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  • 13/07/2025
Thierry Cabannes reçoit les acteurs de l'info du jour, des experts et nos journalistes dans #MidiNewsWE

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00:00:00Je vous remercie de nous accueillir pour votre milieu ce week-end.
00:00:03Bonjour Tancred Guillotel, vous venez de nous faire vivre en direct.
00:00:06La messe du pape Léon XIV depuis la paroisse pontificale Saint-Thomas de Villeneuve
00:00:10depuis la résidence d'été de Castel-Gondolfo
00:00:12parce que c'est la période de vacances du pape Léon XIV, c'est important.
00:00:15Et puis on va vous retrouver pour la prière de l'Angélus.
00:00:19Vers quelle heure à peu près Tancred ?
00:00:21Écoutez, juste avant midi, cette prière de l'Angélus
00:00:24que le pape va prononcer comme à son habitude tous les dimanches.
00:00:27Il va la prononcer au balcon extérieur du palais pontifical
00:00:30qui domine cette place de la liberté de Castel-Gondolfo
00:00:33où il salue les paroissiens et les visiteurs actuellement.
00:00:37Et c'est la période de repos du pape Léon XIV.
00:00:40Effectivement, le pape Léon XIV qui est tissé à Castel-Gondolfo
00:00:44pour une période de deux semaines, environ une période de repos, vous l'avez dit,
00:00:48où il reste tout de même investi de ses fonctions.
00:00:50Il a juste un peu allégé son programme
00:00:52mais il a notamment reçu le président ukrainien Volodymyr Zelensky cette semaine.
00:00:55Merci beaucoup Tancred, on vous retrouve tout à l'heure
00:00:58et dans quelques instants, le temps d'une pause pub, l'équipe du dimanche.
00:01:02Ils sont en pleine forme, je vous les présente dans quelques instants, vous les connaissez.
00:01:05A tout de suite.
00:01:05Allez, midi news week-end, c'est parti.
00:01:10On est très heureux de vous retrouver comme tous les dimanches avec Audrey Berthaud.
00:01:13Bonjour Audrey.
00:01:14Bonjour Thierry, bonjour à toi.
00:01:15Ravie de vous retrouver.
00:01:16Présentation de notre plateau, juste avant le flash.
00:01:19Sarah Salman est avec nous, avocate.
00:01:21Je suis très heureux de vous retrouver il y a tellement longtemps.
00:01:24C'est vrai, vous ne venez jamais chez moi.
00:01:27Mathis et Edi Communicante, bonjour.
00:01:29Bonjour Thierry.
00:01:30Axel Ronde, porte-parole CFTC Police, on a beaucoup de choses à évoquer avec vous.
00:01:33Nous sommes le 13.
00:01:35Oui, oui.
00:01:36C'est déjà chaud.
00:01:37C'est déjà chaud, on va voir tout cela.
00:01:38Et demain c'est le 14, ça n'aura oublié.
00:01:40Personne ne l'aura oublié.
00:01:41Edouard Lavollet, journaliste, soyez le bienvenu.
00:01:44Merci Thierry.
00:01:45Joseph Thounel, fidèle de cette émission éditorialiste.
00:01:47Bonjour Thierry, vous êtes bien bronzé Thierry, ça fait plaisir à voir.
00:01:49C'est vrai, je rentre de vacances, mais vous savez, c'est pour mieux entamer ces deux mois d'été sur l'antenne de CNews.
00:01:56Audrey, on commence, tour d'horizon de l'information, c'est parti.
00:01:59Un séisme a été ressenti ce matin vers 8h15 dans le nord de la Vendée, selon le site national d'information sur la sismicité de la France.
00:02:07L'épicente se situerait autour de Montaigu-Vendée, vous voyez cette carte.
00:02:12La magnitude du séisme est estimée à 3,4 sur les réseaux sociaux.
00:02:16De nombreux habitants du secteur ont réagi.
00:02:18J-1 avant les festivités du 14 juillet.
00:02:22Les commerces, notamment des Champs-Elysées, se barricadent en prévention d'éventuels débordements.
00:02:28De nombreux commerces ont renforcé leur protection en installant des panneaux de bois, des grilles ou des plaques métalliques.
00:02:33Je rappelle qu'un dispositif XXL a été mis en place par la préfecture de Paris avec 11 500 forces de sécurité mobilisées.
00:02:40Et enfin, la grande chancellerie a publié la liste des prochains décorés de la Légion d'honneur.
00:02:46Gisèle Pellicot y figure pour son combat contre les violences sexuelles.
00:02:51Elle est devenue une icône féministe à la suite du procès des viols de Mazan.
00:02:55Parmi les 589 personnes qui seront décorées demain figurent plusieurs personnalités des sphères culturelles et politiques.
00:03:02Et on se retrouve dans 30 minutes.
00:03:0630 minutes à peu près, c'est cela même.
00:03:07Donc je vous le disais, nous sommes le 13 juillet, ça ne vous a pas échappé.
00:03:10Demain, c'est le 14.
00:03:12Et je vous invite à nous rester fidèles demain parce qu'il y aura une journée spéciale à l'occasion de ce défilé du 14 juillet qu'on annonce très prestigieux.
00:03:20Avec de très belles images, on va vous faire vivre dès 6 heures avec Anthony Favalli.
00:03:25Et puis moi j'aurai le plaisir de vous présenter une émission spéciale dès 9 heures.
00:03:28Puis le défilé à partir de 10 heures jusqu'à entouré comme d'habitude par notre consultant défense, le brillant général Bruno Clermont et puis des experts.
00:03:37Et puis cette édition spéciale se poursuira avec Clélie Mathias à partir de 12 heures.
00:03:42En attendant évidemment ces deux jours, à partir d'aujourd'hui, je parle sous votre gouverne mon cher Axel, c'est que ces deux jours sont placés sous très haute surveillance.
00:03:53En plus, il y a le match PSG-Chelsea, ça ne va pas arranger nos histoires.
00:04:00Il y a cette célébration, on espère que les choses se dérouleront dans le calme.
00:04:04Et on va prendre la direction des Champs-Elysées, lieu sensible au combien, et retrouver notre équipe, Anaïs Bauchet et Charles Pousseau.
00:04:11Bonjour Anaïs. On fait un peu le point complet sur ce dispositif, cette mobilisation, ce dispositif, Audrey le disait, XXL.
00:04:23Oui absolument, les commerçants s'activent déjà en prévision des événements de ce week-end.
00:04:32Cela fait maintenant plusieurs heures que des magasins comme cette boutique de luxe située juste derrière moi
00:04:36sont en train de se barricader avec des grilles de fer en prévision des événements de ce week-end.
00:04:42Nous avons également rencontré plusieurs commerçants qui nous ont expliqué que c'était devenu un passage presque obligatoire maintenant
00:04:47de barricader sa vitrine pour éviter les dégâts. Des restaurateurs nous ont également exprimé leur crainte
00:04:54de voir leur établissement à nouveau endommagé ou de devoir être dans l'obligation de fermer plus tôt
00:04:59pour se protéger, quitte à perdre une partie de leur chiffre d'affaires.
00:05:04Je rappelle que le 31 mai dernier, pour la victoire du PSG en Ligue des Champions,
00:05:08un magasin de chaussures Foot Locker situé sur l'avenue des Champs-Elysées avait été saccagé.
00:05:13Concernant les événements à venir, Laurent Nunez a annoncé il y a quelques jours
00:05:16que les rassemblements seraient interdits ce soir.
00:05:2011 500 membres des forces de l'ordre seront mobilisés sur les deux jours.
00:05:24Nous avons pu déjà en croiser un certain nombre.
00:05:26Merci beaucoup Annelise Bauchet avec Charles Pousseau depuis les Champs-Elysées.
00:05:30Puis en ce dimanche, je vous renvoie vers la lecture du journal de dimanche.
00:05:34On attend avec impatience, vous le savez, l'intervention d'Emmanuel Macron ce soir.
00:05:39Le président promet de nouveaux engagements forts pour notre armée.
00:05:42Réarmement, l'état de nos forces, la menace, c'est ce que devrait effectivement annoncer Emmanuel Macron.
00:05:47Plongez-vous dans la lecture du journal du dimanche tout en regardant ces news, évidemment.
00:05:51Axel, vous craignez le pire ou pas ?
00:05:56C'est ma question.
00:05:58Je suis désolé de devoir vous poser cette question.
00:06:00Non, il ne faut pas être désolé.
00:06:01Mais c'est la réalité.
00:06:03C'est la réalité de ce qu'il risque d'y avoir.
00:06:05Malgré tout, on a quand même doublé le dispositif de sécurité par rapport au match de la Champions League, du PSG qui avait eu ces débordements.
00:06:14Il y avait eu 5400 fonctionnaires de police et de gendarmerie qui étaient mobilisés sur cet événement.
00:06:19Là, on est quasiment à 12 000 fonctionnaires de police et de gendarmerie.
00:06:22Donc, on va avoir un dispositif extrêmement massif tout au long de ce week-end du 14 juillet.
00:06:31Mais au-delà de ça, c'est sur tout le territoire national.
00:06:33Ça va être 65 000 fonctionnaires de police de gendarmerie.
00:06:36C'est 130 000 sur les deux jours.
00:06:39Donc, on est obligé, malheureusement, de déployer toutes ces forces.
00:06:43Sinon, toutes ces festivités risquent de virer au chaos.
00:06:46Et on le sait.
00:06:47Malgré tout, mes collègues sont encore une nouvelle fois mobilisés.
00:06:51Mobilisés pour que ça se passe bien, pour que la fête puisse avoir lieu.
00:06:55Mais on le sait, il y a des perturbateurs.
00:06:58Plus que des perturbateurs, il y a des délinquants qui n'attendent que ces événements pour passer à l'action.
00:07:03Vous êtes gentil dans les mots.
00:07:04Oui, je suis gentil, mais bon, voilà, je vais être poli.
00:07:07On pourrait les cataloguer autrement.
00:07:09Oui, de barbares, comme le fait le ministre de l'Intérieur, Bruno Rotaillot.
00:07:13Vraiment, il a raison, parce que c'est vraiment ça.
00:07:16Quand vous avez des personnes qui n'attendent que ça,
00:07:19d'attendre que les gens fassent la fête pour pouvoir les dépouiller.
00:07:22Oui, ce sont des barbares, effectivement.
00:07:23Sarah Salman, c'est terrible, parce que le 14 juillet, c'est tout un symbole pour la France.
00:07:29Et voilà de quoi on parle.
00:07:30Mais ça nous montre aussi qu'on n'a rien compris.
00:07:31Parce qu'à chaque événement, on se barricade pour éviter les débordements.
00:07:35Il faudrait soigner le problème à la source.
00:07:37Parce que là, on admet le postulat, on admet l'idée et le postulat qu'il y aura des débordements,
00:07:41qu'on n'est pas capable de les canaliser.
00:07:44Alors, on met beaucoup de forces de l'ordre qui, d'ailleurs, sacrifient beaucoup de leur temps.
00:07:48C'est à chaque fois eux qui trinquent et qui sont dans des conditions quand même difficiles d'exercice.
00:07:53Et finalement, ce sont encore les mêmes qui vont casser.
00:07:56Il n'y a même plus de surprises.
00:07:58Il n'y a plus de surprises et surtout la chaîne pénale.
00:08:00Parce qu'on a vu qu'il y avait eu des condamnations pour le PSG.
00:08:02On a vu ce que ça donnait, les condamnations.
00:08:03C'est-à-dire qu'à la fin, on en riait presque.
00:08:05Ça fait pchit.
00:08:05On en riait presque.
00:08:06Donc là, il n'y a pas de dissuasion.
00:08:08Ils n'ont pas peur de la sanction.
00:08:09Puisque six sanctions, il y a.
00:08:11Déjà, ce n'est pas sûr qu'il y en ait une.
00:08:12Encore faut-il les interpeller, les identifier, les interpeller.
00:08:16Si c'est pour avoir trois mois avec sursis et une amende impayée, je vais vous dire pas très difficile à dire.
00:08:19Ils ont déjà peur.
00:08:21Ils ont déjà peur.
00:08:22Et j'ai en revanche une pensée pour les commerçants qui ferment leurs magasins.
00:08:27Je pense notamment aux restaurateurs qui vont perdre de leur chiffre d'affaires
00:08:30juste pour éviter que leurs magasins, enfin leurs restaurants soient dégradés.
00:08:34Si jamais il est dégradé, c'est eux qui vont payer.
00:08:36Donc encore une fois, ce sont toujours les mêmes qui paient l'addition à la fin.
00:08:39On connaît la chanson.
00:08:40Joseph ?
00:08:41Deux remarques.
00:08:41D'abord, on a la démonstration que ceux qui nous disent
00:08:44« Mais ça a toujours été comme ça ».
00:08:45Ce n'est pas vrai.
00:08:46Parce que les Champs-Elysées, c'est récent qu'ils soient obligés de barricader
00:08:50pour le 14 juillet ou pour les rencontres sportives, etc.
00:08:53Alors pas toutes les rencontres sportives.
00:08:55Oui, évidemment.
00:08:56Pour le golf et le tennis, il n'y a pas de problème.
00:08:58Pour le rugby, il n'y a pas.
00:09:01Je ne veux pas se répétiser, je ne veux pas fête à dos.
00:09:03Pour Laurent Garos, il n'y a pas eu de problème.
00:09:05Je parlais de ceux qui jouent à la baballe, c'est-à-dire le foot.
00:09:08Les vrais sportifs, le rugbyman, savent très bien que ça ne déborde pas.
00:09:11Alors, merci, bonjour au Sud-Ouest, pour le reste.
00:09:14Et puis, la deuxième chose, c'est quand on nous parle du coût de l'insécurité.
00:09:19On ne chiffre jamais la mobilisation des policiers et des gendarmes.
00:09:23Et c'est un coût énorme.
00:09:24Alors, familial, ça en parlait, pour leur famille, parce qu'ils ne les voient pas.
00:09:28Mais c'est un coût pour la société.
00:09:29C'est démentiel, parce que ça ne fait qu'exploser.
00:09:34Et ce n'est jamais dans les chiffres du coût de la délinquance.
00:09:37Et pourtant, s'ils sont là en protection, si on les a doublés ce soir, comme on nous le disait,
00:09:42c'est un coût pour la société.
00:09:43Allez, rapidement, parce que je vais vous amener dans un département que j'aime beaucoup.
00:09:47Le Tégaronne, dans quelques instants, avec un maire qui a accepté de témoigner en exclusivité sur l'antenne de CNews.
00:09:52Parce que, bon, voilà, là aussi, la violence au quotidien.
00:09:54Il va nous raconter ce qui s'est passé.
00:09:56Parce que dans le Sud-Ouest, il y a les petits marchés traditionnels, qu'on aime tant d'ailleurs.
00:10:00Et il est avec nous, je le salue.
00:10:01Mais je poursuis le tour de table avec vous, très rapidement.
00:10:04Oui, alors, on voit quand même qu'il y a de plus en plus de jeunes qui se servent de prétextes sportifs nationaux
00:10:09pour foutre la pagaille en étant gentils dans Paris.
00:10:13Donc, ça a été la victoire du PSG en Ligue des Champions.
00:10:16Il y a un mois et demi.
00:10:17Il y a eu la fête de la musique il y a quelques semaines, désormais.
00:10:19On peut penser aussi à la finale de Ligue des Champions, il y a trois ans, au Stade de France.
00:10:23Où il avait fallu, finalement, attendre trois ans pour que Gérald Darmanin dise, dans une vidéo YouTube,
00:10:28que oui, finalement, il avait menti.
00:10:29Que ce n'étaient pas les supporters anglais qui étaient responsables du chaos, mais des jeunes venus de banlieue.
00:10:34Et donc, la vérité, c'est qu'on commence à s'accoutumer aussi, à devoir vivre avec ce chaos permanent, à se barricader.
00:10:40On a vu que ça s'était bien passé pendant les JO, mais à quel prix ?
00:10:43Au prix d'un Paris sous cloche ?
00:10:44Et puis, il y a une mobilisation avec des policiers qui s'étaient privés de vacances pour être présents aussi.
00:10:48C'est important de le dire.
00:10:49Les Paris-Saint-Denis n'étaient pas mobilisés dans le reste de la France.
00:10:53Donc, c'était vraiment un dispositif exceptionnel.
00:10:55Bon, ça s'est bien passé, donc il faut le saluer.
00:10:58Mais là, aujourd'hui, on se rend compte qu'est-ce que la France est encore en mesure de sécuriser ces événements sportifs, populaires, festifs ?
00:11:05On ne sait pas.
00:11:05On aura un élément de réponse demain.
00:11:06Mais ça commence à faire beaucoup de contre-exemples.
00:11:08On a eu, comme je disais, la fête de la musique, puis la victoire et la victoire du PSG en Ligue des Champions.
00:11:14Je suis persuadé que si un Français gagne le Tour de France, qui n'aurait pas arrivé cette année, par contre, on aura un peu moins de problèmes sécurisés.
00:11:19On ne sait jamais.
00:11:20On a un Français qui est pas si mauvais que ça.
00:11:21Oui, non, non.
00:11:22En espèce, en général, on peut vivre d'espoir.
00:11:24Maddy, très rapidement, parce que je sais que Gilbert Guérin, le maire d'une petite commune, où je vais vous inviter dans quelques instants, nous écoute et écoute nos échanges.
00:11:30Mais il y a du lien, vous allez le voir quand je vais l'interroger.
00:11:33Je le salue.
00:11:34Bonjour, Gilbert Guérin.
00:11:35Je viens vers vous tout de suite.
00:11:37Oui, juste pour dire qu'évidemment, malheureusement, c'est terrible.
00:11:40Aujourd'hui, en France, toutes les occasions sont bonnes pour recourir à la violence.
00:11:45On ne peut plus se réunir, que ce soit des manifestations sportives, qu'elles soient culturelles.
00:11:49Le résultat est le même.
00:11:50On en a conscience depuis longtemps.
00:11:52Mais le problème, c'est qu'on n'arrive toujours pas à trouver une solution pérenne.
00:11:56Et là, ça va être d'autant plus sous tension que ce soir, on a la finale de la Coupe du Monde des Clubs.
00:12:04Et demain, on a le 14 juillet.
00:12:05Donc, à mon avis, ça va être assez tendu.
00:12:10Et malheureusement, c'est toujours les mêmes.
00:12:12On sait comment ça se passe.
00:12:13On sait qu'ils arrivent.
00:12:14Par exemple, il y avait quelques années, quand c'était la fête de la musique, on fermait l'accès au RER.
00:12:20Puisque c'est très bien, le RER, ça permet à certains territoires d'être désenclavés.
00:12:23Mais ça permet aussi à beaucoup de jeunes de banlieue d'être dès 17h sur Paris pour préparer un petit peu la casse, le fait d'attaquer les touristes.
00:12:33En tout cas, ils s'organisent.
00:12:34Ils sont parfois même mieux organisés que nos autorités, malheureusement.
00:12:38Les rendez-vous sont fixés.
00:12:39Donc, ils ont le temps de s'organiser.
00:12:41Gilbert Guérin, merci.
00:12:43Merci mille fois d'avoir accepté notre invitation.
00:12:46Je le disais, vous êtes le maire d'une petite commune d'un peu plus de 500 habitants qui s'appelle Doss, que je connais bien.
00:12:54C'est situé non loin de Villeneuve-sur-Lotte.
00:12:56Et c'est un département qui m'est cher.
00:12:59Je connais très, très bien votre département.
00:13:01Et cette histoire m'a ému parce qu'évidemment, je connais bien vos marchés traditionnels.
00:13:05Ça fait partie de la richesse du Lot-et-Garonne.
00:13:07On aime s'y promener en famille.
00:13:10Et je pourrais vous citer un certain nombre de marchés comme le vôtre.
00:13:12Et puis, racontez-nous ce qui s'est passé parce que vous êtes un maire accablé, touché, pour ne pas dire davantage.
00:13:18Racontez-nous ce qui s'est passé lors de votre marché traditionnel du 8 juillet dernier.
00:13:25En fait, depuis une quinzaine d'années, nous organisons un marché nocturne.
00:13:32Avec une quinzaine de producteurs locaux.
00:13:38Et sur ces marchés, nous regroupons environ 700 à 800 personnes.
00:13:43Donc au-delà de la population de Soaz.
00:13:46Et sur le dernier marché, nous avons vu arriver plusieurs centaines de jeunes.
00:13:55200, 250 jeunes.
00:13:57Bon, tous ne sont pas portés par des mauvaises intentions non plus.
00:14:00Il ne faut pas faire un amalgame là-dessus.
00:14:03Il est clair que dans les 200 jeunes, on va dire, 150 étaient là pour profiter de l'animation qui est proposée par le comité des fêtes.
00:14:14Mais au sein de cet attroupement, bien sûr, figurez, bien sûr, non, pas bien sûr, mais figurez des jeunes portés par des intentions moins nobles que de faire la fête, partager un moment avec nous.
00:14:28Et ces jeunes venaient des communes environnantes, de Villeneuve-sur-Lôte, de Fumelles, me disiez-vous, juste avant cette émission, racontez-nous.
00:14:37Des cités voisines, oui, on va dire, sur un rayon de 20 kilomètres, 30 kilomètres, voilà.
00:14:49Bon, et les jeunes que l'on a du village ont vite vu que ce n'était pas des jeunes que l'on connaissait, n'y a rien.
00:15:00Donc, ça a tourné un peu à la panique, d'autant plus que, bon, on a...
00:15:07Et sur ce fait-là, moi, j'ai demandé qu'on arrête immédiatement la musique et qu'on interrompe le marché.
00:15:16Bon, il était aux alentours de 11 heures.
00:15:18De toute façon, les jeunes, là, ils arrivent, ces jeunes avec des intentions un peu mauvaises.
00:15:26Mais qu'est-ce qui s'est passé ? Il y a eu de la bagarre ? Il y a eu des échanges de coups ? Des insultes ? Racontez-nous.
00:15:31Non, ça a commencé, mais bon, nous, on est quand même assez nombreux au niveau du comité des fêtes.
00:15:38Puisque toutes les associations participent à la réalisation de cette manifestation, donc on est assez nombreux.
00:15:45Donc, on a pu s'interposer sur la première échauffourée.
00:15:48Mais bon, moi, j'ai bien compris aussi que si ça partait dans tous les sens, on n'arriverait pas à canaliser les choses.
00:15:55Donc, c'est pour ça que je me suis identifié en tant que maire et que je demandais que chacun rentre chez soi et qu'il était hors de question de continuer la fête.
00:16:03Bon, bien sûr, ils m'ont écouté à moitié.
00:16:08Certains sont partis.
00:16:10Donc, c'est ce que je dis.
00:16:11Tous n'étaient pas portés par des mauvaises intentions.
00:16:14Mais voilà, certains ne sont pas partis.
00:16:17Ça a commencé à courir sur la départementale.
00:16:19Après quoi, je ne sais pas, parce qu'ils couraient plus vite que moi.
00:16:22Qu'est-ce que ça vous dit de la société d'aujourd'hui, Gilbert Guérin ?
00:16:26Qu'est-ce que ça vous dit de la société d'aujourd'hui ?
00:16:28C'est une situation à laquelle vous avez été rarement confrontés, M. Loutil.
00:16:31C'est ce que vous me disiez.
00:16:34Oui, mais moi, je ne peux pas gérer les causes nationales.
00:16:39Moi, je gère les causes locales.
00:16:41Je veux dire, la société, elle va mal.
00:16:44Tout le monde sait qu'il y a un problème.
00:16:46L'identité de la jeunesse qui se cherche, qui est perdue, qui, voilà.
00:16:50Moi, le mal à la racine, je le prends si ça concerne DOS.
00:16:55Mais si c'est un mal national, je suis un tout petit-mère, une commune de 550 habitants.
00:17:01Je n'ai pas les épaules pour gérer ça.
00:17:03Moi, ma préoccupation aujourd'hui, c'est comment je maintiens la dynamique de ma petite commune.
00:17:09Comment je rétablis ces marchés qui ont une popularité nationale pour que DOS continue à rayonner à l'échelle départementale, justement ?
00:17:19Et c'est ça qui m'inquiète.
00:17:21Moi, le 15, nous avons annulé le marché parce que nous ne sommes pas capables de faire face aujourd'hui.
00:17:26Et nous n'avons pas mis l'organisation nécessaire pour assurer la sécurité des gens qui fréquentent ce marché pour le 15.
00:17:35Mais le 22, ça sera fait.
00:17:36Moi, j'ai le soutien de tout le monde.
00:17:40Les maires m'ont appelé, le député m'a appelé.
00:17:43J'ai discuté longuement avec le préfet.
00:17:46Je veux dire, les forces de l'ordre aussi sont là.
00:17:49Donc, on va mettre les moyens qu'il faut pour qu'on puisse remettre ce marché en place.
00:17:54Parce qu'il fait partie du rayonnement de DOS.
00:17:58Et c'est ce qui m'importe à moi, de continuer à faire rayonner DOS.
00:18:02Joseph Tudel, qui est à mes côtés, une question à vous poser.
00:18:04Oui, M. Maire, d'abord, le contexte, je crois que ce n'est pas qu'un marché, c'est aussi une rencontre familiale, conviviale et qui crée du lien social.
00:18:14Quand on va, on le voit d'ailleurs sur les images avec ces tables, on se réunit en famille et c'est un lieu familial.
00:18:21Et jusqu'ici, on pouvait venir tout à fait prévisiblement.
00:18:26Pour vous, d'où vient la bascule ?
00:18:28Parce qu'on a l'impression que tout d'un coup, il y a des criquets qui arrivent, chez vous comme chez d'autres, qui détruisent et qui repartent.
00:18:33Oui, oui. Pour moi, si vous voulez, le problème que l'on vit aujourd'hui, il n'y a pas de popularité.
00:18:45Ah, on a un petit problème de communication, Gilbert Guérin. Peut-être qu'on vous reprendra cet après-midi, si vous le voulez.
00:18:52On a un vrai problème, Gilbert Guérin. Peut-être qu'on vous reprendra cet après-midi, si vous êtes libre, justement, parce que cet échange est très intéressant, évidemment.
00:19:03Et je voulais l'évoquer parce que, bon, je parle sur votre gouverne, Axel Ronda.
00:19:07Comme je vous ai dit à mon groupe éliminaire au début, si on ne surdimensionne pas les dispositifs de sécurité, ça vire au chaos.
00:19:16Là, bien évidemment, vous êtes une petite commune, vous n'avez pas les moyens d'avoir une police municipale, vous n'avez pas les moyens de déployer des vigiles.
00:19:21Donc, vous vous retrouvez tout de suite débordé par une horde d'individus qui viennent uniquement pour semer le chaos et emmerder les gens.
00:19:29On marque une pause, on se retrouve dans quelques instants. Merci beaucoup, merci de nous être si fidèles. A tout de suite.
00:19:38Merci, merci de nous accueillir en ce dimanche avec Audrey Berthaud. On est tellement, tellement, tellement ravis de vous retrouver tous les dimanches, évidemment.
00:19:48Tancred Guillotel est avec nous, puisqu'on va suivre l'Angélus du pape Léon XIV dans quelques instants, après avoir suivi la messe.
00:19:59Mais comme d'habitude, évidemment, on va faire un point sur l'actualité.
00:20:0211 500 forces de l'ordre, sécurité, pardon, mobilisées demain pour le 14 juillet et la finale de la Coupe du Monde des clubs qui sera ce soir.
00:20:12La préfecture de police de Paris a mis en place un important dispositif à compter 19 heures.
00:20:17Aucun rassemblement ne sera toléré sur l'avenue des Champs-Elysées.
00:20:21Demain matin, lors du traditionnel défilé militaire, des points de filtrage du public seront positionnés avec palpation et fouille de sac.
00:20:28Emmanuel Macron s'exprimera ce soir sur les efforts de défense à consentir face à l'aggravation des menaces.
00:20:35Lors de sa traditionnelle allocution aux armées, à la veille de la fête nationale, le chef de l'État fera des annonces majeures.
00:20:42C'est en tout cas ce qu'a annoncé l'Élysée.
00:20:44Et puis un point sur la météo, puisque la Corse est en vigilance orange pour un épisode orageux depuis ce matin, 9h et jusqu'à midi.
00:20:51Les orages étaient accompagnés de fortes rafales de vent.
00:20:54Des éclaircies sont attendues dans l'après-midi sur l'ensemble des régions méditerranéennes.
00:21:00Merci beaucoup Audrey Berthaud.
00:21:02Tancred Guillotel est donc avec nous.
00:21:05On a suivi la messe à 10h, célébrée par le pape Léon XIV, du côté de Castel Gandolfo.
00:21:13L'Angélus, on suit ça sur mon écran de contrôle, qui va suivre.
00:21:19Ce qui est important de dire, c'est qu'en fait, ce pape, Léon XIV, renoue avec la tradition, parce que Castel Gandolfo, si je m'abuse,
00:21:27le pape François avait un peu déserté ce lieu chargé d'histoire de Castel Gandolfo, Tancred.
00:21:32Oui, le pape François s'était rendu à plusieurs reprises à Castel Gandolfo, mais il n'avait jamais voulu réellement résider l'été,
00:21:39comme l'ont fait les papes pendant plusieurs siècles.
00:21:42Il préférait résider dans la résidence Sainte-Marthe, qui est au Vatican, et donc pendant ses 12 années de pontifica.
00:21:50Et donc, c'est aussi un geste fort qui renoue avec la tradition que pose le pape Léon XIV,
00:21:56comme ça de revenir pendant une période de deux semaines au palais pontifical de Castel Gandolfo.
00:22:03Il reviendra également en août du 15 au 17 août.
00:22:06On sait pourquoi le pape François préférait déserter Castel Gandolfo ?
00:22:12Il a voulu casser un peu la tradition, c'est ça un peu ?
00:22:18Écoutez, il voulait peut-être rester aussi...
00:22:19En postentatoire, peut-être ?
00:22:20Peut-être dans plus de sobriété, oui.
00:22:22Plus de sobriété ?
00:22:23On se rappelle que quand il avait été élu pape, il n'était pas venu au balcon de la place Saint-Pierre
00:22:30avec les habits traditionnels, les habits liturgiques traditionnels.
00:22:33Et donc, effectivement, mais après, il a aussi participé au développement de cette résidence d'été de Castel Gandolfo.
00:22:40Il a notamment ouvert les appartements pontificaux au public en 2016.
00:22:45Il a aussi ouvert certains jardins.
00:22:47Il a mis en place également dans les jardins et dans les fermes de cette résidence d'été pontificale,
00:22:53ce qu'on appelle le Borgo Laudato Si, un organisme chargé aussi de mettre en place des initiatives liées au développement durable
00:23:00dans la lignée de ce qu'il a dit dans son encyclique Laudato Si.
00:23:05Là, c'est également un signe fort du changement du pape Léon XIV, très clairement.
00:23:12On passe du pape François au pape Léon XIV avec un retour davantage à la tradition.
00:23:18Oui, effectivement, même si dans ses prises de position, depuis qu'il a été élu pape il y a un peu plus de deux mois,
00:23:25le pape Léon XIV a quand même parlé de ces sujets de la paix, notamment, qui étaient aussi beaucoup abordés par le pape François.
00:23:33Il a notamment reçu cette semaine à Castel Gandolfo Volodymyr Zelensky, le président ukrainien,
00:23:39pour parler, justement, du conflit en Ukraine.
00:23:42Il a réitéré sa volonté d'accueillir au Vatican des représentants de la Russie et de l'Ukraine pour des négociations.
00:23:49C'est ce qu'a précisé, en tout cas, le Vatican dans un communiqué.
00:23:53Il a également exprimé sa tristesse pour les victimes.
00:23:56Il a renouvelé ses prières et sa solidarité avec le peuple ukrainien.
00:24:00Deux mots, là, sur cette prière de l'Angélus, qui va être récitée sur la Piazza della Libertà.
00:24:07Est-ce que je l'ai bien prononcé ?
00:24:09Exactement, c'est parfait.
00:24:10Cette place de la liberté de Castel Gandolfo, où il situait, justement, la paroisse Saint-Thomas des Villanovas,
00:24:17où il vient de célébrer la messe tout à l'heure, alors qu'on le voit arriver, justement, sortir du palais pontifical
00:24:25pour prononcer cette prière de l'Angélus.
00:24:28Et là, qui participe, qui assiste ?
00:24:32Alors là, on a de nombreux paroissiens, oui, c'est ça, de Castel Gandolfo.
00:24:37C'est une commune qui compte environ 9000 habitants, puis bien sûr, des visiteurs et des pèlerins.
00:24:45Chers frères et sœurs, bon dimanche.
00:24:47L'Évangile d'aujourd'hui commence par une très belle question posée à Jésus.
00:24:58Maître, que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ?
00:25:03Ces mots expriment un désir constant dans notre vie, le désir du salut, c'est-à-dire d'une existence exempte d'échecs, de mal et de mort.
00:25:17Ce que le cœur de l'homme espère est décrit comme un bien à hériter.
00:25:25Il ne s'agit pas de le conquérir par la force, ni de le quémander comme des esclaves, ni de l'obtenir par contrat.
00:25:34La vie éternelle que Dieu seul peut donner est transmise en héritage à l'homme comme d'un père à son fils.
00:25:45C'est pourquoi Jésus répond à notre question que pour recevoir le don de Dieu, il faut accueillir sa volonté,
00:25:55comme il est écrit dans la loi.
00:25:58Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur et ton prochain comme toi-même.
00:26:07Ce faisant, nous répondons à l'amour du Père.
00:26:11La volonté de Dieu est en effet cette loi de vie que Dieu pratique lui-même à notre égard,
00:26:20en nous aimant de tout son être en son fils Jésus.
00:26:25Frères et sœurs, regardons vers Lui.
00:26:29Jésus est la révélation du véritable amour envers Dieu et envers l'homme.
00:26:35Un amour qui se donne et ne possède pas.
00:26:39Un amour qui pardonne et ne prétend rien.
00:26:43Un amour qui se couvre et n'abandonne jamais.
00:26:48Dans le Christ, Dieu s'est fait proche de chaque homme et de chaque femme.
00:26:52C'est pourquoi chacun peut et doit devenir proche de ceux qu'il rencontre sur son chemin.
00:27:01À l'exemple de Jésus, prouveur du monde, nous sommes nous aussi appelés à apporter consolation et espérance,
00:27:11en particulier à ceux qui sont découragés et déçus.
00:27:16Pour vivre éternellement, il n'est donc pas nécessaire d'escriver la mort, mais de servir la vie,
00:27:25c'est-à-dire de prendre au coin de l'existence des autres dans le temps que nous partageons.
00:27:29Telle est la loi suprême qui précède toute règle sociale et lui donne son sens.
00:27:37Demandons à la Vierge Marie, Mère de Miséricorde, de nous aider à accueillir dans notre cœur la volonté de Dieu,
00:27:47qui est toujours volonté d'amour et de salut, afin d'être chaque jour des artisans de paix.
00:27:55Son allocution papale, le pape qui récite désormais la prière de l'Angélus.
00:28:25Ben-dicta tu in mulieribus et ben-dictus fructus ventris tui, Jésus.
00:28:30Sant'Aиб Mariah, Mère de Ves, ora pro nobis peccatoribus, nunc et in nora a mortis notre. Amen.
00:28:38Et verbum caro factum est et habitavit in nove.
00:28:43Ave Maria, gratia plena Dominus Tecum.
00:28:45Ben-dicta tu in mulieribus et ben-dictus fructus ventris tui, Jésus.
00:28:49Sancta Maria, Madre de Dieu, ora pro nobis peccatoribus, nunc et in hora mortis nostre, Amen.
00:28:59Ora pro nobis Sancte Dei Genetrix,
00:29:02Udimia, ficham, or promissionibus Christi,
00:29:05Oremus.
00:29:07Grazieam Tuam, Quesumus Domine, mentibus nostris, infunde,
00:29:11Utqui, Angelo Nunciante, Christi, Filii Tu, Incarnationum coniovimus per passionem eius et crucem,
00:29:20Ad resurrectionis gloriam perducamor, per Christum Dominum nostrum, Amen.
00:29:26Gloria, Patria et Filia, Spiritui Santo,
00:29:30Sicuterat in principio, et nunc et semper, et in secula, seculorum, Amen.
00:29:36Gloria, Patria et Filia, Spiritui Santo,
00:29:40Sicuterat in principio, et nunc et semper, et in secula, seculorum, Amen.
00:29:47Gloria, Patria et Filia, Spiritui Santo,
00:29:50Sicuterat in principio, et nunc et semper, et in secula, seculorum, Amen.
00:29:58Pro fidelibus defuntis,
00:30:00Recumeter nam Dona is Domine,
00:30:03Et lux perpetua licea teis,
00:30:06Requiescant in pace, Amen.
00:30:10Dominus Vobiscum,
00:30:12Et cum Spiritum Tuo,
00:30:15Sit nomen Domini Benedictum,
00:30:17Exor nunc et usque in secula,
00:30:20Adiutorium nostrum in nomine Domini,
00:30:23Vifecit Cielum et Terra.
00:30:25Bénédicat Vos Omnipotens Deus,
00:30:31Pater et Filius et Spiritus Sanctus, Amen.
00:30:39La bénédiction du Saint-Père et cette joie des habitants de Castel Gandolfo,
00:30:47des pèlerins et des visiteurs venus aussi pour l'occasion,
00:30:49pour assister à cet angélus du pape Léon XIV.
00:30:54Cari fratelli et sorelle,
00:30:57Sono contento di trovarmi qui in mezzo a voi, a Castel Gandolfo.
00:31:01Je saluto les autorità civili e militari presenti,
00:31:14e ringrazio tutti voi per la calorosa collienza,
00:31:19per votre accueil chaleureux.
00:31:27Ieri a Barcelone,
00:31:29è stato beatificato
00:31:30l'Icarione Mai,
00:31:33al secolo,
00:31:34Francesco Beniamino,
00:31:36frate dell'Istituto dei fratelli Marissi
00:31:39delle Scuole,
00:31:40ucciso nel 1909
00:31:42Il a été tué en 1809 en haine à la foi, dans des circonstances hostiles, et il a endossé sa mission éducative et pastorale avec courage et honneur.
00:31:57Et l'héroïsme de ce martyr doit servir de stimulant et d'exemple à chacun d'entre nous, en particulier pour tous ceux qui œuvrent à l'éducation des jeunes.
00:32:08Je transmets une salutation aux participants de l'Académie liturgique de la Pologne, qui sont venus en université d'été.
00:32:24Mes pensées vont également aux pèlerins polonais qui prennent part aujourd'hui au pèlerinage annuel au sanctuaire de Tchestohova.
00:32:38Le pèlerinage jubilaire du diocèse de Bergamo prend fin aujourd'hui, et je salue les pèlerins qui, avec le réveil, sont parvenus à Rome pour traverser la sainte porte.
00:33:04Je salue la communauté pastorale du Collège Saint-Augustin de Chiclayo, Pérou.
00:33:16Et qui quitte à Rome également pour célébrer le jubiléau.
00:33:28Je salue les pèlerins de la paroisse de Saint-Pierre-Raportre, du diocèse de Alcalá de Henares, qui célèbrent les 400 ans de la fondation de la paroisse.
00:33:40Je salue les déjeuners de Marie, qui viennent de la Guajira en Colombie.
00:33:48Je salue les membres de la famille de l'Amour Miséricordieux.
00:33:55Je salue le groupe des scouts Algecci Alcamo 1.
00:34:04Et enfin, les moines augustiniens qui sont ici présents.
00:34:10Lémonial.
00:34:14Je remercie la chorale des jeunes français.
00:34:22Merci pour votre présence.
00:34:26Merci pour votre engagement porté par le chant et la musique.
00:34:33Sans élèves, carabiniers de l'école de Belletri sont parmi nous.
00:34:42Je salue le commandant et les officiers et sous-officiers.
00:34:58Et je vous encourage à poursuivre votre parcours de préparation au service de la patrie et de la société civile.
00:35:06Applaudissements.
00:35:12Au cours des mois d'été, il y a tant d'initiatives auprès des jeunes et des enfants.
00:35:27Je tiens à remercier tous les éducateurs et animateurs qui se consacrent à ce service.
00:35:33Dans ce contexte, je tiens à rappeler l'importante initiative du Gifoni Film Festival qui réunit des enfants du monde entier qui vont suivre le thème « Devenir humain ».
00:35:53Frères et sœurs, n'oublions pas de prier pour la paix, de prier pour tous ceux qui, à cause de la violence et de la guerre, se trouvent dans une situation de souffrance et de besoin.
00:36:09Bonne buona domenica.
00:36:10Et je vous souhaite à tous un bon dimanche.
00:36:12Applaudissements.
00:36:13Applaudissements.
00:36:14Applaudissements.
00:36:33Oui, je pense que c'est fini.
00:36:34C'est fini.
00:36:45L'invocation sur l'incarnation de Christ, entrecoupé de trois Ave Maria.
00:36:52Dans ces invocations, c'est le mystère de l'incarnation lors de l'Annonciation qui est mise en valeur.
00:36:58Tous les fidèles ont ainsi été invités à se souvenir de l'origine de leur salut.
00:37:02Une prière trinitaire qui mettra au premier plan le rôle de la très sainte Vierge Marie dans l'œuvre du salut.
00:37:09Car sans son oui, sans son fiat en latin, lors de l'Annonciation, rien n'aurait été possible.
00:37:16Une prière traditionnelle qui se récite trois fois par jour, le matin, le midi et le soir, et qui est récitée par le Pape tous les dimanches.
00:37:27D'habitude, c'est depuis son balcon qu'il donne sur la place Saint-Pierre au Vatican.
00:37:32Mais là, depuis la résidence d'été de Castel Gandolfo, où il séjourne pour une durée de deux semaines.
00:37:38S'arrêter ainsi trois fois par jour en priant l'Angélus permet de se remettre à nouveau entièrement sous le regard de Dieu.
00:37:50Ça permet l'enrécinement de l'incarnation du Fils dans l'histoire des hommes, dont toutes les activités sont ainsi habitées.
00:38:02Le Pape qui est sur la place de la liberté de Castel Gandolfo, où il prononcera la messe de l'Assomption également le 15 août prochain.
00:38:14C'est pas fini.
00:38:38Merci beaucoup Tancred.
00:39:05Donc, retour à la tradition avec ce Pape, Tancreda.
00:39:10Effectivement, un retour à la tradition avec notamment cette prière de l'Angélus qui est très traditionnelle, qui est prononcée par le Pape tous les dimanches.
00:39:20Et donc, le Pape aussi qui revient dans cette résidence d'été de Castel Gandolfo, ce que n'avait pas fait le Pape François durant les douze années de son pontificat.
00:39:30Mais il avait, vous le disiez très justement, contribué à redonner une autre âme également à Castel Gandolfo.
00:39:39Bien sûr, on n'avait pas du tout délaissé le lieu.
00:39:41Il n'y avait pas délaissé.
00:39:42Exactement.
00:39:42Merci beaucoup Tancreda, Guy Hôtel.
00:39:45Allez, Midi News continue avec nos invités.
00:39:48Sarah Salman est avec nous.
00:39:49Joseph Tudel est avec nous.
00:39:51Edouard Lavollé est avec nous.
00:39:52Madi Saïdi est avec nous.
00:39:53Et Axel Ronde est avec nous.
00:39:55On s'est quitté juste avant cette prière de l'Angélus en évoquant ce qui se passe dans cette petite commune du Lot-et-Garonne.
00:40:02Avec ce témoignage très fort, dommage, parce qu'il y a eu un petit problème de connexion avec ce maire Gilbert Reguin,
00:40:09que je remercie chère heureusement d'avoir accepté de témoigner, parce que ce n'est pas facile.
00:40:12Sincèrement, je l'ai eu ce matin au téléphone.
00:40:14Il n'avait pas envie d'en rajouter, parce qu'effectivement, il est quand même traumatisé.
00:40:19Et on le disait très justement, ces petits marchés traditionnels, il se trouve que je connais bien le Lot-et-Garonne, ça fait partie de la vie.
00:40:25Et on le voit, ces petites communes elles-mêmes sont touchées.
00:40:29Et lui-même le disait.
00:40:30Je ne sais pas si...
00:40:31Je ne peux pas résoudre.
00:40:32Et moi, des problèmes nationaux dans ma petite commune, c'est ça qui m'a marqué, qui veut réagir.
00:40:37Je ne peux pas réagir.
00:40:38Enfin, je ne peux pas...
00:40:40Ce ne sont pas des problèmes nationaux qu'il a aussi.
00:40:42Ce sont aussi des problèmes locaux.
00:40:43C'est-à-dire qu'à un moment donné, le national a laissé partir un peu partout.
00:40:47Oui, ça écrit.
00:40:48Et donc, le maire doit avoir conscience que lui aussi, comme tous les citoyens, doit se dresser contre cette délinquance.
00:40:57Et que se dresser contre cette délinquance, c'est aussi aller tirer la sonnette des autorités de l'État, du préfet.
00:41:05Mais c'est aussi entre citoyens...
00:41:08En fait, les citoyens honnêtes sont beaucoup plus nombreux que les racailles malhonnêtes qui viennent piller.
00:41:16Parce que c'est ça aussi.
00:41:17C'est beaucoup de vols.
00:41:18C'est désorganisé, faire peur, casser, etc.
00:41:21Et donc, il faut qu'on en prenne conscience de cette force pacifique, mais de cette force réelle.
00:41:26Mais ça ne vous a pas fait penser...
00:41:27Ce n'est pas aux honnêtes citoyens de faire la loi.
00:41:29Vous avez raison sur le nom, mais ce n'est pas leur rôle de faire la loi.
00:41:32Ce n'est pas leur rôle de...
00:41:33Non, faire la loi, c'est le législateur.
00:41:35Voilà.
00:41:35Donc, vous dites les honnêtes citoyens...
00:41:37Mais l'honnête citoyen, il doit aussi...
00:41:39Dans les marchés traditionnels, comment ça se passe ?
00:41:42Si tout le monde se lève et dit, les gars, stop.
00:41:44Mais ce n'est pas leur rôle.
00:41:46Mais bien sûr que si.
00:41:47C'est le rôle de tout citoyen de participer à la vie de la cité.
00:41:50C'est même un devoir qui est dans la loi de porter secours à celui qui est agressé.
00:41:53Oui, la non-assistance à personne en danger.
00:41:55Là, en l'espèce, il y a 200 jeunes qui perturbent.
00:41:58Ça va être difficile pour les autres citoyens de les contenir.
00:42:00Ce que je dis, bien sûr, mais ce que je dis juste, c'est qu'à nous, citoyens,
00:42:04qui sommes majoritaires dans ce pays, de prendre conscience de notre rôle.
00:42:08Oui, j'entends ce que vous dites.
00:42:10Et vous n'avez pas totalement...
00:42:12Enfin, à mon sens, ce n'est pas totalement tort.
00:42:13Mais vous voyez, par exemple, il y a un militaire qui a été tué à Clermont-Ferrand
00:42:16parce qu'il a peut-être interposé.
00:42:17Donc, la non-assistance à personne en danger a parfois...
00:42:20Mais ça vous a pas fait penser à quelque chose, à cette affaire dramatique
00:42:23de ce jeune joueur de rugby ?
00:42:25Comment ce maire dit que ce sont les jeunes des cités voisines
00:42:30qui ont débarqué ?
00:42:31Et j'ai pensé très fortement...
00:42:33Oui, oui, il y a un vrai parallèle.
00:42:35Il y a un vrai parallèle, donc ?
00:42:36Oui, clairement.
00:42:37Après, pour revenir au marché, le maire, il a des pouvoirs.
00:42:41Il peut mettre en œuvre des prérogatives, mais assez limitées.
00:42:43Moi, je pense que tirer la sonnette d'alarme au niveau national,
00:42:46c'est aussi ce qu'il fait en alertant aujourd'hui, en témoignant sur notre chaîne.
00:42:50Et le problème de cette affaire, c'est que tout le territoire national
00:42:52qu'il y a des graves difficultés.
00:42:54Là, rien qu'aux fêtes de Bayonne, normalement, ça se passe bien.
00:42:57Pourtant, il y a trois de mes collègues CRS qui ont été blessés hier soir.
00:43:01Hier soir, c'est une information que vous nous donnez, là.
00:43:03Oui, tout à fait, sur les fêtes de Bayonne.
00:43:05Donc, vous voyez, c'est cette difficulté au quotidien que nous avons à faire.
00:43:09Dès qu'il y a des festivités, dès qu'il y a un regroupement,
00:43:13les gens pètent carrément les plombs et s'attaquent, encore une fois,
00:43:16aux fonctionnaires de police ou s'attaquent à des personnes pacifiques
00:43:19qui veulent juste s'amuser et faire la fête,
00:43:22comme dans ce village où il y a eu ces débordements inacceptables
00:43:26où on a été obligés d'arrêter la fête.
00:43:28On en est là, actuellement.
00:43:30Donc, nous, ce qu'on réclame, c'est des moyens supplémentaires.
00:43:33Là, il va y avoir des...
00:43:34Le président va faire des annonces pour la défense,
00:43:37mais nous, on aimerait bien qu'il fasse aussi des annonces
00:43:38pour le ministère de l'Intérieur.
00:43:39Notre budget a été, l'année dernière, diminué,
00:43:43alors qu'il devrait être en augmentation
00:43:45pour pouvoir recruter des nouveaux policiers,
00:43:48pour pouvoir nous donner du matériel adéquat
00:43:50par rapport à ces individus,
00:43:52mais aussi donner à la justice les moyens de rendre la justice,
00:43:55parce qu'elle-même est sinistrée,
00:43:56elle-même n'a pas de réponse, finalement,
00:43:58avec cette délinquance de masse qui arrive dans notre pays,
00:44:02qui est déferlante.
00:44:03Vous avez parlé de sauterelles, de criquets.
00:44:06Oui, c'est réellement cela.
00:44:08On voit des individus qui viennent...
00:44:09C'est le côté poète de Joseph.
00:44:11Oui, tout à fait.
00:44:12Pour décrire une situation qui est loin d'être...
00:44:14Mais voilà, mais en tous les cas,
00:44:16ça résume bien comment ça fonctionne.
00:44:19Vous avez des hordes d'individus
00:44:21qui vont commettre des exactions,
00:44:22piller, voler, agresser,
00:44:25et repartir comme cela.
00:44:26Sur l'acte citoyen,
00:44:27en fait, comment on a su au niveau national
00:44:29ce qui se passait ?
00:44:30Grâce aux réseaux sociaux.
00:44:32Qui va parler de cette histoire ?
00:44:33Parce que la presse, y compris la presse locale,
00:44:36ne commençait par ne pas en parler.
00:44:38Et donc, il y a une responsabilité
00:44:39aux citoyennes de dire le réel.
00:44:42Ça, c'est le premier devoir du citoyen.
00:44:43Vous savez comment j'ai su cette histoire ?
00:44:45C'est Thomas Bonnet qui présentait l'heure des pros,
00:44:48qui m'a alerté sur cette affaire
00:44:50parce qu'il y a eu un communiqué de la mairie
00:44:52sur les réseaux sociaux.
00:44:54Mais c'est vrai que j'ai cherché dans la presse.
00:44:58Ça n'a pas été relé.
00:44:59Oui, voilà.
00:45:00Et il faut que nous en parlions
00:45:01parce que je trouve que c'est assez symbolique
00:45:02de ce qui se passe aujourd'hui.
00:45:03Oui, ça montre aussi qu'il n'y a plus aucun village
00:45:06préservé de l'insécurité encore,
00:45:07de l'ensauvagement.
00:45:09Et que voilà, un petit village du...
00:45:11C'est dans le Lot.
00:45:11L'Ot-et-Garonne.
00:45:12De l'Ot-et-Garonne qui est aujourd'hui
00:45:14victime comme ça, pas d'une razia,
00:45:16mais d'une attaque de 200 jeunes.
00:45:18Et ça résonne aussi tristement
00:45:19avec ce que disait Emmanuel Macron,
00:45:22qu'on était brainwashed avec les faits divers.
00:45:23Bon, là, ça n'a pas dégénéré.
00:45:25Il n'y a pas eu de meurtre.
00:45:27Mais en fait, on se rend compte
00:45:28que les gens se rendent compte
00:45:29que c'est tous les jours, actuellement,
00:45:31qu'il y a des jeunes qui attaquent d'autres jeunes.
00:45:34On a des actes d'incivilité.
00:45:35Donc un processus de décivilisation
00:45:37qui se met peu à peu en œuvre
00:45:39ou qui montre que les...
00:45:40Et c'est vrai que quand je faisais le parallèle
00:45:42tout à l'heure avec les Paul
00:45:43et heureusement, là, il n'y a pas eu de meurtre.
00:45:45Mais quand j'écoutais ce maire,
00:45:47c'est vrai que ça me faisait penser à ça.
00:45:48Ce sont des hortes qui déboulent des cités voisines.
00:45:52Et voilà, Madi, très rapidement,
00:45:54parce qu'on va partir en plus.
00:45:55Juste pour en venir à ce que disait Joseph,
00:45:58je comprends le devoir citoyen.
00:46:00C'est qu'aujourd'hui, il va y avoir
00:46:01trois gamins malpolis dans l'erreur, par exemple,
00:46:04qui vont emmerder 50 personnes
00:46:06et personne ne bouge.
00:46:07Parce que ça fait trop longtemps qu'on est terrorisé.
00:46:09Les gens ont peur.
00:46:10Les gens ont peur des conséquences.
00:46:11Et pourtant, numérairement parlant,
00:46:13on est beaucoup plus nombreux
00:46:13et on pourrait faire cesser le trouble.
00:46:16Mais on a peur.
00:46:16On a une espèce de conscience
00:46:18qui nous dit « ne bouge pas ».
00:46:19Et en plus, parfois, quand on bouge,
00:46:20malheureusement, on se prend un coup de couteau
00:46:22ou on se fait agresser.
00:46:23Et on va en parler juste après, justement.
00:46:25Ça ne rend pas les choses faciles
00:46:26et ça ne rend pas les citoyens plus courageux,
00:46:27si je peux dire ça comme ça.
00:46:28Il y a des courageux.
00:46:30Néanmoins, on a peur.
00:46:30Mais à quel prix ?
00:46:31Puisqu'on va parler de ce qui s'est passé
00:46:32à Clermont-Ferrand
00:46:34avec ces deux militaires
00:46:35qui ont voulu porter secours
00:46:37à des jeunes femmes
00:46:39et malheureusement,
00:46:40l'un d'entre eux est au péril de leur vie.
00:46:42Allez, on se retrouve dans quelques instants.
00:46:45Le temps de marquer une petite pause.
00:46:46C'est votre Midi News.
00:46:48Merci de votre très grande fidélité.
00:46:53Et il est 12h30.
00:46:55Merci de nous accueillir.
00:46:55Bon appétit si vous êtes à la table.
00:46:57J'ai l'habitude de le dire tous les dimanches.
00:46:58Je ne sais pas pourquoi.
00:46:59J'ai une notion de repas de famille.
00:47:01Ça me plaît de le dire.
00:47:02On pourrait faire des repas ici aussi.
00:47:03On pourrait faire des repas aussi.
00:47:04Merci, ma chère Sarah, pour l'idée.
00:47:06Je vais en parler à Serge Nedjar.
00:47:09On commence avec un tour d'horizon de la formation,
00:47:12ma chère Audrey.
00:47:12Un séisme a été ressenti ce matin vers 8h15 dans le nord de la Vendée.
00:47:18Selon le site national d'information sur la sismicité de la France,
00:47:22l'épicentre se situerait autour de Montaigu-Vendée.
00:47:24La magnitude du séisme est estimée à 3,4.
00:47:28Sur les réseaux sociaux, de nombreux habitants du secteur ont réagi.
00:47:32La secousse a même été ressentie dans les départements limitrophes en Loire-Atlantique, par exemple.
00:47:37J-1 avant les festivités du 14 juillet.
00:47:40Les commerces, notamment des Champs-Elysées, se barricadent en prévision d'éventuels débordements.
00:47:45De nombreux commerces ont renforcé leur protection, vous le voyez,
00:47:48en installant des panneaux de bois, des grilles ou encore des plaques métalliques.
00:47:52Je rappelle qu'un dispositif XXL a été mis en place par la préfecture de Paris
00:47:56avec 11 500 forces de sécurité mobilisées.
00:48:00Et enfin, la grande chancellerie a publié la liste des prochains décorés de la Légion d'honneur.
00:48:05Gisèle Pellicot y figure pour son combat contre les violences sexuelles.
00:48:10Elle est devenue, Gisèle Pellicot, une icône féministe à la suite du procès des viols de Mazan.
00:48:15Parmi les 589 personnes qui seront décorées demain,
00:48:18figurent plusieurs personnalités des sphères culturelles et politiques.
00:48:21Merci Audrey.
00:48:23Représentation de nos invités.
00:48:25Sarah Salman qui souhaite que l'on rebaptise Mini News Weekend en brunch week-end.
00:48:30Merci de l'idée, je vais la soumettre.
00:48:32On verra si ça marche ou pas.
00:48:34Joseph Tounel est avec nous.
00:48:36Madi Saïdi est avec nous.
00:48:37Edouard Lavollet est également avec nous.
00:48:39Et Axel Ronde, porte-parole CFTC Police, est avec nous.
00:48:42On vous parlait tout à l'heure de la multiplication des agressions au couteau.
00:48:45Mon cher Axel, on va parler de ce qui s'est passé à Clermont-Ferrand avec ce militaire
00:48:49qui a trouvé la mort hier puisque ça s'est passé au cours d'une rixe après la sortie d'une discothèque.
00:48:57Voilà, oui.
00:48:57Et malheureusement, deux militaires ont voulu...
00:49:01Alors ils étaient en civil, ils n'étaient pas en tenue et en service.
00:49:06On voit tout ça avec Sharon Camara et on en parle ensemble si vous le voulez bien.
00:49:09Les faits se sont déroulés dans la nuit de jeudi à vendredi,
00:49:14à la sortie de cette discothèque, rue Sinclair à Clermont-Ferrand.
00:49:18Des militaires hors service sont poignardés lors d'une rixe.
00:49:21L'un d'entre eux, âgé de 27 ans, succombe à ses blessures,
00:49:24tandis que le second, âgé de 23 ans, est toujours hospitalisé.
00:49:28Qu'est-ce que des personnes font avec des couteaux dans la rue en 2025 ?
00:49:34Pour leur sécurité, non.
00:49:36Parce que la sécurité, c'est les forces de l'ordre, normalement.
00:49:38C'est pas eux-mêmes ?
00:49:39Non, mais c'est pas normal.
00:49:41Qu'on en revienne à ce niveau-là, c'est pas normal, du tout.
00:49:45Selon ces riverains, ce drame vient confirmer la hausse de l'insécurité dans ce quartier.
00:49:50Il y a quelques années, c'était calme.
00:49:53Après, c'est vrai que depuis peu, il y avait des jeunes qui faisaient leur deal là-bas.
00:49:59Et ça n'a rien à faire ici.
00:50:00Il y a des enfants, il y a des femmes, il y a des personnes âgées qui passent ici.
00:50:04Ils ont rien à faire ici.
00:50:05C'est devenu, et surtout ici, rue Sainte-Claire, là, c'est en train de s'envenimer, mais je ne comprends pas.
00:50:12Des suspects, âgés d'une vingtaine d'années, ont été interpellés à fait savoir le parquet de la ville.
00:50:18Parmi eux, l'homme sont sonné d'avoir porté des coups de couteau, qui est déjà connu de la justice pour des faits de violence.
00:50:24Et avant d'ouvrir le débat, on va prendre la direction de Clermont-Ferrand, retrouver notre équipe d'envoyistes spéciaux, François Tiskevitch et Timothée Forger.
00:50:33François, est-ce que vous pouvez nous décrire le profil de cet individu ?
00:50:38Oui, alors il faut le savoir qu'à la fin de leur garde à vue, ils ont été présentés directement à un juge d'instruction.
00:50:47Le premier suspect est âgé de 21 ans.
00:50:50Il est soupçonné, lui, d'avoir poignardé les deux militaires.
00:50:53Papa d'une petite fille, il avait déjà été condamné en 2021 à une peine de 5 ans de prison pour violence aggravée, ayant entraîné la mort sans intention de la donner.
00:51:05Il est mis en examen pour meurtre et tentative de meurtre.
00:51:08Le second suspect est, lui, âgé de 20 ans.
00:51:11Il aurait donné des coups de poing et des coups de pied aux deux militaires.
00:51:14Inconnu des services de police, il a été mis en examen pour violence aggravée.
00:51:20Il faut savoir que les deux agresseurs présumés ignoraient la qualité de militaire de ces deux hommes qui étaient en repos au moment des faits.
00:51:28Une circonstance qui aurait été aggravante et qui n'a donc pas été retenue par le parquet de Clermont-Ferrand.
00:51:34Les deux suspects ont été placés en détention provisoire.
00:51:38François Tiskevitch avec Timothée Forger depuis Clermont-Ferrand.
00:51:42J'ai une seule question.
00:51:43Je ne sais pas si vous avez la réponse, Axelle Ronde, mais quand on voit le profil du tueur présumé,
00:51:48mais qu'est-ce qu'il, j'allais dire, foutait dehors ?
00:51:50Qu'est-ce qu'il faisait dehors ?
00:51:51Si vous pouvez me dire, déjà, j'ai une pensée pour sa famille et pour ses camarades d'armes.
00:51:57Encore une fois, c'est des gens qui s'engagent pour la nation, qui sont mortellement tués.
00:52:08Apparemment, l'enquête aurait éclairé comme quoi ils voulaient protéger des jeunes filles
00:52:15qui se faisaient importunés par ces individus.
00:52:17Mais encore une fois, on voit que ces individus, cette impunité, finalement, constante,
00:52:22on la paye tous les jours dans notre pays parce que c'est un individu qui est connu des services de police,
00:52:27de la justice, qui a apparemment été mêlé dans une affaire déjà de...
00:52:29En 2021, il était mineur à l'époque.
00:52:32Il était mineur et il aurait dû aller, d'après ce que je comprends, au moins jusqu'en 2026 en prison
00:52:37puisqu'il avait eu à peu près six ans de prison.
00:52:41Donc, on voit que la prison ne lui a servi à rien puisqu'il a continué, il continue dans son périple meurtrier.
00:52:48Il est allé quand même chercher un couteau, il ne l'avait pas sur lui immédiatement
00:52:51puisque dans les discothèques, vous ne pouvez pas rentrer avec un couteau
00:52:53puisqu'il y a des dispositifs de sécurité et les discothèques mettent en place des palpations
00:52:57pour éviter, justement, que des individus viennent avec des armes.
00:53:00Donc, cet individu est parti chercher un couteau et est revenu sur place
00:53:03et a planté ses deux militaires.
00:53:05Et encore une fois, ce sont pourtant des jeunes militaires qui sont aguerris face à des individus armés
00:53:13et moi, je vais essayer de faire ce parallèle avec certaines personnes qui refusent d'armer la police municipale
00:53:19en disant qu'il n'y a pas besoin de leur mettre un pistolet à la ceinture
00:53:24parce que, finalement, ils sont là pour de la police de proximité.
00:53:28Mais on voit bien que même si vous êtes aguerris et face à un individu qui est armé d'un couteau,
00:53:32vous ne pouvez rien faire si vous n'êtes pas armé d'une arme de poing.
00:53:35C'est ça, la réalité.
00:53:36Donc, il faut armer les policiers municipaux en France.
00:53:39Il y a la responsabilité des juges aussi parce que moi, je serais curieuse de savoir
00:53:43qui est le ou la juge d'application des peines qui a permis à cet individu de sortir.
00:53:47Enfin, il y a quand même... La récidive, en tout cas, là, est manifeste.
00:53:51Il est sorti, quoi, en 2025, 2024, peut-être.
00:53:54Donc, il a fait 3-4 ans de prison, j'en sais rien.
00:53:57Et il recommence à peine sorti.
00:53:59Donc, un, la prison n'a servi à rien.
00:54:00Deux, la récidive, elle est là.
00:54:03Donc, que fait-il dehors et pourquoi ?
00:54:05Moi, je pense que ça remet le débat de la responsabilité des juges.
00:54:09Parce que quand vous avez une récidive comme ça,
00:54:11il y a le juge qui a prononcé la peine et il y a le juge qui le fait sortir.
00:54:14Donc, il faudrait quand même savoir comment on arrive à avoir ce résultat-là.
00:54:18Et puis, je dirais, ça remet au centre du débat également
00:54:21la problématique de la justice des mineurs.
00:54:24Et on se souvient que Gaby Latal avait ce projet.
00:54:28Et qu'est-ce qui s'est passé ?
00:54:29Le Conseil constitutionnel a retoqué la chose.
00:54:32Et puis, on a eu Nicole Belloubet qui a fait beaucoup de choses
00:54:36en défaveur de cette justice finale des mineurs.
00:54:38En tous les cas, qui a œuvré pour une forme de laxisme.
00:54:41Et c'est vrai, qu'est-ce que ce type de personnes fait dehors ?
00:54:47Oui, mais déjà, en réalité, on a des sanctions qui existent.
00:54:51On a des sanctions qui existent.
00:54:52Mais là, même le maximum n'est pas appliqué.
00:54:54Donc, il y a un moment où vous pouvez durcir les sanctions.
00:54:56Si on ne met pas de peine planchée, ça ne sert à rien.
00:54:59Et puis, la prison serve à quelque chose.
00:55:00Parce que normalement, il est censé réhabiliter ces personnes.
00:55:04On voit bien qu'il continue dans sa folie meurtrière
00:55:07puisqu'il va planter deux militaires.
00:55:10Surtout, pourquoi il était dehors ?
00:55:12Pourquoi il était dehors ?
00:55:13Il a déjà tué quelqu'un et qu'il continue.
00:55:15C'est-à-dire que sur une période de cinq ans, il tue deux personnes.
00:55:19Qu'est-ce qu'on fait avec ce type d'individu ?
00:55:20Le fait qu'il soit dehors, c'est choquant.
00:55:23Il avait déjà même sa première condamnation.
00:55:26Elle est discutable.
00:55:27Certainement, le droit a été appliqué.
00:55:29Ce n'est pas la question.
00:55:30Mais il n'a pas...
00:55:31En tout cas, la peine n'était déjà pas considérable.
00:55:33Il semblerait qu'elle n'a pas été...
00:55:35En tout cas, il n'a pas fait sa peine jusqu'au bout.
00:55:37Et ce qu'on ne comprend pas, c'est que ce genre de jeune est encore dehors.
00:55:41Il est récidive.
00:55:42Il tue.
00:55:43Et moi, je serais curieuse de voir quelle va être cette fois-ci
00:55:45la peine qui va tomber le concernant.
00:55:49Mais ça, en fait, ce n'est plus possible.
00:55:50Aujourd'hui, il n'y a plus un endroit en France.
00:55:51Il n'y a plus un endroit en France où vous pouvez sortir le soir.
00:55:54Il n'y a plus un endroit en France.
00:55:56Et d'ailleurs, on voit bien que c'était des jeunes filles
00:55:57qui étaient importunées.
00:55:59Et les militaires ont essayé de les défendre.
00:56:01Alors, imaginez quand c'est des jeunes filles qui sont seules,
00:56:03qui sortent le soir à Paris, en province,
00:56:05même dans les petits villages aujourd'hui.
00:56:07Il n'y a plus...
00:56:08On l'a vu de chaleur.
00:56:09Par contre, c'est hallucinant.
00:56:11Sur les agressions sexuelles, une augmentation dans notre pays.
00:56:14Oui, absolument.
00:56:14Et donc, à un moment, il va falloir se poser des bonnes questions.
00:56:17Notamment, qu'est-ce qu'on fait de ces jeunes-là ?
00:56:19Mais aussi, comment on applique la loi ?
00:56:20Parce qu'on a un corpus de loi pas possible dans ce pays.
00:56:23Dès qu'il y a un problème, on légifère.
00:56:25Mais le problème, c'est qu'on n'applique pas les textes.
00:56:27Comment ce jeune pouvait être dehors ?
00:56:29Et en plus, ce jeune, si j'ai bien compris, il l'avait déjà tué en étant mineur.
00:56:33Comment un gamin de 16 ans a dans la tête...
00:56:34C'est la question que je vous posais aux uns et aux autres.
00:56:36Qu'est-ce que...
00:56:37Non, mais il n'y a pas de suivi en prison, je crois.
00:56:39En fait, il n'y a pas de suivi en prison.
00:56:41Ça veut dire qu'on vous met en prison pour une durée limitée,
00:56:44et puis vous ressortez comme ça.
00:56:45C'est ce qu'on appelle une sortie sèche.
00:56:47Mais là, la sortie sèche, la conséquence,
00:56:48ce n'est pas qu'il est désoeuvré.
00:56:49Vous avez le droit d'être désoeuvré.
00:56:50C'est qu'il recommence et il tue quelqu'un.
00:56:52Oui, mais regardez sur le drame qui a touché Elias
00:56:54avec le témoignage très fort de la maman chez Laurence Ferrand.
00:56:58Il y a une responsabilité de l'État aussi.
00:56:59Oui, mais ces deux jeunes ont agressé.
00:57:01Ils étaient censés ne pas se voir, ne pas se croiser.
00:57:04Ils habitent dans le même...
00:57:05Je vous l'ai dit déjà, je l'ai dit plein de fois dans cette émission.
00:57:07J'ai une amie qui habitait dans cet immeuble.
00:57:09Elle m'a appelée.
00:57:10Elle m'a dit que tous les soirs, ils étaient ensemble.
00:57:12Tous les soirs, c'est un témoignage.
00:57:14Oui, elle habite.
00:57:15C'est elle qui m'a alerté.
00:57:17Déjà, la prison a quand même un intérêt.
00:57:19C'est que s'il était resté en prison, il y a un jeune militaire qui sera encore en vie.
00:57:22Il ne serait peut-être pas mort.
00:57:23Donc le temps qu'ils sont hors de la société, ça protège un peu la société.
00:57:28Le deuxième point, on vient tous de le soulever,
00:57:30c'est la responsabilité de certains juges dans leur laxisme.
00:57:34Et quelles sont les sanctions qui sont prises ?
00:57:36Quand on peut voir à l'évidence, il faut regarder sur cette affaire,
00:57:39mais pour d'autres, comme celle qui vient d'être citée,
00:57:42et que ces deux jeunes, ils n'ont pas le droit de se voir,
00:57:44mais ils se voient tous les soirs.
00:57:45Quelles sont les sanctions qui sont prises sur les juges qui ne font pas leur boulot,
00:57:50ou sur les magistrats qui ne font pas leur boulot ?
00:57:51Il n'y a visiblement pas...
00:57:52Combien de débats ?
00:57:53Évidemment, c'est rien.
00:57:53Vous imaginez, dans une société privée,
00:57:55dans une semaine, on en a...
00:57:56Un salarié qui fait une faute, qui a ses conséquences.
00:58:00Mais déjà, lui, il perd son boulot.
00:58:02Et pour les juges, on a l'impression que c'est l'impunité totale.
00:58:06Il y a ceux qui font correctement leur travail,
00:58:08il y a ceux qui, idéologiquement, le font incorrectement,
00:58:10et ça passe sans que...
00:58:13Enfin, en tout cas, le citoyen a l'impression qu'il ne se passe rien.
00:58:15Je n'ai pas vu beaucoup de sanctions sur des juges
00:58:17qui avaient fait des grosses bourdes.
00:58:18Même le juge Burgot, dans l'affaire Outrois,
00:58:20avait eu la sanction la plus faible,
00:58:22alors qu'il y avait quand même eu une erreur manifeste et majeure.
00:58:26Édouard, un mot, est-ce qu'on va parler de ce qui s'est passé ?
00:58:28En matière de justice des mineurs,
00:58:30ce qui fait foi, normalement, c'est le tout éducatif.
00:58:33On estime que le mineur pourra mieux se réinsérer
00:58:36si on lui fait comprendre que son geste est inadéquat avec la société,
00:58:40mais en essayant d'appliquer une sorte de mansitude.
00:58:43En fait, on se rend compte que ce tout éducatif-là
00:58:45ne marche pas du tout.
00:58:47Donc, il faudrait passer à un tout répressif.
00:58:49En tout cas, passer au répressif.
00:58:50C'est pour ça qu'on parle aussi de la fin,
00:58:52de l'excuse de minorité, peut-être,
00:58:54qui est un tabou depuis plusieurs décennies
00:58:56dans le monde gestiaire,
00:58:57et qui commence un peu à creuser son sillon
00:58:59dans le monde politique.
00:59:00On voit que de plus en plus de personnalités osent en parler,
00:59:03parce que sinon, des drames comme ça,
00:59:04ils sont voués à se répéter,
00:59:05des Elias, des Thomas.
00:59:07On en aura pendant des années et des années.
00:59:09On pourra en débattre sur ces plateaux
00:59:10de manière tragique pendant des années.
00:59:12Donc, il faut un courage politique.
00:59:13Il faut que certaines personnalités politiques
00:59:17soient les ambassadeurs, entre guillemets,
00:59:20de ces idées-là,
00:59:21qui font figure d'électrochoc
00:59:23dans le monde judiciaire.
00:59:25Et sinon, on sera condamné à parler
00:59:27de ces sujets-là de manière éternelle.
00:59:29Oui, mais au-delà de ça, il leur faut des moyens.
00:59:31Parce que si vous voulez, si vous n'avez pas de place en prison,
00:59:33si vous n'avez pas des centres réellement fermés,
00:59:35éducatifs, c'est même...
00:59:35Vous imaginez la montagne, c'est l'Everest, là.
00:59:37Voilà, donc ce n'est pas qu'une volonté politique.
00:59:40Oui, bien sûr, c'est financière.
00:59:42C'est financier, c'est bâtimentaire.
00:59:44Et c'est changer toute cette culture
00:59:46à l'intérieur des prisons,
00:59:48où on a l'impression, c'est prison passoire,
00:59:50où vous pouvez avoir, si vous avez de l'argent,
00:59:52tous les plaisirs que vous voulez à l'extérieur,
00:59:53vous l'avez à l'intérieur.
00:59:54Vous avez vu, on en parlera peut-être
00:59:56cet après-midi dans 180 minutes,
00:59:57mais il y a un détenu qui...
00:59:59C'est évadé dans un sac de sport.
01:00:01C'est dans un sac, il se fait la malle.
01:00:02Il est facile, je vous l'accorde,
01:00:03mais depuis la prison de Lyon.
01:00:04Parce qu'il y a manque de personnel,
01:00:06l'administration pénitentielle.
01:00:07Comment on peut s'évader en 2025
01:00:10dans une valise ou dans un sac ?
01:00:12C'est un sac de sport ou une valise ?
01:00:13Enfin, peu importe, il s'est fait la malle.
01:00:14D'autres l'avaient fait.
01:00:15Oui, mais il faudra quand même...
01:00:16Dans un sac, oui, c'est...
01:00:16Non, mais c'est incroyable.
01:00:18Autre affaire également,
01:00:19on va prendre la direction de Mantes-la-Jolie,
01:00:21dans le quartier du Val-Fouré.
01:00:23C'est ça, oui.
01:00:25Tristement connu,
01:00:26où des policiers, des collègues,
01:00:27avouent, ont été attaqués.
01:00:28Tout ça, pourquoi ?
01:00:29Pour un vol de moto.
01:00:30C'est Mathilde Couvière-Fournois
01:00:32qui nous raconte l'histoire.
01:00:34Et on en parle.
01:00:34Toujours le même débat, toujours.
01:00:36C'est ça.
01:00:38Peu après minuit, ce vendredi,
01:00:40un homme signale à la police
01:00:41que trois individus lui ont volé sa moto
01:00:43à Neuillet-sur-Seine dans un fourgon.
01:00:45Grâce à un traceur GPS sur le deux-roues,
01:00:47les policiers parviennent à retrouver
01:00:49la trace du véhicule dans le département des Yvelines.
01:00:52Le conducteur a refusé d'obtempérer et de s'arrêter.
01:00:55S'en suit alors une course-poursuite
01:00:57depuis l'autoroute A13
01:00:58jusqu'à Mantes-la-Jolie dans la cité du Val-Fouré.
01:01:01Les policiers de la brigade anticriminalité
01:01:03de Nuit des Hauts-de-Seine,
01:01:04appuyés par des collègues,
01:01:05se retrouvent alors dans un guet-apens.
01:01:07Arrivés dans la cité,
01:01:08mes collègues sont accueillis
01:01:11par un petit comité d'accueil
01:01:12avec plusieurs jets de projectiles,
01:01:15ce qui dégrade les différents véhicules
01:01:17de police présents.
01:01:18Forcément, il y a de la tension
01:01:19puisque vous avez l'attroupement de personnes
01:01:22qui jettent divers objets en direction des véhicules.
01:01:27Ça engendre quand même des pare-brises brisées,
01:01:31des vitres latérales explosées,
01:01:33de la carrosserie qui est touchée également.
01:01:35Donc on a de la chance
01:01:37qu'on n'a aucun blessé dans le rang,
01:01:38mais oui, la tension, elle est là.
01:01:40Les trois individus à l'origine du vol de la moto
01:01:43ont été arrêtés.
01:01:44Ils sont âgés, selon le Figaro,
01:01:45de 17, 19 et 20 ans.
01:01:48Excel ?
01:01:49Vous avez vu, c'est mes collègues de la Bac 92N
01:01:54qui les avaient pris en chasse
01:01:56pour interpeller cette fourgonoïte.
01:02:00Ces individus ont réussi à rouler extrêmement longtemps
01:02:03puisque de Neuilly-sur-Seine jusqu'à Mont-la-Jolie,
01:02:06il y a quand même une grosse distance.
01:02:08Et pendant cette course-poursuite,
01:02:10ils ont pu appeler leurs amis délinquants
01:02:14dans le Val-Fouré pour monter une opération
01:02:17en commando de guet-apens contre mes collègues.
01:02:19Donc ils les ont amenés sur cette zone
01:02:23pour pouvoir essayer de les attaquer.
01:02:26Enfin, ils les ont attaqués,
01:02:27comme ont bien décrit dans votre reportage,
01:02:29mon collègue d'un autre syndicat.
01:02:31Et ils ont subi beaucoup de jets de projectiles.
01:02:37Et peut-être, il semblerait un impact de balle.
01:02:39On ne le sait pas.
01:02:40Le véhicule a été placé sous ses laits
01:02:42et va être analysé par la police scientifique.
01:02:45Mais en tous les cas, si c'était le cas,
01:02:47ça veut dire qu'on aurait franchi un nouveau palier
01:02:49dans la violence où on nous attaquerait avec des armes.
01:02:52On scénarise les choses, en fait.
01:02:54On les organise, c'est ça.
01:02:55Et voilà, le potentiel à déployer ce commando.
01:03:02Maintenant, vous avez affaire à des gens
01:03:04qui organisent les choses, c'est ça.
01:03:06Parce qu'il y a une haine de la police qui est énorme.
01:03:08En réalité, vous avez une frange de la population
01:03:10et une partie seulement de la France insoumise
01:03:13qui déteste la police et qui, vous voyez,
01:03:15dans certaines manifestations, la police tue.
01:03:17Vous voyez, je crois, une fois un commissariat
01:03:19qui avait été brûlé.
01:03:20Donc on peut déjà apporter notre soutien aux forces de l'ordre.
01:03:22Vous faites un travail remarquable.
01:03:24Merci.
01:03:25On peut penser aux forces de l'ordre pour ce soir.
01:03:27Oui, ça va être assez difficile.
01:03:30Mais ça devrait pourtant être un très beau moment
01:03:31sans que ce soit...
01:03:32En fait, vous voyez, ce qui est dommage,
01:03:34c'est qu'au lieu de parler de la beauté de l'événement,
01:03:36on parle davantage de la prévention qu'il faut faire
01:03:39pour éviter les débordements.
01:03:40Et c'est ça qui est dommage.
01:03:41Oui, c'est ça qui est dommage.
01:03:42Maddy ?
01:03:42Malheureusement, on ne peut pas faire ça.
01:03:44Aujourd'hui, la France est telle qu'on ne peut rien organiser
01:03:48sans qu'il y ait de violences.
01:03:48Et là, c'est d'autant plus choquant.
01:03:50Je disais tout à l'heure que parfois,
01:03:51les jeunes sont mieux organisés que les autorités.
01:03:53C'est-à-dire qu'ils sont capables d'organiser en 20 minutes
01:03:55une opération commando, comme ça a été dit tout à l'heure.
01:03:59Mais je crois qu'il est temps qu'on remette de l'autorité en France.
01:04:01C'est plus possible...
01:04:02D'ailleurs, il y avait un mineur dans l'histoire.
01:04:04C'est plus possible que des jeunes aient une haine telle
01:04:06à l'égard de l'autorité de la police
01:04:09qui fait qu'ils s'organisent.
01:04:10Et pour eux, c'est rien.
01:04:11En fait, les policiers arrivent,
01:04:12on leur lance des projectiles.
01:04:14Et ça aurait pu être pire.
01:04:15Ça aurait pu être pire s'ils étaient plus nombreux,
01:04:17si les policiers n'étaient pas arrivés à s'en sortir,
01:04:20s'ils n'avaient pas eu de renforts assez tôt.
01:04:22Peut-être qu'aujourd'hui, on ne parlerait plus de ces policiers.
01:04:24C'est très grave.
01:04:25Je tiens à signaler quand même que les individus
01:04:27qui ont volé la moto ont été interpellés
01:04:30puisqu'ils ont percuté de plein fouet un véhicule de la BAC.
01:04:33Mais vous savez, vous parlez de cette autorité.
01:04:35Mais à Champigny, il y a quelques jours,
01:04:37il y a un tournage d'une série qui a lieu.
01:04:41Ils ont été obligés de...
01:04:42L'équipe de tournage a pris des vigiles du quartier
01:04:45pour pouvoir sécuriser le commissariat,
01:04:47pour éviter qu'ils attaquent le commissariat
01:04:49dans tout ce regroupement.
01:04:53Vous voyez la honte quand même.
01:04:55On est obligés de payer des jeunes du quartier
01:04:58pour protéger le commissariat.
01:05:00Qu'est-ce qu'on a raté, Joseph Touvenel ?
01:05:02Votre expérience.
01:05:03On a manqué beaucoup de choses.
01:05:05Parce que ça fait des années qu'on met la délinquance sous le tapis.
01:05:08Vous savez, la piste sous le tapis, là, c'est la dépense.
01:05:10Vous prenez Val-Fouré, vous prenez certains endroits de Champigny
01:05:13qui sont depuis maintenant des décennies
01:05:16des lieux où il y a un autre ordre qui est en place.
01:05:20Que fait-on ?
01:05:21On regrette le Val-Fouré, on fait le portage.
01:05:24CNews fait son boulot d'information et derrière, rien.
01:05:28Il faut sans doute prendre des mesures très fortes.
01:05:32Peut-être faut-il un changement de législation
01:05:34sous le contrôle des juges, etc.
01:05:36Alors maintenant, s'il y a un changement de législation
01:05:38pour durcir sur ces zones,
01:05:40pour qu'en permanence,
01:05:42il faut mettre les moyens de détection,
01:05:45notamment des chiens,
01:05:47détecteurs de drogue et d'armes,
01:05:49mais pas pendant deux heures,
01:05:51mais s'il faut pendant deux semaines ou deux mois.
01:05:53C'est-à-dire qu'une présence policière très importante,
01:05:56des contrôles sur les flux financiers,
01:05:58notamment aussi sur un certain nombre de magasins,
01:06:01c'est-à-dire un ensemble de règles
01:06:03qui se mettent en place,
01:06:04deux contrôles.
01:06:05Alors, ça peut être dur pour un certain nombre d'habitants,
01:06:07mais c'est nécessaire pour nettoyer ces zones,
01:06:09mais pas pendant deux jours.
01:06:11Si ça doit durer deux ans, ça dure deux ans.
01:06:13Il faut mettre le paquet,
01:06:17parce que les premiers à souffrir...
01:06:19Imaginez, vous habitez le Val-de-Fourret
01:06:21parce que vous n'avez pas les moyens d'habiter ailleurs.
01:06:23Généralement, c'est ça.
01:06:24C'est les premières victimes, les habitants.
01:06:25Sinon, vous allez habiter les missions.
01:06:26C'est les premières victimes.
01:06:28Comment vous vivez tous les jours ?
01:06:29Vous vivez tous les jours
01:06:31sous le contrôle de nouvelles milices.
01:06:33C'est inacceptable.
01:06:34Et de la mafia qui s'installe,
01:06:36puisque vous êtes obligés de payer la tranquillité.
01:06:38Et on voit bien sur les rodeos...
01:06:39C'est un vrai exemple que vous citez.
01:06:40Vous êtes obligés de prendre des gens de la cité
01:06:41pour protéger le commissaire de police.
01:06:44Mais combien d'entrepreneurs,
01:06:45s'ils veulent faire des travaux dans certaines zones,
01:06:47sont obligés de payer ?
01:06:48Sinon, ils se sont cassés leur...
01:06:50Donc, on a obligé de payer aux règles des mailloux.
01:06:51Aujourd'hui, en 2025, c'est ça.
01:06:53C'est ça.
01:06:53Et de plus en plus...
01:06:54Quel que soit l'endroit,
01:06:56vous imaginez bien les difficultés
01:06:58que ces habitants,
01:06:59qui nous signalent d'ailleurs,
01:07:00par exemple sur les rodeos,
01:07:01puisque vous pouvez le signaler sur masécurité.fr.
01:07:05S'il y a un rodeo dans le coin,
01:07:07vous pouvez le signer anonymement.
01:07:08Vous pouvez chatter avec un policier.
01:07:09C'est cette nouvelle police de proximité
01:07:11qu'on a mis en place.
01:07:12Et vous avez vu le chiffre,
01:07:13plus de 160% de signalement de ces rodeos.
01:07:17Donc, les habitants des quartiers
01:07:18n'en peuvent plus de cela.
01:07:20Ça leur pourrit leur quotidien.
01:07:21Ils ne sortent plus parce qu'ils ont peur de se prendre.
01:07:23Et tous les fondages que nous faisons
01:07:24demandent la même chose.
01:07:25Bien sûr.
01:07:26Et pourtant, vous avez certains partis politiques
01:07:27qui se disent populaires
01:07:28et qui combattent la police nationale
01:07:31quand on fait des opérations.
01:07:32Allez, Edouard, le mot de la fin en deux mots.
01:07:33Je vous en ai avec vous
01:07:34parce que je ne vous ai pas donné la parole
01:07:35depuis quelques minutes.
01:07:36On parlait dans le début des années 2000
01:07:39de territoire perdu de la République.
01:07:41C'est un peu ça.
01:07:42Il y en a beaucoup, notamment,
01:07:43il y avait à Nîmes il y a quelques années,
01:07:44il y a deux ans,
01:07:45où il y avait un jeune qui s'était vêtué
01:07:47de 10 ans sur fond de trafic de drogue.
01:07:49On voit que c'est des territoires
01:07:50où c'est une autre loi,
01:07:51comme vous l'avez dit,
01:07:52qui fait foi, qui fait loi.
01:07:54Et c'est les habitants
01:07:55qui sont pris en otage.
01:07:56Notamment à Nîmes,
01:07:57c'était censé être une cité moderne
01:08:00dans les années 60.
01:08:00Et aujourd'hui, c'est dégradé.
01:08:02Il y a beaucoup de quartiers en France
01:08:03qui sont condamnés à subir ce sort
01:08:04et un peu dans l'inertie
01:08:06des services publics, malheureusement.
01:08:07Ça sera le mot de la fin, les amis.
01:08:09Merci de m'avoir accompagné
01:08:10pour ce Mili News Week-end.
01:08:11C'est toujours un plaisir
01:08:12de vous avoir à nos côtés
01:08:12malgré cette actualité.
01:08:13Bon courage.
01:08:14Merci beaucoup.
01:08:16On pense aux forces de l'ordre
01:08:17avec ce 13 et 14 juillet.
01:08:19Et on verra quand les choses se déroulent.
01:08:20Et puis on verra,
01:08:22on espère que les supporters...
01:08:23Enfin, pas les supporters.
01:08:24Non, oui.
01:08:24Les délinquants.
01:08:26Les casseurs, les délinquants,
01:08:27les racailles qui...
01:08:29Les sauterelles qui...
01:08:30Oui, c'est ça.
01:08:31Merci à l'équipe qui m'ont tour.
01:08:32David Winero,
01:08:33Lillou Canou,
01:08:33Nathalie Le Pelletier,
01:08:34Pierre-Yves Bastide,
01:08:35Audrey Bertheau pour l'info.
01:08:35Merci à l'approbation
01:08:36et à l'excellent Stéphane Fattoreto.
01:08:38Merci aux équipes en régie.
01:08:39Tout de suite,
01:08:40sans quête d'esprit
01:08:40avec Emric Pourbet.
01:08:41On se retrouve dans une heure
01:08:42pour 180 minutes.
01:08:43Info week-end.
01:08:44On a beaucoup de choses
01:08:45à vous raconter
01:08:45tout au long de cet après-midi.
01:08:46Bye bye et à tout à l'heure.

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