là où je dis, il renvoie les oppositions à la responsabilité.
04:19Donc, si c'est un buffet où tout le monde, les partis politiques vont pouvoir piocher ce qui leur va, ce qui ne leur va pas, et en fonction...
04:24Pour le moment, j'ai l'impression qu'il y a plus de choses qui ne leur va pas.
04:26Ou alors, si c'est un menu déjà complet, entrée, plat, dessert, accords, mets, vins, où on ne pourra pas trop choisir.
04:33Faites attention, parce qu'il n'y a pas trop d'argent, donc on ne peut pas tout prendre.
04:36Mais c'est bon, c'est pas moi qui le...
04:38Bien sûr, j'ai bien compris, vous voyez bien que je vous taquine.
04:41C'est pas mon boulot.
04:41Oui, exactement.
04:43Mais voilà ce qui va en être, et ça va se déceler.
04:45C'est rapide.
04:46Là, on est le 15 juillet, les partis politiques n'ont pas trop de temps pour se positionner, justement, et annoncer la couleur.
04:55Merci, vraiment. Entrée, plat, dessert, plus...
04:58Il a pris des risques.
04:58Il a pris des risques. Il en est conscient, on va l'écouter également, sur le pronostic vital de son gouvernement.
05:04Mais d'abord, réaction politique, celle de Marine Le Pen, je vous l'ai promis tout à l'heure.
05:07Que dit Marine Le Pen très précisément ? Est-ce qu'on peut le voir ?
05:11Voilà. Oula, elle est très bavarde, Marine Le Pen.
05:13Je vous le lis très rapidement. Après cette année, si François Bérou ne revoit pas sa copie, nous le censurerons.
05:19Mais en gros, voilà, c'est sa conclusion.
05:21Après cette année de gabegie catastrophique, Emmanuel Macron et François Bérou sont incapables de faire de vraies économies.
05:26Ils présentent une énième facture aux Français, près de 20 milliards d'euros d'impôts et de privations.
05:30Je ne vais pas tout vous lire, mais oui, vous avez raison, Clélie Mathias.
05:32Si François Bérou ne revoit pas sa copie, nous le censurerons.
05:36L'esprit de synthèse et de l'efficacité, Clélie Mathias.
05:38Toujours pareil.
05:39Benoît Perrin.
05:41Alors, sur le jour férié, juste ce petit point qui, je pense, est assez explosif et en même temps assez révélatant d'un ras-le-bol fiscal français.
05:47Ce qui me gêne beaucoup dans cette mesure, c'est qu'en fait, on va encore taper sur ceux qui bossent.
05:51Concrètement, c'est-à-dire qu'on va demander à des gens de travailler alors que jusqu'à présent, ils ne travaillaient pas.
05:55Alors qu'en fait, le sujet français, et d'ailleurs François Bérou l'a dit, c'est le taux d'emploi, le taux d'emploi à la fois des plus jeunes et à la fois des seniors.
06:02Mais là, on arrive vraiment dans le dur.
06:04C'est-à-dire que si vous voulez augmenter le taux d'emploi des jeunes, il faut revoir toute la politique de formation et notamment toute la politique d'orientation
06:10pour qu'il y ait un maximum de jeunes qui soient vraiment orientés vers des métiers et non pas vers des formations qui n'ont pas de débouchés professionnels.
06:18Et côté seniors, l'outil le plus efficace pour augmenter le taux d'emploi des seniors, c'est le report de l'âge à la retraite.
06:28On voit partout que dans le monde entier, justement, l'âge de la retraite est repoussé et on voit que les résultats sont immédiats,
06:34c'est-à-dire que les gens quittent naturellement plus tard leur emploi.
06:38Donc, se taper encore une fois sur les 28,5 millions de Français qui ont un emploi aujourd'hui me semble être vraiment risqué,
06:45surtout dans un moment où on sent bien qu'il y a une tension de plus en plus forte entre les actifs et les inactifs
06:51parce qu'un certain nombre d'actifs considèrent à juste titre que le poids, justement, du système social est un peu trop lourd pour eux.
07:00Je rappelle juste un chiffre. Dans les années 70, quand vous coûtiez 100 euros à votre employeur, vous en touchiez 70.
07:06Aujourd'hui, quand vous coûtez 100 euros à votre employeur, vous n'en touchez que 50. Pourquoi ?
07:12Parce que, justement, les charges sociales et les charges patronales ont explosé.
07:16Pourquoi ? Parce que, justement, on a tellement développé notre système social qu'aujourd'hui,
07:19eh bien, pour le financer, on est obligé de taper très fort sur ceux qui travaillent.
07:23Non, non, non, je vous donne la parole dans quelques instants, mais les réactions politiques, évidemment, sur ces deux fameux jours fériés.
07:30Jean-Philippe Tanguy, du Rassemblement National.
07:31Ce n'est pas une idée de supprimer des jours fériés.
07:36C'est un échec politique total.
07:39Nous ne sommes pas un pays du tiers-monde qui doit exploiter ou faire travailler les Français
07:43parce que le gouvernement est incapable de faire des économies.
07:45Une fois plus, si après 7 ans de pouvoir, et même 10 ans, si j'ajoute les 3 ans d'Emmanuel Macron comme ministre de l'économie,
07:52ils n'ont que ça à proposer aux Français.
07:53Sur 57% de dépenses dans notre pays, ils n'ont trouvé aucune mesure d'économie, à part faire travailler les Français deux jours de plus.
08:02Jean-Philippe Tanguy, du Rassemblement National.
08:05Madame Lenoir.
08:06Moi, je vais prendre la défense de François Béraud.
08:09Parce que, quoi qu'il fasse, comme l'a dit Louis tout à l'heure, quoi qu'il fasse, il va être critiqué.
08:15Et je trouve que, finalement, il a mis le doigt sur ce qui est important, c'est-à-dire le retour à l'emploi, la production.
08:23Alors, il ne propose pas des mesures radicales, il ne parle pas de la politique migratoire, il ne parle pas des allocations chômage, etc.
08:31Mais je trouve qu'il a fait un exercice, finalement, très réussi.
08:34Il a dit que le pronostic vital est engagé.
08:37Et c'est un peu un piège, à mes yeux, cette proposition de faire travailler les gens deux jours de plus.
08:43Les Français sont très malheureux, mais ils sont quand même les champions des jours fériés en Europe et peut-être même dans le monde.
08:49Alors, l'idéal n'est pas les Etats-Unis, ils ont entre 15 jours et 3 semaines de vacances par an.
08:54Pour nous, ça paraîtrait l'atteinte fondamentale aux droits de l'homme.
08:59Oh là là là là ! Nous ne sommes pas à la révolution.
09:04Alors, la réaction de Mme Le Pen est quand même un peu plus intelligente que celle de Bardella ou même de Jean-Philippe Pinguy, qui est complètement nul sur les jours de fériés.
09:12Mais, en revanche, s'il est vrai, c'est que je trouve qu'elle, elle a mis l'accent au moins sur ce qui manquait.
09:19Elle est un petit peu dans son rôle et elle lui donne un petit au chef, faites attention, il faut quand même faire attention.
09:26On a un pouvoir, on a une bombe nucléaire entre les mains.
09:29Bon, ça, ça va.
09:30Mais je trouve que l'opposition, quelle qu'elle soit, aurait intérêt à ce que M. Bérou, qui ne va pas rester jusqu'en 2029,
09:38c'est-à-dire redresse ce pays qui est non seulement la guide, mais qui est dans un état moral et mental absolument lamentable.
09:48Et si, enfin, appeler les gens à contribuer, c'est-à-dire à se bouger un tout petit peu plus,
09:55pour faire avancer et pour redresser ce pays qui perd des marchés tous les jours
10:00et qui voit ces entreprises rachetées par les Américains ou par les Chinois tous les jours
10:04et la désertification de la France due à la désindustrialisation tous les jours,
10:11moi, je trouve que l'opposition, si elle était intelligente, c'est la prière que je fais maintenant,
10:16eh bien, elle laisserait M. Bérou faire ce sale boulot pour ensuite en arrêter les fruits.
10:22On va arracher le mot de la bouche pour Charles-Louis de Ragnard.
10:24Non, ce qui se passe, c'est que la campagne présidentielle, en réalité, a déjà commencé.
10:27Ah bon ? Vous me surprenez ! Incroyable !
10:30Mais donc, toutes les réactions des partis politiques, on les connaissait à l'avance.
10:34Et d'ailleurs, Jean-Philippe Tanguy, qui était chez nous dans notre matinale Europe 1 et CNew ce matin,
10:38a annoncé que le Rassemblement national voterait la motion de censure
10:42avant d'avoir écouté François Bayrou et tous les autres partis politiques,
10:46à l'exception des Républicains, et on va regarder.
10:47Oui, il n'y a pas de réactions encore, là.
10:49Il y a des réunions en cours.
10:51Je parle sur votre gouverne, Clélie.
10:52Il y a des discussions internes au sein des Républicains.
10:54On en parlera peut-être une fois qu'on aura la...
10:57On va attendre.
10:57Mais simplement, je pense que ce symbole des deux jours fériés
11:01va devenir un peu le totem de ce qu'on appelle une séquence politique.
11:05Et donc, les partis politiques ont trouvé quelque chose.
11:08Ça va être la discussion au camping, ça va être la discussion à la plage.
11:10Et si on regarde un tout petit peu le détail, quand même, de cette mesure,
11:15quand on regarde, par exemple, le lundi de Pentecôte, ça ne rapporte quasiment rien.
11:19C'est comme s'il y avait 30% des Français qui travaillaient.
11:22Donc, objectivement, ça ne sert pas à grand-chose.
11:24Ça rapporte comme 3,2 milliards d'euros.
11:27Oui, par rapport à une journée normale, c'est quand même, honnêtement, assez faible.
11:31Et moi, ce qui me gêne un tout petit peu dans l'approche,
11:33outre les symboles qui sont très forts de toucher à une fête religieuse le lundi de Pâques,
11:38notamment, c'est philosophiquement, c'est-à-dire que si vous proposez cette solution,
11:44c'est-à-dire que vous n'avez pas trouvé d'autres moyens de faire des réductions de dépenses.
11:47Et je trouve que François Bayrou aurait pu se dire, je vais encore plus loin
11:51pour aller chercher de l'argent, pour baisser véritablement les dépenses
11:55et pas baisser la hausse de la dépense.
11:57Et ça a évité un débat qui, pour moi, est inutile sur la question des jours fériés.
12:01Mais je pense que c'est fait à dessein.
12:03C'est une diversion.
12:04Ça permet d'éviter de parler de la question.
12:04Allez, on continue sur la réaction politique.
12:07Je vais vous prendre au piège.
12:08Ce n'est pas très sympathique de ma part.
12:12Selon vous, Éric Coquerel, on va écouter Éric Coquerel.
12:14Qu'est-ce qu'a pu dire Éric Coquerel ?
12:16C'est formidable et qu'il soutient François Bayrou pour la première fois de sa vie.
12:19C'est ça.
12:20C'est pour répondre.
12:24Puisqu'on l'a dit tout à l'heure qu'on aurait pu plus ou moins
12:26deviner les réactions politiques des uns et des autres.
12:29Et on dirait que le jour était important
12:30parce que M. Coquerel a porté une cravate.
12:32C'est la première fois que je le vois, je crois, en cravate.
12:34Le souci du détail.
12:37C'est un message pour Noël Lenoir.
12:45Qu'est-ce qu'a dit Éric Coquerel ?
12:46Écoutez bien, je ne suis pas sûr.
12:47Il va falloir prier, Mme Lenoir.
12:49Éric Coquerel.
12:52Je ne vois pas comment ce budget passe.
12:54Je ne vois pas comment M. Bayrou serait encore à Matignon à l'automne.
12:59Toutes les autres mesures qui ont été faites,
13:01vous avez raison,
13:02qui nous dressent le portrait d'une France totalement néolibérale
13:06dans laquelle quasiment tout ce qu'on appelle l'État social,
13:09les acquis sociaux seraient cassés.
13:10J'ai tendance à penser que là,
13:12c'est plus quelque part un écrit pour l'histoire de François Bayrou
13:17qu'une réalité.
13:18En tout cas, moi, j'appelle aujourd'hui les gens à l'arrêter.
13:21Socialement, se mobiliser, nous à l'Assemblée.
13:23Il faut arrêter cette politique qui est très mauvaise.
13:25Voilà, vous pouvez compenser les prières, Mme Lenoir.
13:27Bonneau Perrin.
13:29Quand on entend toute la réaction politique,
13:30en fait, la conclusion, elle est quasi évidente.
13:33C'est-à-dire qu'il ne se passera rien, en fait, avant 2027.
13:34On est dans une situation budgétaire qui est catastrophique.
13:36Vous avez la réponse.
13:37On voit que les agences de notation sont extrêmement attentives.
13:39Les organisations internationales comme le FMI
13:42sont quasiment à notre porte.
13:43On voit bien que les taux d'intérêt commencent à monter
13:45sur les taux à 30 ans, sur les taux à 5 ans.
13:47Je veux dire, la situation est catastrophique.
13:49Et qu'est-ce qui va se passer ?
13:50Encore une fois, on va attendre, on va attendre, on va attendre.
13:53Et je crois que François Bayrou l'a assez bien dit,
13:55je vais peut-être le reformuler, en disant,
13:57si on ne réforme pas aujourd'hui en douceur,
14:00on va réformer demain par la douleur.
14:02Et en fait, la vraie difficulté, c'est que je crois que malheureusement,
14:05quand on entend les réactions des responsables politiques,
14:07on se dit quoi ?
14:08On se dit qu'en fait, le pays va pouvoir se réformer
14:10uniquement par la pression extérieure.
14:12Et malheureusement, et quand la pression extérieure arrive,
14:15on verra, mais en tout cas,
14:16quand les institutions internationales arrivent dans un pays,
14:19ils n'y vont pas par quatre chemins.
14:21Donc là, pour le coup, la potion sera beaucoup plus amère.
14:24Dernier mot, Arnaud Béni.
14:25Pour moi, cette affaire est totalement inextricable,
14:28pour deux raisons.
14:28Parce que d'abord, ceux qui aujourd'hui sont les émetteurs
14:31de cette politique,
14:34ne peuvent pas échapper au bilan qui est le leur.
14:36Et c'est bien, d'une certaine manière,
14:37ce qui leur est reproché par une grande partie de l'opinion publique.
14:40Et ensuite, la deuxième, j'allais dire,
14:42le deuxième verrou,
14:43c'est le verrou parlementaire.
14:45Aujourd'hui, clairement,
14:46quoi que l'on fasse,
14:47et quel que soit le Premier ministre,
14:50il se retrouve dans une situation
14:52d'être un Premier ministre d'une coalition minoritaire.
14:56C'est-à-dire que la dissolution
14:57qui a été décidée par le Président de la République
14:59nous a mené à cette situation institutionnelle
15:02tout à fait baroque
15:03sous la Ve République.
15:05Et in fine,
15:06pour prolonger ce que vous dites,
15:09finalement, le seul verrou qui reste,
15:11ensuite,
15:12c'est bien évidemment de remettre les compteurs à zéro,
15:14le plus rapidement possible,
15:16mais je n'y crois guère,
15:18finalement, compte tenu de ce que l'on sait
15:19du caractère du Président de la République.
15:21Combien de temps ?
15:222027.
15:242027.
15:242027.
15:242027.
15:242027.
15:242027.
15:242027.
15:252027.
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