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Avec Nagui et Charlie Anne

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##SUD_RADIO_MEDIA-2025-07-02##

Catégorie

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News
Transcription
00:00Musique
00:00Un chananana plus moderne !
00:10Bonjour Nagui !
00:12Bonjour, comment allez-vous ?
00:13Bien ! Et vous, pas trop chaud à Beauvais ?
00:17Comme dans le réseau La Planète, écoutez, si certaines personnes doutent encore d'un problème du climat,
00:25je pense que là c'est bon, on commence à avoir des preuves quotidiennement.
00:27Mais la chaleur n'est rien par rapport à l'excitation du moment.
00:35Ah oui, parce que vous avez porté ce projet d'interville pendant près de 5 ans, c'est ça ?
00:40Avant de le voir aboutir ?
00:43Pour plein de raisons, Valérie, à commencer par la pandémie évidemment,
00:47mais ça avait commencé même en 2019,
00:51où nous devions nous installer finalement dans un lieu unique
00:56pour faire plusieurs soirées.
00:59Et finalement, avec le recul, je me dis que les problèmes causés, les retards, les décalages,
01:06nous ont permis peut-être d'affiner les fondamentaux d'interville
01:10et de renouer ce que nous n'avions pas décidé de faire en 2019
01:13avec le direct, avec la province,
01:16avec le côté barnum dans tous les sens du terme,
01:19c'est-à-dire une énorme machinerie,
01:21mais aussi le côté cirque qui se déplace de ville en ville.
01:25Et j'avoue que c'est extrêmement agréable,
01:29d'abord de nous sortir de notre confort et train-train parisien,
01:34sortir du périphérique pour aller voir la vraie vie
01:37et voir le sourire de ceux qui nous accueillent.
01:42La beauté des villes de France aussi,
01:45ce n'est pas une découverte,
01:46mais quand on le fait dans un contexte de travail,
01:49on n'est pas dans un même regard et dans un même rythme.
01:54Donc c'est extrêmement agréable et très excitant.
01:57Je n'ai pas d'autre mot à vous dire que...
01:59Oui, c'est excitant, exactement.
02:00Vous regardiez Interville quand vous étiez petit ?
02:03Pas du tout, pas du tout.
02:04Moi, je regardais Apostrophe, je regardais Vivo,
02:07je regardais Le Grand Échiquet.
02:09Et vous savez, sans Baudelaire, Rimbaud, Lamartier, Victor Hugo,
02:13franchement, je serais incapable de faire N'oubliez pas les paroles.
02:16Bien sûr.
02:18Non, vous le regardiez ?
02:19Non seulement je le regardais,
02:21mais c'était ayant deux parents professeurs
02:24qui justement, eux, ne voulaient pas regarder la télévision
02:27pour, entre guillemets, simplement regarder la télévision
02:31et être, comment dirais-je, scotché devant des séries américaines
02:36que j'adorais comme Les Mystères de l'Ouest ou Amicalement Votre.
02:39Le seul moment, enfin, l'un des moments de partage et de rire en famille,
02:45c'était Interville.
02:46Et c'est vrai que ce que je retiens, c'est le rire de mon papa et ma maman
02:52avec nous, les enfants, devant des tartes à la crème,
02:58des glissades, des gadins, du Charlie Chaplin, finalement,
03:00parce que tout revient à ça, aux fondamentaux de la blague.
03:04Alors, est-ce qu'on va retrouver ces fondamentaux dans Interville 2025 ?
03:08Et pour rebondir sur vous, est-ce qu'il va y avoir de la mauvaise foi
03:11entre vous et Bruno Guillon ?
03:13Alors, il est hors de question qu'il y ait la moindre mauvaise foi de ma part,
03:18étant donné que j'ai toujours raison, donc je ne vois pas où il y a de problème.
03:21La mauvaise foi, c'est quand on a tort.
03:23Donc là, comme j'ai raison, je ne vois pas de quoi vous parlez.
03:27Mais sur les fondamentaux, vous savez, pour faire un clin d'œil
03:31à tous nos stagiaires de troisième que l'on voit passer dans les médias
03:34et dans les rédactions et dans beaucoup d'entreprises,
03:38il y a donc cinq ans, on avait demandé à un stagiaire de troisième
03:41de visionner des intervilles et de noter ce qui était pour lui
03:49les moments clés d'intervilles, les fondamentaux,
03:53comme un exercice de travail pour lui, de dérocher comme ça des émissions
03:57et pour nous d'avoir la perception d'un élève de troisième
04:04pour remarquer ce qui lui plaisait là-dedans.
04:08Et donc, il nous parle de plans inclinés, de glissades, de piscines,
04:13de tournettes, de déguisements.
04:15Donc, il note tout ça et puis il finit en disant
04:18« Et la vachette, topa ! »
04:21Alors, nous, on discute avec lui et on dit
04:26« C'est quoi la vachette, topa ? »
04:27Il me dit « Je ne sais pas, mais il y a une vachette »
04:30et chaque fois qu'on l'appelle, on dit « Topa la vachette ! »
04:32Et on a éclaté de rire et j'ai dit « Mec, t'es un génie, mec ! »
04:38Et donc, on a respecté les fondamentaux
04:41et puis on a baptisé notre mascotte Topa, évidemment.
04:44Topa la vachette, mais qui n'est pas une vraie vachette.
04:47Qui est une mascotte comme on voit sur les terrains de sport,
04:53comme les friges l'ont été sur les JO,
04:56comme il y en a en NBA, au basketball.
04:58C'est-à-dire à la fois un personnage qui a été créé par Zep,
05:04le papa de Titeuf,
05:05un personnage qui est fait pour ambiancer, pousser les supporters,
05:09les chauffer à blanc,
05:10mais aussi une sorte de trublion
05:14qui aura, dans un temps limité sur différentes épreuves,
05:18la possibilité d'aller perturber l'autre.
05:22Et on a fait des répétitions et des mises en place depuis deux jours.
05:25On est à Beauvais.
05:27Et on est comme des gamins.
05:29C'est-à-dire que quand sur des répétitions, vous éclatez de rire,
05:32ça commence à être bon signe.
05:35Ah, c'est malheur !
05:35C'est-à-dire que les vachettes vont quand même être présentes indirectement grâce à Topa
05:39et vont venir perturber.
05:40Je trouve ça très intelligent.
05:42Alors, je vais aller plus loin.
05:43Pardon, je vais aller plus loin.
05:45Il y a même des épreuves,
05:46comme par exemple sur la tournette,
05:48où la vachette va pouvoir intervenir,
05:50la d'autre en tout cas,
05:51et jamais de la vie vous auriez pu mettre un véritable animal sur une tournette.
05:56Sauf que comme c'est un candidat de l'équipe rouge,
06:00qui sera le trublion de l'équipe B,
06:04bleu, il va agir comme un être humain déguisé,
06:10mais en faisant surtout des épreuves que jamais aucun animal n'aurait pu faire.
06:14Est-ce que vous avez déjà essayé de porter le costume de Topa,
06:17ou avec Bruno Guillon ?
06:18Est-ce qu'on vous verra en Topa ?
06:21J'ai ma fierté, monsieur, et je veux bien...
06:24On vous a vu avec des masques dans une autre émission, vous aviez...
06:28Justement, mon psy m'a demandé d'arrêter de créer des troubles supplémentaires
06:34à ceux que j'ai déjà depuis une trentaine d'années avec tout ce que j'ai pu faire.
06:38Alors, est-ce que vous avez testé les jeux ?
06:40Ou le plan incliné ?
06:41Est-ce que vous avez fait une course avec Bruno sur le plan incliné ?
06:44Ou peut-être avec Johan Rioux, qui sera le juge ?
06:47Non, mais en fait, c'est vous les plus vicieux, quoi.
06:51C'est tout ce que vous voulez, c'est...
06:52On veut, on veut...
06:54Voilà, c'est ça.
06:55On veut que vous mouillez la chemise.
06:57Alors, les premières qui se sont essayées sont Camille Serres et Valérie Beg,
07:03qui vont chacune être les « managers », entre guillemets, les « coaches » de chacune des équipes,
07:10et elles se sont essayées à être des épreuves.
07:11C'était extrêmement drôle.
07:13D'autant plus drôle qu'elles sont toujours en train de faire des stories sur Insta,
07:19sur les conseils beauté, sur comment faire pour les cheveux, pour la coiffure,
07:22et derrière, elles se sont mis dans des états lamentables.
07:27C'était extrêmement drôle.
07:29Et je vous confirme, oui, Camille a fini dans la piscine.
07:32Parce que vous n'êtes pas tout seul, effectivement.
07:35Justement, Nagui, Valérie, je vous propose de voir la présentation grâce à la bande-annonce.
07:40Mais ça revient le 3 juillet, Interville !
07:42Interville, c'est un public survolté, c'est une ambiance de folie.
07:46C'est l'été, c'est des chutes, c'est des gamelles, du savon noir.
07:49C'est plus qu'une émission de télé, c'est...
07:50La fête, la rigolade.
07:52C'est des fous rires, c'est... on n'y comprend plus rien.
07:55Et puis c'est surtout deux équipes qui s'affrontent.
07:57C'est les rouges contre les bleus.
07:58Je ne vous entends pas !
07:59Éminent !
08:00On vous donne rendez-vous le 3 juillet.
08:02Toute équipe est au rendez-vous.
08:03Ça va être incroyable.
08:04Ça va être dingue, ça va être fantastique, ça va être génial !
08:06Le grand retour d'Interville, c'est jeudi 3 juillet en direct sur France.tv et sur France 2.
08:12On a entendu Yohann Riou, Bruno Guillon, Magali Ripoll, Camille Serre, Valérie Beg et vous Nagui,
08:18bien évidemment, qu'on a plaisir à retrouver.
08:23Avec chacun dans un rôle précis qui correspond à leur talent et à leur domaine de prédilection.
08:31Évidemment, Yohann Riou qui commente sur l'équipe TV les matchs de football
08:37sans que l'on voit la moindre image de foot,
08:39mais qui est dans l'intensité de ce qu'il vit et qui sera l'arbitre.
08:44Magali, qui est ma Magali, de n'oublier pas les paroles,
08:48pour les musiques, les ambiances, pour des flashmob, pour chauffer à blanc le public.
08:54Et comme je vous l'ai dit, Camille et Valérie,
08:56qui, après les expériences qu'elles ont eues en tant que Miss France chacune,
09:01savent le relationnel avec le public, avec les maires.
09:06À l'heure où je vous parle, elles sont en ce moment, avec les deux maires de Beauvais, de Coulanges et de Nevers,
09:10en train de les accueillir sur le site.
09:15Et Bruno et moi, contrairement à ce que vous avez dit, sans aucune mauvaise soin,
09:18nous assurons de tenir la boutique.
09:21Non, mais c'est vraiment un sport d'équipe à tous les niveaux.
09:26Aussi bien les équipes qui s'affrontent des deux villes qu'une équipe qui anime.
09:30C'est vous qui avez choisi ceux qui seraient autour de vous ? Comment ça s'est fait ?
09:34Je confesse.
09:35Non, mais oui, j'ai choisi en justement me disant qui est le mieux placé et le plus efficace dans chacun de ces domaines.
09:44Donc voilà, se dire Magali pour la musique et Camille et Valérie qui sont des amis dans la vie.
09:51Donc c'était aussi, c'est quand même agréable de travailler avec des amis.
09:54Bruno, c'est, vous le savez pas, la première fois qu'on coanime tous les deux.
09:57Vous vous détestez ?
09:58Le seul que je ne connaissais, je déteste tous les gens qui sont meilleurs que moi, donc c'est un peu normal.
10:05Et Johan, je ne le connaissais pas, mais j'étais fan, donc je lui ai dit, est-ce qu'on peut se rencontrer ?
10:11Et j'avoue avoir, au bout de dix minutes, été conquis par son regard de môme, son appétit, son...
10:19Son énergie, sa drôlerie.
10:20Ah oui, il a une joie de vivre, incroyable.
10:23Et comment vous, pourquoi il n'y a que quatre émissions ?
10:27Ah !
10:28Parce que...
10:29Ça coûte cher.
10:30Parce que c'est du direct, parce qu'il faut bien...
10:33Ouais, ça coûte cher, c'est vrai.
10:35Enfin, ça va coûter le prix d'un prime hivernal, alors que normalement les primes l'été sont beaucoup moins élevés.
10:44Les coûts de gris d'été sont toujours moins élevés que de septembre à juin.
10:48Donc ça, c'est pour être transparent.
10:51Pour le reste, j'avoue qu'on le vit aussi comme une sorte de test, en se disant, voyons si le public a envie de revoir Interville,
10:58voyons si la manière dont on va faire Interville 2025 va plaire aussi,
11:04parce qu'on essaie de garder, comme vous l'avez dit, les fondamentaux,
11:07mais avec peut-être des choses nouvelles, des choses différentes, des choses surprenantes.
11:13Oui, voilà. Et puis, comme par exemple, d'avoir imposé une parité au sein des équipes pour être dans l'esprit 2025,
11:23même la parité sur la finale avec le mur des champions pour qu'il y ait aussi une fille qui participe...
11:28C'est un signaux qui va faire le mur des champions.
11:30Voilà. Donc ce sont des réglages qui sont au millimètre,
11:36parce que, si vous voulez, c'est un peu l'image d'un gros paquebot Interville.
11:41Si vous tournez trop la barre de quelques degrés à bas bord, vous risquez d'aller dans un mur ou dans un...
11:49Exactement. Donc il faut vraiment que ce soit des petits réglages à plein de niveaux,
11:52mais où on a mis, voilà, une musique différente.
11:57Jamais, aucune émission n'a été présentée par six animateurs à la fois.
12:01La parité est dans l'animation également, dans les équipes aussi, dans le mur des champions.
12:05Mais surtout, ce qui est important, c'est le rythme.
12:07C'est que toutes les deux minutes, il faut qu'il se passe un truc,
12:10il faut qu'on s'amuse comme des enfants.
12:12Et là, techniquement, c'est du direct, donc c'est un gros enjeu aussi.
12:16Ils ont un très mauvais réalisateur, Gérard Pogicchino.
12:19Franchement, je ne vous félicite pas.
12:20Ne m'en parlez pas.
12:21Je suis en train de payer 34 ans d'amitié.
12:28Il y a un moment où il y a des limites à l'amitié, mais là, je ne sais pas comment.
12:30Parce que passer de Taratata à Interville, c'est le grand écart.
12:36Oui, alors ce que...
12:38Oui, sur le choix du direct.
12:40Oui, je vous en prie.
12:41Oui, non, je vous en prie.
12:42Non, mais le direct est quelque chose...
12:46Là, encore une fois, vous qui êtes...
12:49Survoler tous les médias en permanence.
12:54Quelle émission est...
12:55Petit 1 en direct, petit 2 un jeu en prime time, petit 3 en province et chaque fois dans une ville différente.
13:02Depuis combien de temps tout ça n'existe plus à la télé en France ?
13:06Et je le dis en assumant de faire des émissions enregistrées, quotidiennes, avec n'oubliez pas les paroles, mais dans laquelle on n'a pas de montage.
13:17Parce que j'aime qu'il y ait des accidents, un problème de musique, on leur fait tout de suite.
13:23Ou de me prendre des vannes ou des clashes, ou de bafouiller, d'être repris par Cruella ou par Magali ou par Fabien.
13:30On garde cette fraîcheur-là pour donner un sentiment de direct.
13:34Mais il n'y a rien de mieux que le direct pour le donner, ce sentiment-là.
13:37Donc moi, la seule émission qui représente un tel Barnum, j'ai envie de dire, sont des grands événements plutôt sportifs.
13:46Ou les Miss France, ou le Téléthon dans un autre genre, qui jouent avec des duplexes.
13:53Mais en émission de divertissement hebdomadaire qui reviennent régulièrement,
13:57normalement c'est un prime exceptionnel qui se passe en province en direct, ou même à Paris en direct.
14:02Mais quatre semaines d'affilée avec énormément de matériel.
14:09Parce que quand je vous dis que c'est un Barnum, c'est dans tous les sens du terme.
14:13C'est-à-dire qu'il y a un nombre incroyable de personnels, de poids lourd.
14:19On se retrouve avec... On a 10 000 m² de décors, Valérie.
14:2210 000 m².
14:23C'est colossal.
14:24C'est énorme. On a 40 semi-remorques qui partent en tournée.
14:28Il y a 350 personnes par jour.
14:31En tout, il y a 1 400 personnes différentes qui travaillent chaque semaine sur l'émission.
14:36Donc c'est pas le petit truc.
14:39Pardon, et je le dis sans aucune prétention.
14:42Parce que tout ça est un...
14:44Il y a tous les corps de métier présents.
14:46Hier, on a fait encore des réglages sur des jeux.
14:49Et bien, il y a des menuisiers, des peintres, des costumières
14:53qui modifient, qui règlent, qui changent, qui arrangent des choses.
14:57Tout ça dans un esprit de sécurité.
14:59On a une dizaine de personnes dédiées, évidemment,
15:02des ambulanciers, des médecins présents
15:04pour que la moindre égratignure puisse être immédiatement soignée.
15:09On fait tout pour penser aussi à la sécurité des candidates et des candidats.
15:13Je vous assure que c'est du...
15:15C'est un gros...
15:16C'est phénoménal.
15:18On sent en tout cas votre enthousiasme.
15:21Et c'est communicatif.
15:22C'est la drogue.
15:23C'est la drogue, Valérie.
15:24C'est la drogue.
15:25Le problème de notre métier, c'est qu'à force de se droguer,
15:28on se rend compte de l'état dans lequel on est.
15:30Il faut faire un terneige en janvier, Nagui.
15:32Un quoi ?
15:33Un terneige.
15:34Très bonne vanne.
15:34Oui.
15:35Très bonne vanne.
15:36Très bonne vanne.
15:37Très bonne vanne.
15:37Très bonne vanne.
15:38Merci Nagui d'avoir pris le temps d'être avec nous ce matin parce que...
15:42Avec plaisir.
15:43C'est normal.
15:44On est ravis en tout cas de vous retrouver.
15:45On sent que ça va être une émission phénoménale.
15:49Interville 2025.
15:50Donc c'est demain soir.
15:51On va tout faire.
15:52On va tout faire pour en tout cas.
15:54Et tout le monde, c'est un programme qui rassemble toute la famille.
15:57Et c'est ça qui est formidable.
15:59Merci à vous.
16:00C'est gentil.
16:01On rappelle, vous êtes à Beauvais, il y aura Gap et Valers-Arenberg.
16:05Voilà.
16:06Jeudi.
16:07Oui, c'est ça.
16:07C'est-à-dire que demain, c'est Beauvais qui affronte Coulanges.
16:11La semaine prochaine, ça sera Gap face à Bourgouin-Jailleux.
16:14Et ensuite, il y aura Valers contre Saint-Amand-les-Eaux.
16:17Ça sera le 17, oui.
16:19Et la finale, le fin de la finale.
16:21Merci Nagui et Coulanges.
16:23Vous êtes pour Beauvais ?
16:24Moi, je suis impartiale.
16:25On vous embrasse, Nagui.
16:27On vous embrasse bien fort.
16:27Merci, vous aussi.
16:28Bonne journée.
16:29A très vite.
16:29Au revoir.
16:30Ciao, ciao, ciao.
16:30Le 10h midi, Sud Radio Média.
16:34Valérie Expert.
16:36Gilles Ganzmann.
16:37Sud Radio.
16:39Le supplément Média.
16:40Le supplément Média avec ce soir à 21h05, la grande finale de Top Chef, 16e saison.
16:47Et on a la chance d'avoir l'un des deux finalistes.
16:52Bonjour, Charlie.
16:53Merci d'être avec nous.
16:54Merci.
16:55Bonjour, bonjour.
16:56Vous savez, vous, qui a gagné ?
16:57Je suis au courant, peut-être.
16:59Peut-être.
16:59Bon, vous êtes face à Quentin, qui fait partie de l'équipe de Glenvielle.
17:04Vous faites partie de l'équipe de Paul Perret.
17:07Et c'est vrai qu'il y a eu des épreuves qui ont titillé votre créativité.
17:12Et en particulier, vos Saint-Jacques bourguignonne qui ont été un des événements, on peut le dire, de cette saison.
17:20Ah bah clairement, cette épreuve-là, moi, j'étais venu pour embêter un peu les copains.
17:24Donc, en choisissant ce thème-là, c'était un peu histoire de les secouer dans le retranchement.
17:28Surtout, mon pote Grégoire, c'est vraiment pas le genre d'épreuve qu'il aime faire.
17:33Et moi, c'est faire des petits plats un peu canailles comme ça.
17:36Je suis toujours content de les faire.
17:37C'était le côté trompe-l'œil.
17:38C'est ça, c'était le thème de trompe-l'œil.
17:40C'était trompe-palais, oui.
17:42Donc, il fallait faire un plat de viande, mais avec une protéine de la mer.
17:46Et avoir le goût, la texture et le visuel de la viande.
17:49Alors, comment vous est venue cette idée ?
17:50Comment, lorsqu'on est chef, on décide ?
17:53Alors, on va peut-être écouter l'extrait, puis on en parle après.
17:55Donc, vu que la Saint-Jacques a des fibres un peu comme le morceau de bœuf, très filandreuse.
18:00Bon, trompe-palais, moi, ça va être très simple.
18:02Bœuf bourguignon de Saint-Jacques.
18:03Franchement, c'est inattendu.
18:04J'aurais pas pensé à ça, cette histoire de Saint-Jacques.
18:08Je vois pas ce que ça donne, franchement.
18:09Alors, pour donner l'illusion de mon bœuf bourguignon, je veux vraiment le dresser comme la grosse potée de bourguignon.
18:15En gros, je vais faire des Saint-Jacques au four, archi séchés.
18:18Je vais venir les réhydrater dans le vin rouge.
18:20C'est la texture qui est toujours le plus compliqué, donc c'est là que t'as peut-être bien joué.
18:24Et après, je vais faire toute la garniture très, très colorée.
18:26Les champignons, les carottes, les oignons.
18:28Je vais pouvoir avoir le maximum de sucre.
18:30Le côté vraiment très torréfié qu'on retrouve dans la bidoche.
18:32Un peu de lard avec ou pas ?
18:34Non, je fais les champignons fumés, très cuits au beurre, pour amener un peu le côté bidoche des lardons fumés.
18:40Ouais.
18:41Et après, juste déglacer au vin rouge.
18:43Et la sauce bien montée au beurre, très grasse.
18:46Alors, comment vous avez vu cette idée ?
18:48Eh bien, déjà, l'idée de l'épreuve, moi, c'était de rattraper une épreuve que j'avais loupée,
18:51qu'ils avaient faite avec Pascal Barbeau et Adrien Cachot.
18:54Donc, moi, je voulais refaire cette épreuve-là absolument.
18:57Parce que je n'avais pas pu la faire, vu que j'étais déjà qualifié.
19:00Et moi, l'idée de ce plat-là, elle est assez simple.
19:02C'était juste de réfléchir à trouver la protéine de la mer qui avait le moins de goût,
19:07une fois très cuite.
19:09Et surtout avec une vraie fibre.
19:09Qui avait l'aspect filandreux du bœuf, quoi.
19:12Et surtout qu'il soit masquable facilement.
19:14Ouais, parce qu'on ne sent plus la Saint-Jacques à ce niveau-là.
19:16Ah bah non, on ne la sent plus du tout.
19:17Et c'est le but.
19:18Mais on a la mâche qui ressemble à du bœuf.
19:20Exactement.
19:20En fait, le fait de les sécher au four, ça crée vraiment une croûte.
19:23Et elles sont invangeables, comme ça.
19:26C'est un chewing-gum, le truc.
19:27Mais une fois que vous l'avez fait réhydrater, du coup,
19:29dans le bouillon de champignons et dans le vin rouge,
19:31le but, c'était de ramener vraiment tous ces marqueurs de goût
19:33qu'on a dans le bourguignon.
19:35Pour oublier vraiment ce goût de Saint-Jacques.
19:36Et même en oublier le goût du bœuf qu'on a habituellement.
19:39Et juste avoir tous ces marqueurs qui nous rappellent vraiment ce goût de bourguignon.
19:42Est-ce que vous avez regardé les réseaux ?
19:43Vous avez vu qu'il y avait autant de fans de vous que de Quentin.
19:46Vous êtes vraiment les deux chouchous des réseaux.
19:49Vous avez un peu lu tout ce qu'on racontait ?
19:51Nous, on reçoit quand même pas mal de messages sur les réseaux.
19:55Donc tous les matins, je passe une heure sur le trône à répondre aux messages.
19:59Donc je m'en rends quand même bien compte.
20:02Mais c'est quand même cool les retours qu'on a eus.
20:06Surtout que nous, on est tous copains.
20:07Donc d'avoir les retours positifs sur les autres aussi, c'est chouette.
20:11Comment ça a commencé l'aventure pour vous ?
20:13Qu'est-ce qui fait que vous vous êtes décidé à participer à Top Chef ?
20:16Moi, ce n'était pas trop prévu à la base.
20:18Je démissionne de chez David Toutain l'an dernier.
20:20Le lendemain matin, j'étais dans le fond de mon lit.
20:22Quatre chefs pour nos auditeurs.
20:23Incroyable.
20:24Incroyable chef, deux étoiles.
20:26Et pourquoi vous démissionnez ?
20:26Le but, c'était de retourner en Normandie.
20:29Parce que vous êtes d'origine.
20:30J'avais un peu ras-le-bol de la vie parisienne à cette époque.
20:33Du coup, le but était de rentrer à la maison.
20:36Et le lendemain matin, il y a une story qui passe.
20:38Dernier jour d'inscription pour Top Chef.
20:39Je m'inscris, on verra bien.
20:41Au pire, je n'ai rien à faire de toute façon.
20:42Donc, ça m'occupera.
20:44J'ai fait la lettre de motivation sur Tchad GPT.
20:46J'ai vraiment fait ça à la volée.
20:49Ça a été fait un peu à l'arrache.
20:51C'est vrai ?
20:51Et au final, ils m'ont rappelé dans la journée pour faire les castings.
20:54Et voilà là.
20:55Et le casting, c'était quoi ?
20:57Eh bien, on avait deux épreuves à faire.
20:59Du coup, dans un lycée hôtelier sur Paris.
21:02Donc, une épreuve où on n'avait rien à poser.
21:04On avait juste un temps.
21:05On devait venir avec une marchandise et faire un plat qui nous ressemble.
21:08Vous avez fait quoi ?
21:09C'était un homard au barbecue avec des algues, une eau de mer à boire, un petit ceviche
21:14de pince de homard avec de la crème crue et des herbes que j'avais ramenées de mon potager.
21:19Ah ouais.
21:19Donc, ça a bien, ça a plu.
21:22Ça a plu, ouais.
21:23Et juste après, une fois que vous avez fait ça, il y a une épreuve imposée ?
21:26Et après, on a une épreuve imposée où là, on a un petit bac gastro avec plein d'ingrédients.
21:30Donc, le thème, c'était la carotte.
21:32Et il fallait faire un truc en 40 minutes.
21:34Vous avez fait quoi ?
21:35Et j'avais fait un rouleau de carottes fumeau laurier avec un condiment à lanchois et au guanciale.
21:40Et basta.
21:40Pas mal.
21:41Pas mal.
21:42Et d'où ça vous vient, cette passion pour la cuisine et cette envie de devenir chef ?
21:49Ah bah moi, je suis un gourmand.
21:50J'aime manger et puis surtout que j'aime aussi et cultiver et aller chercher les produits,
21:54que ce soit en cueillette sauvage ou à la pêche.
21:56Donc, moi, il y a aussi cet amour du produit qui me tient et qui m'a emmené vers la cuisine
22:00plutôt que le plaisir de cuisiner à la base.
22:03Et chez vous, c'était quoi ?
22:04Enfant, il y avait une maman qui cuisinait beaucoup ?
22:07Ouais, ma mère, c'était un jour avec, un jour sans.
22:10Je pouvais avoir le gratin Picard la veille et le lendemain, ça a donné.
22:15Mais c'est surtout ma grand-mère qui cuisinait énormément, qui était une super cuisinière.
22:20Donc, nous, dès qu'on allait chez les grands-parents, on se régalait.
22:22Oui, c'est le point commun que vous avez avec Quentin qui a rendu hommage aussi à ses grands-parents
22:28qui ont été très importants pour lui au niveau de la cuisine.
22:31Alors, je vous propose un autre extrait très important.
22:34C'est que cette année, vous étiez jugé par le guide Michelin, par des personnes du guide Michelin.
22:41D'ailleurs, vous avez deux fois été reconnu par le guide Michelin,
22:45ce qui vous a fait arriver plus vite que les autres en finale.
22:48Alors, j'ai pris un extrait où j'ai un de vos plats.
22:51Je joue très gros aujourd'hui et la pression, elle est maximale.
22:55Je n'ai jamais cuit un coquillage farci comme ça dans le sable.
22:57C'est chaud, quoi.
22:58Et en plus de ça, on sait que c'est face aux inspecteurs.
23:01Aujourd'hui, je compte pas mal sur ma bonne étoile pour que la cuisson, elle soit au cordeau.
23:04J'espère absolument que ça va passer.
23:06Donc, grosse passion.
23:07On est sur une pêche à pied en Normandie.
23:09Alors là, je suis vraiment parti dans l'idée où, en l'an 3000,
23:11on n'aurait rien fait pour le réchauffement climatique,
23:13que le sable serait tellement chaud que tous les coquillages cuiraient sous le sable.
23:17Et quand on irait en pêche à pied, on sortirait les coquillages du sable
23:20et qu'on aurait juste à les rincer pour pouvoir les déguster déjà cuits.
23:23J'aime beaucoup l'idée, déjà de base, d'aller cuire un coquillage dans le sable dans lequel il vit
23:27pour aller le cuire.
23:29Ça, ça me plaît beaucoup.
23:31Et aucun n'a trouvé du sable.
23:35Et alors, ils ont adoré le guide Michelin.
23:37J'ai eu un grain de sable.
23:38J'ai eu un grain de sable, ouais.
23:39Celui-là, je m'en souviens, ouais.
23:42Il y a eu un petit grain de sable sur un des inspecteurs.
23:44Mais...
23:45Et donc, c'est votre idée de cuire comme ça dans le sable ?
23:52Eh bien, là, l'épreuve, c'était cuisson instantanée.
23:55Donc, l'idée, moi, c'était de prendre un truc aussi qui cuit très vite.
23:57Donc, le coquillage, ça n'a pas besoin de beaucoup de cuisson
24:00ni d'une très forte chaleur.
24:01Et le sable, c'est un gros conducteur de chaleur.
24:05Au Liban, ils font chauffer le café, la cafetière sur le sable chaud.
24:08Oui, et puis il y a la cuisine aussi dans certains pays
24:12où on cuit sous le sable.
24:15Et c'est un super conducteur de chaleur.
24:16Donc là, l'idée, c'était vraiment d'utiliser
24:17et cette protéine qui cuit vite
24:19et en même temps, la remettre un peu dans son habitat naturel.
24:21Et pour revenir au Michelin, j'ai lu en préparant l'émission
24:24que c'était une de vos obsessions d'avoir une étoile ?
24:26Ah, moi, c'est une grosse obsession.
24:27Je les collectionne tous, les guides, depuis plusieurs années.
24:31Donc, un de ces quatre, j'espère que je serai bien.
24:33Mais ça représente quelque chose pour vous, pour un jeune...
24:35Vous avez quoi, 24 ans, 25 ans ?
24:3725 ans, ça représente quelque chose pour vous, le Michelin ?
24:40Moi, ça a été la trame de mes dix dernières années.
24:45Ça a été toujours de travailler dans des restaurants étoilés
24:47pour avoir toujours cette rigueur
24:50qu'on avait dans les restaurants étoilés.
24:52Et moi, c'est une obsession de pouvoir en avoir un jour pour moi.
24:55Parce que j'ai toujours bossé pour des chefs
24:57qui couraient après leur étoile.
24:59Donc, le but, c'est un jour de courir après la mienne.
25:00Au contraire, disent qu'ils n'en veulent pas
25:01parce que c'est une telle pression
25:03que le jeu n'en vaut pas la chandelle.
25:07Ah, moi, j'aime bien courir après.
25:09Oui, vous aimez bien courir après.
25:11Oui, mais on reproche aussi qu'on ne connaît pas les critères
25:14qu'ils ont pour donner ou pas une étoile ou deux étoiles.
25:20C'est aussi des reproches qu'on fait.
25:22Ah bah, ça, c'est sûr.
25:23Les critères, ils sont ultra vagues.
25:25Parce que c'est très personnel.
25:26Que ce soit les plats que vous allez déguster,
25:28ils peuvent plaire à une table.
25:29Comme à la table d'à côté, ils peuvent rien comprendre
25:31ou alors détester.
25:33C'est juste de se dire, bon, la cuisine,
25:35il faut qu'elle soit maîtrisée,
25:37que les cuissons, elles soient maîtrisées,
25:38que les accords de saveur, ils soient cools.
25:41Mais la première étoile, c'est vraiment la personnalité d'un chef
25:44et en même temps, une cuisine qui est très bonne, très bien faite.
25:47Le service et le lieu ne sont pas encore trop pris en compte
25:50pour la première.
25:51Pour la deuxième étoile, le lieu, le service
25:53est beaucoup plus pris en compte.
25:56Et puis la troisième, bon, là, c'est réservé à Jésus.
25:59Il n'y en a pas beaucoup.
26:01C'est quoi votre cuisine ?
26:02Parce que là, ce qu'on a vu, c'est des épreuves.
26:05Pour la plupart, je ne pense pas que vous allez le servir,
26:08le bourguignon de Saint-Jacques.
26:09Typiquement, je peux le réutiliser sur un menu déguste.
26:12Mais sinon, quel est votre ADN à vous,
26:17si je peux évoquer ça ?
26:19C'est les produits de la mer.
26:21C'est les produits de la mer, c'est sûr.
26:22Mais est-ce que c'est de mélanger beaucoup de produits ?
26:24C'est de...
26:25Vous disiez que vous avez la quête du produit.
26:28Moi, c'est vraiment d'aller à la simplicité,
26:30de ne pas sur-transformer les produits.
26:31Les petits chichis, c'est pas votre truc.
26:33Ah non, la pignole dans les assiettes
26:34où on met 25 000 pouces qui ne servent à rien
26:36juste pour faire joli, ça, je m'en fous.
26:37Vous avez raison, on est avec Valérie.
26:39Et c'est quoi votre plat fétiche ?
26:41Ce serait quoi ?
26:42Ah honnêtement, j'en ai pas.
26:44Justement, je pense que c'est ce qui fait que j'aime cuisiner,
26:46c'est que ça change toutes les semaines.
26:48Refaire un menu pendant trois semaines, un mois,
26:51au bout d'un moment, ça me gonche.
26:52Ah, vous voulez pas un plat signature ?
26:53Ah non, c'est chiant.
26:54Mais il y en aura peut-être un.
26:56Que ça secoue un peu.
26:57Oui, mais il y en aura peut-être un qui va s'imposer.
27:00Votre but, c'est quoi ?
27:01C'est d'ouvrir un restaurant en Normandie ?
27:03Oui, le but, c'est clairement d'ouvrir.
27:06Maintenant, on va voir au fur et à mesure
27:09comment ça se présente, les opportunités.
27:10Peut-être si vous gagnez ce soir avec l'argent,
27:13même si vous ne gagnez pas, vous allez ouvrir votre restaurant ?
27:15Ah oui, dans tous les cas.
27:16C'est l'obsession de ma vie.
27:18C'était déjà le plan avant Top Chef.
27:20Qu'est-ce que ça vous a apporté, Top Chef ?
27:23Déjà, ça m'a apporté des grosses rencontres.
27:25On fait des rencontres qui sont incroyables
27:27parce que c'est des gens qu'on n'aurait jamais rencontrés
27:29hors de cette émission,
27:31que ce soit les candidats ou les chefs.
27:32Des gens comme Grégoire ou Charlie Fifi.
27:36On a presque dix ans d'écart.
27:38Et pourtant, on est tellement sur la même longueur d'onde
27:40et sans l'émission, on ne se serait jamais rencontrés.
27:42Greg, il était à Cassie, Charlie Fifi sur Paris.
27:45On ne se serait jamais croisés sans ça.
27:47Et à l'heure actuelle, maintenant, on passe notre vie ensemble
27:49et on s'appelle tous les jours pour se donner des nouvelles.
27:51Et même ensemble, on s'enrichit vachement
27:54de la cuisine des uns et des autres.
27:56Donc, c'est très cool.
27:56Et les chefs vous ont appris, transmis des choses,
28:02où vous étiez avec Paul Perret.
28:05Eh bien, il nous apporte une sagesse.
28:07C'est plus ça, je pense, que des techniques.
28:09Parce que forcément, on ne cuisine pas ensemble.
28:10Mais il nous apporte vraiment ce truc de se dire
28:12on se calme, on en met moins dans l'assiette,
28:14mais mieux maîtriser.
28:16Et juste ne pas partir dans des folies
28:18juste pour amuser la galerie.
28:19Et avoir des choses qui soient maîtrisées.
28:21Qu'est-ce que vous allez faire ce soir pour gagner ?
28:24C'est quoi votre menu ?
28:25Le plan ?
28:27Le menu de ce soir, c'était aussi dans l'idée
28:29de faire des petits clins d'œil
28:31à tous les chefs chez qui j'ai bossé.
28:33Ah, génial !
28:34Dont un des chefs qui m'a le plus marqué
28:36dans ma carrière, c'est Thomas Benady.
28:38C'est le chef de l'Auberge Sauvage
28:39au Mont-Saint-Michel.
28:41C'est le restaurant qui m'a marqué
28:43parce qu'on travaillait avec un potager
28:44et c'était incroyable.
28:46Et on cuisait toujours les légumes
28:48en croûte de sel chez lui.
28:50Donc pour commencer le menu,
28:51on sera sur une betterave
28:52qui est cuit en croûte de sel.
28:53Elle sera assaisonnée
28:54avec un vinaigre de betterave et géranium
28:56avec en dessous une huître pochée
28:58dans son propre jus,
28:59un yaourt à la marjolaine
29:00et bastacosie.
29:02Ça c'est pour l'entrée.
29:03Bastacosie, c'est déjà pas mal.
29:04Ça c'est l'entrée.
29:05Ça c'est juste l'entrée.
29:06Et le plat, on va être sur de l'ormeau.
29:08Et du coup, l'ormeau,
29:09c'est le deuxième petit clin d'œil.
29:11C'est chez David Toutain.
29:12J'en ai bossé beaucoup, beaucoup, beaucoup.
29:15J'en ai tapé pendant des heures
29:16dans le sous-sol.
29:17Oui, parce qu'il faut les taper.
29:18L'ormeau c'est dur.
29:19Ah oui, si on ne les tape pas,
29:20c'est un bouchon de liège le truc.
29:21C'est imbouffable.
29:22Donc, hors mot,
29:24avec que des algues à manger.
29:26Donc on va avoir huit algues différentes
29:28dans le menu.
29:29Enfin, dans cette assiette-là.
29:30Huit algues différentes ?
29:31Oui.
29:32Donc, que des algues fraîches.
29:35Moi c'est mon dada, j'aime trop ça.
29:37C'est le goût iodé,
29:38c'est le goût de la mer,
29:39c'est le goût de l'odeur
29:40qu'il y a chez moi.
29:41Bon, et Quentin ?
29:43Quentin, son menu,
29:44je pense qu'il sera le mieux
29:45pour en parler.
29:46Moi je ne le connais pas exactement.
29:48On a demandé qu'il vienne,
29:48mais il ne pouvait pas être là.
29:49Il ne pouvait pas être là.
29:50Effectivement,
29:51ça ne présume rien du résultat.
29:54On voulait avoir l'année dernière,
29:55on avait fait les deux finalistes.
29:58Et là, vous vous étiez disponible.
30:00Donc c'est l'occasion d'éviter,
30:01d'évoquer cette 16e saison.
30:04On va vous soutenir,
30:05on va être là.
30:06Et ce soir, vous serez où ?
30:08Ce soir ?
30:08Oui, pour regarder,
30:09vous allez regarder ?
30:11Ce soir, c'est...
30:12Parce que ça a été enregistré.
30:13Ce soir, c'est Petite Fiesta Boum Boum
30:14à Croatie-sur-Seine
30:16dans un restaurant
30:17des bistrots pas parisiens.
30:18Oui, de Stéphane.
30:20De Stéphane.
30:21De Stéphane Rottenberg.
30:22Et les deux gagnants
30:23seront là
30:24pour être dans un de ces restaurants
30:25à Stéphane
30:27qui est devenu un homme d'aphné.
30:28Donc ce soir, vous serez...
30:30On sera en fiesta avec Quentin.
30:31Avec Quentin.
30:32Écoutez, on vous souhaite
30:33bonne chance.
30:34Vous avez un langage particulier
30:35quand même.
30:36On me l'a fait remarquer.
30:37On me l'a fait remarquer
30:38qu'il y a un petit patois
30:40qui a ressorti de temps en temps
30:41et des expressions
30:42qui sont un peu méconnues
30:44des gens.
30:46On m'a souvent demandé
30:46d'où ça sortait.
30:47Oui, le côté coquin.
30:48Il faut que ça soit coquin.
30:50Ah ben, il faut que ça soit coquin
30:51des plats.
30:53Qui vous a...
30:54Oui, vous avez dit
30:55que ceux qui vous ont inspiré
30:56c'était principalement
30:57ceux avec qui vous avez travaillé.
30:58Mais est-ce qu'il y a
30:59d'autres chefs
30:59peut-être plus anciens ?
31:02Est-ce que vous avez
31:02cette culture
31:03des chefs du passé ?
31:04Je dis Bocuse,
31:05Loiseau, des gens comme ça.
31:06Ce n'est pas des chefs
31:07qui m'ont beaucoup inspiré.
31:08Non.
31:09Je n'ai jamais été trop attiré
31:10par la cuisine classique française.
31:12J'en ai fait même d'ailleurs
31:13zéro dans mon parcours.
31:16Parce que ce n'est pas
31:17forcément ce qu'ils me parlaient.
31:19Je ne me retrouvais pas
31:21dans ce genre de cuisine.
31:23Ça a toujours été
31:23des chefs assez jeunes.
31:24Que ce soit David Toutain,
31:26Cyril Boulay
31:26ou Thomas Benadie.
31:28Ce sont des chefs
31:28qui sont assez jeunes,
31:30qui font une cuisine
31:30qui est dans l'air du temps.
31:32Très centrés sur le produit,
31:33qui font attention
31:34à utiliser des poissons
31:36de pêche durable.
31:37Et moi, je me retrouve
31:38dans ce genre de cuisine.
31:40On va vous regarder ce soir.
31:42On va vous regarder ce soir
31:44avec Quentin.
31:45Quentin qui fait partie
31:46de l'équipe de Glenvielle,
31:47vous celle de Paul Perret.
31:49Donc finale ce soir,
31:51ultime épisode
31:51de cette 16e saison
31:54de Top Chef
31:54sur M6
31:55à 21h05.
31:56Évidemment,
31:57on sera devant le poste.
31:58Merci à vous
31:59et on se retrouve
32:00dans un instant
32:00pour les débats.
32:01de la fin.
32:02Merci à vous.
32:03Merci à vous.
32:03Merci à vous.
32:04Merci à vous.

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Sud Radio
24/10/2024