00:00C'est Eliott Deval qui se recommande du 11-13, aujourd'hui c'est pas Christine Kelly, toutes mes excuses, toutes mes confuses, la revue de presse d'Europe 1, Olivier Delagarde, ça c'est bien vous.
00:09On commence par une claque.
00:10Oui, intervenue tard, avant hier soir, elle ne résonne que ce matin dans vos journaux.
00:15Cette claque, tonitruante, c'est celle qu'a reçue Anne Hidalgo de la part des militants socialistes parisiens.
00:22Parce que ces derniers ont finalement choisi Emmanuel des Grégoires pour défendre leurs couleurs lors de la prochaine municipale.
00:27Emmanuel Grégoire, dont Anne Hidalgo, s'était promis de faire la peau.
00:32L'opinion parle ce matin de camouflet, le Figaro d'humiliation.
00:35Anne Hidalgo rate sa sortie, sinon comme maire, du moins comme leader de la gauche parisienne, écrit Guillaume Tabard.
00:42Enfin, ce qu'il en reste de cette gauche parisienne, car 1534 personnes seulement se seront déplacées pour voter à ces primaires.
00:511534, c'est six fois moins que le nombre d'adhérents des Républicains à Paris.
00:55Du coup, cette victoire est loin de garantir à Emmanuel Grégoire de s'installer dans le bureau de maire.
01:01Avant de devoir affronter la droite, il va devoir affronter le reste de la gauche.
01:05Et Emmanuel Grégoire prévient d'ores et déjà dans le Parisien, il n'y aura pas d'accord avec LFI, ni au premier, ni au second tour.
01:14Mais vous croyez une union possible au premier tour sans LFI ? interroge le journal.
01:17Réponse de Grégoire, c'est difficile, mais je le souhaite.
01:21Et puis ensuite, il pourrait devoir affronter donc Rachida Dati, qui n'a pour lui que mépris, raconte Antoine Umberdorf de l'opinion.
01:28Pendant dix ans, dans les couloirs de l'hôtel des villes, la diva de la droite parisienne le saluait en lui lançant, ça va le stagiaire ?
01:34Pendant que la gauche se déchire, où l'union des droites en est-elle ?
01:39Eh bien, elle a des hauts et des bas, on souffle le chaud et le froid, Dimitri, le haut, chaud.
01:46C'est cette rencontre entre Jordan Bardella et Nicolas Sarkozy.
01:49Le Parisien y revient longuement ce matin, le président du RN s'est rendu rue de Miroménil pour s'entretenir pendant plus d'une heure avec l'ancien président de la République.
01:59Et au-delà de ce que se sont dit les deux hommes, c'est évidemment le symbole qui frappe.
02:04D'ailleurs, chez les Républicains, certains sont un peu décontenancés.
02:08Un membre LR du gouvernement confie à Marion Mourgue, si Marine Le Pen avait demandé à voir Sarkozy, il lui aurait dit non.
02:15Là, c'est quand même une digue qui saute, l'instant d'un café avec Bardella.
02:19Nicolas Sarkozy vient de valider la stratégie d'union des droites que réclament certains.
02:24Alors ça, c'est pour le chaud, passons au froid.
02:27Eh bien, il est soufflé par Marine Le Pen ce matin.
02:29Faut-il y voir un hasard ? La finaliste à la présidentielle publie aujourd'hui une longue tribune dans le Figaro et elle ne le fait pas dire à Bruno Retailleau.
02:38Les chiffres de l'immigration qui viennent d'être publiés confirment ce que nous disons depuis des mois.
02:42La politique migratoire fièrement affichée par Bruno Retailleau n'est pas placée sous le signe de l'action, mais de la fiction.
02:50Suite une attaque en règle de l'action du ministre de l'Intérieur et cette conclusion.
02:54Cela fait maintenant neuf mois que Bruno Retailleau est à Beauvau, après avoir clamé urbi, orbi, ce qu'on allait voir, ce qu'on écrit Marine Le Pen.
03:03Les Français ont à ce jour beaucoup entendu, mais ils n'ont rien vu, ou plutôt ce qu'ils voient est encore pire.
03:10Alors, toujours au sujet de l'immigration, et Marine Le Pen l'évoque d'ailleurs dans sa tribune.
03:14Vous lirez un long papier dans le JD News cette semaine sur le rapport que vient de publier l'Observatoire de l'immigration et de la démographie sur le coût de l'immigration en France.
03:26Et amateurs de politiquement corrects, bouchez-vous les oreilles.
03:30Selon le directeur général de l'OID, Nicolas Pouvre-Monti, le coût de l'immigration peut être estimé dans notre pays à 3,4% du PIB.
03:38Pourquoi ? Eh bien parce qu'en France, les immigrés sont nettement moins présents sur le marché du travail que dans la plupart des autres pays européens.
03:47Dans notre pays, affirme l'OID, 1,7 millions d'immigrés ne sont ni en emploi, ni en études, ni à la retraite.
03:56Que font-ils ? Mystère.
03:57Et contrairement aux idées reçues, cette non-employabilité ne se résorbe pas avec les générations, mais elle s'aggrave.
04:05C'est dû au type d'immigration que l'on reçoit, explique-t-il à la Rachecov.
04:09L'intégration varie selon les profils.
04:12Si l'on compare les descendants d'immigrés d'Asie du Sud-Est avec les descendants d'immigrés algériens,
04:16on réalise que les premiers surperforment en matière de diplôme, alors que les Algériens continuent à sous-performer.
04:24Voilà, je vous avais prévenu, cela ne fera pas plaisir à entendre à tout le monde.
04:27Néanmoins, les chiffres sont là et vous les lirez dans le JD News.
04:31En attendant, les Algériens surperforment au moins dans un domaine, celui de l'embastillement d'écrivain aimant un peu trop la France.
04:42Parce que l'actualité, c'est évidemment la confirmation de la condamnation fantaisiste de Boilemsens à la 5 ans de prison.
04:48Son sort dépasse hélas.
04:50Sa simple personne, écrit Étienne de Montétier à la Une du Figaro.
04:53Il se retrouve broyé dans le bras de fer que l'Algérie cherche à imposer à la France depuis des mois.
04:58Son seul espoir désormais repose sur une grâce du président algérien Théboune.
05:03Cela pourrait être samedi, à l'occasion de la fête nationale algérienne.
05:07Et ce qui se joue le 5 juillet, c'est l'avenir de la relation franco-algérienne.
05:12Explique justement une source proche du dossier dans le Parisien.
05:16En cas de grâce présidentielle, le président Théboune ne pourra s'attribuer tous les bénéfices politiques,
05:21analyse aussi Jean-Christophe Ruffin.
05:23Désormais, on est soumis au bon vouloir du prince.
05:27La conclusion semble s'imposer d'elle-même.
05:30Quoi qu'il arrive, ce sera la fête à Alger.
05:32Et pour la France, une humiliation.
05:34Parce que de deux choses l'une, soit Sansa reste en prison.
05:37Et cela prouve que nous n'avons plus aucun poids diplomatique.
05:41Soyez libérés et les autorités françaises devront toutes honteux but,