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Cédric Vasseur, le manager de la formation nordiste réagit. Retour également sur la 2ème étape remportée par Mathieu Van der Poel.

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La Formule 1 : Lando Norris au volant sa Mc Laren s'impose devant son public lors du GP de Grande Bretagne.

Le football : retour sur la victoire de l'équipe de France féminine pour son premier match à l'Euro contre l'Angleterre, tenante du titre mais aussi sur la qualification du PSG en 1/2 finale de la Coupe du Monde des clubs.

Invité Yann Schrub, spécialiste de demi fond et futur médecin.
Regardez On refait le sport avec Isabelle Langé du 06 juillet 2025.

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Transcription
00:00On refait le sport sur RTL, avec le Parisien, aujourd'hui en France, Isabelle Langer.
00:07Bonsoir à toutes et à tous, quel plaisir de vous retrouver.
00:11Programme chargé ce soir de la Formule 1 avec la victoire de Lando Norris chez lui en Grande-Bretagne,
00:16devant son coéquipier chez McLaren, Oscar Piastri, décryptage de ce Grand Prix complètement fou,
00:22avec notre spécialiste Frédéric Veil dans un instant.
00:25Une grande page football également, retour sur la belle victoire de l'équipe de France féminine à l'Euro.
00:31Les Bleus ont battu les tenantes du titre, les Anglaises 2 buts à 1.
00:34Nous serons en direct avec notre envoyé spécial en Suisse, Clément Gauvin.
00:38Le PSG est lui en demi-finale de la Coupe du Monde des Clubs,
00:41où il retrouvera le Real Madrid et Kylian Papé mercredi.
00:44Nous serons en ligne avec l'envoyé spécial du Parisien aux Etats-Unis, Adrien Chante-Grelay.
00:49Du rugby aussi, Olivier Eymann, notre consultant, nous dira ce qu'il a pensé du 15 de France,
00:53qui s'est incliné de justesse hier contre la Nouvelle-Zélande,
00:57lors de son premier test-match chez les Blacks.
00:59Vous découvrirez peut-être un athlète hors normes ce soir,
01:02Yann Schrubb, spécialiste du demi-fond, mais aussi et surtout bientôt médecin.
01:07Dans le dernier quart d'heure de l'émission, nous reviendrons bien évidemment
01:09sur la deuxième étape du Tour de France, remportée par Mathieu Van Der Poel,
01:13avec nos envoyés spéciaux, mais aussi un invité, Cédric Vasseur, le manager de Cofidis,
01:18l'équipe nordiste qui s'est fait voler 11 vélos dans son camion la nuit dernière.
01:23Pour m'accompagner ce soir, Raphaël Bardena.
01:25Bonsoir Raphaël.
01:26Bonsoir Isabelle.
01:27Et il va arriver d'un instant à l'autre, Benoît Lallement, le chef du service des sports du Parisien.
01:31Aujourd'hui en France, notre partenaire.
01:33Il vient à vélo, mais il va arriver, c'est sûr.
01:35Vous êtes prêts ? Allez, c'est parti.
01:37RTL.
01:38On refait le sport.
01:39Le God Save the King pour le roi du jour à Silverstone.
01:52Lando Norris s'impose devant son public pour ce Grand Prix de Grande-Bretagne.
01:57Bonsoir Frédéric Veil.
01:58Bonsoir Isabelle.
01:59Quel Grand Prix, les conditions météo, les abandons.
02:02Bref, on ne s'est pas ennuyé cet après-midi.
02:04Ah non, on ne s'est pas ennuyé.
02:06C'était bien mouillé sur la Grande-Bretagne.
02:09Les McLaren, elles, ont dansé sous la pluie de Silverstone et s'offrent un nouveau doublé,
02:14le cinquième de la saison, dans une course, vous l'avez dit, perturbée par les averses,
02:18par une piste, mais détrempée.
02:20Par un moment, c'était l'apocalypse.
02:22Et par la sortie à deux reprises de la Safety Car, on attendait une victoire de Piastri
02:26qui survolait le début de course, qui a eu jusqu'à 15 secondes d'avance sur Verstappen
02:31et 18 sur Norris.
02:32Et puis, il y a eu une énième intervention de la voiture de sécurité
02:36suite à une énième sortie de piste d'un des rookies.
02:39Et là, la relance.
02:40L'Australien a freiné dangereusement devant le quadruple champion du monde
02:44et a écopé de 10 secondes de pénalité.
02:47À partir de ce moment-là, ça en était fini de ses espoirs de victoire.
02:49Norris en a profité.
02:51D'autant que Verstappen, à cette même relance, nous a gratifié d'un beau tête à queue.
02:56Il en fallait pas plus pour le Britannique qui s'impose donc pour la quatrième fois
02:59cette saison après ses succès obtenus en Australie, à Monaco et en Autriche.
03:03C'est aussi la première fois que Norris enchaîne deux victoires d'affilée
03:07après son succès dimanche dernier en Autriche avec cette 198e victoire de McLaren en F1.
03:12Lando Norris revient donc à 8 points de Piastri au classement des pilotes.
03:17234 points pour l'Australien, 226 pour le Britannique.
03:20On est à mi-saison.
03:21Il y a les pilotes McLaren et les autres, ça on l'a bien vu.
03:24Le titre mondial devrait se jouer entre ces deux hommes car le fossé,
03:27il est en train de se creuser avec Verstappen.
03:30Verstappen est désormais à 69 points.
03:32Il va juste falloir du côté de l'accurie de walking gérer Norris et Piastri
03:36durant la deuxième partie de la saison parce que l'ambiance commence un peu à se tendre.
03:41Il y a déjà de la friture sur la ligne, vous voulez dire ?
03:43Oui, ça commence à se tendre entre les deux genoux chez McLaren.
03:46Et le soulagement quand même, Frédéric Veil, pour un vétéran du circuit.
03:51Oui, le beau sourire de ce Grand Prix, c'est celui de Nico Hülkenberg
03:56qui monte sur la troisième marche du podium.
03:58Une grande première pour le pilote allemand de 37 ans
04:01qui en 238 Grand Prix n'était jamais monté sur un podium.
04:06C'est lui qui détenait ce triste record.
04:08Eh bien voilà, c'est fait Hulk comme tout le monde le surnomme,
04:11qui a commencé sa carrière en F1 en 2010,
04:13qui est passé par neuf écuries différentes,
04:16qui sera d'ailleurs au cœur du projet Audi l'an prochain
04:18pour le retour de Audi en Formule 1.
04:20Eh bien aujourd'hui à Silverstone, il a enfin monté sur un podium
04:23et permet aussi à Sauber de décrocher son premier podium
04:27depuis le Japon en 2012.
04:28Bon, ça a été compliqué quand même, Frédéric, pour les gamins.
04:30Oui, très très compliqué.
04:32Cinq des six rookies qui étaient au départ de ce Grand Prix
04:35ont été contraints à la bandeau.
04:36Colapinto, lui, c'était sur un problème de boîte de vitesse sur son alpine.
04:40Mais Antonelli, Adjar, Lawson et Bortoletto, eux, c'est dans des faits de course.
04:45Seul Oliver Berman sur ça, ça a terminé 11e.
04:48Ce n'est pas vraiment surprenant, car c'est en contexte le plus talentueux
04:52de ces jeunes pousses qui ont vécu cet après-midi
04:54un Grand Prix animé sur un circuit détrempé.
04:57Ce n'est pas du simulateur ou de la PlayStation.
05:00Donnez-nous quand même des petites nouvelles d'Adjar,
05:01parce que c'est notre petit Français.
05:03Oui, il y a trois Français. Adjar, il a abandonné.
05:07Malheureusement, il a été percuté la voie de terre et la Mercedes d'Antonelli.
05:11Il a fini dans les pneus.
05:13On a eu un peu peur, mais finalement, il s'en est sorti.
05:15Parce qu'il y a de la casse quand même sur la voiture.
05:16Oui, la voiture, elle est bien cassée.
05:18Lui, il est passé par le centre médical et il va bien.
05:21Esteban Ocon, lui, termine 13e.
05:23Là aussi, il s'est fait proné par Berman dans les derniers tours.
05:27Et puis, le beau résultat, c'est pour Pierre, pour Pierre Gasly.
05:30Ah oui, et c'est des points importants dans cette période très compliquée
05:32pour Alpine.
05:33Ah oui, superbe résultat pour Pierre Gasly, 6e.
05:37Mais la pluie, le Normand, il sait ce que c'est.
05:40Au-delà de ce résultat, c'est un résultat qui fait du bien à l'écurie Alpine,
05:44qui, depuis quelques semaines, est en pleine crise,
05:46avec des rumeurs de rachats de plus en plus persistantes dans le paddock.
05:49Puisqu'on le sait, Omar Safnauer, l'ancien team principal d'Alpine,
05:53qui a été dégagé comme un mal propre l'an passé par la direction du groupe Renault,
05:56et bien c'est lui qui envisage d'acquérir Alpine et F1
05:59avec un consortium d'investisseurs nord-américains.
06:03Il va falloir maintenant convaincre le nouveau, le futur patron de Renault,
06:06dont connaîtra seulement le nom autour du 15 juillet.
06:09En tout cas, ça fait du bien à Pierre Gasly,
06:12parce que c'est lui qui porte à bout de bras cette écurie,
06:15et ça fait du bien à l'écurie Alpine,
06:17qui marque enfin des points dans ce championnat.
06:19C'est son meilleur résultat cette année à Pierre Gasly.
06:23Il avait déjà terminé 7e, il a déjà marqué quelques points,
06:25c'était à Baraigne en tout début de saison.
06:27Le classement d'Oconne sur ce Grand Prix ?
06:2913e, 13e.
06:30Esteban Oconne, il était parti 15e,
06:32il a eu quelques petits soucis, comme je vous le disais,
06:34il a été prôné par son coéquipier, le jeune Oliver Berman, dans les derniers tours.
06:38Le prochain Grand Prix, Fred ?
06:40C'est dans le 27 juillet, ça fait déjà un petit bout de temps,
06:44ce sera à Spa, et ce sera en Belgique,
06:46et après il y aura la trêve estilale.
06:47Mais Belgique, Spa, c'est l'endroit à ne pas rater,
06:51c'est le Grand Prix de l'année en Europe,
06:53où il y aura la seule course sprint de la saison en Europe.
06:56Merci beaucoup Frédéric Veil, à très vite sur les ondes d'RTL.
06:59Très vite.
07:02Isabelle Langer sur RTL.
07:04On refait le sport jusqu'à 20h.
07:06Avec le Parisien, aujourd'hui en France.
07:09L'équipe de France féminine de football a parfaitement débuté son Euro.
07:14Bonsoir Benoît Lallement, bien arrivé, le vélo est bien garé, attaché.
07:17Bonsoir Isabelle, bonsoir à tous, oui, pardon pour ce léger retard.
07:20Belle victoire de Buzyn contre l'Angleterre,
07:22tenante du titre et vice-championne du monde hier soir.
07:25Bonsoir Clément Gauvin.
07:27Bonsoir Isabelle.
07:28Vous êtes notre envoyé spécial en Suisse.
07:31Quelle prestation des Bleus hier à Zurich ?
07:34Oui, je crois que côté français comme côté anglais, on va en parler,
07:38les Bleus ont surpris, surpris parce que personne ne s'attendait à une telle performance sur le terrain,
07:44mais aussi surpris par le résultat final, parce qu'on va aussi en parler.
07:49Mais c'est ce résultat qui fait que la France a vraiment marqué les esprits,
07:54parce qu'elle se positionne déjà comme une équipe favorite,
07:57forcément quand on bat l'Angleterre, tenante du titre en 2022.
08:02C'est quelque chose qui change la donne.
08:03Elles ont entré dans cette compétition par la petite porte,
08:06parce qu'elles aiment le répéter, les joueuses ou même le sélectionneur,
08:09Laurent Bonadei, elles sont outsiders, elles restent sur plusieurs compétitions
08:14où elles ont eu des échecs, avec des matchs pas toujours très aboutis.
08:18Et hier soir, ça a été un festival aussi bien défensivement,
08:22parce que les Françaises ont su neutraliser l'attaque anglaise,
08:25mais aussi au niveau de l'attaque,
08:27où des joueuses comme Sandy Baltimore et Delphine Cascarino
08:30ont vraiment marqué des points du côté anglais,
08:33où les médias anglais ont parlé de choc suite à cette défaite anglaise.
08:39Oui, bien sûr. Benoît ?
08:41Oui, c'est vraiment spectaculaire.
08:43Elles sont vice-championnes du monde aussi, les Anglais ?
08:45Les Anglais sont vice-championnes du monde,
08:46elles étaient parmi les grandes favorites,
08:47et comme on vient de le dire, les Français sont plutôt outsiders,
08:50mais on les attend beaucoup,
08:52parce que depuis le temps qu'elles auraient dû gagner une médaille,
08:55il faudrait que ça arrive.
08:56Mais dans un contexte très particulier,
08:58c'est une équipe très jeune,
08:59puisqu'il y a quelques anciennes qui ont été laissées sur le bord de la route.
09:03Eugénie Le Sommeur, Kenza Daly,
09:05elles sont toutes restées en France.
09:07Elles sont restées à la maison,
09:07et ce n'était pas facile pour Laurent Bonadéi de prendre cette décision.
09:11Donc une équipe jeune, privée, qui plus est, de sa capitaine.
09:15Et donc, voilà, on se posait beaucoup de questions
09:17sur leur capacité à bien entrer dans la compétition,
09:20et elles ont montré qu'elles avaient tout pour bien faire,
09:22parce qu'elles ont gagné,
09:24mais ce fut extrêmement spectaculaire.
09:26Clément Gauvin,
09:27comment vous trouvez le groupe sur place ?
09:29Alors, c'est un groupe qui vit dans la bonne humeur.
09:34On l'a encore vu aujourd'hui lors de l'entraînement
09:36qui était ouvert aux médias et au public.
09:40Un entraînement seulement pour les remplaçantes,
09:43mais cette bonne humeur, on la sent au niveau des remplaçantes,
09:46mais aussi plus largement de tout le groupe,
09:48avec un groupe qui est en préparation de cette route.
09:51Depuis maintenant, un mois, c'est long.
09:53Donc il y a souvent des questions qui sont revenues autour de ça.
09:56Est-ce que ce n'est pas trop long ?
09:57Est-ce que cette bonne ambiance ne va pas finir
10:00au fur et à mesure des semaines ?
10:02Mais on a eu la confirmation, en tout cas pour le match d'hier,
10:05qu'il y avait vraiment un collectif qui était en train de se créer.
10:09C'est justement peut-être ce collectif qui manquait
10:11lors des compétitions précédentes.
10:13Marie-Antoinette Catotan en a parlé aujourd'hui en conférence de presse.
10:16Elles sont une équipe plus solidaire.
10:18Alors, est-ce que ça suffira pour justement passer les tours,
10:22sortir des poules, puis ensuite gagner quart, demi,
10:25et peut-être le trophée de championne d'Europe à la fin ?
10:28Ça, personne ne peut le savoir pour l'instant.
10:30Mais en tout cas, au quotidien, le groupe vit bien
10:33et toutes les filles ont l'air d'être dans le même objectif.
10:36Et pas question pour Laurent Bonadéi
10:38de prendre la grosse tête après cette victoire.
10:41On l'écoute, Laurent Bonadéi.
10:43Effectivement, le fait de gagner contre l'Angleterre,
10:46qui est tenante du titre et favorite du groupe,
10:49c'est un point fort.
10:49Oui, on marque les esprits quelque part,
10:52mais j'ai dit aux joueuses qu'il fallait savourer la victoire ce soir,
10:56parce qu'il faut aussi apprécier l'instant présent.
10:58C'est important, mais dès demain, on va se remettre au travail,
11:02parce qu'on a très peu de temps pour préparer le match de mercredi,
11:05et donc bien récupérer et se focaliser sur ce match du Pays de Galles,
11:10sans s'enflammer, en gardant les pieds sur terre
11:12et en avançant étape par étape.
11:14Ce que j'aime bien aussi chez Laurent Bonadéi,
11:15c'est qu'il a su s'entourer, parce qu'il y a un préparateur mental
11:19maintenant dans cette équipe Benoît Lallement,
11:21un certain Thomas Samut,
11:22qui n'est pas quelqu'un de très étranger.
11:25Vous le connaissez bien, non ?
11:26Oui, puisque c'est aussi le préparateur mental
11:28d'un certain Léon Marchand.
11:31Donc franchement, c'est important aussi pour ce groupe.
11:35Comme le disait Clément,
11:36ils sont en train de créer peut-être une alchimie.
11:38Oui, sans aucun doute.
11:39Alors Laurent Bonadéi, il a l'avantage d'avoir vécu avec le groupe
11:42en tant qu'adjoint.
11:43Et donc, il a vécu comment on pouvait gagner,
11:46mais aussi comment on pouvait s'emballer
11:48et peut-être perdre et décevoir,
11:50puisque ça a été le cas aux Jeux Olympiques.
11:52Et donc, il en a tiré des leçons.
11:53Et effectivement, on a l'impression
11:56qu'il a mis l'état d'esprit du groupe
11:59et le collectif vraiment au centre.
12:04Et en s'entourant dans un staff avec Thomas Samut, notamment.
12:08Donc, c'est effectivement très important.
12:10C'est peut-être ce qui manquait depuis des années,
12:12ce qui va les aider à franchir la dernière marche
12:14qui est évidemment la plus difficile.
12:16Merci beaucoup Clément Gauvin.
12:18Rendez-vous mercredi donc pour ce match
12:20contre le Pays de Galles à 21h.
12:23Oui, tout à fait.
12:23Un match qui pourrait déjà être décisif.
12:26Il faut bien sûr que la France gagne,
12:27mais aussi regarder attentivement le match
12:29entre l'Angleterre et les Pays-Bas,
12:30qui va être aussi très intéressant.
12:31Oui, parce que si l'Angleterre battait les Pays-Bas,
12:33ça ouvre un petit peu des portes.
12:35Après, on ne sait jamais.
12:37Merci beaucoup Clément Gauvin.
12:39Vous écoutez RTL, il est 19h26.
12:41Direction maintenant les Etats-Unis pour parler du PSG.
12:43Une séquence que nous avons enregistrée cet après-midi, Benoît,
12:46avec votre envoyé spécial sur la Coupe du Monde des Clubs.
12:49Parce qu'il avait un avion à prendre de Atlanta à New York
12:53où auront lieu les demi-finales et la finale de cette Coupe du Monde des Clubs.
12:57Il a raison d'être fier, Luis Enrique, l'entraîneur du PSG.
13:23Et comme le dit le capitaine Marquinhos, au micro de nos confrères de Dazone,
13:27les Parisiens ont encore démontré hier la puissance de cette équipe actuellement.
13:32Qualifiée donc pour les demi-finales de la Coupe du Monde des Clubs
13:34après sa victoire 2-0 contre le Bayern de Munich.
13:37Bonsoir Adrien Chanteugrelé.
13:39Bonsoir à tous.
13:40Vous êtes l'envoyé spécial du Parisien aux Etats-Unis.
13:43C'est complètement dingue ce que les joueurs du PSG ont réussi hier soir, Adrien.
13:47Oui, c'est une nouvelle prestation totalement dans la lignée de ce qu'ils réalisent
13:50depuis plusieurs mois dans ce qu'ils ont fait en Ligue des Champions cette saison.
13:54Surtout ce but marqué en toute fin de match à 9 contre 11.
13:58Ce qui prouve encore une fois la résilience de ce groupe, la force, la détermination.
14:03Voilà, c'est des mots qu'ils ont encore employés hier après la rencontre.
14:06Et voilà, après, quand on a vu la joie, l'explosion du banc après le deuxième but de Ndebele,
14:11on avait l'impression qu'ils avaient de nouveau gagné la Ligue des Champions.
14:14Voilà, ce groupe est prêt à tout rafler une nouvelle fois.
14:17Benoît ?
14:18Oui, c'est d'autant plus incroyable que si on se rappelle qu'il y a quelques mois
14:22et évidemment quelques années en arrière, on était plutôt à trembler, même quand le PSG menait.
14:29On se disait que tout pouvait arriver, mais dans le mauvais sens.
14:32Et aujourd'hui, on a presque tendance à croire que rien ne peut plus leur arriver.
14:36Même s'ils sont menés, ça leur arrive.
14:38Mal mené, ça leur est arrivé hier contre le Bayern.
14:42Franchement, ils gardent une sérénité incroyable, une envie de gagner et une solidité mentale qu'on n'aura pas toujours connue.
14:49C'est des mots qu'hier ont employés aussi des gens comme Marquinhos,
14:53où il a dit que typiquement, Louis-Henriquet travaillait typiquement à l'entraînement,
14:57ce genre de situation un peu en infériorité numérique,
15:00pour travailler l'aspect mental, l'aspect émotionnel de ce genre de frustration
15:04qui peut naître de ce genre de situation quand le club est à 9 contre 11.
15:08On sait que le coach fait attention aux moindres détails.
15:11Et même les petits détails comme hier, où l'équipe est un peu en dedans,
15:15un peu secouée comme elle l'a rarement été depuis le début de la compétition.
15:19Malgré ça, ils arrivent à garder leur sang-froid et garder une forme de sérénité assez impressionnante.
15:24Et rien n'est laissé au hasard, Adrien.
15:26On a vu presque que Donnarumma était bouleversé après la grave blessure du joueur du Bayern, Moussiella,
15:34après sa sortie sur lui.
15:37Sur les réseaux sociaux aujourd'hui, il y en a beaucoup qui s'en prennent aux gardiens parisiens.
15:42Mais on a vu que le PSG avait tout de suite pris en charge Donnarumma à la fin du match
15:47avec le psychologue du groupe.
15:50Tout à fait, oui.
15:50Le psychologue de Louis-Henriquet avant tout.
15:53Mais il est à l'écoute des joueurs.
15:54Dès la sortie de la fin de la première période, Joaquin Valdez a accompagné Donnarumma
16:00parce que Donnarumma était très touché d'avoir blessé, malheureusement, involontairement,
16:05Djaman Moussiella.
16:06Et Donnarumma a envoyé des petits messages de soutien, de réconfort à Moussiella
16:10parce qu'ils s'en voulaient énormément.
16:12Mais le club met toujours en place un accompagnement mental et psychologique auprès de ses joueurs
16:17parce que ce genre de cas n'est pas forcément attendu.
16:20Mais le club fait toujours très attention à accompagner ses joueurs,
16:24à les driver le plus possible pour vraiment pallier à toute défection éventuelle.
16:30Et on a déjà hâte, Adrien, d'être à mercredi pour la demi-finale.
16:34Le PSG retrouvera son ancienne star, Kylian Mpapé, et puis le Real Madrid.
16:39Évidemment, c'est un peu l'affiche que tout le monde attendait.
16:41Quand on a vu le tirage au sort, on se disait,
16:42le PSG et le Real Madrid, ça peut tomber en demi-finale.
16:45Et voilà, ça arrive, évidemment.
16:47C'est le choc que tout le monde attendait.
16:50C'est l'affiche la plus excitante depuis le début de la compétition.
16:53Voilà, ça ressemble un peu à une Ligue des Champions-Bis.
16:55C'est une finale peut-être un peu avant l'heure.
16:57Pour l'instant, le PSG ne voulait pas trop en parler parce que ce n'était pas encore sûr que le Real Madrid soit sur leur route.
17:03Mais entre eux, ils en ont déjà évidemment parlé dans l'intimité du vestiaire.
17:07Tout ça, c'était déjà un peu dans les discussions après la rencontre.
17:10Et puis, ils ont regardé le match en rentrant à leur hôtel.
17:12Et puis, ils sont tous impatients, évidemment, de recroiser la route de Mbappé.
17:16Et nous aussi, on a hâte de voir ce que ça va donner.
17:18Ça annonce un sacré match, évidemment.
17:21Benoît ?
17:21Oui, un sacré match qu'on attend depuis très longtemps.
17:24Avec un petit clin d'œil ou un duel assez étonnant entre Dembélé et Mbappé, les deux potes.
17:33Qui ont eu une trajectoire un peu similaire dans cette Coupe du Monde des Clubs.
17:36Ils sont arrivés diminués, l'un malade, l'autre blessé.
17:39Et hier, ils sont rentrés à peu près en même temps.
17:41Ils ont marqué un but splendide tous les deux.
17:43Et ils ont tous les deux rendu hommage à Diogo Jota.
17:47Voilà, c'est un petit clin d'œil.
17:49Mais on a hâte de les voir avec, pour Dembélé tout du moins, plus que pour Mbappé.
17:54Un vrai pas en avant, si ça se passe bien, vers le Ballon d'Or.
17:58Merci beaucoup, Adrien Chanteugrelé.
18:00Bon voyage à New York.
18:01Merci beaucoup, on prend la direction.
18:04On a hâte d'être de mercredi demi-finale entre le PSG et le Real Madrid.
18:09Merci beaucoup, Adrien.
18:10Merci à vous.
18:12Vous écoutez RTL, restez avec nous.
18:13Après la pause, je vous propose de découvrir un athlète hors-nomme,
18:16Yann Stroum, coureur de demi-fond et étudiant en médecine.
18:20Nous retrouverons également le Tour de France avec un invité,
18:22Cédric Vasseur, le manager de l'équipe Cofidis,
18:24qui s'est fait voler 11 vélos dans son camion la nuit dernière.
18:27On refait le sport avec le Parisien aujourd'hui en France.
18:32Isabelle Langer.
18:35RTL.
18:36On refait le sport avec le Parisien aujourd'hui en France.
18:41Isabelle Langer.
18:43Avant de prendre la route du Tour de France,
18:44je voulais inviter un athlète hors-norme qui mène deux carrières de front.
18:48Sur la piste, c'est un spécialiste du demi-fond.
18:51En dehors, c'est un brillant étudiant qui est dans la dernière ligne droite
18:53pour valider son diplôme de médecine.
18:55Bonsoir, Yann Schrub.
18:57Bonsoir, bonsoir, merci pour l'invitation.
18:59Merci d'y avoir répondu surtout,
19:01parce que vous me fascinez depuis quelques années,
19:03donc je suis ravie de vous recevoir dans l'émission.
19:06Vous étiez hier au meeting de l'Est lyonnais,
19:08vous avez non seulement remporté le 1500 m,
19:10mais vous avez aussi explosé votre corps personnel,
19:12réalisé par la même occasion les minimas pour les mondiaux de Tokyo
19:15qui auront lieu en septembre.
19:16Du coup, ça se corse un petit peu dans cette équipe de France,
19:19parce que je crois que vous êtes sept,
19:20avoir réalisé les minimas sur la distance.
19:23Il y en a combien de qualifiés, Yann ?
19:24Alors, il y en a maximum trois, trois par discipline,
19:29en sachant que moi, le 1500 m, ce n'est pas ma discipline de prédilection,
19:33c'est plutôt le 5000 m où je suis qualifié également.
19:35C'est ça.
19:35Donc c'était vraiment juste pour me faire une base de vitesse,
19:38pour voir un petit peu de quoi j'étais capable,
19:41et de me confronter un petit peu aux autres coureurs.
19:44Donc voilà, c'était plus ce côté plaisir,
19:45parce qu'on remet les pointes dans cinq jours
19:47pour le meeting de la Diamond League de Monaco
19:49sur le 5000 m, qui est plutôt ma distance,
19:52où là, j'aimerais bien un peu me confronter
19:54à tout le gratin mondial, le gratin européen,
19:57avec les meilleurs Africains, les meilleurs mondiaux.
20:01Raphaël ?
20:01En fait, je n'en reviens pas,
20:03parce que vous dites que ce n'est pas votre spécialité,
20:05le 1500 m, et avec le temps que vous avez fait hier,
20:07vous êtes le cinquième meilleur performeur français de l'histoire
20:09sur la distance.
20:12C'est vrai que c'est une performance que je pensais faire,
20:17après, entre penser et le faire sur le terrain,
20:21il y a encore un monde,
20:22mais c'est vrai que depuis le mois d'avril,
20:24on discute avec l'organisateur du meeting
20:27qui m'a promis de mettre une course que pour moi,
20:31où les lièvres étaient vraiment autant que moi je voulais,
20:35et donc la course a été parfaite,
20:36avec une météo qui était clémente,
20:39et pour une fois, il ne faisait pas trop chaud,
20:41et c'est vrai qu'à un moment donné, il faut y aller,
20:43et la différence que j'ai peut-être par rapport à l'année dernière,
20:45c'est aussi le fait que j'ose tenter des choses,
20:49et des fois, ça ne paye pas,
20:51et là, hier, ça a payé,
20:52donc je pense qu'il y a beaucoup de leçons à retenir de ce côté-là aussi,
20:55parce que le sport, c'est bien sûr physique,
20:57mais c'est aussi beaucoup d'aspect mental.
20:59Benoît ?
21:00Bonsoir, et pourquoi cette année, vous osez des choses,
21:03alors que vous n'osiez pas l'an passé ?
21:05Parce que je suis en médecine,
21:08et en fait, je suis quelqu'un qui réfléchit beaucoup,
21:11je me mettais beaucoup de barrières psychologiques,
21:13à me dire que je m'entraîne moins que les autres,
21:15donc je ne suis pas capable d'eux,
21:17je voyais les autres s'entraîner beaucoup plus,
21:20donc forcément, j'arrivais sur une ligne de départ en me disant,
21:22ils sont plus forts,
21:24et souvent, dans une course,
21:26je mettais un petit peu le frein à main à certains moments,
21:30quand ça devenait dur,
21:31parce que je me disais que tout simplement,
21:32les autres étaient meilleurs,
21:34et depuis ces Jeux Olympiques,
21:35où j'ai abandonné sur le 10 000 m,
21:37on a changé pas mal de choses avec mon staff,
21:40et notamment la préparation mentale,
21:41la préparation physique, bien sûr,
21:42mais la préparation mentale qui est extrêmement importante,
21:45parce que dans un sport comme la course à pied,
21:47il ne faut absolument pas douter,
21:48il faut y aller,
21:49et des fois, il faut prendre des risques dès le début,
21:51pour pouvoir avoir des résultats qui sont payants,
21:53et depuis, on va dire, le mois de février,
21:56j'arrive à le faire,
21:57et de plus en plus,
21:58au fur et à mesure des courses,
21:59je prends de plus en plus de risques,
22:01et les résultats se voient aussi maintenant sur le papier,
22:04donc ça, c'est plutôt bien.
22:05La préparation mentale,
22:07ça veut dire quoi ?
22:08Vous avez un coach mental,
22:10une coach,
22:10comment ça se passe ?
22:12Oui, exactement,
22:13alors moi, c'est ce que je disais,
22:14c'est que dans le sport,
22:16d'endurance surtout,
22:17alors dans tous les sports,
22:18on le voit aussi au tennis,
22:19il y a forcément des moments forts,
22:21des moments faibles,
22:22et c'est les moments faibles qu'il faut savoir gérer,
22:25et moi, c'est vrai que là, par exemple,
22:29tous les Français,
22:30on en a parlé,
22:31il y en avait sept qui ont fait les minimas,
22:33et donc moi, je me suis dit,
22:34pourquoi je serais moins fort que tout le monde ?
22:36Donc, j'ai dit à l'organisateur,
22:37on part au suicide,
22:38on part sur des bases de 3.32,
22:40et on voit ce que ça donne,
22:41et il y avait un monde
22:44où j'allais complètement péter,
22:46en fait, entre guillemets,
22:47où j'allais faire 3.35, 3.36,
22:49et en fait, c'est passé,
22:50donc j'ai fait 3.31,
22:51donc les barrières psychologiques,
22:53on est en train de tous les casser,
22:55tous les Français sont en train de les casser,
22:57et moi, ce qui me plaît d'autant plus dans tout ça,
22:59c'est qu'on se rapproche des meilleurs mondiaux
23:02en course à pied,
23:03que ce soit sur 15, sur 5 000, sur 10 000,
23:05on se rapproche tout doucement des meilleurs,
23:07alors qu'il y a 10 ans encore,
23:08on disait que les Africains, c'était les meilleurs,
23:10qu'on n'arriverait jamais à battre les Kényans,
23:12les Ougandais, les Éthiopiens,
23:14et tout doucement, on y arrive,
23:16et ça, c'est plutôt bien,
23:17un Européen que j'ai pu battre l'année dernière
23:20sur les championnats d'Europe,
23:21a battu tous les meilleurs Kényans
23:24dans une Diamond League à Stockholm,
23:25et ça, encore une fois,
23:26ça montre que l'aspect mental est hyper important
23:28dans notre sport,
23:29parce qu'on arrive, tous les Européens,
23:30on arrive vraiment maintenant à progresser.
23:33Yann Schrube, vous aviez dit,
23:34cette année 2025, elle est tranquille,
23:37l'objectif, c'est de terminer mon cursus en médecine,
23:39et de remporter éventuellement
23:41les championnats d'Europe de running
23:42en avril sur 10 km.
23:44Vous l'avez fait, ça,
23:45vous avez remporté cette course,
23:46le cursus en médecine,
23:48il se termine quand ?
23:49Alors, moi, j'ai eu la chance
23:51de terminer dans 4 mois, du coup,
23:53le long chemin est bientôt terminé,
23:56donc c'est vrai que je me disais
23:57que c'était une année
23:58où il n'y avait pas de pression post-olympique,
24:01on mettait des choses en place
24:02pour préparer les prochains Jeux olympiques,
24:05et en fait, sans pression,
24:08finalement, ça marche aussi,
24:09et quand on court sans pression,
24:11ça veut dire qu'on met moins le frein à main,
24:12puisqu'on n'a pas peur de perdre,
24:14on a tout à gagner, finalement,
24:15et ça marche,
24:17et ça marche,
24:17et donc, je pense que c'est ça
24:19qui fait la grosse différence aussi,
24:21c'est une des grosses différences,
24:23mais on a mis pas mal de choses en place,
24:25donc on pensait que c'était une année transitoire,
24:27la préparation physique,
24:29je ne faisais pas vraiment de musculation,
24:30je l'ai intégré grâce à un préparateur physique
24:34de Montpellier, Bruno Grager,
24:35et en fait, il y a plein de choses
24:37qu'on a mis en place,
24:38et je pensais que ça allait mettre du temps,
24:40et finalement, ça a payé tout de suite,
24:41et donc, je suis vraiment content
24:43de faire des chronos alors que je ne pensais pas les faire,
24:45mais j'espère aussi que l'année prochaine,
24:48quand j'aurai plus de temps pour m'entraîner,
24:49ça va d'autant plus performer,
24:51chose qui est moins sûre,
24:52parce que je pense que même si je travaille,
24:54ce n'est pas forcément un désavantage,
24:56bien au contraire, psychologiquement,
24:57c'est ce que je disais,
24:58c'est que je redescends très vite de mes nuages,
25:00puisque le lendemain, on retravaille,
25:02et donc on a la vraie vie devant nous,
25:04et ce qui me permet de faire un gros reset
25:06entre chaque course,
25:07et ça, je pense que c'est plutôt un avantage
25:08par rapport à d'autres coureurs.
25:09Benoît ?
25:09C'est exactement là où je voulais en venir,
25:11est-ce que finalement,
25:13de faire des études,
25:14et donc d'être dans la vraie vie à l'hôpital,
25:16ce n'est pas un plus,
25:18et ça ne remet pas dans une certaine réalité
25:20en enlevant un maximum de pression
25:21quand vous êtes en course ?
25:23Exactement,
25:24la preuve en est,
25:25c'est que je fais 3.31,
25:26donc samedi soir,
25:28j'étais ultra content,
25:29j'ai quasiment fait de nuit blanche,
25:30parce qu'il y a cette euphorie,
25:31parce qu'on court tard,
25:34donc le corps n'est pas tout à fait prêt à dormir,
25:36et donc en fait,
25:38à un moment donné,
25:38si je veux enchaîner les courses,
25:40parce que maintenant,
25:41il y a aussi les gens,
25:42les gens, les médias,
25:43qui me disent,
25:4312.50 sur 5.000,
25:44c'est faisable,
25:46faire des chronos,
25:47en fait,
25:47que même il y a un an,
25:48je n'espérais jamais,
25:49ça met aussi de la pression,
25:51et donc là,
25:51je pense que travailler demain
25:52va me faire du bien,
25:53en me disant,
25:54ben voilà,
25:54j'ai des patients en face de moi
25:56qui ne font pas de sport,
25:57on ne va pas parler de sport,
25:58on va faire un reset,
25:58parce que vendredi soir,
26:00on remet les couverts,
26:01et je pense que si je veux vraiment
26:02être hyper performant,
26:06à un moment donné,
26:06il faut savoir se reposer aussi,
26:08et se reposer psychologiquement,
26:10pour ne pas se faire trop de films non plus.
26:12Vous parlez de patients,
26:12c'est quoi votre spécialité en médecine ?
26:14Médecine générale ?
26:15Alors là,
26:15je suis donc dans la médecine générale,
26:18dans le but aussi,
26:19à partir du mois de novembre,
26:20de faire de la médecine du sport,
26:21donc je fais cursus médecine générale,
26:23et une petite spécialité de médecine du sport,
26:25pour faire ce que j'ai toujours rêvé,
26:28de faire mon double cursus médecine et sport,
26:32qui reste quand même très lié,
26:33très intriguement lié,
26:34parce que la médecine du sport,
26:36ça m'a toujours bien plu.
26:38Entre vos études qui prennent du temps,
26:41votre sport qui prend du temps aussi,
26:43vous dormez quand ?
26:45Un athlète a besoin de dormir.
26:47Oui, un être humain tout court aussi.
26:50C'est exactement ça.
26:51Sauf qu'à un moment donné,
26:53il y a forcément des choses
26:54que je dois laisser de côté,
26:56donc à un moment donné,
26:56je sais où je veux aller,
26:58je sais les sacrifices que je fais,
27:00je n'ai pas forcément la même vie
27:02que tous mes copains qui ne font pas d'athlète,
27:05mais c'est ce que j'ai décidé d'être.
27:07Alors après, mes proches le comprennent très bien,
27:08ma copine le comprend très bien,
27:10et c'est vrai que malheureusement,
27:12je ne peux pas boire des coups tout le temps,
27:14sortir, aller faire la fête,
27:17donc tout ça, je laisse un peu de côté.
27:20Par contre, effectivement,
27:20il m'arrive des soirs où je peux rentrer tard,
27:24mais en tout cas,
27:24le sommeil, en aucun cas,
27:26ça doit être impacté.
27:26Et mes heures de sommeil,
27:28dans tous les cas, je les ai.
27:30Et au maximum,
27:31j'essaie de faire des siestes
27:32de 10, 15, 20 minutes l'après-midi,
27:34ça ne prend pas tellement de temps,
27:35mais c'est hyper réparateur,
27:37et je pense que c'est essentiel.
27:38Le sommeil, ça ne doit vraiment pas passer à côté.
27:40Merci beaucoup, Yann Schreub,
27:42d'avoir été avec nous ce soir.
27:43Formidable parcours.
27:45Bon courage pour le meeting de Monaco
27:46vendredi prochain sur 5000 mètres.
27:48Et on a hâte de vous avoir encore à l'antenne.
27:51Et bon courage pour demain matin.
27:52Et bon courage pour demain matin.
27:55Mes amitiés à vos patients.
27:56C'est vraiment gentil.
27:58Ah bien, sur Yann.
27:59Vous écoutez RTL, il est 19h44.
28:01Elle est restée avec nous.
28:03Ah non, un petit mot de Wimbledon, tout d'abord.
28:05Oui, avec Carlos Alcaraz,
28:08qui joue en ce moment même,
28:10le tenant du titre.
28:11Et ça ne se passe pas forcément très bien
28:12face aux Russes.
28:12Il a débraqué maintenant.
28:14Il menait 5-4, mais il est au service.
28:16Et donc, toujours dans le premier set,
28:19dans les autres matchs,
28:20Kachanov, le russe,
28:21qui passe et qui sera au tour suivant.
28:24Pareil pour Tyler Fritz, l'américain,
28:25qui a gagné face à Thomson, l'Australien,
28:27sur Abandon.
28:28Et chez les femmes, la numéro 1 mondiale,
28:30Arena Sabalenka,
28:31sera au prochain tour après sa victoire
28:32face à Mertens.
28:34Pareil pour la russe Pavlyuchenkova.
28:36Et l'allemande, Sigmund,
28:37elle aussi qualifiée en quart de finale.
28:39Merci beaucoup Raphaël.
28:40Allez, on marque une pause
28:41et nous retrouvons nos envoyés spéciaux
28:43et Cédric Vasseur,
28:44notre invité,
28:44le manager de Cofidis
28:45sur le Tour de France.
28:47RTL.
28:49On refait le sport.
28:50On refait le sport.
28:52Avec le Parisien,
28:53aujourd'hui en France,
28:55Isabelle Langer.
28:57Pogacar qui va essayer de doubler
28:59Mathieu Van Der Poel.
29:00Est-ce que ce sera Van Der Poel ?
29:01Oui !
29:01Victoire d'étape
29:02pour Mathieu Van Der Poel.
29:04Avec Pogacar qui finit deuxième.
29:07Quel sprint !
29:07Mector d'étape
29:08et maillot jaune
29:09pour Mathieu Van Der Poel.
29:13Oui, ça fait du bien.
29:14Je savais que ce Tour,
29:15il y avait des chances pour moi.
29:16C'était un différent approche aussi
29:18avec le Dauphiné
29:19pour l'équipe
29:20et pour moi-même.
29:20C'est vraiment un rêve
29:22pour commencer comme ça.
29:24Mathieu Van Der Poel,
29:25vainqueur de la deuxième étape
29:26du Tour de France.
29:27Au commentaire,
29:28Nicolas Georgerot.
29:29Sans plus attendre,
29:30trouverons sur place
29:31à Boulogne-sur-Mer
29:32deux autres de nos envoyés spéciaux,
29:34Antoine Decarne
29:35et Arthur Pereira.
29:36Bonsoir les garçons.
29:38Bonsoir Isabelle.
29:38Oh, quel duo.
29:41Antoine,
29:41cette deuxième étape
29:42est partie dans des conditions
29:43quand même difficiles
29:44ce midi.
29:45Oui, tout à fait.
29:46Avec un départ retardé
29:47de 15 minutes ce midi,
29:49la pluie a entraîné
29:50des difficultés
29:51dans l'arrivée
29:51des bus des équipes
29:52à l'Auvin-Planck.
29:54Finalement,
29:54une fois le départ donné,
29:55le vent a remplacé la pluie
29:56et quatre fuyards
29:57ont passé la majeure partie
29:59de la journée en tête
29:59avec parmi eux
30:00le français Bruno Armiraille.
30:03Mais cette longue échappée
30:04a pris fin
30:05à 51 km de l'arrivée.
30:07Et là,
30:08le rythme s'est accéléré.
30:09Le peloton était au sprint
30:10pour aborder les trois difficultés
30:12des 25 derniers kilomètres
30:14dignes d'une classique
30:15flandrienne.
30:16C'était dans la côte
30:18de Saint-Etienne-aux-Monts
30:19à 8 km de l'arrivée
30:20dans des pentes à 15%
30:22que les purs sprinters
30:23ont été lâchés.
30:24Et on a assisté
30:25à une première explication
30:26entre Costeau,
30:27Pogacar,
30:28Vingegaard,
30:28Dürgensen,
30:29Evenpool,
30:30tous à l'avant.
30:31Puis,
30:32dans la montée finale
30:32vers Boulogne,
30:33c'est Mathieu Van Der Poel,
30:35enseigneur,
30:35serein qui a contrôlé
30:37les débats.
30:38Lui qui attendait
30:39vraiment cette victoire.
30:40On l'écoute.
30:41Ça fait quatre ans
30:42que j'ai gagné une étape
30:43et le tour,
30:44c'était quand même
30:45toujours difficile pour moi.
30:46J'ai vraiment gagné
30:47une étape,
30:48mais ce n'est pas facile.
30:49Je suis heureux
30:49de finalement
30:51gagner de nouveau.
30:52Le Néerlandais,
30:53petit-fils de Raymond Poulider,
30:55remporte donc
30:55sa deuxième étape
30:56sur le tour
30:57après celle de Mur de Bretagne.
30:59C'était il y a quatre ans
30:59et endosse
31:00le maillot jaune.
31:01On a quand même vu
31:02Pogacar
31:03qui est déjà dans la route
31:04de Van Der Poel,
31:04Benoît Lallement.
31:05Oui,
31:05on a vu une explication
31:06entre très costauds
31:07puisqu'il y avait Pogacar,
31:09il y avait Wingergaard,
31:09il y a quelques Français
31:10qui ont s'étimélé.
31:11C'est plutôt bon signe.
31:12Alain Philippe,
31:13Vauclin et je crois
31:14Grégoire aussi.
31:15on va en parler dans un instant.
31:16Mais les costauds sont là,
31:18ils se mettent des peignets
31:19assez impressionnants
31:20mais Van Der Poel
31:21est le plus fort de tous
31:22pour l'instant
31:22et je voulais juste
31:24signaler qu'hier
31:25Van Der Poel
31:26il s'est mis au service
31:27de Philippe Seine,
31:28c'est lui qui a fait
31:28un relais énorme
31:30pour permettre
31:30à son coéquipier
31:31de gagner
31:31et de remporter
31:32le maillot jaune.
31:33Aujourd'hui,
31:33c'est lui qui gagne
31:34le maillot jaune.
31:36Deux jours,
31:37deux victoires d'étape,
31:38deux maillots jaunes,
31:39leur équipe est au top.
31:40Les Français,
31:41Antoine Decarnes,
31:42ont été très offensifs,
31:43notamment dans les 25
31:44derniers kilomètres.
31:45On l'a dit,
31:46quatre Français
31:47dans le top 10
31:48cet après-midi
31:48et surtout,
31:49on les a vus jouer
31:50leur partition,
31:51être considérés
31:52par les favoris
31:53comme une réelle menace.
31:54On a vu à l'attaque
31:55le jeune Français
31:56Romain Grégoire
31:57de la Groupama FDJ
31:58pour son deuxième Tour de France.
32:00Il a constamment
32:01accompagné les favoris.
32:02Il termine quatrième
32:03et dans la montée finale,
32:04Julien Alaphilippe
32:05était devant.
32:06Le Français
32:06était gêné hier
32:07au Bronches.
32:08Aujourd'hui,
32:09il termine cinquième.
32:10On l'écoute.
32:11J'ai fait deux recos
32:11donc je connaissais
32:12très bien aujourd'hui.
32:13J'avais vraiment
32:13envie de faire
32:14une belle étape.
32:15Malheureusement,
32:15avec les sensations
32:16des derniers jours,
32:17j'ai revu un peu
32:19les plans à la baisse
32:19mais finalement,
32:20je suis content
32:20de me sentir mieux
32:21aujourd'hui
32:21d'arriver devant.
32:23Alaphilippe,
32:25Benoît,
32:25il a quand même
32:26une popularité
32:27et on sent
32:29qu'il a marqué
32:30le pas
32:31ces derniers années,
32:32ces derniers mois.
32:34On sent qu'il revient
32:35et puis il marche
32:36à un carburant
32:36qui est génial.
32:37C'est l'amour du public
32:38et il se sent aimé
32:40dans son équipe.
32:41Il se sent aimé
32:42autour de lui,
32:42il se sent aimé
32:43par le public
32:43et c'est le meilleur
32:44moyen qui se surpasse.
32:46Il lui manque
32:46encore un petit cran
32:48mais en tous les cas,
32:49il est là
32:49et c'est une super nouvelle
32:50pour le Tour de France.
32:51Antoine ?
32:52La France découvre
32:54un autre champion,
32:55Kevin Vauclin,
32:56un Français en forme,
32:57deuxième du dernier
32:58Tour de Suisse,
32:59troisième des championnats
33:00de France.
33:00Il a tenté sa chance
33:01dans chaque difficulté
33:03mais son nouveau statut
33:04lui a peut-être coûté.
33:05Il termine finalement
33:06huitième de l'étape.
33:08Il s'est exprimé
33:08à mon micro.
33:09Moi, j'aurais tout tenté
33:10dans le final.
33:11Après, je suis peut-être
33:12un peu plus regardé
33:12donc c'est sûr
33:13que c'est plus difficile
33:14de tirer son épingeux
33:15du jeu.
33:15Surtout dans le peloton,
33:16on ne me dit plus
33:17le gars d'Arca,
33:18attention,
33:18on dit Kevin ou Vauclin
33:20donc c'est sûr
33:20que d'un côté,
33:21c'est gratifiant
33:22mais comme je l'ai dit,
33:23je suis présent
33:24au placement toute la journée
33:25donc ça amène
33:26les concurrents
33:27à plus voir
33:28un maillot d'Arca
33:28et me voir
33:29donc c'est sûr
33:29qu'ils disent
33:30que si je suis tout le temps
33:30là à un moment donné,
33:31c'est peut-être pas pour rien
33:32et c'est normal
33:33d'être marqué.
33:34Et pour être totalement complet,
33:36Aurélien Paré-Peintre
33:37de la Décathlon AG2R
33:38est septième
33:39de cette deuxième étape
33:40assez dingue.
33:41Manager de l'équipe nordiste
33:43Cofidis,
33:44Cédric Vasseur
33:45est avec nous
33:45et je suis sûre
33:46que ce Tour de France
33:47dans le Nord
33:48qui suscite l'enthousiasme
33:49n'est pas pour lui déplaire.
33:51Bonsoir Cédric Vasseur.
33:54Bonsoir.
33:55Qu'est-ce que ça fait
33:56d'être dans le Nord,
33:57d'avoir une équipe nordiste
33:59et d'avoir ce Tour de France
34:00qui a déchaîné les foules
34:01plus d'un million de spectateurs
34:03sur les routes
34:04lors de la première étape
34:05rien qu'hier ?
34:07C'est tout simplement
34:08un pur bonheur
34:09je pense qu'accueillir
34:10la plus belle course au monde
34:12dans sa région,
34:14dans son jardin,
34:16là où Cofidis
34:17a aussi son siège social,
34:19pour nous c'est formidable,
34:21c'est une source
34:22de motivation incroyable.
34:23On l'a vu avec
34:24Benjamin Thomaillère
34:25qui a tout donné,
34:26qui a même tellement
34:27tout donné
34:27qu'il a fait spectacle
34:29sur le Haut-de-Casselle
34:30avec cette chute
34:31qui finalement
34:32n'a pas eu
34:33trop de conséquences
34:34mais en tout cas
34:35ça nous ravit
34:37d'évoluer
34:38sur nos terres
34:39devant notre public
34:40et aujourd'hui
34:42on a Emmanuel Borgmann
34:43notre leader allemand
34:44qui a plutôt
34:45fait une belle course
34:46qui termine
34:47dans le groupe
34:47Pogacar-Wanderpool
34:48et donc
34:49qui s'affirme quand même
34:50comme un homme solide
34:51de cette édition 2025.
34:53Benoît ?
34:54Oui bonsoir Cédric,
34:55donc effectivement
34:56vous vous êtes mis
34:56en valeur
34:57sur les routes,
34:59hélas,
35:00il vous est arrivé
35:00un petit malheur
35:01la nuit dernière
35:03puisque vous vous êtes fait
35:04voler vos vélos,
35:07onze vélos je crois,
35:08c'est un vrai coup dur.
35:10Oui,
35:11ce matin
35:12c'était la douche froide
35:14au propre
35:14comme au figuré
35:16quand nos assistants
35:17sont descendus
35:19au camion
35:19ils sont tout simplement
35:20revenus en nous indiquant
35:21que la porte latérale
35:23avait été forcée
35:24et après inventaire
35:26on s'est aperçu
35:26qu'il manquait
35:27onze vélos
35:28de l'inventaire
35:31alors essentiellement
35:32des vélos de rechange
35:33sauf celui
35:35de Benjamin Thomas
35:36puisqu'on avait hier
35:37préparé un vélo spécial
35:38pour le meilleur grimpeur
35:40du Tour de France
35:40donc un vélo
35:41avec des petits poids rouges
35:43par contre
35:45évidemment
35:45au total
35:46ça nous a quand même
35:47mis dans la difficulté
35:48alors
35:49on n'a pas
35:50été handicapé
35:51pour poursuivre
35:53la route du Tour de France
35:54mais il est clair
35:55qu'au-delà
35:56du préjudice financier
35:57c'est surtout
35:58un vrai problème
36:00de devoir continuer
36:01une course
36:01comme le Tour de France
36:02si on n'a plus de vélo.
36:03Préjudice de plus
36:04de cent mille euros
36:05Cédric Vasseur.
36:08Oui,
36:08les vélos
36:09coûtent cher
36:09et malheureusement
36:10les voleurs
36:11le savent très bien
36:12puisque
36:12le vol de vélo
36:14devient fréquent
36:17dans notre pays
36:18que ce soit
36:19dans les magasins de cycle
36:20ou malheureusement
36:21sur des compétitions cyclistes
36:23donc on va redoubler
36:25de vigilance
36:25on va redoubler
36:26d'attention
36:28avec main dans la main
36:29avec l'organisateur
36:30ce qui est encore
36:31quand même plus surprenant
36:32c'est qu'un vigile
36:33était présent
36:34sur le parking
36:35cette nuit
36:36et qu'il n'a rien vu
36:38il n'a pas signalé
36:40que ce soit
36:41aux autorités
36:41donc voilà
36:42maintenant
36:43je dirais
36:45qu'on a la chance
36:46d'avoir notre service
36:47course à proximité
36:48demain
36:49nos mécaniciens
36:50vont s'affairer
36:50pour essayer
36:52de remonter
36:52ces vélos manquants
36:53qui sont des vélos
36:55de rechange
36:55mais qui peuvent servir
36:56aussi dans certaines
36:57circonstances
36:57et en tout cas
36:59faire en sorte
37:00que nos coureurs
37:01ne soient pas pénalisés
37:02sur les trois semaines
37:04de Tour de France
37:05qu'il nous reste à faire
37:05bien sûr
37:06Arthur Pereira
37:07une question
37:07bonsoir
37:09Cédric Vasseur
37:09vous parliez
37:10de Benjamin Thomas
37:11hier
37:12maillot à poids
37:12aujourd'hui
37:13c'était trop compliqué
37:14avec ces différents
37:15cols de 3ème
37:16et 4ème catégorie
37:17pour le défendre
37:19Oui c'était trop dur
37:21dans un contexte
37:23Tour de France
37:24on l'a vu
37:24avec des Pogacar
37:25des Vingegaard
37:26des Vanderpool
37:27des coureurs
37:28qui font partie
37:30du top 5 mondial
37:32si on avait évolué
37:34sur un terrain
37:34je dirais normal
37:35avec une concurrence normale
37:37ça pouvait être envisageable
37:39de garder ce maillot à poids
37:40mais je pense que
37:41l'énergie que Benjamin
37:43aurait dû dépenser
37:44aujourd'hui
37:44lui aurait été préjudiciable
37:46parce qu'il ne faut pas oublier
37:47qu'il reste encore
37:48des belles étapes
37:49pour Benjamin
37:51notamment du côté
37:53de Carcassonne
37:56là où il réside
37:57et puis c'est vrai
37:58que pour l'instant
37:59les échappés
38:00on le voit
38:00n'ont pas le vent en poupe
38:01puisqu'on ne leur laisse
38:02pas plus de 3 minutes
38:03mais je suis certain
38:06que dans quelques jours
38:07les échappés
38:07prendront plus de terrain
38:08et qu'elles pourront
38:09sûrement jouer la victoire
38:11et c'est à ce moment-là
38:12que Benjamin
38:12devra avoir toute son énergie
38:13Les ambitions
38:14Cédric Vasseur
38:16de l'équipe Cofidis
38:17sur ce Tour de France
38:18Elles sont doubles
38:20d'abord
38:20d'aller chercher
38:21une victoire d'étape
38:22et là
38:23on a plusieurs possibilités
38:24on voit que Dylan Tun
38:25se monte en puissance
38:26aujourd'hui
38:27il n'était pas très loin
38:28du premier groupe
38:29ainsi que Brian Cogar
38:31demain on aura un sprint
38:32et on verra aussi
38:32Alexis Renard
38:33se mêler à la bataille
38:35et puis après
38:35on a des barrooteurs
38:37on citait
38:38Benjamin Thomas
38:39c'est un coureur
38:40qui doit être capable
38:41d'aller dans une échappée
38:42tout comme
38:42Isagiré
38:43et à Rembrou
38:44donc notre premier objectif
38:46c'est la victoire d'étape
38:48notre deuxième objectif
38:50c'est le meilleur
38:50classement général possible
38:52avec notre leader allemand
38:53Emmanuel Burkman
38:54qui a déjà terminé
38:56quatrième du Tour de France
38:57en 2019
38:58et qui affiche
38:59une belle santé
39:01on l'a vu aujourd'hui
39:02il arrive devant
39:03il termine alors
39:04certes 20ème
39:05parce qu'il n'a pas fait
39:05le sprint
39:06il manquait un peu
39:07d'explosivité
39:07mais dès qu'on sera
39:09dans des cols
39:10beaucoup plus longs
39:10Emmanuel Burkman
39:11sera plus à l'aise
39:12Benoît
39:13Cédric
39:13est-ce que vous êtes étonné
39:15par la bataille
39:16que se livrent déjà
39:17les meilleurs
39:18je pense à Pogacar
39:20Vingegaard
39:20absolument
39:22absolument
39:23j'ai l'impression
39:24que plus le temps passe
39:26plus il y a de l'engagement
39:27sur le début
39:28de Tour de France
39:29là on a assisté
39:30à deux classiques
39:31exceptionnels
39:31hier
39:32avec un match formidable
39:33des coups de bordure
39:35des coureurs piégés
39:37et puis aujourd'hui
39:38on a l'impression
39:39d'être sur Liège-Bastogne
39:40ça attaque à tout bord
39:41on a du Evenepoel
39:43du Vingegaard
39:44du Pogacar
39:45et on est à la deuxième étape
39:47du Tour de France
39:47sur 21
39:49donc je pense que
39:51le rythme
39:52est très élevé
39:54je ne sais pas
39:55si l'intégralité du peloton
39:56sera capable
39:57de tenir ce rythme
39:58bien longtemps
39:58mais je pense que
40:00dès qu'on va arriver
40:00dans les premiers massifs
40:01montagneux
40:02là on va avoir
40:03une vraie sélection
40:04en tout cas
40:05c'est ce qui fait
40:05que le Tour de France
40:06est la course
40:06la plus difficile au monde
40:08c'est ce qui nous garantit
40:10aussi un beau spectacle
40:11mais c'est un petit peu
40:13frustrant pour les coureurs
40:14qui vont dans les échappés
40:16parce que pour l'instant
40:17quand on regarde
40:17les vainqueurs
40:18Philippe Seine
40:18Van Der Poel
40:19il y a quand même
40:21pas mal de difficultés
40:22pour aller battre
40:23ces deux champions
40:23donc nous on espère
40:24plutôt que la course
40:25se pose
40:26et ça risque d'être le cas
40:27après le contre-la-montre
40:28de Caen
40:29au moins jusqu'au
40:31premier massif
40:31montagneux
40:32et à ce moment-là
40:33il ne faudra pas louper
40:33les échappés
40:34et quand on sera échappé
40:36il ne faudra surtout pas
40:36se louper
40:37parce que pour gagner
40:38il faut être fort
40:38certes
40:39mais il faut être super
40:40malin, intelligent
40:41avoir les conditions
40:43de course
40:43qui conviennent
40:44il faut être dans
40:45une journée exceptionnelle
40:46pour gagner sur le Tour
40:47il faut être dans
40:49une journée exceptionnelle
40:50on a déjà
40:514 victoires d'étape
40:53avec notre effectif
40:54ici sur les éditions
40:55précédentes
40:55Dylan Tunes
40:56et Isa Guiré
40:57donc on connait le terrain
40:58maintenant
40:59il faut des circonstances
41:00pour mettre la balle au fond
41:01Merci beaucoup
41:03Cédric Vasseur
41:04bon Tour de France
41:05à vous, merci également
41:06à Arthur Pereira
41:07et à Antoine Decarne
41:08ainsi qu'à toute l'équipe
41:10de RTL sur le Tour de France
41:11avant de nous quitter
41:12Benoît Lallement
41:12dites-nous ce qu'on pourra lire
41:13demain dans les pages
41:14de sport du Parisien
41:15Du Tour de France
41:16évidemment avec du
41:17Van Der Poel
41:18et sa fabuleuse histoire
41:19familiale avec
41:20le maillot jaune
41:21un peu de
41:23fait divers
41:24avec les vélos volés
41:25et comment les équipes
41:27tentent de sécuriser
41:28tout ça
41:29du foot évidemment
41:30on revient sur les
41:32retrouvailles enfin
41:32entre Mbappé
41:33et le PSG
41:34et puis sur l'étonnant
41:36pas de deux entre
41:36Dembélé et Mbappé
41:37hier
41:38une trajectoire très
41:40similaire
41:40et puis
41:41on termine avec
41:42une étude en exclue
41:44sur la perception
41:45des français
41:45sur les grands événements
41:47et on s'aperçoit
41:47que Paris 2024
41:48a eu une incidence
41:49énorme
41:49puisqu'ils veulent
41:51absolument
41:52que la France
41:53organise à nouveau
41:53des grands événements
41:54ils veulent revivre
41:55Paris 2024
41:56et ils sont impatients
41:57des jeux olympiques
41:58d'hiver en 2030
41:59et bien nous aussi
42:00merci beaucoup
42:01Benoît Lallement
42:02les parisiens
42:03avec les abonnés numériques
42:04peuvent lire
42:04dès 22h30
42:05sur leur tablette
42:06merci à Daniel Jean
42:07pour la réalisation
42:08merci à Raphaël
42:09pour son soutien
42:10on refait le sport
42:10fait relâche
42:11pour les deux semaines à venir
42:12rendez-vous le 27 juillet
42:14pour l'arrivée du Tour de France
42:15d'ailleurs
42:15et ce sera un horaire estival
42:16pour on refait le sport
42:1718h30
42:1819h
42:19à très vite
42:19RTL
42:21vous écoutez RTL
42:23il est 20h01

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