Alexandre Devecchio : «Si on joue la stratégie de la faiblesse, on sera bouffés»

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Alors que le ministre de l'Europe et des affaires étrangères Jean-Noël Barrot évoque un «différend majeur» entre la France et l'Iran concernant le sort des otages français détenus dans le pays, le journaliste politique Alexandre Devecchio réagit : «Si on joue la stratégie de la faiblesse, on sera bouffés».

Transcript

00:00Le terme « différent majeur » me choque.

00:03De Barreau.

00:05Ce sont des otages, c'est une injustice criante.

00:08Et il parle de « différent majeur » alors que l'avis de Français est en jeu.

00:14Il n'a vraiment pas les bons mots, Jean-Noël Barreau.

00:17Malheureusement, ce n'est pas la première fois.

00:18Et ça montre, effectivement, vous avez parlé de stratégie de la carpet.

00:21Je ne vais pas forcément reprendre vos mots, mais c'était assez bien vu.

00:24Parce que quand il y avait les frappes…

00:26Il n'y a pas de droit dessus, vous pouvez y aller.

00:27Il y avait les frappes de Donald Trump.

00:30Quand il y avait les frappes israéliennes,

00:32toute la stratégie de la France était un peu d'amadouer les mots-là,

00:36de dire que nous, on jouait la diplomatie.

00:40Voilà ce que ça rapporte avec les islamistes de jouer la diplomatie.

00:45Rien du tout, puisqu'ils sont dans la surenchère.

00:47Et c'est pareil en France.

00:48Si on joue la stratégie de la faiblesse,

00:51on sera bouffés parce qu'ils ne respectent que la force.

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