Éric Naulleau : «Qui peut encore contester le mot d'ensauvagement ?»

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À la suite de l'intrusion de la mère et de la grand-mère d'une élève dans une école élémentaire de Saint-Leu-La-Forêt, une des professeures a reçu plusieurs coups de poing, une agression sur laquelle Éric Naulleau a tenu à réagir : «Qui peut encore contester le mot d'ensauvagement ?».

Transcript

00:00Vous voyez, il y a beaucoup de gens pour dire non, mais ça a toujours existé, rien de nouveau.

00:04Si, ça c'était inimaginable.

00:05Il y a eu une époque, c'était inimaginable.

00:07C'était même presque l'excès inverse, c'est-à-dire que le prof avait toujours raison,

00:10même quand parfois il avait tort.

00:11Parfois il avait la main à l'est.

00:12Parfois il avait la main à l'est, je suis bien placé pour vous en parler.

00:14Vous avez connu une époque, on prenait quand même.

00:16Je ne demande pas à revenir à ça, je vous dis simplement que là ce n'est pas possible.

00:19Et que l'école est vraiment le microcosme où se révèlent vraiment tous les manquements de la société,

00:24tous les dérèglements, et je regrette, qui peut encore contester le mot d'ensauvagement ?

00:30Il y a l'ensauvagement.

00:31Le home-jacking dont on a parlé, c'est l'ensauvagement.

00:33Sans prendre de cette manière un prof, c'est de l'ensauvagement.

00:36Qui peut nier ce mot ?

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