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  • 04/07/2025
Race For Water Foundation : RECAP OF THE POSIDONIA MISSION #shorts

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Sport
Transcription
00:00Le bilan général finalement confirme celui qui a été fait il y a 20 ans.
00:06Au long de cette campagne, on a pu partir de Marseille, donc faire tous les sites de
00:11Bouches-du-Rhône entre Marseille, Cassis et La Ciotat. Ensuite, on est partis vers l'est,
00:16on a été plutôt du côté des Zambiers avec Le Brusque. On n'a pas pu faire les sites
00:21situés entre Toulon et le parc national de Portreau. En allant une fois vers Fréjus à
00:27Saint-Aigul, puis après il a fallu revenir du côté de Cavalère, Pamplone, tous ces sites un peu
00:33centre-Var. Et ensuite on a pu finir avec les sites des Alpes-Maritimes avec Théoul, Cannes, Antibes,
00:40ainsi que Villefranche et Est. La régression la plus spectaculaire mais qui était déjà connue il y a 20 ans,
00:47c'est à Golfe-Jurand où le balisage qui était situé autour de 31-32 mètres, ça voulait dire que
00:52l'herbier il y a 40 ans était à 32 mètres de profondeur. Là maintenant l'herbier est à seulement
00:5627 mètres de profondeur. On est sur une régression de plusieurs dizaines, centaines de mètres. La bonne
01:01surprise c'est vraiment le site d'Antibes où là on voit que l'herbier a vraiment progressé au delà
01:07des balises par rapport aux dernières mesures qui ont été réalisées il y a 20 ans. Donc là on a une
01:12petite progression de quelques mètres au delà des balises qui veut dire que l'herbier a vraiment
01:16progressé sur cette zone. Alors le bilan général finalement confirme celui qui a été fait il y a 20
01:22ans à la fin du suivi de ces balisages c'était une tendance globale à la régression de la limite
01:29inférieure de l'herbier et j'aurais même tendance à dire que ça s'est amplifié puisque même certaines
01:34de ces limites où l'herbier était relativement stable comme à haise ou au brusque par exemple,
01:39ben là on a maintenant un herbier qui a continué à régresser et de façon plus ou moins spectaculaire.
01:45Donc là la grande phase maintenant que le travail sur le terrain est terminée, il va falloir recopier toutes les
01:51données qu'on a maintenant notées sur papier et toutes les prises de vues en photo qu'on va basculer
01:57sur des cartographies. Le plus important là c'est de sauvegarder donc ces données pour qu'elles
02:01soient pérennisées et réutilisables dans cinq, dix ans qui sait et ensuite il va y avoir tout le travail
02:07d'analyse et de rédaction et de valorisation pour interpréter un petit peu et discuter tous les
02:13tous les résultats qu'on a pu observer avec cette campagne sur le terrain. Le travail avec ce bateau a été
02:20assez fabuleux puisque c'est un bateau il ya beaucoup de place donc il a fallu prendre ses marques au tout
02:27début. Ça c'était l'enjeu aussi de cette mission de voir comment le Ganani pouvait être un support de
02:34plongée pour des opérations scientifiques. On ne sera jamais assez reconnaissant envers Race4Water
02:40de nous avoir offert cette opportunité d'avoir ce bateau et cette collaboration ensemble. C'est une expérience
02:48extraordinaire à la fois par rapport à ce qu'on a pu observer mais une expérience humaine avec des
02:55équipes au top. Des très bons moments qu'on a pu passer à bord depuis le 10 mai et de très bons souvenirs.
03:04Voilà, c'est nos derniers moments sur le bateau. On est déjà tristes. On espère vraiment avoir d'autres opportunités
03:12de travailler ensemble.

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