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Au programme cette semaine du podcast Swing, une émission spéciale consacrée au 153e British Open, qui aura lieu en Irlande du Nord.
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00:00Salut à tous, bienvenue dans Swing, l'émission de Journal du Golfe est disponible en podcast sur l'équipe.fr.
00:15On est ravis de vous retrouver pour cette émission spéciale British Open avec Benjamin Cadieux de Journal du Golfe.
00:20Salut Ben.
00:21Ça va JP ?
00:21Est-ce que ton téléphone est tout propre ?
00:23Mon téléphone est propre, il est fin prêt pour ton mariage dans 10 jours.
00:26C'est fou le nom de ce qu'il peut y avoir comme poussière dans les téléphones.
00:30T'es prêt ?
00:30T'es prêt ?
00:31Non, toujours pas.
00:32Et Seb Audou, qu'on ne présente plus évidemment, émission spéciale majeure, forcément, Seb Audou, t'es là ?
00:38Je sais pas, on parle de Golfe ou on parle de téléphone du coup ?
00:41On peut parler de Golfe, de téléphone, de mariage, comme vous voulez, mais on va plutôt se concentrer sur le British Open qui va se dérouler évidemment cette semaine du côté de Portrush.
00:52Voilà, le British Open qui revient à Portrush pour la troisième fois.
00:57Un British Open, c'est le dernier majeur de la saison.
01:00On a envie de voir de la pluie, on a envie de voir des joueurs qui luttent.
01:03Non, pas du tout.
01:03T'as envie de voir du beau temps, un plein soleil, des fairways cramés ?
01:06C'est ça ton British Open idéal ?
01:07Alors non, ce que j'ai pas envie de voir, c'est plus le matin et pas de plus l'après-midi ou inversement.
01:14On sait que le draw, comme il y a beaucoup de joueurs et que les parties sont très très étendues au British Open, ça joue souvent un rôle quand même prépondérant dans le résultat final.
01:23Je crois de 6h du matin jusqu'à 22h, jusqu'à la nuit finalement.
01:26Je me souviens de...
01:27C'est le jour le plus long.
01:28Ah ouais, les premiers tours quand on attend les Français, je me souviens de, je crois, mon premier à Birkdale, où on a, je crois, JB Gonnet qui joue une des premières parties à 6h du mat.
01:42Et je crois que Greg Bourdie finit à 22h le même soir.
01:46Ça fait effectivement des journées assez longues.
01:49Benjamin, les British, c'est vrai qu'on a eu la chance d'en couvrir pas mal tous les trois.
01:54Une ambiance spéciale quand même, une ambiance qui tranche totalement avec les autres majeurs.
01:58Une ambiance de connaisseur, comme on dit souvent.
02:02Et ce qui est génial, c'est...
02:04Je sais pas si c'est un mélange de plein de sens différents.
02:08Il y a tous les sens qui sont sollicités déjà avec l'odeur de fish and chips un peu partout.
02:11Les grands leaderboards jaunes immenses qui sont complètement immocables, notamment celui-ci du 18.
02:17C'est carrément une arène même au 18.
02:19Ouais, remonter le fairway du 18, que vous soyez dans les cordes ou à l'extérieur, c'est juste complètement hallucinant.
02:24Je pense qu'il n'y a pas l'équivalent sur les trois autres majeurs ou sur un gros tournoi de golf.
02:28Une grande tribune qui longe quasiment tout le fairway, qui est donc 10 fois sur 10, un par 4 ou un par 5.
02:36Donc c'est une très très grande tribune, très très haute.
02:38Et revoir, suivre...
02:40Mais même un joueur qui joue tôt le matin, jeudi, a quand même du monde pour venir l'applaudir.
02:45Il applaudit quoi qu'il arrive, parce que les gens savent pertinemment à quel point c'est dur rien que de se qualifier pour un British.
02:51Donc il y a toujours un grand respect.
02:53Donc voilà, cette odeur de fish and chips.
02:54Les tribunes, et je finis là-dessus, sur les blagues dans le public qu'on entend, le petit humour britannique, que ce soit devenu des spectateurs ou des marshals.
03:05J'en fais une juste pour finir.
03:07Alex Lévy qui met sa balle un petit peu dans le rough au niveau des cordes.
03:11C'est quelle année ?
03:11Oui, 2018, c'était 2018, 2019 d'ailleurs.
03:17Et donc il arrive à sa balle et le Marshall regarde sa balle et regarde Alex Lévy qui était encore à 10 mètres et il fait pinacle 2.
03:25Donc c'est une blague de golfeurs.
03:27Personne ne peut comprendre si on n'est pas golfeurs, mais c'est les golfeurs comprendront et dit avec le bon ton, parce que je raconte super mal.
03:33Non, c'était très bien, on a rigolé.
03:35Non, ouais, elle est très bonne.
03:37Effectivement, je l'entends, j'y suis, tu m'as transporté directement.
03:40Voilà, c'est une ambiance à part et qui se retrouve dans les pubs le soir aussi.
03:44Et puis c'est surtout le plus vieux majeur du monde, le British Open, qui avait lieu à le premier parcours, là, il m'échappe.
03:54Saint-Androuz ?
03:54Non, celui d'avant, le premier British Open qui s'est dû à Press Week, voilà.
03:59Merci Hugo.
04:00Qui n'est plus dans la rotation.
04:02Voilà, à Press Week.
04:02Oui, pas au temps public.
04:05Puis c'est cette, quand on a la chance d'aller à Porte à Press Week, justement, on voit dans son club house, l'ancienne ceinture qui faisait office de trophée,
04:14qui a été remplacée après par la claret de jeu, d'ailleurs, il y a quelques années, au début du British Open,
04:19où le tournoi n'avait pas lieu parce qu'il n'avait tout simplement pas trouvé de trophée.
04:23Donc, non, mais c'est pas une blague.
04:25Grosse anecdote.
04:26Oui, grosse anecdote.
04:26Et surtout, quand on a la chance de pouvoir aller à Press Week, on voit l'endroit où a été tapé les premières balles du premier British Open dans les années 1800.
04:34Voilà, c'était les balles, les gouttes à perchats, les fiseurs avec des plumes dedans.
04:38On se demandait comment ils arrivaient à faire des cartes autour de 70, voire même moins, avec des clubs en bois et des balles remplies de plumes.
04:46Oui, et puis tout ça pour dire que c'est aussi une fois dans l'année un majeur sur un Lynx, finalement, un Lynx britannique.
04:54En dehors des Etats-Unis.
04:55En dehors des Etats-Unis aussi.
04:56Un gros tournoi en dehors des Etats-Unis.
04:58C'est vrai qu'on en parle souvent à ce podcast avec toi, Sébastien.
05:02C'est peut-être un peu dommage qu'il y ait justement trois majeurs aux Etats-Unis et un seul au seul, finalement, en dehors et sur les îles britanniques.
05:08Oui, et même si, pour moi, c'est encore pire quand on commence à faire le total, si on prend peut-être les 10 ou même 20 plus gros tournois de l'année,
05:14où là, la proportion de gros tournois USA versus le reste du monde est encore plus impressionnante.
05:20Mais oui, effectivement, 3 sur 4, c'est sans doute un de trop.
05:22Bon, vous connaissez mon avis sur le PGA Championship qui, à mon sens, devrait bouger à travers la planète.
05:28Il ne semble pas devoir être le cas dans les prochaines années.
05:30Mais oui, il y a aussi ce côté, enfin, on est en Europe.
05:34Et c'est vrai qu'il y a un peu de relief supplémentaire depuis que c'est le dernier majeur,
05:38même si je ne suis pas très fan de ce calendrier avec le British en dernier majeur.
05:42Mais bon, enfin, The Open Championship, puisqu'on ne peut plus l'appli British Open, surtout pour nous, l'Europe.
05:47Le PGA mi-août, ça n'intéresse personne en dehors des Etats-Unis.
05:50On ne va pas refaire le débat, mais c'est vrai que nous, moi, je trouvais que la saison était bien rythmée avec le Masters en avril.
05:59Une petite pause après l'US Open au mois de juin, le British au mois de juillet.
06:05Je ne suis pas d'accord.
06:06On en parle dans l'after.
06:08Tu as tout à fait le droit.
06:10Non, mais le rythme était bon, je trouve.
06:11Enfin, bref.
06:12Exactement, je suis d'accord.
06:13On s'égare.
06:13Oui, on s'égare.
06:152025, ce British Open à Portrush, du coup, en Irlande du Nord, après 2019.
06:23Benjamin, tu y étais ?
06:24Oui.
06:25Sur ce British Open.
06:28Comment c'était Portrush ?
06:30Pour reparler de 2019 et répondre à ta question, c'était une ferveur incroyable,
06:35puisqu'il y avait Rory McIlroy qui était arrivé là en favori de l'enfant, quasiment l'enfant du club.
06:41Qui avait eu du mal, d'ailleurs.
06:42Oui, ce n'était pas son tout premier golf, mais on va dire que c'était l'enfant du club.
06:47Lui qui a débuté à Hollywood à seulement quelques minutes, à 25 minutes de Portrush.
06:51Voilà, donc l'enfant du club et Shane Laurie qui, finalement, a gagné le tournoi.
06:55Donc, même si Rory McIlroy, quadruple 1, on ne refait pas l'histoire le jeudi,
06:59cut raté de justesse avec un 65 incroyable le vendredi.
07:03Et tout le public qui poussait derrière le vendredi soir, ça, c'est…
07:07Il a manqué un point.
07:08Et Shane Laurie qui finit par s'imposer avec une ferveur, mais…
07:12Après, Rory, c'était lui que les gens voulaient voir gagner, finalement.
07:15De toute façon, voir un Irlandais gagner quasiment à domicile, en Irlande du Nord,
07:19c'était incroyable à vivre et c'était la fierté de tout un pays.
07:25Il avait fait à peu près toutes les météos cette semaine-là, un vrai british.
07:29C'est à peu près ce qu'on attend pour cette année, d'ailleurs.
07:32Sur les prévisions, on est autour de 15 degrés, de la pluie et un peu de soleil.
07:35Donc, ça va être changeant, ça va être chouette.
07:37Et un parcours, on va en parler, j'ai mal une plus tard, JP,
07:39qui est hyper différent des autres de la rotation.
07:43Oui, Sébastien, Portrush, tu n'as pas eu la chance de pouvoir y aller.
07:47C'est quoi tes grands moments, tes grands souvenirs de parcours de british
07:52que tu as pu couvrir de 2008 jusqu'à…
07:56À Saint-Androu, c'est forcément spécial, même si ce n'est pas forcément…
08:00Pour l'histoire, pour le mythe ?
08:01Pour l'histoire, pour le mythe.
08:02Pour le public, ce n'est quand même pas le plus simple, pour le coup,
08:05parce qu'on ne peut pas trop aller au milieu.
08:07Même pour la presse, ce n'est parfois pas forcément très simple.
08:10Parce que Saint-Androu, quand on est parti…
08:11Tout s'éloigne, tout l'allée s'éloigne du clubhouse.
08:14Il n'y a que le 18 qui revient finalement au clubhouse.
08:16Voilà, un links traditionnel presque.
08:18Et d'ailleurs, pour l'avoir joué aussi, c'est assez flagrant.
08:20Parce qu'en fait, tant qu'on n'a pas joué le parcours,
08:22je pense qu'on ne se rend pas compte à quel point on ne voit rien,
08:25à quel point…
08:26Enfin, moi, je l'ai joué avec un caddie.
08:27D'ailleurs, si vous allez jouer Saint-Androu, s'il vous plaît,
08:29jouez avec un caddie.
08:30Parce que sinon, vous n'allez pas du tout savoir où jouer.
08:31Pour l'expérience et pour le…
08:33Et pour juste éviter de rendre une carte de 200.
08:36Parce que sinon, vous ne savez même pas où jouer.
08:38On se rend vraiment compte de tous les angles qu'il y a et qu'il peut y avoir
08:42et comment il faut jouer ce parcours avec ces angles-là, justement.
08:47Donc oui, Saint-Androu mythique.
08:48Le premier que j'ai fait, c'était Borgdale.
08:49On a eu un temps absolument apocalyptique lors de la première journée.
08:53Et quand on découvre le British Open et que vous arrivez super tôt le matin,
08:56je le disais, je crois que c'était JB Gonnay qui jouait très tôt ce jeudi matin-là.
09:00Là, vous avez quand même l'apocalypse.
09:02Borgdale, c'était l'endroit où il y avait eu aussi beaucoup de temps absolument exécrable
09:06à travers l'histoire de The Open.
09:11J'ai quand même un souvenir.
09:13Alors, Borgdale aussi, évidemment, Greg Norman.
09:16On se souvient de Tom Watson en 2009.
09:19Mais on se souvient moins de Greg Norman à Borgdale qui est quand même en dernière partie en 2008.
09:25En 2009, c'est Tom Watson et Norman, c'est 2008.
09:29Et ça, c'était quand même un grand moment.
09:32Et 2009, évidemment, à Turnberry.
09:34Moi, j'ai quand même un gros regret qu'on ne revienne pas à Turnberry.
09:36Parce que pour moi, c'est peut-être le meilleur parcours de la rotation.
09:40Si on enlève le côté mythique de Saint-Andreouz,
09:42pour moi, golfiquement parlant et en termes de vue...
09:45Sur les falaises, avec ce phare qui est...
09:47C'est absolument époustouflant, Turnberry.
09:50Donc, j'en ai un souvenir forcément.
09:52Il vaut presque les 1000 ponds qu'il faut lâcher maintenant pour jouer le parcours.
09:55Maintenant, c'est devenu...
09:56En plus, c'est sous pavillon Trump depuis un moment déjà.
09:58Sinon, allez jouer Portroche.
10:01Portroche, on l'a joué, JP.
10:03Je ne connais pas ton conducteur.
10:05On peut en parler tout de suite.
10:07C'est vrai que j'avais eu la chance de le jouer en 2015.
10:10Et toi, il y a un peu plus récemment.
10:11Oui, 2018-2019.
10:13Plus récemment.
10:14Moi, je n'avais pas eu un beau temps.
10:16Pareil, je ne sais pas si on peut jouer.
10:18C'est plutôt survivre.
10:19Des rafales de vent.
10:21J'ai l'impression que la balle revenait sur moi.
10:23Le trou 4, là.
10:25Qui donne sur la mer, oui.
10:26Et là, c'est le green du 16, le fameux par 3, Calamity Corner.
10:34Qui fait 240 yards, donc à peu près 205, 210 mètres.
10:39Des images exclusives, Benjamin.
10:40Est-ce qu'elle va tomber ?
10:41Est-ce qu'elle va tomber ?
10:42Est-ce qu'elle va tomber ?
10:42Le super ralentis.
10:45Elle tombe, elle tombe.
10:45Le leap in.
10:46Et en fait, c'est un trou qui est ultra flippant.
10:49Parce que si vous restez court, vous êtes pendu.
10:52Si vous allez à gauche.
10:52Le 16, hein ?
10:53Oui, vous êtes mort.
10:54Si vous êtes à droite, vous êtes mort.
10:55Vous avez une sorte de...
10:57Ce n'est même pas un dôme.
10:58Parce qu'il y a quand même une butte derrière.
11:00Mais bon, si vous mettez la balle derrière, vous êtes aussi pendu dans une butte remplie de barbus.
11:0612 en surnom, Calamity Corner.
11:08Et si vous avez le malheur de le jouer avec vent de face, c'est-à-dire que les 240 yards peuvent devenir quasiment 300.
11:15Donc c'est vraiment un monstre qui est hyper impressionnant depuis le tee de départ.
11:18Et c'est le point commun d'à peu près tous les tees de départ de ce parcours.
11:23C'est qu'il est vraiment intimidant depuis le départ.
11:25Il y a beaucoup de doglegs.
11:26Je crois qu'il y en a huit sur tout le tracé.
11:29Ce qui est beaucoup pour un Lynx.
11:30Beaucoup pour un Lynx de rota de British Open.
11:34Et ce qui le démarque surtout.
11:35Et ce qui est quelque chose qui explique très bien Ricky Foller, qui a joué le British en 2019.
11:41C'est que contrairement aux autres parcours de la rota, vous ne pouvez pas trop aller sur les greens en faisant rouler la balle.
11:46En faisant le jeu de Lynx traditionnel.
11:48C'est quasiment, je dis bien quasiment, un Lynx de target golf.
11:52C'est-à-dire qu'avec ces greens un peu surélevés, notamment ce fameux 16 dont on vient de parler.
11:58Si vous arrivez, si vous tombez court du green, la balle tombe dans du barbu, tombe dans une grosse pente.
12:02Et limite, vous ne la retrouvez pas.
12:04C'est-à-dire qu'il faut arriver en mode taragale golf, lever la balle beaucoup plus haut que sur les autres parcours.
12:09Et si le vent se lève, là, ça peut vraiment faire très mal.
12:12Et David Duval nous l'avait prouvé le pot en 2019.
12:15Carte de 87 et un score de 14, autre numéro 7.
12:19Donc, c'est vraiment un Lynx qui est complètement à part dans la rotation.
12:23Peut-être l'un des plus durs, du coup ?
12:25Ça, je n'en sais rien, mais...
12:27La difficulté de tous les parcours de The Open, à part Carnousti qui est un cran au-dessus, peut-être...
12:34Carnousti, c'est réputé comme être le monstre si la météo est mauvaise.
12:38Voilà.
12:38Mais globalement, ils sont tous potentiellement impossibles suivant la météo.
12:43Enfin, moi, j'ai fait Saint-Androuze en 2010 dans une météo un peu pluvieuse, mais correcte.
12:48C'est 2015 dans des conditions dantesques.
12:50Bon, ben, ce n'est pas le même parcours.
12:51Saint-Androuze.
12:52D'ailleurs, le VESAR s'est terminé le lundi en 2015.
12:55Exactement.
12:55Saint-Androuze est hyper simple.
12:56S'il fait beau, on est très nombreux à avoir.
12:57Exactement.
12:58Vous pouvez massacrer le parcours.
12:59On l'avait vu avec Tiger, évidemment.
13:01Donc, voilà.
13:02C'est aussi le charme de The Open pour moi.
13:07C'est que la météo rentre vraiment en jeu et puis être aussi un peu...
13:10Pour avoir un côté un peu malchante, si on tombe dans les mauvais dros.
13:12Effectivement, vous pouvez faire un coup qui est presque parfait et être complètement mort.
13:18On se souvient de Tiger Woods.
13:20Alors, on parlait du mauvais côté du nouveau.
13:22C'est moins le cas à Portrush.
13:23Darren Clark, qui réside qu'à sa maison sur le trou numéro 4 ou 5, je retrouverai.
13:28Sur le parcours, en tout cas.
13:29Qu'à sa maison sur le parcours et qui le connaît parfaitement, dit que c'est le plus fer, le plus franc de la rotation.
13:36Sans doute.
13:37Mais il n'empêche que...
13:39Bon, je pense qu'il n'est pas forcément totalement objectif.
13:41Parce que je pense qu'il adore ce parcours.
13:43Mais c'est vrai que ça fait partie des particularités du British.
13:46Et on reparlait, lorsqu'on faisait la preview du PGA, du facteur un peu surprise qu'on voit souvent au PGA.
13:52Si on regarde, c'est un peu dans l'esprit des gens parce qu'on repense à Rich Beam et à tout ça.
13:57C'est quand même pas fondamentalement vrai quand on regarde un peu sur la longueur du palmarès.
14:02Le PGA, c'est au contraire un peu le parcours qui récompense traditionnellement le plus souvent le meilleur joueur actuel.
14:09C'est pour ça que Niklos, Tiger en ont amassé beaucoup.
14:15Et je pense que chez Fleur, il va faire une radia dans les années qui viennent.
14:19Le British, il peut vraiment y avoir des grosses surprises.
14:22C'est-à-dire qu'on va sans doute parler des favoris.
14:24Mais honnêtement, tous les joueurs présents peuvent gagner le tournoi.
14:27Le PGA est basé sur le top 100 mondial.
14:30Donc, c'est peut-être aussi pour ça que c'est le plus dur à gagner.
14:33C'est vrai, ça joue.
14:35Mais on va dire qu'on est sur une préparation sur le PGA.
14:37On est sur des parcours les plus standards qui existent aux États-Unis le plus souvent.
14:41Et sur une préparation qui est extrêmement standard aussi.
14:44On ne va pas trop loin comme l'UHDA et les US Open.
14:47C'est pour ça que les Américains restent aussi dans leur confort.
14:51Les meilleurs joueurs américains sont avantagés sur un PGA plutôt que sur un British.
14:56Oui, alors bon, tous les ans, on me sort.
14:58Les Américains, ça va être dur pour eux.
15:00Les The Open, regardez le palmarès.
15:03Pendant des années, on sortait à Michelson.
15:05Il ne gagnera jamais un Open britannique.
15:07Il a fait peut-être les deux plus beaux British Open de ces dernières années.
15:10qui n'est censé pas être du tout taillé pour les lignes.
15:13Il a fini, il était quasiment en tête.
15:16Il a joué la gang jusqu'au dernier tour avant de faire 87.
15:19Petite question, messieurs, pour un petit avant-goût du quiz.
15:21Est-ce que vous savez combien de victoires américaines dans The Open ?
15:24Du coup, ça va être la 153e édition.
15:26Le quiz va être surtout sur The Open, pas sur Portrush.
15:29C'est un peu faussé parce que globalement, avant Arnold Palmer,
15:31les Américains ne venaient pas jouer The Open.
15:34Donc, c'est un peu Palmer qui a lancé la mode de venir,
15:37enfin en tout cas la mode, l'envie pour les Américains de sortir.
15:40Donc, je ne sais pas, je dirais autour de 30%, moins de 30%.
15:44Alors, le résultat, c'est 44, pas pour cent, 44 victoires américaines.
15:47Je ne suis pas très loin.
15:49Tu nous les détailles ?
15:50Alors, je ne sais pas, je peux vous les détailler, mais pas tout de suite.
15:53Mais c'est beaucoup parce que si vous enlevez toutes les premières années
15:55où ils ne viennent pas jouer, alors que voilà,
15:58moi, je l'entends encore tous les ans, des amis golfeurs,
16:00ça va être difficile The Open.
16:03Mais regardez, même 2011, on parlait de Darren Clark,
16:06quand il gagne dans des conditions impossibles, c'était Royal Saint-Georges.
16:09Oui.
16:10Qui il y a derrière ?
16:11Vous avez Michelson, Dustin Johnson, Ricky Fowler, enfin voilà quoi.
16:14Et en 2015, Zach Johnson qui gagne à Saint-Andreuse.
16:18Exactement.
16:18Justement, messieurs, les favoris, on y vient tout de suite.
16:22Et quand on pense à Portrush, on pense forcément à Rory McIlroy.
16:25Et Rory McIlroy, il l'a dit, même après son petit blues après le Masters,
16:29il disait, voilà, s'il y a une motivation à avoir,
16:32ça va forcément être pour le British Open à Portrush.
16:34Si je n'ai pas de motivation pour jouer celui-là, voilà, il dit, je ne sais pas où je vais la trouver.
16:39Oui, enfin, s'il suffisait d'être motivé pour gagner un majeur.
16:42Alors évidemment, je sais, on parle de Rory McIlroy,
16:44s'il ne fait que 4 fois 65, je serais bien content de me taire.
16:49Pour vous, Rory, il est bouilli cette année.
16:50Pour moi, pour cette année, c'est cramé.
16:53En tout cas, pour ce British, je pense qu'il va falloir quelques claques derrière la nuque,
16:57notamment en majeur, pour se dire, bon, ça y est, maintenant, je vais m'y remettre.
17:01Et puis, on va retrouver du grand Rory.
17:02Mais après avoir fini le jeu comme ça...
17:04Même chez lui, face à son public, enfin, avec son public derrière lui...
17:06Mais c'est encore plus dur, c'est encore plus de pression.
17:08Oui, mais là, il a gagné le grand chelem, il est...
17:10Oui, mais non, enfin...
17:12Grand chelem en carrière.
17:12Tu parlais d'un homme qui a eu son plus grand succès en carrière au British Open
17:17et qui ne s'en est jamais remis.
17:18Je ne pense évidemment pas que Rory va suivre la même...
17:21Non, David Duval.
17:23Et quelque part, quand vous lisez les interviews de Duval post-British,
17:28quelques années plus tard, il dit qu'en fait, voilà, il s'attendait à un truc
17:30et qu'il a eu beaucoup de mal à passer ce cap-là
17:34parce qu'il avait attendu très longtemps un majeur.
17:37Et là, Rory...
17:38Est-ce que c'est pareil pour Rory avec son grand chelem en carrière, le Masters ?
17:41Ce n'est pas exactement pareil, mais je pense qu'il y a une décompression qui est telle
17:44que, en tout cas pour cette année, je pense que ça va être assez compliqué
17:48de le voir...
17:49Et c'est normal, encore une fois.
17:51Ce qui n'est pas normal, c'est le mode Tiger Woods
17:54où, de manière aussi potentiellement ce que tu chez Fleur...
17:57Oui, exactement.
17:58En fait, on s'est habitué, genre la domination,
18:00le type, il peut gagner deux, trois, quatre majeurs de suite.
18:03Ça, c'est impossible.
18:04C'est pour ça que quand on commençait à s'emballer,
18:06ça y est, chez Fleur, il va faire le grand chelem.
18:07Ben non, en fait, si personne ne l'a fait dans une année calendaire de toute l'histoire,
18:12c'est bien pour une raison, c'est qu'en fait, c'est extrêmement compliqué.
18:15Et là, je pense que Rory, dans la dynamique dans laquelle il est,
18:19je pense que c'est pire pour lui de jouer à Port Roche, en fait.
18:22Dans son blues un peu post-Masters et post...
18:24C'est dur, parce que la décompression, enfin, il l'a tellement voulu.
18:29Comme une sorte de baby blues, en fait.
18:30Oui, je pense qu'il s'est tellement dit qu'il n'y arriverait pas.
18:33Je pense qu'il a tellement douté.
18:34Là, il l'a accompli.
18:35Voilà, je pense que là, ce qu'il lui faut, c'est sans doute un bon break.
18:40Un peu comme Woods, quand il avait gagné son Masters en 2019.
18:43Je me souviens qu'il avait dit après au PGA, quand il avait raté le coach,
18:46il disait, vous savez, moi, j'ai gagné le Masters, c'est bon, quoi.
18:48Ouais, alors après, je ne sais pas s'il faut qu'on garrer.
18:50Oui, parce que Woods, plus personne ne pensait qu'il allait gagner un grand chème.
18:53Alors cela dit, beaucoup pensaient que Rory n'en gagnerait plus un.
18:55Mais je veux dire, Rory, il est encore au sommet de son art.
18:58Oui, il est au sommet de son art, mais si, comme dit Benjamin,
19:01il a fini le jeu et que c'est terminé,
19:03et que voilà, à quand Rory sur le livre, quoi, finalement, maintenant ?
19:07Je ne sais pas s'il faut aller jusque-là,
19:09mais je pense qu'il y a une vraie question de, voilà, pourquoi ?
19:13Bon, j'ai gagné de l'argent, j'en ai plus que...
19:16J'ai gagné, voilà, j'ai fait le grand chlème en carrière.
19:19Il y a très peu de golfeurs qui l'ont fait.
19:21J'ai gagné, je ne sais pas combien de fois, la FedEx Cup.
19:23J'ai gagné la Race to Dubai, je ne sais pas combien de fois.
19:26Enfin, je veux dire, là, aujourd'hui...
19:27Alors, Portrush, c'est un peu différent,
19:28parce que quelque part, gagner chez lui, ce serait magique,
19:31mais c'est trop.
19:32C'est trop tôt, là.
19:33C'est trop.
19:33Peut-être l'année prochaine, ça aurait été parfait.
19:36Mais là, sinon, c'est un majeur de plus, deux majeurs de plus.
19:41Enfin, ça ne va pas faire une grande différence,
19:42sachant que pour commencer à avoir un autre objectif,
19:45il faudrait s'approcher du niveau de Tiger ou de Niklos.
19:48C'est bon, là, on en est quand même très, très bon.
19:50Et passer Faldo, oui.
19:52C'est vrai.
19:53Alors, je ne suis pas certain qu'ils se disent,
19:54qu'ils se lèvent le matin en disant,
19:55« Ah, quand même, Faldo, il faut se lèver. »
19:57Je ne sais pas.
19:58Ils n'ont pas une relation forcément très proche.
20:02Et je crois qu'il en parle très souvent, quand même,
20:04de la marque de Faldo.
20:05Oui, je pense que ça lui ferait plaisir.
20:06Ça lui ferait plaisir.
20:08Messieurs, du coup, chez Fleur,
20:09Scotty Schaeffler, qui est attendu, évidemment,
20:12qui a remporté le PGA Championship.
20:18Tu me regardes avec un air grave.
20:20Non, pour te dire, je n'ai même pas pensé à chez Fleur.
20:23Je ne mettrais pas un dollar sur chez Fleur.
20:26Mais pourquoi ?
20:27Pourquoi ?
20:28On me fait le coup tous les ans.
20:29Tous les ans, on me dit que les Américains ne peuvent pas...
20:31Ah, chez Fleur, le joueur typique du golf américain,
20:33il ne peut pas gagner un British Open.
20:34Et à chaque fois, vous regardez le leaderboard,
20:36il y a plein d'Américains.
20:36Il va falloir que ça se goupille bien,
20:37il va falloir qu'il ne mette pas une balle dans le barbu.
20:40Je le vois bien s'agacer très vite dans le...
20:42On appelle ça le barbu.
20:44Oui, le gros raf.
20:44L'expression de Nicolas Colsart, que j'adore.
20:48L'expression ou Nicolas ?
20:49Le barbu et Nicolas, oui.
20:51Non, je le vois bien s'agacer très vite dans les conditions.
20:54S'il continue d'être changeante, comme annoncé à Portreuch,
20:58même si...
20:59Même avec son côté détaché du golf,
21:01le golf, ce n'est pas grave.
21:03Pourquoi il s'agacerait ?
21:04Le golf, ce n'est pas grave.
21:05Il peut quand même vite monter.
21:06Il monte quand même vite dans les tours quand ça se passe mal.
21:08Donc, à voir si ça se goupille de façon un peu bizarre,
21:11comme ça peut aussi se passer à Portreuch,
21:13même si, on l'a dit, c'est l'un des plus francs de la Rota.
21:15Et même si c'est un parcours qui est presque target golf,
21:18donc propice aux joueurs du PGA Tour.
21:20Moi, je ne le vois pas.
21:20J'ai ma petite liste de joueurs que je vais vous dégainer plus tard.
21:23C'est sûr qu'il y a Sean Norris.
21:24Moi, je pense...
21:24Alors, juste si je peux rebondir sur Schaeffler,
21:26je pense que Schaeffler, il a aussi cette capacité.
21:29Alors, effectivement, le draw est clé au British.
21:31Il ne faut pas qu'il se retrouve à partir dans un moment
21:36des erreurs qu'il peut faire, Schaeffler.
21:37Le truc, c'est qu'il n'y a aucun autre golfeur sur la planète
21:40qui commet aussi peu d'erreurs.
21:41Et ça, sur un open, ça peut vraiment dégoûter le reste du champ.
21:46Il faut se souvenir, on parlait de Saint-Andros 2010,
21:48quand son nom m'échappe, Louis Houston, gang, honnêtement,
21:53il avait dégoûté tout le monde cette semaine-là.
21:55Il ne ratait pas un coup et il n'y avait rien à faire pour aller le chercher.
21:59Et Schaeffler, il peut nous faire un open dans ce style-là.
22:02C'est dans ses cordes, en tout cas.
22:03Pas rater un coup et rentrer les potes.
22:05Donc, Benjamin, du coup, ta petite liste de, on va dire, underdogs
22:10qui peuvent, ou plutôt de…
22:12Alors, underdogs, je ne sais pas, parce que quand on parle de John Rahm,
22:14est-ce qu'on peut parler d'underdogs ?
22:16Oui, oui, après, il est sur le livre.
22:18C'est vrai qu'il est sur le livre, on le voit moins.
22:19Il a gagné l'Irish 2017, c'était à Port-Stewart.
22:23Un parcours que vous devez absolument aller jouer.
22:25Ça, c'est le petit tip de Benjamin si vous êtes dans la région.
22:27Il est à un quart d'heure de Port-Rouge,
22:29donc vous pouvez faire l'enchaînement et puis rentrer le lendemain
22:31via EasyJet ou je ne sais pas où, là, depuis Belfast.
22:34C'est tout simple.
22:35Oui, il a des parts dans EasyJet.
22:37Ou par toute autre compagnie.
22:39Ou Erlingus, bref, vous vous débrouillez,
22:41mais allez jouer Port-Stewart juste à côté.
22:43Vous avez les horaires des vols, du coup ?
22:45Oui, oui, je peux te les trouver.
22:46Pourquoi c'est bien ?
22:47C'est quoi ? C'est la beauté ?
22:48Alors, Port-Stewart, c'est un petit peu le même style que Port-Rouge,
22:52même si Port-Rouge est moins cathédrale et moins vallonnée,
22:55même si Port-Rouge est déjà plus vallonnée que la plupart des autres Lynx.
22:59Voilà, vous savez, il y a ces grandes buts
23:01que vous allez découvrir à la télé sur Canal cette semaine.
23:04D'ailleurs, on a quelques images de drones,
23:05si Hugo peut bien nous passer.
23:07Pas de Port-Stewart, mais de la région un peu des Falaises et de Port-Rouge.
23:10C'est assez vallonnée, en fait.
23:12Donc, ces grandes buts d'herbe sablonneuses, c'est magnifique.
23:16Et donc, il avait particulièrement bien joué, John Rahm, à ce moment-là.
23:20Il a aussi été au leaderboard toute la semaine en 2019 à Port-Rouge.
23:25Donc, pourquoi pas lui ?
23:27Après, un bon joueur de fer, un joueur qui ne rate pas grand-chose depuis le départ.
23:30Parce qu'on l'a dit, on le répète, les titres départs sont très impressionnants.
23:34Il va falloir mettre les coups de fer un peu en l'air.
23:36Tyrol Atton, pourquoi pas ?
23:37Donc, toujours dans la fibre.
23:39Fleetwood est dedans ou pas ?
23:40Joueur du livre, Fleetwood, il m'a fait tellement de peine, là, récemment.
23:44C'était à Détroit.
23:44Sur le Pidgey Tour, ouais.
23:45Ouais, avec ça.
23:46Encore un E-R-Miss sur le Pidgey Tour, mais bon, il ne sera pas loin.
23:51Qui a fait deuxième, d'ailleurs, à Port-Rouge.
23:53Oui, il avait une sacrée occasion au 1 le dimanche contre Shane Laurie.
23:58Il était à quatre coups.
23:59Laurie fait rough bunker.
24:01Lui, il plante le mât, il ne rentre pas le putt.
24:03Shane Laurie sauve le Boguet.
24:04Bon, bref, il ne s'en est jamais remis.
24:07Et je termine juste sur un petit outsider.
24:09Lee Westwood, qui adore le parcours, qui vient de se qualifier.
24:13Oui, joueur du livre.
24:15Que des joueurs du livre.
24:15Majestics.
24:16Et qui était au leaderboard en 2019 à Port-Rouge.
24:20Voilà.
24:20Donc, pas de Français, Sébastien, t'as remarqué ?
24:22Que des joueurs du livre.
24:24Que des joueurs du livre.
24:26Parce que je crois qu'il va passer un truc.
24:27Et puis Laurie, comme à l'US Open.
24:30Futur joueur du livre.
24:31Comme à l'US Open, je le mets dans mes favoris.
24:33L'US Open, ce n'était pas très bien passé, je crois.
24:35Il n'a pas passé le cas.
24:36Mais Gigi Spawn a gagné.
24:37Oui, exactement.
24:38Merci de le rappeler.
24:39Est-ce que tu veux qu'on repasse la séquence ou pas ?
24:41Je crois qu'on l'a en branche.
24:42Là, on ne l'a pas.
24:43On ne l'a pas, on ne l'a pas.
24:44Voilà, messieurs, je vous propose de faire une petite pause dans cette émission.
24:48On peut faire une pause fraîcheur.
24:50Et justement, Manon Cambrai a rencontré un certain Eddie Péprelle.
24:54C'était au Vaudreuil, à l'occasion du Vaudreuil Golf Challenge.
24:57Malheureusement, il avait fait un tronc nain pendant le programme avec toi, Benjamin.
25:01Tu as eu la chance de jouer avec lui.
25:02Il était un temps en tête.
25:03Il était en tête du tournoi.
25:04Mais là, patatras, une blessure au dos.
25:06Et voilà, ça s'est un peu moins bien passé.
25:09C'est un type super drôle qu'on n'avait pas un petit peu oublié.
25:11C'est vrai qu'il a perdu sa carte.
25:13Super drôle, l'humour un peu à l'anglaise.
25:15Un humour très triste.
25:17Il faut être armé, il faut avoir le tube de Xanax pas trop loin.
25:20Mais c'est vraiment un type génial.
25:23Et un mec qui a gagné deux fois sur le tour en 2018.
25:27On aimerait bien le voir au plus haut niveau, mais ça va être compliqué.
25:30Justement, le plus haut niveau, il l'avait connu en 2018.
25:32Quand il avait fini sixième du British Open, c'était à Carnoustie.
25:36Et il nous raconte son expérience.
25:39C'est le plus grand tournoi en golf, pour un joueur britannique.
25:56Le Masters est, vous savez, là, là, avec le jeu.
26:01Et je suis très heureux d'être en train de jouer.
26:02Donc, oui, mais le Open, quand j'ai joué, j'ai joué un peu.
26:06Le 1 à Portrush que j'ai joué en 2019, c'était probablement le plus memorable,
26:10même si c'était pas mon meilleur résultat en l'Open.
26:12C'est juste, je pense, golf en l'Irelande est un peu plus,
26:16franchement, dans le monde, dans mon expérience, dans mon opinion.
26:19Je ne dis pas que je suis un peu d'Irish.
26:20Je pense que c'est le plus grand tournoi dans le monde
26:22et que j'ai joué un peu plus de golf courses.
26:23Donc, le Open à Portrush, again,
26:25ce year, c'est juste spectaculaire.
26:29En Carnoustie,
26:30vous avez terminé sixième.
26:33Donc, quel est le feeling de cette semaine ?
26:36C'était un long temps, j'ai joué bien.
26:39Je suis venu seconde à l'Open de Scottish Open de la semaine dernière,
26:41et je n'ai pas vraiment préparé très bien.
26:45Je n'ai pas eu de l'équipe, je suis venu à l'école et je suis revenu à l'Escotlande.
26:48Et après un troisième jour, je suis prêt à retourner à l'école.
26:51Et puis, j'ai eu un bon jour de la troisième jour,
26:53dans des conditions difficiles,
26:54et j'ai eu un peu triste, de ne pas se faire.
26:56Donc, oui, c'était un moment drôle.
26:59C'était l'un des meilleurs années que j'ai eu,
27:02comme un professionnel.
27:03Donc, il y a eu des choses qui sont bien.
27:05Et j'ai eu un bon jour final avec Phil Mickelson,
27:06c'est quelque chose que je me souviens toujours.
27:08Allez, messieurs, vous êtes toujours à l'écoute de Swing,
27:11l'émission de Journal du Golfe,
27:13disponible en podcast sur l'équipe.fr.
27:16On est toujours en train de débriefer,
27:19de parler du British Open.
27:21Je n'ai pas du tout regardé la caméra,
27:22mais ce n'est pas grave, j'ai regardé le petit truc blanc.
27:23Mais bon, c'est pour ça que je regardais à côté.
27:25Ce n'est pas grave, les gens qui nous écoutent au podcast,
27:27ils ne le verront pas.
27:28Oui, ils ne le verront pas.
27:29Messieurs, je vous propose de parler des Français tout de suite.
27:33Six Français, vous vous rendez compte, Sébastien ?
27:35C'est un record.
27:36Oui, c'est un record.
27:37Six Français présents sur un British Open,
27:40avec deux petits derniers qui sont qualifiés,
27:43notamment en Italie.
27:45On le sait, Adrien Sadier a remporté sa première victoire
27:48sur le Tour en Italie.
27:50Martin Couvrat a été deuxième.
27:51Du coup, les deux se qualifient pour le British.
27:53Il y a un mini-championnat sur plusieurs tournées.
27:55Là, ils ont pris les deux spots,
27:56mais même si Martin Couvrat était déjà placé
27:58dans le European Swing,
27:59c'est toujours un peu compliqué ces classements internes.
28:02Il y avait des spots en Italie
28:03et il y avait un European Swing sur trois tournées.
28:05Voilà, donc Martin Couvrat était quasiment assuré d'être qualifié.
28:08Mais bref, bonne nouvelle pour nos Français.
28:11Il y aura aussi Julien Guerrier,
28:13Romain Langas, qu'on va écouter dans quelques instants,
28:16Antoine Rosner,
28:18Martin Couvrat,
28:19Adrien Sadier,
28:20et le dernier, il m'échappe,
28:22c'est Mathieu Pabon, évidemment.
28:26Messieurs, un petit...
28:28Déjà, parler d'Adrien Sadier.
28:30C'est vrai que Benjamin,
28:30toi, tu as eu la chance d'aller le rencontrer à Esri.
28:34Au mai, oui, mi-mai.
28:35Oui, mi-mai.
28:35Il nous a accordé une journée.
28:38Une journée.
28:39Et puis là, il a gagné.
28:40C'est la vie change pour Adrien Sadier.
28:43La vie change, je ne sais pas,
28:44parce que c'est vraiment le gars qui est...
28:46Comment on l'a expliqué dans le journal ?
28:47Comme il l'explique dans le journal,
28:48il est bien chez lui.
28:50Et même s'il gagne sa carte du Pidgey Tour,
28:51parce qu'il est septième,
28:52alors qu'il y a dix spots pour l'instant,
28:53donc c'est plutôt bien parti.
28:55Même s'il gagne sa carte sur le Pidgey Tour,
28:57il va y aller comme on rentre dans l'eau froide,
28:59avec un orteil, deux orteils, un pied.
29:01Ça, c'est ce qu'il dit peut-être maintenant.
29:03C'est ce qu'il dit maintenant.
29:04Il ne va pas quitter sa Haute-Savoie comme ça pour l'instant.
29:08Il peut aller habiter dans le Colorado.
29:10Ça ressemble un peu.
29:11Dans les Rocheuses.
29:12Voilà, c'était quoi la question ?
29:14Non, non, il va vivre son premier majeur,
29:16comme Martin Couvrat, Adrien Sadié.
29:20Même s'il a joué des tournois.
29:22Vous voyez son profil de jeu,
29:25solide depuis le TIC,
29:26il touche beaucoup de fairways depuis toujours.
29:28D'ailleurs, il nous l'explique dans le docu
29:30et dans l'interview.
29:32Ça pourrait plaire sur un parcours british.
29:34Il adore les parcours îles britanniques.
29:36Il aime bien quand la météo bastonne.
29:38Chez lui, du côté d'Ezri,
29:39quand ça commence à tomber,
29:41ce n'est pas triste non plus.
29:43Oui, et puis c'est des joueurs
29:44qui, sur le Tour Européen,
29:45ont joué le Duny Lynx Championship
29:47plusieurs fois.
29:48Donc, ils connaissent ce type de parcours
29:49un peu Lynx,
29:50même si Porte-Suart,
29:51évidemment, n'est pas dans la...
29:52Portrush n'est pas du tout dans le...
29:53Non, en tout cas,
29:54c'est vrai que le profil Sadier,
29:56ça peut aussi marcher avec Victor Perez
29:58et Mathieu Pavant,
30:00qui sont des très bons ball strikers.
30:02Et comme l'explique Ricky Foller
30:03ou Darren Clark,
30:04c'est ce qu'il faut à Portrush.
30:06On ne voit pas des Français
30:07pour se montrer au premier plan.
30:08Mais bon.
30:09Oui, pour Sadier,
30:09dans la foulée,
30:10pour le coup, lui,
30:11c'est un autre genre de décompression.
30:12On parlait de Rory,
30:13c'est un peu le côté négatif
30:15de voilà, j'ai tout accompli
30:16et Sadier, c'est bon.
30:16Là, on a vu dans quel état
30:17il était à l'interview du 18,
30:19Adrien Sadier,
30:19qui était en larmes.
30:21Il a tout lâché.
30:22Évidemment, c'est tellement dur.
30:23Encore une fois,
30:23les gens voient...
30:25C'est notamment amplifié,
30:26je pense,
30:26par une série comme Full Swing,
30:29qui montre le super haut niveau,
30:32les jets privés,
30:32la belle vie.
30:33La vérité,
30:34c'est que le golf,
30:34c'est vraiment,
30:36pour moi,
30:37peut-être le sport individuel
30:38et surtout Sébastien,
30:40là, on voyait des images
30:41qui remontaient
30:42aux cartes européennes.
30:44Donc, Adrien Sadier,
30:45il a galéré
30:46comme un paquet d'années.
30:48Il avait, je me souviens,
30:49je crois que c'était en 2019,
30:50raté la montée
30:51sur Challenge Tour.
30:52Il était passé par les quatre.
30:53Il était remonté, redescendu.
30:54Bref, c'est un...
30:54Et au bar bas sol 2023,
30:56avant de faire son top 3
30:57sur le PGA Tour,
30:58il était à deux...
30:59Enfin, il disait
30:59qu'il commençait à songer,
31:00arrêter sa carrière.
31:01Il dit s'il ne se passe pas un truc.
31:02Ce qui est compréhensible,
31:04mais c'est pour ça
31:05qu'on...
31:05Là, quand il ne se passe
31:06ce qui se passe,
31:07il arrive comme ça
31:08à the open.
31:10Une des caractéristiques
31:11hyper importantes,
31:12et ça, pour le coup,
31:13les Américains
31:13en ont beaucoup parlé,
31:14c'est la faculté
31:15de pouvoir se relever
31:16après ces coups du sort
31:17qui peuvent vous arriver.
31:18On t'appelle ça
31:18la bounce back ability.
31:20Ouais, mais la bounce back,
31:21c'est une statistique
31:22très précise
31:22quand on fait un bogue.
31:23Mais là, c'est même pas ça.
31:24Vous pouvez avoir un break
31:25vraiment absolument impossible.
31:29On se souvient de Tiger
31:30qui cherche à balle.
31:31J'ai oublié
31:31où c'était
31:32il y a quelques années.
31:33Voilà,
31:34qu'il ne la trouve pas.
31:35Alors qu'il y a 200 personnes
31:37qui l'ont vu tomber
31:37et il ne la trouve pas.
31:39Voilà, c'est ce genre de break.
31:40Et je pense que pour le coup,
31:41ça nous est déjà arrivé
31:42nous aussi,
31:42mais il n'y avait personne.
31:43Moi, je ne les retrouve jamais.
31:44Donc en fait,
31:44je suis surpris qu'on se la retrouve.
31:45Il y en a plein d'autres,
31:45des pinnacles d'ailleurs.
31:47Oui, c'est vrai,
31:47c'est toujours ça
31:48quand ma femme m'accompagne,
31:49elle retrouve toujours
31:49les balles des vieilles balles.
31:50Le Nike Mojo.
31:52Pinac 4 ?
31:53Ah non.
31:54Mais pour le coup,
31:55lui,
31:56avec ce qu'il vient de vivre là,
31:57il pourrait être vraiment
31:58dans la parfaite dynamique
31:59déjà de jeu,
32:01mais en plus même dynamique.
32:02Il pourrait créer une surprise,
32:03Adrien Sadi.
32:04En tout cas,
32:04parmi les joueurs,
32:05il a le profil de jeu.
32:07On parle de Sadi,
32:08mais aussi Kouvra.
32:09Oui, mais on voit souvent d'ailleurs,
32:11vous savez,
32:11même qu'on...
32:12Après, Kouvra,
32:12c'est différent
32:12parce que lui,
32:13il est vraiment jeune,
32:13il a vraiment,
32:14il a un peu limite pour les papeurs
32:15qui s'envolent s'il y a du vent.
32:17Mais je veux dire,
32:18on voit quand même souvent ça,
32:19des joueurs qui au British
32:20cartonnent
32:21parce qu'ils arrivent en forme,
32:23qu'ils n'ont pas forcément
32:24cette pression
32:25que peuvent avoir d'autres joueurs
32:27sur un tel majeur.
32:28C'est là où pour Rory,
32:29c'est presque too much.
32:30C'est le poids de tout un peuple
32:31chez lui,
32:33comme ça.
32:33Oui, mais s'il a vraiment le poids
32:34alors que comme disait Ben,
32:36le jeu,
32:37il a fini le jeu,
32:38il a tout gagné.
32:39Il l'a
32:39et je pense qu'il n'est pas capable
32:41dans le...
32:42On revient sur les fans de Rory.
32:45Les fans de Rory,
32:45ce n'est pas la peine de m'écrire.
32:46Je l'adore,
32:47mais je veux dire,
32:48je pense que c'est un poids
32:49qu'il ne peut pas
32:52rendre positif là
32:55dans la dynamique
32:56dans laquelle il est.
32:56Trop d'attente.
32:57Alors que là,
33:00je pense que c'est typiquement
33:00le genre de joueur...
33:01Revenons sur les Français.
33:03Non, mais c'est parce que
33:04on parlait de ceux
33:05dont la dynamique
33:06n'est pas propice
33:07à faire un coup
33:08au British Open.
33:09Et voilà, lui,
33:09je pense qu'il est totalement
33:10dans la bonne dynamique.
33:12Et en plus,
33:12s'il est en tête,
33:13vous imaginez aux Etats-Unis,
33:15sur Gold Channel,
33:16quand ils vont faire
33:17la grande émission,
33:18ils vont être là,
33:18bon, bah Adrien Sadier,
33:19qui sait ?
33:20Personne ne va savoir
33:22d'où il sort.
33:23Du coup, ils appelleront
33:23Benjamin Cadou.
33:24On le saura très bien.
33:24Exactement,
33:25ils demanderont...
33:26Ils ne vont pas être déçus.
33:27Et il y a souvent ça
33:29à The Open,
33:31cette faculté comme ça
33:33d'arriver dans la bonne dynamique.
33:35Et je pense que plus
33:36que les spécificités
33:37du jeu de Lynx
33:38qu'on met souvent en avant,
33:40moi, je pense qu'il y a
33:40cette capacité
33:41à embrasser
33:43les coups du sort,
33:45embrasser le mauvais temps.
33:46Les ondes, finalement,
33:46c'est du mental.
33:48C'est des ondes positives, en fait.
33:49Il expliquait que
33:49s'il n'était pas bon
33:50dans les premières années,
33:50ce n'était pas une question
33:51de jeu de golf,
33:52comme on l'a souvent dit
33:53à tort.
33:54C'était le fait
33:56d'apprécier,
33:57notamment de jouer
33:57dans les mauvaises conditions.
33:59C'est pour ça que chez Fleur,
34:00j'attends de voir
34:01quand est-ce qu'il va gagner
34:02son premier The Open.
34:03Évidemment,
34:04on se douterait presque
34:06qu'il va en gagner un,
34:06quoique d'ailleurs,
34:07on n'en sait rien.
34:08Mais j'attends de voir quand même
34:09combien il en gagnera
34:10à la fin de sa carrière.
34:11Mais encore une fois,
34:11Mickelson,
34:12il a un top 10 jusqu'à ce qu'il,
34:14à partir des années 2010,
34:15il commence à mieux jouer
34:16The Open.
34:17Il n'avait qu'un top 10
34:18en 2004, je crois.
34:19Et c'est vraiment,
34:20il a fallu qu'il apprécie.
34:22Mais si on remonte à 2011,
34:24Darren Clark,
34:24il a quand même une chance,
34:25c'est que Dustin Johnson
34:27envoie un coup de fer 4
34:28un peu slicé à un moment,
34:30parce que sinon,
34:30il est quand même parti
34:31pour gagner,
34:31alors que c'était une époque
34:33où je me souviens,
34:33tout le monde me disait
34:33Dustin Johnson,
34:34il n'a vraiment pas le jeu
34:35pour gagner un British Open,
34:37le grand frappeur,
34:37les balles au plafond,
34:38tout ça,
34:39c'est pas ce qu'il faut.
34:39Et en plus,
34:39dans ces conditions-là,
34:40impossible.
34:40Il est parti, là,
34:41Sabodou.
34:42J'ai une question,
34:43parce qu'à chaque fois
34:43qu'on a Sabodou,
34:44on est obligé de poser
34:45cette question.
34:45Et Anthony Kim, alors ?
34:46Anthony Kim au British,
34:47c'est quoi ?
34:49Non ?
34:50Il n'est pas là déjà.
34:51Mais sinon,
34:52pas mal, Anthony Kim.
34:54Toujours se méfier d'Anthony Kim.
34:55Non, juste,
34:57moi, je vous donne
34:58mon top 3 français,
34:59Romain Langasque en 1,
35:00il connaît Portroche,
35:01il a joué en 2019,
35:02il joue vite,
35:03c'est-à-dire que
35:04dans des conditions,
35:05on peut prendre une gifle
35:07après n'importe quel coup
35:08sur un parcours
35:09de Rotat The Open.
35:11Ça peut servir,
35:12je vous évite,
35:12pas trop douter.
35:14Il a gagné
35:14le British amateur,
35:15c'est vraiment,
35:16c'est mon joueur numéro 1
35:18côté français.
35:19En 2,
35:19un bon ball striker,
35:20donc je dirais
35:20Antoine Rosner,
35:21puisque Victor Perez
35:22n'est pas là.
35:23Antoine Rosner,
35:24qu'on avait vu
35:24au leaderboard du British
35:25il y a 2 ans.
35:27Et puis,
35:28en 3,
35:28Adrien Sadier,
35:29est-ce qu'il n'est pas
35:30vidé après sa victoire ?
35:31Donc, allez,
35:32la pépite,
35:32Martin Couvrat
35:34pour une belle surprise.
35:36Mais Langascan,
35:36justement,
35:37tu parles de Romain Langasque,
35:39Benjamin,
35:39on l'a joint,
35:40Romain Langasque
35:41qui va nous parler
35:41de son expérience
35:42de Portrush en 2019.
35:44On l'écoute.
35:45Bonjour Romain.
35:47Salut.
35:48Alors Romain,
35:49merci de prendre
35:49quelques instants
35:50pour évidemment
35:50parler de ce British Open
35:52qui aura lieu
35:53à Portrush.
35:54Toi,
35:54tu y étais en 2019.
35:57Comment déjà
35:57tu avais vécu
35:58ce The Open
36:00côté déjà
36:01organisé
36:02l'ambiance
36:03une des premières fois
36:05en Irlande du Nord ?
36:06Ça devait être dingue.
36:09Ouais.
36:09Écoute,
36:10c'est vrai que
36:11je ne sais plus
36:12si le The Open
36:13avait été en Irlande du Nord
36:14avant ça,
36:15mais je me rappelle
36:16que sur les The Open
36:17que j'ai joués,
36:18c'est peut-être
36:18celui qui m'avait
36:19le plus impressionné
36:20en termes d'ambiance
36:21et d'atmosphère.
36:22c'est vrai que
36:23j'ai un souvenir
36:24de monde partout,
36:26de bruit partout.
36:27Vraiment,
36:28peut-être les meilleurs
36:29souvenirs que j'ai
36:30à The Open
36:30en dehors de mon premier
36:32à Saint-Andreuse
36:33sont sur ce parcours.
36:36En plus,
36:37pas très loin
36:37de chez Rory,
36:39forcément Hollywood
36:40à quelques kilomètres
36:41d'ici,
36:42forcément le public
36:43était...
36:44Est-ce que tu as
36:44se souvenir
36:45d'un public
36:45vraiment pro-Rory
36:46à fond derrière lui ?
36:48Écoute,
36:52j'ai envie
36:52de te répondre
36:53oui à cette question
36:54automatiquement.
36:55Après,
36:55moi,
36:55je n'avais pas forcément
36:56joué dans les parties
36:57proches de Rory,
36:58donc peut-être que
36:58je m'en étais moins
36:59rendu compte.
37:00Mais d'un autre côté,
37:01j'ai l'impression
37:02que le public
37:03est pro-Rory
37:03un peu partout
37:04où on joue maintenant.
37:06C'est vrai que
37:06c'est une sensation
37:07qui fait moins la différence.
37:10Mais j'ai vraiment
37:11un souvenir
37:12d'une ambiance
37:13de dingue,
37:14de gens qui étaient
37:16un peu dans une fête
37:17plus que...
37:18une fête golfique
37:19plus qu'un tournoi de golf.
37:20Et puis forcément,
37:21avec Shane
37:21qui avait gagné,
37:22ça avait aussi
37:23une saveur particulière.
37:25Mais j'ai un très bon souvenir.
37:27Le British Open,
37:28ça a quoi de particulier
37:29par rapport
37:30à d'autres tournois ?
37:31D'autres tournois
37:32aux Etats-Unis,
37:33d'autres tournois
37:33en Europe ?
37:34C'est vraiment
37:34le majeur
37:35qui est vraiment à part ?
37:39Écoute,
37:41j'ai envie de dire
37:41que c'est le majeur
37:42de l'histoire.
37:43C'est celui peut-être
37:44où il y a
37:45la plus belle histoire
37:46derrière.
37:46peut-être
37:48le plus mythique.
37:50Voilà,
37:51la claret de jug,
37:52tous ces parcours
37:53incroyables
37:54sur lesquels
37:55il est joué.
37:56Et puis,
37:57voilà,
37:57l'histoire
37:58de ce tournoi.
38:01Je pense que
38:02le fait de jouer
38:02sur un parcours
38:03links,
38:04c'est quelque chose
38:05qui le différencie
38:06aussi énormément
38:07des autres
38:07et qui plaît.
38:09Voilà,
38:09c'est vrai que
38:10les parcours links,
38:11c'est des parcours
38:12qui sont très différents
38:13et dès que le temps
38:14se met à être mauvais,
38:16il faut être très créatif,
38:17il faut faire
38:18beaucoup de balles
38:19de coups
38:20qu'on n'a pas du tout
38:20l'habitude de faire
38:2180% du temps.
38:23Mais non,
38:24c'est vraiment,
38:24pour moi,
38:25c'est un des plus mythiques.
38:27C'est vrai que
38:28le Master,
38:29ça reste un tournoi
38:30qui était incroyable
38:31et qui,
38:31moi,
38:32dans mon cœur,
38:32est à la même hauteur.
38:33Mais mes E-Open,
38:35bon,
38:35c'est celui que j'ai joué
38:37le plus de fois
38:38et chaque année,
38:39quand on y retourne,
38:40c'est très spécial.
38:40En plus,
38:41en tant qu'amateur,
38:42tu avais justement gagné
38:44sur les îles britanniques,
38:45sur un parcours links.
38:47Ça devait être
38:47un moment fort aussi,
38:48ça ?
38:49Ouais,
38:51écoute,
38:51j'ai eu la chance
38:52de gagner le British amateur
38:54à Carnoustie,
38:55qui est quand même
38:56sur un links mythique.
38:58Et puis,
38:58de jouer mon premier majeur
38:59en tant que pro
39:00à Saint-Andreouz,
39:02le The Open,
39:03donc,
39:04ça,
39:04c'était vraiment incroyable.
39:05C'est des parcours
39:06où je me sens très bien.
39:07J'ai terminé deux fois
39:08troisième du Scottish Open.
39:11J'ai plutôt eu
39:12des performances correctes
39:12à l'Irish Open.
39:14J'ai gagné au Pays de Galles
39:15qui n'était pas forcément
39:16dans des conditions de links
39:17quand on l'a joué,
39:18mais il y avait
39:18beaucoup de vent aussi.
39:19Donc,
39:19je dirais que c'est
39:20des conditions de jeu
39:21qui me correspondent
39:22plutôt bien.
39:23Pour revenir à Portrush,
39:24comment tu pourrais
39:25le décrire,
39:26ce parcours ?
39:27Quels souvenirs
39:28tu en as ?
39:29C'est vrai que c'était
39:30maintenant il y a
39:31cinq,
39:31six ans même,
39:32mais j'ai des souvenirs
39:34d'un parcours
39:36qui était assez fun
39:36dans le sens
39:37où il y avait des options.
39:39Tu vois,
39:39je me souviens
39:40par exemple
39:42d'un trou
39:43comme le trou numéro un.
39:44Je me souviens
39:45avoir vu des mecs
39:45taper le drive
39:46comme taper le faire trois
39:47au départ.
39:49Vraiment ce genre
39:50de links
39:50où il y a des lignes
39:51agressives
39:52et il y a des façons
39:52de jouer
39:53qui permettent
39:55d'avoir des options
39:56et de prendre des risques.
39:59Après,
39:59encore une fois,
40:00c'est un parcours
40:00qui est extrêmement
40:01exposé au vent,
40:03qui est vraiment
40:03en bord d'océan
40:05ou en bord de mer
40:07et quand ça souffle fort,
40:10c'est vrai
40:10que tu es directement
40:12face au vent.
40:14j'ai ce souvenir,
40:16je crois que c'est le 16
40:17qui est un par 3
40:18monstrueux.
40:19Je me rappelle
40:20du 10 et du 11
40:21qui étaient 2 par 4
40:22qui étaient vraiment
40:22très durs
40:23ou du 9 et du 10.
40:27Je ne me souviens plus
40:27très bien,
40:28c'est vrai qu'il y a un moment.
40:29Mais non,
40:29je me rappelle vraiment
40:29d'un parcours
40:30où il y avait des options.
40:33Quand on est joueur,
40:34quand on va jouer
40:34un British comme ça,
40:36on regarde un peu
40:37la météo
40:38avant le début
40:40de la semaine.
40:40On espère quoi ?
40:41Est-ce qu'on espère
40:41vivre l'expérience
40:42British à fond
40:43et avoir un peu de tout,
40:45du beau temps,
40:46de la tempête
40:46ou est-ce qu'on prie
40:47pour que ce soit
40:48beau temps
40:49toute la semaine ?
40:53Je dirais qu'on prie
40:54pour qu'il n'y ait pas
40:55un bon flight
40:55et un mauvais flight.
40:56Chose qui peut arriver
40:58vraiment dans un British Open
41:00entre un départ
41:01à 6h30 du matin
41:02et un départ
41:02à 15h de l'après-midi
41:03où tu peux avoir
41:05vraiment des conditions
41:07totalement opposées.
41:08Moi, c'est vrai
41:09que dans ces tournois-là,
41:11souvent,
41:11j'espère juste
41:11que les conditions
41:12vont être à peu près
41:13les mêmes pour tout le monde,
41:14qu'elles soient très bonnes
41:15ou qu'elles soient très mauvaises,
41:16mais qui n'est pas
41:17très mauvais le matin
41:19ou très beau l'après-midi.
41:20Je me souviens,
41:21je crois que c'est
41:21l'année dernière
41:22au British Open,
41:23d'ailleurs,
41:23le dernier tour,
41:24où il avait fait
41:25plutôt très correct
41:26toute la matinée
41:27et l'après-midi,
41:28les neuf derniers trous
41:29des dernières parties,
41:30c'était l'enfer.
41:31Et ça,
41:31c'est vraiment
41:31l'exemple typique
41:33qui peut arriver
41:35sur ce genre d'endroit.
41:37T'as souvenir,
41:38toi,
41:38de grosses tempêtes
41:41justement
41:41sur un British Open
41:42à ne pas pouvoir
41:43poser ton tis
41:45sur le départ du 1
41:46à la limite
41:48de l'injouable ?
41:50Écoute,
41:50moi,
41:51mon premier British Open
41:51à Saint-Andreuse,
41:53il y avait eu
41:53des arrêts de jeu
41:55et j'étais sur le parcours
41:57à ce moment-là
41:57et ça soufflait tellement fort
41:59que les balles
41:59ne tenaient pas sur le green.
42:01Donc,
42:01ouais,
42:02c'est des choses
42:02qui arrivent
42:03vraiment régulièrement.
42:04D'ailleurs,
42:05plus souvent à cause du vent
42:06qu'à cause de la pluie
42:07parce que c'est vrai
42:08que les Lynx,
42:09ça boit énormément d'eau
42:10et c'est très rare
42:11que l'eau stagne.
42:14Mais par contre,
42:14encore une fois,
42:15comme je l'ai dit tout à l'heure,
42:16c'est un parcours
42:17qui est très exposé
42:17donc quand le vent souffle fort,
42:19la balle bouge sur le green.
42:21Évidemment,
42:22le British est aussi
42:23une ambiance.
42:23Est-ce qu'on a le temps
42:24de profiter un peu
42:25quand on est joueur
42:25de toute cette ambiance
42:26même à l'extérieur
42:27du parcours ?
42:29On sait qu'il y a
42:29beaucoup d'effervescence
42:30à chaque fois
42:31dans les villes de British
42:32ou est-ce qu'on a quand même
42:34le temps d'un peu goûter
42:35à cette ambiance anglaise
42:36le reste de la semaine ?
42:39J'ai envie de te dire
42:42que oui,
42:42on a le temps
42:43mais est-ce que c'est vraiment
42:44quelque chose
42:44que j'ai envie de faire ?
42:45Non.
42:46Après,
42:47aller manger un lundi soir
42:48avec Matt,
42:49mon coach
42:49et mon physio
42:51dans un pub,
42:52c'est quelque chose
42:52qui peut être très sympa
42:53mais après,
42:54non,
42:54je préfère rester dans ma bulle
42:55dans la maison
42:56et voilà,
42:57c'est des tournois
42:58qui prennent énormément d'énergie
42:59et le soir,
43:01ça fait du bien
43:02d'être tranquille.
43:03Après,
43:03rien que des petits moments
43:04comme aller au merchandising
43:06ou quoi,
43:07c'est déjà des expériences
43:08donc non,
43:10moi,
43:10j'essaie plutôt
43:10de rester dans mon coin
43:11et d'être tranquille.
43:13Tiens,
43:13d'ailleurs,
43:13quand tu vas au shop,
43:14tu as des goodies favoris
43:16que tu essaies de ramener
43:17à chaque fois
43:18d'un tournoi
43:19ou non,
43:20c'est un peu
43:20ça dépend
43:21du tournoi majeur
43:22lequel tu joues ?
43:25Tu connais
43:26ce genre de moment,
43:27tu vas pour acheter
43:28un drapeau,
43:28une casquette
43:29et tu repars,
43:30tu as dépensé
43:31mille dollars.
43:32Surtout au master.
43:33C'est vraiment des endroits.
43:35Ouais,
43:35voilà.
43:36Donc non,
43:36en général,
43:37je ramène très souvent
43:38des drapeaux,
43:4010,
43:4115 drapeaux
43:41pour mes sponsors,
43:42pour mes amis,
43:44pour des gens
43:44qui me demandent.
43:45et après,
43:46pour moi,
43:46j'adore ramener
43:47des casquettes,
43:47j'adore ramener
43:48des t-shirts
43:49et pourquoi pas,
43:50s'il y a un beau polo
43:51ou un beau pull
43:53ou un beau suit,
43:55je le prends.
43:55Mais j'aime vraiment
43:56ramener des t-shirts
43:58ou des suits
43:59un peu à capuche
44:00avec lesquels
44:00je peux faire mon sport.
44:02C'est des choses
44:02que j'aime me ramener
44:03mais sinon,
44:04les choses simples,
44:05drapeau,
44:06casquette.
44:07Évidemment,
44:08là,
44:08tu vas le rejouer
44:09à Portrush,
44:09c'est forcément
44:10un avantage
44:10de jouer un British
44:11sur un parcours
44:12qu'on a déjà joué.
44:13En plus,
44:13tu avais passé le cut,
44:14je crois que tu avais fini
44:1663e,
44:17mais tu avais passé le cut.
44:18Donc,
44:18du coup,
44:19c'est un avantage
44:20de revenir
44:20sur un parcours comme ça.
44:23Ouais,
44:24je pense que c'est
44:24un vrai avantage
44:25dans le sens
44:26où j'aurai déjà
44:27des repères
44:27que ceux qui n'ont jamais
44:28fait le British
44:29là-bas n'auront pas.
44:30C'est aussi un parcours
44:31qu'on avait joué
44:32en amateur,
44:32donc c'est un endroit
44:33où je ne me sens
44:34pas familier
44:35mais où j'ai déjà
44:36des repères
44:37et je pense que ça,
44:37c'est un vrai avantage.
44:39Après,
44:40encore une fois,
44:40c'est un British Open,
44:41ce sera un parcours dur,
44:43ce sera une atmosphère
44:44qu'on a envie
44:47de jouer
44:47quatre fois par an
44:48et je suis très content
44:49d'y être.
44:50Je me prépare vraiment,
44:52enfin,
44:52vraiment,
44:52j'essaie de préparer
44:53mon jeu au mieux
44:54pour être en forme
44:55scottish et british
44:56et de faire monter
44:57en puissance.
44:58Donc,
44:59voilà,
44:59j'ai vraiment hâte
45:00d'y être,
45:00j'ai vraiment hâte
45:01de jouer là-bas
45:03et j'espère performer.
45:06Eh bien,
45:06écoute,
45:07merci beaucoup Romain.
45:08On te souhaite
45:08plein de bonnes choses
45:09pour la suite
45:11de la saison.
45:11et on se verra
45:12au British Open.
45:14Moi,
45:14j'ai la chance
45:14de pouvoir y aller,
45:15donc on se verra là-bas.
45:17Allez,
45:18trop cool,
45:18on se voit là-bas.
45:18Merci beaucoup Romain.
45:19A bientôt.
45:20A bientôt,
45:20salut.
45:21Bye.
45:22Voilà,
45:22messieurs Romain Langasque,
45:23évidemment,
45:23qu'on suivra,
45:24ainsi que tous les autres Français.
45:25On n'a pas parlé de Mathieu Pavon,
45:26c'est vrai qu'il réalise
45:27une saison un peu délicate.
45:29On le laisse tranquille,
45:30il reconstruit un peu son jeu
45:31de ce qu'on croit savoir,
45:33de ce qu'il explique.
45:34On le laisse un peu tranquille
45:36cette année,
45:36Mathieu Pavon.
45:36Oui,
45:37surtout Mathieu Pavon
45:37qui réussit quand même bien
45:38sur les Lynx.
45:39Il avait fait de bonnes perfs
45:40au Duny Lynx,
45:42il me semble,
45:42il a quelques saisons.
45:43Il avait même sauvé sa carte,
45:44je crois,
45:44une année en finissant troisième,
45:46si je ne m'abuse.
45:47Non ?
45:48T'as l'air emballé.
45:49Non,
45:50mais pour le coup,
45:51il a un jeu
45:52et le travail qu'il fait,
45:53c'est pour rendre ça
45:54encore plus flagrant,
45:55mais il a un jeu
45:56qui est taillé
45:57pour les grands tournois.
45:58Donc,
45:59c'est un grand tournoi.
46:01Et encore une fois,
46:02le The Open,
46:03il y a très peu de joueurs,
46:03dont on pouvait dire au départ
46:05qu'ils ne sont pas capables
46:06d'aller gagner à la fin.
46:07C'est la beauté
46:08de ce tournoi aussi.
46:10Allez,
46:10on verra évidemment
46:11ce que va faire Mathieu Pavon,
46:12mais vous avez vu,
46:13les buzzers sont apparus
46:14sur le plateau.
46:17Est-ce que t'as mis la musique,
46:18Hugo ?
46:19C'est bon ?
46:20Les buzzers marchent.
46:21En tout cas,
46:22le lien marche.
46:22Alors,
46:23c'est un quiz spécial pour Trush,
46:25spécial British.
46:26Je fais quoi,
46:27là,
46:27t'as mis ta mère ?
46:28Non,
46:29mais comme on a des soucis
46:30d'imprimante,
46:31je ne peux pas imprimer,
46:32donc j'ai fait ça sur mon téléphone.
46:33C'est bien,
46:33un peu écolo, là.
46:34Ouais, exactement.
46:35Alors,
46:36Hugo me dit...
46:39Ok.
46:40On le remet encore une fois ?
46:42D'accord.
46:43Tu me dis quand je pose
46:43la première question.
46:46Alors,
46:46vous êtes prêts ?
46:49Quel est le score
46:50le plus bas
46:51de Rory McIlroy
46:52à Portrush ?
46:54Benjamin.
46:55Alors,
46:55en condition open
46:56ou la carte la plus basse ?
46:57Il n'a pas précisé.
46:58La carte la plus basse.
46:58Parce que le record,
46:59c'est Shane Lurie,
47:0063,
47:00le samedi en 2019
47:02avec Uli Birdie.
47:03En condition open.
47:04En condition open.
47:04Mais ce n'est pas la question.
47:05Et en condition pas open,
47:06c'est...
47:07J'hésite entre 62 et 61.
47:10Je vais aller 60...
47:1261.
47:13C'est une bonne réponse.
47:14Et c'était où ?
47:15Enfin, c'était à quelle occasion ?
47:16Tu te fiches de moi ?
47:17Alors, c'était...
47:18Il avait 16 ans déjà.
47:19C'était un Irish amateur...
47:21Non, ce n'était pas un Irish amateur d'ailleurs.
47:23Ce n'était pas l'Irish amateur.
47:25C'était un championnat
47:25de l'Irlande du Nord.
47:26Oui, voilà.
47:27Il avait 16 ans.
47:28Je dis voilà.
47:2816 ans, 61,
47:29c'est quand même...
47:30Ça va, c'est solide.
47:31Voilà.
47:32Il ne devrait pas trop mal réussir
47:33après un 61 à 16 ans,
47:35ce petit jeune homme.
47:36Mais le parcours peut se déboîter,
47:37ça veut dire...
47:38Même en condition open.
47:40Quel est le premier joueur
47:41à avoir remporté
47:42The Open à Portrush ?
47:431951, Max Faulkner...
47:46Max Faulkner.
47:47C'est écrit sur sa fiche, là.
47:49C'est de la triche.
47:50Moi, j'ai préparé l'émission,
47:51je n'ai pas eu accès aux questions.
47:52En même temps,
47:53c'était évident
47:53qu'elle allait tomber, cette question.
47:54Il y a écrit, voilà.
47:55Il y a deux dates.
47:57Moi, j'ai entendu à la rédac,
47:58c'est la deuxième fois
47:58qu'il y a l'Open à Portrush.
48:00C'est la troisième fois cet été.
48:02Exactement.
48:03Max Faulkner.
48:04Carte de moins trois total.
48:05Je ne demandais pas la carte,
48:07mais ça fait un peu faillir.
48:08Il l'avait noté.
48:09Non, mais moi, on me dit,
48:10tu fais le podcast,
48:11je le prépare.
48:12Alors, question.
48:13Donc là, Portrush 2019.
48:15Et qui a été le meilleur français ?
48:18C'est facile.
48:20Il n'a pas la réponse.
48:21Alors, ce n'est pas Alex Lévy
48:22parce qu'il n'a pas très bien fini.
48:24Il y avait Romain Langas.
48:25Le nom est moins de deux points
48:26si on bosse sans avoir la réponse.
48:28Ah, tu veux la place aussi ?
48:29Je vais te la donner, la place.
48:31Romain Langas, 45e.
48:33Pas du tout.
48:34Je crois qu'on a dit
48:35qu'il avait été 68e.
48:38Sébastien.
48:38Non, je ne l'ai pas.
48:39En fait, je ne vais pas inventer
48:40donc je préfère bien.
48:41C'est un élève d'Olivier Léglise.
48:42Oh, Olivier Léglise,
48:45ce n'est pas Grégory Bourdie.
48:46Pas du tout.
48:47C'est Benjamin Hébert.
48:48Il était 41e.
48:49Oh, Benny.
48:50Voilà, une belle performance des Français.
48:52C'est bien l'imitation.
48:56On continue le quiz.
48:57Quelle est la particularité
48:58de Richard Tedder ?
49:0120 ans, issu du calife.
49:03Il est...
49:03Ah oui, je sais.
49:05Oh, je l'ai.
49:05C'est génial.
49:06Il est d'une, il est estonien.
49:07Bon, ce n'est pas une particularité.
49:09Le pauvre, on a le droit d'être...
49:10Benjamin n'a pas eu les questions avant.
49:11Il est estonien.
49:12Il a rentré un coup de 80 yards
49:13pour gagner le play-off
49:14et se qualifier pour The Open
49:16et devenir le premier estonien
49:17à jouer The Open.
49:19Est-ce qu'on lui donne deux points, là ?
49:21Franchement...
49:22Il manque quoi ?
49:23Il manque quoi ?
49:23Non, mais deux points.
49:25C'est justement un point bonus.
49:26Ce n'est pas si un légistralisme
49:27ou une autre partie.
49:27Ce n'est pas est-ce qu'on lui donne le point.
49:28Est-ce qu'on lui donne deux points ?
49:30On retiendra dans l'histoire de l'humanité
49:32que Doc Brown,
49:33après tomber sur les toilettes
49:34a inventé la machine
49:35à voyager dans le temps
49:36et Benjamin Caliou
49:38est devenu bon au quiz
49:39après s'être pris un ballon de foot
49:40dans la tête.
49:40Avec le conducteur temporel.
49:41Non, c'était un coup de tête.
49:43Mais c'était au foot.
49:44Mais je le trouve bien meilleur au quiz
49:45depuis qu'il s'est pris un coup de tête.
49:47Impressionnant, impressionnant.
49:48Alors, dernière question.
49:49On la pose quand même.
49:50Je vais finir Fanny, là.
49:51Arnotius ne va jamais s'en remettre.
49:53Peut-être un grand chelème.
49:54Quel joueur du livre
49:55s'est qualifié pour The Open
49:57via son classement du livre ?
50:02C'est Seb qui a buzzé en premier.
50:04Vas-y, vas-y.
50:04Je ne l'ai pas, je ne l'ai pas.
50:07Via le classement du livre.
50:08On ne parle pas de Lee Westwood.
50:10Serge García était en balance
50:11mais il n'est pas passé.
50:12C'est du coup...
50:13Il me reste combien de temps ?
50:15C'est fini.
50:17Bon, je réponds.
50:19C'est facile.
50:19C'est Tyrol Aton.
50:23Eh non, c'est la réponse.
50:24C'était Serge García, justement.
50:25Il passe alors, du coup ?
50:26Il passe, oui.
50:26Quatrième du ranking.
50:27Voilà, donc c'est une victoire
50:28quand même écrasante de Benjamin
50:29qu'on peut applaudir.
50:30J'ai gagné quoi ?
50:30Bravo, t'as gagné le droit de...
50:32Est-ce que j'ai un supplément sangria
50:33à ton mariage ?
50:34Un sonotone !
50:34Tu lui avais deux petites coupes de champagne.
50:36Un petit sonotone
50:37pour la suite.
50:40Voilà, messieurs, écoutez,
50:41c'était encore un podcast bien riche.
50:42Je vous propose de se quitter
50:44sur ce quiz
50:44et cette belle victoire
50:45de Benjamin Cadu.
50:47Rappelez qu'il n'y a que 60 bunkers
50:49sur le parcours de Port Roche,
50:51que c'est le parcours de la rotation
50:52qu'on a le moins.
50:53Ce n'était pas dans le quiz, ça.
50:54Oui, mais c'était pour inciter
50:55sur le fait que c'est vraiment
50:56un parcours à part
50:57parce que, par exemple,
50:58vous en avez près de plus de 200
51:00à l'Idam.
51:01Voilà, on peut se laisser là-dessus.
51:03Voilà.
51:04Merci beaucoup, Sébastien,
51:05d'être venu.
51:06C'est toujours un régal.
51:07Merci, Ben.
51:08Et évidemment,
51:08on se retrouve pour de nouvelles aventures.
51:10Très, très vite,
51:11restez à l'antenne
51:13de Journal du Golfe TV.
51:14Merci, à bientôt.
51:15Salut.
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