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  • 15/06/2025
Retour sur les temps forts du Critérium du Dauphiné avec le consultant cyclisme de RTL, Laurent Jalabert :
- La victoire de Pogacar
- La révélation Paul Seixas
- La retraite de Romain Bardet

Invités, le vice champion du monde de jugo en moins de 60 kilos, Romain Valadier Picard et Alexis Hanquinquant sacré champion d'Europe de para-triathlon pour la 8ème fois.

Au menu également :
- La 3ème victoire de rang pour Ferrari aux 24h du mans
- es explications sur l'absence de Léon Marchand aux championnats de France de natation avec le DTN par intérim Denis Auguin
- L'avant match du PSG à la Coupe du Monde des Clubs
Regardez On refait le sport avec Isabelle Langé du 15 juin 2025.

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Transcription
00:00On refait le sport avec le Parisien, aujourd'hui en France, Isabelle Langer.
00:10C'est la soirée de tous les exploits.
00:12Johan Benjamin Gaba vient d'être sacré champion du monde de judo.
00:16Et à l'instant, Armand Duplantis apporte son record du monde.
00:19Soit la perche à 6,28 m, on y reviendra dans un instant.
00:23Bonsoir à toutes et à tous, quel plaisir de vous retrouver.
00:26Qui plus est en bonne compagnie.
00:27Et à mes côtés ce soir, Clément Dossin, l'un des piliers du service des sports du Parisien,
00:31aujourd'hui en France, notre partenaire.
00:33Bonsoir Clément.
00:33Bonsoir Isabelle, bonsoir à toutes et à tous.
00:35Incroyable cette fin de journée là.
00:37Ouais, vous me la prenez Duplantis, j'étais dans le métro, je ne l'ai même pas vu.
00:39Bah non, si on vient de le voir arriver.
00:41Comme chaque dimanche, Raphaël Bardena est là aussi.
00:43Bonsoir Raphaël.
00:44Bonsoir Isabelle, bonsoir tout le monde.
00:46Et nous avons l'honneur d'avoir un vice-champion du monde de judo avec nous.
00:49Bonsoir Romain Valadier-Picard.
00:51Bonsoir.
00:52Médaillé d'argent, moins de 60 kilos.
00:54Vous allez nous raconter cette journée complète pont folle de vendredi.
00:57Mais là, vous êtes super content pour votre copain Benjamin.
01:00Ah mais je suis même plus que super content.
01:02C'est euphorique on va dire.
01:05Parce que là vraiment, c'est magnifique ce qu'il vient de faire.
01:07Ça faisait tellement longtemps qu'on attendait un nouveau champion du monde après Teddy Riner.
01:10Bien sûr, il y avait Loïc Pietri.
01:12Outre Teddy Riner, le dernier c'était Loïc Pietri.
01:14Et c'était en 80 et ça date.
01:16Et bon, moi je n'ai pas réussi à le faire.
01:18Mais aujourd'hui, il fait partie d'un groupe et on est tous en train de monter.
01:22Et là, franchement, c'est fantastique.
01:23C'est incroyable ce qu'il vient de faire.
01:25Puis super journée, on y reviendra tout à l'heure dans l'émission.
01:27Au sommaire également ce soir, nous reviendrons sur l'absence de Léon Marchand au championnat de France de natation.
01:32Avec Denis Auguin, le directeur technique national par intérim,
01:35nous expliquera pourquoi la Fédération a accordé ce passe-droit au quadruple champion olympique.
01:40Nous irons à Los Angeles où le PSG affronte dans moins de deux heures l'Atletico de Madrid
01:44pour son premier match de la Coupe du Monde des Clubs.
01:47Nous reviendrons sur la troisième victoire du suite de Ferrari au 24 Heures du Mans.
01:53Et puis en fin d'émission, nous retrouverons Alexis Anquincan qui a conquis son huitième titre de champion d'Europe de paratriathlon.
01:59Vous voyez, c'est chargé mais sans plus attendre.
02:01Le cyclisme, le critérium du Dauphiné marqué par la victoire de Pocacar.
02:05L'émergence d'un surdoué, le français Paul Sexas, 18 ans, huitième au général.
02:10Et bien évidemment, les adieux de Romain Bardet.
02:12Ah oui, le critérium du Dauphiné, on s'est régalé ce Clément Dossin.
02:20Oui, on s'est régalé sur le critérium et puis au-delà de ça, ça a été une journée absolument incroyable pour le cyclisme français.
02:24Ils ont gagné partout.
02:26Oui, ils ont gagné partout les Français.
02:27Et que des gamins.
02:28Raphaël, aujourd'hui.
02:29Oui, il y a eu une victoire aussi sur la première étape du Tour de Suisse avec Romain Grégoire qui a gagné dans des conditions dantesques.
02:35Dantesque, il faisait froid.
02:37Il a plu.
02:37Il était en solitaire.
02:39Oui, il était en solitaire, il est attaqué à huit kilomètres de l'arrivée.
02:42Le coureur de la Groupama, FDJ, il a gagné à Kusnart.
02:46Et cette victoire lui permet d'être le premier maillot jaune de ce Tour de Suisse.
02:50Et il y avait même trois Français dans les quatre premières places de cette première étape.
02:53Romain Grégoire qui s'impose devant un autre Français, Kevin Vauclin.
02:56Et après, Julien Alaphilippe qui finit quatrième.
02:58Oui, incroyable cette journée pour les Français.
03:02Avec un Léni Martinez qui nous a enchanté.
03:06Qui a attaqué dans la dernière ascension comme un vieux roublard face à Henrik Maas.
03:12Comme s'il avait fait ça toute sa vie, tranquille.
03:15Qui a résisté derrière au retour gentil des deux favoris, Pogacar et Vingegaard.
03:21Mais voilà, c'est de bonne augure puisque Romain Grégoire, 22 ans.
03:25Léni Martinez, 21 ans.
03:27Paul Sexas, on va en parler, 18 ans.
03:29Et Manier qui a gagné aussi en Belgique au sprint, qui a 21 ans ou 22 ans.
03:33Donc c'est assez...
03:34La jeunesse au pouvoir.
03:35Oui, la jeunesse au pouvoir.
03:36Et bon, c'est prometteur.
03:37Et justement, Paul Sexas.
03:39Alors là, c'était le Benjamin de l'épreuve.
03:41On l'a dit, 18 ans.
03:42Alors lui, malheureusement, aujourd'hui, il a chuté à 10 km de l'arrivée.
03:46Alors qu'il était en plein effort dans la dernière ascension.
03:48Mais vraiment, ça a été la découverte de la semaine.
03:50En tous les cas, pour le grand public.
03:52Oui, c'est ça.
03:52C'est-à-dire que c'est un nom que dans le microcosme du cyclisme,
03:56on connaît déjà depuis un an ou deux.
03:59On l'annonce énorme.
04:01On se méfie toujours de ces jeunes qu'on annonce énormes.
04:03Parce que voilà, on en a eu par le passé aussi.
04:06Et il a confirmé, effectivement...
04:08Bon, il n'a pas gagné.
04:10Termin 8e au général.
04:11Termin 8e au général.
04:12Mais il y a plein de petites graines qu'il a semées pendant cette semaine
04:14qui laissent à penser que c'est lui le futur grand des courses par étapes en France.
04:20Sans oublier Léni Martinez, Romain Grégoire dont on a parlé précédemment.
04:24Mais oui, il a quelque chose en plus.
04:26Il n'a que 18 ans.
04:28Ce qu'il fait là est absolument phénoménal.
04:29Il faut se rendre compte quand même que c'est un junior.
04:31Et donc, c'est très très prometteur pour l'avenir.
04:34Et accueillons nos deux invités.
04:35Notre consultant Laurent Jalaber et Sébastien Joly.
04:38Le directeur de la stratégie sportive dans l'équipe Décathlon AG2R La Mondiale.
04:41Celle de Paul Sexas, justement.
04:43Messieurs, bonsoir.
04:44Laurent Jalaber, un mot tout d'abord sur la victoire d'étape de Léni Martinez.
04:50Seule victoire tricolore de la semaine.
04:53Très bien.
04:54Je trouvais que c'est un beau surce d'orgueil.
04:56Léni Martinez n'était pas au mieux tout au cours de la semaine.
04:59Il est arrivé loin hier.
05:01Et au lieu de sombrer dans la tristesse et douter de ses capacités,
05:05aujourd'hui il est parti au combat.
05:06Belle beau surce d'orgueil et belle réaction de champion finalement.
05:09Puisqu'au final, c'est une belle victoire d'étape et qu'il le remet sur les bons rails.
05:12Bon, Pogacar, 99ème victoire de sa carrière.
05:16Il a gagné trois étapes cette semaine et sur une autre planète.
05:20Pogacar, Pogacar, c'est le meilleur coureur du monde sur tous les terrains.
05:24Et voilà, sur cette épreuve, il s'est à nouveau illustré comme il le fait à chaque fois finalement.
05:30À chaque fois qu'il est en compétition, ça a eu l'envie de gagner.
05:34Et bien sûr, il a cette classe et qui fait qu'il parvient à une grosse équipe autour de lui.
05:41Cette assurance, c'est un énorme champion, Pogacar.
05:44Et on a trois semaines du Tour de France, Laurent Jalaber.
05:47Il est favori pour une quatrième victoire ?
05:49Bien sûr, c'est le vainqueur sortant.
05:51Il réalise une saison incroyable, tout comme celle de l'année passée d'ailleurs.
05:54Mais cette année, contrairement à l'an dernier, Jonas Vingegaard semble quand même beaucoup plus dans l'allure qu'il ne l'était l'an passé.
06:04Et moi, je crois qu'il est sur le bon chemin pour aller l'embêter sur le mois de juillet.
06:08On va voir si la tendance peut s'inverser, si le niveau entre les deux peut vraiment se resserrer.
06:12Mais hier, ils ont fait quand même jeu égal sur la dernière montée.
06:15Donc voilà, c'est plutôt encourageant pour le Danois.
06:17Clément ?
06:18Oui, le Danois qui manque de jours de cours cette année.
06:21Il a eu un petit pépin sur Paris Nice, une commotion cérébrale.
06:24Donc on peut penser que...
06:26Alors que l'année dernière, effectivement, on se souvient, il avait eu une chute terrible sur le tour du Pays-Bas,
06:29qu'il avait démoli physiquement.
06:32Il a encore trois semaines pour monter en puissance.
06:34Donc c'est pas joué.
06:36On ne va pas survendre le suspense.
06:38Pogacar est l'immense favori, mais ce n'est pas plié pour autant.
06:41On va parler de notre petit français.
06:43Ce gamin de 18 ans qui nous a enthousiasmés.
06:45Paul Sexas, on en a un tout petit peu parlé avant que vous n'arriviez tous les deux.
06:48Laurent Jalaber, avant de faire parler son directeur de la stratégie sportive de chez Décathlon à G2R la mondiale.
06:56Laurent Jalaber, comment vous le trouvez ce gamin ?
06:58Super, il est super.
07:00Franchement, ce n'est pas une surprise.
07:02Chez les jeunes, il était le meilleur.
07:05Le meilleur mondial, il est champion du monde chez les juniors.
07:07Et puis derrière, il découvre le monde des grands, j'ai envie de dire, avec beaucoup d'aisance.
07:14Je pense que c'est un champion comme on a pu avoir un Pogacar, comme on a un Rem Kovénepoul.
07:20Des jeunes qui, très tôt dans leur carrière, sont au top niveau.
07:23Ils ont ça en eux.
07:25Ils ont la classe naturelle.
07:26Maintenant, il faut encore s'aguerrir.
07:28Il faut trouver cette force qui fera la différence dans les années futures.
07:32Et puis aussi l'expérience sur le terrain qui permettra de passer des petits câbles difficiles.
07:35Mais là, ce qu'il a fait cette semaine, 110 ans sur son potentiel, je pense qu'on a un très, très, très bon coureur.
07:42Sébastien Joli, vous êtes le directeur de la stratégie sportive dans l'équipe d'Hécathlon AG2R la mondiale, celle de Paul.
07:49Le grand public, nous-mêmes, on découvre cette pépite.
07:52C'est un garçon qui détonne par sa personnalité, tout d'abord.
07:56Bonsoir.
07:57C'est vrai qu'il est un petit peu hors norme.
08:00Vous l'avez évoqué, mais pas seulement physiquement, mais même dans son analyse.
08:05Et puis dans sa personnalité, c'est un jeune garçon qui est très posé, très calme et très à l'écoute.
08:13Et je pense que c'est aussi une de ses plus grandes qualités.
08:18Et surtout, sa sérénité découle aussi naturellement sur le reste de l'équipe et l'ensemble de l'équipe.
08:25Et ce qu'on a vécu cette semaine au Dauphiné était assez incroyable par rapport à ça.
08:28où il y avait une belle dynamique et beaucoup de sérénité.
08:31Donc, c'était vraiment cool.
08:33Sébastien, il a avoué avoir beaucoup souffert, notamment hier et encore aujourd'hui.
08:37Et pourtant, il s'est accroché.
08:39Est-ce que mentalement, il vous a étonné dans cette capacité justement à ne rien lâcher ?
08:44Il a complètement dépassé même ses limites hier où, à 4 kilomètres de l'arrivée,
08:48il nous l'évoquait hier soir avec mon collègue Cyril Dessel, qui en est passé le voir,
08:53où la tête commençait à lâcher.
08:55Mais limite, c'est les jambes qui, elles, continuaient à pédaler de façon presque automatique.
09:00Donc, il est allé très, très loin dans la fatigue hier soir et dans l'effort.
09:05Et encore aujourd'hui, avec cette chute dans les derniers kilomètres au pied de la dernière ascension,
09:10très bien attendu par l'ensemble de ses équipes qui étaient encore présentes là.
09:14Et grâce à leur travail, ça lui permet de rester dans le top 10.
09:20Sans cela, je pense qu'il aurait perdu ce beau classement.
09:24Et pour une première, c'est vrai que c'était très important et c'est un beau symbole.
09:27Sébastien Jolie, pas de Tour de France pour lui.
09:30Vous souhaitez le préserver ?
09:33Oui, exactement.
09:34Pas de Tour de France cette année.
09:36Ce serait beaucoup trop tôt.
09:38Même s'il est prodigieux, il ne faut pas oublier qu'il sort de junior.
09:42Et c'est ce qu'on avait évoqué cet hiver.
09:43Pour nous, le plus important, c'est de ne pas le surprotéger,
09:48mais de ne pas le surexposer et trouver la bonne vitesse.
09:52C'est ce qu'on fait depuis le début de saison avec un programme adapté
09:56où suite au Tour des Alpes, on s'était dit que si jamais il validait ce step-là,
10:00à jouer avec les meilleurs, avec les Chikonais et compagnie,
10:03on pourrait envisager une participation au Dauphiné,
10:05mais dans de bonnes conditions avec une préparation d'altitude en Sierra Nevada
10:10avec l'ensemble de l'équipe du Dauphiné.
10:13Et c'est ce qu'il a fait.
10:14Il a fait cette préparation en altitude, ça lui a permis de progresser
10:18et d'arriver dans de très bonnes conditions au Dauphiné.
10:22Maintenant, il va avoir besoin de récupérer, en vue du chemin de France de Contre-la-Montre
10:26et du chemin de France.
10:27Là, un peu de repos.
10:29Et quand le départ du Tour sera donné, lui, après, une fois bien reposé,
10:34il repartira en stage en altitude de nouveau aux arcs 1950
10:37pour préparer la deuxième partie de saison.
10:41Et si on se projette un peu plus loin, Sébastien,
10:43c'est quoi le plan de vol, j'ai envie de dire, pour lui,
10:45justement sur les grands tours ?
10:47La découverte d'un grand tour, ce serait quand ?
10:48Et la découverte du grand tour, le Tour de France, ce serait quand ?
10:52De sûr.
10:53Comme on l'a évoqué tout à l'heure, ce ne sera pas cette année.
10:55Peut-être, sans doute, l'année prochaine.
10:58Mais il est important pour nous, d'abord, d'aller jusqu'à la fin de cette saison.
11:02Il y a encore de belles choses, de belles opportunités
11:04avec, peut-être, sans doute, une découverte du Tour de Lombardie
11:08qui est une des plus belles classiques et une des plus dures de la saison.
11:12Mais on respecte aussi un certain temps de passage.
11:15Et on avait déjà fait des plans pour cette année.
11:18On a une idée des plans de l'année prochaine.
11:22Mais ça sera important, d'abord, de conclure et de boucler
11:25cette belle saison d'apprentissage.
11:27Et puis, ensuite, de réfléchir, en tout cas, de valider
11:31ce qu'on imagine pour lui, pour la suite de sa carrière
11:35et de sa jeune carrière.
11:36Merci beaucoup, Sébastien Joly.
11:38Laurent Jalaber, avant de nous quitter,
11:40on ne pouvait pas ne pas parler de Romain Bardet
11:42qui met un terme à sa carrière sur ce critérium du Dauphiné.
11:46Quelle image vous gardez de lui ?
11:48D'ailleurs, on va d'abord écouter, Laurent,
11:51cette image de la dernière étape du critérium, ce matin, au départ.
11:55Ce couloir qui a été créé pour lui,
11:58elle nous est en train de tourner.
11:59Une haie d'honneur de tous les coureurs pour Romain Bardet
12:03qui en a bien profité, qui a savouré.
12:05On savait qu'il était motivé sur ce critérium,
12:08mais il voulait profiter de chaque instant.
12:11C'est un beau départ aussi pour lui ?
12:13Oui, c'est un beau départ.
12:14C'est toujours compliqué de réussir sa sortie.
12:16Lui, il avait choisi cette date, cette course
12:18qui lui tient à cœur dans le calendrier.
12:21C'est une course qu'il aime depuis toujours.
12:23Il était compétitif cette semaine.
12:25Après, c'est difficile d'arriver à performer
12:28quand on est aussi parcouru par l'émotion.
12:31Ce n'est jamais facile de tourner une page
12:33sur une grosse partie de sa vie.
12:35Il a vécu 14 ans d'une carrière dense
12:37où il a beaucoup donné, il a beaucoup travaillé.
12:39Ça a beaucoup évolué au cours de sa carrière aussi.
12:41Malgré tout, il reste compétitif.
12:43Encore l'année passée, avec cette belle victoire
12:45lors de la première étape du Tour,
12:46a sorti d'un maillot jaune.
12:47Romain Bardet, c'est un garçon qui est appliqué,
12:49qui a fait une très belle carrière
12:51et qui a tiré, je pense, le maximum
12:53de ce qu'il pouvait faire, de son potentiel.
12:56Il a laissé une belle trace dans le milieu cycliste.
12:59Et puis maintenant, c'est une nouvelle vie qu'il attend
13:00et qui sera certainement aussi belle.
13:0211 succès, 4 étapes du Tour de France.
13:04Dauphin du maillot jaune, Chris Froome en 2016.
13:07Encore sur le podium de la Grande Boucle en 2017.
13:10Proche de la consécration mondiale en 2018.
13:12Deuxième derrière Valverde.
13:14On écoute Romain Bardet.
13:16Il est au micro de nos confrères d'Eurosport.
13:18Je suis épuisé, honnêtement.
13:20Je suis épuisé.
13:21Je me suis accroché jusqu'au bout d'un ascension
13:23pour avoir le plaisir de la faire tranquille avec Chris
13:25et d'en profiter une dernière fois.
13:26Je n'arrive plus à souffrir pour une 15e place.
13:29J'ai beaucoup donné.
13:30Et là, je sens que le réservoir est complètement vide.
13:32Je suis content de retrouver les miens
13:33et de ne pas avoir dès demain ou après-demain
13:38un timing en tête pour la prochaine course.
13:40Alors Romain Bardet, belle carrière Clément Dossin.
13:43Oui, c'est quelqu'un qui était toujours très réservé,
13:46très pudique aussi sur ses émotions,
13:49qui n'a peut-être pas emmené les foules
13:50comme un Thibaut Pinot à la grande époque,
13:52mais qui a su, je pense, se faire apprécier sur le tard
13:54et dont on a tous reconnu la valeur sportive d'abord,
13:58mais aussi la valeur humaine.
13:59Et c'est ça qu'on retiendra, je pense, d'abord de lui.
14:01C'était un super mec
14:03et qui aura marqué le cyclisme français
14:06avec un palmarès sans doute pas à la hauteur de son talent.
14:11Vous l'évoquez, il y a deux podiums sur le tour.
14:13C'est fantastique, quoi.
14:13Enfin, je veux dire, ce n'est pas reconnu à la hauteur de son talent.
14:16C'est comme ça que je voulais le tourner.
14:18Merci beaucoup, Laurent Jalaber.
14:19On se retrouve bientôt, le Tour de France.
14:21Vous êtes prêts ?
14:22Oui, je suis prêt, moi, je suis prêt.
14:24Avec plaisir, je vous retrouve bientôt.
14:25A bientôt, Laurent. Merci beaucoup.
14:27Bonne soirée.
14:27Bonne soirée.
14:28Le reste de l'actualité sportive,
14:30Raphaël Bardona, c'est tout d'abord Armand Duplantis,
14:33toujours plus haut.
14:34Oui, il a amélioré son record du monde d'un centimètre.
14:36Il le porte à 6,28 m.
14:38C'était il y a quelques minutes
14:39et c'était lors du meeting de Ligue de Diamants de Stockholm.
14:42Donc, devant son public, devant chez lui.
14:44Il avait déjà assuré la victoire avec une barre à 6 mètres.
14:47Donc, il s'est dit autant le tenter.
14:48A son premier essai, il a passé 6,28 m.
14:50Et c'est la douzième fois qu'il améliore son record
14:53depuis qu'il le détient en février 2020.
14:55C'est incroyable ce qu'il fait.
14:57Je n'ai pas de mots.
14:59Je me souviens que quand il passait 6,20 m,
15:00on se disait 6,30 m peut-être.
15:02En fait, ça y est, on y est presque.
15:03On a 2 centimètres, là.
15:04C'est la folie.
15:05Romain Valardy-Picard,
15:07c'est un garçon qui vous interpelle, Armand Duplantis ?
15:13Oui, évidemment.
15:14C'est un garçon qui arrive et qui bat tous les records
15:17et qui bat ses propres records
15:19et qui est stratosphérique.
15:20Moi, je ne suis pas un pro du milieu de l'athlétisme.
15:25Mais quand on voit ce qu'il arrive à faire,
15:27on se dit comment il fait.
15:29Et après, quand on s'intéresse un peu plus,
15:30on se dit que c'est juste un mec qui est passionné
15:33depuis qu'il est tout petit.
15:35Tout ça, c'est juste le résultat de tout son travail.
15:38Donc, c'est impressionnant.
15:40On va vous retrouver dans un instant.
15:41Vous allez nous raconter votre belle médaille d'argent
15:44au championnat du monde de judo.
15:45La suite, Raph, c'est les sports mécaniques
15:47et Ferrari qui s'imposent aux 24 heures du Mans.
15:49L'écurie italienne l'emporte pour la troisième année consécutive.
15:52Cette fois, devant Porsche et une autre Ferrari,
15:54la numéro 51.
15:56Bonsoir, Frédéric Veil.
15:57Bonsoir, Raphaël.
15:59Vous avez assisté aux 24 heures du Mans pour RTL.
16:01Et même si la fin de course a été tendue et serrée,
16:04globalement, Fred, c'est une victoire logique
16:05pour la Scuderia.
16:07Oui, c'est vrai que cette victoire a été annoncée.
16:09On savait que Ferrari était grand favori de cette 93 émission.
16:12On savait aussi que seul Porsche pouvait aller titiller la Scuderia.
16:15Et bien tout cela, c'est vérifié.
16:16Ferrari l'emporte.
16:17Porsche finit deuxième et passe très près d'une 20e et historique victoire.
16:23On a entendu tout à l'heure en conférence de presse
16:25toute la frustration du Lyonnais Kevin Estré
16:27qui était au volant de la Porsche numéro 6
16:29et qui termine donc à 14 secondes derrière la voiture lauréate
16:32de cette 93e édition.
16:34La Ferrari du team AF Corsé.
16:37Car oui, ce n'est pas l'une des deux Ferrari officielles
16:39qui s'est imposée cet après-midi.
16:40Mais bel et bien la Ferrari privée,
16:42confiée à Robert Kubica, Yifei Yeh et Phil Hanson.
16:45C'est la belle histoire de ces 24 heures.
16:47Robert Kubica, 40 ans.
16:49On le rappelle, privé de l'usage de sa main gauche
16:51depuis son accident au rallye de Jeanne en Italie.
16:53C'était en 2011.
16:55Robert Kubica qui a passé plus de 10 heures au volant
16:57durant cette épreuve.
16:58C'est beaucoup plus que ses deux jeunes coéquipiers.
17:01Robert Kubica qui avait été le premier polonais
17:03à remporter un Grand Prix de Formule 1.
17:05C'était au Canada en 2009.
17:07Et bien cet après-midi, il est devenu le premier polonais
17:09à gagner les 24 heures du Mans.
17:10Tout comme son jeune coéquipier, le chinois Yifei Yeh
17:13qui lui devient le premier chinois à s'imposer au Mans.
17:16Ferrari place donc trois voitures aux quatre premières places.
17:20Sur les cloches vont sonner ce soir à Maranello
17:23pour fêter ce douzième succès de la marque italienne
17:25en termes en sel.
17:26Sa troisième d'affilée.
17:27En revanche, pas sûr qu'on fasse coller le champagne ce soir
17:30dans les locaux d'Alpine et de Peugeot
17:31qui sont passés totalement à travers de cette 93ème édition.
17:35Les deux Alpines qui avaient pourtant montré de belles choses
17:37lors des deux premières manches du championnat du monde d'endurance
17:40terminent dixième et onzième.
17:41Et que dire de Peugeot qui finit au douzième
17:43et dix-septième place de cette catégorie hypercar.
17:47En tout cas, ce fut pas une grande édition
17:48au niveau du spectacle sur la piste.
17:50Ce fut en revanche du côté du succès populaire.
17:52Une neuf nuances record.
17:55332 000 spectateurs payants annoncés il y a un instant par la CO.
17:58Fred, il y a une autre course importante, on va en dire un mot.
18:01C'est ce soir à 20h, c'est le Grand Prix de Formulant du Canada.
18:04George Russell qui s'élance en pole position
18:06devant Verstappen et la McLaren de Piastri.
18:08Les qualifications ont été animées.
18:10Est-ce que ce sera la même chose pour la course ?
18:12Eh bien, tout dépend de Max Verstappen
18:14qui va devoir contenir sa fougue.
18:17On le rappelle, il n'a plus qu'un point sur sa super licence.
18:20En cas de nouvelle sanction ce soir à Montréal,
18:21il se n'écopera d'un Grand Prix de suspension.
18:24Évidemment, on attend les McLaren au tournant.
18:26Mais Piastri, vous l'avez dit, ne part qu'en deuxième ligne.
18:29Norris ne part septième seulement.
18:32On ne va pas attendre non plus grand-chose des Français.
18:34Le premier, c'est Isaac Adger, il part douzième.
18:36Estabane Ocon quatorzème.
18:37Quant à Pierre Gasly sur son Alpine,
18:39il partira des stands après des modifications moteurs sur sa voiture.
18:42On le rappelle, ce dixième rendez-vous de la saison,
18:45Piastri est en tête juste avant ce Grand Prix,
18:48est en tête du championnat.
18:4910 points d'avance sur Norris qui ne s'élance qu'en septième position.
18:52Verstappen est légèrement décroché avec 49 points de retard sur Piastri.
18:55Mais il s'est imposé à Montréal lors des trois dernières éditions.
19:00Ça va être chaud à Montréal.
19:02Merci beaucoup Frédéric Veil.
19:04Bonne soirée du côté du Mans ou de chez vous j'espère.
19:07On va rester au Mans peut-être.
19:08Vous avez raison.
19:09Le basket, Raphaël.
19:10Le Paris Basket prend l'avantage face à Monaco dans la finale du championnat de France.
19:14Oui et ça sans vraiment trembler, les Franciliens qui s'imposent 94 à 82 avec un énorme match de TJ Shorts
19:20qui termine avec 30 points, 6 passes décisives et 6 rebonds.
19:23Le prochain match de ces finales, c'est mardi à 20h30.
19:26La France en quête d'une quatrième médaille au championnat d'Europe d'escrime en Italie.
19:29Oui avec Sara Nuccia qui est en finale du sabre féminin et ça débute dans quelques minutes.
19:34Le handball.
19:34La très belle troisième place en Ligue des Champions pour Nantes qui s'est imposée 30 à 25 face au FC Barcelone.
19:41Et vous écoutez RTL, il est 19h33.
19:43Restez avec nous après la pause, nous allons à Los Angeles où le PSG se prépare pour son entrée en liste dans la Coupe du Monde des Clubs.
19:50RTL, on refait le sport.
19:54RTL, on refait le sport jusqu'à 20h.
19:59Le football et le PSG qui se préparent pour son premier match, c'est ce soir en Coupe du Monde des Clubs.
20:04Le champion d'Europe affrontera l'Atletico de Madrid, d'Antoine Griezmann.
20:08On a marqué l'histoire que c'était un objectif depuis le début de la saison.
20:13On est contents, mais il faut continuer, il faut préparer cette compétition.
20:19On a tout gagné, donc si on peut ajouter ce titre encore, c'est une saison historique incroyable.
20:26On a hâte de jouer cette compétition et de la gagner.
20:30Luis Enrique et Vitinha au micro de l'envoyé spécial de RTL à Los Angeles.
20:34Timothée Mémont que l'on retrouve à 1h30 du coup d'envoi de ce premier match du Monde des Clubs pour le PSG.
20:40Bonjour Timothée.
20:42Bonjour Isabelle, bonjour à tous.
20:43Bonjour car à LA, il n'est que 10h30 du matin.
20:46Le PSG joue à midi.
20:47Un point météo tout d'abord.
20:49Il fait chaud à LA ?
20:50Il fait beau, il fait chaud.
20:52J'étais pour tout vous dire jusqu'à hier en Floride pour le match d'ouverture.
20:56J'ai pris un avion de nuit.
20:57Il y avait une température très humide en Floride.
21:00Là, il fait très beau alors que ces derniers jours ont été plutôt à la grisaille d'après ce qu'on m'a dit.
21:04Notamment du côté de l'université d'Urvine où le PSG a posé ses valises pour les deux premières rencontres de cette Coupe du Monde des Clubs.
21:12Alors le match, il a lieu dans le mythique stade des Rose Bowl de Pasadena.
21:16Il y a 80 000 places, ça ne va pas sonner un peu creux parce qu'on sait que depuis le début, la compétition ne fait pas vraiment recette.
21:24Non, la compétition ne fait pas vraiment recette et pourtant la FIFA a réussi le tour de passe-passe hier de remplir le Hard Rock Stadium de Miami.
21:32Alors comment ont-ils fait ?
21:33Au départ, les places étaient annoncées autour de 300-345 dollars.
21:38On pouvait trouver des places sur le site de la billetterie autour de 80 dollars il y a encore deux ou trois jours.
21:44On a même appris que des packs avaient été faits et proposés aux universités dans les différentes villes où avait lieu la compétition.
21:51Ou à condition d'aller voir tous les matchs de la compétition, en étant quatre copains pour y aller, la place revenait à 5 euros par personne.
22:00Donc on a vraiment cassé les prix, on a vraiment essayé de remplir les stades pour ne pas montrer des stades vides.
22:07Et on imagine, c'est bien légitime, la colère de ceux qui ont acheté leur place il y a six mois au prix fort.
22:12Bon, le PSG ce soir doit se passer, enfin aujourd'hui doit se passer d'Ousmane Dembélé, de Bradley Barcola.
22:18Les deux sont un petit peu touchés.
22:21Voilà, quelle est l'équipe alignée par Luis Enrique ce soir ?
22:27L'équipe alignée sera probablement la plus compétitive possible avec ces absences-là.
22:31Ce qui est intéressant dans non pas la conférence de presse, mais le point presse qui a eu lieu,
22:36c'est qu'on a senti une vraie volonté de bien faire, une vraie volonté de remporter cette compétition.
22:41Dans les sons que vous avez diffusés, effectivement, il y a celui de Luis Enrique.
22:46Moi, j'ai bien aimé ce qu'a dit Ashraf Hakimi qui expliquait que finalement, ils étaient champions d'Europe en titre
22:50et qu'il fallait l'assumer ce statut-là, qu'il fallait venir pour remporter cette compétition,
22:55pour dire on a gagné ce titre-là sur le plan européen, on est la meilleure équipe mondiale.
22:59C'est d'ailleurs quelque chose qui est ressorti des différentes conférences de presse en amont de cette compétition.
23:03On a beaucoup parlé de cette compétition contestée, trop de matchs, peut-être inutiles,
23:09mais ça a l'air d'être très européen comme prismes et ça, ça m'a sauté aux yeux,
23:13notamment en se donnant les conférences de presse de Halali et de l'Inter Miami à la veille du match d'ouverture,
23:18pour la bonne et simple raison que ces équipes-là, elles arrivent dans cette compétition avec beaucoup d'appétit.
23:22L'appétit de se jauger, de se jauger face aux meilleures équipes européennes, très clairement,
23:26et puis de se jauger continent entre continents.
23:28La formation d'Halali, par exemple, était très heureuse de pouvoir disputer une compétition
23:32contre les toutes meilleures équipes européennes, pour voir le chemin qu'il reste à parcourir,
23:37pour voir également si le meilleur club africain de tous les temps est à hauteur des meilleurs asiatiques
23:42ou des meilleurs sud-américains.
23:44Eh bien, écoutez, Timothée, bon match ce soir !
23:47Merci beaucoup !
23:48Enfin, ce midi, pour une fois.
23:50Oui, effectivement, ce sera dans quelques instants.
23:53Au niveau de l'organisation, c'est pas mal, ça tâtonne un peu, pour être franc.
23:57C'est un peu difficile d'accéder aux différents stades, c'est pas très bien fléché.
24:01Et d'ailleurs, quand vous arrivez dans les villes, ça, c'est assez frappant.
24:03Je ne sais pas ce qu'il en sera dans un an pour la Coupe du Monde.
24:05Mais c'est ce que j'allais dire, il se rôde pour la Coupe du Monde.
24:07Oui, il se rôde parce que là, si vous arrivez, comme je suis arrivé à Miami dans un premier temps,
24:12puis à Los Angeles très tôt ce matin, il faut le savoir.
24:16Il faut savoir qu'il y a une compétition.
24:17Vraiment, les taxis ne le savent pas, personne n'est au courant.
24:21Ça, c'est quand même assez étonnant.
24:22Merci beaucoup, Timothée Mémont, en direct de Los Angeles.
24:29Et puis le coup d'envoi des championnats de France de natation, tout à l'heure à Montpellier,
24:36avec un grand absent, le quadruple champion olympique Léon Marchand.
24:40Je pense que c'est bien qu'il ne soit pas trop en France, parce que vous l'embêteriez trop.
24:46Voilà pourquoi.
24:47Il est sympa, Florent Manodou, c'est toujours la presse qui trinque là-dedans.
24:54J'ai envie de dire que ce n'aurait pas été forcément toujours facile à Montpellier,
24:58avec le public pour Léon Marchand non plus.
25:00Et ce n'est pas Denis Hogan qui va me dire le contraire.
25:02Bonsoir, Denis.
25:04Oui, bonsoir Isabelle.
25:05Directeur technique nationale par intérim, ancien entraîneur d'Alain Bernard.
25:08Denis, alors cette absence de Léon Marchand aux championnats de France,
25:11qui sont, on le rappelle, sélectifs pour les mondiaux de Singapour fin juillet,
25:14c'est une exception à la règle, c'était une demande de sa part du quadruple champion olympique.
25:20Oui, après on est dans un cas extrêmement particulier d'un garçon qui est quadruple champion olympique.
25:29On sait tous que les années post-olympiques ne sont pas faciles,
25:31et encore plus quand vous avez à digérer tout ce que Léon a pu avoir à digérer depuis cet été,
25:39enfin depuis l'été dernier, donc voilà, il nous paraissait opportun de faire une petite entorse à la règle pour lui cette année.
25:51Finalement, ce qui va aussi guider notre choix, c'est qu'aucun nageur français n'a été champion olympique
25:57une deuxième fois sur l'olympiade suivante.
25:59Et donc, c'est aussi une façon de questionner notre modèle de fonctionnement
26:07et de dire quel est le but final, finalement,
26:09et c'est de permettre à nos meilleurs nageurs d'être de nouveaux champions.
26:14Finalement, vous expérimentez des choses grâce à Léon Marchand.
26:18Oui, mais comme quand on entraîne, c'est la même chose.
26:20C'est aussi les athlètes qui vous poussent à réfléchir, à améliorer les choses,
26:27et c'est un peu le même fonctionnement finalement.
26:29C'est une absence quand même qui coûte cher à l'organisation.
26:33Laurent Siubieni, le directeur général, disait que ça allait coûter 80 000 euros,
26:37il y aurait à peu près 80 000 euros de déficit,
26:39parce qu'il y a des gens finalement qui avaient pris des billets,
26:41qui voulaient même être remboursés,
26:42et il y a des gens du coup qui n'ont pas pris de billets.
26:46Oui, évidemment qu'on a perdu un peu de public,
26:49mais l'accueil de Léon aurait aussi demandé des installations supplémentaires.
26:54Donc, évidemment qu'il y a une perte financière,
26:58mais c'est en total accord avec le président de la fédération,
27:03et encore une fois, le but c'est que Léon continue à être le meilleur nageur du monde.
27:08Il fait quoi pendant ce temps-là ?
27:09Dans mon rôle de directeur technique, c'est évidemment la priorité absolue.
27:13Bien sûr, il y a les mondiaux de Singapour,
27:14il est déjà qualifié sur trois distances,
27:16c'est deux distances fétiches, le 200-400 mètres quatre nages,
27:19le 200 mètres brasse, il peut en ajouter d'autres ?
27:24D'après nos façons de sélectionner, il pourrait rajouter le 200 papillons,
27:28et puis certains relais.
27:31Je crois que le 200 papillons, le programme n'est pas génial quand même au champ de la du monde,
27:35parce que c'est juste avant la demi-finale du 204 nages.
27:39Exactement.
27:40Quand on est un nageur aussi éclectique,
27:42il y a forcément des épreuves qui s'entrechoquent,
27:45donc il y a toujours un peu des choix à faire.
27:47Donc voilà, on va finaliser ça cette semaine-là,
27:52puisqu'on va attendre la fin des championnats de France
27:55pour avoir l'idée déjà des troupes qui sont ici,
27:58qui vont se qualifier pour Singapour,
28:01et après ça, on pourra mettre tout ça vraiment en clair.
28:05Et si nos auditeurs nous écoutent,
28:07il y a quand même un très beau plateau à Montpellier,
28:12avec un Maxime Grousset.
28:13Alors, on va le rappeler,
28:14il est quand même champion du monde du 100 mètres papillon en 2023,
28:18et hier, il a réalisé un temps canon sur le 50 mètres papillon,
28:20qui devient d'ailleurs une distance olympique.
28:23Oui, comme tous les 50 mètres de spécialité,
28:2650 papillons, 50 d'eau, 50 bras,
28:28en plus du 50 crawl qu'il était déjà.
28:31Oui, Max, très bon 50 papes avec un record de France,
28:34et puis c'est la deuxième meilleure performance mondiale de l'année.
28:37Donc voilà, c'était bien.
28:39Max a eu quelques petites complications physiques,
28:43ces derniers temps,
28:45qui l'ont un peu contrarié,
28:47et puis finalement, il a répondu présent,
28:50et ça fait du bien à tout le monde,
28:51j'ai envie de dire,
28:52qu'on attaque les championnats par une telle perf,
28:54et puis par l'affirmation de son niveau,
28:57ça a bien lancé les championnats.
28:59La France vise combien de médailles au Mondiaux à Singapour,
29:02Denis Hougain ?
29:04Ah mais ça, je ne réponds jamais à ce genre de questions.
29:06Non, mais évidemment,
29:09en fait, je n'ai jamais à faire ça.
29:13Ce qui m'intéresse, c'est la progression globale de l'équipe, finalement,
29:17puisque, effectivement,
29:20si vous faites trois médailles d'or,
29:22vous êtes très bien classé,
29:23vous êtes mieux classé que si vous faites 30 médailles de bronze,
29:26alors que ça ne reflète pas vraiment le niveau de votre nation.
29:30Donc, non, on s'attache à progresser nous-mêmes, en fait.
29:35On a évidemment l'ambition d'être la meilleure nation européenne,
29:38alors pas forcément là tout de suite,
29:40mais d'ici les Jeux de Los Angeles.
29:43Et les championnats l'année prochaine.
29:45Voilà, et les championnats l'année prochaine,
29:47en France, à Paris, au CAO.
29:50Merci beaucoup, Denis Hougain.
29:52Rendez-vous à Singapour ?
29:53Eh bien, merci Isabelle, à bientôt.
29:55À bientôt.
29:56Allez, vous écoutez Artel, vous avez bien raison.
29:57Restez avec nous dans un instant.
29:59On parle judo.
29:59On a un champion du monde
30:00et un vice-champion du monde
30:01qui est avec nous au studio.
30:03On refait le sport.
30:05Avec le Parisien, aujourd'hui en France.
30:07Isabelle Langer.
30:11On refait le sport.
30:15Ah, ça nous met des frissons, hein.
30:17Une Marseillaise, toujours.
30:18Au Mondial de Judo,
30:19pour Johan Benjamin-Gaba,
30:21en moins de 73 kilos.
30:22C'était il y a quelques minutes.
30:23Romain Valadier-Picard,
30:25ça vous émeut d'entendre cette Marseillaise
30:27pour votre pote ?
30:28Ah ouais, ça me fait quelque chose.
30:30Déjà parce que j'aurais aimé l'entendre pour moi.
30:32Ce sera pour bientôt.
30:33Ça sera pour bientôt, évidemment.
30:35Mais aussi parce que ça représente tellement
30:37pour le judo français,
30:38pour la génération qu'on est,
30:41pour tous les sacrifices qu'on a faits.
30:44Aujourd'hui, ça paye.
30:45Et quand on s'entraîne,
30:47quand on démarre le judo
30:48et qu'on se dit qu'on veut être un champion,
30:50on veut être champion du monde.
30:51On veut réussir à gagner
30:52lors de grands événements comme ça.
30:54Et voilà, aujourd'hui,
30:55Johan Benjamin-Gaba,
30:56il l'a fait.
30:57Et peut-être que demain,
31:00ça sera moi.
31:01Moi, j'ai fait vice-champion du monde.
31:02Mais voilà, c'est incroyable.
31:03C'est incroyable.
31:04Oui, vous êtes quand même vice-champion du monde.
31:06Ça faisait quand même 34 ans
31:07qu'on attendait qu'il y en ait un de vous
31:09en moins de 60 kilos.
31:10Enfin, oui, c'est ça,
31:11qui monte sur le podium.
31:12Le dernier, c'était Philippe Praderol
31:14en 1991.
31:15Et alors, pour un titre,
31:16il faut remonter à 1979.
31:18Tant vous dire que voilà.
31:20C'était Thierry Ray.
31:21Bon, vous, c'est pour quand ?
31:23L'année prochaine.
31:25On va dire, il y a une progression.
31:27La première fois, j'ai fait le premier tour.
31:28La deuxième fois, septième.
31:29Et puis la deuxième.
31:30Donc, si tout suit son cours,
31:33c'est pour la prochaine.
31:34C'était une incroyable journée, vendredi.
31:36Vous avez 22 ans.
31:37Elle représente quoi, cette médaille ?
31:39Elle représente beaucoup de travail.
31:42Beaucoup de travail,
31:43beaucoup de sacrifices,
31:44beaucoup d'abnégations.
31:46Voilà, c'est pas facile tous les jours.
31:49Le judo, c'est pas un sport
31:50qui est professionnel.
31:51C'est pas un sport qui est reconnu.
31:54Si, on est en train de prendre
31:55de l'ampleur dans notre sport.
31:56Mais bon, voilà,
31:57on ne se rend pas forcément compte
31:59de tout le travail
32:00qu'il y a derrière une médaille.
32:02C'est un accomplissement de vie.
32:06Franchement, tous les jours,
32:07je m'entraîne.
32:08Tous les jours, je pense à ça.
32:10Et voilà, j'étais venu
32:11pour être champion du monde,
32:12surtout quand on arrive en finale.
32:13Mais bon, cette médaille d'argent,
32:16elle est quand même belle.
32:17Elle signifie beaucoup.
32:18Et elle marque aussi pour moi
32:20de la progression.
32:21Elle est d'autant plus forte
32:22que je crois que vous étiez blessé
32:23il n'y a pas si longtemps
32:24au genou, non ?
32:24C'est ça ?
32:24C'est ça.
32:25Il y a trois mois,
32:27entre trois et quatre mois,
32:28juste après le Grand Slam de Paris
32:29et ma victoire,
32:30du coup, lors de ce Grand Slam,
32:31je me blesse.
32:33C'est dommage
32:33parce que j'étais dans une bonne lancée.
32:35Voilà, c'est un coup dur
32:37parce que j'apprends
32:38que je dois me faire opérer.
32:39J'apprends que les championnats d'Europe,
32:41c'est foutu.
32:43Je ne pourrais pas y participer.
32:44Donc, on me dit
32:46il y a une chance
32:47que tu fasses les mondes.
32:49Il va falloir t'opérer rapidement.
32:50Il va falloir que tu sois sérieux,
32:52rigoureux dans ta rééducation.
32:54C'est ce que j'ai fait.
32:56Autant plus fort derrière
32:57d'être vice-champion du monde.
32:58Oui, réussir à reprendre plus haut niveau.
33:00Le judo, vraiment,
33:01vous l'avez repris,
33:02les combats,
33:02vous les avez repris quoi ?
33:03Il y a quinze jours ?
33:04Non, les combats,
33:05j'ai repris il y a un mois et demi.
33:06Un mois et demi.
33:07La compète, j'ai repris il y a deux semaines
33:09avec une petite compète de préparation.
33:10mais c'est vrai qu'il a fallu se dépêcher,
33:13il a fallu se presser,
33:15ce qui n'est pas forcément optimal
33:16pour une blessure,
33:17mais je l'ai fait
33:19et j'en suis fier.
33:20Il y a quand même de la concurrence
33:22dans votre catégorie.
33:23En France,
33:23je parle uniquement en France,
33:25on a Lucas Meretze
33:26qui était jusque-là
33:27le numéro un français,
33:28leader de la catégorie.
33:32Ça va être compliqué
33:33jusqu'à Los Angeles ?
33:34Comment ça se passe ?
33:36Est-ce qu'il y a quand même
33:37certaines amitiés entre vous ?
33:40C'est à la guerre comme à la guerre ?
33:42Je pense que je dirais plus
33:44que c'est à la guerre comme à la guerre.
33:45Après, il y a beaucoup de respect.
33:46Il n'y a qu'une place
33:47aux Jeux Olympiques,
33:47on le rappelle.
33:48Évidemment.
33:49Entre moi et Lucas,
33:50il y a énormément de respect.
33:52Les derniers Jeux,
33:52c'est lui qui les a faits.
33:54J'étais pas si loin.
33:56J'étais le petit jeune
33:56qui était en train de monter.
33:58J'étais en train de monter
34:00et pourquoi pas ?
34:02J'y ai rêvé.
34:03J'ai imaginé faire les Jeux.
34:06Ça s'est arrêté brutalement
34:07en décembre
34:07avec la sélection
34:09qui a été annoncée.
34:09Mais les prochains,
34:12je ne compte pas
34:12les laisser passer.
34:14On va se tirer la bourre.
34:15Moi et Lucas,
34:16c'est sûr,
34:16c'est certain
34:17qu'il ne va pas lâcher le morceau
34:18et qu'une Olympiade,
34:19c'est long.
34:20Il reste encore
34:20trois ans de préparation.
34:22Là, j'ai pris
34:23une petite longueur d'avance
34:24parce que je fais
34:26vice-champion du monde
34:27mais pas champion du monde.
34:30Trois ans,
34:31c'est encore long.
34:31Il y a encore
34:31trois championnats du monde.
34:33Trois opportunités pour moi
34:34d'être champion du monde
34:35mais trois opportunités
34:36pour lui aussi de briller.
34:37Il ne faut pas oublier
34:38qu'il y en a aussi derrière
34:39des moins de 60
34:39qui sont là,
34:41qui ont les dents
34:41qui rayent le parquet.
34:4260, c'est une catégorie
34:44qui est hyper concurrentielle
34:46et c'est important
34:48de continuer toujours
34:49à travailler
34:49pour rester le meilleur.
34:50Vous êtes un bosseur.
34:51Ça, c'est votre entraîneur
34:52Franck Chambilly
34:52qui le dit.
34:54Vous faites aussi
34:55des brillantes études
34:56dans la vie, Romain.
34:57Il n'y a pas que le judo
34:57dans la vie pour vous.
34:58Il n'y a pas que le judo
34:59dans la vie.
35:00Il n'y a pas que le sport.
35:01Le sport, c'est une partie
35:02de ma vie, évidemment,
35:03mais à 30 ans,
35:04ma carrière de sportif
35:06ou de cas,
35:06peut-être un peu plus
35:07de 30 ans,
35:08on ne sait-on jamais
35:09regarder Teddy Riner.
35:11Moi, en tout cas,
35:12je pense qu'à 30 ans,
35:13ça sera fini.
35:15Je n'ai pas forcément
35:16envie de faire
35:17toute ma vie
35:17dans le sport
35:18et faire des études.
35:19Moi, ça m'a fait
35:20beaucoup de bien.
35:21Je suis en école d'ingénieur
35:22à Lesilves.
35:24Ça me permet aussi
35:25de côtoyer un autre monde
35:26que celui du sport
35:27et de côtoyer aussi
35:29un peu la réalité
35:29du monde,
35:30le monde réel,
35:31qu'est-ce que c'est,
35:32et de me préparer
35:33à tout ce qui viendra
35:34après ma carrière
35:35de sportif de haut niveau.
35:37Parce que vous le disiez
35:37tout à l'heure,
35:37le judo n'est pas professionnel
35:39ou en tout cas,
35:40on pense tout de suite
35:41forcément à Teddy Riener,
35:43à Clarisse,
35:43aux grandes stars
35:44du judo français.
35:44Mais à côté de ça,
35:45la réalité,
35:46c'est qu'il faut batailler.
35:49Il faut gagner
35:50sa croûte.
35:52Il faut gagner son pain,
35:53évidemment.
35:53Après,
35:55quand on arrive
35:55dans les meilleurs mondiaux,
35:57on est bien payé.
35:58Aujourd'hui,
35:58j'en vis de mon sport.
36:00Je ne me plains pas.
36:01Je pense qu'il y a
36:03beaucoup d'autres judokas
36:04pour qui c'est plus dur.
36:06Mais voilà,
36:08si on compare au foot,
36:09au rugby,
36:10au basket,
36:10on n'est pas sur
36:12le même salaire.
36:14Alors qu'en termes
36:15de dureté,
36:15de sacrifice,
36:16je pense que
36:17ça serait prétentieux
36:19de dire qu'on en fait plus.
36:20Mais voilà,
36:22c'est un sport
36:22qui est très dur,
36:23le judo.
36:24Donc,
36:26avoir quelque chose
36:28à côté,
36:28c'est important.
36:29Justement,
36:30ce n'est pas notre invité
36:31à qui on voulait faire
36:32quand même un coucou
36:33ce soir,
36:33qui va nous dire le contraire.
36:34On ne pouvait pas
36:35terminer l'émission
36:36sans saluer
36:36la nouvelle performance
36:37d'un grand monsieur du sport,
36:39double champion paralympique
36:40de triathlon
36:40qui a décroché hier.
36:41Écoutez bien,
36:42son huitième titre européen.
36:43Bonsoir Alexis Enquinquan.
36:45Bonsoir Isabelle.
36:46Vous êtes rentré de Besançon
36:48ou avait lieu
36:48ces championnats d'Europe ?
36:49Est-ce que vous réalisez
36:51cette performance encore ?
36:53Je ne sais pas
36:54si je la réalise totalement.
36:55En tout cas,
36:56je me suis établi
36:58un plan ambitieux.
36:59C'est d'essayer
37:00de terminer
37:00avec un des plus beaux
37:02palmarès possibles.
37:02Donc voilà,
37:03ça engrange
37:05un huitième titre européen
37:06et je suis forcément
37:07très content
37:07de ce résultat.
37:0839 ans,
37:0932ème victoire consécutive.
37:11Quand je disais ça
37:11tout à l'heure
37:12à Romain Valadier-Picard,
37:13il disait
37:13moi déjà 15 victoires,
37:15je trouve ça dingue.
37:1632ème victoire consécutive,
37:17un vaincu depuis 2019.
37:19Le prochain objectif,
37:20c'est quoi ?
37:21C'est de briller
37:22sur les championnats du monde
37:23au mois d'octobre
37:24à Wologong en Australie.
37:26Je viens de valider
37:27une première partie de saison
37:28qui était très intéressante
37:29et il faut continuer comme ça.
37:31et je me suis lancé
37:32un défi un peu dingue
37:33mais j'espère le réaliser.
37:35C'est de finir
37:35avec 10 titres européens,
37:3710 titres mondiaux
37:37et 3 médailles d'or
37:39par olympique
37:40à Los Angeles.
37:42Effectivement.
37:43Une dernière question
37:44avant de nous quitter.
37:45La semaine prochaine,
37:46il y a la vasque
37:46des Jeux de Paris
37:47qui va de nouveau
37:48s'élever dans le ciel.
37:49Est-ce que vous serez là ?
37:50Vous qui avez allumé
37:51cette vasque
37:52pour la cérémonie d'ouverture
37:53des Jeux par olympiques ?
37:55Alors,
37:55je n'ai pas forcément
37:56reçu d'invitation encore.
37:58Il y a une envie de venir ?
37:59Appel du pied.
37:59Je ne sais pas
38:01si j'ai forcément envie
38:03de participer
38:03à toutes ces célébrations
38:04qu'il y aura sur Paris 2024.
38:06Maintenant,
38:06il faut juste trouver
38:06le bon timing
38:07et forcément que le triathlon,
38:09ce n'est pas un sport
38:10où on ne s'entraîne pas
38:11beaucoup non plus
38:11donc il faut trouver le temps.
38:13Mais voilà,
38:14en tout cas,
38:14je ne sais pas
38:15où je serai
38:15et qu'est-ce que
38:17j'arriverai à faire
38:18mais en tout cas,
38:18vous arriverez forcément
38:20à me croiser
38:20parce que j'ai envie
38:21de participer.
38:22Je suis aussi nostalgique
38:23comme tout le monde
38:23de ces Jeux de Paris
38:24donc on y verra
38:26forcément quelque part.
38:27Merci beaucoup Alexis Enquinquin.
38:29On va très vite
38:30sur l'antenne de RTL
38:30parce qu'on aura encore
38:31plein de questions
38:32à vous poser
38:32notamment sur l'héritage
38:33des Jeux
38:34et là,
38:35il n'y aurait beaucoup
38:35à dire.
38:36Avec grand plaisir,
38:37je suis toutouillé à vous.
38:39Merci beaucoup Alexis
38:40encore bravo
38:41pour ce huitième titre européen.
38:43On signale également,
38:44Raphaël,
38:44une autre Marseillaise
38:46qui a retenti à Gênes.
38:47Oui,
38:47pour les championnats
38:48d'Europe d'escrime,
38:49c'est Sarah Noucha
38:50qui s'est imposée
38:52en finale
38:53du sabre féminin.
38:54Elle a tout simplement
38:55éteint son adversaire
38:56Alina Komatschuk,
38:57l'ukrainienne.
38:58Elle a gagné 15 à 6
38:59et c'est une nouvelle
39:00médaille d'or.
39:01Pour les sabreuses françaises,
39:02on rappelle que Manon
39:03a pris Thibrunet
39:04avec gagné les Jeux Olympiques
39:05contre Sarah Balzère.
39:07Donc voilà,
39:07le sabre féminin français
39:09va très très bien.
39:10Avant de nous quitter,
39:11Clément Dossin,
39:11dites-nous ce qu'on pourra lire
39:12demain dans les pages
39:13de sport du Parisien.
39:14On va parler de Paul Sexas
39:15un petit peu.
39:17Et puis forcément
39:17du match du PSG
39:19ce soir
39:19contre l'Athlético Madrid
39:20en ouverture
39:20de la Coupe du Monde des Clubs.
39:22Romain Valadier-Picard,
39:25l'avenir c'est quoi ?
39:27Dans le judo ?
39:28Oui, là, là.
39:29À court terme.
39:30Est-ce qu'il y a envie
39:30déjà de fêter
39:31un petit peu quand même
39:32cette médaille d'argent ?
39:33L'approche,
39:34je vais prendre
39:34deux semaines de repos.
39:36Oui,
39:37je pense que je vais fêter
39:38cette médaille
39:38avec mes amis,
39:39avec mes proches,
39:39avec tous ceux
39:40qui ont participé
39:41à mon projet
39:42et qui m'ont permis
39:42d'arriver
39:43jusqu'à cette médaille d'argent.
39:45Et ensuite,
39:46un stage au Japon.
39:48Moi, je pars le 31 juin.
39:49C'est important
39:50ces stages-là ?
39:51C'est très important
39:52parce que c'est là
39:53qu'on se construit.
39:54Et puis,
39:55moi notamment,
39:56j'ai un judo manche revers
39:56et pour m'améliorer
39:59dans mon propre judo
40:00et réussir à battre
40:00ces Japonais,
40:01notamment le Japonais
40:02qui m'a battu en finale,
40:03il faut aller chercher
40:04des gens qui sont très forts
40:05en manche revers.
40:06Donc,
40:07les Japonais qui sont
40:08aujourd'hui les meilleurs
40:09dans le judo mondial.
40:11Et du coup,
40:12après,
40:13trois semaines de stage,
40:14deux semaines de vacances
40:15puis de nouveaux stages
40:16en Espagne.
40:17Puis,
40:17on part en stage
40:18avec mon club.
40:20Et derrière ça,
40:21des compétitions
40:22mais on n'a pas encore
40:23le planning.
40:24On attend la rentrée.
40:26C'est quoi ?
40:26C'est des coupes du monde ?
40:27Des coupes du monde.
40:28On appelle ça
40:28Grand Prix Grand Slam
40:29au judo.
40:30Mais il y aura peut-être
40:31aussi un master.
40:32Donc,
40:32le master 36 meilleurs
40:33mondial au judoka.
40:35donc c'est assez palpitant.
40:38Et derrière ça,
40:39le Grand Slam de Tokyo
40:40en décembre
40:41et puis la saison
40:42recommencera.
40:42Merci beaucoup
40:44d'avoir été avec nous ce soir,
40:45d'être venu en studio.
40:46Romain Valadier-Picard,
40:47retenez bien ce nom
40:48parce qu'on va en reparler
40:49vivement Los Angeles.
40:51Merci beaucoup Romain.
40:53Merci à Clément.
40:55Merci Raphaël.
40:56Merci à Boris et Geoffrey
40:57pour la réalisation.
40:58Dans un instant,
40:59testez vos connaissances
41:00sur le sport
41:00avec la nouvelle émission
41:01de RTL,
41:03animée par Karine Galli
41:04et Alex Vizorek.
41:05Les sportifs du dimanche
41:06parmi les célébrités
41:07voient celui qui vous a fait vivre
41:08l'incroyable finale
41:09de Roland-Garros
41:10il y a une semaine,
41:11notre consultant tennis
41:12Henri Lecomte.
41:18Pour le moment,
41:19vous écoutez RTL.
41:19Il est 20h.

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