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Retrouvez l'édito politique d'Arlette Chabot

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##L_EDITO_POLITIQUE-2025-07-04##

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Transcription
00:00Il est 7h48, Arlette Chabon ne dira pas le contraire.
00:04Oui, on va dire vive la vie politique aussi.
00:06Oui, vive la vie politique, elle est mouvementée la vie politique.
00:11Remarquez, Dominique Régnier en parle sans cesse, comme vous Arlette,
00:16vous êtes des spécialistes de cette vie politique, mouvementée.
00:19Alors je regardais les dernières enquêtes, là, et notamment l'enquête il faut pour Fiducial.
00:25Dites-moi, François Bayrou, d'abord les Français ?
00:29Non, ce qui m'a étonné un peu dans l'enquête, c'est que les Français, d'accord, sont pour une dissolution, mais...
00:36Sont partagés.
00:37Sont partagés, en fait.
00:38Ils ne sont pas, non, dissolution à 50-50.
00:41Oui, alors la semaine prochaine, on en parle, parce que la semaine prochaine,
00:45vous savez que le Président de la République va retrouver son droit de dissolution, ça fera un an,
00:50et voilà, donc après les élections législatives, il pourrait dissoudre s'il le voulait.
00:53Alors c'est vrai que les Français sont partagés, un peu plus de 50%, quoi, on va dire,
00:5850-50, ils savent sans doute que, peut-être que le résultat ne serait pas si différent de celui...
01:05Ça ne va pas donner une chambre gouvernable.
01:09Absolument, Emmanuel Macron, lui, n'est pas très chaud non plus.
01:13Il l'a dit pour dissoudre une deuxième fois, mais il ne s'interdit rien, évidemment.
01:18En revanche, ce qu'on remarque depuis quelques jours, avec cette hypothèse d'une possible dissolution,
01:24c'est une extraordinaire fébrilité dans les partis politiques.
01:26Franchement, tout le monde pense à l'après, que va-t-il se passer ?
01:33Et forcément, on voit bien qu'il y a à nouveau tensions, et puis des ambitions qui s'expriment.
01:39Depuis quelques jours, on est obligé de s'interroger, ce fameux bloc de soutien au gouvernement,
01:44combien de temps va-t-il tenir ?
01:46Bloc de soutien, guillemets, soutien évidemment.
01:49Ça veut dire tout simplement que les amis de Gabriel Attal et les Républicains,
01:54Bruno Retailleau, vont-ils continuer à gouverner ensemble ?
01:58Combien de temps ?
01:59Ça paraît bien difficile, là.
02:00Il y a eu une mise en garde de Laurent Wauquiez sur le budget.
02:03S'il y a des hausses d'impôts, ne comptez pas sur nous pour le voter.
02:07Vous parliez tout à l'heure à nouveau de Bruno Retailleau qui dit le nucléaire...
02:10L'énergie ?
02:10Oui, mais aucune subvention publique pour les énergies renouvelables.
02:14Vous avez entendu la réponse du ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche tout à l'heure sur Sud Radio.
02:18Incroyable !
02:19Du populisme !
02:21Oui, du populisme !
02:22Du populisme, voilà.
02:23Comme Mme Pannière-Hunaché, d'autres l'ont effectivement condamnée.
02:27Le président de la République a demandé hier au ministre de rester chacun sur leur dossier,
02:32de ne pas regarder ce que font les autres.
02:35Il y a plein d'autres divergences.
02:37On aurait pu parler de la proportionnelle.
02:38Mais en tout cas, tout ça se fait sur l'idée d'une possible dissolution
02:43et bien sûr la naissance des ambitions pour 2027.
02:46Et puis alors, la gauche aussi.
02:47Oui, alors Jean-Luc Mélenchon devra annoncer sa candidature à la présidentielle cet été.
02:52Vous confirmez ?
02:53En tout cas, il s'y prépare.
02:55Voilà, on va dire les choses clairement.
02:57Mais ce qui est surtout extraordinaire...
02:58Et la gauche tente de s'organiser.
02:59Le reste de la gauche tente de s'organiser.
03:02Oui, alors ça c'était extraordinaire.
03:03C'est que cette semaine, ils se sont réunis.
03:06Alors il y avait des écologistes, des socialistes,
03:08par exemple,
03:09pas de communistes, pas d'insoumis
03:12et pas de Raphaël Glucksmann.
03:14C'est-à-dire qu'ils se sont mis d'accord.
03:16C'est une espèce de serment de bagneux.
03:18Nous allons tout faire pour qu'il y ait une candidature unique de la gauche en 2027.
03:23Bon, une blague,
03:24puisqu'effectivement il n'y avait ni Jean-Luc Mélenchon,
03:26ni Raphaël Glucksmann.
03:28Et ce qui est étonnant, c'est qu'il y a quelques jours seulement,
03:32Olivier Faure, premier secrétaire du PS,
03:34disait qu'il y aura deux candidats au premier tour.
03:37C'est inévitable.
03:38C'est inévitable.
03:39Franchement, c'est une blague.
03:42Sont-ils sincères ?
03:43Sont-ils hypocrites ?
03:44Bon, moi je m'interroge et j'ai un peu une idée de la réponse.
03:49Deux candidats de gauche.
03:50Oui, il y a beaucoup de fatigue en ce moment.
03:52Il y a beaucoup d'ambition.
03:53Et ce qui m'inquiète beaucoup, justement, Jean-Jacques,
03:55c'est que vous ne serez plus là
03:56pour les calmer un peu.
03:58Dans leurs ambitions.
03:59Pour les freiner.
04:00Si, je vais être là autrement.
04:02Je vais être là autrement, vous allez voir.
04:03Alors voilà.
04:04Donc ce matin, j'étais un peu inquiète en me disant
04:06mais si Jean-Jacques n'est pas là pour les calmer,
04:08que va-t-il se passer ?
04:09Merci beaucoup, Arlette.
04:11Merci, c'est très très gentil.
04:12Vraiment, franchement,
04:13et c'est un plaisir d'être avec vous.
04:15Je vous le dis.
04:16Tout à l'heure, on en parlera avec Guy Carlier
04:18que j'ai adoré.
04:21J'ai adoré vous rencontrer mieux
04:24sur l'antenne de Sud Radio.
04:26Il est 7h53 tout à l'heure, Arlette.
04:287h53.
04:29Je vous remercie.
04:30Je vous remercie.

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