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A Porrentruy, dans le canton suisse du Jura, la mairie a pris une décision qui déclenchent de vives réactions: l'accès à sa piscine est temporairement interdit aux non-résidents, et en particulier aux Français !

Cette décision, prise après des incivilités est effective jusqu'au 31 août, suite à des problèmes de capacité d'accueil, mais surtout à cause d'incivilités répétées qui concerneraient à 95% des Français, comme le rapporte Le Quotidien jurassien.

De son côté, Le Temps explique que "plus d'une vingtaine de personnes ont dues être exclues et interdites d'accès à cette piscine depuis le début de la saison, en raison de comportements inappropriés et de non-respect des règles."

Dans un communiqué, les autorités locales indiquent avoir «pour seuls objectifs» de garantir la sécurité des usagers tout en préservant un climat serein et respectueux.

Le conseil municipal de Porrentruy indique également que cette restriction pourra «potentiellement» être levée.

Quant au maire de la ville, Philippe Eggertswyler, il nie toute volonté de discrimination et souligne la «grosse affluence» dans cette piscine, estimant qu'«il faut impérativement faire en sorte que les Jurassiennes et Jurassiens puissent profiter de cette infrastructure».

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Transcription
00:00Oui, merci, bonsoir. Il s'est passé plusieurs choses, un petit peu comme on l'a vu dans la présentation des titres.
00:08On avait des citoyens, comme vous les appelez en France, des jeunes, qui viennent à la piscine, pas forcément pour s'y baigner, mais pour semer la pagaille.
00:18C'est des gens qui poursuivent les jeunes filles, qui ne respectent pas les consignes, qui passent par-dessus les barrières pour ne pas payer, qui s'en prennent aux agents de sécurité, qui s'en prennent aux agents de baignade.
00:30Et ça, aujourd'hui, à nos yeux, c'est absolument inacceptable. Et la décision l'a prise la ville de Port-en-Truy, ainsi que le comité du syndicat du district d'Ajois et du Clos-Dudoux, qui exploitent la piscine.
00:42Quand vous dites, ceux que vous appelez en France les jeunes, vous, vous les appelez comment ? Des délinquants, finalement ?
00:51Des délinquants, des criminels de la racaille.
00:54Et oui, effectivement, c'est vrai qu'au moins, en Suisse, les choses sont dites clairement. Les jeunes Suisses, eux, n'ont pas ce comportement-là ?
01:01Alors, chez nous, ce n'est pas non plus tout beau, tout rose. Je crois que c'est aussi une influence mondiale, un peu ce tirspect croissant.
01:11Mais je crois qu'on a quand même une lecture un peu plus ferme qu'en France. Et du coup, on agit peut-être aussi plus vite.
01:20Et puis, on a une proximité qui est différente parce que nous, élus communals, mais également cotonals, voire même fédérales, on n'est pas des professionnels de la politique.
01:29On est des miliciens, on a une activité professionnelle à côté. Et puis, je crois qu'on s'éloigne moins des réalités du terrain.
01:35Qu'est-ce que vous vous dites quand vous voyez ce qui se passe en France ? On l'a vu puisqu'on a eu plusieurs cas cette semaine d'incivilité, d'actes de délinquance dans nos piscines.
01:44Comment est-ce que vous observez ça ? On a vu votre fermeté. Vous êtes très clair. C'est non, c'est non. En France, visiblement, nous, c'est plus difficile.
01:53Comment est-ce que vous observez tout cela ? C'est intéressant parce que ça nous permet aussi de voir les choses sous un autre angle.
01:58Moi, honnêtement, ça me désole et ça me chagrine. J'aime la France. Actuellement, là, je suis à 200 mètres de la frontière.
02:07On a des amis, on va en vacances. On participe aussi au tourisme. Vous en avez parlé avant dans l'émission.
02:14Et je crois qu'aujourd'hui, quand on entend Mme Panot qui défend plutôt les criminels à défendre plutôt les forces de l'ordre,
02:21je veux dire, c'est désolant. Et aujourd'hui, en France, il faut agir. Je pense qu'il faut agir vite.
02:27Il faut agir fermement pour que vous puissiez retrouver votre pays comme il était avant.
02:32Ce n'est pas la première année où il y a eu des précédents pour conclure avant de vous libérer ?
02:37Alors non, ce n'est pas la première année. Mais je crois que c'est quand même la première année où c'est qu'on a eu ces incivilités comme ça,
02:44agrandissantes, mais également aussi beaucoup de demandes. Parce que la mesure, on l'a pris sur deux angles.
02:50Il y avait le problème de la civilité, mais il y en avait aussi une autre.
02:53C'est qu'on a une petite piscine, on a une micro-région de 25 000 habitants.
02:58Et nos communes en France voisines, c'est plutôt une région de 300 000 habitants.
03:04Et la plupart ou une bonne partie de ces piscines sont restées fermées pour diverses raisons,
03:08également pour des insécurités. Et aujourd'hui, avec notre petite piscine qu'accueille 900 baigneurs,
03:14on n'arrive pas à accueillir tout le monde.
03:16Et on voulait remettre et redonner la possibilité à nos citoyens.
03:20Mais également, aujourd'hui, ce n'est pas contre une nationalité,
03:23parce que les Français sont toujours les bienvenus à la piscine de Port-en-Truy,
03:26puisqu'on a mis comme critère que finalement, si c'est des gens, des frontaliers qui travaillent en Suisse
03:32avec un permis de travail, ils sont les bienvenus.
03:34Mais également, tout le tourisme, parce qu'on a des touristes qui ne viennent pas que de France,
03:37qui viennent d'Allemagne, qui viennent aussi de bien plus loin.
03:38Et tous ces gens qui auront un permis de séjour touristique sont également les bienvenus à la piscine de Port-en-Truy.
03:44Donc on n'a pas de critère de nationalité.
03:46Et ça, je crois que c'est important de le rappeler, parce que ça a été des fois mal compris par la presse.

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