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  • 09/07/2025
D’après le parquet de Paris, cette perquisition s’inscrit dans le cadre d’une enquête sur des prêts accordés au RN par des particuliers. « Aucune personne physique ou morale n’est à ce jour mise en examen dans cette procédure », selon le parquet.

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Transcription
00:00...
00:00Cette perquisition se demande à quoi elle sert,
00:08si ce n'est probablement à connaître nos secrets de fabrication
00:11et les futures stratégies pour les municipales,
00:15les législatives qui pourraient arriver et la présidentielle.
00:19Tout cela n'est pas à l'honneur de ceux qui nous gouvernent,
00:22ni même à la hauteur de notre démocratie.
00:23Qu'est-ce qui vous semble intolérable dans cette situation ?
00:26Ce qui nous semble intolérable, c'est, disons-le, le harcèlement.
00:30La persécution qui est faite contre le Rassemblement national,
00:33contre ses dirigeants et contre ses cadres.
00:35L'acquisition, c'est un véritable scandale démocratique que nous assistons,
00:39inédit, dans la Ve République,
00:41sous prétexte de vérifier des prêts que nous auraient faits des adhérents.
00:45La police est arrivée aujourd'hui et a mis la main sur l'ensemble de nos données,
00:49bien évidemment les données financières,
00:51l'ensemble des mails, des notes privées, de nos dirigeants.
00:54C'est-à-dire qu'au moment où on se parle,
00:56le premier parti politique de France n'a plus aucun secret
00:59pour le gouvernement.
01:01Nos listes de candidats, nos programmes,
01:03la manière dont nous souhaitons faire campagne,
01:05nos stratégies sont connues du gouvernement.
01:08Autant dire qu'après un certain nombre de coups de boutoir
01:11qui ont déjà été donnés à notre système républicain et démocratique,
01:14on assiste là à quelque chose de calamiteux,
01:17d'un pouvoir en déshérence qui a peur,
01:19peur de son opposition principale.
01:21Une fois encore, nous n'avons rien à nous reprocher.
01:23Et non, on n'a rien à se reprocher parce que les prêts
01:25qui ont été faits pour les différentes campagnes,
01:28et je rappelle qu'ils sont allés jusqu'au régional de 2021,
01:31autant dire que nous n'avons plus aucun secret pour eux,
01:34eh bien ces prêts ont été faits conformément aux directives
01:36de la Commission nationale des comptes de campagne,
01:38qu'ils ont été vérifiés,
01:40les comptes ont été approuvés.
01:41Et je vais même vous dire,
01:43jusqu'au taux d'intérêt de ces prêts
01:44a été fourni et validé par cette CNCCFP,
01:50comme on l'appelle.
01:51Autant dire que toutes les données aujourd'hui sont publiques.
01:53Tout cela est totalement faux.
01:55Les prêts de particuliers, oui, bien sûr, il y en a eu,
01:57mais c'est légal.
01:58Tous les partis politiques reçoivent des prêts de particuliers
02:00lorsqu'ils font une campagne.
02:01Vous savez, nous, on nous a dit,
02:03il y aura la Banque de la Démocratie.
02:06C'était Emmanuel Macron qui avait promis ça,
02:07pour que les partis politiques puissent financer les campagnes.
02:08On l'attend toujours, presque dix ans après.
02:11Les banques françaises, malheureusement,
02:13refusent de nous prêter.
02:14Et maintenant aussi les banques européennes.
02:16Eh bien, pour financer nos campagnes,
02:17on a utilisé un élément légal qui existe,
02:21qui est reconnu par la CNCCFP,
02:23donc la Commission des comptes de campagne,
02:24c'est le prêt.
02:2530 policiers, 2 procureurs, 2 juges d'instruction.
02:30Tout ça parce que nous avons emprunté
02:33à des personnes physiques pour financer
02:36les campagnes électorales,
02:38alors qu'aucune banque,
02:42contrairement à tous les autres partis,
02:44à tous les autres candidats,
02:45aucune banque ne veut depuis toujours
02:47et de façon scandaleuse nous prêter.
02:51C'est donc une procédure
02:52qui paraît totalement inacceptable
02:55et tout à fait scandaleuse.
02:57Chez nous, la persécution, c'est tous les jours.
03:00La justice ne possède aucune prescription législative
03:07pour prétendre cela.
03:09C'est la Commission des comptes de campagne
03:11qui aurait inventé des critères
03:14bien après les campagnes électorales
03:16et qui essaie de nous les faire appliquer
03:19de façon rétroactive.
03:21Ce sont des méthodes qui ne sont pas dignes
03:23d'un pays civilisé.
03:25Écoutez, on nous a déjà fait le coup en 2012
03:28avec le procès des quittes de campagne.
03:31Jamais nous n'aurions dû être poursuivis
03:33et nous avons été relaxés purement et simplement
03:36de ces poursuites absolument insupportables
03:40et qui ne devraient pas être supportées
03:42dans une démocratie comme ça
03:44par un parti politique particulièrement respectueux
03:47de toutes les lois et de toutes les règles de notre pays.
03:50Sous-titrage Société Radio-Canada

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