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  • 08/07/2025
Le journaliste, Paul Sugy, revient sur les couvre-feux mis en place pour lutter contre la violence dans certaines villes. Il estime : «Aucun maire, de guetté de cœur, adopte des mesures de liberté publiques simplement parce que ça lui chante», dans Punchline sur CNEWS.

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Transcription
00:00Oui, c'est le rôle de la justice administrative que de contrôler effectivement si les pouvoirs publics,
00:06et en l'occurrence ici les maires, sortent de leurs prérogatives pour faire des excès de pouvoir.
00:11C'est normal, c'est une démocratie qui existe en France et qui veut ça.
00:16Le problème c'est qu'on a l'impression que cette justice n'agit toujours que dans un seul sens
00:20et qu'effectivement ici, elle vient tenir compte d'une décision sans prendre en considération le contexte
00:27dans lequel Michael Paco, qui est un maire courageux et qui avait alerté depuis très longtemps déjà
00:30sur le climat d'insécurité qui régnait dans sa ville, le contexte dans lequel il a été amené à prendre cette décision.
00:35Aucun maire de gaieté de cœur ne se prend à adopter des mesures de restriction des libertés publiques
00:42simplement parce que ça le chante ou parce qu'il essaye d'embêter les braves gens.
00:46Le contexte qui existe à Mions et qui existe malheureusement dans beaucoup d'autres villes
00:50que ce soit en région lyonnaise ou partout ailleurs dans le territoire,
00:52c'est qu'il y a effectivement une délinquance endémique dans les centres-villes
00:56qui happe une jeunesse de plus en plus jeune.
01:00Et c'est une mesure de protection de l'honneur que de nous en tenir à distance.
01:03– Que le juge administratif fasse abstraction du réel.
01:06– Eh bien, précisément, parce qu'effectivement, le réel ne compte plus,
01:10seul compte le principe, c'est une décision qui est une décision doctrinale, idéologique,
01:14qui a été amenée par une organisation, la Ligue des droits de l'homme,
01:17qui de plus en plus sort de la défense des droits de l'homme
01:21pour prendre uniquement la défense des droits des délinquants.
01:23On le voit par exemple dans les manifestations à Paris et en province
01:27où la Ligue des droits de l'homme est systématiquement là pour prendre le parti
01:30et la défense de ceux qui s'en prennent aux forces de l'ordre,
01:32qui les caillassent, qui leur tirent des feux d'artifice en échange des gaz lacrymogènes.
01:38Donc vous voyez, la Ligue des droits de l'homme a pris le parti de la racaille,
01:41a pris le parti de ceux qui contreviennent à l'ordre public
01:43et ne défendons plus les droits de l'homme, mais que les droits de certains hommes,
01:46les délinquants et ceux qui s'en prennent à l'ordre public.
01:48Et malheureusement, c'est ce raisonnement-là qui a été suivi par le juge.
01:51Sous-titrage Société Radio-Canada

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