Passer au playerPasser au contenu principalPasser au pied de page

Recommandations

  • avant-hier
Le 19 janvier 1998, Johnny Hallyday est l'invité de Guillaume Durand dans l'émission culte Nulle Part Ailleurs sur Canal+. Une interview rare où il revient sur ses confidences publiées dans Le Monde et parle de son nouvel album en collaboration avec Pascal Obispo. Entre introspection et création artistique, un moment fort de télévision.

Catégorie

🎵
Musique
Transcription
00:00:00bonsoir johnny bonsoir cher public bienvenue bienvenue sur la chaîne du foot et du porno
00:00:26pour un événement considérable il a plus de 30 ans de carrière il a su rester simple et accessible
00:00:32dans la lumière des projecteurs sa crinière d'or est plus flamboyante que jamais son regard de prédateur
00:00:38inquiet de tous les dangers n'a rien perdu de son acuité sous sa veste une chemise sous cette chemise
00:00:44un marcel de coton tout simple sous ce rudimentaire linge de corps une musculature féline qui semble
00:00:52se jouer du temps en un ballet de pectoros et de deltoïdes et d'abducteur il est prêt huilé
00:01:01maquillé manucuré de frais applaudissons aussi guillaume durand
00:01:05comment comment parler de vous johnny pour vous dire qu'on vous aime parce qu'on vous aime beaucoup
00:01:22sans tomber dans l'équivoque et oui oui comment deux pères de famille réputé à tort ou à raison hétérosexuel
00:01:29peuvent vous parler d'amour sans risquer l'une de vos légendaires patates qui même à cette distance
00:01:35m'a-t-on averti risque fort d'atteindre son but
00:01:38oui johnny comment vous parlez d'amour alors que le soleil décline lentement sur le pont mirabeau que la française de moins de 50 ans et plus
00:01:45presse le pas au risque de s'en mêler les pinceaux pour vous voir ce soir vous son mal idéal
00:01:51paternel et rebelle mi coala blessé mi épervier aux aguets mi voilà enfin ça fait déjà ça fait pas mal de bien
00:01:57bref quelqu'un de trop rares à la télévision mais enfin présent là sur ce plateau pour parler une fois pour toutes pour se confier
00:02:04et comme le remarquait opportunément aujourd'hui guillaume pour péter l'audimat
00:02:09j'ai jamais dit je n'ai jamais dit ça
00:02:12péter l'audimat nous sommes là pour ça tous les soirs avec nos fausses barbes nos perruques jaunes nos strings à paillettes
00:02:18et nous y arrivons souvent comme ce fut le cas souvenez-vous guillaume la semaine dernière avec le contre amiral ballardier
00:02:24venu défendre de toute sa conviction le statut fiscal des îles kerguelen mais avec vous johnny l'audimat on va l'exploser
00:02:31le pulvériser lui niquer sa race
00:02:34ben justement
00:02:34alors justement au fond des centaines de téléspectateurs plus attentifs que jamais qui nous regardent donnez moi la permission mon cher johnny de passer un petit message
00:02:43personnel voilà j'ai perdu une gourmette plaqué argent 200 grammes environ avec gravé en majuscule gothique pleine barrette mon nom de scène
00:02:51la grosse
00:02:53et le tout a été perdu dans un taxi entre le pont de l'alma et vous m'aviez dit que c'était plaqué vermeil et que c'était dans le vert vert
00:02:58ouais bah c'est c'est pas grave en tout cas si vous la retrouvez vous me faites signe et vous aurez une forte reconnaissance
00:03:04voilà l'occasion
00:03:05et si vous êtes devant votre écran de télévision et que comme moi vous piaffez d'impatience à l'idée d'applaudir l'idole de la france johnny à l'idée alors faites le
00:03:14merci les gars
00:03:28bien
00:03:29merci en tout cas
00:03:31d'être venu là
00:03:32on va démarrer avec alexandre parce que je sais que comme vous revenez de la mer
00:03:37si tu commences à me dire vous
00:03:38oui d'accord
00:03:39on va se faire foutre de notre gueule
00:03:41d'accord
00:03:42non mais t'as quand même été monté mal mariage
00:03:44je connais quand même depuis un paquet d'années maintenant
00:03:46c'est vrai
00:03:47c'est vrai
00:03:48pour des gens intelligents pour une fois
00:03:49et dis moi tu
00:03:50d'accord
00:03:51bon
00:03:52donc il y a un moment où j'ai cru que tu allais je pense beaucoup de gens
00:03:55rester sur le bateau à l'extérieur de la france
00:03:57et finalement qu'une certaine lassitude s'essayait emparer de toi
00:04:02c'est vrai ou pas ça
00:04:04non j'avais envie de
00:04:06j'avais très envie de refaire de la musique surtout tout simplement
00:04:09j'avais envie de préparer mon spectacle de Stade de France
00:04:12j'avais envie de refaire un nouvel album
00:04:14maintenant moi je ne suis qu'un interprète
00:04:17il n'y avait pas d'auteurs
00:04:18il n'y avait pas d'auteurs
00:04:19je n'y avait pas de compositeurs
00:04:20et nous avons rencontré Pascal Obispo et moi
00:04:26vous savez c'est moi
00:04:28pour quelqu'un comme moi qui suis un interprète c'est de plus en plus difficile de trouver des bons auteurs
00:04:34des bons auteurs compositeurs
00:04:36mais il y en a quand même quelques-uns
00:04:38la preuve j'ai trouvé Pascal Obispo
00:04:40mais là il y a quelque chose dans l'album
00:04:41on va en parler
00:04:42on va voir un petit extrait du clip tout à l'heure
00:04:43et puis il y aura
00:04:45parce qu'on a enregistré une chanson avec Pascal Obispo
00:04:47qui nous rejoindra tout à l'heure
00:04:49en direct à Nune part ailleurs
00:04:51donc on est très touché qu'il vienne ce qui n'est jamais venu ici
00:04:53il y a quand même un parti pris qui est assez étonnant
00:04:55c'est celui des cordes
00:04:56on a plutôt l'habitude de voir à l'idée avec des guitares électriques
00:04:59et pas avec des violons
00:05:01oui mais bon je n'avais pas envie de faire un album pour faire un album
00:05:04j'avais envie d'avoir des jolies choses à dire
00:05:06j'avais envie d'avoir un nouveau son
00:05:08et les cordes et le talent de propositeurs d'Obispo
00:05:13ont fait que nous avons fait cet album qui me tient énormément à coeur
00:05:18parce que j'ai trouvé que c'était un disque qui sortait de l'ordinaire
00:05:21c'est un petit peu une musique et des mots d'amour que je donne aux gens qui m'aiment
00:05:26et que j'aurais beaucoup de plaisir à chanter sur scène
00:05:30on a beaucoup parlé d'une interview tout à l'heure
00:05:32on se verra Daniel Rondeau du Monde
00:05:34parce que tu t'es confessé au monde
00:05:35et cette interview a fait beaucoup couler d'encre
00:05:37tout le monde en parle ?
00:05:38tout le monde l'a comment ?
00:05:39enfin on ne va pas faire l'apologie là-dessus
00:05:41j'ai fait un...
00:05:43c'est même pas sous forme d'interview
00:05:45c'est devenu une forme d'interview
00:05:47c'était plutôt une conversation de deux hommes
00:05:49en même temps qu'ils se sont rencontrés qui avaient des choses à se dire
00:05:52c'est une interview confession qui a duré plus d'une semaine
00:05:56en se voyant minimum entre 3 et 4 heures par jour
00:05:59en 10 minutes on ne peut pas dire des choses à la télévision ou à la radio
00:06:03de ce qu'on a pu se dire en 8 jours
00:06:07en 8 jours c'est impossible
00:06:08en plus moi, se confier à quelqu'un
00:06:10pour moi c'est beaucoup plus facile qu'à la télévision
00:06:12moi la télévision ça me glace un peu
00:06:14je suis timide, je suis traqueur de nature
00:06:17quand je monte sur une scène
00:06:19même si le public est là pour m'acclamer
00:06:24je suis quand même toujours très traqueur
00:06:26j'ai toujours le traque
00:06:27mais qu'est-ce qui te glace à la télévision ?
00:06:29une espèce de fausse, comment dirais-je ?
00:06:32on vous écoute sans vous avoir à côté de soi
00:06:35c'est glacial, je sais pas
00:06:38j'ai du mal à m'exprimer à la télévision en tout cas
00:06:43je sais que dans beaucoup d'interviews récentes
00:06:45ce qui manque c'est le rapport entre deux personnes quoi
00:06:49surtout c'est le manque d'intimité quelque part
00:06:53qui me glace à la télévision
00:06:54en plus ce n'est pas mon métier non plus
00:06:56d'être à la télévision et de faire des reportages sur des gens
00:06:59et c'est déjà difficile de répondre à des questions
00:07:02je vais essayer d'en poser une ou deux
00:07:04il y a des choses très émouvantes dans cet interview et les autres
00:07:06c'était le rapport avec ton père
00:07:10la violence que ça a eu pour ta vie
00:07:12première chose et la deuxième chose
00:07:14oui mais ça s'est passé dans un moment d'intimité
00:07:16non mais en général là on sort de l'interview du monde
00:07:18qui sont des choses qui peuvent sortir plus facilement
00:07:20au bout de trois heures de conversation
00:07:22que comme ça en deux minutes à la télévision
00:07:24avec une caméra qui vous prend en gros plan
00:07:26des profils de temps en temps
00:07:28et voilà quoi tout simplement
00:07:30donc on... l'autre chose qui m'a marqué
00:07:35enfin c'est l'impression que quand même
00:07:37tous les gens qui ont commencé leur carrière dans les années 60
00:07:40ils sont toujours là ou au contraire ils sont plus là
00:07:43il y a eu une espèce de violence de l'époque
00:07:45malheureusement il y en a un paquet qui sont plus là surtout
00:07:47c'est vrai oui
00:07:49c'est de ça que nous avons parlé surtout avec...
00:07:52Rondeau
00:07:53avec Rondeau c'est de...
00:07:56les survivants, les survivants, je parle des survivants
00:07:58parce que je ne veux pas faire l'apologie de quoi que ce soit
00:08:01simplement c'est pas... je sais à quoi vous pensez
00:08:03à quoi tu penses derrière ta tête
00:08:05je ne t'empalerai pas parce que je trouve que c'est de la saloperie
00:08:08et si je donne un conseil à mon fils ou à ses copains
00:08:11ou à n'importe quel jeune de la France
00:08:14c'est si vous tombez là dessus jetez là
00:08:16ça c'est de la merde quoi
00:08:17mais pourquoi toutes les rock stars les années 60
00:08:19que ce soit...
00:08:20parce que pour faire rêver
00:08:21parce que...
00:08:22mais parce que pour faire rêver il faut...
00:08:23on a besoin d'excès
00:08:25si je n'ai pas vécu mes excès
00:08:28si je n'ai rien à dire aux gens
00:08:30je n'ai...
00:08:31je ne peux pas ressentir dans des chansons
00:08:33donner des émotions à quelqu'un
00:08:35si j'ai pas connu l'amour
00:08:36si j'ai pas connu le désespoir
00:08:37si j'ai pas connu la solitude
00:08:38si j'ai pas connu la joie
00:08:39tout ça fait que les français m'aiment bien je pense
00:08:43parce que maintenant
00:08:44ça fait 37 ans que je suis là
00:08:47et que je fais un petit peu partie de leur vie
00:08:49de leur vie de tous les jours
00:08:50mais si à travers eux
00:08:52ils ont vécu un petit peu
00:08:54par procuration par rapport à moi
00:08:55c'est à dire
00:08:56si moi j'avais pas fait tout ça
00:08:58toute ma vie
00:08:59mais avec mes fantasmes
00:09:00mes folies
00:09:01ils n'auraient pas pu vivre à travers moi
00:09:03l'idée que de temps en temps
00:09:05ça peut se terminer brutalement
00:09:07elle te hante ?
00:09:08non non non
00:09:09je préférais que ça se termine brutalement
00:09:11ça ça me fait pas peur
00:09:13ce qui me fait peur
00:09:14ce qui me fait peur par exemple
00:09:15c'est d'avoir un accident de voiture
00:09:16et pas rester infirme
00:09:17ou d'avoir un ami cher
00:09:21comme ça m'est arrivé il y a pas longtemps
00:09:23ça a dégradé petit à petit
00:09:24ça je trouve que c'est ce qu'il y a de plus horrible
00:09:26parce que dans le livre
00:09:28qui est autobiographique
00:09:30donc qui te concerne
00:09:32ce qui m'a frappé
00:09:33c'est que tu parles de Bob Dylan
00:09:34qui a vécu chez toi
00:09:35de Mick Jagger
00:09:36des rencontres avec
00:09:38on va en parler tout à l'heure
00:09:39avec Jimi Hendrick
00:09:40qui a été ton guitariste
00:09:41mais il y a un personnage
00:09:42et ça je pense pour les jeunes
00:09:43qui écoutent ce soir
00:09:44qui a été vraiment ton idole
00:09:45c'était Jacques Brel
00:09:46c'est vrai
00:09:47beaucoup plus que les autres
00:09:48oui parce que c'est quelqu'un
00:09:49que je connaissais très bien
00:09:50ce n'est pas
00:09:51c'était pas une idole
00:09:52à travers ce que j'avais lu
00:09:54dans la presse
00:09:55vu à la télévision
00:09:56ou vu dans les films
00:09:57c'est quelqu'un que je connaissais
00:09:59c'était quelqu'un
00:10:00qui était extraordinaire
00:10:01j'étais en tournée
00:10:02par exemple à Rennes
00:10:03un soir
00:10:04et puis je chantais à Rennes
00:10:05le lendemain matin
00:10:06il venait me réveiller à 8h du matin
00:10:07c'est pas tout à fait les heures
00:10:08où j'ai l'habitude de me lever
00:10:09surtout quand je suis en tournée
00:10:10et il me disait
00:10:11viens
00:10:12je t'emmène déjeuner
00:10:13je dis bon
00:10:14alors je me levais
00:10:15et il m'a amené à l'aéroport
00:10:16j'ai dit
00:10:17attends on va où là
00:10:18moi je pensais qu'il allait m'habiter à Rennes
00:10:20et non il m'a amené au Mans
00:10:22avec son avion
00:10:23alors on avait déjeuné au Mans
00:10:24et il m'a ramené dans la ville d'après
00:10:26et j'ai connu comme ça
00:10:27Brel à travers des tas de choses
00:10:28comme ça qui m'ont touché
00:10:29je veux dire
00:10:30c'était un homme extraordinaire
00:10:31et ce qu'il y a un peu
00:10:32il faut être aussi modeste
00:10:34même quand on est à l'idée
00:10:35un peu de ne me quitte pas
00:10:37enfin du ton de Brel dans ce que je sais
00:10:39c'est à dire dans la simplicité de l'album qui sort
00:10:41c'est à dire finalement des cordes, une voix et de l'émotion
00:10:44et pas tout un tralala
00:10:46mais Brel avait de l'émotion
00:10:48et j'ai toujours dans ma vie essayé d'interpréter les chansons en tant qu'interprète
00:10:52avec l'émotion que j'ai, l'émotion que je ressens
00:10:55je pense qu'une chanson, une chanson comme ce que je sais est une chanson qui a la même émotion
00:11:00qui a une émotion à la Jacques Brel quelque part
00:11:03alors on va regarder un petit extrait du clip qui a été réalisé par William Friedkin
00:11:07qui est réalisateur de French Connection
00:11:09vous reconnaîtrez au passage d'Elle Eden
00:11:11et puis ce que je sais vous l'entendrez donc tout à l'heure avec Pascal
00:11:15avec tous les musiciens, les violons
00:11:17ça a été enregistré donc pour des raisons de commodité par Johnny tout à l'heure
00:11:21ce que je sais le clip
00:11:23Si je m'en sors
00:11:29moins mort
00:11:31moins mort
00:11:33que vivant
00:11:35et si
00:11:37je sens mieux
00:11:41le feu
00:11:43le feu et le sang
00:11:45c'est que jamais
00:11:51mais non personne
00:11:53n'a su pour moi
00:11:54ce que je sais
00:11:55ce que je sens
00:11:57non jamais
00:11:59non personne
00:12:01n'a su pour moi
00:12:03ce que je sais
00:12:05ce que je sens
00:12:07je sais
00:12:13je le sais
00:12:15je le sais
00:12:17maintenant
00:12:19je le sais
00:12:21je le sais
00:12:23je le sais
00:12:25je le sais
00:12:29maintenant
00:12:39je le sais
00:12:41je le sais
00:12:43je le sais
00:12:47je le sais
00:12:49je le sais
00:12:50je le sais
00:12:51je le sais
00:12:52je le sais
00:12:53Il y a une chose qui m'a étonné, c'est à un moment dans le livre, merci de l'accueillir,
00:13:14il faisait très froid. Dans le livre, tu dis que Godard et Hendrix avaient les mêmes qualités,
00:13:24tu as trouvé un détective et pourtant personne ne peut imaginer qu'entre noir américain et ce cinéaste
00:13:30suisse d'avant-garde, c'est quoi le rapport entre les deux ? C'est l'homme tout simplement, l'un était
00:13:37musicien, l'autre était cinéaste, mais ils avaient la même façon de concevoir les choses, la même démarche
00:13:44par rapport aux gens d'observation. Ils étaient très similaires sur beaucoup de choses. Et souvent
00:13:52beaucoup critiqués. Bien sûr, oui, mais on ne critique que les gens qu'on aime. Et les gens, parce que je
00:13:58sais que ça aussi ça touche, les gens qui, je ne dis pas font une caricature de toi, mais qui essayent de
00:14:02te faire, je vais dire les choses comme ça, parce que si on ne se parle pas, personne ne va le croire,
00:14:06donc c'est pas la peine, il faut y aller carrément. Les gens qui essayent de te faire passer par un con,
00:14:10parce que ça existe. Ça m'arrange. Moi je vais me faire insulter par tout le monde. Non mais ça m'arrange
00:14:14de temps en temps. Comment ? Parce qu'on ne se méfie pas des cons. Non mais je veux dire, ça te touche ça,
00:14:18parce que tu as l'idée qu'on puisse te voler comme ça, t'entends ton image. On m'a volé mon image depuis,
00:14:23depuis, depuis, depuis que j'existe, enfin depuis les années 60, depuis que j'ai commencé. On a toujours volé mes
00:14:30images, enfin il y a un nouveau type d'artiste, il y a les artistes qui défendent beaucoup mieux leur vie privée que nous.
00:14:36Moi je respecte des gens comme, justement on parlait d'Hendrix ou de Depardieu, qui sont des gens, on leur vole tout.
00:14:42Il y a un moment où on laisse faire parce qu'on se dit, oh je m'en fous.
00:14:50Alors tu veux dire que les petits bourgeois ou de la chanson ou du cinéma, ça te fait, qui surveillent tout,
00:14:56qui veulent, qui découpent les photos. J'ai pas donné de nom hein. Ouais, mais je veux dire ça existe. Ça existe.
00:15:02La générosité du chœur est une chose que j'admire le plus chez l'homme. Hier, je devrais pas le dire, mais je vais quand même le dire. Hier, Gérard Depardieu arrive chez moi.
00:15:14J'étais en train de préparer de penser un petit peu à l'émission que nous avions fait aujourd'hui. Il est arrivé chez moi à l'improviste, reprendre sa moto qu'il avait laissée quelques jours plus tôt.
00:15:20Et il est arrivé avec une des stars, enfin une des idoles que j'ai, c'est John Malkovich. Et je m'y attendais pas. Nous avons passé une soirée ensemble, c'était absolument formidable.
00:15:29Et ça, c'est la générosité du chœur de Gérard parce que Gérard savait que j'adorais cet acteur. Et sans me prévenir, il est venu avec lui.
00:15:35Johnny Alida avec qui vous allez passer chez vous et ici une heure. Rejoint par Daniel Rondeau, par Pascal Obispo, par les musiciens, par les guignols aussi, par Philippe Vandel.
00:15:53Bref, nous sommes ensemble, nous sommes à nul par ailleurs, on est ravis d'être là. C'est l'heure de la météo et là, c'est une petite surprise. Attention. Ah bon ?
00:16:02La météo, c'est Mademoiselle Agnès qui n'a pas fait la météo depuis des années et qui a choisi de revenir pour Johnny.
00:16:32Agnès qui est avec les garçons tous les jours et qui revient.
00:16:50Je n'ai pas peur. Il est beau le soleil. La vache.
00:16:55Mesdemoiselles, merci de les applaudir. Johnny, Tiara, Guillaume, Molly.
00:17:00Oui, on va se calmer parce que c'est...
00:17:02Maintenant, elles vont nous accompagner.
00:17:03Bonjour, bonjour les filles.
00:17:04C'est moi qui est de plus en plus sexy.
00:17:06Merci Johnny.
00:17:07Alors, bel hommage. Alors, je vous raconte un peu ce qu'on porte tout ça.
00:17:11Oui.
00:17:12Donc, c'est un quand même, hein ?
00:17:14Retour météo, nichons à l'air, c'est comme ça que...
00:17:17Non, mais attendez. Non, mais c'est comme ça que mon succès est arrivé.
00:17:23Donc, voilà, quoi. On a renoué avec les vieilles habitudes.
00:17:26Mais que pour la météo.
00:17:28Donc, ces charmantes filles, donc ce sont deux belles filles de chez Marilyn Gauthier.
00:17:31Et elles portent des modèles de Givenchy par Alexander McQueen.
00:17:35Donc, c'était la collection...
00:17:36Le jeune anglais qui déménage.
00:17:38Voilà, pour cet été.
00:17:39Donc, je trouvais que c'était bien dans l'esprit de Johnny, non ?
00:17:42Amérique, franges...
00:17:44Yaoub, enfin, il faut que je fasse la météo, c'est ça, Guillaume ?
00:17:46Ah, mais moi, j'ai rien dit, moi, je te laisse faire ce que tu veux.
00:17:48Ah bon ?
00:17:49T'es chez toi ici, tu y étais bien avant moi.
00:17:50Alors, et ça, c'est un petit truc...
00:17:52C'est Marion qui a fait ça, genre, drôle de dame, quoi.
00:17:54La rafacette, tout ça.
00:17:56J'adorais quand j'étais petite. Alors, on est toutes un peu des drôles de dame.
00:17:59Voilà. Et mon soleil se repose en paix.
00:18:02J'allais quand même le dire, parce que Johnny a une très belle chanson dans son dernier album
00:18:07qui s'appelle « Que ma Harley repose en paix ».
00:18:10Mais moi, je fais le tour du périph avec mon soleil.
00:18:12Allez, alors, on va regarder en attendant la petite...
00:18:15Et toi aussi, c'est Alexander McQueen.
00:18:17Évidemment, c'est McQueen pour Givenchy.
00:18:19Je ne sais pas bien... Je ne connais pas bien la femme Givenchy, mais enfin, bon...
00:18:23On s'adapte.
00:18:24Voilà, on s'adapte.
00:18:25Donc, animation satellite, si je ne m'abuse.
00:18:28Donc, Johnny, vous pouvez constater que c'est perturbé quand même.
00:18:32On a des fronts qui descendent.
00:18:34Alors, si tu... Alors, je vais te dire un truc.
00:18:36Je vais te dire un truc, c'est vachement perturbé, surtout perturbé.
00:18:47Oui, c'est vachement perturbé.
00:18:48C'est très, très perturbé.
00:18:50C'est normal et, contrairement, les températures sont en baisse et non en hausse.
00:18:57Ça, c'est... Voilà.
00:18:58Et on a quand même une petite idée en Tissoune qui va revenir par l'Ouest.
00:19:01Vous apportez un peu de beau temps, mais sinon, c'est de la neige pour demain.
00:19:03Alors, on regarde ça demain matin.
00:19:05Vous avez donc une bonne moitié Est sous la neige.
00:19:08Quelques régions Méditerranée sous le soleil.
00:19:11Sinon, c'est blanc et gris.
00:19:13Je crois que c'est moitié nuages, moitié éclaircies sur l'Ouest.
00:19:17Et qu'est-ce que je peux vous dire d'autre ?
00:19:19Bah, c'est tout. On va regarder l'après-midi.
00:19:21Non, mais les gens, ils voient, hein, la vidéo de toute façon.
00:19:23Oui, bien sûr, oui, t'as raison.
00:19:25Non, mais il y a des spécialistes, sinon.
00:19:27L'après-midi, alors, le soleil revient quand même par l'Ouest, je vous le disais.
00:19:30Mais alors, de la neige, des averses de neige.
00:19:32Alors, soyons sérieux, sur les côtes normandes, le nord de la Seine, du nord-est jusqu'à la région lyonnaise et même en Corse.
00:19:38Et un vent, alors, ça va déménager sévère, parce que 130 km par heure, autant dire tempête.
00:19:44Hein, alors, quand même.
00:19:46Et, attention, ouais, il risque d'avalanche quand même sur les Alpes.
00:19:50Alors, les petits malins qui font du hors-piste, ils vont se calmer, parce que sinon...
00:19:53Ils rangent, ils rangent.
00:19:54Ça va être, hein, moins drôle.
00:19:56On regarde les températures ?
00:19:57Oui.
00:19:58Alors, on regarde les températures.
00:19:59Ça baisse.
00:20:00En Corse, il fait très froid, sinon on peut le dire.
00:20:02Trois à Paris, ça caille.
00:20:03Six en Bretagne.
00:20:04Dix à Saint-Tropez.
00:20:05Oh, j'ai oublié mon cadeau que j'avais pour Johnny.
00:20:09Dans la panique.
00:20:10Oh, je vous l'apporterai tout à l'heure.
00:20:11Non, non, mais vous allez le chercher.
00:20:12Non, non, non.
00:20:13Non, mais je vais aller le chercher, puis je ferai un petit appealing et je tape.
00:20:15D'accord.
00:20:16D'accord, ok.
00:20:17J'avais un petit cadeau, c'est bête.
00:20:18Et à Miami, il fait 22, quand même.
00:20:19Ah, quand même.
00:20:20Donc, c'est pas mal.
00:20:21Oui, c'est pas mal.
00:20:22C'est un ami, il faut se réchauffer.
00:20:23Bon, allez, j'arrête de vous embêter.
00:20:24Mademoiselle Agnès, merci.
00:20:25Qui s'occupe de la mode, presque tous les jours chez les garçons et qui a eu la gentillesse
00:20:34de venir, pour toi, ce soir, Cécile étant dans The Future.
00:20:40Le cadeau, ma chère Agnès.
00:20:41Oui, ben, je reviendrai.
00:20:42Dans un instant.
00:20:43Johnny Hallyday, l'album, Ce que je sais.
00:20:45Dans un instant, le journal.
00:20:46Dafté Roulier.
00:20:47Et puis, on trouve Johnny Obispo et toute la bande.
00:20:49Merci d'aimer nulle part ailleurs.
00:20:50A tout de suite.
00:20:53Alors, l'invité, Johnny Hallyday.
00:20:55Vous savez que tous les soirs, nous avons une minute pour l'Algérie.
00:20:57C'est une manière de nous associer à ce qui se passe douloureusement dans ce pays.
00:21:00C'est Kappa qui est à l'origine de cette affaire.
00:21:03Cette affaire est émouvante.
00:21:05C'est Asifa, 33 ans, qui est cadre à Paris.
00:21:07Vous savez que c'est toujours sous la forme d'un petit coup de film.
00:21:09Qui téléphone à Nassera, qui est 32 ans et qui est fonctionnaire à Alger.
00:21:12C'est toujours de l'émotion.
00:21:14Vous venez du rock ?
00:21:16Oui, c'est beaucoup de choses.
00:21:18J'avais fait une émission avec lui qui s'appelait Les Enfants du Rock,
00:21:22à l'époque, qui était une émission animée par Antoine de Cône.
00:21:25J'avais fait ça à Nageville avec lui.
00:21:27Et il y a quelques années, il n'y a pas si longtemps, il y a 3 ans,
00:21:30il avait chanté avec moi pour mon anniversaire
00:21:33quand j'avais donné une soirée pour mes amis au Hard Rock Café de Paris.
00:21:37Il avait animé d'ailleurs le grand concert pour l'île de Montserrat,
00:21:42qui a été ravagée par un volcan,
00:21:44qui est l'île de George Martin.
00:21:46Il y avait Elton John, Mark Neufler, Eric Clapton, etc.
00:21:50Et il était là.
00:21:51Et il s'est éteint ce soir à l'âge de 65 ans à Nageville,
00:21:54après une série d'attaques cérébrales.
00:21:56Et voilà, c'est une manière finalement d'être ici ce soir,
00:21:58de lui rendre hommage à Karl Perkins.
00:22:00Merci donc de faire un triomphe à Alidelle.
00:22:02Il est là, il est avec nous.
00:22:04L'album s'appelle Ce que je sais.
00:22:07On va accueillir, merci de l'applaudir aussi, Daniel Rondeau.
00:22:10Mais je voudrais qu'on découvre un petit peu,
00:22:15grâce à nos amis d'M6 dans les coulisses d'un studio à Surenne,
00:22:19un autre titre qui à mon avis va faire parler de lui,
00:22:22qui s'appelle Allumer le feu,
00:22:23puisque c'est le titre qu'ouvrira le concert du Stade de France.
00:22:26Et là, nous sommes en répétition et nous sommes, je vous dis, caméra.
00:22:29Comme ça.
00:23:29ça ne voit qu'au plaisir c'est que ça déménage
00:23:49Alors Daniel, vous êtes écrivain, travaillez avec l'Observateur au Monde, vous avez fait un livre sur Mitterrand, vous avez fait beaucoup de bouquins récemment sur Alexandrie, sur Tangier, vous avez une vie un peu particulière parce que vous avez été maoïs, vous avez défendu le Liban et puis vous êtes très proche de Johnny et vous êtes à l'origine de cette interview dont tout le monde a parlé
00:24:17Est-ce que vous avez une idée, vous qui avez rencontré beaucoup de gens, des raisons pour lesquelles il y a eu autant d'impact alors qu'il y a eu beaucoup d'interviews, des photos partout, etc. Pourquoi ?
00:24:25Je pense qu'il y a plusieurs raisons, d'une part, Daniel a toujours dégagé beaucoup d'électricité, c'est-à-dire que ça c'est pas nouveau, ça fait 35 ans que ça dure
00:24:34Alors je pense que cette interview est venue à un moment assez particulier, c'est-à-dire qu'à la fois il était parti pendant un an, il revenait, peut-être qu'il se posait beaucoup de questions, pardon Johnny de parler de toi devant toi comme ça
00:24:46Il se posait peut-être beaucoup de questions et en même temps je pense qu'il se sentait prêt pour un nouveau départ
00:24:53Et puis je pense que la raison la plus importante c'est que d'une certaine façon, ce chanteur qui est né belge, qui s'appelle Johnny Hallyday, qui porte donc un nom américain, il incarne la France
00:25:07Alors il incarne la France parce que ça fait 35 ans, voilà, qu'il laboure l'hexagone de Lille à Marseille, je veux dire plus que tous les hommes politiques
00:25:15Il connaît la France profonde mieux que tous les hommes politiques
00:25:18D'autre part peut-être qu'il incarne aussi ses chansons, l'intégrale de ses chansons, c'est un peu, c'est une sorte d'album souvenir de tous les français
00:25:27Pourquoi ce texte a été autant commenté, on a même dit, de Rondeau, l'aura été ?
00:25:35Non, non, un point sur la réécriture, je l'ai absolument dans ce qui est mis entre guillemets naturellement
00:25:43Les phrases sont sorties soit en bloc de la bouche de Johnny, et Johnny, je ne sais pas si tu te le souviens par exemple
00:25:48L'histoire quand il descend du bateau, dans la marina du port de New York, qu'il a encore un pied sur la passerelle
00:25:54Et qui dit j'ai peur, je lui dis écoute, est-ce que tu te rends compte, c'est le début d'un roman ou c'est le début d'un film, tu te souviens ?
00:25:59Donc il y a des phrases qui sont tombées en bloc comme ça de sa bouche, soit il y a des phrases qui sont sorties de façon un peu plus discontinuée
00:26:06Parce que comme il l'a dit tout à l'heure, on a passé quand même un certain temps à discuter et que de temps en temps j'ai resserré
00:26:11Mais en tout cas, c'est lui, pas un mot qui ne soit...
00:26:15Et c'est ce qu'on peut faire dans la presse écrite et pas à la télé forcément
00:26:18Je pense que, comme l'a dit Pivot dans le journal du dimanche, c'est vrai que c'est peut-être
00:26:24La richesse et le prestige de la presse écrite
00:26:26Mais je voudrais revenir sur un point sur la France, c'est-à-dire je pense qu'il incarne aujourd'hui la France
00:26:30C'est-à-dire cette France qui est un peu déracinée, cette France qui en même temps a eu des doutes et en même temps cette énergie
00:26:37Pourquoi on se bat autour de lui ? Je veux dire, pourquoi même les intellectuels prennent partie pour lui, prennent partie contre lui ?
00:26:42On parlait tout à l'heure de l'image, etc. Pourquoi il y a cette bataille ?
00:26:45Je crois que d'une part c'est un personnage extrêmement romanesque, Jenny Oliver
00:26:51C'est un personnage extrêmement romanesque, c'est-à-dire sa vie, on pourrait, on peut tout de suite, si on voulait justement faire un énorme roman
00:26:59Moi j'avais commencé, j'en avais fait un il y a 20 ans où j'avais essayé de politiser un petit peu
00:27:04Mais il a une vie incroyable, il concentre les émotions, toutes les émotions françaises
00:27:10En même temps il porte aussi les souffrances des autres, les souffrances, les peines, les espérances aussi
00:27:18Et je crois que ce côté romanesque, c'est-à-dire cette fulgurance, ce feu, comme il dit
00:27:26C'est pas nouveau qu'on peut le toucher, le connaître
00:27:31Je me souviens d'Aragon, en 1900, je crois que je t'en avais parlé, en 1962, dans un roman qui s'appelait Blanche ou l'oubli
00:27:41Il parlait, il disait, ce soir je vais voir Junior Liddell, Olympia, il citait une de tes chansons qui était Le Diable me pardonne
00:27:47C'était une chanson magnifique, elle est comme un gant
00:27:50Mais voilà, je crois que c'est une part du roman français, du roman populaire aussi français, des 30 dernières années
00:28:02Pourquoi d'une manière, j'allais dire, rémanente, il faut, comment dirais-je, presque réexpliquer aux jeunes que la chanson française a un avenir
00:28:11Souvent on est adolescent, tu l'as été aussi, et on est immédiatement anglo-saxon, toi t'as pris l'avion pour aller voir Elvis
00:28:16Et tu, ou en termes d'une réflexion, tu te dis, j'adore Brel, mais la pulsion, elle est d'abord
00:28:22Aujourd'hui, les gosses, c'est Radiohead, c'est Egan & Roses
00:28:26Moi aussi, j'aime bien Radiohead
00:28:28Oui, mais heureusement, moi aussi, je suis en train de venir
00:28:29Non, mais c'est vrai qu'il y a une espèce de méfiance par rapport à ce qui est français, sur le plan musical
00:28:36Oui, non, je pense que, non, très honnêtement, je crois qu'il n'y a pas obligatoirement la musique française ou la musique américaine ou anglo-saxonne
00:28:45Je crois qu'il y a de la musique, tout simplement, il y a de la bonne musique et il y a de la mauvaise musique
00:28:48Je suis défenseur de la musique, avant tout, pas obligatoirement, de la musique d'un pays
00:28:56Ça veut dire quoi ? Ça veut dire qu'on a besoin de se défendre en France, on a besoin de donner des explications, on n'a pas en donné
00:29:01On est bon en France
00:29:03Mais les radios font leur boulot, par exemple, les télés font leur boulot pour aider la jeune génération, les obispos, les autres
00:29:09Maintenant, ils en sont sortis, mais c'est pas facile, forcément
00:29:13C'est pas facile, quand on débute dans ce métier, d'être déjà écouté
00:29:17Il faut quand même se dire une chose, c'est qu'une station de radio, comme pour ne citer que RTL, par exemple, ou Europe numéro 1
00:29:25Reçoivent à peu près 200 disques par jour de nouveaux chanteurs ou de nouveaux groupes inconnus
00:29:32Ils ne peuvent pas tout écouter, et ils ne peuvent pas non plus, surtout, tout passer
00:29:36Donc c'est vrai qu'il y a des disques de gens qui ont du talent, qui sont passés à l'as, qu'on n'écoute pas, ou qui mettent 2 ans, 3 ans, 5 ans, voire plus, avant d'être reconnus et d'être connus
00:29:48C'est donc plus dur maintenant que ça ne l'était dans les années 60
00:29:50Oui, c'est plus dur, parce que dans les années 60, on n'était pas beaucoup à chanter du rock'n'roll
00:29:55On était, allez, je vais dire un grand maximum, on était ça avec 6, disons 10
00:30:01Et par contre, il y avait des tas d'autres styles de musique
00:30:06Il y avait Sacha Distel qui chante un autre style de musique
00:30:08Il y avait Brel, bien sûr, il y avait Aznavour, il y avait Beko, il y avait tous des gens qui...
00:30:14La musique était beaucoup... Il y avait moins de concurrence dans un style de musique qui est la nôtre
00:30:19Et quand je dis la nôtre, ça veut dire Radio-Vet, ça veut dire Jeune Hélène, ça veut dire Pascal-Lobispo ou Moasis
00:30:25Et c'est beaucoup plus difficile, quand on n'est pas connu aujourd'hui, d'être programmé sur une radio ou de passer à la télévision
00:30:32Pour un jeune qui débute, hein
00:30:34On va l'instant, on va retrouver les guignols et ce qu'il y a dans le livre que je présente qui s'appelle Destroy
00:30:40Donc, tu parles évidemment très longtemps des femmes de ta vie
00:30:46Est-ce qu'il y en a une qui a vraiment résisté ? Il semble que Deneuve...
00:30:49Je vais parler de Deneuve ou quoi ?
00:30:51Non, j'ai l'impression qu'elle a résisté un peu
00:30:54Ça a toujours été une très bonne amie
00:30:56Je ne cherche pas à me faire dire ce que je n'ai pas dit
00:30:58Non, non, non, non, moi je ne dis rien
00:31:00Il est coquin !
00:31:03Je bats les cartes !
00:31:08Merci mille fois Daniel d'être venu parler de ces interviews
00:31:10Oui, on peut dire un mot avec grand plaisir
00:31:12Il y avait une petite minute sur l'Algérie tout à l'heure
00:31:14Il faut peut-être rappeler qu'il y a un meeting pour l'Algérie autour de Rally-Dame et Saoudi mercredi à la mutualité à 20h
00:31:19Merci en tout cas de cette précision
00:31:20Et je vous laissais Johnny
00:31:22Je voudrais montrer deux bouquins formidables de Daniel
00:31:25L'un consacré à Alexandrie chez Nin Editions
00:31:28Et l'autre consacré à Tangier
00:31:30Voilà, je te les offre, peut-être qu'il te les a déjà envoyés
00:31:32Je les ai déjà envoyés avec une délicate
00:31:34Je m'en doutais, c'est l'heure des guignols
00:31:36Ça va PPD ?
00:31:37Ça va, comme Johnny j'ai peur d'affronter mon public tous les soirs en direct
00:31:40Mais je me détends avec le rock'n'lol
00:31:48L'image du jour, c'est la révolte des chômeurs
00:32:17Qui continuent avec des occupations de plus en plus insolites
00:32:20Après avoir occupé les Ascédiques et Normalsup
00:32:22Ce week-end, ils ont occupé un restaurant parisien et même un grand hôtel
00:32:26D'accord, c'est une situation dramatique
00:32:29Mais 30 chômeurs qui occupent un palace, c'est pas représentatif, non ?
00:32:33Lionel a raison, c'est dérisoire
00:32:35Enfin, surtout à côté des 3 millions et demi
00:32:37Qui occupent leur domicile du matin au soir depuis des années
00:32:39Vous regardez sur la télévision, bonsoir !
00:32:43Politique, hier Robert a manifesté contre un gouvernement
00:32:51Dans lequel il y a 4 ministres de son parti
00:32:53Mais Robert, je te comprends pas, pourquoi tu as manifesté ?
00:32:56Mais parce qu'il faut remettre en cause l'euro, revaloriser les minima sociaux
00:33:00On s'en sortira pas sinon
00:33:02Mais Robert, tu es contre moi là !
00:33:03Mais non Lionel, je suis avec toi
00:33:05Mais il faut changer cette politique trop dimorée
00:33:07Robert, là, tu es contre moi
00:33:09Je t'assure Lionel, je suis avec toi
00:33:11Attendez monsieur, c'est pas clair du tout votre position
00:33:13Mais si c'est clair, je suis avec Lionel, je suis pour Lionel
00:33:17Lionel est mon ami, c'est Jospin qui m'énerve
00:33:20Politique, Philippe Séguin, vous voulez rebaptiser le RPR le rassemblement
00:33:25Mais les militants ne sont pas d'accord
00:33:27Ah, y a rien qui marche, quand ça veut pas, ça veut pas
00:33:30Maintenant vous pensez au RPF, rassemblement pour la France, c'est ça
00:33:34Mais oui, ça sonne bien ça le RPF
00:33:36Et puis c'est comme un clin d'oeil à l'autre RPF, vous savez, le parti qu'avait fondé De Gaulle
00:33:41Le RPF, ça veut dire qu'on est comme le général
00:33:43Incontournable, ambitieux, volontaire
00:33:46Ouais, et puis mort surtout
00:33:50Justice avec cet événement sans précédent
00:33:52Bill Clinton, président de l'exercice de la plus grande puissance mondiale
00:33:56est accusé dans un procès civil
00:33:58Samedi, il a été confronté à Paula Jones qui l'accuse de harcèlement sexuel
00:34:02Elle affirme même que Bill Clinton aurait un signe particulier sur le sexe
00:34:06Madame Jones, reconnaissez-vous votre agresseur ?
00:34:09Oui, pas évident, hein ?
00:34:11Enfin, tant qu'on évite la reconstitution...
00:34:19Voilà, sans transition, ésotérisme, le monde est rempli de mystères
00:34:23Et depuis la nuit des temps, l'homme s'attache à les percer, nous aussi, souvenez-vous
00:34:28Tous les mystères du monde sur une seule cassette à offrir pour Noël
00:34:32Le Pérou et ses mystérieux dessins sur le sol visibles seulement d'avions
00:34:36à une époque où il n'y avait pas d'avions
00:34:40Les statues de l'île de Pâques
00:34:42Incroyable géant conduit pourtant bâti par la main de l'homme
00:34:45Quelle divinité hors du commun célébrait-on ici ?
00:34:49Et cet étrange totem posé dans un petit village de France
00:34:54Est-ce un râteau céleste pour ramasser les étoiles ?
00:34:57Ou un peigne sacré abandonné là par un dieu chevelu ?
00:35:01Ou tout bêtement, un crucifix géant pour supplicier des aliens à quatre bras venus de l'espace ?
00:35:07Eh oh, ça va pas, non ? C'est le symbole du RPR ! Le RPR, le parti politique !
00:35:13Et cet être minuscule qui s'agite près du totem, qui est-il ?
00:35:17Eh ben, je suis Nicolas Sarkozy du RPR !
00:35:20Impossible à dire !
00:35:21Mais si, la Croix de Lorraine, là !
00:35:23Gourou à l'oeil fourbe ?
00:35:25Gnob énigmatique pourvoyeur de poudre magique qui endorment les princesses ?
00:35:29C'est n'importe quoi ce truc !
00:35:30Ouais, ben, je cherche !
00:35:32À quoi riment ces gesticulations à l'époque d'Internet ?
00:35:35Mais ça n'a rien à voir, enfin !
00:35:38Tous ces mystères et bien d'autres encore, retrouvez-les dans la cassette
00:35:41Les trucs qu'on sait pas encore comment c'est arrivé là
00:35:44Et qu'on aimerait bien savoir comment que ça en est arrivé là
00:35:46Et je peux vous expliquer, si vous voulez ?
00:35:48Bon, écoutez-toi maintenant, hein, on entend toi !
00:35:50J'achèterai pas cette cassette !
00:35:53On s'en fout !
00:35:59Voilà, sans transition, je reçois Lionel Jospin et Jacques Chirac !
00:36:03Bonsoir !
00:36:04Bonsoir !
00:36:05Alors, M. Jospin, c'est une semaine qui s'annonce difficile !
00:36:08Un peu !
00:36:10Demain, vous allez vous expliquer devant l'Assemblée Nationale !
00:36:13Eh oui, oula !
00:36:14Mercredi, vous parliez à la télévision !
00:36:15Aïe, aïe, aïe, aïe !
00:36:16Et jeudi, vous rencontrez les patrons !
00:36:18Oh là là là là là là !
00:36:20Et bon beau fait !
00:36:21Il va falloir vous réjouir, M. Chirac !
00:36:23Non, pas du tout !
00:36:24Je pense à la France !
00:36:25M. Jospin est dans une situation très difficile !
00:36:29C'est vrai !
00:36:30Augmenter les minima sociaux coûte cher et risque de nous faire sortir des critères de Maastricht !
00:36:34Ne pas les augmenter est socialement injuste, mais en même temps, les augmenter crée des situations absurdes
00:36:39où un chômeur risque de gagner plus qu'une personne au SMIC à temps partiel !
00:36:44Oh putain, il est dans la merde, il est foutu ! C'est bon !
00:36:48M. Chirac !
00:36:50M. Jospin est dans une situation très, très, très difficile !
00:36:55Mais il faut penser à l'intérêt supérieur du pays !
00:36:58Merci, M. le Président !
00:36:59C'est normal ! Si je peux aider...
00:37:01Merci !
00:37:02Euh... Pourquoi tu n'es pas le RMI à 10 000 francs ?
00:37:06Quoi ?
00:37:07Non, je cherche... pour t'aider !
00:37:09Relancer l'inflation peut aider la consommation, mais nous empêcherait d'entrer dans le...
00:37:14Oh putain, oui ! Il sait plus où il est, il est cuit !
00:37:19M. Jospin est dans une situation très, très, très, très, très, très, très difficile !
00:37:25Mon rôle n'est pas bien sûr d'en tirer profit !
00:37:28C'est évident !
00:37:29M. Jospin, qu'est-ce que vous allez dire aux chômeurs, mercredi ?
00:37:32Que je les comprends, mais qu'il faut qu'ils me comprennent aussi !
00:37:36Tu as raison, Lyomel !
00:37:38OUAIS ! C'est pas quoi l'heure dure ! Il est carbonisé !
00:37:43M. le Président, je veux t'aider, Lyomel !
00:37:46Tu es dans une situation très, très, très, très, très, très, très, très, très, très, très...
00:37:51Difficile !
00:37:53Faut pas exagérer !
00:37:54Attends, attends, attends, je sais ce que tu ressens !
00:37:56Tu as besoin de te tourner vers quelqu'un !
00:37:58Vous pourriez l'aider, vous, M. Chirac ?
00:38:00Pourquoi pas ?
00:38:02Dis-moi, Lyomel, des chômeurs, il y en a beaucoup ?
00:38:04Beaucoup trop !
00:38:05Ah oui !
00:38:06Pourquoi tu les fais pas tous fusillés ?
00:38:08Quoi ?
00:38:09Enfin, enfin...
00:38:10Non, non, non, je cherche, je cherche pour aider Lyomel, à lui offrir des pistes !
00:38:15Oui !
00:38:16Donc cette semaine est décisive pour vous, M. Jospin ?
00:38:19Elle est délicate, mais j'ai confiance !
00:38:21M. Chirac ?
00:38:22M. Chirac ?
00:38:23J'ai confiance aussi !
00:38:24Aïe !
00:38:26Il va se planter !
00:38:27Cette fois-ci, si, sans sarge, pète un sarge !
00:38:30En tout cas, il y a au moins un travailleur précaire heureux en France, la suite, allez !
00:38:34Voilà, sans transition en spectacle, Johnny va donner en septembre 98 un immense concert, devant 100 000 personnes au Stade de France, Michel Platini l'a reçu pour lui parler d'organisation.
00:38:48Bon alors, malheureux !
00:38:50Pour venir au Stade, surtout viens pas que ta mobilette, y a pas de parking !
00:38:53Euh, d'où ça ?
00:38:54Tu viens d'où toi ?
00:38:55Euh, de chez moi !
00:38:56Pour là ? Faut prendre le RER !
00:38:58Ah, que Johnny, il peut pas prendre le train !
00:39:00Pas pourquoi ?
00:39:01Bah, que je suis plus militaire !
00:39:03Bon, c'est facile, tu changes à Châtelet, et après tu prends la direction Saint-Denis !
00:39:07Ensuite...
00:39:08Ah, que Johnny comprends bien, mais...
00:39:09Mais c'est toi qui va expliquer à mes 100 000 fans qu'il faut pas qu'ils viennent en Harley, et qu'il faut qu'ils mettent des patins pour pas abîmer ta pelouse !
00:39:16C'est pas un problème, ça, malheureux !
00:39:18Ils peuvent venir avec leur Santiago !
00:39:20Après la Coupe du Monde, de la pelouse, y en aura plus !
00:39:22Ah bah, pour une fois, c'est bien pensé, hein !
00:39:24Ah, tiens, bonsoir !
00:39:25Mesdames et messieurs, Philippe Vandel, Johnny, tout à l'heure avec au dispo, chanson !
00:39:36Ils ont enregistré tout à l'heure, vous aurez la primeur de ce que je sais, avec un orchestre des corps, des Pascales, sera là parmi nous, mais pour l'instant, c'est l'heure de Philippe !
00:39:44Bonsoir, bon, ça va très très bien, bonsoir !
00:39:46Vous avez regardé la télé samedi soir ?
00:39:48Non !
00:39:49Guillaume, non !
00:39:50Vous avez raté quelque chose !
00:39:51Ah là là !
00:39:52C'était sur TF1, samedi soir, il y avait la grande débrouille, qui est une sorte de divertissement, où il y a des invités, à qui on demande de se débrouiller dans des circonstances difficiles, et les plus débrouillards gagnent des prix, des cadeaux, des voyages, ils manquent pas de candidats !
00:40:03Et alors, samedi, Libé annonçait l'émission, évidemment, en page télé, 20h50, annonce Libé, la grande débrouille, divertissement présenté par Vincent Perrault !
00:40:11Et alors, ce qui est frappant, c'est que dans le même numéro de Libé, de samedi, quelques pages avant, rubrique annonce, cet appel désespéré, Contact TV, émission la grande débrouille !
00:40:19C'est-à-dire qu'ils ont pas trouvé de candidat pour la grande débrouille, à la grande débrouille, je trouve ça un petit peu pas débrouillard, voilà !
00:40:25Et puis, vous disiez en début d'émission que vous allez vous remettre un petit peu à des orchestrations moins électriques, alors je vais faire une moyenne, spécialement pour vous, on va parler d'électricité, des images, d'une réalisation des ingénieurs EDF, c'est des gens qui sont pas à un défi près, la preuve !
00:40:39On regarde ! Alors, on est ici au beau milieu de la campagne, la magnifique campagne française, dans le Béry, le Béry du Sud même, du côté de Châteauneuf, alors c'est pas très peuplé, mais c'est pas désert non plus !
00:40:49La preuve, c'est grands poteaux qui tiennent une ligne EDF, alors il y a trois fils, pour ceux qui aiment la technique électrique, ça veut dire que c'est du triphasé, et alors si on suit les fils, on arrive à un ultime poteau de béton, et la stupeur, on découvre que la ligne s'interrompt en race campagne, le câble descend dans le sol, pour aller où en pleine cambrousse ?
00:41:05Eh ben, les ingénieurs EDF nous informent avec la porte-carte réglementaire, l'extrémité se trouve à Tahiti !
00:41:11Eh ben !
00:41:12C'est joli quand même, ils ont un petit peu de... c'est des poèmes quoi !
00:41:16Ils informent, ils informent !
00:41:18Je vais rester dans la technique, j'aime bien la technique, c'est une initiative d'une école de mécanique, elle a vu en Sala, c'est en Haute-Savoie, c'est l'école des métiers, l'école catholique des métiers de l'automobile, alors, comme son nom l'indique, les élèves apprennent là-bas la mécanique auto, ils me récoltent, etc., mais ça va plus loin, parce que l'école a récupéré un avion, pour les faire décoller très très haut, c'est madame la directrice qui nous explique comment, les images tout de suite, sur place.
00:41:40Nous sommes devant une école, catholique, qui enseigne le métier de l'automobile, la carrosserie et la mécanique automobile, et l'avion que vous voyez derrière moi, n'est pas du tout un signe de guerre, mais au contraire, un signe de paix.
00:41:55Nous avons voulu poursuivre la parole d'Isaïe, qui dit qu'un beau jour, les lances seront transformées en socs, et nous, nous avons voulu faire d'un avion de guerre une chapelle.
00:42:06La chapelle peut accueillir une trentaine d'élèves, et un petit peu plus si nous sommes debout.
00:42:20Cet avion, c'est un Nord 2501, un Nord Atlas, qui a été donné à l'école par l'armée de l'air.
00:42:28Alors, la chapelle a été conservée en l'état, mis à part que nous l'avons habillée, que nous l'avons aménagée, pour la rendre un petit peu plus accueillante.
00:42:38Donc, des amis ont peint l'intérieur de l'avion, de façon à représenter le ciel, avec des nuages.
00:42:45Ça rappelle la vocation première de l'avion, qui est effectivement de voler.
00:42:48Nous avons ici l'autel, sur lequel est célébré l'Eucharistie.
00:42:53Et le tabernacle, il est un petit peu original, en ce sens que c'est un globe terrestre.
00:43:01Dans l'avion, tout n'a pas été modifié. On a conservé le poste de pilotage en l'état, quasiment.
00:43:06Et il est devenu notre sacristique.
00:43:09C'est-à-dire que nous y retrouvons tous les éléments qui sont nécessaires pour célébrer l'Eucharistie, ou pour prier avec nos élèves.
00:43:17Nous avons choisi un avion pour faire notre chapelle, parce qu'un avion a la forme d'une croix.
00:43:22Donc, elle nous rappelle vraiment la croix de Christ, parce que le Seigneur peut être comparé au pilote,
00:43:28qu'ensuite, nous, le peuple de Dieu, on embarquait, en lui faisant toute confiance,
00:43:33et que la Vierge peut être comparée à l'hôtesse de l'air.
00:43:39Je ne sais pas quoi dire, car je pense que...
00:43:43Oui.
00:43:44Puis il y a peu d'hôtesse de l'air qui sont vierges, après ça.
00:43:46Je vais terminer par une question un petit peu personnelle.
00:43:58Qu'est-ce qu'il y a sur votre passeport ? Il y a Hallyday, Smet, ou les deux noms ?
00:44:02Les deux noms. Il y a Jean-Pierre Smet, D. Johnny Hallyday.
00:44:05Il faut se méfier des noms composés, je vous dis ça, à cause d'un extrait de l'annuaire de la Loire,
00:44:10c'est à côté de Saint-Etienne, c'est Mme Metton, elle s'appelle Brigitte,
00:44:14qui a dû se marier, ou alors ses ancêtres ont dû se marier et composer une grande famille.
00:44:17Résultat, elle s'appelle Metton Gode, Brigitte.
00:44:20Brigitte, Metton Gode.
00:44:21Merci, mon cher Philippe. Dans un instant, à la suite de l'émission,
00:44:37on va recevoir quelqu'un d'esprit à vous, lui ferait un triomphe, c'est Pascal Obispo.
00:44:40Puis moi, j'ai un petit rêve secret pour vous, c'est que j'ai toujours rêvé de recevoir une leçon de Biba Peloula.
00:44:46Et j'y arrive pas.
00:44:47Et je pense qu'avec Loll, s'il se met un petit peu avec ses camarades,
00:44:50et avec mon camarade à l'idée, je pense qu'on pourrait essayer ou tenter,
00:44:53après tout, en direct à la télé, une sorte de leçon de Biba Peloula,
00:44:56mais calme, vous voyez ce que je veux dire.
00:45:01Pas mauvais, hein, leçon de rock.
00:45:02En hommage à Karl Perkins, dans un instant, Pascal Obispo.
00:45:07C'est de l'autre côté, moi, je ne sais plus où je suis.
00:45:09Merci d'acquérir, de faire un triomphe à Pascal Obispo.
00:45:16L'Uspi, plus que tout au monde, le dernier album, superflu.
00:45:20Et ce que je sais...
00:45:30Donc, on va tout évidemment écouter tout à l'heure la chanson que vous avez enregistrée tout à l'heure.
00:45:35Moi, ce que je voudrais savoir, c'est...
00:45:36J'ai dit deux fois tout à l'heure, tellement je suis ému.
00:45:38Je voudrais savoir comment on fait pour travailler avec lui.
00:45:41Parce qu'il y a quand même une petite réputation d'être assez ingérable, ce garçon.
00:45:44Je vais vous faire une confidence, je ne me suis jamais autant amusé en faisant un album, en fait.
00:45:48Il était là tous les jours.
00:45:49Il était sage ? Il était à l'heure ?
00:45:52Bah, ça, je...
00:45:54Qu'est-ce que tu veux dire par sage ?
00:45:56Non, mais je veux dire à l'heure...
00:45:57Non, mais en fait, j'avais entendu dire deux, trois choses.
00:46:01Mais en fait, pendant les deux mois, limite, studio, je crois que pendant trois jours, il n'a pas dû venir.
00:46:06Parce qu'il avait d'autres choses à faire, mais sinon, il était là tous les jours.
00:46:08On a travaillé ensemble avec les musiciens.
00:46:11Et je ne dis pas ça parce qu'il est là, c'est vrai, sinon...
00:46:13Et quand on fait un album comme ça et qu'on sait qu'il va faire le Stade de France et qu'il faut donc...
00:46:17Comment on fabrique l'album pour qu'il y ait à la fois le mélange d'émotions et puis les titres qui font bouger cent mille personnes ?
00:46:23Parce qu'il ne faut pas se gourer.
00:46:25Quand on s'est vu à New York, si tu veux raconter l'histoire de la place, tu ne peux pas raconter.
00:46:29Non, j'ai pas encore parlé.
00:46:30Vas-y, vas-y.
00:46:30Quand on s'est rencontrés à New York, on s'était rencontrés dans le but de faire cet album ensemble et avec...
00:46:36Il avait déjà écrit des chansons pour moi, des chansons, des chansons qui ont parti de l'album,
00:46:43et dont l'Eldorado et j'en passe.
00:46:47Et il était en tournée.
00:46:49Donc, il faut quand même se dire qu'il a pris un avion pour me rejoindre, pour passer une soirée avec moi,
00:46:53me montrer des chansons, qu'on discute un petit peu des chansons.
00:46:56Et ensuite, le lendemain matin, à 8h du matin, il repartait pour chanter le soir.
00:46:59Donc, ça, il faut quand même le faire.
00:47:02Et dans l'avion, tu sais, maintenant, dans l'avion, dans certains avions, en tout cas,
00:47:07il y a possibilité de téléphoner.
00:47:09Il y a des téléphones, on met avec une carte de crédit en téléphonie.
00:47:12Et on s'appelle.
00:47:12Il m'appelle, je suis fait, on s'appelle dans l'avion.
00:47:15Et je lui dis, écoute, c'est formidable que tu m'appelles parce qu'on a oublié de parler d'une chose,
00:47:20et que mon spectacle va s'appeler Johnny vous met le feu.
00:47:24Il dit, pourquoi on ne ferait pas une chanson, qui serait une chanson d'entrée sans scène,
00:47:28qui s'appelle Allumer le feu.
00:47:32Il dit, écoute, c'est marrant parce que je t'appelle parce que j'y pensais moi aussi dans l'avion.
00:47:36Alors, j'ai appelé Zazie, j'étais entre deux concerts.
00:47:39Et puis, je lui dis, voilà, fais-moi une chanson pour l'ouverture du Stade de France.
00:47:42Et puis, le lendemain, c'était fait.
00:47:43Il faut simplement, enfin, pour faire un album, enfin, je ne sais pas, j'ai fait ce que j'ai pu,
00:47:46mais j'ai appelé des auteurs avec qui j'ai l'habitude de travailler.
00:47:48Il y a Didi Golemanas, il y a Lionel Florence, il y a Zazie, il y a aussi un texte de Patrice Guirao.
00:47:53Et toutes les musiques ont été faites dans l'urgence, mais dans le plaisir.
00:47:57Quand on a envie de faire quelque chose, quand on est très motivé, ce qui était mon cas,
00:48:02et notre cas avec toutes les personnes avec qui j'ai travaillé, tout le groupe aussi,
00:48:05on fait des choses assez facilement, finalement.
00:48:08Qu'est-ce qu'il représente pour vous ?
00:48:10Johnny, qu'est-ce qu'il représente ?
00:48:12C'est difficile de...
00:48:12La tour Eiffel.
00:48:13Allez, mais il est ton poids, allez, allez.
00:48:15Mais non, mais c'est un seul.
00:48:17La tour Eiffel, oui.
00:48:19C'est bien la tour Eiffel, non ?
00:48:19Je ne sais pas, c'est le plus grand chanteur de rock'n'roll.
00:48:23C'est-à-dire que moi, quand j'étais en studio, la première fois, il est passé derrière le micro,
00:48:29la première seconde, j'ai compris tout de suite que j'étais avec le plus grand,
00:48:33donc avec Johnny Hallyday, tout simplement.
00:48:34La voix, le boss.
00:48:36Oui, c'est, oui.
00:48:37Mais quand l'aiguillé dans le rouge, tout le temps, pendant trois minutes, c'est Johnny.
00:48:41Oui, on a compris qu'il n'était pas...
00:48:47Est-ce que c'est vrai...
00:48:48Je ne vous connais pas, Pascal.
00:48:51Est-ce que c'est vrai que vous êtes, comme lui, timide ?
00:48:54Ah, moi, je n'aime pas parler...
00:48:57Maladie.
00:48:57Oui, c'est vrai.
00:48:59On se ressemble à ça.
00:48:59On se ressemble, on aurait pu être frères, tous les deux.
00:49:03C'est vrai ?
00:49:03D'ailleurs, comme tu vois, le roi...
00:49:05Alors, sur le bouc, j'ai une suggestion.
00:49:08Moi, je pense que...
00:49:09Je ne sais pas.
00:49:10Mais j'ai dit que le bouc, tu songes...
00:49:11C'est indiquant.
00:49:12Ah non, moi, sur ça, on ne va pas.
00:49:14Mais est-ce que tu es sûr que le bouc, il faut le maintenir, le bouc ?
00:49:16Je ne sais pas.
00:49:17Pour l'instant, c'est comme ça.
00:49:20On verra plus tard.
00:49:21Qu'est-ce qu'il chante le mieux ?
00:49:24Juste là, je demande aux producteurs...
00:49:26Parce que c'est assez surprenant, en fait, c'est que...
00:49:29Ce qu'on va le voir dans l'instant.
00:49:31On a vu tout à l'heure un extrait d'Allumer le feu.
00:49:32Bon, c'est sûr, quand Johnny chante le rock'n'roll, il n'y a pas mieux.
00:49:36Et paradoxalement, ce qui n'est pas un paradoxe pour Johnny,
00:49:38quand il chante des balades et des chansons comme ce que je sais,
00:49:40il y a une émotion et une intensité incroyable.
00:49:44Donc, en fait, j'aime pas dire ça devant toi,
00:49:50mais bon, c'est vrai qu'il chante tout bien, quoi.
00:49:52Autant les balades que le rock, donc c'est difficile de lui faire chanter quelque chose.
00:49:56Ce que j'ai essayé de t'expliquer tout à l'heure,
00:49:58peut-être pas tout à fait d'une façon compréhensible,
00:50:02c'est que pour donner des émotions à des gens qui t'écoutent,
00:50:06que tu sois comédien ou que tu sois chanteur,
00:50:10les émotions, les sentiments, si tu ne les as pas vécus, tu ne peux pas les ressentir.
00:50:15C'est à peu d'amour.
00:50:16Je ne pense pas, non, je pense, si tu n'as pas connu l'amour dans ta vie,
00:50:19si tu n'as pas connu des échecs dans ta vie, de quoi tu peux parler ?
00:50:22Tu ne peux pas, tu pourras les ressortir.
00:50:24Je crois qu'en fait, tous les textes qu'on a proposés dans les chansons à Johnny,
00:50:28lui ressemblaient vraiment, c'était vraiment, comme on dit, des costards, entre guillemets,
00:50:32et tous les auteurs se sont attelés pour que ça lui ressemble à un point
00:50:36que quand il a fallu qu'il les chante, il se retrouvait.
00:50:39Et quand on se retrouve dans une chanson, on a l'impression de chanter sa vie.
00:50:45Et donc, c'est parfait au niveau d'interprétation.
00:50:47Pascal, est-ce que vous avez le sentiment que votre génération d'auteurs, compositeurs,
00:50:52doit, pour finalement ressentir l'émotion dont il parlait tout à l'heure,
00:50:56mener, pardonne-moi, un petit peu la vie de dingue qu'ont menées justement les stars du rock des années 60 ?
00:51:01Ou est-ce qu'on est dans un autre monde maintenant, c'est fini tout ça ?
00:51:03Je pense qu'on est dans un autre monde, moi en tout cas, je n'ai jamais vécu comme ça,
00:51:08j'ai toujours vécu pour la musique, mais c'est vrai que j'ai toujours été assez sage,
00:51:12même si j'ai un côté diable en moi, ce qui m'a permis de travailler avec lui,
00:51:16mais non, on n'a pas mené, on est un petit peu le contraire quelque part.
00:51:21On est plus, comment dire, à l'époque, il n'y avait pas tous ces chômeurs,
00:51:24il n'y avait pas le sida et toutes ces conneries,
00:51:26donc on n'est plus près des réalités, ce qui nous permet d'être beaucoup plus peut-être sage
00:51:30et beaucoup plus responsable.
00:51:32Alors, vous allez découvrir donc, et c'est un petit cadeau pour Nulle Par Ailleurs,
00:51:36vous qui êtes tranquillement installé chez vous et vous qui êtes sur le plateau,
00:51:39donc l'enregistrement fait tout à l'heure,
00:51:41Johnny est arrivé, donc vous le savez, depuis peu de temps, des Etats-Unis,
00:51:45il n'y a pas eu énormément de répétitions depuis qu'ils se sont retrouvés en studio
00:51:48et vous allez voir une version magnifique pour vous de ce que je sais,
00:51:51puis après il y aura quelques surprises car on est quand même à Nulle Par Ailleurs.
00:52:02Johnny Hallyday, Pascal Obispo, le son de rock'n'roll dans un instant,
00:52:14et pour vous, cadeau ce que je sais enregistrer cet après-midi avec un orchestre tout à fait différent
00:52:20des orchestres habituelles de Johnny.
00:52:22Ce que je sais, c'est que je suis là,
00:52:41Ce que j'en sais, c'est que j'en suis là,
00:52:49Je crois ce que j'ai vu, je sais ce que je dois savoir,
00:52:56Et c'est la seule rue qui mène quelque part.
00:53:04Ce que j'étais, c'était avant toi,
00:53:09Moi, je sais où j'étais,
00:53:14Qui était sans toi,
00:53:17Vive à Zapata,
00:53:21Conquillé sur l'étoile,
00:53:24Comme à chaque fois,
00:53:27Chaque fois qu'on y croit.
00:53:29Si j'en saura,
00:53:36Si j'en saura,
00:53:38Et moins mort que vivant,
00:53:44Et si j'en saura,
00:53:48Et si j'en saura,
00:53:50Et moins mort que vivant,
00:53:53C'est que jamais,
00:53:58Ou jamais,
00:53:59Non, personne n'a su pour moi,
00:54:02Ce que je sais,
00:54:03Ce que je sens,
00:54:07Ou jamais,
00:54:08Non, personne n'a su pour moi,
00:54:12Oui, ce que je sais,
00:54:15Ce que je ressens,
00:54:17Je le sais,
00:54:20Je le sais,
00:54:24Oh, je le sais,
00:54:26Maintenant,
00:54:29Ce que j'ai fait,
00:54:31Je l'ai fait pour toi,
00:54:35Ce que j'en ai fait,
00:54:38Ça,
00:54:40Le temps fait pas,
00:54:43Et je tire un trait,
00:54:45Et on se barre,
00:54:49Mais sur le seul fliway,
00:54:53Même quelque part,
00:54:58Si j'en saura,
00:55:02Moins mort,
00:55:04Oui, moins mort,
00:55:05Je vivant,
00:55:09Et si j'en saura,
00:55:13Le feu,
00:55:16Oui, le feu,
00:55:17Et le sens,
00:55:21C'est que jamais,
00:55:24Ou jamais,
00:55:25Non, personne n'a su pour moi,
00:55:28Ce que je sais,
00:55:29Ce que je sens,
00:55:32Non, jamais,
00:55:33Non, personne n'a su pour moi,
00:55:37Est-ce que je sais,
00:55:41Ce que je ressens,
00:55:43Ça,
00:55:44Je le sais,
00:55:46Je le sais,
00:55:51Maintenant,
00:55:54Ça,
00:55:54Je le sais,
00:55:56Je le sais,
00:56:01Maintenant,
00:56:33Pour tous les deux,
00:56:40Je voulais vous dire,
00:56:42Que Pascal,
00:56:43Est-ce que vous avez intérêt,
00:56:44Il y a les deux 6,
00:56:467 février,
00:56:47Et que l'album,
00:56:47S'appelle,
00:56:48Super plus,
00:56:49Qui a un duo,
00:56:50Avec Zazie,
00:56:51Qui s'appelle,
00:56:51Les meilleurs ennemis,
00:56:52Zazie,
00:56:53Qui a écrit,
00:56:53Allumer le feu,
00:56:55Il faut dire aussi,
00:56:56Que le Stade de France,
00:56:56Déjà bourré,
00:56:57La première journée,
00:56:58Donc,
00:56:58Pour donner un numéro de téléphone,
00:57:00Pour le Stade de France,
00:57:00Alors allons-y,
00:57:0101 44 68 44 2 fois,
00:57:03Allons-y,
00:57:05Bon alors,
00:57:06J'ai gagné mon pari,
00:57:08Bon,
00:57:08Jean-Tuel Camus,
00:57:09Il lui a promis une Ferrari,
00:57:10Alors,
00:57:11Maintenant,
00:57:13Il me faut bon cadeau,
00:57:14Mais tu sais,
00:57:15C'est vrai,
00:57:15Quand tu disais tout à l'heure,
00:57:17Pascal,
00:57:17Quand tu disais tout à l'heure,
00:57:18Que c'était un garçon très sage,
00:57:19Que l'époque d'aujourd'hui,
00:57:21Les gens sont plus réservés,
00:57:22Par rapport au Sida,
00:57:24Par rapport à toutes ces canaries,
00:57:26Mais il ne demande qu'une chose,
00:57:27Ce garçon,
00:57:27C'est de son canary,
00:57:29Il ne demande que ça,
00:57:31Alors moi,
00:57:31Je pense qu'on va passer une soirée,
00:57:32Qui va être relativement agréable,
00:57:34D'autant plus que demain,
00:57:35Je ne sais pas si vous aimez,
00:57:36Par exemple,
00:57:36George Clinton,
00:57:37Le roi du funk,
00:57:38Et demain,
00:57:39Il sera l'invité de nulle part ailleurs,
00:57:40Un avec Marco Prince,
00:57:41De FFF,
00:57:42Et Chola Amar,
00:57:43C'est l'occasion de rendre hommage,
00:57:43Mes petits camarades,
00:57:45De la première partie,
00:57:45Alors maintenant,
00:57:46On va demander à LOL,
00:57:47Qui a la chance d'avoir,
00:57:48Deux débutants,
00:57:49Ah,
00:57:50Le cadeau,
00:57:51Le cadeau,
00:57:52Je suis désolée,
00:57:52Pascal,
00:57:52Parce que je n'ai rien pour,
00:57:53Non mais c'est pas bon,
00:57:54Je n'ai rien pour,
00:57:54Non mais pour talon,
00:57:55Non mais Guillon,
00:57:56Voilà Johnny,
00:57:56C'est une petite bricole,
00:57:57Pour Saint-Tropez,
00:57:58C'est quoi ?
00:57:58Pour la fête d'Edy Barclay,
00:58:00Par exemple,
00:58:01Voilà,
00:58:01C'est pour mettre autour de la taille,
00:58:03Voilà,
00:58:04C'est rien du tout,
00:58:05C'est un petit poulau,
00:58:05Un petit taréon,
00:58:06Tu veux dire qu'il va mettre ça à poil ?
00:58:07Oui, ça là, comme ça, sur la flèche, c'est joli.
00:58:11Bon, ben, voilà, je vous laisse.
00:58:13Mademoiselle Agnès.
00:58:14Salut, bienvenue.
00:58:15Alors, on va prendre un petit peu retard par le déboi,
00:58:18chers amis.
00:58:20Mais je veux ma leçon de Biba Polula.
00:58:22Alors, lol, mon vieux, il faut me démerder.
00:58:24Et vous avez intérêt ?
00:58:25Oui.
00:58:32Oui.
00:59:06Le centre de visionnage !
00:59:10Nulle part ailleurs, les gars.
00:59:18Savis-vous voyageurs ?
00:59:19Pourquoi je sors de l'ombre ?
00:59:21Pour pas me s'appeler, de toi, si me voilà.
00:59:24Biba Polula, rêve et molle, rêve et molle.
00:59:26Bonsoir.
00:59:27Ici aussi, tout Johnny, tout est fait pour Johnny, tout est prévu pour lui.
00:59:31Des petits plats sont préparés qui seront livrés à Johnny dans sa jeunette.
00:59:34C'est la petite loge où il est installé.
00:59:36Nous aimons Johnny Hallyday.
00:59:38Calmez-vous une seconde, on se mettra à vous.
00:59:40Nous allons en parler.
00:59:41Nous allons en parler avec nos habités qui sont des gens, non pas de la rue,
00:59:43mais des gens qui ont été pris dans la rue, transformés, maquillés, habillés, préparés
00:59:47et qui sont aujourd'hui avec moi.
00:59:48Je suis avec un fan de Johnny, de Johnny Hallyday.
00:59:51C'est un fan un peu chiant de Johnny.
00:59:53Ça suffit, parce que je veux dire un truc, c'est que Johnny, il est génial.
00:59:55Il est génial, il est humainement génial.
00:59:57Sur scène, il est génial.
00:59:58Dans la vie, il est génial.
01:00:00Il est génial à fond, il est génial à cœur de peau.
01:00:04À cœur de peau.
01:00:05Il est génial.
01:00:06Il faut le dire dans ton émission, il est génial.
01:00:09Nous allons le confronter à la nouvelle génération.
01:00:11Ce sont les Obispuettes, les petites jeunes femmes.
01:00:13J'en ai que une qui sont derrière Pascal Obispu et qui l'aiment.
01:00:16Bonjour madame.
01:00:17J'ai du bois, mon amour.
01:00:18Oui, tu as du bois, bien sûr.
01:00:19Parce qu'il fait froid l'hiver.
01:00:20Voilà.
01:00:21Alors, on va essayer d'entamer un dialogue entre un fan de Johnny, un fan très chiant,
01:00:25je vous le rappelle.
01:00:25Il est génial, Johnny.
01:00:26Je sais que c'est génial.
01:00:28Et puis une Obispuette, ce sont ces petites nanas tout amour, tout sexe, tout d'amour
01:00:32qui sont derrière Johnny.
01:00:35Je vais...
01:00:35J'avais du bois, mon amour.
01:00:36Je vais revoir mes invités à la baisse.
01:00:38Alors, Johnny...
01:00:39Oui, une seconde.
01:00:41Alors, allez-y.
01:00:42Moi, je suis très content de...
01:00:48Il y a beau voir, j'étais dans la salle.
01:00:49Oui, je vois.
01:00:49Alors, c'est un fan qui vient intervenir, qui peut intervenir chez moi.
01:00:52Si tu étais dans le public, il se situe-toi.
01:00:54Il se situe-toi, ok.
01:00:56Alors, ce que je veux dire, c'est que...
01:00:58C'est que là, on vient d'avoir la preuve que Johnny, c'est la seule star française
01:01:02qui est capable d'être vrai, quand il est vrai.
01:01:05C'est-à-dire, quand il est là.
01:01:07C'est-à-dire, contrairement au guignol.
01:01:08Je respecte ton...
01:01:09Non, non, mais attends, laisse-moi finir.
01:01:10C'est que les hommes politiques, autant ils sont vrais dans les guignols,
01:01:15autant Johnny, il est vrai quand il est là.
01:01:17Ben, écoute, en tout cas, c'est bien.
01:01:18Ici, on peut s'exprimer.
01:01:19D'accord.
01:01:20Ici, c'est bien que tu te sois exprimé.
01:01:21Et je respecte ton...
01:01:22C'est sympa, mais je vais te dire que comme je profite de l'occasion,
01:01:25parce que les guignols, j'ai rien sauf quand ils font Johnny.
01:01:27C'est sympa.
01:01:27Ah non, je vais être très sympa.
01:01:29Attends, je vais être très sympa.
01:01:31Attends, attends, attends.
01:01:32Attends, attends.
01:01:33Attends, attends.
01:01:34J'ai un point de vue de putain de carrière, on me pionne.
01:01:37Attends, regarde-moi.
01:01:38Ok ?
01:01:38Attends.
01:01:39Où est-ce que je te regarde ?
01:01:40Allo ?
01:01:40Johnny, il te respecte.
01:01:43Il t'aime beaucoup.
01:01:44Johnny, il aurait aimé que tu poses sur revolver.
01:01:47T'a que de la queue.
01:01:48J'aurais aimé le faire.
01:01:49Johnny, il aurait aimé que tu poses sur revolver.
01:01:51Tu vas le donner, gentil.
01:01:52Non.
01:01:52Rassurez-vous qu'Yana reste la chaîne des dingues qui s'amuse tous les soirs.
01:02:11Merci mille fois Johnny d'être venu. Merci Pascal de vous avoir accompagné.
01:02:15Tu m'as pas dit que vous avez fait venir Steven là.
01:02:19Mais moi non plus, mais moi je suis au courant de rien. C'est notre ami Edward qui a fait ça.
01:02:22Merci sur un triomphe à tous les deux.
01:02:24Et demain, nulle part ailleurs, un spécial Femme, comme à demain.

Recommandations