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  • 10/07/2025

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Transcription
00:00Ils s'amusent et rient, mais pour les gestionnaires, c'est un véritable casse-tête.
00:05Au nouveau CPE à Témiscouata-sur-le-Lac, la direction générale sera contrainte d'assigner
00:10quatre éducatrices non qualifiées pour des groupes réguliers, faute de pouvoir recruter.
00:14Même souvent, ils ne veulent même pas les tâches avec des groupes réguliers parce qu'ils nous disent
00:18« Écoute, il y a beaucoup trop de tâches pédagogiques, toutes les relations avec les parents, je ne suis pas formé.
00:23J'aime beaucoup mieux occuper un poste en des pauses fermetures où c'est moins impliquant au niveau pédagogique. »
00:30Les actrices avec un diplôme d'études collégiales en petite enfance doivent obligatoirement être en poste lors des pauses
00:34et en fin de journée à la fermeture de l'établissement, un règlement qui complique la tâche.
00:39Une personne non qualifiée pourrait très bien faire des pauses étant donné qu'elle est une demi-heure dans chaque groupe
00:47puis elle fait la fermeture. C'est souvent des moments où on est moins en mode pédagogique.
00:53On sort de l'école puis on est déçu d'aller dans notre métier parce qu'on ne peut pas mettre nos capacités,
00:58on ne peut pas mettre nos connaissances à exécution.
01:00Autre conséquence, les éducatrices qualifiées ne peuvent pas être affectées à l'organisation d'activités pédagogiques,
01:05réaliser les portraits de développement de l'enfant et entretenir des contacts avec les parents.
01:09Il ne faut pas que les enfants soient pris en otage en fonction d'une réglementation
01:13qui a pu sa raison d'être dans un contexte de pénurie actuelle.
01:18Le jour de la visite de la ministre de la Famille, Suzanne Roy, en juin dernier,
01:20les directions ont demandé d'émettre une directive ministérielle urgente
01:23pour autoriser, en contexte de pénurie de main-d'oeuvre, du personnel non formé au poste de fermeture.
01:28C'est assez, c'est assez la belle écoute. Il faut qu'on aille des actions.
01:32Puis je le répète, au mois d'octobre, à la rentrée parlementaire, au mois de novembre, il va être trop tard.
01:36C'est parcelu de penser qu'on pourrait avoir 100 % de notre personnel qui est qualifié.
01:42C'est impensable. Partout dans le Québec, c'est comme ça.
01:45Je pense qu'il faut tomber en mode plan B.
01:48Selon plusieurs, il s'agirait d'un premier pas pour rendre la profession plus attrayante pour la relève.
01:53Jasmin Guilmette, CNT-TVA, à Timiscouata-sur-le-Lac.

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