Étudiante en master de management qualité, sécurité et environnement, Leslie Yanogo est bien plus qu’une universitaire. Derrière cette casquette se cache une entrepreneure qui a choisi de transformer ses frustrations en opportunités. À travers sa marque capillaire « Mefy », 100 % made in Burkina, elle veut changer les habitudes capillaires et valoriser les ressources locales.
00:00Donc je suis Leslie Yanogo, je suis étudiante en fin de cycle de management qualité, sécurité environnement,
00:08par ailleurs promotrice de la marque de cosmétiques capillaires Mephi, une marque 100% Burkinabé.
00:30C'est parti.
01:00L'idée est née d'une succession de frustrations.
01:16Premièrement, j'avais besoin de produits capillaires.
01:18Je suis allée dans une alimentation de la place.
01:21Bizarrement, ce jour-là, je cherchais d'une maise in Burkina.
01:24Je n'ai pas trouvé.
01:26Je suis rentrée à la maison.
01:27J'ai fait des recherches sur Facebook et les produits capillaires que je trouvais made in Burkina ne m'étaient pas accessibles.
01:36Ça, c'était la deuxième frustration.
01:39La troisième frustration, il y a une entreprise chinoise qui vend des produits capillaires et des produits cosmétiques au Burkina.
01:50Je pense qu'ils ont plusieurs filiales dans le monde.
01:53Et quand je regardais la composition de leurs produits, la matière première venait d'ici, en fait.
01:58Donc, je n'arrivais pas à comprendre qu'eux, ils quittent là-bas pour venir utiliser nos matières premières.
02:04Et nous, on est ici.
02:05On n'est pas capables de transformer.
02:08Donc, c'est comme ça que j'ai eu l'idée de commencer à faire moi-même mes produits pour valoriser les produits locaux.
02:15Ça fait une année et demie maintenant.
02:24On a commencé en août 2023.
02:26Donc, la première difficulté, je dirais, c'était de plus convaincre la clientèle qu'on pouvait laver ses cheveux avec des produits qui viennent d'ici.
02:42Et pas forcément des produits qui viennent d'ailleurs.
02:45La deuxième difficulté a été de trouver la formule, déjà.
02:51Bon, c'est un peu la difficulté que j'ai eu à rencontrer.
02:56Ça n'a rien à voir avec le domaine capillaire, mais c'est là pour accompagner l'entreprise, en fait.
03:06De base, j'ai eu une formation en analyse biologique.