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  • 03/07/2025
Retrouvez le replay de la chronique Pourquoi ? de l'Équipe de Greg du 03/07/2025.

Catégorie

🥇
Sport
Transcription
00:00Sous-titrage Société Radio-Canada
00:30On va parler du Bayern et pourquoi le Paris Saint-Germain doit se méfier de ce Bayern 2.0.
00:36On appuie sur le 2.0 parce que c'est une institution qui a vécu à son échelle une petite révolution pour plusieurs raisons qu'on va vous détailler.
00:43Exactement, parce que déjà un, ils sont au top de la mode, nos amis allemands, et deux aussi parce que...
00:48C'est vrai, plutôt du côté de Berlin, mais oui c'est vrai.
00:49Et en ce moment ils dépensent de l'argent du côté du Bayern, ça c'est une nouveauté.
00:53Ils ont enfin sorti les oursins parce que c'est vrai que le Bayern était un peu l'anomalie chez les gros d'Europe.
00:57Cette équipe qu'on dit plutôt gestionnaire, c'est le mot qu'on dit pour parler des radins, qui ne dépensait jamais sur un gros joueur.
01:04La stat elle est assez folle pour l'époque en tout cas.
01:06Jusqu'en 2019, le transfert le plus élevé du Bayern c'était Corentin Tolisso, 41,5 millions d'euros.
01:13Même en 2019 ça paraît quand même très peu par rapport au gros gros club européen.
01:17Ce qu'expliquait Oliver Kahn, ancien dirigeant et ancienne légende dans les colonnes de l'équipe.
01:21Il y a une philosophie, nous ne dépensons que ce que nous gagnons et investir beaucoup d'argent sur un seul joueur représente toujours un gros risque.
01:28Nous ne ferons rien qui puisse mettre en danger la stabilité économique du club.
01:32Alors on a eu notre correspondant à Munich, qu'on adore évidemment, Alexis Menuch.
01:35Il s'en souvient que c'était vraiment la marque Bayern.
01:38Le Bayern a longtemps voulu faire le contre-pied des plus grands clubs européens.
01:44C'est-à-dire en restant compétitif au plus haut niveau continental et en même temps, on ne dépensant pas le seul des 40-50 millions d'euros par joueur.
01:52Et c'est vrai que ça leur a longtemps réussi.
01:55Et donc ça a changé maintenant, depuis ça a changé.
01:57Pas le choix, si vous voulez gagner la Ligue des Champions, lutter contre les clubs de Première Ligue, le Real, le Paris Saint-Germain,
02:02il faut investir, mettre la main en portefeuille et c'est ce que fait comprendre le président du Bayern, Herbert Reiner, en 2023, à l'été 2023 dans Build.
02:10Notre objectif est d'avoir une équipe qui concourt au sommet au niveau national et international, la Champions ou la Coupe du Monde des Clubs.
02:16Si nous voulons vraiment quelqu'un, le Bayern peut même recruter un joueur de Première Ligue.
02:19On sait que ça le tient cher.
02:20Nous allons dépenser beaucoup d'argent.
02:22Action, réaction, été 2019, que fait le Bayern Munich, été 2023, pardon, que fait le Bayern Munich sur le marché des transferts.
02:29Harry Kane, 95 millions de Tottenham, Kim, 50 millions d'euros de Napoli, 187 millions d'euros en tout et pour tout dépensés sur ce Mercato l'été dernier.
02:38Ils ont fait un peu moins, mais il y a eu quand même du Olysée, 53 millions, Palinia, 51 millions d'euros pour un total, si on prend tous les joueurs évidemment qui sont arrivés à cet été-là, 149 millions d'euros.
02:48C'est beaucoup, c'est un vrai changement à tempérer quand même parce qu'il y a une nouvelle révolution qui pourrait toucher le Bayern, pas dans le prix des transferts, mais sur le coût des salaires, le Bayern qui pourrait faire machine arrière.
02:58Quand on parle de joueurs de classe mondiale, mais qui sont trop souvent soit blessés, soit irréguliers comme l'Heroï Zané qui m'attend partie ou Serge Nervry,
03:10ce sont quand même des joueurs qui ne sont pas loin de 20 millions d'euros bruts par an, c'est énorme.
03:13On cherche à se séparer de ce genre d'éléments et parmi les recrues, de ne plus donner des salaires aussi onéreux.
03:20Sinon, la masse salariale du club va exploser et dans ce cas-là, ce seront les finances du club qui seront en danger.
03:26On a bien compris quand même qu'ils ne vont pas se mettre en danger, mais dans l'équipe actuelle, qu'est-ce qui a changé du côté du Bayern ?
03:32Le coach, d'abord, premier lieu, Vincent Compagny.
03:34Rappelez-vous, on va se replonger un petit peu, l'été dernier, le Bayern qui ne se mange que des râteaux tout simplement.
03:39C'est le centième choix, Vincent Compagny.
03:40Zizou, il a dit non.
03:42Nagelsmann, il a dit non.
03:43Ralf Radnick, il a dit non.
03:44Roger Schmitt, il a préféré Benfica.
03:46Xavier Alonso, à l'époque, Leverkusen.
03:48Lopé Tegui, je préfère aller en première ligue.
03:49Van Raal, je préfère rester à la retraite.
03:51On a Yemry.
03:52Même Thomas Tourelle, qui était le coach, qui avait été licencié ou qui allait être licencié, il a dit finalement, je ne veux pas rester au Bayern Munich.
03:57Évidemment, ils n'avaient aucun choix à faire.
03:59Donc, ils se sont portés sur un ancien grand joueur, mais qui avait quand même un historique de coach tout petit, une expérience d'entraîneur tout petite.
04:05Il avait 38 ans à l'époque, il en a 39 aujourd'hui.
04:07Il avait entraîné à Anderlecht.
04:09Il avait entraîné à Burnley, qui restait sur une descente en championship.
04:13C'est un coach qui, en revanche, avait le soutien d'un VRP de poids, une voix qui compte du côté de Munich.
04:19Je n'ai pas de l'opinion de son travail comme personne, de sa personnalité, de sa connaissance sur le jeu, de l'entraînement sur le jeu, de l'entraînement sur le milieu, de l'entraînement sur les médias, et de nombreuses choses.
04:29Déjà, là, quand vous êtes adoubé par Guardiola, c'est pas mal.
04:38Et vous verrez que ce qu'il a dit, ça s'est confirmé.
04:41Le prophète.
04:42Alors, un an après, Vincent Compagny, donc son arrivée, ça donne quoi ?
04:45Alors, au niveau des titres, on va dire que c'est une saison normale pour le Bayern.
04:49Ils ont gagné la Bundesliga, normalement même.
04:51Ils ont gagné la Bundesliga, mais ils sont éliminés en huitième de Coupe d'Allemagne.
04:54On précise quand même, contre le Bayern Leverkusen, éliminés en quart de finale de la Ligue des Champions contre l'Inter.
04:59Donc, c'est vrai que ce n'est pas parfait quand on connaît l'exigence du Bayern.
05:01Mais il faudra aussi rappeler que le Bayern sortait d'une saison blanche.
05:04Il avait terminé troisième en Bundesliga la saison précédente.
05:07Et puis, Compagny, il a su insuffler une patte, un style qui lui est propre.
05:11Je dirais que jamais le Bayern n'a joué de manière aussi intense au niveau du pressing.
05:16Et c'est ce qui plaît vraiment beaucoup aux supporters bavarois.
05:19C'est-à-dire que vous voyez l'équipe beaucoup plus haute que sous les ordres de Thomas Tourelle.
05:24C'est une équipe aussi qui a un plan B.
05:25Donc, si elle n'a pas la possession contre un gros adversaire style Real Madrid ou Paris Saint-Germain,
05:30c'est une équipe qui sait aussi montrer patiente et agir en contre.
05:35Donc, c'est une équipe qui est flexible sur le plan tactique.
05:38Et c'est une équipe qui a beaucoup le ballon.
05:40Vous le disiez, le ballon très haut, mais qui a beaucoup le ballon aussi.
05:43On a regardé les stats qui se détachaient un petit peu chez Vincent Compagny par rapport à ses prédécesseurs.
05:47C'est l'équipe qui a la possession de 67,3%.
05:50C'est beaucoup plus que Thomas Tourelle ou Nagelsmann.
05:52On voit beaucoup de séquences de plus de 10 passes par match consécutives.
05:55Il y a beaucoup de ballons dans la surface adverse qui confirment qu'ils jouent très haut.
05:58Mais pour revenir à la possession, cette stat-là, 67,3%, elle est très impressionnante
06:03parce que c'est l'équipe la plus dominante en Europe à ce niveau-là.
06:06Si on prend les cinq grands championnats, c'est le Bayern qui a la possession moyenne la plus élevée.
06:10Mais ce qui est important aussi à Munich, c'est qu'il a su assainir cette équipe.
06:14Et c'est du rarement vu.
06:15Ça, au Bayern Munich, je parle vraiment en termes interne dans le vestiaire.
06:19C'est un club où ça se passe rarement bien en interne.
06:22On se souvient du surnom qu'avaient donné les observateurs au Bayern Munich, le FC Hollywood.
06:27Eh bien, lui, justement, avec lui, c'est terminé, le FC Hollywood.
06:30Il y a 30 ans, avec Jürgen Klinsmann, Lothar Matthäus,
06:33les pires ennemis de l'histoire moderne du football qui étaient dans le même vestiaire.
06:36Au début, les ennemis, Rydrie et Robben, qui ont fini par devenir amis.
06:39C'est vrai que ça a été quand même un vestiaire vraiment très compliqué à gérer
06:43pour n'importe quel entraîneur, seul lui ou pas une caisse.
06:45Nos marines fans y sont parvenus et donc Vincent Compagny aujourd'hui
06:48parce qu'il est vraiment difficile pour les journalistes
06:51de dénicher des informations qu'il faut,
06:54comme on avait souvent l'habitude d'en avoir au Bayern.
06:56Il n'y en a plus aujourd'hui.
06:58Et ça, c'est peut-être sa plus grande victoire.
07:00Voilà pourquoi Paris doit s'en méfier.
07:01Voilà pourquoi aussi le boss est satisfait,
07:03le président d'honneur de cette équipe du Bayern Munich
07:06et pourtant habituellement avoir un compliment,
07:08Julio Nez, qu'est-ce qu'il a dit ?
07:09Sachant qu'il n'a jamais travaillé en Allemagne
07:11et qu'il n'a occupé que deux postes d'entraîneur auparavant,
07:13il a fait un travail remarquable.
07:15Ce qui le distingue particulièrement, c'est son calme,
07:17son intelligence et sa façon de traiter les médias.
07:19C'est ce que disait Pep Guardiola un an plus tôt.
07:21Il ne se laisse pas provoquer.
07:22Il a pratiquement apporté la paix au FC Bayern en public
07:25et c'est une bonne chose pour nous tous.
07:27Bref, il a fait du bon boulot.
07:28Il a su renouveler l'adversaire du Paris Saint-Germain.
07:31Attention, il aura quand même une autre révolution à gérer,
07:34le départ de la légende Thomas Moulaire
07:35qui pourrait vivre son dernier match face au Paris Saint-Germain.
07:38– Très bien, merci Adria, bravo.
07:41– On attendait la suite, c'était…
07:44– On était dans l'histoire.
07:47– La suite, c'est Paris qui arrive.
07:49La suite, c'est peut-être même…
07:51– Je peux parler de Bermuda ou de PontaCourse.
07:53– Vous allez surtout voir les RH qui vont vous expliquer
07:56que ce n'est pas bien de venir en short au travail.
07:58Ça, c'est une autre histoire.
07:59– Ça, c'est un autre débat.
08:00– On est en 2020.
08:01– Non, mais la suite, c'est peut-être gagner
08:03la Coupe du Monde des Clubs pour le Bayern.
08:06En tout cas, est-ce qu'il faut vraiment en avoir peur
08:08de ce Bayern-là pour le Paris Saint-Germain ?
08:10Oui, vous êtes tous d'accord.
08:11– C'est l'équipe qui a fait la meilleure impression
08:12avec le PSG, franchement, depuis le début de…
08:14– Peur, pas peur.
08:15– Non, peut-être pas peur.
08:17– Donc, Paris qui met des trempates au monde.
08:19– Non, bien sûr.
08:20Non, mais s'il y a bien, pour moi,
08:22un adversaire coriès dans cette Coupe du Monde des Clubs,
08:24c'est le Bayern.
08:25Quand tu regardes, depuis le début de la compétition,
08:27c'est une équipe…
08:27Alors, je mets à part le match contre Auckland,
08:29le premier match.
08:30Bon, ils ont joué contre des joueurs
08:31qui ne sont même pas pros, limite.
08:33Donc, OK, mais je trouve que l'effectif du Bayern
08:36est complet.
08:36Je trouve que Compagnie, effectivement,
08:38fait du bon boulot, que les matchs sont solides.
08:42Moi, je me dis, attention, c'est peut-être
08:43l'adversaire le plus difficile que le PSG a rencontré
08:45depuis pas mal de mois, maintenant.
08:48– Ils ont connu tous les deux la défaite,
08:49que ce soit le Paris Saint-Germain et le Bayern.
08:51Mais c'est vrai qu'il y a des similitudes dans le parcours.
08:53Il y a eu le Benfica, il y a eu Botafogo pour le Paris Saint-Germain.
08:56Là, on voit que la machine bavaroise est lancée.
08:59C'est 16 buts inscrits en trois matchs,
09:01certes, face à Auckland.
09:02Mais ce que je veux dire, c'est que tous les feux sont au vert.
09:04C'est-à-dire que tous les attaquants,
09:05même certains joueurs, ont pris confiance devant le but.
09:08Et ça va être intéressant, justement,
09:10parce que Paris, à l'inverse, sur sa seule défaite,
09:12n'a encaissé qu'un seul but.
09:14Donc, cette confrontation, elle va être très intéressante
09:16de voir comment Paris va réagir défensivement
09:17face à l'armada offensive bavaroise.
09:20Paris, qui, sur la confrontation,
09:21en tout cas sur la qualification,
09:23est le favori de ce quart de finale de Coupe du monde des clubs.
09:26Oui, pourtant, c'est Goretzka qui disait,
09:28on les a déjà battus cette année, quand même.
09:29Voilà, ils ont aussi ce côté confiance.
09:32Ça peut compter, Dave, dans la confrontation.
09:33Mais ça, ils ont toujours eu.
09:34De toute façon, ça, c'est une marque de fabrique, presque.
09:37Les Allemands ne doutent pas, d'une manière générale,
09:39et les Bavarois en particulier.
09:41Mais moi, cette équipe du Bayern,
09:44je l'ai beaucoup regardée cette saison.
09:46Je trouve que c'est une équipe assez chouette à regarder.
09:49Il y a beaucoup de rythme, on l'a dit.
09:51Il y a un côté un peu comme veut compagnie,
09:53un peu Première Ligue là-dessus,
09:54augmenter encore ce rythme, etc.
09:56Je la trouve un peu naïve aussi, par moments.
09:58Je trouve que c'est une équipe qui peut être exposée.
10:00D'ailleurs, on le voit même sur cette Coupe du monde des clubs,
10:02même en huitième de finale.
10:04Tu vois, ça fait 4-2, pas face à un monstre.
10:07Ils se font peur.
10:07Tu as du jeu, ils en envoient beaucoup,
10:10mais ils en reçoivent beaucoup.
10:13Il y a des ouvertures.
10:15C'est une équipe qui ne ferme pas très très bien.
10:17Moi, j'ai l'impression que Paris peut exploiter les faiblesses,
10:20parce qu'il y en a quand même dans cette équipe.
10:22Et effectivement, c'est une équipe qui avait battu le PSG,
10:25mais qui l'avait battu très difficilement,
10:27à un moment où ils étaient censés, eux, être très forts,
10:30et Paris en grande difficulté.
10:31Et déjà, je trouve que le score avait été un petit peu trompeur.
10:34Vous vous souvenez, c'est le fameux truc où Safonov...
10:35Voilà, c'est Safonov.
10:37Il y a eu un rouge, non, aussi ?
10:38C'est ça, voilà.
10:39Exactement.
10:40Et je trouve que ce match, il était déjà un tout petit peu...
10:43C'était il y a longtemps.
10:44Exactement, et c'était il y a longtemps.
10:45Et moi, je pense que le delta entre le PSG de l'automne dernier
10:49et celui actuel, il est méchant comme une mesure.
10:51Alors que je ne suis pas sûr que le Bayern se soit à ce point transformé.
10:55Contre l'Inter, par exemple, je trouve qu'ils avaient pris une leçon
10:57un petit peu, justement, de vice, un tout petit peu de football
11:01de très très haut niveau.
11:02Et je pense que Paris peut avoir cet avantage-là aujourd'hui.
11:05Je reviens sur le chiffre que nous donnait Adrien tout à l'heure.
11:07Cette possession, donc, vous avez dit, c'est l'équipe qui a le plus la balle,
11:11en fait, de toute l'Europe, 67%.
11:13C'est un peu du Guardiola, oui.
11:14Oui, c'est ça.
11:14Et on sait qu'à Paris...
11:15Il sera contre Paris, déjà.
11:16Oui, mais il va y avoir la guerre de possession, du coup.
11:19Ce que disait le correspondant, c'est qu'ils savent jouer aussi plus bas.
11:24Alexis Manus, de grand, immense.
11:26Moi, je les ai quand même beaucoup vus jouer très haut, s'exposer dans le dos
11:31et jouer le pressing contre pressing à fond la caisse.
11:35C'est que ça, que ça, que ça.
11:37Et donc, après, si tu transperts ce premier rideau,
11:41je me souviens de Guitens avec Dortmund qui les plombe.
11:45Il faut quelques erreurs défensives avec...
11:48Alors, ils n'avaient pas leur vraie charnière pendant pas mal de temps
11:51avec Daher qui compensait.
11:52Donc, il y a pas mal de doutes.
11:55Après, je trouve que c'est extraordinaire ce qu'il a fait quand même.
11:58C'était ambitieux, c'était risqué.
12:01Parce que de jouer si haut et d'être champion, c'est très fragile.
12:05D'ailleurs, on l'avait vu contre le Barça aussi,
12:07où ça a été un match assez exposé, où ça partait dans tous les sens.
12:12Donc, voilà.
12:12Puis après, moi, je l'aime beaucoup, cet entraîneur.
12:14Il est super cool.
12:15Il a trop la classe sur le banc de touche.
12:17Il est en surveille.
12:18Non, mais il est trop beau, quoi.
12:20Et ça transpire aussi, certainement, sur son coaching.
12:24Oui, il aime ça.
12:24Je lui souhaite bonne chance aussi.
12:26Oui, mais en attendant,
12:27il y a un match qui peut être décisif,
12:29entre guillemets, pour eux aussi.
12:31Ça peut être le début d'une grosse histoire.
12:33Si jamais il faisait tomber le Paris Saint-Germain
12:35en Ligue des Champions, pour eux, ça peut être...
12:37Oui, est-ce qu'ils ont aussi retenu les leçons
12:40de ce qui n'a pas marché un peu cette saison
12:41et qu'ils veulent terminer en beauté ?
12:43C'est une possibilité avec, comme Adrien en parlait,
12:47le vestiaire, cette ambiance.
12:48Et peut-être ce supplément d'âme aussi pour Müller.
12:51C'est sa dernière...
12:53Essayer de jouer pour lui, gagner pour lui.
12:55Ça peut vous changer une équipe.
12:57Évidemment que ça ne va pas intrinsèquement changer le jeu
12:59et tout de suite pallier tous les problèmes.
13:01Mais ce sera en tout cas une opposition intense
13:04avec deux équipes qui vont vouloir le ballon,
13:06qui vont vouloir courir partout.
13:08Donc ce ne sera pas un super match.
13:09Je trouve que c'est...
13:10Et il y aura la clim dans le stade.
13:11Non mais c'est très important.
13:12Oui, ça va.
13:12Parce qu'il le disait, ça va être très important
13:14pour le spectacle, justement, qui sera proposé.
13:16Juste un mot, c'est marrant, parce que tu vois,
13:17Kandis a dit que ce sera une bonne façon pour eux
13:19de conclure leur saison.
13:21C'est marrant parce qu'en fait, je trouve que c'est très ambigu
13:23selon les équipes.
13:24C'est-à-dire que pour certaines équipes,
13:25c'est une conclusion de saison.
13:26Je pense par exemple au PSG, c'était le cas pour l'Inter.
13:29Pour d'autres, et j'ai l'impression que le Bayern,
13:30ça peut être ça, c'est presque une préparation...
13:32Exactement.
13:34Tu vois, le Real, on est vraiment là-dedans.
13:35Le Real disait que c'était le début de sa saison.
13:37Eh bien voilà, exactement.
13:38C'est ambigu.
13:38Il y a ça, mais il y a ce que disait aussi Kandis,
13:40c'est quand même les adieux de Thomas Müller aussi.
13:42Oui, c'est exactement ce dont je voulais parler.
13:45L'après Müller, qui va laisser un vide énorme au Bayern.
13:48C'est une icône, une référence, une légende du club.
13:52755 matchs.
13:52Il avait fait ses adieux en Bundesliga pour la dernière journée
13:56devant 75 000 spectateurs à 35 ans.
13:59C'était un jour historique en Allemagne.
14:01C'était hyper émouvant.
14:02On n'arrive pas à s'imaginer ce que sera l'avenir
14:04quand Thomas ne revêtira plus un maillot rouge et blanc.
14:07C'est ce qu'avait déclaré le directeur sportif Max Héberle.
14:10Depuis qu'il avait annoncé d'ailleurs son départ l'été dernier,
14:13à chaque fois qu'il entre sur le terrain,
14:14c'est une ovation, c'est des applaudissements,
14:16c'est des décibels, c'est assez impressionnant
14:19l'engouement autour de Thomas Müller.
14:22Il a imprégné le Bayern comme aucun autre joueur.
14:25Il n'a presque pas un record qu'il ne détient pas.
14:28Il laisse derrière lui un immense héritage.
14:30Sans lui, ça va être plus silencieux, ça va être différent.
14:32Là, c'est Antiflick qui a déclaré ça.
14:35Ancien entraîneur du club de 2019 à 2021.
14:37Un départ qu'il estime être peut-être la plus grande rupture
14:40dans l'histoire du club.
14:41Donc, il faudra aussi préparer pour ce Bayern l'après Thomas Müller.
14:45J'ai l'impression que Thomas Müller, ça fait plus de bruit autour de lui
14:50encore que votre anniversaire, si vous voulez.
14:52Il n'y a pas de match.
14:53Il n'y a match en tout cas.
14:54Dembélé dans le dernier cas, la Coupe du Monde des Clubs aussi,
14:57on va en parler, l'impact de ce match,
14:58notamment dans la course au ballon d'or.
14:59Ne me regardez pas, ne me regardez pas comme ça.
15:02Non, mais on en parlera, je parle du ballon d'or,
15:04je vous regarde obligatoirement, mais ça est bien.
15:07On parlera de l'hommage aussi de la planète foot,
15:08évidemment, après le choc, l'annonce du décès de Diogo Jota.
15:11On aura la dernière du petit filet.
15:13On va remercier M. Adrien Courreau.
15:14C'était son dernier pourquoi.
15:21On a eu une leçon de mode et un exposé sur le ballon.
15:25C'est la dernière émission.
15:25Dernier pourquoi de la saison.
15:27De la saison.
15:28On sera de retour.
15:30Non, mais il en fera dans les couloirs comme ça pour rien.
15:32Allez, on se retrouve dans quelques autres temps.
15:33C'est un jeu aussi, il y a un vrai club tout de suite.

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