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Invité de LCI jeudi 10 juillet, le Premier ministre s’est exprimé tour à tour sur le jeune Français arrêté en Iran, le déficit public, le RN ou encore les divergences au sein du gouvernement.

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Transcription
00:00Le devoir des pays est de ne pas persécuter des innocents qui sont parfois inconscients des risques qu'ils courent,
00:13que nous avons un devoir de protection réciproque,
00:17et que ce devoir de protection réciproque, surtout dans les temps si difficiles de tensions et de guerres où nous sommes,
00:24il faut le respecter pour que les pays puissent ensemble tracer un jour un chemin vers la paix.
00:32On est à 5,8, nous allons cette année passer à 5,4,
00:37et l'année prochaine, c'est le budget que nous allons annoncer,
00:40c'est les principes que je vais présenter mardi, après-midi,
00:44avec ce que ça suppose comme décision à prendre, nous allons aller vers 4,6.
00:53C'est exactement ce que dit le gouverneur de la Banque de France.
00:56Il peut y avoir ici ou là des efforts particuliers,
01:00mais je ne crois pas que ce soit par l'impôt qu'on résout des problèmes de cet ordre.
01:05Je pense que la bonne approche, c'est la dépense publique.
01:09Je suis acquis à l'idée de la proportionnelle depuis longtemps,
01:13mais je ne vais pas en faire un échange de bons procédés.
01:17On n'est pas en marché aux bestiaux, je ne vais pas échanger, je ne vais pas troquer la survie du pays.
01:23Contre tel ou tel changement, c'est que ce n'est pas référendum qu'il faudrait arrêter ce mode de scrutin.
01:31C'est que c'est les Français qui doivent choisir.
01:33Je discuterai avec chacun d'entre eux, mais le gouvernement va trancher,
01:38et il va mettre dans la loi les progrès qui ont été réalisés.
01:42Sous-titrage Société Radio-Canada
01:46C'est parti.

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