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  • 15/07/2025

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00:00La grande interview Europe 1 CNews, Jean-Philippe Tanguy est mon invité, bonjour.
00:05Bonjour, merci pour votre invitation.
00:07Mais je vous en prie, député Rassemblement National de la Somme.
00:10Il y travaille depuis des mois et c'est sans doute la condition de sa survie à Matignon.
00:14François Bayrou présente cet après-midi ses grandes orientations pour le budget 2026.
00:19Il est censé faire 40 milliards d'euros d'économies.
00:23Selon vous, peut-il y parvenir sans toucher aux impôts des Français ?
00:27Oui, c'est tout à fait possible d'y parvenir sans appliquer les solutions du Rassemblement National.
00:32A savoir toucher aux grands tabous qui ont mis la France dans cette situation.
00:35L'immigration incontrôlée et la submersion très coûteuse liée à notre modèle social ouvert aux 80 ans malheureusement.
00:43La sur-bureaucratisation, le millefeuille territorial qui épuise les Français.
00:48La contribution à l'Union Européenne qui doit malheureusement augmenter de 7 milliards d'euros l'année prochaine si on ne fait rien.
00:54Donc vous voyez, tous ces grands tabous coûtent très cher aux Français.
00:57n'ont jamais été attaqués par aucun bout et sont vraiment le tonneau des danaïs du système français.
01:02Donc tant qu'ils ne s'attaqueront pas à ça, je crains en revanche, puisqu'ils ne sont pas courageux,
01:07qu'ils arrivent à augmenter les impôts des gens.
01:09Je n'ai pas le sentiment effectivement que cela fasse partie des pistes du gouvernement pour le moment.
01:16Si toutefois il touche aux impôts des Français, ce sera la censure garantie pour vous ?
01:21Mais oui, nous l'avons dit très clairement, Marine Le Pen l'a dit très clairement,
01:23Jordan Bardella l'a affirmé, on ne peut plus augmenter les impôts.
01:27Les impôts sont déjà entre 45 et 48% du PIB français,
01:31c'est-à-dire que quand les Français créent 100 euros de richesse,
01:34l'État leur en prend presque la moitié, donc on ne peut plus se payer.
01:38D'ailleurs on voit bien que ça a des effets délétères.
01:40Pourquoi est-ce que par exemple les retraités épargnent comme ils le peuvent de plus en plus ?
01:44C'est parce que ça fait trois ans qu'ils sont stigmatisés, qu'ils sont attaqués,
01:48que le gouvernement et les amis de M. Rotaillot expliquent que ce sont des parasites et des privilégiés,
01:52et qu'ils doivent donc passer à la caisse.
01:54Donc en toute logique, les retraités français mettent de côté,
01:57quand ils savent que la matraque fiscale va passer.
02:00Donc on ne veut pas de cette matraque fiscale,
02:02on veut protéger le pouvoir d'achat évidemment des travailleurs et de ceux qui ont travaillé,
02:05et surtout il faut relancer l'économie.
02:07Donc c'est sûr que si on continue ce système qui a créé 3 000 milliards de dettes,
02:11et en particulier plus de 1 000 milliards avec M. Macron,
02:14on n'y arrivera pas et on censurera,
02:16parce que la censure s'est faite pour protéger les français des impôts,
02:18mais aussi protéger la France d'une situation qui s'aggrave.
02:22Il y a une piste qui se dessine peut-être un peu davantage que les autres,
02:27une piste d'économie, c'est celle d'une année blanche,
02:30c'est-à-dire que les prestations sociales dans leur ensemble
02:32ne seraient pas revalorisées sur l'inflation.
02:34Cela pourrait rapporter autour de 5 milliards d'euros, c'est acceptable pour vous ?
02:39Mais ça ne rapporte rien, parce qu'en fait ce sont des fausses économies,
02:42puisqu'en fait on fait payer une fois plus aux français des droits qui sont dans la loi,
02:45puisqu'on parle de, en fait, avec l'inflation,
02:48si on n'augmente pas du montant de l'inflation, en fait vous perdez du pouvoir d'achat.
02:51Donc par exemple les retraites, elles sont indexées,
02:53parce que si on ne les indexe pas, les retraités perdent du pouvoir d'achat.
02:56Donc en fait c'est une façon de pomper encore et de piquer de l'argent aux gens,
03:00en disant que c'est des économies.
03:01Mais nous ce qu'on veut, c'est que l'État lui-même fasse des économies,
03:04que les collectivités territoriales fassent des économies,
03:07que toutes ces agences, ces comités qui coûtent très cher soient supprimées.
03:11Maintenant il y a un rapport du Sénat, on sait qu'en étant...
03:14Si on n'est pas courageux, comme le système,
03:16on peut économiser seulement 500 millions d'euros en faisant des coups de rabot sur les agences,
03:19si on est courageux comme Marine Le Pen, on peut faire 4 milliards.
03:22Donc faisons 4 milliards.
03:23Du côté des dépenses de santé, le déficit de l'assurance maladie représente aujourd'hui 16 milliards d'euros.
03:29Il pourrait atteindre plus de 40 milliards en 2030.
03:32Là aussi il y a urgence.
03:33Est-ce qu'il faut s'attaquer à des choses comme la hausse du ticket modérateur
03:37ou encore au déremboursement de certains médicaments ?
03:39C'est envisagé.
03:41Bien sûr, continuons à faire ce qui n'a pas marché.
03:43Le ticket modérateur, ça fait 20 ans qu'on en parle, ça n'a pas fonctionné.
03:46Ce qu'il faudrait, c'est arrêter d'ouvrir notre sécurité sociale à l'immigration massive.
03:51A partir du moment où vous faites rentrer 500 000 personnes par an
03:53qui ont le droit, sans avoir cotisé, de se soigner, d'aller à l'hôpital,
03:58d'utiliser les EHPAD, de se faire loger gratos, d'avoir des allocations,
04:01comment voulez-vous que le système tienne ?
04:03Donc les Françaises et les Français, ils ont bien compris cela
04:05parce que même les électeurs de gauche veulent qu'on contrôle cette immigration.
04:08Vous imaginez, chaque année, c'est entre la population de Bordeaux et de Strasbourg
04:12qui rentre et qui a les mêmes droits que les Françaises et les Français qui ont travaillé, qui ont cotisé.
04:16Donc ce n'est pas possible.
04:17Donc avant de vouloir faire toujours payer nos compatriotes,
04:20et en particulier les plus fragiles d'entre eux, c'est-à-dire les personnes malades,
04:23qu'on lutte contre cette immigration massive,
04:25c'est très facilement au moins 15 milliards d'économies
04:28qu'on peut faire d'un claquement de doigts
04:29en réservant et priorisant les prestations et le modèle social aux Français.
04:33Nous, on a été très clair.
04:34Vous connaissez l'aide médicale d'État,
04:36c'est-à-dire que pour les clandestins,
04:37donc des gens qui sont de manière illégale sur le territoire français,
04:41tout est remboursé pour leurs soins,
04:43alors que les Français, pas du tout.
04:44Et ils ne veulent même pas s'attaquer à ça.
04:45Donc avant de s'attaquer aux honnêtes géants,
04:47il faudrait s'attaquer aux délinquants,
04:48et en particulier aux clandestins,
04:50qui n'ont pas à être soignés avec l'argent des Français.
04:52Un mot sur le dossier brûlant des retraites, Jean-Philippe Tanguy.
04:56Après l'échec du conclas,
04:57vous étiez en position de faire tomber le gouvernement.
05:00Vous ne l'avez pas fait alors que vous étiez contre la réforme des retraites.
05:03Pourquoi ?
05:04Et est-ce que vos électeurs ne vous en ont pas voulu sur le terrain ?
05:07Pas du tout.
05:07J'ai célébré le 14 juillet dans plusieurs villages hier.
05:10Tout va très bien.
05:11Les Français ont bien compris.
05:12Pour une raison simple,
05:13il ne faut pas les mépriser.
05:14La gauche insulte en permanence l'intelligence des Français.
05:17Marine Le Pen, elle, sait bien qu'on peut faire confiance au peuple français.
05:20On censure quand on protège les gens.
05:22La gauche a fait croire à nos compatriotes,
05:25qui ne les ont pas cru, heureusement,
05:26qu'en censurant M. Béroud,
05:28ça allait refaire la retraite à 62 ans.
05:29Évidemment que non.
05:31Cette censure servait à acheter aux socialistes une bonne conscience de gauche.
05:35Je les comprends, ils ont beaucoup à se faire pardonner,
05:37les socialistes,
05:37puisque quand M. Hollande était président et pas député de M. Mélenchon,
05:41il avait augmenté la durée de cotisation avec la réforme touraine jusqu'à 43 ans.
05:46Donc les Français n'ont pas oublié que les socialistes leur ont demandé de travailler beaucoup plus longtemps
05:50et beaucoup plus injustement,
05:51puisque ça touche toujours les plus fragiles et jamais les plus privilégiés,
05:54comme tous les hauts fonctionnaires et tous les amis des socialistes,
05:57qui eux se paient des retraites très chères sur le dos des Français.
05:59C'est sûr, comme M. Hollande,
06:01quand on a plusieurs dizaines de milliers d'euros cumulés de retraite,
06:04c'est sûr qu'on n'est pas à six mois près quand on n'a jamais travaillé comme lui.
06:07Jean-Philippe Tanguy, député Rassemblement National de la Somme,
06:11invité de la grande interview Europe 1 CNews.
06:14On va parler de la question énergétique,
06:17autre cheval de bataille du Rassemblement National,
06:20et cela pourrait, là aussi, j'imagine,
06:22constituer un motif de censure pour vous.
06:25Fin juin, la loi de programmation énergétique a été rejetée par l'Assemblée.
06:28Vous aviez pourtant réussi à imposer quelques-unes de vos conditions.
06:33La réouverture de la centrale de Fessenheim,
06:35un moratoire sur les énergies renouvelables,
06:37une sortie des règles de fixation des prix du marché européen de l'énergie.
06:40Qui est responsable de cet échec, selon vous ?
06:42Ce sont les sénateurs LR, les amis de M. Rotaillot.
06:45On a quand même une grande performance, il faut bien le dire,
06:47une fois plus de ces gens qui se disent à droite,
06:50mais qui sont toujours dans la compromission avec M. Macron.
06:53M. Rotaillot, en semaine 1, fait une tribune
06:56pour expliquer qu'il est contre les subventions aux énergies intermittentes
06:59et sur les éoliennes.
07:00Et puis, en semaine 2, les sénateurs,
07:02dont il a présidé le groupe pendant quand même 10 ans,
07:04votent l'inverse.
07:05Donc, ils votent deux fois plus d'éoliennes sur terre,
07:07quatre fois plus d'éoliennes sur mer,
07:09dix fois plus de photovoltaïque,
07:10et donc le doublement de la facture des Français.
07:13Parce que derrière les mesures que vous avez énumérées,
07:15c'est quoi le but ?
07:16C'est baisser la facture électrique et énergétique des Français.
07:20Et c'est ça, cette écologie punitive qui tue notre industrie,
07:23qui tue nos artisans et qui tue les familles de France
07:25qui ont vu leur facture qui a doublé.
07:28Donc, si vous payez deux fois plus pour l'électricité,
07:30c'est d'autant moins d'argent pour se faire des petits plaisirs
07:32ou tout simplement nourrir sa famille.
07:33Donc, il faut cesser avec cette écologie punitive.
07:37Et quand je vois, si vous voulez quand même,
07:39l'obsession, il faut bien le dire,
07:40de ce gouvernement pour gâcher le début de vacances des Français
07:42en voulant contrôler le nombre de pièces dans leur maison
07:46comme les soviétiques,
07:46en voulant interdire les piscines,
07:48en faisant croire que c'est parce que vous avez une piscine pour vos enfants
07:50que vous saccagez la planète.
07:52En prenant, bref, toutes les pires mesures
07:54que les Français ne veulent plus,
07:55sans doute la semaine prochaine,
07:56nous annoncera l'interdiction des barbecues.
07:59Voilà, bon, on n'en peut plus,
08:01on ne peut plus de cette écologie punitive.
08:02Donc, revenons sur Terre,
08:03arrêtons d'emmerder les Français matin, midi et soir
08:06et prenons des mesures qui leur rendent du pouvoir d'achat
08:08puisque je rappelle que l'argent des impôts,
08:11c'est l'argent durement gagné par le travail des Français,
08:13ce n'est pas l'argent de l'État.
08:14Jean-Philippe Tanguy, en ce week-end du 14 juillet,
08:18Emmanuel Macron a annoncé l'accélération
08:20de l'augmentation du budget des armées.
08:22Il sera porté à 64 milliards d'euros en 2027
08:26contre 2030 initialement
08:28et c'est le double,
08:29ce sera le double par rapport à 2017.
08:31Vous vous en félicitez ?
08:32Ça a toujours été le programme de Marine Le Pen
08:34de donner des moyens aux armées.
08:37Marine Le Pen, la première, dès 2017,
08:39a demandé 3% de PIB.
08:40Alors, on ne peut plus faire 3% de PIB aujourd'hui
08:42vu l'état des finances publiques malheureusement,
08:43mais nous, on veut bien donner de l'argent aux armées
08:45si c'est de l'argent pour nos militaires,
08:47pour l'indépendance de la France.
08:49Mais ce n'est pas du tout ça qui se profile, monsieur.
08:50Aujourd'hui, si on écoute bien monsieur Macron,
08:53mais surtout si on écoute celui à qui il obéit,
08:55visiblement, monsieur Trump,
08:57c'est de l'argent pour l'industrie militaire américaine
08:59puisqu'on a entendu monsieur Trump
09:00d'une manière très claire
09:01nous expliquer que les pays membres de l'OTAN,
09:03donc tous les pays en particulier européens,
09:05dont la France,
09:06allaient acheter du matériel américain
09:08pour le redonner, comment dire, aux Ukrainiens.
09:10Mais nous, on va acheter plein pot
09:11alors que l'Ukraine aurait dû avoir
09:13une aide militaire américaine
09:14avec des prix beaucoup plus favorables.
09:16Donc, les pays européens
09:17ne vont pas investir dans leur défense souveraine.
09:20On va payer, comment dire,
09:22la facture que monsieur Trump nous présente.
09:24Donc, ajouter 3,5 milliards
09:25pour payer les Américains
09:27ou pour payer les Américains
09:28à travers nos partenaires,
09:29enfin partenaires, c'est un bien grand mot en l'occurrence,
09:31européens,
09:32c'est une arnaque.
09:33En l'occurrence, l'argument qui est avancé
09:35par Emmanuel Macron
09:36et par le chef d'état-major des armées,
09:38ce sont les propos qu'aurait tenu Vladimir Poutine.
09:40La France est mon adversaire principal en Europe.
09:43Or, il se trouve que personne,
09:46aucun journaliste n'a retrouvé la trace de ses propos.
09:47C'est embarrassant pour vous ?
09:48Non, mais c'est très grave.
09:49Et heureusement qu'il y a des journalistes
09:50qui font leur travail.
09:52Le fait que le chef d'état-major des armées,
09:54une personne aussi importante,
09:55aussi digne,
09:56en soit à donner des formules
09:58qui n'existent pas,
09:58alors est-ce qu'il l'a fait sciemment
09:59ou est-ce que ses services
10:01ou le gouvernement le donnent
10:02de mauvaises informations,
10:03c'est très grave.
10:03Parce qu'on parle d'un sujet extrêmement grave.
10:05On parle potentiellement d'une guerre
10:06sur tout le territoire européen,
10:08voire d'une guerre mondiale.
10:09Donc ce ne sont pas des sujets
10:10qu'on peut balancer comme ça,
10:12comme des polémiques
10:13avec M. Poutine
10:14ou tout d'autres dirigeants importants.
10:16Si les autorités russes
10:18et M. Poutine en particulier
10:19n'ont pas prononcé cette phrase,
10:21mais que cette phrase
10:22a été utilisée pour faire peur aux Français
10:24et aux Européens en général
10:25juste avant des annonces budgétaires,
10:27c'est très grave.
10:28Donc nous, on veut des explications
10:29sur ce qui s'est passé.
10:30Comment on peut donner
10:30une information aussi grave
10:32et aussi fausse
10:33à nos compatriotes
10:34pour les alerter ?
10:35Parce qu'après, on est interrogé.
10:36Moi, j'ai été interrogé
10:37pendant une semaine
10:37sur une information
10:39qui donc était fausse.
10:41Donc comment voulez-vous
10:41que le débat démocratique
10:43se tienne dans des conditions normales ?
10:44Donc moi, je félicite
10:44ce journaliste courageux,
10:45M. Merchet,
10:46parce qu'il a été un peu seul,
10:47il faut bien le dire au début,
10:48pour révéler la vérité.
10:50Et j'aimerais qu'on ne passe pas
10:52à autre chose
10:52et que le chef des États-majors
10:54réponde
10:55de cette situation extrêmement grave
10:56parce qu'on ne peut pas
10:57mentir aux Français
10:58sur un sujet,
10:59en général déjà,
11:00mais en particulier
11:01sur un sujet aussi grave
11:02que la guerre.
11:04L'union des droites
11:05est-elle possible en France,
11:07Jean-Philippe Tanguy ?
11:09Jordan Bardella
11:09a rencontré Marion Maréchal
11:10la semaine dernière.
11:11Est-ce que tout va très bien entre eux ?
11:13Mais tout va très bien.
11:14C'est-à-dire que tout le monde
11:15n'a fait qu'une affaire
11:15alors qu'il y aura
11:16des candidats
11:17qui soutiennent
11:18Mme Maréchal, Marion,
11:20comment dire,
11:21sur les listes
11:22ou dans des villes
11:23que le Rassemblement National
11:24veut gagner.
11:25C'est juste qu'ils doivent passer
11:26devant la commission d'investiture
11:27du Rassemblement National
11:28puisque c'est une élection
11:30très importante
11:30qui va se tenir un an
11:31avant la présidentielle
11:33si ce n'est pas anticipé.
11:35Potentiellement,
11:35on peut avoir en permanence
11:36une dissolution
11:37et on veut des candidats,
11:38si vous voulez,
11:39qui soient alignés.
11:40C'est tout à fait normal.
11:41Je ne vois pas ce que ça a de choquant.
11:42Alors, certains adversaires
11:43ont manipulé cela
11:44pour faire croire à un conflit.
11:45Il n'y a aucun conflit.
11:46C'est juste qu'on veut
11:47que les candidats
11:47que le Rassemblement National
11:49soutiennent
11:50soient connus
11:51du Rassemblement National.
11:52Vous seriez prêt
11:53à travailler
11:54avec Marion Maréchal,
11:55Sarah Knaffo,
11:56Laurent Wauquiez,
11:57Bruno Retailleau aussi
11:57par exemple
11:58puisque Marion Maréchal
11:59pourrait le faire.
12:00C'est ce qu'elle a dit
12:01sur nos antennes.
12:03Est-ce que vous seriez
12:04capable de tout ça
12:05ou est-ce que
12:06finalement,
12:07ce n'est pas
12:07le Rassemblement National
12:08qui fait le plus de résistance
12:10sur l'union des droites ?
12:10Mais pas du tout.
12:11Nous, on s'est alliés
12:12avec les gens
12:13qui voulaient bien s'allier.
12:13Madame Maréchal
12:14a trois députés
12:15au sein de notre groupe.
12:16Tout va très bien.
12:17Moi-même,
12:17je viens de Debout la France
12:19avec sept députés.
12:21Il y a des gens
12:21qui viennent d'autres parties.
12:23Monsieur Chenu
12:23vient de la droite.
12:25Et Marine Le Pen
12:26a rassemblé
12:26tous les patriotes,
12:27des gens aussi
12:27qui venaient
12:28de la gauche souverainiste
12:29évidemment,
12:29voire de la gauche
12:30de la gauche
12:31avec Monsieur Cotarac.
12:32Donc Marine Le Pen
12:32a déjà réussi cette alliance
12:33et nos adversaires
12:34qui en fait
12:35n'ont jamais voulu la soutenir
12:36à des moments décisifs
12:37viennent pleurnicher
12:38en expliquant
12:39qu'on est très méchants
12:40alors que c'est eux
12:40qui se sont présentés
12:41contre nous.
12:41Donc personne n'est dupe
12:43de ces mascarades.
12:44Et alors,
12:44pour ce qui est de Monsieur Rotaillot
12:45et de Monsieur Wauquiez,
12:47on a eu l'exemple de l'énergie,
12:48on ne peut pas leur faire confiance.
12:49Ce sont des gens
12:50qui promettent beaucoup
12:51aux Françaises et aux Français
12:52et dès qu'ils sont en responsabilité,
12:53ils trahissent
12:54avec Monsieur Macron
12:55pour avoir une voiture
12:55avec chauffeur
12:56et quelques petits avantages,
12:57il faut bien le dire,
12:58assez minables.
12:59Donc l'immigration
13:00n'a jamais été aussi forte
13:01que depuis que Monsieur Rotaillot
13:02est en place.
13:03L'insécurité
13:04est toujours aussi forte.
13:05Les Français assistent
13:06à des scènes de barbarie
13:08à peu près toutes les semaines.
13:09Donc Monsieur Rotaillot
13:09est bien sympathique,
13:10mais il a bien vendu son âme
13:12et surtout ses promesses
13:13pour être en place.
13:14Donc on ne peut pas travailler
13:15avec des gens comme ça.
13:16Il faut une vraie rupture.
13:17Il faut que les Français,
13:19quand ils en ont leur occasion,
13:19puissent choisir
13:20un changement de politique profond,
13:22rompre avec l'endettement,
13:24avec l'insécurité,
13:24avec la submersion migratoire,
13:26avec l'injustice sociale
13:27et que les gens qui travaillent
13:28en aient pour leur argent.
13:29Bref, se débarrasser
13:30de tout ce qui a ruiné la France
13:31depuis 50 ans.
13:32Un mot sur les affaires judiciaires
13:34du Rassemblement national.
13:36Vous dites que tout cela,
13:38est le fruit d'une persécution
13:39du lobby bancaire, c'est-à-dire ?
13:41Ce n'est pas que le lobby bancaire,
13:43mais si vous voulez,
13:44le lobby bancaire
13:45interdit au Rassemblement national
13:47depuis des années,
13:48parce qu'il faut bien le dire
13:48que si on était au pouvoir,
13:50c'est sûr qu'on mettrait
13:51un peu de justice là-dedans.
13:52Par exemple, sur les frais indus,
13:53tous ceux qui nous regardent
13:54savent bien que dès que vous avez
13:55un petit découvert,
13:56les banques vous tapent
13:57et vous frappent
13:57et vous prennent beaucoup d'argent.
13:59Tout un tas d'abus
14:00du système bancaire
14:01sur les prêts,
14:02sur le non-financement
14:03de l'économie réelle.
14:04Moi, je ne compte plus
14:05les entreprises dans ma circonscription
14:07qui ferment ou qui ont des difficultés
14:08parce que les banques
14:09ne jouent pas le jeu
14:10alors que ce sont des entreprises rentables
14:11et qui peuvent créer de la richesse.
14:13Bref, les banques,
14:15il faut bien le dire,
14:16n'ont jamais prêté
14:16au Rassemblement national
14:17alors qu'ils ont prêté,
14:18par exemple, à l'UMP
14:19et aux Républicains
14:19qui avaient 80 millions d'euros de dettes.
14:21Donc, on voit bien
14:22que tout cela est politique
14:22et qu'on nous reproche
14:24de ne pas avoir de banque
14:25et après, quand on utilise
14:26dans le cadre de la loi
14:27les prêts que veut bien
14:28nous faire nos sympathisants,
14:29on nous tape encore.
14:30Tout cela ayant été validé.
14:30Donc, la Commission nationale des comptes
14:32valide nos comptes,
14:33valide les prêts
14:34dans le cadre de la loi
14:36et après, des années après,
14:37on utilise ça comme prétexte
14:39pour aller perquisitionner
14:40comme le temps des soviets
14:42le bureau des oppositions.
14:43Donc, quand même,
14:44il faut comprendre
14:44que le président,
14:46le bureau, pardon,
14:47du président du parti d'opposition
14:49et que le bureau
14:50de la candidate principale
14:51de l'opposition Marine Le Pen
14:52et Jordan Bardella
14:53ont été perquisitionnés,
14:54qu'ils ont piqué tous les dossiers,
14:56la préparation des médias,
14:57les notes stratégiques,
14:58les notes tactiques.
14:59Ils ont voulu faire peur,
15:01évidemment,
15:01à ceux qui nous prêtent
15:02et tout le monde avale la pilule.
15:03Eh bien, nous,
15:04on n'avale pas la pilule,
15:05on dit que c'est scandaleux,
15:06comme d'ailleurs c'était scandaleux
15:07quand ils avaient fait ça
15:08à M. Mélenchon
15:09et aux Insoumis
15:10parce que la démocratie,
15:11ce n'est pas
15:11que l'autorité judiciaire
15:13vienne fouiller
15:14dans les dossiers
15:16des partis d'opposition,
15:17surtout quand on n'a rien fait de mal.
15:198h28 sur Europe 1
15:20et sur CNews,
15:21merci infiniment.
15:22Merci à vous
15:22et bon été à tous.
15:24Députés du rassemblement national
15:26de la Somme
15:27et de vouloir nous priver
15:28nos piscines.
15:29On a entendu votre message
15:30ce matin,
15:31merci infiniment.
15:31Merci.

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