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À l'occasion de la sortie de l'album Love Me, Johnny Hallyday est l'invité exceptionnel du Journal de 20h sur TF1 le 20 février 2000. Dans cette interview diffusée en prime time, l’icône du rock français évoque ses inspirations, ses projets, et son lien unique avec le public. Un moment rare à (re)découvrir pour tous les fans.
Transcription
00:00...héros du film Love Me, l'histoire d'une jeune femme interprétée par Sandrine Kiberlin
00:05qui recherche l'amour et qui part en quête d'un rockeur dont elle a fait son idole en quelque sorte.
00:11Les autorités sanitaires sont perplexes, elles ont mis tous les moyens en oeuvre.
00:15La réalisatrice et le héros sont là, l'histoire d'une jeune femme qui cherche l'amour,
00:21rencontre un chanteur, un crooner qui lui n'y croit plus.
00:24Un film plein d'émotions, une sensibilité avec aussi quelques très belles chansons
00:28et lui se pressent à interpréter par Johnny Hallyday.
00:30Christian D'Adelsen, Laurence Aubatt.
00:33Et si vous lisiez un ou deux dollars de plus, je suis fatiguée, j'ai faim, j'ai toujours pas d'argent.
00:39Si vous m'aidez, je vous jure, vous le rendrez multiplié par dix.
00:41Dès que je saurais qui je suis, est-ce que je fais là ?
00:44Je vais oublier une machine.
00:46Pas sûr.
00:47Au jeu du chat et de la souris, Johnny Hallyday et Sandrine Kiberlin sont si attachants qu'ils en deviennent familiers.
00:52Votre amnésie, c'est peut-être quelqu'un qui vous a donné un coup sur la tête pour vous faire faire.
00:56Sandrine interprète une femme perdue qui s'accroche à une idole désabusée.
01:00Elle confond rêve et réalité.
01:02Elle ne sait même plus qui elle est.
01:06Est-ce qu'on est quelque chose de complexe entre la mémoire, les espoirs, les peurs,
01:14bon voilà, et la réalité qui nous entoure, c'est-à-dire est-ce qu'on a du travail ou pas,
01:19est-ce qu'on rencontre des gens ou pas, voilà.
01:22Un être, c'est un être complexe.
01:24Quand est-ce que vous allez comprendre que vous n'êtes pas mon genre ?
01:28Vous parlez trop, vous êtes trop grande.
01:32J'aime pas votre nez, j'aime pas votre bouche, vos yeux, vos cheveux.
01:38J'aime pas votre corps.
01:40J'aimerais nous.
01:41Il se passe quelque chose d'étrange avec Johnny.
01:55Il traverse cette histoire comme un frère, un ami,
01:57et lorsque le film se termine, c'est comme lorsqu'on a passé un bon moment avec quelqu'un qu'on aime,
02:02et qu'il s'en va.
02:03Alors, Johnny Hidé, Leticia Masson, bonsoir.
02:07Johnny Hidé, c'est un chanteur qui a été une star, qui ne l'est plus, que vous interprétez,
02:11donc il y a pas mal de différences avec vous,
02:13mais on a le sentiment tout de même que ce Lennox vous ressemble,
02:16parce qu'il est tendre et humain.
02:17Oui, je ne sais pas vraiment si Lennox est tendre.
02:24En tout cas, il est certainement humain, oui.
02:27Tendre, je ne sais pas, parce que c'est quelqu'un qui ne croit plus à grand-chose,
02:31et quand on ne croit plus à grand-chose, je ne sais pas si on peut être tendre.
02:36Il est tout de même touché par cette jeune femme qui le recherche ?
02:39Il l'est touché, mais à contre-coup, c'est-à-dire plus tard.
02:42Au début, elle l'enquiquine carrément, il n'a pas du tout envie d'elle,
02:48et puis il préfère les groupies faciles.
02:50On l'a entendu d'ailleurs dans la scène.
02:52Mais non, c'est un personnage touchant.
02:56Le personnage de Sandrine est un personnage touchant également.
03:00Et moi, j'ai trouvé, en tout cas pour un acteur,
03:04c'est quelque chose d'intéressant à jouer en tout cas.
03:10Alors Laetitia Masson, ce n'était pas difficile d'abord de venir chercher Johnny Hallyday,
03:14et puis aussi de diriger un monstre,
03:16enfin quelqu'un qui est pour nous,
03:18quelqu'un qui a touché à des formes d'expressions extrêmement diverses.
03:22Oui, mais ce n'est pas un monstre du tout.
03:26Non, c'était très impressionnant,
03:28mais l'envie était tellement forte de ma part
03:31que j'ai pu oser venir le chercher.
03:36En tout cas, vous avez réussi à le faire chanter Elvis Presley.
03:40On est très heureux.
03:41Oui, au départ, je ne voulais pas chanter du tout dans le film.
03:43Elle m'a piégé un peu, parce qu'elle m'a dit
03:45« Mais non, on va comme ça suivre Sandrine,
03:47et on entendra juste ta voix off.
03:50Il y aura un petit passage, on le verra,
03:51mais une fraction de seconde. »
03:53Et finalement, elle a réussi à me fumer tout le temps.
03:58Et vous faites des très beaux duos avec Sandrine Kibala,
04:00qui chante aussi avec vous.
04:01Oui, en tout cas, c'était vraiment...
04:03C'était tendre, en même temps,
04:06et touchant de...
04:08Surtout de la deuxième chanson de la chanter avec Sandrine,
04:11qui a une fort jolie voix, d'ailleurs.
04:14Absolument.
04:15Et ici, à Masson, il y a de très belles scènes de coups de foudre dans ce film.
04:19Pas difficile de montrer un coup de foudre ?
04:23Si, mais si le cinéma ne s'attache pas à ça,
04:28je pense que montrer l'amour,
04:30c'est un peu la quête de chaque...
04:35Mais avec cet instant tellement magique,
04:37où les deux regards se croisent...
04:39Mais oui, mais leurs regards m'ont aidée à...
04:42Moi, je donne l'idée, puis leurs yeux font le reste.
04:45Donc, voilà, c'est grâce à eux.
04:47Ça vous est arrivé, Jenny, d'avoir comme ça des fans,
04:50ou des jeunes femmes qui vous poursuivaient,
04:51qui venaient vous voir dans les chambres d'hôtel ?
04:53On m'a déjà posé cette question souvent,
04:55parce que comme j'ai fait pas mal de...
04:56de l'interview ces derniers temps par rapport au film,
05:02oui, bien sûr que j'ai eu des groupies,
05:04j'ai eu des fans qui m'ont un petit peu pour celui-là en tournée, etc.
05:07Mais jamais, je veux dire,
05:08ça ne s'est jamais passé comme dans le film,
05:10je ne me suis jamais retrouvé dans une chambre
05:12avec une groupie, par exemple.
05:15C'est un film qui parle des états d'âme et des tristesses
05:18et de cette recherche d'amour,
05:19mais c'est un film tout de même assez optimiste au fond,
05:21parce qu'il se termine bien sur une note d'espérance,
05:24puisqu'il y a de l'amour.
05:26Il est moins triste que vos précédents films, finalement.
05:29C'est vous qui avez évolué, Laetitia Mousson ?
05:31Moi, je n'ai jamais été très triste,
05:33mais non, je finissais les films un peu en point d'interrogation,
05:37et là, j'affirme carrément, c'est un happy end.
05:40L'amour est possible.
05:42Johnny Validé, il y a beaucoup d'autres projets dans votre vie.
05:44Il y a des concerts sur les Champs-de-Élysées ce printemps,
05:48il y a un restaurant.
05:49La Pierre.
05:50Vous êtes un homme multiple.
05:53Oui, le restaurant, c'est quelque chose que j'ai voulu faire.
05:57Parce que d'abord, ça fait longtemps,
05:59je me suis dit,
06:00de Niro à des restos, pourquoi pas Johnny Validé, finalement.
06:05Comme je suis très ami avec Michel Rostand et Claude Bouillon,
06:08on a décidé, entre amis, de faire comme ça,
06:11un resto sympathique, convivial,
06:13avec de la bonne nourriture française.
06:17Donc voilà, on l'a fait, on l'a fait pour...
06:20C'est une table, on a une table de copains,
06:22c'est un restaurant d'amitié.
06:24Alors voilà, vous pouvez aller voir le film Love Me,
06:26puis ensuite aller dîner chez vous.
06:28Dîner au Rue Balzac, voilà.
06:29Merci infiniment.
06:30On regrette beaucoup la présence de Sandrine Kiberlin,
06:32qui devait être avec nous ce soir,
06:34et à qui nous pensons très fort.
06:35Merci à tous les deux d'avoir été avec nous
06:38pour ce film qui sort mercredi.
06:40Fin de ce journal, dans un instant,
06:41La Météo de Catherine Laborde,
06:43suivi du cinéma, comme chaque dimanche,
06:45avec Independence Day comme premier film.
06:48Demain, pour l'information,
06:49vous retrouverez Jacques Legroix à 13h.
06:51Mais en avoir ou pas, et à vendre...

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