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Thierry Cabannes reçoit les acteurs de l'info du jour, des experts et nos journalistes dans #MidiNewsWE

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00:00:01Bonjour à tous, ravie de vous retrouver pour ce Midi News Week-end.
00:00:04On est ensemble pendant deux heures et pour m'accompagner aujourd'hui, Magali Vissande, bonjour.
00:00:08Bonjour Elodie.
00:00:08Communicante en politique, Lisa Ercic, bonjour.
00:00:10Bonjour Elodie.
00:00:11Vous êtes professeure et responsable de la communication de l'IREF, Anthony Bem, bonjour.
00:00:15Bonjour Elodie.
00:00:15Avocat, Brice Socol, bonjour.
00:00:17Bonjour.
00:00:17Politologue et Kevin Bossuet, bonjour.
00:00:19Bonjour Elodie.
00:00:20Professeure d'histoire, évidemment on va parler dans un instant de la 69,
00:00:23mais d'abord le tour de l'actualité avec Audrey Berthaud, bonjour Audrey.
00:00:26Bonjour Elodie, bonjour à tous.
00:00:27L'incendie dans l'Aude est fixé, mais il n'est pas encore maîtrisé.
00:00:33Déjà 488 hectares, près de 200 sapeurs-pompiers sont actuellement mobilisés sur le terrain,
00:00:39avec en appui deux hélicoptères bombardiers d'eau.
00:00:41Hier au plus fort de l'incendie, plus de 500 pompiers ont été mobilisés
00:00:44et puis les bouches du Rhône d'ailleurs ont été placées en vigilance rouge pour feu de forêt.
00:00:49L'actualité aux Proches-Orient des négociateurs israéliens doivent se rendre ce dimanche à Doha
00:00:54pour discuter d'un éventuel accord sur une trêve avec le Hamas.
00:00:58Le sort des otages sera au cœur des discussions.
00:01:01Et puis demain, Donald Trump et Benjamin Netanyahou doivent se rencontrer à Washington.
00:01:06Enfin, le bilan des inondations au Texas, dans le sud des États-Unis, a atteint 50 morts, selon un dernier bilan.
00:01:12Les recherches se poursuivent pour retrouver près d'une trentaine de fillettes et d'adolescentes disparues dans ces inondations.
00:01:18Environ 500 secouristes et 14 hélicoptères ont été déployés.
00:01:23Merci beaucoup Audrey Bertrand.
00:01:24On vous retrouve à 11h30.
00:01:26On va parler donc de l'A69.
00:01:27Une nouvelle mobilisation s'est tenue hier.
00:01:30Elle continue aujourd'hui.
00:01:32Ce sont ces collectifs écologistes qui manifestent contre ce projet d'autoroute.
00:01:36La manifestation, on va dire, s'est tenue devant un château à Moran-Scopon.
00:01:40Une manifestation marquée une nouvelle fois.
00:01:41Et malheureusement, part de vives tensions entre les militants et les forces de l'ordre.
00:01:44Un reportage de Jean-Luc Thomas, Alexandre Abischoff et Augustin Donadieu.
00:01:48Malgré l'interdiction préfectorale, ils étaient des centaines d'opposants à l'autoroute A69 à faire face aux forces de l'ordre.
00:01:58Habillés de noir, ils ont tenté de pénétrer sur le chantier, mais ont été repoussés par les gaz lacrymogènes des gendarmes,
00:02:04alors ciblés par d'innombrables jets de pierre.
00:02:06L'objectif de la journée, de maintenir la tranquillité et la paix publique et de conserver une distance par rapport aux manifestants,
00:02:15c'est la raison pour laquelle vous voyez l'usage des lacrymogènes pour essayer de maintenir les manifestants à distance raisonnable.
00:02:22La planification avait déterminé de mettre un nombre de gendarmes conséquents pour prévenir tout trouble
00:02:29et pour gérer les quelques individus qui voudront en découdre, parce que les renseignements nous amènent à penser que ça allait être le cas.
00:02:36Dans un message posté sur les réseaux sociaux, Bruno Retailleau a condamné la violence en marge de cette mobilisation,
00:02:42affirmant que l'Etat faisait face non pas à des militants de la cause écologique, mais bien à des groupes barbares sans limite.
00:02:48De son côté, Emmanuel Macron a lui aussi posté un message d'encouragement sur X à l'adresse des policiers,
00:02:55un soutien qu'il a réitéré lors du meeting de la jeunesse de son parti.
00:02:58Une pensée toute particulière pour nos forces de sécurité, parce qu'au moment même où je vous parle,
00:03:03ils sont en train de défendre la loi républicaine face à ceux qui mènent un assaut sur la 69.
00:03:09Le calme est revenu aux alentours de 20h, mais les manifestants restent dans la zone sur un terrain privé jusqu'à demain,
00:03:15déterminés à empêcher la finalisation du chantier débuté en 2023.
00:03:18et qui devrait aboutir au second semestre 2026.
00:03:22On ne peut pas revenir sur les revendications de ces militants, mais Kevin Bossuet,
00:03:27ce qui est intéressant, et on va le voir avec un certain nombre de réactions,
00:03:30c'est que ce sont toujours les mêmes, toujours les mêmes qui vont aller à Sainte-Solines
00:03:33pour s'en prendre aux forces de l'ordre, qui étaient déjà à Notre-Dame-des-Landes,
00:03:36sur les bassines, qui parfois aussi d'ailleurs viennent à Paris pour un certain nombre de manifestations.
00:03:41Ils n'ont rien de manifestants, ils n'ont sans doute rien d'écologistes d'ailleurs.
00:03:43Ils veulent juste venir pour casser du flic, comme ils le disent,
00:03:46et parfois d'ailleurs s'en prendre aussi aux installations qu'ils peuvent trouver aux alentours.
00:03:49Là en l'occurrence, ce n'est pas le cas.
00:03:51Évidemment, ce sont des barbares d'extrême-gauche qui se cachent derrière l'écologie pour aller casser du flic.
00:03:59Parce que regardez leur attirail, c'est quand même, on parle de boule de pétanque,
00:04:03on parle de hache, on parle de catapulte.
00:04:07On va regarder justement un certain nombre d'armes qui ont été saisies
00:04:09pour que les téléspectateurs se rendent bien compte de quoi vous êtes en train de parler.
00:04:12Avec une volonté finalement de s'en prendre à nos policiers.
00:04:16Donc nous avons connu, comme vous l'avez dit, Sainte-Solines,
00:04:18avec des policiers, des gendarmes qui ont été blessés.
00:04:21On a connu également Notre-Dame-des-Landes, avec la même configuration.
00:04:25Mais je crois qu'il faut cesser de ramper devant ces écolos.
00:04:29Parce que je me souviens qu'avec Notre-Dame-des-Landes,
00:04:31M. Macron avait renoncé notamment au projet malgré un référendum.
00:04:35Et je pense que ce n'était absolument pas un bon signal.
00:04:38Et moi je ne comprends pas qu'il n'y ait pas des arrestations préventives.
00:04:42M. Retailleau a dit notamment sur X qu'il y avait des fichiers S parmi ces gens-là.
00:04:47Donc pourquoi ces gens finalement sont sur ce territoire à ce moment-là ?
00:04:52Et puis de manière générale, je pense que les Français en ont ras-le-bol finalement de ces écolos.
00:04:57Ces écolos qui remettent en cause notre économie.
00:04:59Parce que l'A69, qu'est-ce que c'est ?
00:05:01C'est tout simplement pour permettre aux gens de gagner du temps,
00:05:05pour lutter contre les déserts médicaux,
00:05:07pour désenclaver un bassin d'emploi,
00:05:09et aussi pour créer des emplois.
00:05:11Et apparemment...
00:05:12Mais ils s'en moquent parce qu'en fait ils ne viennent même pas de là-bas.
00:05:15Donc en fait cette autoroute, sur le fond, ce qu'elle peut permettre,
00:05:17ils s'en foutent, pardon de dire comme ça.
00:05:18C'est juste pour casser.
00:05:19Ces gens sont dans la sédition.
00:05:21Ces gens sont dans l'insurrection.
00:05:23Ils s'attaquent évidemment à l'autorité de l'État.
00:05:25Et les Français ne peuvent plus l'accepter.
00:05:27Il faut rétablir l'autorité de l'État et frapper fort.
00:05:30Effectivement, et quand on a vu un certain nombre d'armes
00:05:33pendant que vous parliez,
00:05:34on comprend qu'ils ne sont pas venus juste pour manifester.
00:05:36Dans ce que vous disiez aussi, Emma Galvissante,
00:05:38c'est intéressant, c'est qu'on se rappelle de Notre-Dame-des-Landes.
00:05:40Cette ZAD qui est installée,
00:05:42Édouard Philippe en première ligne,
00:05:43qui annonce en grande pompe lors d'une conférence de presse,
00:05:46qu'il renonce à ce projet.
00:05:48Mais quelque part, ça a marqué aussi dans les esprits.
00:05:49Parce que certains manifestants peuvent se dire,
00:05:51il y a quelques années, on a fait plier un gouvernement
00:05:53en étant violent, en s'installant de manière illégale.
00:05:57Ces manifestants se disent, on peut peut-être réussir
00:05:59le même exploit. Pour eux, évidemment.
00:06:01Moi, je ne pense pas que c'est un exploit.
00:06:02Mais bien sûr, on voit bien que ce qu'on ancre
00:06:03dans l'inconscient collectif, c'est que finalement,
00:06:06la forme de violence peut renverser l'autorité de l'État.
00:06:09Et ça s'est passé pour Notre-Dame-des-Landes, ça continue.
00:06:11Et d'ailleurs, l'extrême-gauche l'a bien compris.
00:06:13Et donc, elle appelle systématiquement à cette violence.
00:06:15Et moi, ce qui me marque le plus profondément,
00:06:18c'est que finalement,
00:06:19on ne porte pas suffisamment attention
00:06:21à la forme de ces messages.
00:06:22Quand il y a une manifestation comme hier,
00:06:25on s'interroge sur le fond et on dit,
00:06:27« Ok, ils ont le droit de ne pas être d'accord,
00:06:29ils ont le droit de revendiquer. »
00:06:30Et la forme, elle passe en dessous.
00:06:32Sauf que la forme, c'est quoi ?
00:06:33La forme, c'est le matériel qui était présent sur l'État.
00:06:35Bien sûr !
00:06:35C'est la façon dont ils ont exprimé leur violence
00:06:38sur le terrain.
00:06:40Et la forme, c'est l'intention derrière.
00:06:42Et le problème en France, quels que soient les actes,
00:06:43c'est que finalement, on condamne le matériel,
00:06:45on ne condamne pas l'intention derrière.
00:06:47Et cette intention, aujourd'hui,
00:06:49elle est démultipliée par l'extrême-gauche.
00:06:53On voit bien que chaque fois qu'ils utilisent des messages,
00:06:55que ce soit dans les mots, que ce soit dans les images,
00:06:57souvent, le feu, la révolte, le chaos,
00:07:00dans les images, dans les mots et dans les comportements.
00:07:03C'est ce qui s'est passé hier,
00:07:04avec la façon dont ils ont exprimé la barricade aussi.
00:07:08Cette menace permanente de « on peut renverser l'autorité de l'État »
00:07:12vient s'ancrer petit à petit,
00:07:13démultipliée aussi par les prises de position
00:07:15d'un certain nombre de politiques et de parlementaires
00:07:17à l'extrême-gauche.
00:07:18Et bien, ça veut dire quoi ?
00:07:19Ça veut dire qu'aujourd'hui, en France,
00:07:21il y a une bonne partie de cette population
00:07:22qui considère qu'effectivement,
00:07:25elle peut renverser l'autorité de l'État en permanence,
00:07:27par des manifestations de violences.
00:07:29On va regarder justement,
00:07:30on faisait référence à ces politiques encouragées,
00:07:33on va regarder un certain nombre de réactions.
00:07:34On commence avec Sandrine Rousseau,
00:07:36députée écologiste bien connue,
00:07:38qui a dit hier ceci.
00:07:40« Je condamne toute violence,
00:07:41mais je ne condamnerai pas les personnes
00:07:43qui commencent la désobéissance civile. »
00:07:47Isabelle Roussel,
00:07:48déjà, on ne condamne pas la violence,
00:07:50mais on ne condamne pas non plus la désobéissance civile.
00:07:52Alors moi, je ne comprends pas bien la logique.
00:07:53Et elle encourage,
00:07:54elle est députée de la nation,
00:07:55elle, en théorie,
00:07:57elle vote des lois qu'elle doit faire appliquer
00:07:58et elle dit « Allez-y,
00:07:59c'est la désobéissance civile,
00:08:01c'est la révolution,
00:08:02c'est le grand soir,
00:08:02tout est permis. »
00:08:03Mais la révolution en France est valorisée.
00:08:06Je travaille avec des petits-enfants,
00:08:07donc je suis censée appliquer des programmes scolaires.
00:08:09Dans les programmes scolaires,
00:08:10la révolution est un point positif.
00:08:12On est censé l'enseigner à l'école primaire
00:08:14de 1789 à 1792,
00:08:15c'est-à-dire la belle révolution.
00:08:18Finalement, après 1792,
00:08:20ça dégénère un petit peu,
00:08:21mais on n'en parle pas à l'école.
00:08:22On parle de la mort du roi.
00:08:24Le roi, il aurait glissé sur une peau de banane,
00:08:26c'était pareil.
00:08:27En fait, il y a une tendresse révolutionnaire en France
00:08:30depuis le plus jeune âge.
00:08:32On instille ça chez les petits-enfants.
00:08:34Par ailleurs, il y a à l'école,
00:08:36dès l'école primaire,
00:08:37une passion pour l'écologie,
00:08:39une passion pour l'écologisme.
00:08:40On livre des mallettes de délégués écologistes
00:08:44aux élèves de CM1, CM2,
00:08:47pour qu'ils fassent ce qu'on appelle des jeux de rôle,
00:08:50dans lesquels ils incarnent un lobbyiste
00:08:53à l'Union européenne, etc.
00:08:55Et avec toujours un scénario préécrit,
00:08:57c'est-à-dire qu'il y a toujours le bon, le mauvais.
00:08:59Aucun élève ne veut jouer le mauvais.
00:09:01En général, c'est le professeur qui joue,
00:09:03celui qui se fait critiquer
00:09:04parce qu'il est une grande entreprise,
00:09:06qui déverse, je ne sais pas quoi.
00:09:07Les scénarios sont toujours terribles, évidemment.
00:09:08qui créent, je le sais aussi,
00:09:10parce qu'on a forcément beaucoup de contacts
00:09:12avec les psychologues dans les écoles primaires,
00:09:14une grande éco-anxiété chez les enfants.
00:09:17Les consultations pour éco-anxiété
00:09:20ont été multipliées par 3 ou 4 en quelques années
00:09:22parce qu'on ne parle plus que de ça à l'école.
00:09:25Forcément, après, les gens qu'on voit là,
00:09:27ce ne sont pas des gens incultes,
00:09:29ce sont des jeunes gens bien éduqués,
00:09:31qui font des études supérieures,
00:09:33de la bonne bourgeoisie,
00:09:34qui ont les moyens de se déplacer en France,
00:09:36qui ont les moyens de communiquer,
00:09:37qui savent utiliser les réseaux sociaux,
00:09:39qui savent utiliser les moyens de communication,
00:09:41qui savent manier des armes,
00:09:42qui savent trafiquer plein de choses.
00:09:44C'est des gens qui ont reçu une éducation.
00:09:47Cette éducation les encourage là-dedans.
00:09:49Il y a un truc un peu paradoxal.
00:09:51Finalement, Sandrine Rousseau ne dit rien d'autre
00:09:53que ce que disent,
00:09:54d'une manière un peu peut-être édulcorée,
00:09:56les programmes scolaires.
00:09:57C'est-à-dire, en gros,
00:09:58la désobéissance est toujours un droit
00:09:59puisque le peuple français, regardé,
00:10:01a désobéi à telle et telle période de l'année
00:10:03et c'était pour son bien.
00:10:05Il ne faut pas être surpris
00:10:06de l'attitude de ces jeunes gens.
00:10:08Une autre réaction,
00:10:09toujours d'une députée écologiste,
00:10:10c'est Lisa Bellucot.
00:10:11Elle a déclaré trouver légitime
00:10:14que des militants écologistes
00:10:16aient recours au sabotage.
00:10:17Anthony, même, on voit bien
00:10:18à quel point cette classe politique
00:10:19aussi veut encourager
00:10:21à la violence dans les manifestations.
00:10:23Là, elle parle de sabotage,
00:10:24notamment d'installations agricoles.
00:10:26Ils soufflent très clairement sur les bras.
00:10:28C'est-à-dire qu'elle leur dit,
00:10:29« Allez-y, vous serez peut-être embêtés
00:10:31par la police et c'est bien normal
00:10:33parce que c'est illégal,
00:10:33mais nous, on sera là pour vous soutenir,
00:10:35finalement. »
00:10:35C'est ça, le sous-titre.
00:10:37Kevin a très bien dit
00:10:39il y a quelques instants
00:10:39que l'écologie sert de prétexte
00:10:42dans cette affaire.
00:10:44En réalité, il n'y a rien d'écologiste
00:10:46dans le combat là-dedans.
00:10:48Il y a aussi la notion d'état de droit.
00:10:50Fin février,
00:10:52le tribunal administratif de Grenoble
00:10:54a donné l'autorisation
00:10:55de la reprise du chantier.
00:10:56Nous sommes dans un état de droit.
00:10:57Alors, à partir du moment
00:10:59où les juges, conformément à la loi,
00:11:01permettent la réalisation d'un chantier,
00:11:03ce n'est pas à chacun,
00:11:04en tant que citoyen,
00:11:05de prendre les armes.
00:11:06Car ce que l'on a vu, finalement,
00:11:08c'est de la rébellion.
00:11:09Et c'est ni plus ni moins
00:11:10que du cassage de flics.
00:11:12C'est ce qu'ils viennent chercher.
00:11:14Chacun des représentants
00:11:16de ces associations écologistes
00:11:18disent qu'on est là
00:11:19pour empêcher la réalisation
00:11:21à tout prix.
00:11:22Et s'il faut casser,
00:11:24on le fera.
00:11:24Ils le disent et ils le font.
00:11:26Donc, à un moment donné,
00:11:27il convient qu'en effet,
00:11:28l'état de droit soit respecté,
00:11:30que les décisions de justice
00:11:31le soient,
00:11:33et que les téléspectateurs
00:11:34ne soient pas dupes.
00:11:35Ces gens-là
00:11:36ne sont pas du tout écologistes.
00:11:38Non.
00:11:38Ces gens-là sont juste...
00:11:39Ni du coin, d'ailleurs.
00:11:40Ce sont juste des gens d'extrême-gauche,
00:11:44qui utilisent l'écologie
00:11:46comme un alibi
00:11:46pour casser du flic
00:11:48et pour semer le chaos.
00:11:50C'est ce qu'ils recherchent.
00:11:51Ni plus ni moins.
00:11:52Et on voit des gens
00:11:53encagoulés,
00:11:54enrubannés,
00:11:55dont le ministre Rotailleux
00:11:57nous dit qu'il y a
00:11:58une cinquantaine de fichiers
00:11:59parmi ces gens-là.
00:12:00Donc, ce n'est pas
00:12:01n'importe quel qui-dame.
00:12:03Ce sont des gens
00:12:04connus,
00:12:05fichés,
00:12:06et je pense qu'en effet,
00:12:07la police et les forces de l'ordre
00:12:08doivent intervenir
00:12:09avec fermeté
00:12:10pour qu'un message passe
00:12:12et qu'on ne puisse pas
00:12:13tolérer ce genre
00:12:14de manifestations.
00:12:15On va écouter aussi,
00:12:16Jean-Luc Allibert,
00:12:17il est maire horizon de Soile,
00:12:18il est conseiller départemental
00:12:19du Tarn.
00:12:19Et justement,
00:12:20il parle un peu du public
00:12:21qui vient dans ces manifestations.
00:12:23Écoutez-le.
00:12:24On ne peut que constater
00:12:25qu'on a affaire
00:12:26à des personnes
00:12:27qui considèrent
00:12:28que l'état de droit
00:12:29n'est plus à respecter
00:12:31et que leur seul moyen,
00:12:33c'est une expression
00:12:34par la violence.
00:12:35On a aussi des personnes
00:12:37qui, elles, manifestent
00:12:39on va dire
00:12:39tranquillement,
00:12:40paisiblement,
00:12:41mais qui sont gangrénées
00:12:42par des Black Blocs,
00:12:43par des gens
00:12:43qui n'ont rien à faire
00:12:44dans ces manifestations
00:12:46et qui d'ailleurs
00:12:47ne sont même pas
00:12:47de notre territoire
00:12:48dont le job,
00:12:50il faut être clair,
00:12:51est de parcourir la France
00:12:52de manifestation en manifestation
00:12:55pour s'opposer
00:12:56à tous les projets structurants
00:12:57permettant à notre pays
00:12:58de se développer.
00:12:59Ce sont les mêmes
00:13:00qui, par exemple,
00:13:00sont contre la LGV
00:13:01entre Toulouse et Castres.
00:13:02Entre Castres et Bordeaux, pardon.
00:13:03Brice Socol, c'est important
00:13:05ce que dit ce maire
00:13:06parce qu'en fait,
00:13:06on comprend tout.
00:13:07Il faut arrêter de penser
00:13:08que ce sont des manifestants écolos.
00:13:10De toute façon,
00:13:10la manifestation était interdite
00:13:12donc il n'y a normalement
00:13:12même pas de débat.
00:13:13Mais en fait,
00:13:14ce sont des casseurs
00:13:15et qui prennent
00:13:15n'importe quelle manifestation
00:13:17ou n'importe quelle cause,
00:13:19reprise d'ailleurs
00:13:19par une grande partie
00:13:20de la classe politique,
00:13:21pour casser.
00:13:22C'est ça le but.
00:13:23La 69,
00:13:24il ne sait peut-être même pas
00:13:25où aller en réalité.
00:13:25Mais comme d'habitude,
00:13:27comme on l'a vu
00:13:28à notre programme des langues
00:13:29à vous souligner,
00:13:29comme on l'a vu à Sainte-Solines,
00:13:31comme on le voit
00:13:31encore une fois ici,
00:13:33ce sont des gens
00:13:34d'extrême-gauche
00:13:34qui sont là
00:13:35pour en découdre
00:13:36avec les forces de l'ordre.
00:13:37Ce ne sont pas des écologistes.
00:13:38Mais c'est toujours
00:13:39la même chose.
00:13:39C'est-à-dire qu'une fois,
00:13:41on vous parle d'État de droit,
00:13:42mais l'État de droit
00:13:43a deux visages.
00:13:46Pour eux,
00:13:46on perd,
00:13:47il y a une décision
00:13:48comme vous le disiez justement,
00:13:48judiciaire
00:13:49qui a été rendue
00:13:50pour que les travaux
00:13:51puissent recommencer.
00:13:51Il y a un cadre légal
00:13:52qui existe.
00:13:53Absolument.
00:13:54Vous avez au Parlement,
00:13:56alors c'est extraordinaire
00:13:57parce qu'au Parlement,
00:13:57il y a eu une pépelle,
00:13:59une proposition de loi
00:14:00déposée par un sénateur centriste
00:14:02voté au Sénat,
00:14:04voté à l'Assemblée.
00:14:04Il y a eu une motion de rejet.
00:14:06C'est-à-dire qu'il n'y a pas
00:14:06de discussion.
00:14:07Il n'y a pas eu de discussion
00:14:08dans l'Assemblée nationale.
00:14:09Vous savez par qui a été déposée
00:14:10la motion de rejet ?
00:14:11Par LFI.
00:14:12Elle a été déposée par LFI.
00:14:13Ils se sont tirés
00:14:14une balle dans le pied.
00:14:15C'est-à-dire déposée par LFI
00:14:17et votée par tout le monde.
00:14:18Ils ont eu tellement peur
00:14:19du résultat
00:14:20qu'ils ont interdit le débat
00:14:21alors qu'ils auraient pu
00:14:22avoir raison à la fin.
00:14:23Absolument.
00:14:24C'est très paradoxal.
00:14:25C'est-à-dire que la décision
00:14:26de justice leur donne tort.
00:14:29La décision, si je puis dire,
00:14:30parlementaire leur donne tort
00:14:32et ils sont encore là
00:14:33à vouloir justifier la violence
00:14:36et contre les élus locaux
00:14:38parce qu'on ne parle jamais
00:14:39des élus locaux.
00:14:40Mais cette autoroute,
00:14:40elle est importante
00:14:41pour les élus de ce département.
00:14:43C'est 100 000 emplois aujourd'hui
00:14:45qui ne sont pas desservis
00:14:47par cette autoroute.
00:14:48Il n'y a pas de gare TGV,
00:14:49il n'y a pas de gare d'aéroport.
00:14:51Donc cette autoroute
00:14:51est une nécessité.
00:14:53Le vrai sujet, il est là.
00:14:54Et je pense qu'il va falloir travailler.
00:14:56Ça a été un peu travaillé
00:14:57sur la loi sur la modernisation
00:14:59mais qui est aussi partie
00:15:00dans les limbes.
00:15:01Il faut travailler absolument
00:15:03à simplifier les procédures
00:15:05pour les grands travaux
00:15:06d'intérêt généraux.
00:15:07Ça, c'est une nécessité en France.
00:15:09On va changer de sujet.
00:15:11Vous vous rappelez peut-être
00:15:11du mantra de Gabriel Attal
00:15:13« Tu casses, tu répares ».
00:15:14Alors là, on va voir
00:15:15que c'est plutôt
00:15:15« Tu casses, les autres payeront »
00:15:17puisque avec plus de 40 000 voitures
00:15:19qui sont incendiées chaque année,
00:15:21la France devient le pays
00:15:22le plus exposé
00:15:23au risque d'émeute
00:15:24pour les assureurs.
00:15:25Et donc, évidemment,
00:15:26ça a des conséquences,
00:15:27notamment sur le montant,
00:15:28sur le prix de l'assurance
00:15:29que vous allez payer.
00:15:30On regarde les explications
00:15:31de Noemi Hardy.
00:15:32Comment assurer les émeutes en France ?
00:15:37C'est le casse-tête
00:15:38de toutes les assurances.
00:15:40Thierry Léger,
00:15:41directeur général de SCORE,
00:15:43le premier réassureur français
00:15:44s'est exprimé
00:15:45chez nos confrères.
00:15:47Dans cet article,
00:15:48son constat est sans équivoque.
00:15:50On voit de plus en plus
00:15:51de violences physiques.
00:15:52La guerre, le terrorisme,
00:15:53les émeutes,
00:15:54ces risques-là
00:15:55ne sont pas assurables.
00:15:56Les émeutes, en revanche,
00:15:57sont largement couvertes
00:15:58dans le monde.
00:15:59La France est un cas unique
00:16:00en la matière.
00:16:01C'est le premier pays
00:16:02dans le monde
00:16:03en termes d'exposition
00:16:04en raison de la fréquence
00:16:05et de la sinistralité
00:16:06pour les assureurs.
00:16:07Ce risque met une pression
00:16:08sur les réassureurs.
00:16:10Certains commencent
00:16:10à se retirer
00:16:11du marché français
00:16:12ou à majorer
00:16:13fortement les primes.
00:16:15Pour éviter ces comportements,
00:16:17les assureurs proposent
00:16:18un partenariat public-privé
00:16:20comme ceux qui existent déjà
00:16:22pour les catastrophes naturelles.
00:16:24Il faut que la garantie émeute
00:16:25soit prise en considération.
00:16:27Aujourd'hui,
00:16:27il y a trop de manque
00:16:28à gagner à la fois
00:16:29pour les entrepreneurs
00:16:30pour les particuliers
00:16:31face à un risque
00:16:32qui n'est plus vraiment un risque.
00:16:34Ça a été dit dans cet article.
00:16:35C'est une normalité.
00:16:36Aujourd'hui,
00:16:37il y a beaucoup de dégradations,
00:16:38de violences,
00:16:40de destructions.
00:16:41On ne peut pas laisser
00:16:41les particuliers
00:16:42et les entrepreneurs
00:16:43seuls face à ce manque
00:16:45à gagner qui est récurrent.
00:16:46Ces entreprises souhaitent
00:16:47que l'État prenne une part
00:16:49des coûts dès le début
00:16:50et que la prévention
00:16:51soit renforcée
00:16:52pour éviter les émeutes.
00:16:55Ça, Magali Vissant,
00:16:55c'est typiquement un cas
00:16:57où les Français
00:16:58n'en peuvent plus.
00:16:58C'est-à-dire que
00:16:59ceux qui se comportent bien
00:17:00aujourd'hui,
00:17:01les honnêtes gens,
00:17:01comme le dit Bruno Rotaillot,
00:17:03risquent de payer plus cher
00:17:04une assurance
00:17:04pour tous ceux
00:17:05qui vont casser des voitures.
00:17:06Oui, et au-delà de ça,
00:17:07risquent de ne plus avoir
00:17:08d'assurance du tout.
00:17:09Oui, d'ailleurs.
00:17:10C'est vraiment ça
00:17:10que je suis en train
00:17:11d'écouter
00:17:12dans le message qui est passé.
00:17:14On voit bien déjà
00:17:14ce qui a commencé
00:17:15à se passer aux États-Unis.
00:17:17Ce qui est en train
00:17:17de nous arriver,
00:17:17c'est que de la notion de risque,
00:17:19on est passé,
00:17:20il l'a bien dit,
00:17:20à la normalité.
00:17:21Et la normalité va faire quoi ?
00:17:23Ça va faire qu'en fait,
00:17:23finalement,
00:17:24ce ne sera plus couvert
00:17:25par les assurances
00:17:26et on va se retrouver
00:17:27avec des Français
00:17:28qui vont devoir payer
00:17:30la totalité
00:17:31du rachat d'une voiture
00:17:32parce que justement,
00:17:33on aura tous payé
00:17:34l'addition quelque part.
00:17:36La solution,
00:17:36personnellement,
00:17:37je ne l'ai pas.
00:17:37Je pense que ça doit
00:17:38vraiment faire partie
00:17:39des problématiques
00:17:41et des réflexions
00:17:42qui doivent être mises en place
00:17:43parce qu'on parle beaucoup
00:17:44de pouvoir d'achat,
00:17:45on parle de la qualité
00:17:46de vie des Français.
00:17:47Et bien ça,
00:17:47ça touche quand même
00:17:48au quotidien des Français.
00:17:50Tout le monde a quelqu'un
00:17:51dans son entourage
00:17:52et parfois soi-même
00:17:52qui a subi ce genre de dégâts.
00:17:54Ça doit faire partie
00:17:55aujourd'hui des réponses
00:17:56à la fois politiques
00:17:57mais aussi économiques
00:17:58et de la part des assureurs.
00:18:00Quelles solutions
00:18:01ils vont pouvoir trouver
00:18:02pour pouvoir nous permettre
00:18:03de continuer
00:18:04à pouvoir avoir une voiture
00:18:05qui stationne dehors
00:18:06sans avoir le risque
00:18:08de devoir la racheter
00:18:09totalement ?
00:18:11Brice Socol,
00:18:12certains ont tenté
00:18:12mais c'est très compliqué
00:18:13à mettre en place
00:18:13notamment pendant les émeutes.
00:18:15Christian Estrosi à Nice
00:18:16tentait quand il le pouvait,
00:18:17quand il avait avec certitude
00:18:19l'individu
00:18:20qui avait cassé un magasin
00:18:21ou qui avait brûlé une voiture
00:18:22de dire
00:18:23c'est aux parents de payer
00:18:24de manière,
00:18:25alors ça semble être
00:18:26du bon sens,
00:18:27par contre le mettre
00:18:28en application
00:18:29c'est extrêmement compliqué
00:18:31mais ça pourrait être
00:18:32une piste.
00:18:32Ça peut être une piste,
00:18:33moi j'envoie une autre piste
00:18:35mais il y a un avocat spécialisé
00:18:36qui est là,
00:18:37ce sont les travaux
00:18:37d'intérêt généraux.
00:18:38tu payes,
00:18:39tu casses.
00:18:40Ah bah tu casses,
00:18:40tu répares,
00:18:41on nous l'a promis,
00:18:42tu nettoies,
00:18:42tu salis,
00:18:43tu nettoies.
00:18:43C'est pas proposé
00:18:43des travaux d'intérêt généraux
00:18:45c'est le juge pénal,
00:18:46peut le faire.
00:18:48Ça peut se faire
00:18:49dans le cadre
00:18:49d'un rappel à la loi
00:18:50également
00:18:50et ça peut se faire
00:18:52également dans le cadre
00:18:52d'un aménagement
00:18:53de peine.
00:18:54Mais j'ai découvert
00:18:56qu'en fait
00:18:56lorsqu'un juge
00:18:57propose
00:18:58des travaux
00:18:59d'intérêt généraux,
00:19:01le délinquant
00:19:01peut les refuser.
00:19:03Donc à ce moment-là
00:19:03il aura une peine
00:19:04de prison,
00:19:04une peine d'incarcération.
00:19:06Mais il n'ira pas en prison
00:19:08donc en fait
00:19:08il peut refuser
00:19:09et il n'a aucune peine.
00:19:10Il faut rendre obligatoires
00:19:11les travaux d'intérêt généraux.
00:19:12Je pense qu'il faut
00:19:12que ce soit visible
00:19:13et lisible.
00:19:14Mais ça ne fonctionne pas.
00:19:15Alors Lisa,
00:19:16Kevin et Anthony Bell.
00:19:19Ça ne va certainement pas
00:19:20faire baisser
00:19:20le prix des polices d'assurance.
00:19:22Parce qu'une fois
00:19:23que la voiture est brûlée,
00:19:24même si la personne
00:19:25paye,
00:19:26entre guillemets,
00:19:27est sanctionnée
00:19:27par un travail
00:19:29d'intérêt général,
00:19:31la voiture est brûlée.
00:19:32Donc l'assureur
00:19:32continue de calculer
00:19:33on a des actuaires
00:19:34qui calculent
00:19:35le prix de la police d'assurance
00:19:36et ça ne va rien changer.
00:19:38Moi ce qui va se produire
00:19:40et c'est sans doute
00:19:41le cas déjà
00:19:42dans de nombreux contrats
00:19:43c'est qu'on va vous demander
00:19:43où vous habitez
00:19:44si votre voiture
00:19:45est dans un garage
00:19:46ou pas dans un garage.
00:19:47Et ils feront leur calcul
00:19:48en fonction du risque
00:19:50de l'exposition du quartier
00:19:51au risque d'embrasement,
00:19:53d'émeute, etc.
00:19:54Et ce qui est terrible
00:19:55c'est que c'est de nouveau
00:19:56une France à deux vitesses.
00:19:58Alors déjà,
00:19:59qui peut se racheter une voiture
00:20:00quand elle a brûlé ?
00:20:01Les gens qui sont fortunés.
00:20:02Qui peut s'offrir un garage ?
00:20:04Les gens fortunés.
00:20:05Et qui ne peut s'offrir
00:20:06de ne pas vivre
00:20:07dans des quartiers comme ça ?
00:20:08Les gens fortunés.
00:20:08Donc c'est une brûlure d'égalité.
00:20:10Ça c'est un constat
00:20:10qu'on partage.
00:20:11Dans les banlieues populaires
00:20:12vous avez des gens
00:20:14qui veulent de la sécurité.
00:20:16Leur bagnole est brûlé.
00:20:19C'est-à-dire qu'ils n'ont plus de voiture.
00:20:21Deux, ils vont avoir
00:20:23des primes d'assurance
00:20:23qui vont augmenter
00:20:24sur cette zone géographique.
00:20:26Et trois,
00:20:27ils sont souvent victimes
00:20:28de l'inflation.
00:20:29Kevin voulait réagir
00:20:30et puis Anthony Bem.
00:20:31Parce que je ne crois
00:20:33absolument pas
00:20:34aux tiges.
00:20:35Ça ne fonctionne pas.
00:20:36Et j'estime qu'en effet
00:20:38ceux qui brûlent des voitures
00:20:39sont des délinquants.
00:20:40Et quand j'en entends
00:20:40certains qui nous racontent
00:20:42qu'ils ne font qu'allumer
00:20:43leur feu de détresse,
00:20:44évidemment c'est de la démagogie.
00:20:46Ces personnes-là,
00:20:47ceux qui brûlent des voitures
00:20:48sont des délinquants.
00:20:49Ils doivent terminer en prison.
00:20:50Moi je crois beaucoup
00:20:51aux peines qui sont courtes
00:20:53comme on le fait parfois
00:20:55en Europe du Nord.
00:20:56Parce que j'estime
00:20:57que si un gamin
00:20:58est capable de brûler
00:20:59une ou deux voitures,
00:21:00il est capable de passer
00:21:01deux ou trois nuits
00:21:02en prison.
00:21:03C'est tout simplement
00:21:04le bon sens.
00:21:05Regardez ce qui s'est passé
00:21:06au cours des émeutes
00:21:07de l'été 2023.
00:21:09Je crois qu'il y a environ
00:21:095000 voitures
00:21:10qui ont été brûlées.
00:21:11Comment excuser
00:21:12ce genre de choses ?
00:21:13Alors que les propriétaires
00:21:14des voitures brûlées
00:21:15ce sont souvent des gens
00:21:16qui n'ont parfois
00:21:16même pas d'assurance
00:21:17et qui sont des travailleurs
00:21:19qui se lèvent
00:21:19à 6h du matin.
00:21:20Et j'aimerais juste
00:21:21dire quelque chose également.
00:21:22Parce qu'il y a une incitation
00:21:24dans le rap
00:21:25à brûler des voitures.
00:21:26Je cite par exemple
00:21:27le groupe Berurier Noir
00:21:29qui nous raconte
00:21:30dans ses chansons
00:21:31qui fait « Vive le feu ».
00:21:32NTM qui nous dit
00:21:33« Qu'est-ce qu'on attend
00:21:34pour foutre le feu
00:21:35ou encore sniper ? »
00:21:36Le seul moyen
00:21:37de se faire entendre
00:21:38est de brûler des voitures.
00:21:39Quand vous avez des gamins
00:21:40qui sont biberonnés
00:21:41à ce genre de musique,
00:21:42il ne faut pas s'étonner
00:21:43qu'ils prennent ça
00:21:44pour argent comptant
00:21:45et qu'ils finissent
00:21:46en effet au bas de l'immeuble
00:21:47en train de brûler des voitures
00:21:48et ça c'est inacceptable.
00:21:49Anthony Mme,
00:21:49effectivement on ne trouvera pas
00:21:50un moyen de rembourser
00:21:51toutes ces voitures
00:21:52donc le problème
00:21:53c'est qu'il faut le prendre avant
00:21:54il faut éviter que ça arrive
00:21:55et la seule solution
00:21:56qui peut fonctionner
00:21:57peut-être
00:21:57c'est effectivement
00:21:58d'avoir une vraie réponse pénale
00:21:59qui soit dissuasive
00:22:00qu'on n'en arrive pas là.
00:22:02Vous avez raison Elodie
00:22:02mais pour toute infraction
00:22:04c'est la même chose
00:22:05la meilleure prévention
00:22:06c'est la sanction.
00:22:08C'est-à-dire que
00:22:09c'est la peur
00:22:10finalement de la sanction
00:22:11qui nous fait
00:22:12pas commettre une infraction
00:22:14c'est la peur
00:22:15d'aller en prison
00:22:16c'est la peur
00:22:17de payer une amende
00:22:17d'indemniser la victime
00:22:19de passer devant le juge
00:22:20de la honte
00:22:20de la réputation
00:22:21c'est ça qui nous fait
00:22:22finalement nous empêcher
00:22:24de passer du côté obscur
00:22:26de la force
00:22:26et de passer à l'acte.
00:22:28Dans notre cas ici
00:22:29ce sont des gens
00:22:30qui finalement
00:22:31revendiquent une haine
00:22:33c'est souvent
00:22:34dans le cadre
00:22:35de festivités.
00:22:36Il est dingue
00:22:37Il y a les images
00:22:37ce sont les émeutes
00:22:38après la victoire du PSG
00:22:39qu'on voit depuis tout à l'heure.
00:22:40Là c'est le PSG
00:22:41mais ça aurait pu être
00:22:41la Saint-Sylvestre.
00:22:42Chaque année
00:22:43il y a une particularité française
00:22:45c'est de publier
00:22:48les incendies
00:22:49qui a eu lieu
00:22:50le 31 décembre
00:22:51de chaque année
00:22:52et on commence l'année
00:22:54et bientôt le 14 juillet
00:22:55par exemple aussi
00:22:56c'est l'occasion
00:22:57de brûler des voitures
00:22:58et il y a certains quartiers
00:22:59en effet
00:23:00en région parisienne
00:23:01et Kevin les connaît
00:23:02dans le 9-3
00:23:03où en effet
00:23:04c'est devenu
00:23:05une tradition
00:23:06finalement
00:23:07quand on fait la fête
00:23:08on brûle
00:23:09et donc
00:23:10c'est
00:23:11finalement
00:23:12je dirais
00:23:14un signal
00:23:16qui est donné
00:23:17c'est
00:23:18un délitement
00:23:19finalement
00:23:20du respect
00:23:21de l'autre
00:23:22parce qu'en fait
00:23:22c'est la voiture
00:23:23du cousin
00:23:23c'est la voiture
00:23:24de la tante
00:23:25c'est la voiture
00:23:26du voisin
00:23:26qui brûle
00:23:27ce sont des gens
00:23:28modestes
00:23:28c'est dans les quartiers
00:23:29souvent que ça se passe
00:23:30et donc
00:23:31il n'est pas juste
00:23:33on voit la contradiction
00:23:35que ces gens
00:23:36brûlent
00:23:37les voitures
00:23:37de leur propre quartier
00:23:38oui évidemment
00:23:39on va marquer
00:23:40une première pause
00:23:41dans ce Midi News
00:23:42et on parlera
00:23:42de vos élus préférés
00:23:44les maires
00:23:44qui n'en peuvent plus
00:23:45qui sont à bout
00:23:46on regardera
00:23:47un certain nombre
00:23:47de chiffres
00:23:48et de raisons
00:23:49justement
00:23:49de leur découragement
00:23:50restez avec nous
00:23:50à tout de suite
00:23:51de retour pour la deuxième partie
00:23:56de Midi News
00:23:56on va parler
00:23:57des maires
00:23:58qui sont dépités
00:23:59et découragées
00:24:00dans un instant
00:24:01mais d'abord
00:24:01un tour de l'actualité
00:24:02avec Audrey Berthaud
00:24:03rebonjour Audrey
00:24:04rebonjour
00:24:04et cette agression
00:24:05à Saint-Etienne
00:24:06après une altercation
00:24:07avec un automobiliste
00:24:09trois militaires
00:24:09de l'opération
00:24:10Sentinelle en civil
00:24:12ont été agressés
00:24:12dans la nuit de vendredi
00:24:13à samedi
00:24:14l'automobiliste
00:24:15a blessé
00:24:15à l'aide d'un couteau
00:24:16deux de ces trois militaires
00:24:18l'assaillant a pris la fuite
00:24:20une enquête
00:24:20est en cours
00:24:21dans le Tarn
00:24:22le rassemblement
00:24:24des opposants
00:24:24à la 69
00:24:25a tourné
00:24:26à l'affrontement
00:24:26avec les forces de l'ordre
00:24:28la préfecture du Tarn
00:24:29avait interdit
00:24:30cette mobilisation
00:24:31évoquant
00:24:31la présence importante
00:24:33de personnes
00:24:33encagoulées
00:24:34ou masquées
00:24:351500 gendarmes
00:24:37étaient déployées
00:24:38sur la plateforme X
00:24:39Emmanuel Macron
00:24:40a annoncé
00:24:41son soutien
00:24:41aux forces de l'ordre
00:24:42et puis aussitôt
00:24:43ouverte
00:24:44aussitôt fermée
00:24:45la baignade
00:24:45dans la Seine
00:24:46est interdite
00:24:47aujourd'hui
00:24:47avec des pluies
00:24:48avec les pluies
00:24:49de ces dernières heures
00:24:50à Paris
00:24:51les trois sites
00:24:51de baignade
00:24:52n'ont pas pu ouvrir
00:24:54les sites sont annoncés
00:24:55fermés jusqu'à demain
00:24:56merci beaucoup Audrey
00:24:58on vous retrouve
00:24:58à midi
00:24:59pour un prochain
00:25:00point complet
00:25:00sur l'actualité
00:25:01je vous le disais
00:25:02on va parler de ces maires
00:25:03qui n'en peuvent plus
00:25:04qui sont épuisées
00:25:05la pression
00:25:06la charge de travail
00:25:07est trop importante
00:25:08pour eux
00:25:08et un certain nombre
00:25:09ont déjà prévenu
00:25:10ils ne souhaitent pas
00:25:11se représenter
00:25:12on regarde un exemple
00:25:13c'est à mi-mai
00:25:14avec Stéphanie Rouquier
00:25:15il porte l'écharpe
00:25:18depuis 20 ans
00:25:19mais le poste
00:25:20est de plus en plus
00:25:21lourd à assumer
00:25:22ça ça me fait rester ça
00:25:23c'est une force
00:25:27tellurique
00:25:27qui nous porte
00:25:30le maire de Mimé
00:25:31veut être au service
00:25:32de ses administrés
00:25:33une vocation pour lui
00:25:35mais la charge de travail
00:25:36les contraintes administratives
00:25:38et les incivilités
00:25:39d'aujourd'hui
00:25:40compliquent la fonction
00:25:41chaque fois qu'on est responsable
00:25:42on est à portée de claques
00:25:43et je pense que
00:25:46les maires
00:25:47sont vraiment
00:25:48le premier empart
00:25:51et la première adresse
00:25:53où le citoyen
00:25:54la première porte
00:25:56où le citoyen frappe
00:25:57vous avez pensé
00:25:58abandonner un jour ?
00:25:59oui
00:25:59je vais y retourner
00:26:01parce que
00:26:01parce que j'aime les gens
00:26:02c'est les citoyens
00:26:04de ma commune
00:26:04qui m'ont élu
00:26:05et je leur dois ce respect
00:26:06et je leur dois
00:26:08cette présence
00:26:09et ces actions
00:26:10depuis 10 ans
00:26:12l'édile est aussi
00:26:13le président
00:26:13de l'union des maires
00:26:14des Bouches-du-Rhône
00:26:15et il le constate
00:26:16sur le terrain
00:26:17ses collègues
00:26:18sont épuisés
00:26:19un tiers d'entre eux
00:26:20ne compte pas
00:26:21se représenter
00:26:22l'an prochain
00:26:22quelques chiffres
00:26:24donc un tiers des maires
00:26:25qui ne veulent pas
00:26:26se représenter
00:26:27depuis la dernière élection
00:26:28municipale de 2020
00:26:292400 maires
00:26:30ont démissionné
00:26:31et aujourd'hui
00:26:31on a 57 000 sièges
00:26:33de conseillers municipaux
00:26:34qui sont vacants
00:26:36Brice-Cole
00:26:36en même temps
00:26:37on peut les comprendre
00:26:38ces maires
00:26:38et d'ailleurs
00:26:39c'est encore plus vrai
00:26:40dans les petites communes
00:26:41ils n'ont pas
00:26:42une indemnité
00:26:43qui suffit à vie
00:26:43donc il faut travailler
00:26:44à côté
00:26:45on est maire
00:26:4524 heures sur 24
00:26:46une charge
00:26:47et une pression
00:26:48de plus en plus importante
00:26:49et aussi la partie violence
00:26:51qui vient se rajouter
00:26:52à tout ça
00:26:52il y a beaucoup
00:26:53d'inconvénients
00:26:53il faut garder la vocation
00:26:55absolument
00:26:56mais moi j'aime à rappeler
00:26:58que le maire
00:26:58c'est vraiment
00:26:58la figure centrale
00:26:59de la démocratie
00:27:00des français
00:27:00aujourd'hui
00:27:01c'est l'élu préféré
00:27:01des français
00:27:02de très très loin
00:27:03des français
00:27:03aujourd'hui
00:27:04les français
00:27:04dans toutes nos études
00:27:05d'opinion
00:27:05le disent
00:27:07en fait
00:27:07nous avons confiance
00:27:08en la politique locale
00:27:10nous n'avons plus confiance
00:27:11en la politique nationale
00:27:12la politique locale
00:27:12pourquoi ?
00:27:13parce que c'est de l'écoute
00:27:14c'est des résultats
00:27:15c'est du dialogue
00:27:16ce qui n'est pas le cas
00:27:17pour eux
00:27:17concernant la politique nationale
00:27:19mais le maire
00:27:21aujourd'hui
00:27:21il est pris
00:27:22dans des tas de contradictions
00:27:23c'est à dire
00:27:23qu'il est un peu prisonnier
00:27:25il est pris entre l'état
00:27:26les exigences de l'état
00:27:27la bureaucratie
00:27:28les exigences des citoyens
00:27:29qui sont parfois devenus
00:27:30des consommateurs
00:27:31de services publics
00:27:32les incivilités
00:27:33au quotidien
00:27:34qui se multiplient
00:27:35et on les commente
00:27:36assez régulièrement
00:27:37et puis
00:27:38des ressources financières
00:27:40dans un contexte budgétaire
00:27:42extrêmement tendu
00:27:43qui risquent
00:27:44de ne pas leur permettre
00:27:45dans le prochain mandat
00:27:46de pouvoir
00:27:47assurer un certain nombre
00:27:48d'investissements
00:27:49et donc de ne pas répondre
00:27:50favorablement
00:27:51aux exigences
00:27:52de leur population
00:27:52donc c'est une fonction
00:27:54qui est vraiment
00:27:55très importante
00:27:56pour la démocratie
00:27:57ce sont nos premiers
00:27:58interlocuteurs
00:27:59mais ce sont des maires
00:28:01qui sont aujourd'hui
00:28:02en difficulté
00:28:02et qu'il faut aider
00:28:03qu'il faut accompagner
00:28:04et qu'il ne faut pas sacrifier
00:28:06on les a oubliés
00:28:06sous ces deux derniers mandats
00:28:08d'Emmanuel Macron
00:28:10les maires n'ont pas
00:28:11été la priorité
00:28:12les territoires
00:28:13n'ont pas été la priorité
00:28:14et aujourd'hui
00:28:15on s'aperçoit
00:28:15qu'en fait
00:28:16la France tient
00:28:16pourquoi ?
00:28:17parce que nous avons
00:28:18ces élus de proximité
00:28:19voilà
00:28:20et il faut les soutenir
00:28:22il faut les accompagner
00:28:23et surtout
00:28:23ne pas les abandonner
00:28:24et vous parlez justement
00:28:26de ce sentiment
00:28:26d'abandon
00:28:27qui se voit
00:28:27dans les chiffres
00:28:28on va en rappeler encore un
00:28:29un maire sur trois
00:28:31se dit proche
00:28:32de l'épuisement
00:28:32ou déjà
00:28:33épuisé
00:28:34on se dit aussi
00:28:35il risque malheureusement
00:28:37d'y avoir une crise
00:28:38des vocations
00:28:38être maire
00:28:39c'est extrêmement complexe
00:28:41il y a beaucoup de choses
00:28:42notamment légales
00:28:42juridiques
00:28:43on en parlera
00:28:43avec vous
00:28:44à connaître
00:28:45c'est un engagement
00:28:47plein
00:28:47et entier
00:28:48on se demande
00:28:48dans quelques mois
00:28:50qui va rester
00:28:51à la tête de ces mairies
00:28:51pour vous dire
00:28:52on m'a proposé
00:28:53de me présenter
00:28:54aux municipales
00:28:55pour vous dire
00:28:55à quel point
00:28:56mais c'est parce que
00:28:57vous êtes très talentueux
00:28:57c'est pas parce qu'il n'y a
00:28:58personne sur la liste
00:28:59je n'ai aucune compétence
00:28:59pour devenir maire
00:29:00d'aucune ville
00:29:01c'est la difficulté
00:29:03de trouver des candidats
00:29:04oui vous êtes
00:29:06trop bien avec vous
00:29:06mais bref
00:29:06on prend les grands
00:29:07mais c'est surtout
00:29:09qu'en fait
00:29:09on leur donne
00:29:10de très grandes responsabilités
00:29:11sans leur donner
00:29:11les moyens
00:29:11qui vont avec
00:29:12et quand vous dites
00:29:12pendant ces deux mandats
00:29:15on a ignoré les maires
00:29:17je ne crois pas
00:29:18qu'on les ait ignorés
00:29:18je crois qu'on leur a fait
00:29:19la guerre
00:29:19l'état leur a fait la guerre
00:29:20c'est à dire qu'en gros
00:29:21on leur délègue
00:29:23des responsabilités
00:29:23sans leur donner
00:29:24les moyens financiers
00:29:26et les moyens policiers
00:29:28qui vont avec
00:29:28et ils sont forcément
00:29:30en détresse
00:29:30on ne peut pas
00:29:31on ne peut pas se retrouver
00:29:32et puis c'est pareil
00:29:33on parlait
00:29:34on parlait des éoliennes
00:29:35je crois hier
00:29:35oui exactement
00:29:36on ne peut pas demander
00:29:38à un maire
00:29:38d'être dans un objectif
00:29:40de zéro artificialisation
00:29:42de son territoire
00:29:43et en même temps
00:29:44aller coller
00:29:45je ne sais pas combien
00:29:45de centaines de mètres cubes
00:29:47de béton
00:29:47en bas de chaque éolienne
00:29:49c'est tout à fait
00:29:50contradictoire
00:29:51on leur demande
00:29:52de faire des choses
00:29:52qu'ils ne peuvent pas
00:29:53appliquer
00:29:54évidemment qu'il y aura
00:29:55une crise de vocation
00:29:56c'est logique
00:29:57et on voit aussi
00:29:58dans les chiffres
00:30:00sur les agressions
00:30:01une enquête du CEVIPOF
00:30:0232% d'agressions
00:30:03d'élus en général
00:30:05en plus en 2022
00:30:06et dans cette enquête
00:30:07c'est 69%
00:30:08des maires interrogés
00:30:09qui déclarent
00:30:10avoir déjà été victimes
00:30:11d'incivilité
00:30:12insultes
00:30:13menaces
00:30:14ou agressions physiques
00:30:14Kevin Bossuet
00:30:15on l'a souvent malheureusement
00:30:16traité aussi
00:30:17à l'antenne
00:30:17c'est-à-dire que
00:30:18comme le dit aussi Brice Socol
00:30:19on a des personnes
00:30:20qui se disent
00:30:21un maire finalement
00:30:22il est garant
00:30:23je dois consommer
00:30:24dans sa commune
00:30:25je veux que tout fonctionne
00:30:25et quand je ne suis pas content
00:30:26je vais m'en prendre au maire
00:30:28pour une décision
00:30:28la dernière fois
00:30:29c'était une histoire
00:30:29de permis de construire
00:30:30où un maire a été agressé
00:30:31et roué de coups quand même
00:30:32c'est pas rien
00:30:33vous avez prononcé
00:30:34le bon mot
00:30:35on est passé
00:30:36du citoyen acteur
00:30:38au citoyen consommateur
00:30:40qui n'accepte pas
00:30:41le sentiment de frustration
00:30:43et dès qu'un maire
00:30:44dit non
00:30:45tout de suite
00:30:46ça devient extrêmement compliqué
00:30:48et les insultes fusent
00:30:50voire les coups
00:30:51fusent également
00:30:52et vous abordez
00:30:53un thème qui est central
00:30:55en effet
00:30:55ce sont les agressions
00:30:56des élus
00:30:57et les agressions
00:30:58des figures d'autorité
00:30:59parce que quand vous regardez
00:31:01notamment
00:31:01dans nos petites communes
00:31:04souvent
00:31:04si vous voulez
00:31:05les maires
00:31:06ce sont les remparts
00:31:07des gens
00:31:08qui n'ont plus rien
00:31:09qui ont été délaissés
00:31:10par l'état
00:31:10qui vivent
00:31:12dans des petites zones
00:31:13où il n'y a
00:31:14véritablement plus
00:31:15de services publics
00:31:16et le maire occupe
00:31:17une place extrêmement
00:31:18importante et valorisante
00:31:20c'est pour ça
00:31:20qu'il y a des administrés
00:31:21qui se comportent très bien
00:31:22mais malheureusement
00:31:23vous avez aussi une minorité
00:31:24c'est toujours
00:31:25cette minorité
00:31:26en effet
00:31:26qui fait vivre
00:31:27un cauchemar
00:31:28mais ces problèmes-là
00:31:30vous les rencontrez également
00:31:31vis-à-vis des policiers
00:31:31vis-à-vis des professeurs
00:31:33vis-à-vis des médecins
00:31:34voyez bien qu'aujourd'hui
00:31:35dès que ça ne nous plaît pas
00:31:37on insulte
00:31:38on agresse
00:31:39et ça
00:31:39ça devient de plus en plus compliqué
00:31:40et profitons-en
00:31:41pour rendre hommage
00:31:42notamment à tous ces maires
00:31:43qui font un travail formidable
00:31:44et je le vois
00:31:44dans nos petites communes
00:31:45qui s'occupent des personnes âgées
00:31:47qui s'occupent des enfants
00:31:48qui ont un rôle social
00:31:49en effet
00:31:49qui est extrêmement important
00:31:51et souvent on parle
00:31:51des élus des grandes villes
00:31:52des maires des grandes villes
00:31:53mais pensons
00:31:54à ces petits élus
00:31:55des petites communes
00:31:55et il faut leur dire merci
00:31:57On va regarder les raisons aussi
00:31:58justement de leur épuisement
00:31:59ils en citent un certain nombre
00:32:01parmi les raisons
00:32:02de leur épuisement
00:32:03la complexité
00:32:04la lourdeur administrative
00:32:05on va le voir dans un instant
00:32:06la charge de travail
00:32:07le manque de temps
00:32:08ou aussi
00:32:08la complexité
00:32:10d'obtenir des subventions
00:32:12parce que
00:32:12Magali Vicente
00:32:13ce qu'on voit aussi
00:32:14à force de sondage
00:32:15c'est qu'évidemment
00:32:15il y a toutes les raisons
00:32:16dont on a déjà parlé
00:32:17qui pèsent sur les maires
00:32:18mais il y a aussi
00:32:18le désengagement de l'Etat
00:32:20c'est-à-dire qu'il y a de plus en plus
00:32:21de lois à connaître
00:32:21il y a de plus en plus
00:32:22le poids de l'administration
00:32:23il y a de moins en moins
00:32:24de budget pour les maires
00:32:25mais par contre
00:32:26eux ils doivent toujours
00:32:26faire tourner leur commune
00:32:27on leur enlève tout
00:32:28et on leur demande
00:32:29de plus en plus
00:32:30il y a quelque chose
00:32:30de totalement illogique
00:32:31et incohérent
00:32:32c'est malheureusement
00:32:33effectivement
00:32:33ce qui continue de se passer
00:32:35ce qui s'est passé
00:32:35ces dernières années
00:32:36d'autant plus
00:32:37sous le mandat d'Emmanuel Macron
00:32:38mais il y a un élément central
00:32:40dont on parle très peu
00:32:41parce qu'on parle beaucoup
00:32:42de la notion de faire
00:32:43c'est-à-dire
00:32:44le maire confronté
00:32:45à les nouvelles obligations
00:32:48à gérer
00:32:49en fait administrativement
00:32:50la collectivité
00:32:51mais il y a une notion
00:32:52très importante
00:32:53c'est le rapport
00:32:54à la relation
00:32:54et à l'humain
00:32:55comme vous le disiez
00:32:56les maires sont
00:32:56à portée des citoyens
00:32:57et donc la dimension primordiale
00:32:59c'est l'écoute
00:32:59et c'est la relation
00:33:00il y a un des sondages
00:33:02qui mentionne
00:33:02que 31% des maires
00:33:04démissionnent
00:33:04à cause de quoi ?
00:33:05à cause des conflits
00:33:06en interne
00:33:06il se passe quoi ?
00:33:07c'est qu'en fait
00:33:08les maires sont
00:33:09à peu près accompagnés
00:33:10pour ceux qui le souhaitent
00:33:11mais je dis vraiment
00:33:12à peu près
00:33:13c'est encore trop faible
00:33:14sur la dimension
00:33:15de comment je fais
00:33:16comment je gère
00:33:17ma collectivité
00:33:18comment je gère
00:33:19mes politiques publiques
00:33:20mais pas sur la notion
00:33:22d'être
00:33:22c'est-à-dire
00:33:23comment aujourd'hui
00:33:24je gère
00:33:25la relation
00:33:26avec mon équipe
00:33:27ça c'est un sujet
00:33:28c'est un sujet
00:33:29primordial
00:33:30et c'est aujourd'hui
00:33:3031%
00:33:31qui veulent démissionner
00:33:32à cause de ça
00:33:33parce qu'ils ne sont pas
00:33:33en capacité de gérer
00:33:34gérer l'équipe
00:33:35gérer les conflits
00:33:36en interne
00:33:37avec le personnel
00:33:38et gérer les conflits
00:33:39et les violences
00:33:40en externe
00:33:41avec les citoyens
00:33:41ça c'est un vrai pilier
00:33:42c'est quelque chose
00:33:43qui a évolué
00:33:44dans notre société
00:33:44c'est un pilier
00:33:45sur lequel l'État
00:33:46n'a pas conscience
00:33:47de l'évolution
00:33:49et donc de comment
00:33:50aujourd'hui
00:33:51il faut accompagner les maires
00:33:52moi je sais que
00:33:53c'est mon fer de lance
00:33:54je suis ciblée là-dessus
00:33:55et c'est comme ça
00:33:56que je les accompagne
00:33:56parce qu'on voit bien aussi
00:33:58la notion d'épuisement
00:33:59on a des maires
00:34:00qui ont démissionné
00:34:01parce qu'ils sont épuisés
00:34:02mais pourquoi ?
00:34:03parce qu'eux-mêmes
00:34:04se mettent dans une dimension
00:34:05de je veux tout faire
00:34:06je veux remplir
00:34:07tous mes objectifs
00:34:08ils se mettent
00:34:09un poids
00:34:10et des objectifs
00:34:11surdimensionnés
00:34:12ils finissent en burn-out
00:34:13ils sont obligés
00:34:14de démissionner
00:34:14alors qu'en fait
00:34:15il faudrait vraiment
00:34:16qu'ils soient accompagnés
00:34:17sur comment moi
00:34:18je vis
00:34:19et je gère
00:34:20mon mandat
00:34:21d'un point de vue relationnel
00:34:22vis-à-vis des autres
00:34:23mais aussi vis-à-vis de soi
00:34:23en 10 secondes
00:34:24parce qu'après Anthony
00:34:25même va parler
00:34:25juste
00:34:25moi
00:34:26tous les maires que je rencontre
00:34:27depuis plusieurs mois
00:34:28me disent
00:34:28tu sais là
00:34:28on termine un mandat
00:34:29qui a été un mandat de choc
00:34:30parce qu'il faut se souvenir
00:34:31il y a eu la crise de la Covid
00:34:32et les maires se sont révélées
00:34:34là où l'état a été défaillant
00:34:35les maires se sont révélées
00:34:36il y a eu la crise de l'inflation
00:34:37ils me disent
00:34:38on veut que ce nouveau mandat
00:34:39soit un mandat de lien
00:34:40parce que le lien
00:34:41avec les territoires
00:34:42le lien avec les différentes
00:34:43communautés qui habitent
00:34:44ce territoire
00:34:45est un lien d'apaisement
00:34:46ils veulent avoir un mandat
00:34:47un nouveau mandat
00:34:48qui soit plus un mandat
00:34:49d'apaisement
00:34:50et on leur souhaite
00:34:51évidemment Anthony
00:34:51il y a aussi quelque chose
00:34:52qui compte
00:34:52pour les maires
00:34:53c'est leur responsabilité
00:34:54aussi pénale
00:34:56on parlait tout à l'heure
00:34:56des assurances
00:34:57il y a un lien à faire avec ça
00:34:58et vous avez beaucoup de maires
00:34:58qui vous disent
00:34:59à chaque fois qu'il y a
00:35:00une fête de l'école
00:35:01quelque chose sur un terrain
00:35:02municipal
00:35:02il faut se rappeler
00:35:03que s'il y a un problème
00:35:04à la fin
00:35:04le maire évidemment
00:35:06peut être embêté
00:35:08peut être jugé
00:35:08responsable de ce qui s'est passé
00:35:12certaines assurances refusent
00:35:14d'assurer des communes
00:35:15aujourd'hui
00:35:16on en a parlé
00:35:17il y a quelques semaines
00:35:18sur votre plateau déjà
00:35:19à tel point
00:35:20que la sinistrabilité
00:35:22des communes
00:35:22est importante
00:35:23les assurances
00:35:24refusent
00:35:25d'indemniser
00:35:26de prendre en charge
00:35:27une commune
00:35:29pour l'assurer
00:35:30c'est donc le signe
00:35:31que ça va mal
00:35:32oui
00:35:32parce que
00:35:33ça veut dire déjà
00:35:34qu'il y a beaucoup trop
00:35:35de sinistres
00:35:36puisque les assurances
00:35:37refusent d'assurer
00:35:38les communes
00:35:39et puis
00:35:39pour revenir à nos maires
00:35:41le maire
00:35:42c'est le représentant
00:35:43de l'exécutif local
00:35:44et c'est pour ça
00:35:45que c'est ce lien
00:35:46c'est celui
00:35:48que l'on va voir
00:35:49lorsqu'on a un problème
00:35:50aussi
00:35:50lorsqu'on est dans le besoin
00:35:52lorsqu'on est sous le coup
00:35:53d'une expulsion
00:35:54c'est celui qui peut peut-être
00:35:56nous aider
00:35:56pour empêcher que le préfet
00:35:58prenne des décisions
00:35:59d'expulsion
00:35:59c'est aussi celui
00:36:01qui est le garant
00:36:02de la police administrative
00:36:03c'est lui qui fait
00:36:04la police dans sa ville
00:36:06et vous vous rendez compte
00:36:07de la mission
00:36:07d'une personne
00:36:08de faire la police
00:36:09dans une ville
00:36:09de devenir un shérif
00:36:10du jour au lendemain
00:36:11très compliqué
00:36:12et puis aussi
00:36:12c'est celui
00:36:13qui tient l'état civil
00:36:14il faut le rappeler
00:36:15c'est celui
00:36:16qui célèbre les bancs
00:36:17les mariages
00:36:18les décès
00:36:18qui tient les registres
00:36:19donc on comprend
00:36:20que c'est une mission
00:36:22c'est une charge
00:36:22qui est colossale
00:36:24qui est colossale
00:36:25pour des personnes
00:36:26qui n'ont pas forcément
00:36:27les moyens
00:36:28en effet
00:36:28les compétences aussi
00:36:30le temps
00:36:31et les équipes
00:36:32pour pouvoir réaliser
00:36:33l'ensemble de ces missions
00:36:35car en effet
00:36:36on a délégué
00:36:36beaucoup
00:36:37beaucoup
00:36:38beaucoup
00:36:38de pouvoir
00:36:39au maire
00:36:40et c'est tout autant
00:36:41de missions
00:36:41qui sont des charges
00:36:42très lourdes
00:36:43pour ces derniers
00:36:44à réaliser
00:36:45et on comprend
00:36:45que beaucoup
00:36:46tombent en burn-out
00:36:47et il y a la question
00:36:48de violence
00:36:48on en a aussi parlé
00:36:49aujourd'hui le maire
00:36:50n'est plus respecté
00:36:51il y a quelques instants
00:36:53quand on ne respecte plus
00:36:56celui qui porte
00:36:57l'échappe tricolore
00:36:58le premier des citoyens
00:37:00dans sa ville
00:37:00certains sont agressés
00:37:02et certains refusent
00:37:03de continuer un mandat
00:37:05parce qu'ils font
00:37:05l'objet de violence
00:37:06et on comprend
00:37:08que les maires
00:37:09aujourd'hui
00:37:09refusent d'exercer
00:37:11dans ce type de conditions
00:37:11c'est pas tolérable
00:37:13et on va faire un lien
00:37:13justement
00:37:14avec le sujet d'après
00:37:15parce qu'on va parler
00:37:16maintenant des polices
00:37:16municipales
00:37:17évidemment ça a un lien
00:37:18avec le pouvoir des maires
00:37:20puisque le ministre
00:37:20en charge de ce sujet
00:37:21François-Noël Buffet
00:37:22s'est confié à nos confrères
00:37:23du Parisien
00:37:25il est très clair
00:37:25il faut accroître
00:37:26leur pouvoir
00:37:27on rappelle qu'en ce moment
00:37:27il y a une réforme
00:37:28justement
00:37:28des polices municipales
00:37:30qui auront un peu plus
00:37:31de pouvoir
00:37:32qu'elles ne l'ont
00:37:32actuellement
00:37:33le ministre qui dit
00:37:34notamment ceci
00:37:35pour qu'on comprenne
00:37:36la nouvelle boîte à outils
00:37:37comme il le dit
00:37:38qu'il va fournir
00:37:38côté administratif
00:37:39on veut rendre possibles
00:37:41les inspections de véhicules
00:37:42et de coffres
00:37:42qui sont interdites
00:37:43aujourd'hui aux policiers
00:37:44municipaux
00:37:44alors que dans certaines situations
00:37:46ils peuvent procéder
00:37:46à des palpations de sécurité
00:37:47à des fouilles de bagages
00:37:48on veut aussi leur permettre
00:37:49la saisie d'objets dangereux
00:37:50comme les couteaux au cutter
00:37:51on préconise aussi
00:37:52un usage élargi
00:37:53des technologies
00:37:54de captation d'images
00:37:55Brice Socol
00:37:56c'est assez important
00:37:57parce qu'on entend
00:37:58et on a entendu
00:37:58un certain nombre
00:37:59de policiers municipaux
00:38:00nous dire
00:38:00en fait nous
00:38:01on ne peut tellement rien faire
00:38:02que quand on est sur le terrain
00:38:03la seule solution
00:38:04c'est d'appeler la police nationale
00:38:05on est là
00:38:06et l'un des policiers municipaux
00:38:07je me rappelle
00:38:07nous parlait
00:38:08de babysitting
00:38:09il est obligé de se faire
00:38:10babysitter par la police nationale
00:38:11pour intervenir
00:38:12c'est en effet
00:38:12je reprends les mots
00:38:14de François-Noël Buffet
00:38:15c'est une demande
00:38:18policiers municipaux
00:38:19après vous avez
00:38:21un autre discours
00:38:21qui est de dire
00:38:22qui est aussi porté
00:38:23par les élus
00:38:24en disant
00:38:25mais nous on veut bien
00:38:26on veut bien renforcer
00:38:27notre police municipale
00:38:28mais on ne veut pas
00:38:29que l'Etat se désengage
00:38:30parce qu'attention
00:38:31attention à cela
00:38:32c'est à dire que
00:38:33l'Etat favorise
00:38:34le continuum de sécurité
00:38:35normalement ça veut dire
00:38:36que chacun a des missions
00:38:37un peu différentes
00:38:37et pas que l'un remplace l'autre
00:38:39absolument
00:38:39il ne faut pas oublier
00:38:40qu'un maire
00:38:40c'est la mission du maire
00:38:41c'est la tranquillité publique
00:38:42la sécurité c'est l'Etat
00:38:44donc les maires
00:38:45ne veulent pas non plus
00:38:45se substituer totalement à l'Etat
00:38:47c'est nécessaire
00:38:48pour ceux qui veulent
00:38:50des polices municipales
00:38:50et qui veulent les renforcer
00:38:51cette mesure est une bonne chose
00:38:53mais attention à ce que l'Etat
00:38:55ne délègue pas
00:38:56toute la sécurité
00:38:57aux élus municipaux
00:39:00il faut trouver là aussi
00:39:01un juste équilibre
00:39:01l'équilibre
00:39:02pour que ce soit vraiment
00:39:03une complémentarité
00:39:04et justement parce que
00:39:05dans les limites aussi
00:39:06de cette réforme
00:39:08François-Noël Buffet
00:39:09a toujours été clair là-dessus
00:39:10il y a un certain nombre de choses
00:39:11que les policiers municipaux
00:39:12ne pourront toujours pas faire
00:39:14il n'est pas question
00:39:14de dénaturer la mission
00:39:15des polices municipales
00:39:16qui n'ont pas vocation
00:39:18à réaliser des actes d'enquête
00:39:19a priori
00:39:19pas d'accès non plus
00:39:20toujours au fichier
00:39:21des personnes recherchées
00:39:22Anthony Ben
00:39:23est-ce que c'est mieux que rien
00:39:25ou est-ce que vous dites
00:39:25il aurait quand même fallu
00:39:26peut-être aller plus loin
00:39:28votre regard d'avocat là-dessus
00:39:29bon déjà François-Noël Buffet
00:39:31ministre délégué
00:39:33auprès du ministre de l'Intérieur
00:39:34s'agissant du droit
00:39:36n'a pas fait de droit
00:39:38alors ça c'est peut-être possible
00:39:39non n'a pas fait de droit
00:39:41parce que lorsqu'on lit
00:39:42qu'il veut permettre
00:39:44les perquisitions
00:39:45les fouilles dans les véhicules
00:39:46il faudrait quand même rappeler
00:39:47que le code de procédure pénale
00:39:48réglemente strictement
00:39:49la question des fouilles
00:39:50et que ce n'est possible
00:39:52qu'avec un officier
00:39:53de police judiciaire
00:39:54en cas de constatation
00:39:56flagrante d'une infraction
00:39:57ou à défaut
00:39:58les perquisitions
00:39:59comme les fouilles
00:40:00à nos domiciles
00:40:01comme les fouilles de véhicules
00:40:02c'est pareil
00:40:02c'est le même régime
00:40:03supposent une autorisation
00:40:05du procureur de la République
00:40:06donc on comprend
00:40:07qu'on n'y est pas du tout là
00:40:09il faudrait réformer profondément
00:40:11je ne dis pas
00:40:12que c'est une mauvaise idée
00:40:13oui mais ça veut dire
00:40:15que cette idée là
00:40:16doit s'accompagner
00:40:17d'autres changements en fait
00:40:18d'une réforme profonde
00:40:19en l'état actuel du droit
00:40:20ça ne change rien
00:40:20du droit pénal
00:40:21du code de procédure pénale
00:40:22car à défaut
00:40:23il n'y aura aucune
00:40:24fouille aucune perquisition
00:40:26qui ne sera possible
00:40:27par la police municipale
00:40:28et en effet
00:40:29qu'ils sont en sous-effectif
00:40:30et comme il n'y a pas
00:40:31d'officier de police judiciaire
00:40:32ils ne peuvent pas
00:40:33constater véritablement
00:40:35les infractions
00:40:35et ouvrir des enquêtes
00:40:36et des procédures
00:40:38c'est la raison pour laquelle
00:40:39ils sont dans le besoin
00:40:40d'appeler la police nationale
00:40:42et dans certaines villes
00:40:44il n'y a pas de police nationale
00:40:46tout simplement
00:40:46ils sont en manque
00:40:48d'effectifs cruels
00:40:49aussi la police
00:40:50je me fais l'avocat
00:40:52là aujourd'hui
00:40:53des policiers
00:40:54parce que les policiers
00:40:55crient sur le terrain
00:40:56un manque de moyens
00:40:58en effectif
00:40:59ils ne peuvent plus
00:41:00assurer correctement
00:41:01leur mission
00:41:02et comment on fait
00:41:04quand on doit interpeller
00:41:04quelqu'un
00:41:05qu'on doit appeler
00:41:05la police nationale
00:41:06qui est sur une autre
00:41:07oui
00:41:08on l'a tous déjà vécu
00:41:09ce n'est pas possible
00:41:10et donc comme ça
00:41:12ils jonglent
00:41:13en fait ils jonglent
00:41:14en amenant les individus
00:41:16qui sont intervenus
00:41:17sur la voie publique
00:41:18de commissariat
00:41:19en commissariat
00:41:19pour trouver un officier
00:41:21judiciaire disponible
00:41:22ce qui est incroyable
00:41:23et ce qui est criant
00:41:24du manque de moyens
00:41:25dans la fonction publique
00:41:26en tout cas dans la police
00:41:27on va regarder la réaction
00:41:28du ministre de la justice
00:41:30Gérald Darmanin
00:41:31qui se félicite
00:41:31de cette nouvelle
00:41:32pour les courageux
00:41:33policiers municipaux
00:41:33l'évolution de leur pouvoir
00:41:34sous l'autorité des procureurs
00:41:35de la République
00:41:36est un signe de reconnaissance
00:41:37et de bon sens
00:41:38tous ceux qui ont été maires
00:41:39le savent
00:41:39le ministre de la justice
00:41:40est heureux de permettre
00:41:41ce pas essentiel
00:41:43pour la sécurité
00:41:43de nos concitoyens
00:41:44il nous reste à peine deux minutes
00:41:45mais je vais vous citer aussi
00:41:46cet exemple
00:41:47les policiers municipaux
00:41:48d'Arctique près Bordeaux
00:41:49c'est une commune
00:41:50avec un maire écologiste
00:41:52qui a décidé
00:41:52et bien justement
00:41:53d'armer sa police municipale
00:41:55en 30 secondes Kevin
00:41:56et vous me promettez
00:41:57que ce soit bien en 30 secondes
00:41:58parce que mesdames
00:41:59vont parler aussi
00:42:00on voit que même
00:42:01à gauche maintenant
00:42:02il y a certains maires
00:42:03qui commencent à rentrer
00:42:04dans le rang quand même
00:42:05oui heureusement
00:42:06parce qu'il y a une égalité
00:42:07face à la sécurité
00:42:08il est inadmissible
00:42:09que dans certaines communes
00:42:11parce que le maire
00:42:12est un idéologue
00:42:13finalement que les policiers
00:42:14ne soient pas armés
00:42:15alors que dans d'autres
00:42:16les policiers municipaux
00:42:17sont armés
00:42:18et juste une petite chose
00:42:19et j'aime beaucoup
00:42:19ce qu'a dit monsieur Darmanin
00:42:21finalement c'est le terme
00:42:21de reconnaissance
00:42:22les policiers municipaux
00:42:23ne sont pas des sous-policiers
00:42:25ils font un travail
00:42:26aussi admirable
00:42:26que nos policiers nationaux
00:42:28il faut aussi saluer
00:42:28évidemment nos gendarmes
00:42:30Isabelle Ercig
00:42:30effectivement on voit aussi
00:42:31parfois l'idéologie
00:42:32qu'il y a derrière
00:42:33aujourd'hui c'est 80%
00:42:34des polices municipales
00:42:35notamment par exemple
00:42:36qui sont armées
00:42:37et on voit bien
00:42:38les villes où ça ne l'est pas
00:42:39c'est-à-dire qu'à gauche
00:42:39on est contre
00:42:40plus par idéologie
00:42:41que pour des raisons concrètes
00:42:43c'est ce que j'appelle
00:42:43des croyances de luxe
00:42:44on peut se permettre
00:42:46d'être contre
00:42:46le fait d'armer
00:42:48la police municipale
00:42:49quand on vit dans
00:42:50un beau quartier
00:42:50voilà j'imagine
00:42:52je ne sais pas où vit
00:42:53le maire de Bordeaux
00:42:54mais j'imagine
00:42:55qu'il n'est pas confronté
00:42:56quotidiennement
00:42:56aux incivilités
00:42:57voire à la violence
00:42:58donc ce sont des croyances
00:43:00de luxe
00:43:00mais les croyances de luxe
00:43:01ont quand même
00:43:01une fin
00:43:03c'est-à-dire qu'à un moment
00:43:04le réel leur explose
00:43:05à la figure
00:43:05et si ce monsieur
00:43:06veut être réélu
00:43:07et là on est à quoi
00:43:08un an
00:43:08des élections municipales
00:43:10il voit bien
00:43:12que ses concitoyens
00:43:13sans doute
00:43:13se plaignent
00:43:14de la violence
00:43:15ambiante
00:43:16donc il y a
00:43:17un principe de réalité
00:43:18quand on veut être réélu
00:43:19on finit par armer
00:43:20sa police municipale
00:43:21même quand on est de gauche
00:43:22c'est ce que j'allais dire
00:43:23Magali Bissante
00:43:23on voit aussi
00:43:25de plus en plus
00:43:26la de mairie de gauche
00:43:26très récemment
00:43:27qui arme
00:43:28je fais le même lien
00:43:29que fait
00:43:29Lisa Ersig à l'instant
00:43:31c'est-à-dire qu'on se dit
00:43:31on doit être élu
00:43:33même les électeurs
00:43:34de gauche
00:43:34veulent de la sécurité
00:43:35donc à un moment donné
00:43:36peut-être qu'on s'y met aussi
00:43:37soit parce qu'on a changé d'avis
00:43:39et c'est honorable
00:43:39soit pour des raisons
00:43:40peut-être un peu plus électoralistes
00:43:41oui surtout à cette période
00:43:43de l'année
00:43:44plus électoraliste
00:43:46c'est sûr
00:43:46après il faut juste apprécier
00:43:48que finalement
00:43:48la décision elle arrive
00:43:49oui
00:43:50tant mieux
00:43:51c'est vrai que dans cette réforme
00:43:52il ne faut pas oublier
00:43:53une chose
00:43:53c'est que
00:43:54la police municipale
00:43:56reste une politique
00:43:57publique
00:43:58une politique
00:43:59de la municipalité
00:44:00donc à un moment donné
00:44:01aussi ça renvoie
00:44:02à la responsabilité
00:44:03des électeurs
00:44:04c'est-à-dire de choisir
00:44:05en toute responsabilité
00:44:07quelle personne
00:44:08ils souhaitent mettre
00:44:09à la tête
00:44:09de leur municipalité
00:44:11parce que
00:44:11ça reste un programme
00:44:13politique
00:44:13et ça c'est souvent
00:44:15ce qui se passe
00:44:15à gauche
00:44:16par les maires
00:44:17qui sont très à gauche
00:44:18et qui refusent justement
00:44:19d'élargir le pouvoir
00:44:21de la police municipale
00:44:22c'est de renvoyer la balle
00:44:23sur l'État
00:44:24et finalement
00:44:25de ne pas avoir
00:44:26ne pas afficher clairement
00:44:27ce côté politique
00:44:29de leur stratégie
00:44:30mais de dire
00:44:31de toute façon
00:44:31police municipale
00:44:32police nationale
00:44:33c'est la même chose
00:44:33de toute façon
00:44:34ça vient de l'État
00:44:34non c'est pas vrai
00:44:35et la responsabilité
00:44:36et moi aujourd'hui
00:44:37je tiens vraiment
00:44:38à aller sur ce point
00:44:39c'est que chaque citoyen
00:44:40doit s'interroger
00:44:41aujourd'hui
00:44:42sur la politique
00:44:43menée par sa municipalité
00:44:44en matière de police municipale
00:44:46parce que c'est un choix
00:44:47politique
00:44:47et ce sera l'occasion
00:44:48de se poser pour tous
00:44:50cette question
00:44:50d'ici quelques mois
00:44:51avec les prochaines élections
00:44:52municipales qui arrivent
00:44:54on marque une courte pause
00:44:55et on se retrouve
00:44:55avec mes invités
00:44:56on refera le point
00:44:57notamment sur ce qui se passe
00:44:59du côté de l'A69
00:45:00on ira rejoindre
00:45:01notre équipe
00:45:02sur le terrain
00:45:02tout de suite
00:45:03De retour pour la deuxième heure
00:45:08de Midi News Weekend
00:45:09on va reparler dans un instant
00:45:10de l'A69
00:45:11mais d'abord le reste
00:45:12de l'actualité
00:45:13avec Audrey Aberto
00:45:14Rebonjour Audrey
00:45:14Rebonjour
00:45:15De nombreux incendies
00:45:16se sont déclarés
00:45:17dans le sud-est
00:45:18les bouches du Rhône
00:45:19ont d'ailleurs été placées
00:45:20en alerte rouge
00:45:21l'incendie dans l'Aude
00:45:23a quant à lui été fixé
00:45:24mais pas encore maîtrisé
00:45:25le feu a parcouru
00:45:26488 hectares
00:45:28près de 200
00:45:29sapeurs-pompiers
00:45:29sont mobilisés actuellement
00:45:30sur place
00:45:31avec en appui
00:45:32deux hélicoptères
00:45:33bombardiers d'eau
00:45:33le bilan des inondations
00:45:36au Texas
00:45:36dans le sud des Etats-Unis
00:45:37a atteint les 50 morts
00:45:38selon un bilan
00:45:39des autorités hier soir
00:45:41les recherches se poursuivent
00:45:42pour retrouver
00:45:43près d'une trentaine
00:45:44de fillettes
00:45:44et d'adolescentes
00:45:46disparues dans ces inondations
00:45:47environ 500 secouristes
00:45:49et 14 hélicoptères
00:45:50ont été déployés
00:45:51et puis le Dalai Lama
00:45:53fête ses 90 ans
00:45:54aujourd'hui
00:45:55des célébrations
00:45:55se sont étalées
00:45:56toute la semaine
00:45:57dans sa robe Bordeaux
00:45:59et son écharpe jaune
00:46:00le chef spirituel
00:46:02des tibétains
00:46:02a adressé un message
00:46:03de paix
00:46:03à des milliers de fidèles
00:46:04le Dalai Lama
00:46:05qui a d'ailleurs fait part
00:46:06de son rêve
00:46:07de vivre encore
00:46:0830 ou 40 ans
00:46:09on lui souhaite
00:46:10on lui souhaite évidemment
00:46:12merci beaucoup
00:46:12Audrey Berthaud
00:46:13je vous représente
00:46:14les invités
00:46:14qui m'accompagnent
00:46:15aujourd'hui
00:46:15Lisa Irsig
00:46:15professeur et responsable
00:46:17de la communication
00:46:17de l'IREF
00:46:18Anthony Bem
00:46:19avocat
00:46:20Brice Socol
00:46:20politologue
00:46:21Magalé Vicente
00:46:22communicante en politique
00:46:23et Kevin Bossuet
00:46:23professeur d'histoire
00:46:25je vous le disais
00:46:26on va reparler
00:46:26de la situation
00:46:27sur place
00:46:28sur l'autoroute
00:46:29A69 sur le chantier
00:46:30on rejoint
00:46:31notre équipe
00:46:32sur place
00:46:32on est à cette
00:46:33deuxième journée
00:46:34de mobilisation
00:46:35Juliette Sadat
00:46:36bonjour
00:46:36comment ça se passe
00:46:37pour l'instant
00:46:38effectivement
00:46:41vous l'avez dit
00:46:42deuxième journée
00:46:43de ce rassemblement
00:46:44contre l'A69
00:46:46on se trouve
00:46:46à quelques kilomètres
00:46:47de la portion
00:46:48déjà construite
00:46:49de cette nouvelle autoroute
00:46:50et on se trouve
00:46:50surtout à l'endroit
00:46:52où ont eu lieu
00:46:53les affrontements
00:46:54hier
00:46:55entre les forces
00:46:56de l'ordre
00:46:56et les manifestants
00:46:58des affrontements
00:46:58on peut le dire
00:47:00assez violents
00:47:00les manifestants
00:47:02n'ont pas hésité
00:47:02à venir au contact
00:47:03des forces de l'ordre
00:47:04à jeter des projectiles
00:47:05sur les gendarmes
00:47:07sur les journalistes
00:47:08aussi qui ont été
00:47:09pris pour cible
00:47:10hier
00:47:10les gendarmes
00:47:12n'ont pas hésité
00:47:12non plus
00:47:13à tirer
00:47:14des tirs
00:47:15de lacrymogènes
00:47:16pour contenir
00:47:17cette foule
00:47:18en colère
00:47:19donc le dispositif
00:47:20des forces de l'ordre
00:47:21il reste présent
00:47:22en force
00:47:23aujourd'hui
00:47:24quand on est arrivé
00:47:25avec l'équipe ce matin
00:47:26on a dû
00:47:26évidemment montrer
00:47:27pas de blanche
00:47:28on a passé
00:47:28plusieurs barrages
00:47:30de gendarmes
00:47:30qui se sont assurés
00:47:32de nos identités
00:47:33et puis
00:47:33on a vu encore
00:47:34un important nombre
00:47:36de quarts
00:47:37de gendarmes
00:47:37qui sont en place
00:47:38prêts à intervenir
00:47:40au cas où
00:47:41la situation dégénère
00:47:42même si
00:47:43vous pouvez le voir
00:47:43la situation est extrêmement
00:47:45calme encore ici
00:47:46aujourd'hui
00:47:46à midi
00:47:47la nuit s'est déroulée
00:47:49sans incident
00:47:49selon la préfecture
00:47:50plus de 400 tentes
00:47:52ont été plantées
00:47:53dans le domaine
00:47:54qui se trouve derrière moi
00:47:55en fait c'est un domaine
00:47:56de château
00:47:57dont le propriétaire
00:47:58enfin que le propriétaire
00:47:59a accepté
00:47:59de mettre à disposition
00:48:00des manifestants
00:48:01donc c'est ici
00:48:02qu'ils ont passé la nuit
00:48:03ils ont aussi conscience
00:48:04que c'est une propriété privée
00:48:05dans laquelle
00:48:06les forces de l'ordre
00:48:07n'ont pas
00:48:08ne sont pas autorisées
00:48:09à intervenir
00:48:10et ça les manifestants
00:48:11l'ont bien compris
00:48:11donc là pour aujourd'hui
00:48:12ils sont encore
00:48:13dans cette propriété privée
00:48:15où les journalistes
00:48:16évidemment
00:48:17ne sont pas les bienvenus
00:48:18merci beaucoup
00:48:19Juliette Haddad
00:48:19merci à Stéphanie Forgeois
00:48:20qui vous accompagne
00:48:21un mot
00:48:22parce qu'on a déjà parlé
00:48:23tout à l'heure
00:48:24à 11h
00:48:25mais il y a des choses
00:48:25des symboles
00:48:26qu'on n'a pas forcément
00:48:26bien compris
00:48:27qu'il y avait une bossuet
00:48:27hier dans cette manifestation
00:48:28par exemple
00:48:29sur le château
00:48:30auquel Juliette faisait référence
00:48:32un grand drapeau palestinien
00:48:33quel rapport
00:48:34entre la 69
00:48:34et la Palestine ?
00:48:35mais aucun rapport
00:48:36on voit bien que c'est militant
00:48:37je voulais juste être sûre
00:48:38je voulais que le professeur
00:48:39m'enculque quelque chose
00:48:40il n'y a aucun rapport
00:48:41on voit bien que c'est une arnaque
00:48:43ces militants
00:48:43se cachent derrière l'écologie
00:48:45maintenant pour épouser la cause
00:48:48pro-palestinienne
00:48:49mais quel est le rapport
00:48:50et de manière plus générale
00:48:52les français n'en peuvent plus
00:48:53de ces écolos
00:48:54aller interroger
00:48:55les agriculteurs
00:48:57qui voient parfois
00:48:58leur ferme dévastée
00:48:59ou leur parcelle dévastée
00:49:01à cause de gens
00:49:02qui se réclament de l'écologie
00:49:03et qui ne sont là
00:49:04finalement
00:49:05que pour remettre en cause
00:49:06le bien d'autrui
00:49:08aller voir
00:49:08dans certains musées
00:49:09on a vu en effet
00:49:10ces pseudo-écolos
00:49:11s'en prendre
00:49:12à des oeuvres d'art
00:49:13ce sont complètement stupides
00:49:14et même de manière générale
00:49:16là on parle
00:49:16des écolos radicaux
00:49:17mais regardez ce qui se passe
00:49:19au sein de l'écologie politique
00:49:20où on est capable
00:49:21de critiquer
00:49:22le Tour de France
00:49:23en le jugeant machiste
00:49:24où on est capable
00:49:25finalement
00:49:26de dire
00:49:27non ça pas Noël
00:49:28non à la viande
00:49:28non au comté
00:49:29non à la chasse
00:49:31non à tout en fait
00:49:32non
00:49:32c'est insupportable
00:49:34ces gens
00:49:34finalement n'aiment rien
00:49:35ces gens sont dans
00:49:36la contestation permanente
00:49:38et comme vous l'avez
00:49:39très bien dit
00:49:39ces gens créent
00:49:40de l'éco-anxiété
00:49:41et je vais rejoindre
00:49:42ce que vous avez dit
00:49:43moi j'ai beaucoup d'élèves
00:49:44en effet qui sont
00:49:45extrêmement anxieux
00:49:46par rapport au réchauffement
00:49:47climatique
00:49:47évidemment qu'il y a
00:49:48un réchauffement climatique
00:49:49mais est-ce que
00:49:50ça vaut le fait
00:49:51finalement de se tordre
00:49:52matin, midi et soir
00:49:53à cause d'une cause
00:49:54qui est comme cela
00:49:55et juste une chose aussi
00:49:56si on en est là aussi
00:49:57c'est à cause de la droite
00:49:58parce que si la droite
00:49:59avait investi le terrain
00:50:00de l'écologie
00:50:01peut-être qu'on n'aurait pas
00:50:02laissé le monopole
00:50:03de l'écologie
00:50:04finalement à la gauche
00:50:05et à l'extrême gauche
00:50:06parce que le respect
00:50:07de nos traditions naturelles
00:50:08ça c'est bien
00:50:09une valeur de droite
00:50:10Antoine
00:50:10même voulait réagir
00:50:11justement sur ce manque
00:50:12de rapports
00:50:13en fait on voit bien
00:50:13que c'est une sorte
00:50:14de convergence et lutte
00:50:14organisée par la gauche
00:50:15quel que soit le sujet
00:50:17le drapeau palestinien
00:50:18et on tape
00:50:20sur les forces de l'ordre
00:50:20ça c'est leur seul mot d'ordre
00:50:22en fait finalement
00:50:23en effet on voit
00:50:24à l'écran
00:50:25Free Gaza
00:50:26ça n'a aucun rapport
00:50:27en théorie non
00:50:28ou alors il faut vraiment
00:50:29le chercher
00:50:29le sujet n'a aucun rapport
00:50:30mais en fait ce sont
00:50:30des symboles de victimisation
00:50:32c'est un symbole de lutte
00:50:34finalement
00:50:35on ne parle plus
00:50:36de lutte de classe
00:50:36là mais de lutte
00:50:37d'idéologie
00:50:39quand je disais
00:50:40il y a quelques instants
00:50:41que le but
00:50:42de ces extrémistes
00:50:43de gauche
00:50:43c'est de semer le chaos
00:50:45c'est exactement de ça
00:50:46dont il s'agit
00:50:47c'était des gens armés
00:50:48c'était des gens cagoulés
00:50:50ils n'ont pas été là
00:50:51juste pour faire une fête
00:50:52c'était pas des fêtards
00:50:54on est loin de fêtards
00:50:55c'est pourtant
00:50:56la turbote
00:50:56mais en effet
00:50:58ces symboles
00:50:59et l'audit
00:51:00sont choquants
00:51:01je comprends
00:51:01la question que vous avez
00:51:02posée à Kevin
00:51:03de savoir
00:51:04qu'est-ce que ce drapeau
00:51:05palestinien fait là
00:51:06c'est complètement
00:51:07hors sujet
00:51:08et ça démontre finalement
00:51:10l'instrumentalisation politique
00:51:12tant du conflit
00:51:14qu'ils ne les regardent pas
00:51:15dont ils ne connaissent
00:51:16finalement pas grand chose
00:51:18ça serait drôle
00:51:18de leur demander
00:51:18d'ailleurs
00:51:19de placer Gaza
00:51:20sur une carte
00:51:20juste pour faire un petit test
00:51:22le panneau n'arrive pas à le faire
00:51:23c'est un tacle gratuit
00:51:24merci Kevin
00:51:25c'est vrai
00:51:25c'est vrai
00:51:26entre l'histoire
00:51:27et la géographie
00:51:28ces personnes sont dénuées
00:51:29de toute culture
00:51:30et c'est finalement
00:51:32encore une fois
00:51:33des alibis
00:51:34qui sont utilisés
00:51:35on voit des gens
00:51:37en effet
00:51:37qui revendiquent
00:51:38des causes
00:51:39d'écologie
00:51:40on est loin de toute écologie
00:51:41on est loin
00:51:42de toute lutte
00:51:45pour la libération
00:51:46des palestiniens
00:51:48si on devait lutter
00:51:49pour Free Palestine
00:51:50qu'est-ce que ça veut dire
00:51:51il en est sur une autoroute
00:51:52on le rappelle
00:51:52ce sont des actes antisémites
00:51:55tout simplement
00:51:55il faut arrêter
00:51:57de tourner autour du pot
00:51:58donc qu'est-ce que
00:51:59ici
00:52:00tout cela vient faire là
00:52:01ça n'a aucun sujet
00:52:02mais c'est l'occasion
00:52:03juste de
00:52:04à nouveau
00:52:05de matraquer
00:52:06de rappeler
00:52:07de montrer qu'on est là
00:52:09qu'on occupe le terrain
00:52:10et c'est ce conglomérat
00:52:12finalement
00:52:13de gauche
00:52:13qui réunit
00:52:14finalement
00:52:15c'est ce lien incroyable
00:52:16qui a été fait
00:52:17entre ces gens
00:52:17qui n'avaient rien à faire
00:52:19pour être ensemble
00:52:20des écologistes
00:52:22des extrémistes de gauche
00:52:23des immigrés
00:52:25certainement aussi
00:52:25et comme ça
00:52:26ce petit monde là
00:52:27vient juste pour
00:52:29s'affronter
00:52:30aux forces de l'ordre
00:52:30parce que finalement
00:52:31c'est la France
00:52:32à qui ils s'attaquent
00:52:34ce sont des symboles
00:52:35mais c'est la France
00:52:36à qui ils s'attaquent
00:52:36s'ils étaient faits
00:52:38finalement
00:52:38franco-français
00:52:40et
00:52:40dont c'était
00:52:42les intérêts
00:52:43de la France
00:52:43qu'ils privilégiaient
00:52:45il y aurait des drapeaux français
00:52:46ce qui était choquant
00:52:47en effet Elodie
00:52:48c'est qu'il n'y avait pas
00:52:48de drapeaux français
00:52:49il n'y a pas
00:52:51d'intérêt national
00:52:52on va changer de sujet
00:52:53comme on est déjà
00:52:54largement revenu
00:52:55sur la 69
00:52:56tout à l'heure
00:52:56on va parler
00:52:56de cette affaire
00:52:58ce sont nos confrères
00:52:59de Valeurs Actuelles
00:53:00qui nous ont appris
00:53:01que trois militaires
00:53:02de l'opération
00:53:02Sentinelle hors service
00:53:03ont été agressés
00:53:04à Saint-Etienne
00:53:05dans la nuit de vendredi
00:53:06au samedi
00:53:07des informations confirmées
00:53:08par la rédaction
00:53:09de CNews
00:53:10ils étaient bien hors service
00:53:11l'auteur est identifié
00:53:12mais toujours en fuite
00:53:13on regarde les précisions
00:53:14d'Augustin Donadieu
00:53:16trois militaires
00:53:17agressés à l'arme blanche
00:53:18cela se serait passé
00:53:20à Saint-Etienne
00:53:20dans la nuit de vendredi
00:53:21à samedi
00:53:21selon nos confrères
00:53:22de Valeurs Actuelles
00:53:23des militaires
00:53:24de l'opération Sentinelle
00:53:25hors service
00:53:26qui s'apprêtaient
00:53:27à traverser une rue
00:53:28lorsqu'une voiture
00:53:29serait arrivée
00:53:30à vive allure
00:53:30c'est alors que ces trois militaires
00:53:32lui auraient fait signe
00:53:33de ralentir
00:53:34et c'est à ce moment là
00:53:35que tout aurait dégénéré
00:53:36le conducteur aurait fait
00:53:37min d'accélérer
00:53:38sur les militaires
00:53:39puis les aurait insultés
00:53:41en leur jetant
00:53:41une canette de soda
00:53:43il s'en serait pris ensuite
00:53:44physiquement
00:53:45à l'un de ces militaires
00:53:46avant de sortir
00:53:46une lame de 20 centimètres
00:53:48selon nos confrères
00:53:50de Valeurs Actuelles
00:53:51deux des trois militaires
00:53:52auraient été blessés
00:53:53à l'oreille
00:53:54et au cou
00:53:55alors l'auteur
00:53:56des faits
00:53:57a pris la fuite
00:53:58il aurait été identifié
00:53:59grâce à sa plaque
00:54:00d'immatriculation
00:54:01il serait âgé
00:54:01de 21 ans
00:54:03et déjà connu
00:54:04au traitement
00:54:05des antécédents judiciaires
00:54:06une enquête a été ouverte
00:54:08pour faire toute la lumière
00:54:09sur les faits
00:54:10voilà ce qu'on pouvait dire
00:54:11à la mi-journée
00:54:11sur cette agression
00:54:13qui a eu lieu
00:54:13on va changer de nouveau
00:54:15de sujet
00:54:15on va parler maintenant
00:54:16vous savez de ces derniers incidents
00:54:17qui ont eu lieu
00:54:18dans des piscines
00:54:18vous l'avez déjà entendu
00:54:20en fin de semaine
00:54:20si vous avez regardé
00:54:22CNews
00:54:23une piscine
00:54:23qui doit fermer ses portes
00:54:25parce que les agents
00:54:26de la piscine
00:54:26n'arrivent pas à venir
00:54:27à bout d'une trentaine
00:54:28d'adolescents
00:54:28la police municipale
00:54:29non plus
00:54:30la gendarmerie
00:54:30non plus
00:54:31on a parlé aussi
00:54:32de cet aquapark
00:54:33qui a dû fermer ses portes
00:54:34à peine ouvert
00:54:35un jour après son ouverture
00:54:37et on va entendre
00:54:38justement
00:54:38un maître nageur
00:54:39il s'appelle Axel Lamotte
00:54:40c'est le responsable communication
00:54:41de la fédération française
00:54:42des maîtres nageurs
00:54:43sauveteurs
00:54:44écoutez ce qu'il nie
00:54:44de cette situation
00:54:45un peu plus globalement
00:54:46qui s'agitent
00:54:51et qui nous mettent
00:54:52en difficulté
00:54:53tu vas parfois
00:54:54jusqu'à des gestes violents
00:54:55à l'égard du maître nageur
00:54:57des collègues
00:54:58qui ont été frappés
00:54:59c'est une réalité
00:55:01fort heureusement
00:55:02c'est pas une généralité
00:55:03c'est vrai
00:55:04mais il n'empêche
00:55:05que quand on a
00:55:06la responsabilité
00:55:08de quelques centaines
00:55:09voire quelques milliers
00:55:09de personnes
00:55:10dans les grosses structures
00:55:11et qu'on est pris à partie
00:55:12par une banque
00:55:14de zigotos
00:55:15un peu agité
00:55:16c'est compliqué
00:55:17d'assurer
00:55:18nos missions
00:55:19de sécurité
00:55:20Magalisson
00:55:21ce qui est compliqué
00:55:22c'est qu'une fois de plus
00:55:23alors on peut dire ça
00:55:24pour beaucoup de professions
00:55:24mais les maîtres nageurs
00:55:25qui ont quand même
00:55:26déjà une mission de sécurité
00:55:27évidemment quand ils surveillent
00:55:28des lieux de baignade
00:55:29ou des piscines
00:55:30maintenant ont une mission
00:55:31de sécurité autre
00:55:32qui est celle de maintenir
00:55:33l'ordre public
00:55:34ce qui n'est absolument pas leur rôle
00:55:35ils ne sont pas formés pour ça
00:55:36et en plus on en fait
00:55:37encore des cibles
00:55:38non c'est ça
00:55:38ce que vous dites Elodie
00:55:39est très intéressant
00:55:40c'est que ce n'est absolument
00:55:41pas leur rôle
00:55:41et on voit bien que concrètement
00:55:43sur le terrain
00:55:43la problématique elle est là
00:55:44c'est à dire qu'on a
00:55:45un manque de courage politique
00:55:46de la part de certains élus
00:55:47de certains territoires
00:55:49qui refusent de mettre
00:55:50à disposition
00:55:51un dispositif spécifique
00:55:52de sécurité
00:55:53pour gérer ces investibilités là
00:55:55qui de fait
00:55:56sont répercutées
00:55:57effectivement
00:55:58chez les maîtres nageurs
00:55:59et ça c'est pas du tout
00:56:00acceptable
00:56:01parce que double répercussion
00:56:02quand vous êtes public
00:56:03et bien du coup
00:56:04vous subissez
00:56:04par les insuffis
00:56:05deuxièmement
00:56:06vous n'êtes pas sûr
00:56:07finalement d'être encadré
00:56:09correctement
00:56:10puisque les maîtres nageurs
00:56:11vont être déviés
00:56:12de leur fonction principale
00:56:13qui est d'assurer
00:56:13la sécurité dans les bassins
00:56:15pour gérer ce genre
00:56:16d'incivilité
00:56:16et ça c'est un vrai sujet
00:56:17c'est encore une fois
00:56:18un sujet politique
00:56:19c'est un sujet de courage politique
00:56:21notamment pendant ces périodes
00:56:22d'été
00:56:23où il y a une croissance
00:56:24d'entrée
00:56:25à laquelle il faut faire face
00:56:28et c'est dommageable
00:56:30encore une fois
00:56:30pour la société
00:56:31et finalement
00:56:32on va avoir
00:56:33un certain public
00:56:34qui va fuir
00:56:35les piscines publiques
00:56:36mais comme tout lieu
00:56:37aujourd'hui
00:56:38public de France
00:56:39pour aller dans des lieux privés
00:56:40pour avoir une tranquillité
00:56:42et un respect
00:56:42qui devrait être de fait
00:56:44c'est vrai que Brice Socol
00:56:45on ne voit pas bien la solution
00:56:46une fois de plus
00:56:46ça rejoint un certain nombre
00:56:47de sujets
00:56:47qu'on a déjà évoqués
00:56:49parce qu'on ne va pas mettre
00:56:50en escadron de gendarmerie
00:56:51devant chaque piscine municipale
00:56:53ou chaque lieu
00:56:55là on parle des piscines
00:56:56on a parlé des transports
00:56:58récemment
00:56:58on parle des cabinets
00:56:59des médecins
00:57:00comme le dirait Gérald Darmanin
00:57:02je vais lui reprendre l'expression
00:57:02il n'y a plus de lieu safe
00:57:03il n'y a plus de lieu safe
00:57:05mais c'est bien une préoccupation
00:57:06d'une majorité de français
00:57:07de droite et de gauche
00:57:08qui considère aujourd'hui
00:57:09que ce sujet
00:57:11de l'insécurité du quotidien
00:57:12ça c'est l'insécurité du quotidien
00:57:14pollue la vie
00:57:15et on est à quelques mois
00:57:17des élections municipales
00:57:18et cette thématique là
00:57:20sera la thématique majoritaire
00:57:22des élections municipales
00:57:23voilà
00:57:23c'est comment lutter
00:57:24contre l'insécurité du quotidien
00:57:25alors encore une fois
00:57:26dans les piscines
00:57:27je ne suis pas un spécialiste
00:57:28de la piscine
00:57:28mais ça retombe encore une fois
00:57:30on en parlait tout à l'heure
00:57:30sur le maire
00:57:32voilà
00:57:32il y a les maîtres nageurs
00:57:33il y a la police municipale
00:57:34qui intervient
00:57:35les actes d'incivilité
00:57:37on les a vus
00:57:37depuis plusieurs années en France
00:57:39on les a vus à Marseille
00:57:39on les a vus à Sevran
00:57:41on les a vus à Sarcelles
00:57:42il y a des actes d'incivilité
00:57:44il y a des conflits
00:57:46en matière d'hygiène
00:57:47et puis vous avez des maires
00:57:48moi je tiens quand même
00:57:49à les souligner
00:57:49vous vous souvenez à Grenoble
00:57:50ce qui s'est passé
00:57:50avec l'affaire du Burkini
00:57:51où vous avez des maires
00:57:54qui contre le règlement intérieur
00:57:56d'une piscine
00:57:57ont remis en cause
00:57:58la neutralité des services publics
00:58:00le conseil d'état
00:58:01est vraiment
00:58:02à juger ce sujet là
00:58:03donc voilà
00:58:04c'est un sujet
00:58:05qui est sensible
00:58:05mais ce sujet
00:58:06général
00:58:07de l'insécurité
00:58:09du quotidien
00:58:10dans nos collectivités
00:58:11à la piscine
00:58:12dans les transports
00:58:13ou dans la rue
00:58:14je pense
00:58:14dans certaines villes de France
00:58:17reste
00:58:17et sera
00:58:18une priorité
00:58:19des prochaines élections municipales
00:58:20on va regarder
00:58:21un autre exemple
00:58:22mais toujours
00:58:22dans le même thème
00:58:24pour faire réagir
00:58:25c'est le maire de Port-en-Truy
00:58:26c'est en Suisse
00:58:26qui décide donc
00:58:28que l'accès
00:58:29à ces piscines
00:58:30n'est autorisé
00:58:30qu'aux seuls résidents suisses
00:58:32le but surtout
00:58:33en fait
00:58:33c'est d'éviter
00:58:34que les français
00:58:35ne viennent semer
00:58:36la pagaille
00:58:37on l'écoute
00:58:37et puis après
00:58:38évidemment
00:58:38on en débat
00:58:39Aujourd'hui
00:58:44il ne peut venir
00:58:44dans notre piscine
00:58:45uniquement que les gens
00:58:46qui ont un permis
00:58:47de séjour
00:58:48suisse
00:58:49ou qui ont un permis
00:58:50de travail
00:58:51il faut dire aussi
00:58:52que les personnes
00:58:52qui sont
00:58:53en tourisme
00:58:55j'ai envie de dire
00:58:56sur la région de Port-en-Truy
00:58:57pourront accéder
00:58:58également
00:58:59à la piscine de Port-en-Truy
00:59:00les mesures ont été prises
00:59:01par rapport à l'affluence
00:59:02une influence
00:59:03recours
00:59:03importante
00:59:04et on sait que
00:59:06Port-en-Truy
00:59:06est une ville
00:59:07à proximité
00:59:07de la frontière
00:59:09ce qui amène
00:59:10au fait
00:59:11qu'on a à peu près
00:59:1145%
00:59:12des utilisateurs
00:59:14qui viennent
00:59:15de la France voisine
00:59:16et puis
00:59:18au vu de cette affluence
00:59:19il y a eu
00:59:20énormément d'incivilité
00:59:21violence verbale
00:59:22violence physique
00:59:23intimidation
00:59:23non
00:59:24respect du règlement
00:59:25de l'infrastructure
00:59:27alors je vais me tourner
00:59:28vers Lisa Ersig
00:59:29qui a un peu plus
00:59:30d'informations
00:59:31justement
00:59:32sur le pourquoi
00:59:33du comment
00:59:33le maire de Port-en-Truy
00:59:34a décidé
00:59:35que sa piscine
00:59:36était inaccessible
00:59:37aux non-résidents suisses
00:59:39donc en fait
00:59:39aux français
00:59:39si on raccourcit
00:59:40il faut avoir
00:59:42soit un titre de résidence
00:59:43soit un permis de travail
00:59:44pour aller se baigner
00:59:44à la piscine de Port-en-Truy
00:59:45et ça ne date pas
00:59:46de cette année
00:59:47ça date de 2020
00:59:48c'est-à-dire l'année du Covid
00:59:49à une période
00:59:50où les piscines
00:59:52en France étaient fermées
00:59:53certaines piscines
00:59:54étaient fermées
00:59:55et la gestion du Covid
00:59:57par la Suisse
00:59:57a été très différente
00:59:58donc c'était cantonalisé
01:00:00et le canton du Jura
01:00:01avait gardé
01:00:02ces piscines ouvertes
01:00:03donc des français
01:00:04allaient se baigner
01:00:05là-bas
01:00:06jusqu'à ce que la Juge
01:00:06les français qui en théorie
01:00:07ne pouvaient pas se déplacer
01:00:08du coup
01:00:09oui
01:00:09jusqu'à ce que la Juge
01:00:11soit atteinte
01:00:12dans une piscine
01:00:13enfin je ne suis pas
01:00:14encore une fois
01:00:14je ne suis pas expert
01:00:14des piscines non plus
01:00:15mais il y a un moment
01:00:15où la Juge est atteinte
01:00:16donc on ne peut plus
01:00:17recevoir de public
01:00:17et à ce moment-là
01:00:19ces jeunes gens
01:00:20ont commencé à escalader
01:00:21les grillages
01:00:21à faire du forcing
01:00:23pour rentrer
01:00:23à menacer
01:00:25les gens qui étaient là
01:00:26pour gérer la piscine
01:00:27etc
01:00:27et le maire de Port-en-Truy
01:00:31et tous les agents municipaux
01:00:33ont décidé de mettre dehors
01:00:34ces jeunes gens
01:00:35à ce moment-là
01:00:36ils ont été traités
01:00:37de racistes
01:00:38donc plutôt que de continuer
01:00:40de traiter de racistes
01:00:41ils ont décidé
01:00:42d'interdire l'accès
01:00:43de la piscine
01:00:44aux français
01:00:44ce qui fait que
01:00:46aujourd'hui
01:00:47ce sont tous les français
01:00:48y compris ceux
01:00:49qui n'ont jamais commis
01:00:50d'infraction
01:00:51d'incivilité
01:00:52dans cette piscine
01:00:52oui en fait
01:00:52c'est plus simple
01:00:53de généraliser
01:00:54que de faire du cas par cas
01:00:55dans ces cas-là
01:00:55quand on est maire
01:00:56j'imagine que se retrouver
01:00:57dans un tribunal
01:00:58pour accusation de racisme
01:00:59alors qu'on a juste voulu
01:01:00faire la loi
01:01:01dans sa piscine
01:01:01enfin faire appliquer
01:01:02le règlement
01:01:02c'est pas gérable
01:01:04enfin je veux dire
01:01:05il n'a pas
01:01:05en plus c'est des dizaines
01:01:07de gens
01:01:07qui débarquent
01:01:08et qui peuvent
01:01:09potentiellement faire
01:01:09des dizaines de procès
01:01:10donc c'est pour ça que
01:01:11alors je ne sais pas
01:01:12si entre 2020
01:01:13et 2025
01:01:14la piscine a été interdite
01:01:15aux français
01:01:16je sais qu'aujourd'hui
01:01:18cette année
01:01:19elle est de nouveau
01:01:20interdite aux français
01:01:21parce qu'il y a
01:01:21des incivilités
01:01:22il y a aussi des incivilités
01:01:23je sais moi
01:01:24la frontière suisse
01:01:24parce que je suis double nationale
01:01:26dans les patinoires
01:01:27en hiver
01:01:27on a le même problème
01:01:28la patinoire de Genève
01:01:29qui était un endroit
01:01:30merveilleux
01:01:31quand j'étais enfant
01:01:32aujourd'hui c'est très difficile
01:01:33d'emmener ses propres enfants
01:01:34moi j'ai du mal
01:01:35à emmener mes enfants
01:01:35patiner en Suisse
01:01:36parce qu'il y a des français
01:01:37qui passent la frontière
01:01:39et qui vont patiner
01:01:40et qui empêchent
01:01:41les petits enfants
01:01:41de patiner
01:01:42donc finalement
01:01:43ce n'est pas illogique
01:01:44il y a juste
01:01:46une gestion plus claire
01:01:48en France
01:01:48on prend des pincettes
01:01:49pour faire ça
01:01:51on ne peut pas
01:01:52parce qu'en France
01:01:53on ne va pas pouvoir interdire
01:01:54tous les français
01:01:54dans nos piscines
01:01:55c'est aussi
01:01:55on pourrait avoir
01:01:58j'ai entendu hier
01:01:59qu'il y avait des piscines
01:02:01des municipalités
01:02:01qui réservaient
01:02:02l'accès à la piscine
01:02:03aux gens de la ville
01:02:05mais ça c'est vu
01:02:06comme une rupture
01:02:07de continuité
01:02:08de l'état
01:02:09ou je ne sais pas quoi
01:02:10donc finalement
01:02:11il y a toujours
01:02:11un recours possible
01:02:12alors je ne sais pas
01:02:12quelle est la solution
01:02:13en France
01:02:14Anthony Mme là-dessus
01:02:15et Piquetine Bossuet
01:02:15alors c'est vrai
01:02:17Elodie
01:02:17hier je suis venue
01:02:18on parlait de la Seine
01:02:19et j'ai eu l'occasion
01:02:20de vous révéler
01:02:20que j'étais nageur
01:02:21je fréquente beaucoup
01:02:23les piscines publiques
01:02:24c'est vrai que j'ai été
01:02:25très surpris
01:02:26du fait qu'aujourd'hui
01:02:27dans nos piscines publiques
01:02:28il y a des services
01:02:29de sécurité
01:02:30assurés par des sociétés privées
01:02:32c'est-à-dire qu'à côté
01:02:33des maîtres nageurs
01:02:34il y a d'autres personnes
01:02:35qui sont vêtues de noir
01:02:36avec des noms
01:02:37d'une société privée
01:02:38qui assurent
01:02:40dans les jardins
01:02:40dans la piscine
01:02:41même ils sont dans la piscine
01:02:42ils sont là
01:02:43pour s'assurer
01:02:44qu'il n'y ait pas
01:02:44des incivilités
01:02:46en effet
01:02:46on arrive à la piscine
01:02:48pour nager
01:02:48et on se retrouve
01:02:49porte fermée
01:02:50pourquoi ?
01:02:51parce que certains
01:02:52ont pensé
01:02:53faire leurs besoins
01:02:53dans la piscine
01:02:55on est dans l'espace
01:02:56Valnéo
01:02:57on va pour faire
01:02:58un sauna
01:02:58ou un mam
01:02:59on se retrouve
01:03:00dans la douche
01:03:00qu'est-ce qu'on retrouve
01:03:01dans la douche ?
01:03:03quelqu'un
01:03:03qui a fait ses besoins
01:03:05on va pour se baigner
01:03:07on manque de se frapper
01:03:08parce que quelqu'un dit
01:03:09qu'on l'a éclaboussé
01:03:11dans l'eau
01:03:12ça arrive
01:03:12ça arrive
01:03:13donc on voit
01:03:14c'est un exemple
01:03:15ou d'autres
01:03:15parce que dans les lignes
01:03:16on ne se respecte pas
01:03:17les uns veulent se passer
01:03:19dessus
01:03:19nageant plus vite
01:03:20et donc on voit
01:03:21finalement
01:03:22tout un tas
01:03:22d'inscivilité
01:03:25merci Elodie
01:03:26qui dans la piscine
01:03:28finalement
01:03:28c'est le lieu de rencontre
01:03:30la piscine
01:03:31c'est un lieu de rencontre
01:03:31de plaisir
01:03:32où on va
01:03:34pour se détendre
01:03:35pour se divertir
01:03:36pour rencontrer même
01:03:37et finalement
01:03:38on se retrouve
01:03:39avec des services
01:03:39de sécurité
01:03:40pour s'assurer
01:03:41qu'il n'y ait pas
01:03:42de sauvageons
01:03:43qui polluent
01:03:43la vie des autres
01:03:44c'est inadmissible
01:03:45et encore une fois
01:03:46c'est un marqueur
01:03:47de notre société
01:03:48de la violence
01:03:49et du sentiment
01:03:49d'impunité
01:03:50qui fait que
01:03:51quand on pourrit
01:03:52la vie des uns
01:03:52et des autres
01:03:53on est sûr
01:03:54de ne pas être inquiété
01:03:54Kevin et puis Lisa
01:03:56vous l'y a ajouté
01:03:56je crois
01:03:57je vous ai écouté
01:03:58attentivement
01:03:58et je crois
01:03:59qu'on peut résumer
01:04:00tout ce que vous avez dit
01:04:01en une phrase
01:04:01c'est la tyrannie
01:04:02de la minorité
01:04:04une minorité
01:04:06qui mène
01:04:07la vie dure
01:04:08à une majorité
01:04:09de gens
01:04:10qui sont éduqués
01:04:11et qui sont respectueux
01:04:13regardez ce qui s'est passé
01:04:14à Nîmes
01:04:14dans le quartier Pisevain
01:04:16où vous avez une minorité
01:04:18de trafiquants de grog
01:04:19qui a fait fermer
01:04:22la médiathèque
01:04:23quand vous regardez
01:04:24l'allée Wagner
01:04:25beaucoup de commerçants
01:04:26sont partis
01:04:27parce qu'ils étaient
01:04:27dans une insécurité
01:04:28Pisevain
01:04:29ils mettent le feu
01:04:29au poste de police
01:04:31quand ils s'ouvrent
01:04:32le lendemain
01:04:32ils ont mis le feu
01:04:33et donc ce qui fait
01:04:33que la population
01:04:34n'a plus accès
01:04:35à la médiathèque
01:04:36n'a plus accès
01:04:36au commerce
01:04:37et même au sein de l'école
01:04:39c'est la même chose
01:04:39vous avez beaucoup
01:04:40d'enseignants
01:04:40qui n'organisent plus
01:04:41de sortie scolaire
01:04:42parce qu'il y a
01:04:43un ou deux élèves
01:04:44qui sont ingérables
01:04:45donc on pénalise
01:04:46évidemment
01:04:46la majorité
01:04:48donc c'est pour ça
01:04:48que je ne peux plus
01:04:49entendre parler
01:04:50d'excuses sociales
01:04:51je ne peux plus
01:04:52entendre cette culture
01:04:55de l'excuse
01:04:55la vérité
01:04:56c'est que les gens
01:04:57qui font n'importe quoi
01:04:58doivent être sévèrement
01:04:59sanctionnés
01:05:00ce n'est pas à la majorité
01:05:01de payer
01:05:02regardez ce qui se passe
01:05:03dans certaines piscines
01:05:04on l'a abordé
01:05:05dans certains parcs d'attraction
01:05:06dans certaines fêtes
01:05:07à la foire du trône
01:05:08j'ai vu des images
01:05:09incroyables
01:05:09vous avez des mecs
01:05:11vous avez des mecs
01:05:13qui viennent de je ne sais où
01:05:14qui viennent là
01:05:15pour gâcher la fête
01:05:16et pour voler
01:05:17pour violenter
01:05:18c'est inadmissible
01:05:20et à un moment donné
01:05:21on se retrouve
01:05:21avec une justice
01:05:22totalement laxiste
01:05:23un état complètement laxiste
01:05:24parce que ces gens
01:05:25sont dans une totale
01:05:26impunité
01:05:26et ceux qui souffrent
01:05:27c'est la majorité
01:05:28voilà ce qui est devenu
01:05:29de la France
01:05:30moi je vais partir
01:05:30de mon pays
01:05:31dans quelques jours
01:05:32et je peux vous dire
01:05:33je suis très content
01:05:34de rejoindre les pays de l'Est
01:05:36là et encore
01:05:37de la civilité
01:05:38du respect
01:05:39où je vais pouvoir
01:05:40retrouver la quiétude
01:05:41de mon enfance
01:05:42merci à la Pologne
01:05:43à la Hongrie
01:05:43ou encore à la Roumanie
01:05:45d'exister
01:05:45parce que croyez-moi
01:05:46ça me change de la France
01:05:47c'était très mignon
01:05:48la façon dont Anthony
01:05:48Bep a hurlé
01:05:49oh non
01:05:50quand il a vu
01:05:50vous avez quitté la France
01:05:51c'était
01:05:52vous avez un peu
01:05:53over réagi
01:05:54comme on dit
01:05:54mais c'est pas grave
01:05:55en tout cas c'était très sincère
01:05:56Lisa pour terminer
01:05:57je voulais juste revenir
01:05:58sur les paroles de madame
01:05:59c'est vrai
01:05:59ce qui va se passer
01:06:00c'est que les gens
01:06:00vont finir par abandonner
01:06:01les lieux publics
01:06:02les piscines
01:06:02les patinoires etc
01:06:03pour se rendre
01:06:04dans des piscines privées
01:06:06peut-être que les gens
01:06:07s'organiseront
01:06:08pour mutualiser
01:06:09des piscines privées
01:06:10et avoir des piscines
01:06:10qui ressemblent
01:06:11à des piscines municipales
01:06:12de grande taille etc
01:06:13le problème c'est qu'on ne nous rend
01:06:15pas l'impôt qui va
01:06:15avec les équipements publics
01:06:17c'est-à-dire que le contribuable
01:06:18continue de payer la piscine
01:06:19la patinoire
01:06:21les écoles
01:06:21tous les lieux
01:06:23les aéroports etc
01:06:24les aéroports qui ne fonctionnent pas
01:06:25depuis le début du week-end
01:06:27il y a quand même 300 personnes
01:06:29qui ont pris en otage
01:06:30des milliers
01:06:30500 000 personnes
01:06:32oui on prend
01:06:34enfin je veux dire
01:06:34on paye
01:06:35toutes ces infrastructures
01:06:36on paye les gens qui travaillent etc
01:06:38mais on va être obligé
01:06:39d'organiser
01:06:40des loisirs privés
01:06:41des écoles privées
01:06:42des aéroports peut-être privés
01:06:44je ne sais pas
01:06:44oui ce qui sur certains
01:06:45d'ailleurs point se fait
01:06:46se fait déjà
01:06:47sur les écoles privées
01:06:48alors moi je veux bien
01:06:49moi j'ai aucun problème
01:06:50avec la privatisation
01:06:51sauf que je ne veux pas payer
01:06:52en plus les impôts
01:06:52qui vont avec la
01:06:53enfin le service public
01:06:55c'est pour ça qu'on accueille
01:06:56la France
01:06:56il y a de plus en plus
01:06:58de vidéos effectivement
01:06:59sur la Pologne
01:06:59notamment avec l'installation
01:07:01dans les parcs publics
01:07:03de terrain de badminton
01:07:04avec le matériel
01:07:05tout est à disposition
01:07:06et il n'y a rien
01:07:07il n'y a rien qui est détruit
01:07:08la Pologne c'est un bijou
01:07:10une tranquillité
01:07:12un respect
01:07:13vous allez avoir
01:07:14sauvé à 23h du soir
01:07:16vous avez des femmes
01:07:17qui se promènent
01:07:18de manière dignité
01:07:19elles n'ont pas
01:07:20un seul problème
01:07:20je n'ai jamais connu
01:07:21juste un exemple
01:07:22j'ai oublié mon iPhone
01:07:25dans un café en Pologne
01:07:26je suis revenu
01:07:2710 minutes après
01:07:28il était toujours là
01:07:28je peux vous dire
01:07:29qu'à Paris
01:07:29au bout de 10 secondes
01:07:30il n'aurait plus
01:07:33et surtout
01:07:33rassurez-vous
01:07:33et vous l'avez bien noté
01:07:34Kevin Bossuet
01:07:35ne quittera pas la France
01:07:37et ça fait très plaisir
01:07:38à Anthony Bem
01:07:39on marque une dernière pause
01:07:40et on se retrouve
01:07:40pour la dernière partie
01:07:41de Midi News Weekend
01:07:42à tout de suite
01:07:43De retour pour la dernière partie
01:07:51de Midi News Weekend
01:07:53on va parler dans un instant
01:07:54de la Nouvelle-Calédonie
01:07:55est-ce que la France
01:07:56est en train de la brader
01:07:57mais d'abord un point complet
01:07:58sur l'actualité
01:07:59avec Audrey Berthoreau
01:08:00bonjour Audrey
01:08:00cette agression
01:08:01à Saint-Etienne
01:08:02après une altercation
01:08:04avec un automobiliste
01:08:05trois militaires
01:08:06de l'opération Sentinelle
01:08:07en civil
01:08:08ont été agressés
01:08:09dans la nuit
01:08:09de vendredi à samedi
01:08:10l'automobiliste
01:08:11a blessé
01:08:12à l'aide d'un couteau
01:08:12deux de ses trois militaires
01:08:14l'assaillant
01:08:15a pris la fuite
01:08:16une enquête
01:08:16est en cours
01:08:17dans le Tarn
01:08:19le rassemblement
01:08:20des opposants
01:08:20à la 69
01:08:21a tourné à l'affrontement
01:08:22avec les forces de l'ordre
01:08:23la préfecture du Tarn
01:08:24avait pour s'en interdit
01:08:26cette mobilisation
01:08:26évoquant la présence
01:08:27importante
01:08:28de personnes encagoulées
01:08:30ou masquées
01:08:311500 gendarmes
01:08:32étaient déployés
01:08:33sur X
01:08:34Emmanuel Macron
01:08:34a annoncé son soutien
01:08:36aux forces de l'ordre
01:08:37et puis aussitôt ouverte
01:08:38aussitôt fermée
01:08:39la baignade dans la Seine
01:08:41est interdite
01:08:42aujourd'hui
01:08:42avec les pluies
01:08:43de ces dernières heures
01:08:44à Paris
01:08:45les trois sites
01:08:46de baignade
01:08:47ont été fermés
01:08:48et les sites sont fermés
01:08:49jusqu'à demain
01:08:49pour le moment
01:08:50merci beaucoup Audrey Berthoreau
01:08:52je vous retrouve à 14h
01:08:54pour 188 infos
01:08:55avec grand plaisir
01:08:56je vous le disais
01:08:57le dossier
01:08:57de la nouvelle Calédonie
01:08:59qui était censée être
01:09:00le dossier prioritaire
01:09:01de Manuel Valls
01:09:02le ministre des Outre-mer
01:09:04qui a eu du mal
01:09:04à régler la situation
01:09:06alors est-ce que
01:09:06Emmanuel Macron
01:09:07peut réussir
01:09:08là où Manuel Valls
01:09:09a échoué
01:09:10est-ce qu'il existe
01:09:10vraiment une sortie de crise
01:09:12alors que justement
01:09:12il y a des pourparlers
01:09:13des négociations
01:09:14en ce moment
01:09:14qui ont lieu à Paris
01:09:16qui ne semblent pas
01:09:16donner grand chose
01:09:17on regarde les précisions
01:09:18de Sharon Camara
01:09:18toujours pas d'accord
01:09:22ni de compromis
01:09:23entre les différents camps
01:09:25réunis à Bougival
01:09:25au cinquième jour
01:09:27du sommet sur l'avenir
01:09:28de la Nouvelle Calédonie
01:09:29plusieurs propositions
01:09:30sont toutefois évoquées
01:09:31parmi elles
01:09:33la création
01:09:33d'un état associé
01:09:34qui inclut
01:09:35une transition
01:09:36de 15 à 20 ans
01:09:37pour redéfinir
01:09:38l'avenir de l'archipel
01:09:39une hypothèse
01:09:41qui intervient
01:09:41deux mois après l'échec
01:09:42du principe
01:09:43d'indépendance
01:09:43association
01:09:44évoqué par le ministre
01:09:46des Outre-mer
01:09:46Manuel Valls
01:09:47un projet
01:09:48qui comprenait
01:09:49notamment l'instauration
01:09:50d'une double nationalité
01:09:51française et calédonienne
01:09:53et l'établissement
01:09:54d'un statut
01:09:55internationalement reconnu
01:09:56les loyalistes
01:09:58y voyaient la fin
01:09:59de la souveraineté
01:09:59de la France
01:10:00sur l'archipel
01:10:01tandis que
01:10:01pour les indépendantistes
01:10:03ce projet
01:10:03aurait permis à la France
01:10:05d'y maintenir son emprise
01:10:06pour rappel
01:10:07le sommet
01:10:08qui réunit
01:10:09des élus calédoniens
01:10:10des forces politiques locales
01:10:12et des partenaires
01:10:13socio-économiques
01:10:14intervient
01:10:14dans un contexte
01:10:15de crise majeure
01:10:16après les émeutes
01:10:17de mai 2024
01:10:18qui ont fait 14 morts
01:10:20et causé plus de 2 milliards
01:10:21d'euros de dégâts
01:10:23ce qui est intéressant
01:10:25à voir quand même
01:10:26Brice Ocol
01:10:26c'est qu'au moment
01:10:27de la nomination
01:10:27de Manuel Valls
01:10:28en tant que ministre
01:10:29des Outre-mer
01:10:29on avait vraiment dit
01:10:30que c'était
01:10:30le premier dossier
01:10:32et qu'il était peut-être
01:10:33l'homme de la situation
01:10:34on voit bien
01:10:35que la situation
01:10:36est plus compliquée que ça
01:10:37et d'ailleurs
01:10:37on n'a pas imputé
01:10:38tout à Manuel Valls
01:10:39ça fait des années
01:10:40qu'on ne règle pas
01:10:41cette question
01:10:41alors juste
01:10:42si on va brièvement
01:10:43refaire un petit historique
01:10:44il y a eu les accords
01:10:45de Nouméa
01:10:46en 1988
01:10:49ces accords de Nouméa
01:10:51c'est un processus
01:10:52je le cite
01:10:53de décolonisation
01:10:54dans ce cadre
01:10:56de ce processus
01:10:57étaient prévus
01:10:58trois référendums
01:10:59ces trois référendums
01:11:01ont eu lieu
01:11:01ils ont eu lieu
01:11:02en 2018
01:11:03en 2020
01:11:04et en 2021
01:11:05en 2021
01:11:06vous vous souvenez
01:11:07crise de la Covid
01:11:07et les
01:11:09les canacs
01:11:11les indépendantistes
01:11:12pardon
01:11:12n'ont pas
01:11:13participé
01:11:14à ce référendum
01:11:15les trois référendums
01:11:16ont dit non
01:11:17à l'autonomie
01:11:19de cette île
01:11:20aujourd'hui
01:11:21l'enjeu
01:11:21ce sont les élections
01:11:22provinciales
01:11:23parce que
01:11:23tous les cinq ans
01:11:24vous avez des élections
01:11:24provinciales
01:11:25en Nouvelle-Calédonie
01:11:26et l'enjeu
01:11:27c'est
01:11:27le corps électoral
01:11:29qui va
01:11:30permettre
01:11:32aux habitants
01:11:33de la Nouvelle-Calédonie
01:11:34de voter
01:11:35vous avez
01:11:36les indépendantistes
01:11:37qui ne souhaitent pas
01:11:38qu'on touche
01:11:38à ce corps électoral
01:11:39et vous avez
01:11:40ce qu'on appelle
01:11:41les loyalistes
01:11:42qui souhaitent
01:11:43qu'on l'élargisse
01:11:44parce qu'évidemment
01:11:45l'enjeu est important
01:11:46parce que l'enjeu
01:11:46c'est l'avenir
01:11:47de la Nouvelle-Calédonie
01:11:48et là
01:11:49arrive la difficulté
01:11:50c'est-à-dire que
01:11:50vous avez
01:11:51Manuel Valls
01:11:51qui lui
01:11:52est l'héritier
01:11:53de Michel Rocard
01:11:54donc qui s'inscrit
01:11:55dans un phénomène
01:11:57d'auto-détermination
01:11:59voire
01:11:59d'indépendance
01:12:01si je peux
01:12:01l'exprimer ainsi
01:12:02de la Nouvelle-Calédonie
01:12:04et vous avez
01:12:05au sein du gouvernement
01:12:06une partie
01:12:07de ce gouvernement
01:12:08et notamment
01:12:08à l'Elysée
01:12:09vous avez
01:12:10certaines personnes
01:12:12à l'Elysée
01:12:12dont le directeur
01:12:13du cabinet
01:12:14du président
01:12:16de la République
01:12:16qui a été
01:12:17qui est un préfet
01:12:18qui est le préfet fort
01:12:19qui a été en poste
01:12:20longuement
01:12:21en Nouvelle-Calédonie
01:12:22qui n'est pas forcément
01:12:22sur la même ligne
01:12:23voilà
01:12:24se rajoute à ça
01:12:25si vous voulez
01:12:26des positions politiques
01:12:29qui sont très différentes
01:12:30suivant les partis politiques
01:12:31nous avions
01:12:32les Républicains
01:12:34M. Bellamy
01:12:35est allé là-bas
01:12:36qui lui
01:12:36s'oppose
01:12:37à toute forme
01:12:37d'indépendance
01:12:38vous avez
01:12:39également
01:12:40vous savez
01:12:40cette députée
01:12:42de Mayotte
01:12:43Estelle Youssoufa
01:12:44qui elle dit
01:12:45mais je ne veux pas
01:12:46qu'on prépare
01:12:47vraiment
01:12:49la Nouvelle-Calédonie
01:12:50comme d'autres territoires
01:12:52d'outre-mer
01:12:52à quitter la France
01:12:53et vous avez
01:12:54une position
01:12:55du Rassemblement National
01:12:57Marine Le Pen
01:12:57s'est rendue sur place
01:12:58qui est paradoxalement
01:13:00moins radicale
01:13:02et plus mitigée
01:13:02elle dit
01:13:03moi je veux une position
01:13:04un peu paradoxalement
01:13:06centrale
01:13:06entre les radicaux
01:13:07loyalistes
01:13:08et les radicaux
01:13:09indépendantistes
01:13:10donc la situation
01:13:11est très complexe
01:13:12et très compliquée
01:13:12parce que se joue
01:13:13derrière
01:13:13l'avenir
01:13:14de ce territoire
01:13:15un territoire
01:13:16riche
01:13:17important
01:13:17riche
01:13:18de par ses minerais
01:13:19important stratégiquement
01:13:20pour notre pays
01:13:22et il y a eu
01:13:24des interventions extérieures
01:13:26l'Azerbaïdjan
01:13:27est intervenu
01:13:29pour déstabiliser
01:13:30nous déstabiliser
01:13:32en Nouvelle-Calédonie
01:13:33ça il faut le souligner
01:13:34il faut le dire
01:13:35donc c'est un enjeu
01:13:36politique
01:13:37et géopolitique
01:13:38avec cet enjeu aussi
01:13:39Kevin Bossuet
01:13:40et l'exposé
01:13:41a été très clair
01:13:42de ce qui s'est déjà passé
01:13:42de se dire
01:13:43on a un peu l'impression
01:13:44que comme on n'arrive pas
01:13:45à résoudre le problème
01:13:46bon bah
01:13:46on brade
01:13:47on se dit
01:13:47écoutez après tout
01:13:48c'est pas grave
01:13:48la Nouvelle-Calédonie
01:13:49si on ne règle pas le problème
01:13:50on les rend indépendants
01:13:51et puis du coup
01:13:52ça n'est plus notre problème
01:13:53c'est un peu ça aussi
01:13:53le message qu'on envoie
01:13:54oui c'est un peu ce message-là
01:13:55qu'on envoie
01:13:56il y a une forme de mépris
01:13:57finalement pour les territoires
01:13:59ultramarins
01:14:00on le voit notamment
01:14:01avec Mayotte
01:14:01qui est en proie
01:14:03à une insécurité
01:14:04qui est insupportable
01:14:06et on le voit ici
01:14:07notamment avec
01:14:08la Nouvelle-Calédonie
01:14:09sauf qu'il y a un enjeu
01:14:10démocratique derrière
01:14:11il y a eu trois référendums
01:14:13l'indépendance
01:14:14a été refusée
01:14:16donc par conséquent
01:14:17il faut appliquer
01:14:18ces trois référendums
01:14:19la vérité c'est que vous avez
01:14:20des indépendantistes
01:14:21qui essayent d'obtenir
01:14:22par la force
01:14:23ce qu'ils n'ont pas
01:14:24obtenu par les urnes
01:14:26et il est évident
01:14:27qu'Emmanuel Macron
01:14:28et Emmanuel Valls
01:14:29doivent absolument
01:14:30faire respecter
01:14:31notamment ce scrutin populaire
01:14:33surtout qu'au sein
01:14:34de la Nouvelle-Calédonie
01:14:36vous avez quand même
01:14:36un sentiment antifrançais
01:14:38qui est extrêmement puissant
01:14:39avec un racisme anti-blanc
01:14:41qui est également
01:14:42extrêmement puissant
01:14:44avec des gens
01:14:45qui se sentent
01:14:46profondément
01:14:47appartenir à ce territoire
01:14:49qui ont développé
01:14:50des entreprises
01:14:50et qui ne peuvent
01:14:51même pas voter
01:14:52alors qu'ils sont là
01:14:53depuis plusieurs années
01:14:55et en effet
01:14:56il faut
01:14:57qu'Emmanuel Macron
01:14:59finalement
01:15:00rétablisse les choses
01:15:01et surtout
01:15:02respecter nos concitoyens
01:15:03il n'y a pas
01:15:04des vrais citoyens
01:15:05et des sous-citoyens
01:15:06quelqu'un
01:15:08qui est en Nouvelle-Calédonie
01:15:09est autant citoyen
01:15:10qu'un Parisien
01:15:11et qu'un Nantais
01:15:12et c'est le message
01:15:13qu'il faut envoyer
01:15:14parce que c'est extrêmement important
01:15:15pour la cohésion nationale
01:15:16important pour la cohésion nationale
01:15:18on rappelle aussi
01:15:19que la position géographique
01:15:20de la Nouvelle-Calédonie
01:15:21fait que c'est un territoire
01:15:22en théorie
01:15:22qui est stratégique
01:15:23pour la France
01:15:25Anthony Bem
01:15:25c'est vrai que
01:15:26cette crise
01:15:27on en parle
01:15:28depuis des années
01:15:28on nous a dit
01:15:29cette fois
01:15:29on va la résoudre
01:15:30parce qu'enfin
01:15:30on a les bonnes personnes
01:15:31pour le faire
01:15:32en fait
01:15:32il y a des discussions
01:15:33qui ont déjà eu lieu
01:15:34en fin de semaine dernière
01:15:35qui auront lieu
01:15:36jusqu'à lundi
01:15:36mais les représentants
01:15:38de la Nouvelle-Calédonie
01:15:39disent en fait
01:15:40on a l'impression
01:15:41qu'on parle pour rien
01:15:41en fait
01:15:42on ne trouve pas
01:15:42de sortie de crise
01:15:43la Nouvelle-Calédonie
01:15:45est un territoire
01:15:48encore différent
01:15:49des départements
01:15:50et territoires d'outre-mer
01:15:50ils ont une autonomie particulière
01:15:52ils ont un statut particulier
01:15:54il ne faut pas oublier
01:15:55qu'au 19ème siècle
01:15:56en 1864
01:15:58la Nouvelle-Calédonie
01:15:59a été colonisée
01:16:00pour y faire
01:16:02par la France
01:16:03un pénitencier
01:16:04c'est-à-dire
01:16:05on devait
01:16:05justement
01:16:06emprisonner
01:16:07les gens
01:16:08qui sur le territoire
01:16:09métropolitain
01:16:09on ne souhaitait plus d'eux
01:16:11on devait les mettre
01:16:12sur cette île
01:16:12donc au départ
01:16:13c'était simplement
01:16:14une prison
01:16:15à ciel ouvert
01:16:16c'était l'époque
01:16:17des colonisations
01:16:18c'était la France
01:16:19la grandeur de la France
01:16:21qui devait avoir
01:16:21des représentations
01:16:23dans les quatre coins du monde
01:16:24et c'est comme ça
01:16:25qu'on a gardé
01:16:26qu'on a conservé
01:16:27la Nouvelle-Calédonie
01:16:28aujourd'hui
01:16:29ce territoire
01:16:31n'a plus rien
01:16:32de la France
01:16:33on l'a utilisé
01:16:34on l'a pressé
01:16:35pressurisé
01:16:36on a utilisé
01:16:37tout ce qu'on pouvait
01:16:38Nouméa
01:16:40c'était
01:16:40des centres
01:16:42d'envoi
01:16:43de la fusée
01:16:44donc on a
01:16:45aujourd'hui
01:16:46la population locale
01:16:47réclame son indépendance
01:16:49et goutte à goutte
01:16:50petit à petit
01:16:50on leur a apporté
01:16:52un peu plus
01:16:53de souveraineté
01:16:53et je pense
01:16:54qu'avec le temps
01:16:55en Nouvelle-Calédonie
01:16:57un jour
01:16:58on ne sera plus
01:16:59en France
01:16:59ce ne sera plus la France
01:17:00et je vous conseille
01:17:01si vous souhaitez
01:17:02en apprendre aussi
01:17:03davantage
01:17:04c'est le dossier
01:17:05du journal
01:17:05du dimanche
01:17:06qui est consacré
01:17:07à cette situation
01:17:08en Nouvelle-Calédonie
01:17:09on va changer
01:17:10pour les quelques minutes
01:17:11qui nous restent
01:17:12de sujet
01:17:12on va parler
01:17:13des écrans
01:17:14vous le savez peut-être
01:17:14les écrans sont désormais
01:17:15interdits pour les enfants
01:17:16de moins de 3 ans
01:17:17dans les crèches
01:17:18les garderies
01:17:19ou les centres de loisirs
01:17:20il est maintenant prouvé
01:17:21que trop d'exposition
01:17:22aux écrans
01:17:23comportent des risques
01:17:24avérés pour leur développement
01:17:26alors évidemment
01:17:27tous les types d'écrans
01:17:27sont concernés
01:17:28que ce soit la télévision
01:17:29les smartphones
01:17:29ou les tablettes
01:17:30selon un rapport
01:17:31publié par des experts
01:17:32de la santé
01:17:32en avril dernier
01:17:33les écrans
01:17:33altèrent durablement
01:17:34la santé
01:17:35les capacités
01:17:35intellectuelles
01:17:36des jeunes enfants
01:17:37n'en parlent avec
01:17:37Charles Pousseau
01:17:38police Trezner
01:17:39et Valentin Rouillon
01:17:40ils étaient jusqu'alors
01:17:43déconseillés
01:17:44désormais
01:17:45ces appareils
01:17:46sont formellement interdits
01:17:47dans les lieux d'accueil
01:17:48pour les moins de 3 ans
01:17:50c'est clair
01:17:51que c'est indispensable
01:17:52en revanche
01:17:52à mon avis
01:17:53le gros visionnage d'écran
01:17:55c'est pas dans les structures publiques
01:17:57mais c'est à la maison
01:17:58je trouve que c'est dommage
01:17:59parce que
01:17:59ça diminue l'interaction
01:18:01avec l'environnement
01:18:03des parents
01:18:03je vois les dégâts
01:18:04que ça fait
01:18:04sur mes petits-parents
01:18:05je trouve que ça peut créer
01:18:06des problèmes
01:18:06au niveau de la constatation
01:18:07donc je trouve ça bien
01:18:08qu'on régule un peu la chose
01:18:09selon Santé publique France
01:18:11les enfants âgés
01:18:12de 2 ans
01:18:13passent en moyenne
01:18:1356 minutes par jour
01:18:15devant un écran
01:18:16et seulement
01:18:1713,7% d'entre eux
01:18:19n'y sont jamais exposés
01:18:21le neurodéveloppement
01:18:22de l'enfant
01:18:22il est surtout
01:18:23un résultat
01:18:24des interactions
01:18:25avec son environnement
01:18:26et pas seulement
01:18:27des observations
01:18:28donc une interaction
01:18:29ça se fait avec
01:18:30un environnement extérieur
01:18:31qui réagit
01:18:32or l'écran ne réagit pas
01:18:33donc ça veut dire
01:18:34que ça altère profondément
01:18:35la construction
01:18:36du cerveau
01:18:37d'un enfant
01:18:38on empêche
01:18:38les enfants d'utiliser
01:18:39mais moi je dis aussi
01:18:40aux parents
01:18:40limitez vos temps d'écran
01:18:43pour passer plus de temps
01:18:44avec votre enfant
01:18:44ça c'est essentiel
01:18:45informer les parents
01:18:46pour insuffler
01:18:47l'idée que ça ne se fait pas
01:18:49la ministre de la santé
01:18:50espère élargir
01:18:51cette interdiction
01:18:52au sein de la sphère privée
01:18:53tout en rappelant
01:18:54qu'elle ne peut pas
01:18:55la faire vérifier
01:18:56la France a donc rejoint
01:18:57les recommandations
01:18:58de l'OMS
01:18:59qui parle aussi
01:19:00d'usage limité
01:19:00des écrans
01:19:01jusqu'à 5 ou 6 ans
01:19:03il y a un chiffre
01:19:05qui nous a tous fait
01:19:05beaucoup réagir
01:19:06pendant ce reportage
01:19:07les enfants de moins de 2 ans
01:19:0856 minutes devant les écrans
01:19:09mais vous faites quoi
01:19:10moins de 2 ans
01:19:11devant les écrans
01:19:11il y a des dizaines
01:19:13de programmes télévisés
01:19:14il y a des jeux
01:19:15de toutes sortes
01:19:16moi je prends beaucoup
01:19:17le train
01:19:17je vois beaucoup
01:19:17les parents se débarrasser
01:19:18de leurs petits enfants
01:19:20devant un écran
01:19:21pour être tranquilles
01:19:22pour ne pas déranger
01:19:22les autres gens
01:19:24le problème c'est que
01:19:25c'est l'âge
01:19:25où on apprend à s'exprimer
01:19:26on apprend à parler
01:19:27on apprend à interagir
01:19:28avec son environnement
01:19:28on sait très bien
01:19:30que l'entrée dans la lecture
01:19:31par exemple
01:19:32est très dépendante
01:19:33de la maîtrise
01:19:34du langage oral
01:19:35or un enfant apprend
01:19:37à parler
01:19:37quand on lui parle
01:19:38pas parce qu'il entend
01:19:39des gens parler
01:19:40ou pas parce qu'il voit
01:19:41des gens parler
01:19:41c'est une vraie interaction
01:19:42directe
01:19:43même des gens
01:19:44qui parlent entre eux
01:19:44des adultes
01:19:45qui parlent entre eux
01:19:45s'ils ne s'adressent pas
01:19:46à un enfant
01:19:47ils le privent
01:19:48de cette interaction
01:19:49donc évidemment
01:19:50mettre un enfant
01:19:50devant un écran
01:19:51c'est criminel
01:19:53à cet âge là
01:19:54je tiens quand même
01:19:55à signaler
01:19:56que c'est madame
01:19:56Nadja de Valouel Kassam
01:19:57qui a mis toute l'école
01:19:58devant des écrans
01:19:59en 2016
01:20:00prise d'une frénésie
01:20:02de numérique
01:20:03pour lutter
01:20:04contre la fracture numérique
01:20:05parce que toujours
01:20:06dans ce délire égalitaire
01:20:08soi-disant
01:20:08les classes populaires
01:20:10n'avaient pas accès
01:20:11aux écrans
01:20:11on sait que c'est
01:20:11exactement l'inverse
01:20:12c'est-à-dire que
01:20:13c'est les élèves
01:20:14des milieux
01:20:15les moins favorisés
01:20:16qui sont le plus
01:20:17devant les écrans
01:20:18qui sont suréquipés
01:20:19à la maison
01:20:19alors que les élèves
01:20:20des classes
01:20:20on va dire plus favorisées
01:20:22ont misé
01:20:23du sport
01:20:24lisent des livres
01:20:25etc
01:20:25donc en fait
01:20:26c'était complètement absurde
01:20:27d'un côté
01:20:27on met les gosses
01:20:28devant les écrans
01:20:29pendant les heures d'école
01:20:31les professeurs
01:20:33ont été formés
01:20:34et obligés
01:20:35d'être
01:20:35on m'a obligé
01:20:37à avoir un tableau blanc
01:20:38tableau
01:20:38TNI
01:20:39interactif
01:20:41je ne sais même pas
01:20:42comment ça marche
01:20:42oui donc ça reste quand même
01:20:43un peu
01:20:43c'est un tableau
01:20:44mais ça reste un écran
01:20:45c'est-à-dire que
01:20:46il y a dans les
01:20:47dans les programmes
01:20:48de l'école primaire
01:20:49je ne sais pas comment c'est
01:20:49au collège ensuite
01:20:50mais dans les programmes
01:20:51de l'école primaire
01:20:52on est censé former
01:20:53les élèves
01:20:54à l'utilisation du numérique
01:20:55c'est-à-dire les familiariser
01:20:56avec les recherches sur internet
01:20:57savoir faire une recherche
01:20:59sur Google
01:20:59savoir utiliser
01:21:00Wikipédia
01:21:01etc
01:21:01il y a des tas de jeux
01:21:03qui se vendent
01:21:03dans les écoles
01:21:04des jeux ludopédagogiques
01:21:05ça a été envahi
01:21:08en une dizaine d'années
01:21:09par ça
01:21:10donc ils sont gentils
01:21:11d'aller interdire ça
01:21:11dans les crèches
01:21:12moi je ne suis pas sûre
01:21:12que ce soit les gens
01:21:13le personnel des crèches
01:21:15et des garderies
01:21:16qui mettent les enfants
01:21:18devant les écrans
01:21:18je pense que les parents
01:21:19sont très responsables
01:21:20et que l'école primaire
01:21:22à partir de la maternelle
01:21:23jusqu'à
01:21:24en tout cas
01:21:24pour ce qui me concerne
01:21:25je vois ça
01:21:25jusqu'au ECM2
01:21:26met les enfants
01:21:28devant les écrans
01:21:29et c'est écrit
01:21:29dans les programmes
01:21:30c'est une obligation
01:21:31on doit les former
01:21:32à tel point
01:21:33que quand ils passent
01:21:34ensuite
01:21:34pour rentrer
01:21:35dans certains collèges
01:21:36privés
01:21:37on passe des petits examens
01:21:38de niveau
01:21:39on les leur fait passer
01:21:41sur des QCM
01:21:42sur ordinateur
01:21:44et là
01:21:44les élèves
01:21:46qui ont appris
01:21:47à rédiger une question
01:21:48rédiger une réponse
01:21:49à une question
01:21:50avec un stylo
01:21:51ils ratent en fait
01:21:53ces examens-là
01:21:54donc on demande
01:21:55aux enseignants
01:21:56d'entraîner les gamins
01:21:57à répondre à des QCM
01:21:58un QCM c'est quand même
01:21:59une réponse juste
01:22:00mélangé avec des réponses fausses
01:22:02donc ils voient des choses fausses
01:22:03tout ça est absurde
01:22:05aberrant
01:22:06et de toute façon
01:22:08il faut dire aux parents
01:22:09que c'est mortifère
01:22:11de mettre son enfant
01:22:11j'allais dire
01:22:12de moins de 2 ans
01:22:13évidemment
01:22:13mais son enfant
01:22:14de moins de 10 ans
01:22:15devant un écran
01:22:16c'est pas bien
01:22:18qu'il joue de temps en temps
01:22:20le week-end
01:22:20quand il pleut
01:22:21ou qu'il regarde un film
01:22:22qu'on a choisi en famille
01:22:23un dessin animé
01:22:24un Disney en famille
01:22:25une fois tous les 15 jours
01:22:26quand il pleut
01:22:26ou quand il est malade
01:22:27pourquoi pas
01:22:28mais quand je vois
01:22:2856 minutes par jour
01:22:30pour des enfants
01:22:31je suis fascinée
01:22:32avec évidemment
01:22:34qu'il y a une bossue
01:22:34peut-être la limite
01:22:35de cette annonce
01:22:37parce que comme vous le disiez
01:22:38c'est déjà pas forcément
01:22:39dans ces endroits-là
01:22:40qu'il y a le plus
01:22:40de tablettes
01:22:41et puis les parents
01:22:42qui sont déjà sensibilisés
01:22:44aux risques
01:22:44que représentent les écrans
01:22:45ils ne le font pas
01:22:46ceux qui mettent
01:22:47leurs enfants
01:22:48devant un écran
01:22:48parce que en fait
01:22:50ça leur facilite la tâche
01:22:51parce qu'évidemment
01:22:51comme ça attire l'enfant
01:22:52il est un peu plus calme
01:22:53et qu'il n'embête pas ses parents
01:22:54on se dit
01:22:55dans la réalité des choses
01:22:57est-ce que vraiment
01:22:57des parents vont prendre conscience
01:22:59de la dangerosité des écrans
01:23:00elle est prouvée depuis longtemps
01:23:01on n'a pas besoin de ça
01:23:02pour le savoir
01:23:02non mais je suis
01:23:03parfaitement d'accord avec vous
01:23:05et je rejoins ce qui a été dit
01:23:06et c'est la même chose au collège
01:23:08où il y a
01:23:09autour de 2010-2012
01:23:11on avait même inventé
01:23:12une certification
01:23:13pour les professeurs
01:23:14c'était le C2I2E
01:23:15et les professeurs
01:23:16C2I on le passe
01:23:17quand on est à l'école
01:23:19ou au collège
01:23:19le B2I chez les petits
01:23:20c'est le B2I
01:23:22et là le C2I2E
01:23:23autour des années
01:23:242010-2012
01:23:25on ne pouvait plus
01:23:26être professeur
01:23:27sans avoir obtenu
01:23:28ce fameux sésame
01:23:29et actuellement au collège
01:23:30vous avez notamment
01:23:30la certification PIX
01:23:32c'est-à-dire qu'en 6ème
01:23:335ème
01:23:344ème
01:23:34et 3ème
01:23:35les élèves doivent valider
01:23:37certaines compétences
01:23:38en informatique
01:23:38alors je ne trouve pas ça mal
01:23:39on est quand même
01:23:40dans une société
01:23:41où l'informatique
01:23:42est une place
01:23:43de plus en plus importante
01:23:44donc il faut évidemment
01:23:44former nos élèves
01:23:46mais il ne faut pas
01:23:47que ce soit le tout numérique
01:23:48parce qu'on a vu fleurir
01:23:49notamment des collèges
01:23:50totalement numériques
01:23:51avec des manuels numériques
01:23:53avec des ordinateurs
01:23:54dans toutes les classes
01:23:55sauf qu'on s'est rendu compte
01:23:56qu'à force de mettre
01:23:57les gamins devant
01:23:58ces livres numériques
01:24:00ou ces ordinateurs
01:24:00ils ne savaient plus
01:24:01ce que c'était que le papier
01:24:02ils ne savaient plus
01:24:03ce que c'était que la lecture
01:24:04et ils développent
01:24:05notamment des troubles
01:24:06de l'attention
01:24:07parce que quand vous êtes
01:24:08sans arrêt
01:24:08sur votre téléphone
01:24:10sur TikTok
01:24:11en train de passer
01:24:11d'une vidéo à l'autre
01:24:13vous avez 30 secondes
01:24:15d'attention
01:24:16et passé la 31ème seconde
01:24:18vous n'êtes plus réceptif
01:24:19et on le voit
01:24:19notamment en classe
01:24:20moi j'utilise parfois
01:24:21le tableau interactif
01:24:23parce qu'il faut aussi
01:24:25à captiver les gamins
01:24:26mais il faut aussi parfois
01:24:27créer des temps de silence
01:24:29où ils lisent un texte
01:24:30dans le calme
01:24:31où ils apprennent
01:24:32notamment le plaisir
01:24:33de la lecture
01:24:34et d'ailleurs
01:24:35quand vous regardez
01:24:36tous ceux
01:24:37tous ces chefs d'entreprise
01:24:39dans le monde
01:24:40qui sont spécialisés
01:24:41dans l'informatique
01:24:42dans les logiciels
01:24:43etc
01:24:43ils mettent leurs gamins
01:24:44dans des écoles
01:24:46plus traditionnelles
01:24:47où on renoue
01:24:47avec le plaisir du papier
01:24:49le plaisir de la lecture
01:24:50donc moi je ne suis pas
01:24:51aussi radical
01:24:51évidemment qu'il faut faire
01:24:53de l'apprentissage
01:24:55de l'informatique
01:24:55apprendre à faire
01:24:56une recherche
01:24:57etc
01:24:57mais pas que ça
01:24:58parce que sinon
01:24:59nos élèves
01:25:00le niveau baisse énormément
01:25:02et ça c'est dramatique
01:25:03et peut-être au collège
01:25:04mais peut-être pas
01:25:05à l'école primaire
01:25:06les recherches
01:25:06sur Google
01:25:07on peut peut-être
01:25:08attendre d'être en 6ème
01:25:09de voilà
01:25:10je suis d'accord
01:25:11avec aussi Brice Ocol
01:25:12un enjeu
01:25:13c'est que les parents
01:25:14donnent l'exemple
01:25:14parce qu'on entend
01:25:15parfois des parents
01:25:16on en a tous
01:25:16sans doute dans notre entourage
01:25:17qui expliquent
01:25:18mais moi je ne mets
01:25:18évidemment pas
01:25:19mon enfant devant la télé
01:25:19non mais dès que
01:25:21la personne là sur les genoux
01:25:21elle a son téléphone
01:25:22portable à la main
01:25:23ce qui est une exposition
01:25:24aux écrans
01:25:24et surtout
01:25:25ce qui apprend à l'enfant
01:25:26que quand on est en société
01:25:27quand on est un dîner
01:25:28par exemple
01:25:29quand on passe du temps
01:25:29avec quelqu'un
01:25:30être sur son téléphone
01:25:31c'est une activité normale
01:25:32je pense que c'est
01:25:33on parle souvent
01:25:34de ces sujets
01:25:35sur ce plateau
01:25:35c'est l'éducation parentale
01:25:37c'est quand même
01:25:38la base de tout
01:25:38quel que soit
01:25:40les thématiques
01:25:40et les sujets
01:25:41moi ce qui me surprend toujours
01:25:42c'est que j'ai le sentiment
01:25:43qu'on a toujours
01:25:43un temps de retard
01:25:44regardez ce qui se passe
01:25:45au Danemark
01:25:46et en Norvège
01:25:49des écoles primaires
01:25:51sans écran
01:25:52sans tablette
01:25:54c'est pas inintéressant
01:25:55parce que évidemment
01:25:56ça a comme vous le disiez
01:25:57justement
01:25:57des conséquences
01:25:58sur la concentration
01:25:59ça a des conséquences
01:26:00sur la qualité d'apprentissage
01:26:02et puis
01:26:03ça a des conséquences
01:26:04sur votre
01:26:04sur la santé mentale
01:26:06c'est-à-dire
01:26:06ces jeunes deviennent
01:26:07demain des adultes
01:26:09et voilà
01:26:09le sujet de la santé mentale
01:26:11je ne sais pas
01:26:12s'il n'y a qu'un lien
01:26:13avec les écrans
01:26:14il y a évidemment
01:26:15d'autres sujets
01:26:16mais je ne suis pas persuadé
01:26:17qu'être des deux ans
01:26:18sur un écran
01:26:20rassure en matière
01:26:22de santé mentale
01:26:22voilà
01:26:23et juste une chose
01:26:24d'ailleurs
01:26:24Elisabeth Borne
01:26:25en a pris conscience
01:26:26puisqu'elle a mis en avant
01:26:27ce qu'on appelle
01:26:28la pause numérique
01:26:28on a des logiciels
01:26:30notamment au sein
01:26:30de l'éducation nationale
01:26:31qui permettent
01:26:32de voir les emplois du temps
01:26:33les professeurs absents
01:26:33elle est pour un droit
01:26:34à la déconnexion
01:26:35c'est-à-dire à partir
01:26:36d'une certaine heure
01:26:37les professeurs
01:26:38comme les élèves
01:26:38ne doivent plus se connecter
01:26:39parce qu'ils doivent
01:26:40avoir un temps de repos
01:26:41par rapport à ces écrans-là
01:26:42et moi je trouve
01:26:43que c'est plutôt bien
01:26:43Merci beaucoup
01:26:44à tous les cinq
01:26:45d'avoir été les invités
01:26:46de ces deux heures
01:26:47de Midi News Weekend
01:26:48vous allez retrouver
01:26:49tout de suite
01:26:50la suite des programmes
01:26:51sur CNews
01:26:51avec Enquête d'Esprit
01:26:52quant à moi je vous dis
01:26:53rendez-vous dans une heure
01:26:55à 14h pour 180 minutes
01:26:56Info
01:26:57à tout à l'heure
01:26:58Sous-titrage Société Radio-Canada
01:26:59Sous-titrage Société Radio-Canada
01:27:00Sous-titrage Société Radio-Canada

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