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Dans ce reportage diffusé sur TF1 le 6 septembre 2000 dans l’émission « Combien ça coûte ? », découvrez les coulisses de l’organisation du concert de Johnny Hallyday à Objat. De la scène aux dispositifs techniques, le sujet dévoile le budget colossal nécessaire pour accueillir l’idole des foules. Un document rare sur l'envers du décor d’un show XXL, entre passion et logistique.

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Transcription
00:00Non, nous ne sommes pas sous la tour Eiffel, mais à Obja, village de 3500 habitants en pleine Corrèze.
00:09Et c'est Johnny Hallyday qui allume le feu ce soir, au village depuis des mois, on se prépare à l'événement du siècle.
00:15Au début ça fait un peu peur, je crois qu'il y avait peut-être des personnes qui pensaient que c'était pas le vrai Johnny,
00:20parce que c'est vrai que Johnny Hallyday à Obja, en Corrèze, 3500 habitants, ça paraît quelque chose de trop gros.
00:25Et on a beaucoup de gens qui depuis une dizaine de jours prennent conscience que vraiment c'est Johnny Hallyday en personne.
00:30Il y a toute la population, les artisans, les commerçants qui amènent une petite touche, qui amènent la boulangère, qui amènent le pain, le boucher, qui amènent le morceau de viande.
00:38Tout ça, ces gens sont derrière parce qu'ils ont compris qu'Obja allait pouvoir rivaliser avec les grandes villes telles que Marseille, Lyon, Genève, etc.
00:46On a essayé de faire une vitrine qui soit chouette, qui attire un peu le public.
00:51Qu'est-ce que vous espérez comme recette au point de vue chiffre à peu près, dites-moi ça ?
00:55Doubler ce que je fais d'habitude de dimanche matin.
00:59Ce qui veut dire par exemple ?
01:00Oh, ça varie entre 3000 et 4000 francs, donc ça peut être doublé.
01:04Et à la charcuterie où on saucissonne depuis l'aube.
01:07Qu'est-ce que vous êtes en train de faire, monsieur, là ?
01:08Je suis en train de couper le jambon, de couper les sandwiches pour l'avenue de Johnny Hallyday.
01:122000 tranches de jambon pour nous, ça représente que 200 kilos de jambon, c'est quand même quelque chose d'extraordinaire.
01:17Ce matin, ça a marché superbement bien, n'est-ce pas ?
01:20Nous avons eu une clientèle très favorable, ça a été vraiment super.
01:25Au revoir, merci.
01:25Au revoir, monsieur.
01:26Merci madame, au revoir.
01:27Et nous espérons même plusieurs fois, plusieurs de suite, un Johnny, même deux Johnny, c'est super.
01:33Nous avons quand même triplé notre petite recette, c'est bon.
01:37Et bien ce qui a mieux marché ce matin, c'était surtout la spécialité des boudins au châtaigne.
01:41Ça s'est vendu par dizaines de kilos.
01:43Tiens, voilà du boudin, une idée de reprise pour Johnny.
01:47Un petit tour chez le boulanger, et pour enfourner, ça enfourne.
01:50Des Johnny Hallyday, j'en voudrais bien tous les dimanches.
01:53Ça veut dire que ça va augmenter votre chiffre d'affaires ?
01:55Par rapport à un dimanche normal, je pense que le chiffre d'affaires, oui, va se multiplier par deux, voire trois.
02:01Combien de baguettes vous devez préparer, monsieur ?
02:03Bien, je pense qu'au niveau des baguettes, on va être obligé d'en fabriquer, peut-être 1500, je ne sais pas.
02:10Et les fans débarquent de partout, direction l'un des deux hôtels-restaurants du village.
02:14Là aussi, ça va tout casser.
02:16La venue de Johnny, c'est vrai, nous a amené une manne inespérée.
02:22On a la chance d'avoir notre restaurant qui est à 150 mètres de l'entrée du concert, et ça, c'est un plus.
02:29Enfin, le café, c'est juste pour commencer.
02:33Je ne sais pas si ça va durer longtemps.
02:38En tout cas, Obja, c'est la journée la plus longue de l'année.
02:41Et les commerçants y trouvent leur compte.
02:43Il faut dire que 15 000 fans qui déboulent d'un seul coup, ça décoiffe.
02:47D'autant qu'il faut bien les nourrir, et les voilà, les 1500 baguettes et les 200 kilos de jambon.
02:53Tout est là, sur les 100 mètres de comptoir installés pour l'occasion.
02:57Reste à connaître le montant de la recette.
03:01Les comptes se prendent qu'à la fête.
03:03D'accord. Est-ce qu'on fait les comptes avec vous à la fin ?
03:05Non.
03:06Non, non.
03:07Non, non, il y a des trésoriers, des extra-comptables qui sont plus sujets à moi que de le faire.
03:14Non, non.
03:14Visiblement, aujourd'hui, à Obja, on est un petit peu dépassés.
03:17Alors, on a fait le calcul, les sandwiches et presque toutes les boissons ont été vendues,
03:23soit 150 000 francs de recette, le tout sans que la commune débourse un centime.
03:28Allez, pour le retour, l'idole des jeunes mérite très bien un petit panier de boudin en châtaigne.
03:33C'est vrai, Michel Thorne disait quelque chose dans le reportage.
03:47C'est vrai que quand c'est gratuit, les gens applaudissent moins ?
03:49Oui, parce qu'ils viennent comme ça, même s'ils n'avaient pas envie ou ce n'était pas prévu,
03:53ils disent tiens, bon, allez là, c'est gratuit, quoi.
03:55Alors que quand ils payent, ils font la démarche, quoi.
03:57Ici, c'est une Amdi et donc ce n'est pas le même public, c'est clair.
03:59Alors, on peut acheter des choses magnifiques.
04:00On a vu la boutique de Michel Thorne.
04:02Je vais montrer un petit truc qu'on n'a pas vu dans le reportage.
04:04C'est la colonne Maurice avec la photo de Michel Thorne.
04:07Eh bien, ça se vend 250 francs et il paraît que ça se vend très bien.
04:10Et on n'a pas vu la boutique de Johnny.
04:12Mais, regardez, applaudissez, Renaud, il l'a apporté ici.
04:15On l'a, Jean-Pierre.
04:17Là, c'est la boutique de vos rêves, Jean-Pierre.
04:19Pour vous, je sais que c'est le bonheur absolu.
04:21Alors, ce qu'il faut savoir quand même, c'est que pour les produits dérivés,
04:23lorsqu'ils sont distribués par les maisons de disques,
04:25ça rapporte entre 10 et 30 % à l'artiste.
04:27Alors là, c'est vraiment le bonheur pour vous, Jean-Pierre.
04:29Je le sais bien.
04:30Le produit phare, c'est le briquet.
04:32Un briquet comme ça, ça coûte 10 francs.
04:33Mais il y a un modèle beaucoup mieux, je dirais.
04:35C'est pour allumer le fond.
04:36C'est pour allumer le feu.
04:38Alors, pour allumer autre chose, regardez.
04:39Hop là.
04:40C'est énorme.
04:41Que du bon goût, n'est-ce pas ?
04:42Et puis, il y a aussi...
04:43Alors ça, ça coûte 30 francs.
04:44C'est déjà un petit peu plus cher.
04:45Il y a la poupée, le Ken, on va dire, le Johnny Ken, n'est-ce pas ?
04:50Enfin bref.
04:50Ça, ça coûte 120 francs.
04:52Et puis, il y a aussi des bouteilles de champagne.
04:54La bouteille de champagne, si je ne dis pas de bêtises,
04:56c'est aux alentours de 150 francs.
04:58Et puis, ce qui marche très bien, très très bien aussi,
05:00ce sont les casquettes.
05:01Alors, voici un modèle classique.
05:02Et voici le modèle haut de gamme, Jean-Pierre.
05:04Regardez, je vous l'offrirai peut-être après, si vous êtes gentils.
05:06Ah, voilà.
05:07C'est évidemment le modèle lumineux.
05:08Voilà.
05:08On éteint la lumière pour voir.
05:10Oh, ouais !
05:11Yeah !
05:12Joli, joli !
05:15Ça va aux 120 francs.
05:16Et puis, Jean-Pierre, voilà une petite surprise pour vous.
05:19Enfin, le t-shirt de Jean-Pierre.
05:21Le t-shirt de Jean-Pierre.
05:23Le t-shirt de Jean-Pierre.
05:23Le t-shirt de Jean-Pierre.
05:24Le t-shirt de Jean-Pierre.
05:24Le t-shirt de Jean-Pierre.
05:25Le t-shirt de Jean-Pierre.
05:25Ça se vendra, ça.
05:26Ça se vendra jamais.
05:29Ah, je ne sais pas.
05:29Moi, je lance le truc.
05:30Je lance le truc.
05:31Merci, Seyniad.
05:31Jean-Pierre, on t'aime.
05:32C'est marqué.
05:33Vous avez entendu, Patrick ?
05:34Il vaut 2 francs.
05:34Il vaut 2 francs.
05:35Merci, merci beaucoup.
05:39Bon, vous, vous vendez.
05:40Non, mais moi, j'ai fait ça.
05:41J'ai vendu, je travaillais dans une boîte de merchandising.
05:44J'ai vendu des t-shirts de Johnny et tout ça.
05:46Ça marchait ?
05:47Il y avait, c'était extraordinaire.
05:4855 références, 55 produits différents.
05:50Et vous collectionnez des maillots aussi ?
05:52De football, oui, j'adore ça.
05:53Le plus beau, c'est lequel ?
05:54Marseille.
05:55Le joueur le plus célèbre.

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