- 04/07/2025
DB - 04-07-2025
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00:30...
01:00En avril 1246, Florie, fille de Mathilde et d'Étienne Brunel, maître orfèvre à Paris, épouse Philippe Thomassin.
01:09...
01:13Les deux jeunes gens, poètes à la cour de la reine Marguerite, épouse de Louis IX, se sont installés dans la demeure de Dame Béroud Thomassin, la tante de Philippe.
01:26Ils vivent dans le bonheur parfait.
01:28...
01:29Dans la grande maison des Brunelles, la vie continue.
01:39Mathilde partage son temps entre ses enfants et son travail auprès d'Étienne.
01:45Mais elle est jeune encore, beaucoup plus jeune que son mari, pour qui elle n'éprouve plus que de la tendresse.
01:52...
01:54Elle l'est irrésistiblement attirée par Guillaume, le cousin de Philippe.
02:02...
02:03Guillaume, lui, s'était pris d'une folle passion pour Florie.
02:08Et le soir des fêtes de mai, il se bat avec Arthus le Noir, un ivrogne violent, pour protéger sa bien-aimée.
02:14Mathilde, troublée, avoue aux chanoines Clutin, ses désirs inassouvis, son attirance pour Guillaume.
02:27...
02:28Vive le l'eau, vive le l'eau à chaque année !
02:32Vive le l'eau, vive le l'eau à chaque année !
02:37Vive le l'eau, vive le l'eau !
02:41Vive le l'eau, vive le l'eau, vive le l'eau, vive le l'eau, vive le l'eau, vive le l'eau, vive lejang...
02:55...
02:57Comme vous êtes belle !
03:01...
03:02Quelle douce pensée occupe votre esprit ?
03:04Je songeais à notre première rencontre chez la reine Marguerite.
03:09Vous chantiez en vous accompagnant de la viol.
03:11Ce jour-là, je ne pensais qu'à vous.
03:14Je ne voyais que vous.
03:17D'ailleurs, aujourd'hui, je ne vais chanter que pour vous.
03:34Sous-titrage Société Radio-Canada
04:04Que les oiseaux et l'heure latente
04:14Nous sommes en chante le matin
04:23Et les choses de joie enflammant
04:33C'était autant qu'arbre fleurisseur
04:43Feuilleuse et bocage préverdisseur
04:53Oh, ma chère cousine, quelle belle surprise!
05:05Je voulais vous dire que les pots de marmelade de rose blanche que nous avons fait cuire dans le sucre blanc de Caïpha sont prêts depuis ce matin.
05:25Grand merci, je les fais reprendre.
05:27Comment va notre jeune mariée?
05:29Fort bien. Je suis sûre qu'elle vous rendra bientôt, grand-mère.
05:33Je l'espère.
05:35Je pense et Florie me chargent de vous remercier pour votre invitation.
05:37Elles se réjouissent de passer le dimanche après-midi dans votre maison des champs.
05:40Grand merci, chère dame.
05:42Pardonnez-moi, je suis pressée. Nous avons tant de choses à préparer pour la foire de Provins. Adieu.
05:47Ça, c'est très beau.
05:54Non.
05:55Non.
05:56Que Dieu vous garde, Messire Guillaume. Qu'il vous garde.
05:57Je viens d'apprendre que vous alliez vous installer ici. Vous ne le regretterez pas.
05:58Non.
05:59Non.
06:00Non.
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06:21Non.
06:22Non.
06:23Non.
06:24Non.
06:25Vous aurez encore plus de succès ici qu'à Angers.
06:29Jamais les dames de Paris n'ont autant apprécié les belles peaux.
06:32C'est vraiment la folie du moment.
06:34Cher Guillaume, vous me permettez de vous appeler par votre prénom.
06:37Vous pouvez compter sans réserve sur mon aide.
06:39Mon bon ami Etienne Brunel vous a si chaudement recommandé à moi que j'ai l'impression de vous connaître.
06:45Ne pourrais-je saluer dame Ripot ?
06:46Oh, mais bien sûr. Elles sont là-haut toutes les deux et elles seront certainement très heureuses de vous recevoir.
06:50Vous pensez que je ne les dérangerais pas ?
06:52Oh non, au contraire.
06:53Flory est venue rendre visite à son amie Alix.
06:56Non, rassurez-vous, chers amis, elles seront ravies de vous voir.
07:09Cet Arthus qui a agressé votre soeur, vous ne l'avez pas retrouvé ?
07:13Non, il a complètement disparu depuis huit jours.
07:16Comment cela ? Il ne suit donc plus les cours de maître Albert ?
07:19Non seulement il ne les suit plus, mais il ne fréquente plus l'université et ne loge plus au château Vauvert, semble-t-il.
07:25Il est peut-être malade ?
07:26S'il était malade, on le saurait. Les nouvelles vont très vite, vous savez, sur la montagne Sainte-Geneviève, très vite.
07:30Remarquez, mon fils, la disparition de ce sinistre individu ne m'attriste guère.
07:34Je sais, mon père, ce que vous pensez de lui, mais si je comprends bien vos raisons et je crois les comprendre, souffrez que je ne les partage pas.
07:40Ce qui me surprend, ce n'est pas qu'il ait fait une fugue, c'est qu'il ait choisi pour le faire un moment où nous devions avoir une explication ensemble.
07:47Je ne vois pas comment il pourrait se justifier d'avoir attaqué votre soeur. L'ivronnerie et la lubricité ne sont pas des excuses.
07:53Nous devrions réciter nos grâces.
08:02Bonsoir, ma mère.
08:03Permettez-moi, ma mère, de prendre un congé de vous. Nous partons très tôt demain matin.
08:06Bonsoir, mon père.
08:10Mon ami, voulez-vous faire une partie de tric-trac ?
08:13Volontiers, mais qu'elle soit courte.
08:16Demain, nous nous levons à l'aube, Bertrand et moi, afin de prendre la route de province.
08:21Je veux que tout aille bien pendant votre absence.
08:23Qu'est-ce qui vous inquiète, mamie ?
08:26Je ne sais pas.
08:27Arnaud demeure ici.
08:29Heureusement qu'il ne part pas, lui. La maison resterait sans homme.
08:33Que voulez-vous qu'il arrive ?
08:35Vraiment, je ne sais pas.
08:38Ça doit être le mauvais temps qui me donne de sombres pensées.
08:47Vous nous rapportera des poupées allemand, mon père ?
08:49Oui, il vous en rapportera.
08:51Je rapporterai des poupées, je vous le promets.
08:54Emmenez les petits brangers à leur bouillie de gruau.
08:57Bon, mamie, auriez-vous la bonté de surveiller la finition de l'hélière d'argent de Mgr Alphonse de Potier ?
09:05Je m'en occupe dès lundi.
09:07Ne vous inquiétez pas trop. Nous serons de retour dans un mois.
09:11Moi aussi, Étienne, je vous aime. Rien d'autre nous compte.
09:15Allons-nous compte.
09:20Allons, mon fils.
09:24Sous-titrage Société Radio-Canada
09:55Savez-vous, Guillaume, que Sa Majesté, notre roi Louis IX, m'a annoncé sa visite pour ce soir ?
10:01Nous devons comparer les enseignements de l'Ancien et du Nouveau Testament.
10:04Faut-il que notre roi vous ait en haute estime pour venir chez vous,
10:09malgré la répugnance qu'il ressent envers ceux qui ont crucifié notre Seigneur ?
10:14Notre roi est un homme de Dieu.
10:17Il sait reconnaître la lumière partout où il se trouve, même en un fils d'Abraham.
10:24Mais je ne pense pas, Guillaume, que vous veniez m'entretenir uniquement de théologie.
10:28Je voudrais prendre congé de vous, et vous remercier pour votre hospitalité.
10:33Retournez-vous à Angers.
10:36Je vais régler mes affaires là-bas, et dans un mois je serai installé ici.
10:41Bon voyage, mon ami.
10:43Puis-je ajouter que j'aimerais vous voir d'humeur moins sombre à votre retour ?
10:47Vous avez beaucoup changé ces dernières semaines, Guillaume.
10:52Je suis inquiet à votre sujet.
10:55Je vous parle comme l'aurait fait votre père, dont j'étais l'ami.
10:59Que vous arrive-t-il, Guillaume ?
11:06Je m'inquiète pour vous, parce que vous êtes violent et incapable de maîtriser vos instincts, quels qu'ils soient.
11:18Ne puis-je vraiment rien pour vous ?
11:20Rien, hélas.
11:27Absolument rien.
11:32Cette maison vous sera toujours ouverte, mon cher Guillaume.
11:36J'ai juré à votre père, avant sa mort, de veiller sur vous.
11:40Je vous aime comme un fils.
11:43Promettez-moi.
11:45Si jamais vous avez besoin de moi...
11:47Je vous le promets.
11:50Je vous le promets.
12:20Je vous me demande.
12:21A vous-même.
12:21Je vous remercie.
12:22Je vous le promets.
12:23Au secours ! Allez !
12:40Messieurs !
12:43Messieurs !
12:45Faites-lui !
12:47Allez au secours de ma type demoiselle, je vous en supplie !
12:50Monsieur Philippe est absent, il n'y a que vous qui puissiez les sauver !
12:53Par Notre-Dame, que s'est-il passé ?
12:55Elle revenait de chez Dame Louvay quand un groupe d'hommes les a enlevées !
12:59Sauvez-les, je vous en supplie !
13:01Où sont-elles ?
13:02Au château Louvay !
13:20Je vous en attentez !
13:22Oh !
13:23Oh !
13:24C'est pas le fou !
13:25Oh !
13:26Oh !
13:28Oh !
13:29Oh !
13:30Oh !
13:33Oh !
13:36Oh !
13:38Oh !
13:39Oh !
13:40Oh !
13:41Oh !
13:42Oh !
13:44Ah !
13:45Oh !
13:46C'est parti !
14:16Sous-titrage Société Radio-Canada
14:46C'est parti !
15:16Je ne vous parlerai plus jamais de mon amour.
15:19Ce n'est plus nécessaire.
15:21Le feu est en vous comme en moi.
15:22Je ne vous parlerai plus jamais de mon amour.
15:29Sous-titrage Société Radio-Canada
15:32Sous-titrage Société Radio-Canada
16:02Sous-titrage Société Radio-Canada
16:32Sous-titrage Société Radio-Canada
17:02Sire, mon ami Nicolas Ripot, maître drapillant votre ville, vous conjure d'écouter la plainte de Dame Mathilde, épouse d'Étienne Brunel, maître Orfèvre, qui est absent de Paris.
17:18Elle vient vous demander justice.
17:23Madame, je vous écoute.
17:25Sire, je suis venue vous demander justice. Je suis venue vous demander de châtier les goliards qui, hier soir, ont enlevé et outragé mes filles.
17:40Comment ? Ce sont vos filles que les sergents du guet ont rattrapées cette nuit après un véritable combat ?
17:46Mais on m'avait parlé d'une seule victime.
17:49Il est vrai, Sire, que ma fille Florie, qui fait partie des trouvères de Notre-Dame, la reine, et qui vient de se marier, a pu échapper au Vaurien.
17:58Mais c'est ma petite Clarence, sa sœur cadette, qui a été blessée, forcée, pour ces sergents, de le ramener à l'aube, à demi-morte.
18:17A-t-on arrêté les auteurs de ce crime abominable ?
18:22Quelques-uns d'entre eux, Sire, mais leur chef, un certain Arthus le Noir, s'est échappé avec ceux de ses compagnons les plus déterminés.
18:29Envoyez des hommes à cheval. Il faut rattraper ces bandits qui déshonorent notre université.
18:37Madame, voulez-vous que je vous envoie Messire Jean-Pittard, mon médecin, pour soigner votre fille ?
18:42Je vous remercie.
18:46Ce n'est pas la peine.
18:47Ma belle-sœur est médecin à l'hôtel-dieu.
18:52Sire,
18:54je vous demande,
18:58je vous supplie
18:59de châtier sans pitié
19:02ces misérables.
19:03D'amour ne se met à genoux que devant Dieu.
19:21Soyez sans crainte, justice sera rendue.
19:22nous sommes nos rois d'offrance au service de Dieu
19:28et saurons être impitoyables envers ceux qui ont commis le mal.
19:32pour faire baisser la fièvre, je lui ai fait boire du vin de Rémi.
19:37pour faire baisser la fièvre, je lui ai fait boire du vin de Rémi-Dupré, j'ai entouré les pieds d'oignons écrasés, bien serrés dans une bande de toile. D'habitude, c'est efficace.
19:52pour faire baisser la fièvre, je lui ai fait boire du vin de Rémi-Dupré. J'ai entouré les pieds d'oignons écrasés, bien serrés dans une bande de toile. D'habitude, c'est efficace.
20:06J'ai pensé les plaies superficielles. Pour l'autre blessure, j'ai fait ce qu'il y avait à faire. Je ne pense pas qu'il y ait de meilleur traitement que l'intériac de Venise.
20:19Ma petite fille, ma toute petite, calme-toi. N'aie pas peur, tu es chez nous. Avec nous, dans ta maison.
20:35Mon enfant, calme-toi. Non, non. Non.
20:42Aidez-moi à lui faire prendre ce qu'elle ment. Il faut absolument qu'elle repose. Non.
20:57Ma petite fille. Mon enfant.
21:05Maman. Ma mère.
21:24Je suis là.
21:25Ma petite fille.
21:33Madame Louvay et sa fille demandent à être reçues.
21:36Elles viennent prendre des nouvelles de notre pauvre demoiselle.
21:39Ma pauvre amie. Ces goliards sont de véritables monstres. Grâce à vous deux, je sais comment les choses se sont vraiment passées. Je le dirai à tout le monde.
22:01Si vous saviez ce que les méchantes langues racontent au sujet de cette triste affaire...
22:05Tout cela ne nous intéresse pas.
22:08Au fond, je suis en partie responsable.
22:11Si je ne vous avais pas invité avec Clarence dans ma maison des champs, tout ceci ne serait pas arrivé.
22:17Vous n'y êtes pour rien. La fatalité est seule en cause.
22:20La fatalité, certes.
22:23Mais il y a aussi l'acharnement d'Arthus.
22:27Comme tous les hommes qui vivent avec des femmes de mauvaise vie, c'est à la pureté qu'ils s'attaquent.
22:33Vous avez raison, ma très chère.
22:35La conduite d'Arthus est inqualifiable. Absolument inqualifiable.
22:40Quand on pense que vous aviez de l'amitié pour ce brigand, que serait-il arrivé ? Je me le demande. Si vous aviez continué à fréquenter, ce vaut rien.
22:46Il a disparu. Je ne risque plus de le rencontrer.
22:51Arnaud, lui aussi, avait de l'amitié pour Arthus.
22:54Il a été terriblement atteint par ce qui est arrivé.
22:58J'imagine qu'il va essayer de venger sa sœur.
23:01Je le crains.
23:03J'ai essayé de l'en dissuader, mais il est parti à la recherche d'Arthus.
23:06Il a très peu de chances de le retrouver.
23:08Et Philippe, que compte-t-il faire ?
23:11Après tout, vous aussi, ma chère Florie, vous avez été attaquée par la bande d'Arthus.
23:15Philippe a été appelé ce matin au palais.
23:18Il n'a pas eu le temps de me parler de ce qu'il comptait faire, mais j'espère bien le retenir.
23:22À quoi cela servirait-il qu'il se batte contre des hommes capables de tout ?
23:26Vous croyez qu'il serait battu d'avance ?
23:29Je n'ai pas dit cela.
23:32Quand on y pense pourtant,
23:35si Arthus était parvenu à vous entraîner avec votre sœur à l'intérieur du château,
23:41vous rendez-vous compte dans quelle situation on se trouverait aujourd'hui, Philippe ?
23:44Je suis sûre qu'il m'aiderait de tout son amour.
23:49Vous êtes sûrement dans le vrai, ma chère.
23:52Philippe, vous le connaissez tellement mieux que moi.
23:56Je vous prie de m'excuser.
23:57Flory.
23:59Flory.
24:26Philippe, si vous saviez avec quel impatience je vous attendais,
24:33c'est si dur toute une journée auprès de Clarence.
24:35Ma pauvre chérie.
24:38Je ne devrais pas parler ainsi.
24:40Quand je pense à ce qu'endure ma mère, je suis vraiment trop égoïste.
24:44Vous égoïste ?
24:45Vous n'êtes que tendresse et amour.
24:47Je me demande souvent si vous ne me croyez pas meilleure que je me suis.
24:56Dépêchons-nous.
24:57Tante Bérone nous attend pour souper.
25:01Philippe.
25:01Si c'était moi qui étais à la place de Clarence.
25:09Ne dites pas cela.
25:12Ce serait trop affreux.
25:18Venez.
25:18Enfin, vous voilà de retour.
25:42Ces trois derniers jours sans vous.
25:44Vous n'aviez pas tort, mamie.
25:46La veille de mon départ, de redouter l'avenir.
25:50C'est horrible.
25:53Mais vous êtes là.
25:55Et nous nous donnerons du courage l'un à l'autre.
25:59Elle ne retrouvera jamais la raison.
26:04Il ne faut pas perdre espoir.
26:05Et même si elle reprend conscience, elle est perdue.
26:08Elle est condamnée.
26:10Elle n'aura plus jamais de vie normale.
26:12Mais pourquoi dites-vous cela ?
26:14Elle guérira.
26:15Chut.
26:16J'en suis sûre, elle guérira.
26:17Chut.
26:18Vous ne deviez pas parler ainsi à haute voix.
26:20Notre pauvre demoiselle a besoin de silence.
26:23Et de repos.
26:24Tu as raison, Tiberge.
26:26Comment a été la journée ?
26:28Elle a dormi.
26:29Presque tout le temps.
26:32Tant mieux.
26:33De quoi se plaindre, en effet.
26:35Clarence a été forcée, torturée.
26:37Elle est à moitié morte.
26:39Mais elle a dormi tranquillement.
26:41De quoi se plaindre, en effet.
26:43Taisez-vous.
26:45Mon ami.
26:47Non, laissez-moi !
27:05Vous, c'est vous.
27:16Dieu m'est témoin, hélas, que je ne pouvais pas sauver Clarence.
27:20Mais je ne vous fais pas de reproche.
27:22C'est Florie que j'ai vue en premier.
27:25Tout naturellement, je me suis précipité à son secours.
27:28Bien sûr.
27:28Je n'avais aucune chance, je vous le jure, de l'arracher à ses goliards.
27:34Je le sais.
27:36Le mal était à l'œuvre.
27:38Il est bien plus fort que nous.
27:40J'ai parlé à un de mes amis.
27:42J'ai pensé qu'il pourrait soulager votre fille.
27:45Qui est-ce ?
27:46Yael ben Joseph.
27:47Ce savant juif, dont notre roi a précitant l'érudition.
27:52Lui-même.
27:52S'il pouvait soulager les mots de Clarence,
27:58je vous en aurais une reconnaissance infinie.
28:02Je vais le chercher.
28:15Merveilleux.
28:18Elle s'est apaisée.
28:19Votre science est prodigieuse, maître.
28:30Guillaume ?
28:33On vient de me dire que vous étiez ici.
28:40Je l'ignorais.
28:41J'étais venue voir ma sœur.
28:45Guillaume.
28:45Guillaume.
28:45Il faut me promettre.
28:51Il faut oublier.
28:54Nous avions perdu la tête, vous et moi.
28:56Je ne peux pas oublier.
28:59Je vous ai eus contre moi.
29:02Je vous ai serrés contre moi.
29:05Vous ne pouvez pas m'empêcher d'y penser à chaque instant de ma vie.
29:07Il ne vaut pas.
29:12Que puis-je faire ?
29:14Vous êtes chrétien.
29:16Je vous aime.
29:18Vous savez bien que je ne suis pas libre.
29:19J'appartiens à Philippe.
29:21Par le Christ, taisez-vous.
29:23Je vous aime et vous m'aimez.
29:24Vous le savez.
29:24Vous m'avez troublée, je ne le gâche pas.
29:40Mais jamais plus ça ne se reproduira.
29:41Vous me désirez autant que je vous désire.
29:50C'est pour ça que vous avez si peur.
29:55Ce n'est pas vrai.
29:56C'est vrai.
29:58Nous nous aimerons.
30:01Nous serons l'un à l'autre.
30:04J'en suis sûr.
30:05Florie, ma fille, si vous aviez...
30:21Sire vive vient de nous assurer que Clarence peut guérir.
30:25Il va la soigner.
30:27Dieu vous entende, ma mère.
30:35Que m'est-il arrivé ?
30:58Ce n'est rien, mon enfant.
30:59Un simple malaise.
31:01Un malaise bien naturel.
31:03Vous voulez dire ?
31:04Oui, ma douce.
31:06Vous attendez un enfant.
31:08Un enfant.
31:11Qui va naître.
31:15Qui va nous rapprocher à jamais.
31:30Voilà qui fait plaisir à voir.
31:34Florie attend un enfant.
31:43Je m'en réjouis pour vous deux.
31:46Et pour nos parents,
31:47qui vont au moins avoir cette satisfaction.
31:53Mon amour.
31:56Il lui faut du repos.
31:58Laissons-la.
31:58Je vous laisse.
32:07Je vous laisse.
32:07J'ai à vous parler, Philippe.
32:23Dehors.
32:23Ruth Boeuf et moi avons fouillé Paris et les environs depuis une semaine.
32:31Impossible de mettre la main sur Arthus.
32:33Mais nous croyons savoir qu'il se cache chez Gertrude, dans sa maison.
32:37Nous n'en sommes pas sûrs, mais pour en avoir le cœur net, je pense que nous n'avons pas le choix.
32:43Nous devons y aller voir.
32:44Pas vous, Arnaud.
32:46Arthus sait que vous le cherchez partout.
32:47Et Gertrude est au courant.
32:49Il voudrait mieux que ce soit moi.
32:50Gertrude se méfierait moi.
32:52Non, Philippe.
32:53C'est à moi d'y aller.
32:55À moi seul.
32:56Je vous demande seulement d'inviter Gertrude chez vous samedi, la veille de la Pentecôte.
33:01Ainsi, je pourrai m'approcher de la maison sans être reconnu.
33:05Au revoir, Philippe.
33:06Au revoir, Arnaud.
33:08Au revoir, Arnaud.
33:16Dieu vous garde.
33:17Au revoir.
36:20Je vous vois d'azur.
36:23Ah, Étienne.
36:26Nous vieillirons ensemble.
36:29Si Dieu le veut, Clarence guérira.
36:33Nous serons encore heureux, vous verrez.
36:38Mon oncle, que se passe-t-il?
36:43Votre fils Arnaud est arrivé chez moi il y a quelques minutes.
36:46Hors de lui est blessé. Ne soyez pas inquiet, ce n'est pas grave.
36:49Il m'a avoué qu'il avait tué Arthus pour venger sa soeur.
36:52Mais comment ça?
36:53Il l'a trouvé chez Gertrude, dans sa maison des champs.
36:55Ils se sont battus, il a eu le dessus, il l'a tué et il a pris la fuite.
36:58Mais où est-il?
36:59Il s'est rendu. Il est allé chez le père abbé de Saint-Germain-des-Prés
37:02qui a droit de hausse justice sur toute la région où est située la maison de Gertrude.
37:06Il a conduit les hommes d'armes à l'endroit où tout ceci s'est passé.
37:09Il s'y trouve en ce moment.
37:11On ne peut le condamner, il faut le secourir.
37:12Oui.
37:13Je vais avec vous, mon ami.
37:18Je vais avec vous, mon ami.
37:48Alors?
38:13Par Dieu, je ne comprends pas.
38:18Quand j'ai quitté la pièce, Arthus gisait sans vie, là.
38:22Il y avait plein de sang qui m'acculait sa chemise blanche.
38:25Je suis prêt à jurer qu'il était mort.
38:27Votre victime n'était pas morte, mais seulement blessée.
38:30Voilà la vérité.
38:30Vous ne deviez pas avoir frappé ce bandit aussi gravement que vous le pensiez, mon fils.
38:40Oh, père, vous devez me croire.
38:42Je n'ai pas rêvé cette lutte sans merci à laquelle nous nous sommes livrés, Arthus et moi.
38:47Regardez ma blessure à ce bras en porte-témoignage.
38:49Sans doute, mon fils.
38:52Mais vous n'avez tué personne.
38:54Dieu en soit remercié.
38:57Et pourtant, j'en suis sûr.
38:59Ce qui est sûr, vous nous a dérangés pour rien.
39:02Mais je vous jure que je l'ai tué.
39:04S'il n'y a pas de cadavre, il n'y a pas de crime.
39:06Allons.
39:06Je sais que mon fils a dit la vérité.
39:24Vous avez hébergé le criminel qui a fait le malheur de ma fille.
39:29Pourquoi alors ne se trouve-t-il pas ici, mort ou vif ?
39:33Parce que tout à l'heure, à votre retour de Paris,
39:39vous l'avez fait disparaître.
39:41Je l'aurais enterré.
39:44Peut-être n'était-il que blessé.
39:47Vous l'avez aidé à fuir.
39:50Vous l'a pérugez.
39:52Très cher.
39:55Votre complicité.
39:57Allez-vous-en.
40:01Allez-vous-en.
40:03Nailie !
40:33Nailie !
40:36Nailie
40:37Nailie
40:49Les sergents du roi n'ont trouvé aucune trace d'Arthus.
41:12Il ne s'est tout de même pas volatilisé.
41:14Le diable seul le sait. Le diable et Gertrude, bien sûr.
41:19Ce n'est pas possible. Je jure que je tuerai ce bandit.
41:29Mon fils.
41:31Ma mère, vous êtes toutes prêtes à pardonner, je le vois bien.
41:34L'autre jour, quand vous me parliez de Gertrude...
41:37Sans doute.
41:43Je me demande sans cesse d'où vient cette haine qu'elle nous porte.
41:49Etienne, mes fils.
41:57J'aime la fin de l'été.
42:05La lumière est si belle et si fragile.
42:09Comme l'amour.
42:11Comme le bonheur.
42:12La fragilité du bonheur.
42:14Toujours vos sornettes poétiques.
42:17Comment peut-on parler ainsi quand on a la chance d'attendre un enfant ?
42:20Vous, ma chère sœur, je ne crois pas que vous connaîtrez jamais les tourments du cœur.
42:25Et alors, les tourments du cœur, cela vous paraît être un privilège ?
42:28Vous savez, je vous plains plus que je ne vous envie quand je vous vois éprise de cet étudiant en médecine qui tourne autour de toutes les femmes.
42:36Jeunes ou moins jeunes.
42:37Que voulez-vous ? Je n'ai pas moi comme seule ambition d'être l'épouse d'un marchand.
42:44À propos ma sœur, Bertrand Brunel vous a-t-il déjà demandé en mariage ?
42:47Alix, pourquoi vous disputez-vous en un si beau jour ?
42:50Comment appellerez-vous le bébé ?
42:54Si c'est une fille ?
42:56Charlotte, à cause de ma tante.
42:58Si c'est un garçon, c'est plus difficile.
43:00Philippe aimerait Louis comme notre roi.
43:02Moi, je préférerais...
43:05Gaultier.
43:06Gaultier ou Charlotte.
43:08Puis d'autres enfants qui viendront.
43:11Au fond, vous êtes heureuse, mamie.
43:14Sans doute.
43:17Et cependant, vous ne me semblez pas très joyeuse.
43:23C'est à cause de Clarence.
43:29Ne trouvez-vous pas que son état s'est beaucoup amélioré ?
43:32Si, bien sûr.
43:35Survive lui a fait beaucoup de bien.
43:38Mais quand retrouvera-t-elle ses esprits ?
43:42Savez-vous, Fleury, qui est venue souper hier soir chez nous ?
43:46Guillaume Dubourg, le cousin de votre mari.
43:49Il a définitivement quitté Angers pour Paris il y a quelques semaines déjà.
43:53Ce Guillaume Dubourg, il n'aime plus les guerres.
43:55Et vous, Fleury ?
43:58Philippe l'aime beaucoup.
43:59Et alors ?
44:03Ne trouvez-vous pas qu'il a l'air d'une brute ?
44:05Oh, je vous en prie, Laudine.
44:06Comment va ma jolie nièce ?
44:08Vous et mon futur petit-neveu.
44:11Bien.
44:12Un peu là seulement.
44:14Les semaines à la cour m'ont un peu fatiguée.
44:16Êtes-vous sûre que ce sera un fils ?
44:18J'en suis sûre, je le désire tellement.
44:21Bon appétit !
44:23Vous n'avez pas de peau à me fournir ?
44:27Non. Mon mari n'a tué à la chasse sept ans dernier que des bêtes de mauvaise qualité.
44:32Je préférais que ce soit vous qui me fournissiez les peaux.
44:35Excusez-moi.
44:37Cousin !
44:38Yves, Dame Perrette voudrait pour son mari un mantel, doublé de renard.
44:43Occupe-toi bien d'elle.
44:45Tu as du monde, j'ai mal choisi mon jour.
44:47Ça n'a pas d'importance.
44:49Il y a si longtemps qu'on ne s'est vus.
44:50Quand tu es revenu d'Angers, Florie et moi nous étions partis rejoindre la cour.
44:55Nous sommes restés plusieurs semaines à Poissy.
44:56Je suis venu pour t'inviter ce soir à souper.
45:00Nous avons quelque chose à t'annoncer.
45:04Je ne sais pas si je pourrais me libérer.
45:06Je compte sur toi.
45:08D'ailleurs, j'ai un service à te demander.
45:10J'ai envie d'offrir à Florie pour l'hiver une belle échoue de pelisse de ta façon.
45:15Que me conseilles-tu ?
45:17Je ne sais pas, je...
45:19Je ne connais pas ses goûts.
45:21Elle a déjà un pelisson, doublé de l'outre.
45:23Je la vois très bien dans un long mantel.
45:29Fourée de renards blancs de Caspienne.
45:32Tu oublies qu'un trou vert n'a pas de revenu princier.
45:36Ça n'a pas d'importance.
45:39Dans ce cas, nous t'attendrons ce soir à souper.
45:42À tout à l'heure.
45:43Dame Perrette hésite.
45:52Elle ne sait plus quoi prendre.
45:54Elle voudrait avoir votre avis, messire.
45:57Messire Guillaume,
45:58Dame Perrette commence à s'impatienter.
46:05Tu n'oublies pas, surtout.
46:06Deux jaunes de battue avec du malvoisie,
46:08quelques tranches de paricot et un peu d'ambre gris.
46:11Que Dieu vous garde, Dame Béraud.
46:12Que Dieu vous garde, Suzanne.
46:15Ah, Philippe, j'ai préparé une boisson fortifiante pour Fleury.
46:18Comment l'avez-vous trouvée ?
46:19Un peu lasse.
46:20Les quelques mois passés à la cour l'ont fatiguée.
46:22Et les chaleurs de l'été ont été épuisantes.
46:25Ne prenez pas cette mine tourmentée, mon neveu.
46:28Un peu de surmenage chez une femme robuste comme Fleury,
46:31ce n'est rien.
46:32Pardonnez-moi ma tante de me trouver l'air anxieux,
46:33mais depuis le drame de Clarence,
46:36je sens le malheur et je suis inquiet.
46:39Je sais, Philippe, je sais.
46:40Pourtant, nous devons garder confiance.
46:43Avec l'aide de Dieu, Clarence se remettra
46:46et nous retrouverons tous l'harmonie perdue.
46:49Je vous laisse, mon neveu.
46:50Mes malades m'attendent à l'hôtel-lieu.
46:52Et vous, courez vite vers Fleury.
46:54Que vous êtes donc jolie, mamie,
47:07avec cet air à Languie que vous donne votre future maternité.
47:10Votre tante que je viens de rencontrer
47:12m'a affirmé que vous étiez robuste
47:13et que votre faiblesse était passagère.
47:15Je vous l'ai toujours dit.
47:17Si vous m'aviez écoutée,
47:18vous n'auriez pas dérangé tante Charlotte pour si peu.
47:20Je suis content qu'elle soit venue.
47:21Grâce à elle, me voilà plus rassurée.
47:23Je ne connais personne de si sensible
47:24et de si inquiet que vous.
47:26Vous ne connaîtrez personne non plus
47:27qui vous aime autant que moi.
47:31Vous êtes sensible, mais vous n'êtes pas modeste.
47:34Quoi de neuf, mon ami ?
47:36Nous avons un invité ce soir à souper.
47:38Qui cela ?
47:39Guillaume.
47:47La venue de Guillaume
47:48n'a pas l'air de vous faire plaisir.
47:50Mais vous êtes fou, mon ami.
47:53Je vais chercher du vin.
47:56A tout à l'heure.
47:57A tout à l'heure.
48:09Seigneur Dieu,
48:12venez à mon secours.
48:16Je ne l'aime pas.
48:16Je ne peux pas l'aimer
48:18puisque j'aime Philippe.
48:29Vous plaît-il de recevoir
48:30votre cousin,
48:31messire Guillaume Dubourg ?
48:33Il vient avec un valet
48:34vous porter des fourrures.
48:36Il eut d'entrée.
48:37Faites-vous garde, ma cousine.
48:50Soyez le bienvenu, cousin.
48:52Je sais que vous ne m'attendiez
48:53qu'à l'heure du souper.
48:55J'ai voulu vous apporter
48:56ces fourrures avant
48:56pour que vous puissiez
48:58faire votre choix
48:59à la lumière du jour.
49:00Je ne savais pas
49:01que Philippe voulait m'offrir
49:02à nouveau mon tel fourré.
49:03C'est une délicate attention.
49:06Voulez-vous les essayer
49:07sans plus attendre ?
49:09Pourquoi pas ?
49:30Vous êtes belle ainsi.
49:33Suzanne ?
49:35Apporte-moi mon miroir.
49:47C'est vraiment très beau.
49:50Mais j'ai peur que ce vêtement
49:51soit trop riche
49:52pour une femme comme moi.
50:03celui-là est moins beau.
50:23Je le trouve un peu triste.
50:25Triste ?
50:27Alors je n'en veux pas.
50:28Ils me font avec moi en joyeux
50:33pour tenir chaud
50:33à l'enfant que j'attends.
50:56Celui-ci peut-être ?
50:57à votre avis, cousin,
51:01lequel des deux m'ira le mieux.
51:04Le velours.
51:06Combien sans doute
51:06mieux à une blonde.
51:08Je vais attendre
51:09le retour de Philippe.
51:11Il me donnera son avis.
51:13Suzanne,
51:14je n'ai plus besoin de toi.
51:15C'est bon.
51:34Cousin,
51:35quand nous nous sommes vus la dernière fois
51:37dans le jardin de mes parents,
51:39j'étais bouleversée,
51:40je ne voulais pas cacher.
51:41depuis, j'ai appris
51:43que j'attendais un enfant.
51:45Ma vie est toute tracée.
51:47Il n'y a pas de place
51:48pour vous, Guillaume.
51:50Tout à l'heure,
51:51quand vous êtes entrée,
51:53j'ai pu vous paraître émue.
51:54ça n'était qu'un effet de surprise.
52:00C'était le premier mouvement,
52:01Fleury.
52:02Celui qui nous trahit toujours.
52:04Non.
52:07Pourquoi vous acharnez-vous ainsi ?
52:09Parce que je vous aime
52:10et que rien, jamais,
52:12ne me détachera de vous,
52:13Fleury.
52:13Il lui faudra bien pourtant.
52:24Si je vous embrassais, là,
52:26maintenant...
52:28Ce que vous faites là
52:29est déloyal, Guillaume.
52:38Je vous laisserai tranquille
52:39jusqu'à la naissance
52:40de votre enfant.
52:41Ensuite, douce amie.
52:46Ensuite, rien.
52:48Ni votre enfant,
52:49ni votre époux,
52:50ni personne
52:50ne m'empêchera
52:52de vous emporter avec moi.
53:02Qu'est-ce qu'il y a ?
53:03Votre femme s'est trouvée mal.
53:06Fleury.
53:07Fleury.
53:08Fleury.
53:08Fleury.
53:11Fleury.
53:12Fleury.
53:12Fleury.
53:13Fleury.
53:13Fleury.
53:14Fleury.
53:14Fleury.
53:14Fleury.
53:14Fleury.
53:15Fleury.
53:15Fleury.
53:16Fleury.
53:16Fleury.
53:17Fleury.
53:17Fleury.
53:18Fleury.
53:18Fleury.
53:19Fleury.
53:19Fleury.
53:20Fleury.
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53:21Fleury.
53:22Fleury.
53:23Fleury.
53:24Fleury.
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