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  • il y a 5 jours
Jean-René Bernaudeau, le manager général de la Team Total Energies, à l'arrivée de la 8e étape de ce Tour de France ce jeudi à Laval.

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Sport
Transcription
00:00Il n'est pas très heureux, il veut montrer qu'il existe alors qu'on ne lui demande rien.
00:10On sait que c'était un bon coureur il y a deux ans et on lui a dit pour la sélection du tour où il
00:14était un peu en balance, tu seras le coureur d'il y a deux ans parce que je ne vois pas pourquoi tu
00:18serais moins fort. Donc ce n'est pas sa qualité première. C'est l'explication aujourd'hui de
00:23faire des efforts, montrer qu'il existe et les efforts ne tuent pas. Ce n'est pas un effort
00:27insurmontable qu'il a fait. Ça ne coûte pas très cher. Je ne sais pas, ça doit faire
00:3140 km environ. Je suis très fier de lui. Aujourd'hui on sait qu'il est dans le peloton et ça c'est
00:38important. Et Matteo qui était tombé, qui était en difficulté aussi en début d'un moment ?
00:42Matteo a deux chutes. Pas que celle qui a été très vue par des millions de personnes, mais deux chutes.
00:48Il est encore là. Matteo a encore quelques petits bobos, mais rappelez-vous la 18ème étape
00:55l'an dernier. Il était là. Donc pour moi ce sont les mêmes. Quand on fait une sélection,
00:58on leur dit mais franchement vous n'êtes pas en fin de carrière. Au contraire, Matteo et Burgodo,
01:03c'est quand même deux clins d'œil du fond de jeu de l'équipe TotalEnergie qui est basé
01:07sur l'obsession du collectif. Parce qu'on n'est pas une grosse équipe. On est une équipe où il y a
01:12de l'éducation, où il y a un peu d'amour et on va au combat et on s'est tous promis,
01:17on s'est tapé dans les mains à Lille de se dire on va faire une belle fête à Paris pour
01:21réussir après avoir un tour réussi. Donc ce qui est important dans le tour et dans le
01:26sport, c'est de ne pas être frustré ni blasé. Il y a 21 victoires et 23 équipes. Certains
01:32ont gagné beaucoup. Alors caressons l'espoir de tout faire pour aller en chercher une et on
01:36en a cinq ou six qui devraient nous permettre d'être acteur avec l'équipe TotalEnergie,
01:40d'être acteur principal. Et maintenant, le plus haut niveau, tout ce que je peux vous dire,
01:44c'est que le pôle de performance de l'équipe TotalEnergie a bien bien géré le pic de forme
01:49des huit coureurs qui sont au départ. On ne court pas après les points, voilà.
01:52Ils ont une immense périte de réveiller l'étape. Ils ont une immense périte de réveiller l'étape.
01:57Alors après la question c'est pourquoi nous ? J'aurais voulu que deux, trois autres équipes
02:01participent. C'est comme ça parce qu'on ne sait jamais. Ca peut déclencher. C'est pas parce que
02:07c'est échappé de deux à exister. Ca aurait pu être le début des hostilités. Heureusement que rien n'est
02:12écrit avance. Alors supprimons les oreillettes et laissons faire l'intelligence des coureurs.
02:16Et puis cultivons surtout l'instant T, l'instant de magie où les gens sont heureux dans la télé.
02:20On sait que le tour devient de plus en plus beau, de plus en plus dur et de plus en plus violent.
02:28Il y a beaucoup de chutes. Il y a pour moi un conflit générationnel déjà. Il y a des très jeunes
02:34qui peuvent aller chercher un gros contrat, qui vont faire l'intérieur sans scrupules. Et puis voilà,
02:39les mêmes cinq ans après en désenfant sont beaucoup plus prudents. Et puis il y a aussi
02:43les coureurs, j'exagère souvent dans mes propos, mais qui vivent à Tenerife et qui viennent manger
02:48le gâteau. Et puis il y a ceux comme Pogacar, Van Der Poel, Turgis, qui ont un diplôme de coureur,
02:53qui ne tombent pas. Donc il y a tout cet ensemble, un conflit générationnel entre les très jeunes
02:57brillants et puis ceux qui viennent au Tour de France. Et grâce au Tour de France, ce vélo est encore vivant.
03:01Mais malheureusement le Tour de France c'est les plus gros enjeux et on a ce mélange de tout ça. Et en plus on rajoute l'oreillette,
03:07alors qu'on dit tous spontanément la même chose au même moment, changement de direction, remontée.

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