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Passez la soirée avec le meilleur de la Pop Urbaine, du Rap, du RnB et de l'Afro Pop
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00:00L'invité du jour dans Urban Fun, Urban Fun sur Fun Radio.
00:04Il est une icône de la musique congolaise et africaine, il a marqué des générations avec ses chansons.
00:09Il est donc chanteur mais aussi compositeur, producteur, manager et plein d'autres métiers en heure.
00:13Mon invité est Werasson ce soir sur Fun Radio. Bonjour Werasson.
00:16Bonjour Darès.
00:16Comment ça va ?
00:17Ouais ça va très bien.
00:18Bienvenue chez nous en Belgique. Tu as l'habitude de venir ici, tu connais un petit peu ?
00:21Ouais je connais, ça fait longtemps. Ça fait pas longtemps, il y a un mois j'étais ici en Belgique.
00:25Ouais et puis cette semaine aussi il y a le concert à Couleur Café.
00:27Des Bois de Couleur Café, des jours-là je vais.
00:30Exactement. Alors Werasson t'as traversé les époques, les styles, les frontières.
00:33Aujourd'hui encore tu continues d'inspirer et de faire danser ton public, on vient d'en parler.
00:36Mais si on revient au tout début, comment est-ce que la musique elle est entrée dans ta vie ?
00:39Comment ça a commencé pour toi Werasson ?
00:41Bon la musique ça a commencé quand j'étais petit.
00:43Bon j'étais tout le temps dans le milieu où je prestais, où je voyais avec mes collègues qui jouaient la musique.
00:48Mes aînés qui ont commencé avant moi pour évoluer pour ma carrière quoi.
00:53Donc ces temps-là j'étais chaque fois avec eux, ça a pris le temps.
00:56Et puis moi j'ai commencé à travailler, j'ai imité ces vieux-là, comment ils chantent, comment ils jouent, tout là.
01:01Et ça m'a donné la grandeur, comment je peux évoluer aujourd'hui quand même.
01:06Alors aujourd'hui Werasson, moi je vais donner pas mal de références que la diaspora congolaise connaît très bien,
01:10qui nous écoute aujourd'hui.
01:11T'as commencé avec Wenge Musica, puis t'as évolué, t'as créé Wenge Musica Maison Mère.
01:16Ouais.
01:16Alors c'était une époque super importante pour toi je suppose.
01:19Raconte un petit peu comment ça a démarré tout ce succès.
01:21Ouais, en fait, nous étions tous ensemble avec mes collègues, après il y a eu un moment,
01:27chacun voulait faire son chemin.
01:28Ouais.
01:29Bon moi aussi j'ai pris quand même mes gars, comment on veut travailler ensemble.
01:34Mais c'était pas facile, tu sais à l'époque là vraiment les gens nous aimaient beaucoup.
01:37Mais on a fait quand même des concerts ici en Belgique, à l'époque, il y a 15 ans passé.
01:41Ouais.
01:41En Madeleine, on s'est tous ensemble.
01:43Bon cette disclogation c'était vraiment pas bien pour nous, bon chacun voulait aussi faire son chemin.
01:48Bon en tout cas, après il y a eu un moment, j'ai créé mon groupe Wenge Musica Maison Mère.
01:52Ça a évolué aussi, on a fait des concerts, on a voyagé partout dans le monde.
01:56Et jusqu'à aujourd'hui ça continue.
01:57Bon c'était pas facile.
01:58C'est parce qu'il y a tant de gens qui nous aimaient beaucoup, qui voulaient pas qu'ils aient une dislocation.
02:03Bon, là c'est pas moi.
02:05La vie est comme ça.
02:06Il y a un moment où il y a la séparation déjà comme ça.
02:08Mais vraiment, là je suis avec mon groupe, ça a évolué très bien.
02:11Et ton premier album, Kibusa Mpimpa, qui a été décrit comme une révolution culturelle.
02:16Tout ce que j'ai bien compris, est-ce que tu peux nous parler peut-être d'une chanson en particulier,
02:20un titre qui selon toi portait cette révolution dans ses mots, dans son rythme ?
02:23Bon, je pense Solo Labien.
02:25Solo Labien c'est qu'il faut se dialoguer, il faut chercher une solution,
02:28il faut raconter les gens, il faut bien parler avec les gens Solo Labien.
02:32Parce que tu sais chez nous, il y a tant de choses qui arrivent,
02:36parfois il n'y a pas d'attente.
02:37Quand il y a le dialogue, tout ça se passe bien.
02:40Ça a donné vraiment l'impact en Afrique.
02:42Tout le monde a aimé les titres.
02:43Ça a rangé beaucoup de problèmes dans les familles, les politiques, tout machin machin.
02:47Ce titre-là, vraiment, ça a marqué l'Afrique.
02:49Donc il a dépassé la musique, il était encore plus loin que la musique.
02:51Oui, oui, oui.
02:51Donc vraiment, c'est un moment là où tout le monde, ils ont écouté le Solo Labien.
02:56Partout en Afrique, ça a bougé, c'est parmi les meilleurs titres de mes albums.
03:00Incroyable.
03:00Et puis ça a dépassé la musique, ça a dépassé l'Afrique aussi.
03:03Oeir Hassan, tu as été l'un des premiers artistes africains à remplir Paris-Bercy.
03:06C'était il y a un petit temps déjà, c'était en l'an 2000.
03:08Ça représente quoi pour toi ce genre de palmarès de succès ?
03:10Oui, à l'époque-là, il n'y avait même pas des réseaux sociaux, il faut dire.
03:13C'était bouche à l'oreille.
03:14Ça a rempli, je suis parmi les artistes qui ont rempli Versy.
03:18À l'époque-là, c'était vraiment super.
03:20Même aujourd'hui, quand vous tapez, parmi les artistes qui ont rempli des salles multi-conferences.
03:25Dix ans passés, le Noël et le We Ration est là.
03:28Donc si c'était le contraire d'aujourd'hui, ça pourrait être plus.
03:31Mais je crois que ce que j'ai fait, il y a la fois dernière, c'était aussi formidable.
03:35Adidas Arena Grand Paris.
03:38Grand Paris, oui, oui.
03:39Voilà, donc vraiment, cette époque, c'était vraiment, c'était pas Bercy, palais de sport aussi.
03:45Oui, oui, il y en a plein.
03:46Au fait, tu vois, dans les salles multi-conferences, j'ai fait cinq fois Zéni de Paris.
03:52J'ai fait double, j'ai joué cinq, six fois.
03:55À l'époque-là, il n'y avait même pas des réseaux sociaux.
03:57Même pas Internet.
03:58Voilà.
03:59À peine.
03:59Palais de sport.
04:01Donc c'était vraiment des bons moments, il faut dire.
04:04Et tu l'as dit récemment, tu as été de retour sur la scène européenne après 14 ans d'absence.
04:08Tu as même dévoilé Live Arena Grand Paris 2025, un projet qu'on retrouve sur les plateformes
04:13et qui rassemble les meilleurs de tes morceaux en live.
04:15Franchement, j'ai été écouté, je me suis bien ambiancé.
04:17Même si je n'étais pas présent au concert, je l'ai vécu.
04:19Comment est-ce que tu as vécu justement, c'est retrouver avec ton public qui vit en Europe après tant d'années ?
04:23Non, en tout cas, j'étais content, très content quand j'ai vu des jeunes.
04:26Et puis, il y avait des artistes qui étaient dans la salle, je ne savais même pas.
04:29Bon, parce que tu sais, moi, je suis leur modèle.
04:32C'est pour dire la vérité, tous les jeunes qui évoluent aujourd'hui.
04:34Et pourquoi tu as l'artiste qui parle de toi ?
04:35Voilà, les références, c'est Werra Son.
04:37Ils ont besoin d'écouter Werra, d'approcher Werra.
04:40Ils sont inspirés sur mes chansons.
04:42Le jour-là, quand j'ai joué, tu sais, ma génération, même, je ne l'ai pas vu dans la salle,
04:45il n'y avait que les générations berceaux, des jeunes de 18 ans, de 17 ans.
04:49Ils étaient en mouvement, ils dansaient fort.
04:50Moi, j'ai dit, mais qu'est-ce qui se passe ?
04:52Donc, ces gens-là, donc, à chaque fois qu'ils étaient chez eux à la maison,
04:56ils écoutaient Werra Son.
04:58Ils n'ont pas eu l'occasion de venir me voir comme ça, là.
05:00C'était une occasion pour eux de venir me voir à live.
05:03Ils étaient très contents, ils dansaient long.
05:05J'ai dit, non, non, non, j'étais vraiment...
05:07Émis.
05:07Voilà, Émis, c'est ça, il faut dire ça.
05:09Il y avait d'autres artistes, d'autres fans qui n'ont pas entré.
05:12Parce que la salle était remplie, il y avait quelqu'un qui était dehors.
05:15C'est pour cela, j'ai dit, non, je devais en faire encore Adidas Arena en France.
05:19Pour donner l'occasion à toutes les générations de venir me voir encore
05:23la star Werra Son qui fait de la bonne musique.
05:26Et notez bien, la date, c'est le 18 octobre.
05:28Le 18 octobre à Paris.
05:29Ça va être incroyable, ça.
05:30Et tu parlais de la nouvelle génération.
05:31Il y a beaucoup de jeunes artistes qui te citent lorsqu'ils parlent des inspirations.
05:35Même ici même, j'ai reçu des artistes qui parlaient de toi.
05:36Est-ce que tu sais un petit peu ce qui se fait aujourd'hui ?
05:38Tu écoutes un petit peu la nouvelle génération ?
05:39Oui, comme des Chili.
05:41Je sais, j'ai chaque fois content avec les artistes des Chili.
05:44Naza, il y a Kéblak, il y a Tchekola, il y a Lino.
05:51Tout ça, ce sont mes petits.
05:54Ils sont inspirés avec la musique de Werra Son.
05:55Bien sûr, ils le disent.
05:57Je suis fier parce qu'il y a la nouvelle génération qui évolue.
06:00On a toujours besoin de ça pour les relèves.
06:02C'est obligé.
06:03Parce que la culture africaine doit toujours être là.
06:07Et toi, tu es aussi un meneur de groupe depuis plus de 20 ans.
06:09C'est quoi le secret, Werra Son, pour faire tenir une équipe artistique autour de toi ?
06:13Le secret, d'abord, il faut être discipliné.
06:15Respect, l'engagement, l'heure aussi.
06:18Parce que ça fait mal qu'il y ait une prestation.
06:22Tu viens en retard ou les fans sont déjà dans la salle.
06:25Tout ça, il faut bien respecter.
06:27Pour être un professionnel, il faut vraiment être ponctuel dans tout.
06:31Là, ça donne la pêlée de grandeur.
06:33Voilà, c'est ça.
06:34Il faut donner les conseils aux jeunes aujourd'hui.
06:35Alors, on a retracé une partie de ta carrière.
06:38On vient d'écouter un de tes singles juste avant l'interview.
06:40Comment, même après des décennies de carrière,
06:41toi, tu trouves encore de l'inspiration pour continuer à créer de la musique ?
06:44En fait, l'inspiration, ça vient partout.
06:47Chez moi, à la maison, quand tu te promènes.
06:49Tout, tout, tout, la nature.
06:51C'est ça qui donne l'impression.
06:52Parce que c'est être un esprit.
06:54Tu vois, c'est des choses que tu penses à quelque chose que tu veux,
06:57qui ne va pas bien.
07:00À partir de là, tu peux créer, tu peux faire la musique.
07:02Et puis, d'ailleurs, moi, je suis trop inspiré sur la musique flocorique.
07:06Ah oui.
07:06Tu vois, la musique flocorique, ça m'inspire beaucoup.
07:09Parce que chez nous, il y a plus de 500 ethnies.
07:12Il y a différentes langues où tu peux créer,
07:15où tu peux piquer sur ça pour créer la musique, créer le son.
07:18Donc, j'ai encore beaucoup à faire.
07:20Ah oui, c'est ça ma question.
07:21Donc, il y a encore plein d'autres choses.
07:22Plein, plein de choses que je n'ai pas faites.
07:23Je ne sais pas si je ferai ça.
07:25Parce qu'il y en a beaucoup, beaucoup.
07:26Parce qu'il ne faut pas toujours être très focalisé quelque part.
07:28Il faut créer, il faut chercher des gauches à droite.
07:30Des choses qui sont meilleures que les gens.
07:32Quand ils vont voir, ils l'écoutent, ils disent « Ah là, c'est super ! »
07:34Donc, on a encore beaucoup à faire sur ça.
07:36Et Orasson, tu es aussi un artiste engagé.
07:38Tu es d'ailleurs ambassadeur mondial de la paix auprès de la Croix-Rouge.
07:41Qu'est-ce que ça implique, ce rôle ?
07:43Qu'est-ce que tu fais comme engagement au quotidien ?
07:45Bon, c'est des actions humanitaires.
07:46Je suis trop focalisé sur les actions humanitaires.
07:49S'occuper des enfants mal nourris, des sinistrés, des gens comme ça au PITC.
07:54Comment l'Afrique, ça passe aujourd'hui ?
07:56On a des problèmes, t'es sûr, que vous connaissez bien.
07:58D'ailleurs, il a profité grave en Afrique dans son objet de contribuer.
08:01Il y a 106 gens.
08:02J'ai créé ma fondation, ça fait 15 ans,
08:04où j'occupe des enfants mal nourris, des sinistrés,
08:09faire à manger, réinsérer, rééduquer.
08:13Donc, j'ai tant de choses vraiment.
08:16Sur ça, j'ai pris quand même beaucoup de temps
08:18pour voir comment aider ces gens sur ma fondation.
08:23Et c'est tout à ton honneur, bravo.
08:24Et ça, je suis ambassadeur de la paix, de la Croix-Rouge et des enfants soldats.
08:29Et des enfants soldats aussi.
08:30Justement, loin de la scène et des projecteurs,
08:32Ouerasson, toi, t'es comment dans la vie de tous les jours ?
08:33Qu'est-ce que tu fais au quotidien ?
08:34Il y a beaucoup de fans qui doivent se demander,
08:36on te voit sur scène, on te voit dans les clips,
08:37mais Ouerasson, au quotidien, il est comment ?
08:39Il est normal, il est naturel.
08:41Moi, je suis là.
08:41Tu sais, moi, j'aime m'approcher de tout le monde.
08:44Mais ça n'arrive pas.
08:45Tu sais, il y a des trois jours,
08:48je me promenais dans la rue, là, mais c'était grave.
08:50J'ai mis même le cas, je n'ai pas que les gens ne me reconnaissent pas.
08:52Oui, c'est vrai que tu as un petit masque, là.
08:53Il y a quelqu'un qui me dit,
08:54mais ça, c'est pas Ouerasson, c'est pas moi, non, c'est toi.
08:56Ils ont fait des photos, bon, sinon moi, j'ai envie de faire comme tout le monde.
09:01C'est pour moi, dans la rire, dans les coins, dans le McDo,
09:04tout manger avec les gens, mais je n'arrive pas.
09:07Mais c'est ça que moi, j'aime faire.
09:09Bien sûr.
09:10Et puis, c'est les personnes que tu as touchées avec ta musique.
09:12Donc, de base, c'est la musique qui les a amenées vers toi aussi.
09:15Ouerasson, je rappelle que tu seras en concert à Paris le 18 octobre.
09:18Qu'est-ce qu'on peut s'attendre à voir sur scène ?
09:20Tu nous prépares quoi pour ce show ?
09:21Il y a tant de surprises, il faut dire.
09:22Ouerasson, c'est quelqu'un qui fait des choses incroyables.
09:26Tu vois, il faut que les gens viennent nous voir ce jour-là.
09:29Si ils dévoilent ça, là, c'est pas un secret.
09:31Il faut que les gens, quand ils viennent nous voir, se disent « Waouh ! »
09:33C'est pas ça.
09:34C'est Ouerasson.
09:35Je sais que j'ai réservé beaucoup pour eux.
09:38En tout cas, qu'ils soient là, les jours-là.
09:41Ça sera comme un deuxième concert que je vais faire à Paris.
09:44Je sais que les gens chèdent les billets, ça s'est voulu très bien.
09:47Ça reste encore 3-4 mois pour la prestation.
09:49Au moment, je demande à tous les fans qui aiment Ouerasson.
09:52Une fois, j'ai été voulu, il faut être là.
09:54Parce que les gens pensent que Ouerasson va faire 2-3 mois.
09:56J'ai tant de surprises.
09:58Après, Adidas Arena, je sais pas qu'est-ce que je vais leur proposer.
10:01Tu vois, il faut en profiter le jour-là, d'être là.
10:07Parce qu'il y a aussi quelques invités qui seront là avec moi.
10:09Je ne vais pas dévoiler ça.
10:11Ils seront là avec moi ce jour-là, le 18 octobre à Paris.
10:14Donc là, vraiment, je demande encore à tous mes fans, il ne faut pas rater cet événement.
10:18Il faut être là pour vivre en live.
10:20Qu'est-ce que Ouerasson va vous donner ?
10:22Notez bien la date, 18 octobre à Paris.
10:24Octobre à Paris.
10:25Pour tous les Belges qui nous écoutent, c'est pas très loin à Paris.
10:27En plus, c'est une des rares fois qu'on pourra te voir ici en Europe, cette année encore.
10:31Donc, notez bien la date, 18 octobre, Adidas Arena.
10:34Merci beaucoup Ouerasson d'être passé sur Fanon Radio.
10:36C'est un honneur de te recevoir.
10:37C'est moi qui vous remercie aussi.
10:38Et puis, je te laisse le mot de la fin pour ton public, la diaspora congolaise aussi,
10:42qui écoute beaucoup Fanon Radio en Belgique.
10:43Tu sais qu'ils sont beaucoup présents.
10:44Ouais, ouais.
10:45Bon, diaspora Ouerasson est là en Belgique.
10:48Je vais presser les 28.
10:50Je serai là encore jusqu'aux 4.
10:53Si vous avez besoin de moi, je suis là, je vais te refaire.
10:55Et la diaspora congolaise, d'abord, là, c'est moi, tes frères.
10:58Si il faut dire Alingala, Motenabino, Alingibino, je suis là.
11:02Voilà.
11:02Je dis la même chose que toi, pareil.
11:05Merci beaucoup Ouerasson.
11:06Merci.
11:07Et à très bientôt.
11:07Merci pour l'invitation.
11:08Merci.
11:08Merci.
11:09Merci.
11:09Merci.
11:09Merci.
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