- 11/07/2025
Tous les jours du 10 au 12 Juillet à 18h00, vivez en direct les "Voiles de légende" au plus près, en co-production avec CorsaireTV et WEO.
Dimanche 13 Juillet dès 12h30, ce sera, en direct, le grand départ des bateaux.
Dimanche 13 Juillet dès 12h30, ce sera, en direct, le grand départ des bateaux.
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00:00:00Mon mot de fin pour le progenre, avant tout, c'est juste pour ça.
00:00:30C'est bon.
00:01:00...
00:01:30...
00:01:34Les Goélands nous font la fête à Dunkerque.
00:01:56Je ne sais pas si vous les entendez, mais ils sont là, bien présents.
00:01:59Nous sommes ici en direct des Voiles de Légende.
00:02:03Un événement incroyable qui dure quatre jours.
00:02:0651 grands voiliers, près de 2000 marins et beaucoup de jeunes.
00:02:12Alors, avec ces dizaines de milliers de visiteurs qui sont ici depuis hier à Dunkerque,
00:02:19on avait envie de vous convier à la grande fête.
00:02:22Bienvenue à Dunkerque.
00:02:23...
00:02:24On est ravis de vous retrouver en direct de Dunkerque.
00:02:46Nous sommes juste derrière nous le Môle 1.
00:02:51Alors, il y a plusieurs molles.
00:02:52Le Môle, ce sont ces grands bassins d'eau qui ont été construits à la fin du 19e siècle,
00:02:58des bassins en eau profonde pour accueillir de grands bateaux.
00:03:01Et ce sont ces voiliers, 51 voiliers, je vous le rappelle, qui sont installés ici.
00:03:09Ils arrivent tout droit du Havre.
00:03:11Ils partiront ensuite à Aberdeen, en Écosse.
00:03:14Et c'est une escale de quatre jours que nous vous proposons de découvrir.
00:03:20Et n'hésitez pas à venir.
00:03:21C'est jusqu'à dimanche après-midi à venir ici découvrir ces bateaux et faire la fête, la fête de la mer.
00:03:28Alors, il y a quelques minutes, en ville direct, nous avons assisté ici à la grande parade des marins.
00:03:37On va découvrir quelques images parce qu'elles sont chouettes, ces images.
00:03:41Il y avait une ambiance incroyable dans les rues de Dunkerque.
00:03:46Vous voyez ces très belles images vues du ciel avec le drone de Corsair TV.
00:03:50Et toutes les délégations ont défilé.
00:03:53Alors, il y en a qui sont sérieuses.
00:03:56Il y en a un peu moins.
00:03:57Il y en a qui avaient fait la fête, clairement.
00:03:59Je l'ai constaté sur place.
00:04:03Et ils se sont présentés à la foule venue ici en nombre.
00:04:07C'est un rite à chacune des étapes de cette grande course de voilier européenne
00:04:13que de se présenter au public.
00:04:17Et c'est l'occasion de créer du contact, d'échanger.
00:04:20Alors, c'est international, bien évidemment, puisque ces marins, ces jeunes marins viennent du monde entier, ici à Dunkerque.
00:04:29Alors, il y en a qui sont très sérieux avec la tenue officielle parce que parmi ces voiliers, il y a aussi des bateaux militaires.
00:04:38Là, juste en contrebas, vous ne le voyez pas, mais il y a le bateau des douanes françaises.
00:04:44Regardez comment ils sont joyeux, comment ils font la fête, comment ils sont heureux ici à Dunkerque.
00:04:50Et c'est vrai qu'il y a un esprit, une ambiance là depuis le début de cette grande manifestation des voiles de légende.
00:04:59Alors, beaucoup d'invités pendant ce direct, à commencer par Jean-Pierre Mélis.
00:05:04Bonjour, Jean-Pierre.
00:05:06Alors, Jean-Pierre, il est incroyable.
00:05:08Il est historien de la marine dunkerquoise, mais praticien surtout parce que vous avez traversé quatre fois l'Atlantique.
00:05:16Quatre fois l'Atlantique à la voile.
00:05:18Bien sûr, à la voile, à la fois pour des compétitions et aussi juste pour le plaisir.
00:05:23Et pour donc vous nous parler, je ne sais pas si on a encore quelques images de la parade des jeunes marins.
00:05:31Bienvenue également au conservateur du musée portuaire de Dunkerque, Dorian d'Allongeville.
00:05:35Prenez le micro, Dorian.
00:05:37Bon, vous, c'est le plein feu là.
00:05:41Vous avez face à vous le directeur du musée maritime et portuaire heureux, heureux.
00:05:45Combien de visiteurs par jour pendant ces voiles de légende ?
00:05:48En incluant la visite de Duchessane, on est autour de 2500, je pense entre 2500 et 3000 personnes à peu près.
00:05:53Oui, parce que le combo, c'est le musée portuaire, le Duchessane et puis le phare.
00:05:59Tout à fait.
00:06:00Vous avez le musée maritime portuaire, donc lui-même avec son parcours permanent et les navires qui se trouvent face, bien sûr, au musée.
00:06:06Le remorqueur entreprenant, la péniche guilde, le bateau feu sans détier, bien sûr, le voilier école Duchessane et le phare de Dunkerque.
00:06:13Alors, vous venez de voir passer la délégation des marins du Morgenstein et je crois que dans quelques minutes, on retrouvera Fabrice Janquin en duplex en direct
00:06:22depuis ce magnifique voilier qui nous vient des pays du Nord, de Norvège, je crois, des plus anciens bateaux-écoles de Norvège.
00:06:33Alors, sur place et au bord de la route pour assister au défilé de ces marins, de ces troupes, il y avait Juliette et Juliette a recueilli quelques avis à la fois des marins et puis aussi du public.
00:06:51Pourquoi il va gagner le BLM ? Parce qu'on est fort, on est soudé et qu'on met plus !
00:06:58On va gagner, on va gagner !
00:06:59On va être une bonne équipe, on va être en cohésion et on va y arriver ensemble !
00:07:04Vous allez gagner ? Bien sûr ! On se souvient des Français !
00:07:12Pas besoin d'arguments supplémentaires !
00:07:14Ouais non, pas besoin !
00:07:16C'est impressionnant de voir cette parade !
00:07:18Ah ouais, c'est bien, c'est super !
00:07:20Il y a des beaux groupes !
00:07:22Ça met l'ambiance !
00:07:23Il y a des beaux groupes et c'est intéressant à voir, oui !
00:07:27À qui vous voulez donner du courage ?
00:07:29Euh... Ah, ils étaient très beaux, on l'a dit tout de suite !
00:07:33Ils étaient...
00:07:33Zindous !
00:07:34Zindous, ouais !
00:07:35Et puis... Non mais ils étaient tout en...
00:07:38Tout habillés !
00:07:38Tout habillés en militaires, enfin en marins plus exactement, mais...
00:07:42Mais je serais pu dire le groupe !
00:07:44Bon, voilà, c'est bon enfant !
00:07:49Jean-Pierre, depuis le début des Voiles de Légende, qu'est-ce que vous avez découvert ?
00:07:54Vous êtes où ? Alors vous êtes à un stand, hein, à proximité du musée ?
00:07:57Oui, oui, oui, oui, on est à un stand, puisque je fais partie de la société d'histoire de Dunkerque.
00:08:01Il était normal qu'on affiche nos connaissances.
00:08:04Ce que je retiendrai, moi, de ce que j'ai vu, mais je n'ai pas eu le temps beaucoup, malheureusement,
00:08:09de parcourir complètement l'ensemble de la manifestation, j'ai vu de très grands, beaux voiliers.
00:08:15Mais j'ai vu aussi de très beaux, petits voiliers.
00:08:19Et personnellement...
00:08:21Et les uns comme les autres sont...
00:08:22Sont superbes !
00:08:23Sont séduisants !
00:08:23Sont séduisants, on a envie d'y rester, de les contempler...
00:08:27C'est évident.
00:08:29Mais je trouve que les grands voiliers masquent un petit peu aussi la présence de bateaux très sympathiques et très authentiques.
00:08:36Il y en a un en particulier, qui est au bout du Moline, justement, qui s'appelle Le Biche.
00:08:41Ah, Le Biche, on l'a vu hier.
00:08:44Qui est un ancien tonnier qui a été récupéré et refait.
00:08:47Sur son pont.
00:08:47Et qui a eu une authenticité extraordinaire et qui est émouvant parce que c'est un bateau de travail.
00:08:53On voit que les hommes qui ont navigué dessus avaient confiance au bateau.
00:08:58Bon, les grands bateaux, évidemment, les grands trois morts, on en a confiance.
00:09:01Mais c'est un petit peu plus étranger.
00:09:03On y est moins présents.
00:09:07Les équipages sont plus nombreux.
00:09:09Enfin, voilà.
00:09:10Alors, Jean-Pierre, vous attend jusqu'à la fin de la fête, jusqu'à dimanche.
00:09:15Parce que sur le stand de votre société d'histoire, vous présentez deux ouvrages que vous avez écrits.
00:09:23Les Caporniers de Dunkerque.
00:09:24On y reviendra sur l'histoire des Caporniers de Dunkerque.
00:09:26Parce que c'est certainement la patte de la vie de l'histoire maritime de Dunkerque.
00:09:34Et puis, un autre ouvrage sur la pêche en Islande.
00:09:40La pêche en Islande, oui.
00:09:41Oui, ça, ce sont deux ouvrages sur lesquels on reviendra.
00:09:46Et vous, autour du musée, qu'est-ce que vous proposez de spécifique pendant ces quatre jours ?
00:09:53Alors, on a toute une série d'animations qui sont proposées avec différentes associations.
00:09:57En fait, on a voulu déjà rendre hommage à la réouverture du voilier-école, du Gessan, bien sûr, en évoquant la Belle Époque.
00:10:03Et donc, nous avons trois associations, dont deux d'ailleurs de la région, qui viennent d'Asbrook, qui sont présents pour faire des animations en tenue, en magnifique tenue de la Belle Époque.
00:10:13Donc, petit clin d'œil, bien sûr, à la période de construction du voilier Grosse Arte.
00:10:16Vous vous intéressez aussi à l'Interland, il n'y a pas juste la facette portuaire.
00:10:21Non, non, non, on convie beaucoup d'acteurs. On a une exposition de vélo ancien également qui est présentée devant le musée, différents intervenants également pour des spectacles de rue.
00:10:29Donc, on a, bien sûr, quelques conférences dans le musée aussi qui sont proposées. Mais voilà, c'est une programmation qui se veut festive.
00:10:36Et qu'est-ce qu'il fait beau ! Qu'est-ce qu'il fait beau !
00:10:38Magnifique ! On n'en doutait pas une seconde pour cette magnifique réunion de famille des voiliers.
00:10:43Alors, hier, on avait ici un responsable de la Croix-Rouge qui assure la sécurité sur le site.
00:10:48Il nous rappelait de boire de l'eau, de se couvrir. Ça, c'est aussi très, très, très, très important.
00:10:58Et lorsque vous sentez une petite faiblesse, reposez-vous à l'ombre parce que c'est vrai, il faut beaucoup marcher autour des bols pour découvrir l'ensemble des bateaux.
00:11:07On en a un là juste à côté de nous. Mais ce sont 51 voiliers qui sont là à quai et que vous pouvez découvrir et visiter.
00:11:16Alors, je vois Juliette, Juliette Da Silva qui est là avec nous. Je crois qu'elle est du côté de la scène de Radio Jean-Barre parce que je reconnais le speaker bien connu là derrière vous.
00:11:31C'est quoi l'ambiance là sur place, Juliette ?
00:11:33Alors, écoutez, sur place, l'ambiance Jean-Michel est plutôt calme. En fait, il y a un spectacle juste à côté de nous, donc les gens sont plutôt calmes.
00:11:41Ils observent. Ils ont l'air d'apprécier pour le coup. Écoutez, nous, on se trouve devant le stand de Jean-Barre FM, qui est une radio qui a ouvert tout spécialement pour l'occasion.
00:11:51Alors, on va aller à la rencontre de Franck Milot, qui est l'un des cofondateurs de la radio. Voilà, on va faire un petit tour. Je mimisse avec eux.
00:12:00Je fais une petite disparition et une petite réapparition. Hop !
00:12:06Vous êtes sur le chambre FM, la radio des corsaires. Bienvenue à vous. C'est les Voiles de Légende et c'est jusqu'à dimanche.
00:12:12Bonjour. Comment allez-vous ?
00:12:14Bien, et vous ?
00:12:15Eh bien, ça va très bien. Merci beaucoup. Alors, on va parler un petit peu de cette radio, de cette radio que vous avez créée tout spécialement pour l'occasion.
00:12:23C'est une radio éphémère. En fait, on cherche une idée pour faire une animation un peu musicale et sortir de l'animation traditionnelle.
00:12:30Et puis, avec Antoine qui est là, on s'est regardé, on voulait enregistrer des capsules, faire un peu des podcasts, retrouver la vie des corsaires, la vie des marins, les métiers du port, de l'histoire de Dunkerque.
00:12:41Et puis, c'est toujours sur une histoire de copains. Je lui ai dit, et pourquoi on ne ferait pas une radio éphémère sur le web ? Et voilà. Donc, c'est parti comme ça.
00:12:49Après, l'idée a germé. Il y a Jean-Marc qui est venu rejoindre l'équipe. On est là quatre jours, mais avec l'espoir quand même de faire durer l'aventure.
00:12:57Alors, du coup, premier jour pour vous, c'était hier ?
00:12:59Oui. C'était hier matin, 10 heures. Et on a vécu un truc extraordinaire. C'est qu'à 10 heures hier matin, tous les bateaux ont fait sonner leurs cornes.
00:13:07Il y a eu un coup de canon et on s'est dit, est-ce que c'est vraiment pour nous tout ça ?
00:13:12Drôle de coïncidence.
00:13:13C'était une coïncidence. Il n'y a jamais de hasard dans la vie.
00:13:16Alors, qu'est-ce qu'on peut retrouver concrètement sur cette radio ? Qu'est-ce que vous proposez ?
00:13:20Alors, on reste dans la thématique. On copie un peu Radio Caroline. Je ne sais pas si ça vous parle.
00:13:27C'était une radio qui était complètement pirate sur un bateau qui naviguait dans les eaux internationales.
00:13:31Donc, on est sur la même programmation des standards des années 60-70.
00:13:37Et puis, on diffuse aussi en direct tous les spectacles que nous avons, nous, sur la scène Place de l'Isère.
00:13:42Là, on a une performance. La performance est diffusée.
00:13:45Alors, c'est sûr, c'est de la danse. Ce n'est pas très musical.
00:13:47Mais tous les concerts sont diffusés sur Jean-Barré Femme.
00:13:50Très bien. Génial.
00:13:52Alors, vous venez d'en dire un petit peu plus sur ce qui se passe à côté.
00:13:54Justement, on va vous montrer juste après. C'est assez impressionnant à voir.
00:13:57Alors, c'est une performance. Ils font... Alors, je vais essayer d'être clair.
00:14:03Ils font vivre les métiers du port par la danse. C'est une performance d'artiste.
00:14:08Il y a une association de chorégraphie, de danse et surtout un travail musical.
00:14:12Et c'est un travail de recherche.
00:14:14Très bien. Bon, écoutez, vous nous avez dit que c'était une radio éphémère.
00:14:18Est-ce qu'on peut quand même avoir un petit espoir que cette radio revienne pour une autre occasion ou ce genre de choses ?
00:14:23Alors, rappelez-moi votre prénom.
00:14:24Antoine.
00:14:25Peut-être venez juste ici.
00:14:27Viens là, on doit. Viens là.
00:14:28On ne vous verra pas.
00:14:29Viens là partout.
00:14:32Alors, est-ce que ça va durer ?
00:14:33C'est ça.
00:14:34Est-ce qu'on s'arrête vraiment quand c'est bien ?
00:14:36Vous avez la réponse.
00:14:39On va faire ça en pirate ou en corset.
00:14:41Quand on sera, entre guillemets, financé pour le faire, on le fera.
00:14:44Et si on n'est pas financé, on trouvera les moyens.
00:14:47C'est sûr. Bon, très bien.
00:14:48Écoutez, on espère vous retrouver un jour.
00:14:51En tout cas, on peut peut-être finir sur à nouveau le petit spectacle qui est juste à côté.
00:14:55Je ne sais pas si vous m'entendez, Juliette.
00:14:56Je ne sais pas ce que vous en pensez.
00:14:57Juliette, vous m'entendez ?
00:14:59Oui.
00:14:59Vous m'entendez ? Oui.
00:15:00Non, parce que radio, c'est quand même un peu la musique.
00:15:03Alors, ou vous nous envoyez un peu de musique de l'ambiance maritime,
00:15:06ou alors Franck et ses acolytes nous chantent quelque chose, quand même.
00:15:10Est-ce que vous ne voulez pas nous chanter quelque chose, me demande Jean-Michel.
00:15:13Qu'est-ce qu'il a envie que je lui chante, Jean-Michel ?
00:15:15Une chanson du carnaval.
00:15:17Une chanson spécialisée dans le cri du goéland.
00:15:19Une chanson du carnaval ?
00:15:20Oui.
00:15:20Allez, viens avec moi, viens avec moi, Antoine.
00:15:22Viens avec moi, viens avec moi.
00:15:23Viens avec moi.
00:15:24Salut à Copina.
00:15:30Salut à ta mémoire.
00:15:35Là-haut, tout près t'en bas, c'est à gloire.
00:15:46Tant d'années à nous guider, tant de grâce à aimer.
00:15:56À ce que nous voilà tous en bleu.
00:16:03Venez nous voir en février au Cursal.
00:16:06Magnifique.
00:16:07On peut dire que vous êtes des ténors.
00:16:10Je ne sais pas.
00:16:11On essaye d'avoir une voix.
00:16:13Merci beaucoup.
00:16:15Merci, on se retrouve tout à l'heure.
00:16:16Merci Franck.
00:16:17Vous pouvez rencontrer l'équipe de cette radio éphémère sur les voiles de légende, juste à côté de la scène 4, parce qu'il y a quatre scènes qui sont installées un peu partout, autour des quais.
00:16:31Et il y a une grande scène aussi avec des concerts en permanence ou des, comme vous le voyez, je ne sais pas si on peut encore avoir un peu l'image à l'écran.
00:16:40Là, on voit le danseur qui représente les métiers de la mer.
00:16:49Voilà.
00:16:49Merci beaucoup.
00:16:50Merci.
00:16:51Alors, messieurs, on va revenir sur l'histoire de ces fabuleux voiliers.
00:16:57Jean-Pierre, pour l'essentiel, ces voiliers ont été construits au début du 20e siècle, fin du 19e, c'est ça ?
00:17:05Oui, au début du 20e, ce sont, on peut dire, des voiliers récents, même s'ils sont des chers vieilles choses.
00:17:11Ce sont, en général, des voiliers tout récents.
00:17:13Pour certains d'entre eux, d'ailleurs, ils ont été construits pour la circonstance à laquelle nous assistons, pour des manifestations,
00:17:20et servent souvent de voiliers de prestige pour les nations, à la fois sur le plan militaire, mais aussi sur le plan de l'éducation.
00:17:30Ils embarquent beaucoup de jeunes, beaucoup d'enfants, non, mais de jeunes gens qui reconnaissent la mer.
00:17:38Oui, c'est de jeunes gens qui sont ou en stage, en formation, voire en insertion.
00:17:43Et puis, c'est pas rien, quoi. La vie à bord, c'est...
00:17:46Alors, expliquez-nous un peu la vie à bord au quotidien. Un voilier comme celui-là, lorsqu'il était en exploitation, accueillait combien de marins ?
00:17:57Alors, quand il était en exploitation commerciale et les voiliers de la fin du XIXe, ils étaient une grande trentaine à bord.
00:18:04Une trentaine ?
00:18:04Oui, une grosse trentaine. Les voiliers de la compagnie Borde, par exemple, c'est une trentaine de personnes.
00:18:10Alors, la compagnie Borde, qui est une compagnie qui chargeait et déchargeait beaucoup à Dunkerque...
00:18:15C'est une des compagnies françaises les plus importantes de la fin du XIXe et qui a été même une des compagnies mondiales, une des dernières compagnies à la voile.
00:18:24C'est-à-dire qu'à une époque où, évidemment, la voile disparaît au profit de la vapeur, Borde fait un pari, un armateur fait un pari de transporter du pondéreux, des matières pondéreuses,
00:18:34sur de très longues distances, avec l'aide de l'État tout de même ayant des primes. Et il gagne ce pari et devient, avec l'une des compagnies allemandes qui s'appelle la compagnie Leiss,
00:18:45devient une des deux plus grandes compagnies du monde, à un moment, encore une fois, où la marine à voile disparaît.
00:18:51Alors, revenons un peu en arrière. L'histoire de Dunkerque a vécu des rebondissements, des catastrophes aussi.
00:18:59Premier jalon, c'est Louis XIV qui décide d'en faire une place forte. Il n'avait pas voulu en faire un comptoir commerçant important.
00:19:10C'était plutôt militaire. C'était totalement militaire. C'est la première place de la ceinture qu'a fait ensuite Vauban pour la défense de la France.
00:19:19C'est Gravelines qui est un peu plus dans l'ouest, mais sinon, c'est une des places les plus importantes.
00:19:24Louis XIV rachète Dunkerque et veut en faire effectivement une place. Il confie à Vauban la construction d'un arsenal et d'une citadelle dans laquelle nous sommes.
00:19:37Et donc, Louis XIV va dépenser pour Dunkerque plus qu'il n'a dépensé pour Versailles.
00:19:45Ah, pour son château.
00:19:47Oui, bien sûr. C'est un projet qui tient à cœur au roi. Donc, Dunkerque devient tout d'un coup une place extrêmement importante sur le plan militaire naval.
00:19:59Protège, parce qu'il n'y a pas encore au moins à Dunkerque, des escadres puissantes parce que le port n'est pas assez profond.
00:20:08Et il y a des corsaires.
00:20:09D'accord.
00:20:09Et les corsaires vont mener la vie dure aux Néerlandais et aux Anglais. Ce qui explique qu'à la fin de la guerre, enfin, au traité d'Utrecht, en 1713...
00:20:20Où là, on fait tout péter.
00:20:21Alors, les Néerlandais et les Anglais exigent que Dunkerque soit rasé.
00:20:25Mais rasé, rasé.
00:20:27Complètement rasé.
00:20:28Et malheureusement, l'histoire se répétera quelques siècles après.
00:20:31Elle se répétera. Oui, oui, oui, elle se répétera.
00:20:32Donc, signature du traité d'Utrecht et on rase complètement Dunkerque.
00:20:37Ah oui, oui, on comble le chenal. Il n'y a plus d'accès. On peut accéder qu'à toute petite partie du chenal.
00:20:46Donc, il n'y a aucune exploitation commerciale possible. On ne parle pas d'exploitation militaire, ça n'existe plus.
00:20:52Mais très peu d'exploitation commerciale. Uniquement des petits bateaux.
00:20:56Mais le Dunkerquois est toujours debout et Dunkerque renaîtra de ses cendres et vous nous raconterez l'histoire dans quelques instants.
00:21:03Au musée, on découvre bien la chronologie de cette histoire quand on franchit les trois étages.
00:21:11Oui, tout à fait. On est sur un parcours chronothématique qui démarre justement au siècle de Louis XIV.
00:21:16Et on se retrouve dès le début du musée devant un magnifique tableau panorama qui date des débuts du XXe siècle,
00:21:21mais qui représente ce qu'évoquait Jean-Pierre Mélis à l'instant, c'est-à-dire la citadelle Vauban, absolument formidable,
00:21:27une des plus belles citadelles de l'ensemble du territoire.
00:21:30Et après, Dunkerque se reconstruira et deviendra un port commercial.
00:21:38On en parle dans quelques instants parce que je crois que Juliette est à un autre endroit des voiles de légende,
00:21:44toujours sur les quais. Oh, magnifique ce jeune homme à vos côtés, Juliette.
00:21:47Et oui, magnifique, c'est Jean-Edouard Cardin. Alors c'est le directeur du Jean-Barre.
00:21:52C'est ça, tout à fait.
00:21:52Alors, c'est quoi le Jean-Barre, premièrement ?
00:21:54C'est quoi le Jean-Barre ? Le Jean-Barre, c'est le plus grand voilier en bas au monde qui est en reconstruction à Gravelines.
00:21:59C'est un projet d'archéologie expérimentale, c'est-à-dire qu'on va reconstruire un navire du XVIIe siècle à l'identique,
00:22:04donc exactement comme il était au XVIIe siècle, donc à l'époque de Louis XIV,
00:22:08et donc inspiré de sources archéologiques, les épaves de la Houque.
00:22:10On a refait les plantes du navire et on a commencé à le reconstruire exactement comme à l'époque.
00:22:15C'est un navire amiral de 84 canons du XVIIe siècle.
00:22:18Alors, qu'est-ce qui a motivé ce projet à la base ?
00:22:21Alors, qu'est-ce qui a motivé ce projet à la base ?
00:22:22C'est mon père, Christian Cardin, un grand fou qui a eu l'idée de reconstruire ce navire.
00:22:26Alors pourquoi ? Parce que c'est lui qui a découvert les épaves de la Houque.
00:22:28Et en travaillant avec les archéologues, les historiens, les chercheurs, les plongeurs,
00:22:31ils se rendent compte qu'on ne connaissait quasiment rien de ces navires-là.
00:22:34On sait qu'ils ont existé, il y a des gravures, il y a plein d'images.
00:22:36C'est le début de la grande marine royale de Louis XIV, donc de la marine nationale d'aujourd'hui, au final.
00:22:41Mais on ne sait pas comment ils étaient construits.
00:22:42En tout cas, on a assez peu d'informations et il n'en reste plus rien, à part des épaves.
00:22:45Et là, il s'est dit, mais on a assez d'informations historiques et archéologiques
00:22:49pour compiler tout ça et en faire un vrai navire.
00:22:51Et le but, ce n'est pas juste de reconstruire un énorme bateau pour la postérité,
00:22:54c'est aussi d'en faire un projet touristique,
00:22:56donc de développement économique et touristique sur un territoire,
00:22:59grâce au patrimoine et notre histoire et la culture,
00:23:01tout en protégeant des savoir-faire qui n'existent.
00:23:03Alors, ce n'est pas particulièrement plus.
00:23:04Il y a encore beaucoup de charpentiers marines, il y a des forgerons, des forgerons d'art,
00:23:08mais on n'en voit plus beaucoup.
00:23:09Les gens ne connaissent plus forcément, les enfants ne savent plus ce que c'est.
00:23:12Le but, c'est de mettre en valeur tous ces anciens métiers qui tournent encore aujourd'hui
00:23:15pour les sauver, pour les faire connaître autour d'un grand projet touristique.
00:23:19Ok, très joli projet qui permet de faire revivre une histoire que personne n'a oubliée, je pense,
00:23:24mais qui l'a fait revivre quand même de manière plus palpable, on va dire.
00:23:28C'est une histoire familiale aussi, visiblement, puisque c'est votre papa qui a eu l'idée.
00:23:31C'est ça tout à fait, c'est mon père qui a lancé le projet en 1992.
00:23:35Déjà, il a fallu 10 ans pour refaire les plans du navire,
00:23:37en travaillant avec des archéologues, historiens, charpentiers de marine.
00:23:40On est arrivé à Gravelines en 2002, on s'est dit, allez, ça y est,
00:23:42on a trouvé l'endroit où on va faire le jambard, on a posé l'acquis en 2003,
00:23:45et après, on a avancé tout seul, au début sans argent public, sans rien,
00:23:47juste avec quelques fous qu'on dit, allez, on va aider Christian,
00:23:50on a envie de croire en ce projet-là.
00:23:51Et puis le civum de là a dit, mais nous aussi, on a envie d'y croire,
00:23:54c'est un projet énorme pour le territoire.
00:23:55La CUNE s'y est mis également, la région dernièrement.
00:23:58Et là maintenant, on grossit de plus en plus,
00:24:00on a de plus en plus de monde qui viennent voir ce projet
00:24:01complètement insolite et complètement fou,
00:24:03mais qui prend forme, qui se construit de jour en jour.
00:24:06Et là, on attaque les premiers ponts du navire.
00:24:08Donc ce que vous voyez derrière, là, mes collègues sont en train de tailler
00:24:10les premiers barreaux de ponts.
00:24:11Donc c'est les poutres qui maintiennent les ponts,
00:24:13qui font les étages du navire.
00:24:14Donc là, ça y est, on a la coque qui a été construite jusqu'à sa moitié.
00:24:17Et maintenant, on sait faire tous les étages à l'intérieur
00:24:19pour ensuite pouvoir monter encore plus haut.
00:24:21Alors c'est justement, vous motez les mots de la bouche,
00:24:23c'est ce que j'allais dire.
00:24:24En fait, c'est en train de se construire petit à petit.
00:24:26Et juste derrière nous, aux yeux de tout le monde pendant cet événement,
00:24:30comment ça se fait que vous avez décidé de faire ça à ciel ouvert comme ça ?
00:24:33Alors pourquoi ?
00:24:33Parce que quand on a un événement comme les voiles de légende à Dunkerque,
00:24:37c'est des mille personnes qui viennent ici
00:24:39parce qu'ils aiment les bateaux, parce qu'ils aiment la mer
00:24:40ou parce qu'ils sont curieux, très simplement.
00:24:42Mais on ne peut qu'être émerveillé quand on voit tout ça.
00:24:44Et quand la CUDE a lancé les appels à projets pour l'événement,
00:24:46on nous a dit, mais le Jean-Bart ne peut pas être présent.
00:24:49Ce serait dommage que vous ne soyez pas là.
00:24:50Qu'est-ce que vous pouvez faire pour montrer ce que vous faites ?
00:24:52Et je leur dis, vous faites un projet ambitieux,
00:24:54vous faites un événement hors normes,
00:24:55et bien nous, on va faire pareil.
00:24:57Pour un événement hors normes,
00:24:57on va faire la logistique hors normes
00:24:58et on va ramener les pièces du Jean-Bart sur la citadelle
00:25:01et on va tailler les pièces du Jean-Bart à la main,
00:25:03comme à l'époque, devant les visiteurs.
00:25:04Et la CUDE a dit, mais allez-y.
00:25:05Et voilà.
00:25:06Et on est là aujourd'hui.
00:25:07Les corsaires nous ont suivis.
00:25:08Quand j'ai parlé de ça en Corsair-Dinkarquois,
00:25:09ils ont dit, mais t'es un grand malade,
00:25:10on est avec toi.
00:25:11Et voilà.
00:25:12Et on est là tous ensemble.
00:25:13Ça s'est très bien passé.
00:25:14C'est un très beau moment qu'on vit avec tout le monde.
00:25:16Tellement de gens nous posent des questions
00:25:17que je n'en ai même plus de voix.
00:25:19Mais c'est bien.
00:25:19On est là pour ça, justement.
00:25:20On est là pour répondre aux questions des gens.
00:25:21Beaucoup de Dunkarquois se posent des questions
00:25:22parce que les gens commencent à connaître le projet aujourd'hui,
00:25:25mais ils ne savent pas vraiment ce que c'est.
00:25:26Ils ne sont jamais venus.
00:25:27Ou alors ils ne s'imaginent pas que c'est aussi gros.
00:25:29Et en voyant les gars travailler comme ça,
00:25:30ils se sont émerveillisés.
00:25:31Mais il faut absolument qu'on vienne voir.
00:25:32Parce que ce projet-là, ce n'est pas un projet privé,
00:25:35même si on a créé une partie commerciale autour.
00:25:36Parce qu'il faut le mettre en valeur.
00:25:38Il faut des visites guidées.
00:25:39Il faut des animations enfants.
00:25:39On fait beaucoup de scolaires, des groupes.
00:25:41On a un restaurant pour accueillir le public.
00:25:43Mais l'œuvre en elle-même, le Jean-Barre,
00:25:45appartient à l'association Tourville,
00:25:46qui elle fait ça dans une association d'intérêt général.
00:25:48Donc c'est pour l'humanité.
00:25:51C'est un bien de patrimoine national.
00:25:53Et c'est un patrimoine Dunkarquois.
00:25:54Et donc il faut le déformer.
00:25:58Regardez ce qui se passe, qui sont visiblement assez impressionnés,
00:26:02qui se demandent peut-être aussi qui vous êtes, etc.
00:26:05Alors on leur a peut-être apporté quelques éléments de réponse là,
00:26:08j'espère en tout cas.
00:26:09Et puis on va aller voir justement en direct,
00:26:12est-ce que vous pouvez nous expliquer ce qui se passe juste ici ?
00:26:15Pendant que vous y allez, Juliette,
00:26:17normalement Christian, le papa, devrait nous rejoindre tout à l'heure.
00:26:21Mais il est bloqué quelque part dans les bouchons
00:26:23parce qu'il y a énormément de monde là autour de nous.
00:26:25On redonne la parole à Juliette quelques instants.
00:26:28Ce qui va permettre de pouvoir travailler sur le côté.
00:26:31Et l'herminette, c'est dans l'autre sens,
00:26:33ce qui nous permet de travailler à plat.
00:26:34C'est vraiment l'outil typique des charpentiers de marine.
00:26:36Alors on n'en voit plus beaucoup,
00:26:38il n'y a plus beaucoup de monde qui l'utilise,
00:26:39mais c'est extrêmement pratique, extrêmement fastidieux,
00:26:41vous imaginez bien.
00:26:42Bon, là, on ne va pas mentir,
00:26:44sur les événements comme ça, on fait tout à la main.
00:26:46L'idée, c'est vraiment de mettre en valeur le patrimoine,
00:26:48c'est de mettre en valeur les gestes anciens.
00:26:50Sur le chantier au Jean-Barre,
00:26:50vous nous verrez avec des tronçonneuses,
00:26:52avec des outils modernes.
00:26:53Parce que là, vous avez toute l'équipe
00:26:54des charpentiers du Jean-Barre
00:26:55et quelques bénévoles.
00:26:57On est très peu,
00:26:57on va être entre 5 et 10 personnes
00:26:58à travailler en constance sur le chantier,
00:27:00en comprenant aussi les forgerons et les charpentiers.
00:27:03Donc si on devait tout faire à la main comme à l'époque,
00:27:05il faudrait 300, 600 ans pour le faire.
00:27:07Un bateau comme ça du 17e siècle...
00:27:08Ça a l'air vraiment très, très physique.
00:27:10Là, il fait quand même assez chaud.
00:27:11J'imagine que ça ne doit pas être
00:27:13une partie de plaisir non plus à 100%.
00:27:15Alors, disons que pour 4 jours comme ça,
00:27:18on fait des roulements...
00:27:19Il est bavard, monsieur Cardin.
00:27:21Eux, pour eux, c'est un plaisir dans le sens
00:27:24où les gens les regardent
00:27:25et valorisent ce qu'ils font.
00:27:26Ils ont des congratulations dans tous les sens.
00:27:28« Ah, mais c'est extraordinaire ce que vous faites,
00:27:29c'est génial de continuer. »
00:27:30Donc ça fait du bien en morale.
00:27:32Sur 4 jours, c'est bien.
00:27:33On ne fera pas ça toute l'année, forcément.
00:27:34Merci, Juliette.
00:27:35Merci à vous.
00:27:37Merci beaucoup.
00:27:37On vous rend la parole, Jean-Michel.
00:27:39Oui, oui, merci.
00:27:40Alors, normalement, on devrait avoir le père
00:27:41qui va nous rejoindre dans quelques minutes
00:27:43ici sur le plateau.
00:27:46Nous sommes sur la terrasse des anciens bureaux
00:27:48de la société de remorquage.
00:27:53Bonne chance pour vivre ce moment fabuleux
00:27:57pendant ces deux jours qu'il reste
00:27:59et puis surtout tout l'été
00:28:00parce que le musée est ouvert tout l'été.
00:28:05On précise les horaires ?
00:28:06Je précise surtout que le phare de Dunkerque
00:28:08est ouvert également.
00:28:08Il est ouvert pendant les voiles de légende.
00:28:10Oui, bien sûr.
00:28:10Voilà, tout à fait.
00:28:11Combien de marches ?
00:28:12276 marches, pour être exact.
00:28:15276 marches, les amis.
00:28:16Donc, on a toute une programmation estivale
00:28:18à retrouver sur le site du musée
00:28:20et on donne également rendez-vous
00:28:22à toutes les personnes qui sont issues du territoire
00:28:25pour un marché d'artisanat au phare de Dunkerque
00:28:28le 23 juillet prochain.
00:28:29Donc, le phare sera ouvert toute la soirée
00:28:32pour une belle nocturne également
00:28:33et un bon coucher de soleil.
00:28:34Merci beaucoup.
00:28:35Merci.
00:28:35Jean-Pierre Mélis reste avec nous
00:28:36parce qu'il va continuer à nous passionner
00:28:39sur l'histoire maritime de Dunkerque.
00:28:42Mais juste avant, on va retrouver Fabrice Genquin
00:28:43qui est quelque part là sur les quais.
00:28:46Je crois qu'il est à bord du Pascual Flores.
00:28:48Fabrice.
00:28:51Oui, Jean-Michel.
00:28:52Maintenant, nous nous trouvons à bord
00:28:54du Pascual Flores
00:28:55en compagnie de la première officier, Belen.
00:28:59Hola, Belen.
00:29:00Hola, que tal ?
00:29:01Muy bien.
00:29:02Ça va bien.
00:29:03Donc, voilà.
00:29:04Ce bateau était pavillon espagnol.
00:29:07Il a été construit en 1917.
00:29:09Can you tell us about the history of this ship?
00:29:14So, this ship was, it's not a replica
00:29:17but a reconstruction
00:29:18because it was sung a few times in Bagadays.
00:29:23And this was a merchant navy
00:29:26of oranges most of the time
00:29:28and salt.
00:29:30It used to go to the Caribbean
00:29:32but as well to the Mediterranean Sea.
00:29:35Donc, c'est un bateau
00:29:37effectivement de 1917
00:29:39qui n'est pas une réplique
00:29:41mais c'est une reconstruction.
00:29:42C'est-à-dire qu'il a eu une époque
00:29:43où il a été très endommagé
00:29:45mais il a été quand même reconstruit
00:29:46à l'identique.
00:29:48Son passé, c'est le transport
00:29:50d'oranges et de sel
00:29:51dans les Caraïbes
00:29:52et aussi dans le pourtour méditerranéen.
00:29:55Alors voilà, maintenant c'est un navire école.
00:29:58How long it's been a school boat?
00:30:00From the 2008.
00:30:01So, what's the meaning of the story?
00:30:02So, now the ship belongs to a foundation
00:30:04now Victoria
00:30:05and when they took the ship
00:30:07now the main purpose is to
00:30:10teach the sailors
00:30:13the cadets
00:30:14how to navigate
00:30:15and how to sail
00:30:17with the old ships.
00:30:19It's like a school boat.
00:30:21Voilà, maintenant c'est un navire école.
00:30:23How long it's been a school boat?
00:30:25From the 2008.
00:30:27Okay.
00:30:28Depuis 2008,
00:30:29donc c'est un navire école.
00:30:30Il a été sous pavillon espagnol.
00:30:34I think it was once English.
00:30:37Yes, they found an English harbor
00:30:40and then the Torrevieja government
00:30:43to give back to Spain
00:30:45when they found out there.
00:30:46Donc, il a un moment fini
00:30:48un peu en Angleterre
00:30:49et puis un peu abandonné.
00:30:51Il a été racheté
00:30:52par la ville de Torrevieja
00:30:54en Espagne
00:30:55pour le réhabiliter
00:30:56pour le rendre à l'Espagne
00:30:58puisque c'est quand même
00:30:59un trésor de son patrimoine.
00:31:02Gracias.
00:31:03Gracias Belen.
00:31:04Enjoy your trip
00:31:05in Dunkirk.
00:31:07Thank you.
00:31:08Merci.
00:31:09Merci beaucoup.
00:31:10Merci Fabrice.
00:31:11On se retrouvera tout à l'heure.
00:31:12Essayez de nous trouver un autre bateau.
00:31:14Il y a le choix bien évidemment.
00:31:15Vous êtes toujours avec nous en direct
00:31:17des voiles de légende.
00:31:18Un événement incroyable.
00:31:19une étape de The Tall Ships Race
00:31:21qui arrive du Havre
00:31:23et qui partira ensuite en Écosse à Aberdeen.
00:31:27Ces bateaux qui font une course
00:31:30font étape pendant un bon trois jours
00:31:34ici à Dunkerque.
00:31:35Nous ont rejoint sur le plateau Christelle Delarose.
00:31:37vous êtes déléguée générale de la fondation
00:31:40Bellem Caisse d'Epargne.
00:31:41Le Bellem, on l'a découvert et visité hier.
00:31:44Et on va échanger avec vous sur la vocation du Bellem.
00:31:50Bienvenue à Fossine Malard, vice-présidente de la région Hauts-de-France.
00:31:54On parlera du volet économique et touristique de notre littoral,
00:32:00de notre grand littoral avec un projet Dunkerque 2030.
00:32:04Et vous nous expliquerez ce qu'il porte et ce qu'il engage.
00:32:09Jean-Pierre, on en était au traité d'Utrecht,
00:32:13Dunkerque rasé, mais Dunkerque se reconstruit.
00:32:17Et au deux tiers du 19e siècle, donc on est deux siècles après,
00:32:26naît une vocation marchande ici.
00:32:29Comment elle s'est organisée ?
00:32:31Alors, Dunkerque se reconstruit à partir de l'Empire
00:32:34autour de la pêche à l'Islande.
00:32:36Donc l'activité principale, c'est la pêche à l'Islande,
00:32:39qui engendre évidemment un certain nombre de revenus,
00:32:42enfin des revenus qui vont permettre à des armateurs
00:32:44d'armer cette fois-ci au long cours.
00:32:46Et donc à partir de la moitié du siècle,
00:32:48quelques armateurs dunkerquois font construire des trois mâts à Dunkerque
00:32:53qu'ils envoient passer le Cap Horn pour aller chercher du guano.
00:32:57Il y avait un commerce de guano.
00:32:59Oui, oui.
00:33:00Mais ça partait où après ?
00:33:02Ah ben ça revenait à Dunkerque pour être envoyé.
00:33:05Et par le fer, ça allait un peu partout.
00:33:08Et ensuite, c'était distribué dans toute la plaine nord-ouest européenne
00:33:15parce que c'était un engrais très important à l'époque.
00:33:17Et les engrais de stockage n'étaient pas très loin là ?
00:33:19Oui, pratiquement à vue.
00:33:21Quand les bateaux arrivaient et déchargeaient là-bas,
00:33:24ça avait une certaine odeur.
00:33:26C'était tout de même de la fiante d'oiseaux mis en sac et qui avait voyagé dans des conditions
00:33:33quelquefois humides pendant trois mois et qui a ensuite été débarqué sur les quêtes d'Inquière.
00:33:38Ce premier bassin en eau profonde, on est à peu près à 6 mètres.
00:33:41La première d'Ars, oui.
00:33:42La première d'Ars a été construite en 1870 environ.
00:33:4760-70.
00:33:48Alors, commerce du guano.
00:33:50Après, il y a le nitrate qui est arrivé ici.
00:33:52Bah oui, parce que le guano s'épuise.
00:33:54Les oiseaux vont faire de leur mieux pour reconstituer les stocks.
00:33:58Le guano s'épuise et on trouve un autre engrais qui est, comme par hasard,
00:34:05en face justement de là où on allait chercher le guano.
00:34:08On allait le chercher sur les îles chiniennes, en face du Chili,
00:34:11et le nitrate s'exploite dans le désert du Chili.
00:34:16Et donc, on envoie quasiment les mêmes bateaux chercher le nitrate,
00:34:21si ce n'est qu'on a une autre époque et qu'on va changer de dimension de navire.
00:34:25Alors, un personnage très important au port, ici à Dunkerque,
00:34:30c'est évidemment le docker.
00:34:32Il y a une histoire des docker.
00:34:34Alors, je crois que Juliette est quelque part, là, sur les quais,
00:34:38avec des dockers, Juliette ?
00:34:42Devant la statue de Roche le docker.
00:34:45Alors, Roche le docker, c'est un docker, comme son nom l'indique,
00:34:48mais c'est aussi le cas de Jean-Luc, qui est juste à côté de moi,
00:34:52qui est un ancien docker.
00:34:53Alors, Jean-Luc, qu'est-ce que c'est un docker, déjà ?
00:34:56Un docker, c'est un homme qui travaille sur le port, qui décharge les bateaux.
00:34:59Un peu comme moi, j'ai fait dans les années 70.
00:35:02Je suis rentré sur le port, j'ai commencé à porter mes premiers sacs 100 kg.
00:35:07J'ai travaillé pendant des années, et après ça, il y a une loi qui est passée,
00:35:11on a porté des sacs de 50 kg.
00:35:14Et j'ai continué mon travail de docker jusqu'à la fin de ma carrière.
00:35:19Et je voudrais que dire une chose, merci à M. Roche Gova, Bernard Gova,
00:35:25Métan Franck, qui est responsable de docker.
00:35:29Alors là, vous êtes ici sur l'événement pour représenter encore ce métier
00:35:33qui n'existe plus vraiment, enfin qui n'existe plus du tout même,
00:35:36qui a été remplacé quand même pas mal par les machines.
00:35:39Oui, on va dire que le métier de docker, il a été perdu, on va dire.
00:35:44On l'a vu perdre petit à petit dans les années 92, on l'a vu perdre.
00:35:48Après ça, le modernisme, il est venu.
00:35:51Tous ces bateaux qui venaient chercher de la marchandise,
00:35:54ils ont commencé à mettre dans les containers.
00:35:56Et ces containers-là, petit à petit, ils sont partis au port ouest,
00:36:01qui ont charge des millions de containers, 800 000 containers qui ont été embarqués.
00:36:12Très bien. Alors ici, vous faites un petit peu, justement, vous racontez votre histoire,
00:36:16vous racontez l'histoire des dockers, mais vous permettez aussi, là,
00:36:19de nous essayer à soulever, nous aussi, des charges lourdes, comme vous le faisiez auparavant.
00:36:24Alors moi, j'aimerais bien essayer. Voilà, je vais tester un petit peu ma force.
00:36:28On va voir ce que ça donne. Je ne pense pas avoir le physique d'un docker, mais bon.
00:36:32Mais si, ça va aller, ça va aller. On va essayer. On va toujours aller.
00:36:36Alors, allons-y. Est-ce que vous pouvez me tenir le micro ?
00:36:40Pas de souci. C'est parfait. Comment il faut que je me mette ? Dites-moi.
00:36:42Alors, vous vous mettez comme une personne qui fait des altères.
00:36:47C'est bien. Des altères. Donc là, vous le prenez comme ça, devant.
00:36:51D'une seule main ? Non, deux mains. Moi, je vous ai fait voir une main.
00:36:54Bah oui. Demain. Et allez-y. Allez-y. Levez. Oui.
00:37:00Vous avez levé une barre de 27 kilos.
00:37:06Et alors ça, ça représente quoi dans le quotidien d'un docker, justement ?
00:37:10Ce quotidien-là, ça part. On bride des conteneurs avec ça. On les attache.
00:37:16Et bon, ils font ça pendant huit heures de long. Huit heures de long.
00:37:20Il faut comprendre une chose que c'est bien les conteneurs.
00:37:23Mais bon, il faut que les bateaux, comme ils arrivent ou qu'ils partent,
00:37:27il faut qu'ils soient en sécurité à tout prix.
00:37:31En tout cas, on peut dire que j'ai réussi à faire une infime partie
00:37:35de ce que les dockers faisaient auparavant.
00:37:37Je ne sais pas si on peut se féliciter, mais en tout cas, j'ai prouvé ma force physique.
00:37:43Non, mais il n'y a pas de problème. Vous pouvez même rentrer chez les dockers, il n'y a pas de problème.
00:37:49Merci beaucoup.
00:37:51Juste derrière les conteneurs de CMA-CGM, qui est un des plus grands transporteurs au monde
00:37:59et qui a ici un fort trafic.
00:38:02Les dockers, Jean-Pierre, au fil des décennies,
00:38:05alors avec un statut spécial de gros conflits sociaux aussi,
00:38:09sur la deuxième partie du 20e siècle.
00:38:13Ils ont effectivement quasiment disparu aujourd'hui.
00:38:16Qu'est-ce que vous avez à en dire ?
00:38:18Écoutez, j'ajouterais à ce qu'a dit notre ami,
00:38:21c'est que les dockers portaient des sacs de 100 kg, les fameux sacs de guano.
00:38:25Quelquefois, les bateaux ne pouvaient pas se mettre directement à quai.
00:38:28Donc, il y a un bateau qui était à quai et comme la place était occupée,
00:38:32on mettait un deuxième bateau, ce qu'on appelle un bateau à couple.
00:38:35Les dockers passaient sur des planches avec ces sacs de 100 kg.
00:38:39Ils faisaient de l'équilibre à travers le bateau pour arriver jusqu'au quai.
00:38:46Donc, c'était vraiment un métier extrêmement pénible.
00:38:50Oui, il y a eu des conflits.
00:38:51Oui, ils sont réglés apparemment.
00:38:53Enfin, ils ont été réglés.
00:38:55Il faut reconnaître tout de même que pendant une bonne période, les dockers menaient le port.
00:39:01Ah ben oui, les grandes grèves des années 90.
00:39:05Oui, bien sûr.
00:39:06Ils pouvaient bloquer un port.
00:39:07Ils bloquaient le port quand ils voulaient.
00:39:09Pendant plusieurs semaines, bien évidemment.
00:39:11Oui, bien sûr.
00:39:12À vos côtés, Faustine Maliard.
00:39:14Je rappelle que vous êtes vice-présidente de la région Hauts-de-France.
00:39:17Alors, on a un sacré littoral quand même dans notre région puisqu'il est long de 210 km.
00:39:23La population du littoral représente 14% de la population de la région.
00:39:29On est un peu plus de 6 millions d'habitants dans la région.
00:39:33Vous aurez le temps de faire un petit tour là ?
00:39:35Je vais évidemment prendre le temps avec plaisir de faire un petit tour.
00:39:38L'endroit que vous avez choisi pour installer votre plateau est absolument magnifique.
00:39:43Ça montre aussi la météo incroyable qu'on a dans les Hauts-de-France tout au long de l'année.
00:39:46Et je vous remercie de votre invitation et d'avoir mis à l'honneur de cette façon ce qui fait aussi partie de notre patrimoine et de la culture de la région.
00:39:54Alors, on va parler plus spécifiquement de Dunkerque parce qu'on a un littoral qui présente de grandes variétés, de milieux, de paysages.
00:40:02Vous portez une démarche qui s'appelle Dunkerque 2030. On a connu Calais 2030, 2015 puis 2030.
00:40:11Dunkerque 2030, c'est la feuille de route de la transformation de Dunkerque. Quels en sont les piliers ?
00:40:18Effectivement, on a eu Calais-Port 2015 qui consistait à doubler la capacité d'accueil du port de Calais.
00:40:24Aujourd'hui, le projet Dunkerque 2030, c'est une dynamique globale qui se caractérise bien sûr par un projet de transition énergétique très fort à travers le projet des Gigas Factoris,
00:40:35ces usines de batteries, le projet aussi des EPR2 qui, au final, renvoie une image absolument incroyable de notre région dans la mesure où nous sommes à l'avant-garde sur toutes ces questions de transition énergétique
00:40:48et de changement de notre économie qui est en pleine mutation. Le rôle de la région, c'est d'être à côté des élus locaux, de les accompagner dans le déploiement de ces stratégies
00:40:57et aussi aux côtés des entrepreneurs puisque, comme le rappelle souvent Xavier Bertrand, ce sont les entrepreneurs qui créent les emplois, ce ne sont pas les politiques.
00:41:04Et notre rôle avec nos compétences d'aménagement du territoire, de développement économique et de formation professionnelle, c'est de participer financièrement ou en ingénierie
00:41:13à l'aboutissement de tous ces projets qui participent de la démarche Dunkerque 2030.
00:41:17Alors ici, Dunkerque, c'est un grand bassin industriel et vous le disiez, sa priorité est de travailler à la décarbonation de l'activité industrielle.
00:41:27Il faut voir comment ça se passe. La chaleur qui sort au fourneau, c'est de la chaleur fatale. On la réutilise pour en faire du gaz.
00:41:36Il se passe des tas de trucs comme ça. Aujourd'hui, il y a 20 400 salariés qui travaillent dans l'industrie sur le Dunkerquois.
00:41:42On annonce 17 000 emplois supplémentaires avec les gigafactories. Il ne faut pas mettre tous ces oeufs dans le même panier.
00:41:52Comment allez-vous supporter une diversification de réindustrialisation du Dunkerquois ?
00:42:02Ce que vous évoquiez à juste titre, la diversification, ça suppose l'anticipation. Et l'anticipation en matière d'emploi, ça veut dire quoi ?
00:42:12C'est la carte des formations professionnelles aux emplois de demain pour que les habitants de la région Hauts-de-France et du littoral, en l'occurrence,
00:42:19qui sont soit demandeurs d'emploi aujourd'hui, soit dans un projet de reconversion professionnelle,
00:42:23soient en capacité de pourvoir demain les emplois nouveaux qui seront proposés dans le cadre du projet EPR2,
00:42:29dans le cadre de la prochaine vague de recrutement de Vercors, pour citer l'exemple de cette entreprise.
00:42:34C'est aussi de traiter les questions de transport, puisque les emplois qui vont arriver, qui vont être créés, seront pourvus bien sûr en priorité par les habitants du territoire.
00:42:42Mais nous ambitionnons également d'accueillir des personnes qui aujourd'hui ne vivent pas dans la région.
00:42:46Donc ça suppose de répondre aux besoins de logement, aux besoins de transport et également l'offre de services qui doit s'adapter.
00:42:53L'offre en matière de santé, c'est une dynamique d'ensemble que nous portons avec les élus locaux, puisque je rappelle toujours que ce sont les élus locaux qui impulsent les projets.
00:43:01Et avec la région, Xavier Bertrand, nous sommes à leur côté pour répondre à ces enjeux.
00:43:05Et en même temps, l'économie ne va pas bien.
00:43:07Arcelor a annoncé il y a quelques mois mettre en sursis la décarbonation des hauts fourneaux électriques.
00:43:18On a une bataille mondiale très complexe qui voit le jour actuellement.
00:43:26Est-ce qu'on reste quand même optimiste par rapport à ces réalités de marché ?
00:43:31On reste évidemment optimiste. Si on n'est pas optimiste, on ne fait pas de politique, on ne s'engage pas et on reste chez soi.
00:43:36On se bat sur tous les sujets. On ne gagne pas systématiquement, mais on se bat.
00:43:39Vous prenez l'exemple d'Arcelor. Arcelor, c'est l'exemple symptomatique du fait que nous sommes à la croisée des chemins.
00:43:45Soit la France veut continuer à avoir une industrie forte et un avenir aussi avec l'acier et on ne fait pas d'industrie sans acier.
00:43:52Soit nos dirigeants nationaux assument clairement le fait de ne plus vouloir de cette activité-là et assument pleinement de laisser partir ça aux concurrents, notamment asiatiques.
00:44:02Laissent aussi M. Trump imposer les droits de douane que nous connaissons aujourd'hui et qui font qu'aujourd'hui nous ne sommes plus compétitifs sur toutes ces questions.
00:44:12Évidemment, nous sommes conscients de ces enjeux. Xavier Bertrand n'a eu de cesse d'interpeller à la fois le gouvernement, le président de la République, le Premier ministre sur ces questions-là.
00:44:20Mais pour autant, ça ne veut pas dire qu'il ne faut pas parler de ce qui va bien. Évidemment, il y a des choses qui vont bien et la démarche d'Inker 2030 en fait évidemment partie.
00:44:29Et s'il nous reste du temps tout à l'heure, on parlera aussi d'une autre activité économique importante qui est celle du tourisme, bien évidemment, sur ce littoral.
00:44:35C'est la fête là derrière. Il y a des bandes là, juste en bas. Christelle Delarose va nous emmener dans 2-3 minutes à bord du Bélème.
00:44:45Juste avant, je crois que Fabrice Genquin est à bord du Sorlandet. C'est un navire norvégien, navire école norvégien. Fabrice, on va le découvrir avec vous tout simplement.
00:44:58Oui Jean-Michel, nous avons rejoint le bord du Sorlandet qui est un navire norvégien qui va bientôt fêter son centenaire puisqu'il a été construit en 1927.
00:45:09Je suis en compagnie de Toureux qui est le commandant du bateau. Toureux, hello.
00:45:15Hello. Can you explain me what's special with this ship ?
00:45:20Yes, that's easy because this is the oldest still in operation, fully rigged ship. So it's unique.
00:45:30So it's unique. C'est unique parce que c'est le bateau le plus ancien qui possède, alors fully rigged, on m'a expliqué un peu avant. Il s'agit d'un 3 mât qui a des baumes sur chaque mât. Voilà, c'est le plus ancien du monde.
00:45:44C'est un navire école depuis le début, fabriqué, comme je vous l'ai dit, construit en 1927 dans la ville de Christiansen en Norvège et donc opéré par votre arrière-arrière-grand-père.
00:46:13Donc c'est une belle histoire quand même.
00:46:15Et pourquoi est-ce que c'est toujours vous sur ce bateau ?
00:46:19Ah, oui. Ma famille a été impliquée avec le bateau depuis 1927.
00:46:26Mon père a acheté le bateau et lui a donné un cadeau à la ville de Christiansen.
00:46:35Et il a été créé dans une fondation et c'est comme ça qu'ils opéraient.
00:46:39Ce bateau est opéré par la famille depuis le début. Donc c'est son arrière-arrière grand-père qui l'a construit, qui l'a donné à la ville de Christiansen.
00:46:49Et aujourd'hui, c'est une fondation qui s'en occupe et c'est toujours en lien avec la famille de ce monsieur.
00:46:56Merci beaucoup, merci pour vos réponses et vous avez une bonne journée à Dunkerque.
00:47:02Merci, nous avons beaucoup apprécié Dunkerque.
00:47:05Voilà, donc on est super Dunkerque, tout le monde est content, les Norvégiens et nous.
00:47:11Non mais on est complètement en direct. C'est là juste en contrebas, la fanfare vous avez reconnu.
00:47:25Santiano, Hugo Frey qui a entamé une nouvelle tournée à 96 ans, fabuleux.
00:47:31C'est vraiment la fête ici aux Voiles des Légendes et ça continue jusqu'à dimanche.
00:47:37Alors, on va partir, on va embarquer sur le Bélème qui est le dernier des grands voiliers de commerce français du 19e siècle,
00:47:45qui navigue encore aujourd'hui. On l'a découvert hier lors de notre rendez-vous.
00:47:49Christelle Delarose, vous êtes déléguée générale de la Fondation Bélème Caisse d'Épargne.
00:47:54C'est assez particulier parce que l'un de nos journalistes embarqué entre Le Havre et Dunkerque,
00:48:01il nous a raconté comment il avait vécu ces trois journées, ces trois nuits incroyables.
00:48:07Sur ce bateau, il y a une notion de transmission.
00:48:11Transmission à la fois du savoir-faire des marins et transmission du savoir-être. Expliquez-nous ça.
00:48:18Oui, tout à fait. La vocation de la Fondation Bélème, c'est de préserver à bord ces métiers qui disparaîtraient si on n'avait plus de grands voiliers.
00:48:28Et le Bélème est le dernier grand voilier français encore en activité. Il a été construit en 1896.
00:48:35Il est en fait au monde le plus ancien bateau navigant dans la manière dont il navigue,
00:48:41c'est-à-dire qu'il embarque encore 2000 personnes à la mer.
00:48:44Demain, vous pouvez tout un chacun embarquer sur le Bélème et apprendre à naviguer, mettre l'habit d'un matelot comme au 19ème.
00:48:54Alors, on transmet évidemment ces savoir-faire ancestraux, mais aussi ce savoir-être, c'est-à-dire qu'on apprend la vie en équipage.
00:49:02On apprend la vie tout court. La Fondation Bélème-Caise d'Epargne a été créée en 1979.
00:49:08C'est la Caisse d'Epargne qui a dit je vais en faire quelque chose de ce truc là.
00:49:12Un lieu d'apprentissage, un lieu pour faire grandir les gens parce que vous accueillez des jeunes en insertion, en réinsertion.
00:49:19Comment sortent-ils d'une expérience comme le Bélème ? Sur quel séjour d'abord ?
00:49:25Alors déjà, la vocation du Bélème, c'est d'accueillir tout le monde. Mais sur la Tôlchip, on a décidé d'accueillir des jeunes en insertion grâce à notre mécène Caisse d'Epargne.
00:49:37On a un groupe qui a embarqué au Havre et qui vient de débarquer à Dunkerque et on accueille un nouveau groupe à Dunkerque qui débarquera à Aberdeen.
00:49:47En fait, c'est une histoire qui est assez récente. On a commencé en 2023 et en 2024, c'était l'apothéose avec l'arrivée du Bélème à Marseille avec la flamme olympique.
00:49:58On avait 16 jeunes qui venaient de toute la France, de tous les quartiers de France et on a renouvelé cette année pour la Tôlchipresse cette expérience.
00:50:06Alors, ils sortent complètement différents. Qu'est ce qui change ?
00:50:11Alors, je vais prendre un exemple. C'est l'année dernière. Ces jeunes arrivent sur le Bélème. Ils sont tous sur leurs écrans au départ.
00:50:21Ils se prennent en photo. Ils sont sur les réseaux. Ils sont un petit peu tous chacun dans leur coin.
00:50:27Et puis, tout d'un coup, ils oublient leur portable. On part en mer. On largue les amarres. Il n'y a plus de réseau.
00:50:35Et puis, ils se tournent les uns vers les autres. Et les cartes sont redistribuées.
00:50:40Les caïds sur la vie à terre, ce n'est pas forcément les caïds en mer. Tout est redistribué.
00:50:45Et surtout, on ne travaille que sur le collectif. Ils sont intégrés dans une grande chaîne.
00:50:51Et chacun doit faire attention à l'autre. On y apprend la bienveillance, l'esprit d'équipage.
00:50:56On apprend à admirer la nature, la mer, le vent. On apprend à se tourner vers l'autre. Et c'est peut-être ce qu'il y a de plus fort.
00:51:06On apprend la vie tout court.
00:51:08Alors, l'historien Jean-Pierre, vous avez étudié la vie à bord de ces grands voiliers.
00:51:14Il y a une organisation au Cordeaux, un formidable lieu d'apprentissage de la vie, tout simplement.
00:51:22Il y a un lieu de solidarité. On ne peut pas manier un grand voilier sans un équipage solidaire.
00:51:28Sinon, on va à la catastrophe. Il appartient évidemment à l'état-major, au capitaine, au second, au maître d'équipage,
00:51:34d'harmoniser tout ça. Mais s'ils y arrivent, ils forment des équipes qui sont très, très soudées et très fiers d'elles.
00:51:43Être un matelot, un marin à l'époque, être un maturin à l'époque, c'était quelque chose quoi.
00:51:49Être matelot sur un grand voilier, matelot premier brun.
00:51:53Et il y avait même à l'intérieur des matelots, puisque sur un grand voilier, il y avait, on va dire, vers 1850-1860,
00:52:02il y avait une quinzaine de personnes. Ce n'est pas énorme. Il y avait 7 ou 8 marins.
00:52:06Les voiliers qui allaient chercher le guano, c'était 15 personnes.
00:52:09Et même à l'intérieur de ça, il y avait une hiérarchie.
00:52:12C'est-à-dire que le jeune marin devait rendre ce que la communauté lui apportait.
00:52:18C'était très, très important. Enfin, sur la majorité des bateaux, il y a toujours eu des exceptions.
00:52:24Et ce que fait le BLM, ou ce qui a fait à une époque les deux voiliers de l'équipe, les deux grands voiliers,
00:52:30enfin les deux voiliers, les deux goélettes de la marine nationale, c'était exactement la même chose.
00:52:35C'est une belle école de management.
00:52:37Une transmission, une transmission de savoir. Et ça demande tout de même du temps.
00:52:42Alors, dans 2-3 minutes, on va retrouver une dernière fois Juliette, qui est sur la Grande Roue, qui n'est pas très loin.
00:52:51Juste avant, une question Faustine Maliard sur le volet touristique de l'activité économique de ce littoral.
00:52:59Alors, le tourisme se porte bien, très bien même, et en particulier ici à Dunkerque.
00:53:05Quelles sont ses perspectives d'évolution ?
00:53:07Les perspectives d'évolution sont réelles. On a un littoral qui est extrêmement dynamique et qui retrouve son attractivité.
00:53:13Et pour nous, c'est un des enjeux essentiels en matière de développement.
00:53:16C'est-à-dire qu'on constate aussi que depuis la crise sanitaire, les gens aspirent à retrouver davantage de liberté,
00:53:22à retrouver des grands espaces. Nous avons des paysages, une biodiversité absolument magnifique sur le littoral.
00:53:27De la baie de Somme, en passant par Boulogne, Calais, Dunkerque, on a des sites qui sont incroyables.
00:53:33Donc, c'est évidemment un enjeu de développement pour nous.
00:53:35Des événements comme ceux-là, le week-end dernier, la course des capes à Boulogne-sur-Mer,
00:53:39à la fin du mois d'août, escale à Calais, toujours sur la valorisation de notre patrimoine maritime.
00:53:43On joue en fait sur nos traditions, sur notre culture, pour faire venir un maximum de visiteurs
00:53:48et évidemment en faire bénéficier notre économie locale.
00:53:51Est-ce que vous vendez aussi dans le marketing territorial la fête, l'esprit de fête, l'esprit de Dunkerque ?
00:53:58Bien sûr, on vend l'esprit de fête, on vend l'esprit de Dunkerque.
00:54:01L'esprit festif fait partie de l'ADN de la région.
00:54:04Nous sommes une terre chaleureuse, nous sommes une terre d'accueil,
00:54:07une terre joviale où on prend plaisir à se retrouver.
00:54:10Évidemment, c'est ce qu'on vend et je pense que par les temps qui courent,
00:54:13les Français ont vraiment envie de se retrouver et de partager des moments conviviaux,
00:54:17dans la bonne humeur et dans la fête comme on le voit aujourd'hui.
00:54:20Et vous irez évidemment sur la Grande Roue.
00:54:22Je crois qu'on va y retrouver Juliette là tout de suite.
00:54:24Ah oui, je la vois, elle est dans une cabine.
00:54:27Oui Jean-Michel, j'ai pris un petit peu de hauteur depuis tout à l'heure.
00:54:30Et puis alors, je ne suis pas toute seule.
00:54:32J'ai rencontré Christine et Jacques qui ont gentiment accepté que je monte avec eux dans la Grande Roue.
00:54:37Alors Christine et Jacques, vous êtes Dunkerquois, vous m'avez dit.
00:54:40Oui.
00:54:41Tout à fait.
00:54:42Vous êtes originaire d'ici ou c'est...
00:54:45Non.
00:54:46Alors moi, j'étais originaire de la Baie de Somme.
00:54:49Et je suis arrivé ici il y a 3-4 années.
00:54:54Voilà.
00:54:55Vous êtes quand même de la région.
00:54:56Oui, quand même.
00:54:57Oui, moi également.
00:54:58Je suis ch'ti, moi.
00:54:59Mais voilà.
00:55:00On est des vrais.
00:55:01Alors, vous connaissez très bien du coup Voile de Légende, j'imagine ?
00:55:04Oui.
00:55:05C'est votre première ou c'est...
00:55:07C'est la première ici à Dunkerque.
00:55:10Moi, j'avais déjà suivi les armadas donc sur Rouen et le Havre.
00:55:16Il y en avait eu plusieurs après plusieurs années de suite là.
00:55:22Et là, c'est la première fois qu'on vient au Voile de Légende à Dunkerque.
00:55:26OK.
00:55:27Alors, qu'est-ce que vous en avez pensé jusqu'à maintenant ?
00:55:29Vous avez vu des belles choses, j'imagine, comme nous tous.
00:55:32C'est formidable.
00:55:34Il y a, comme c'est Dunkerque, une super ambiance.
00:55:38Voilà.
00:55:39On fait plein de rencontres.
00:55:40Les bateaux sont toujours magnifiques.
00:55:44On a visité le Belhem hier.
00:55:46On a eu cette chance parce qu'aujourd'hui, il est fermé.
00:55:49Et voilà quoi.
00:55:50Et là, on a quatre jours où il va y avoir plein, plein de choses, plein de concerts,
00:55:55les bateaux, la bière.
00:55:58Le soleil, le ciel bleu et la mer.
00:56:03Et en plus, je vois que vous avez vraiment joué le jeu.
00:56:05Vous avez mis le petit chapeau là, très original.
00:56:08Voilà.
00:56:09Nous sommes des Carnavaleux.
00:56:10Donc là, forcément, on a sorti le Corsair.
00:56:15Alors là, on est quand même vraiment bien dans cette grande roue.
00:56:18On a une super vue sur à peu près tout le port.
00:56:21On voit bien quand même les voiliers.
00:56:23Est-ce qu'il y en a ici que vous pouvez nous montrer, sur lesquels vous êtes montés ?
00:56:27Ou vous n'arrivez peut-être pas à repérer ?
00:56:29Je ne sais pas.
00:56:30On est montés sur le Polonais, là, qui est juste à nos pieds.
00:56:34On a fait le Belhem, comme je vous ai dit tout à l'heure.
00:56:37Le Belhem qui est le plus grand des bateaux.
00:56:39Le bateau français.
00:56:40Oui.
00:56:41Après, on a fait un autre Polonais, mais qui a un nom imprononçable.
00:56:47C'est pas le Frédéric Chopin, c'est l'autre.
00:56:50C'est pas évident de retenir tous les noms quand on ne parle pas la langue.
00:56:55Un hollandais aussi.
00:56:56Un bateau hollandais, oui.
00:56:58Un hollandais et un norvégien.
00:57:01Bon, vous avez rentabilisé, en tout cas, votre journée.
00:57:04Ça, c'est sûr.
00:57:05Voilà.
00:57:06Hier, il n'y avait pas encore trop de monde.
00:57:08Donc, on en a bien profité.
00:57:10Là, on voit aujourd'hui, il y a du touriste, il y a de l'animation.
00:57:16Et on voit qu'il y a beaucoup plus de monde.
00:57:18On s'attend encore pire demain et après-demain.
00:57:21Il y a des concerts aujourd'hui.
00:57:24Et puis, il va y avoir des spectacles.
00:57:25Spectacles sur l'eau ce soir et demain également.
00:57:28Ça va être magnifique, les drones demain soir.
00:57:30Ça va être bien.
00:57:31Alors, nous aussi, on a hâte de voir tout ça.
00:57:33On en a pris plein les yeux ces deux derniers jours-là.
00:57:36Merci pour ce beau cadeau.
00:57:38C'est quand même beau Dunkerque.
00:57:39Merci.
00:57:40C'est quand même beau Dunkerque.
00:57:41Regardez.
00:57:42Alors, la star, c'est évidemment le Belém.
00:57:44On n'arrête pas d'en parler.
00:57:45Regardez ces magnifiques images que nous envoient Thomas Villard qui réalise cette émission.
00:57:50Effectivement, d'ici dimanche, beaucoup de spectacles.
00:57:55Le spectacle sur l'eau ce vendredi soir.
00:57:59Demain, un spectacle inédit avec des drones.
00:58:02Et puis, entre deux, des tas de concerts sur les quatre scènes qui sont répartis un peu partout.
00:58:07Il y a aussi beaucoup de stands, des démonstrations, des métiers de la mer.
00:58:11Ça, c'est très chouette.
00:58:12Vous avez vu les charpentiers marins tout à l'heure.
00:58:14Mais il y a plein d'autres métiers sur les bateaux et également à quai que vous pouvez découvrir.
00:58:19Peut-être que ça pourra vous donner des vocations.
00:58:23Vous étiez au Havre ?
00:58:25Bien sûr.
00:58:26Mais Dunkerque, c'est mieux.
00:58:28C'est très festif et on est très, très bien accueillis à Dunkerque.
00:58:31En tout cas, merci de nous permettre de découvrir, de l'extérieur, le Belhem qui est hacké ici jusqu'à dimanche et après direction Aberdeen.
00:58:43Ça y est, l'équipage à venir a pris possession.
00:58:47L'équipage a pris possession de ses bannettes.
00:58:51Et demain, nous ouvrons les portes du Belhem au grand public.
00:58:55On accueille vraiment tout le monde.
00:58:57Tout le monde peut venir visiter le Belhem.
00:58:59J'espère qu'il y aura autant de queues qu'hier.
00:59:03C'est incroyable.
00:59:05Merci beaucoup.
00:59:07Faustine, vous allez aller faire un petit tour sur le site ?
00:59:11Ce n'est pas tous les jours qu'on a l'occasion de monter à bord d'un tel joyau, évidemment.
00:59:15C'est magnifique.
00:59:16Oui, c'est magnifique.
00:59:17Les images qu'on observe, encore une fois, c'est une fierté pour la région.
00:59:20Et j'en profite juste pour aussi féliciter les équipes de la communauté urbaine de Dunkerque.
00:59:24La ville de Dunkerque est extraordinaire.
00:59:26Je vous pose une question mais une réponse en 30 secondes.
00:59:28Il y a Dunkerque, il y a Calais, il y a Boulogne.
00:59:31Quelle coordination de ces trois ports pour faire face à la compétition mondiale ?
00:59:37Parce que pas loin, il y a Anvers et Bruges.
00:59:39On a trois ports qui sont sur des activités totalement différentes.
00:59:42Le grand port maritime de Dunkerque, le port de Boulogne, première place de pêche européenne,
00:59:45le port de Calais tourné sur les voyageurs.
00:59:48Il y a évidemment une complémentarité à trouver.
00:59:50Je rappelle qu'on a déjà un rythme logistique majeur entre le Royaume-Uni, le Benelux
00:59:54et aussi la région Île-de-France.
00:59:56La complémentarité à trouver avec le Fluvial, le développement, le projet du canal Seine-Nord
01:00:00pour favoriser le report modal, il n'y a pas de compétition.
01:00:03Il y a une concurrence.
01:00:04On est extrêmement fiers d'avoir ces trois infrastructures dans notre région.
01:00:07Et évidemment, pour nous, c'est un emblème de notre économie.
01:00:10Je me rappelle, Patrice Vergris, dire Dunkerque, c'est le port de l'île.
01:00:15L'Interland est évidemment très, très important.
01:00:18Jean-Pierre, vous allez repartir sur votre sur votre stand.
01:00:23Une dernière image de Dunkerque et la mer ?
01:00:28C'est une fête comme celle-ci qui est nécessaire et heureuse.
01:00:33Une fête nécessaire et heureuse.
01:00:36Oui, oui.
01:00:37Bon, on achète.
01:00:38En tout cas, merci.
01:00:39Et je rappelle que vous présentez vos deux ouvrages sur le stand de la Société d'Histoire.
01:00:44Vous n'êtes pas loin du musée, je crois.
01:00:47Tout s'envole, là, voilà.
01:00:49Vous n'êtes pas loin du musée.
01:00:50Votre stand ?
01:00:51Non, non, non.
01:00:52C'est juste en face.
01:00:53Juste en face.
01:00:54Juste en face.
01:00:55Bon, ben, n'hésitez pas à nous rejoindre ici à Dunkerque.
01:00:58Ça joue jusqu'à dimanche les voiles de légende.
01:01:02Un rendez-vous incroyable.
01:01:03Plus de 50 voiliers, 2000 marins et surtout une grande fête de la mer.
01:01:09Et en plus, il fait très beau.
01:01:12Et en plus, les goélands ne nous ont pas lâchés.
01:01:14Ils sont toujours là.
01:01:15Enfin, c'est chouette quoi.
01:01:16Donc venez nous rejoindre.
01:01:17Merci de nous avoir suivis.
01:01:19À très bientôt sur votre télévision régionale.
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