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  • aujourd’hui
- Premier cas de dengue confirmé à Saint-Chamond : opération de démoustication en urgence cette nuit.

- Le Département lance une boucle locale d'autoconsommation collective avec des panneaux solaires partagés.

- Le SIEL fête ses 75 ans : des campagnes électrifiées aux bornes électriques, retour sur une aventure énergétique locale. Marie-Christine Thivant, Présidente du SIEL est notre invitée.

- Des pistes cyclables inaugurées à Andrézieux-Bouthéon pour encourager les mobilités douces.

- Le lycée pro Benoît Charvet sélectionné pour le prix Goncourt des lycéens : une première dans la Loire !

- Suite de notre série sur la greffe de cornée : immersion à la banque de cornée de l'EFS, étape clé avant l'opération.

- À Montbrison, l'été s'annonce animé avec des nouveautés dans le programme des festivités estivales.

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Transcription
00:00Générique
00:00Un cas de dingue confirmé à Saint-Chamond.
00:18L'agence régionale de la santé a tout de suite lancé une procédure de prévention
00:22et un périmètre a été établi autour du domicile de la personne infectée
00:26pour éviter que la maladie virale ne soit transmise par le moustique-tigre.
00:30Une opération de démoustication sera effectuée dans la nuit de mardi à mercredi.
00:34Nous ferons le point dans cette édition.
00:37La première mission était d'amener l'électricité dans la ruralité.
00:40Aujourd'hui, il traite des questions d'économie d'énergie, d'éclairage public ou bien d'énergie renouvelable.
00:45Le syndicat intercommunal des énergies de la Loire fête ses 75 ans.
00:50Marie-Christine Tivan, sa présidente, sera là pour nous parler du rôle et des missions du ciel.
00:54Nous irons à la rencontre des enseignants du lycée professionnel Benoît Charvet.
00:59Le lycée vient d'être sélectionné pour être jury du prix Goncourt des lycéens.
01:03Une première et une fierté pour l'établissement qui figure parmi les 57 sélectionnés dans le monde.
01:09Enfin, nous continuerons notre série sur le parcours du don de Cornet.
01:13Aujourd'hui, nous irons à la banque de Cornet.
01:15C'est là que les greffons sont préparés et conditionnés avant de pouvoir être utilisés au bloc opératoire.
01:21– Bienvenue dans votre journal, je suis ravie de vous retrouver.
01:26L'actu de ce mardi, c'est ce premier cas de dingue confirmé à Saint-Chamond, dans le quartier de Saint-Julien.
01:32Cette maladie virale transmise par le moustique-tigre inquiète les autorités.
01:37Dès cette nuit, une opération de démoustication va être menée autour du domicile de la personne contaminée
01:43et les habitants sont invités à adopter des gestes simples pour limiter la propagation du moustique.
01:48Les mesures et les conseils de prévention sont avec Alexandre Crouzet.
01:53C'est un papier un peu particulier qu'a découvert Abdenour dans sa boîte aux lettres ce matin.
01:58– J'ai averti ce qu'il allait justement pulvériser ce produit et rester bien à l'intérieur.
02:03– Cet habitant du quartier de Saint-Julien, à Saint-Chamond, devra se confiner lui,
02:08mais également son lapin dans la nuit de mardi à mercredi, entre 2 et 5h du matin.
02:12La cause, une personne a contracté la dingue à son retour de Polynésie et séjourné dans le quartier.
02:17– Moi, tout ce qui est produit un peu chimique, je suis un peu contre,
02:20surtout qu'ils vont passer un produit, pulvériser un produit sur l'extérieur.
02:24Nous, regardez, on a un lapin, il est toujours à l'extérieur avec ses produits.
02:28On vient de les appeler pour voir si ce n'était pas trop toxique.
02:31Et on n'a surtout pas confiance, quoi.
02:34– Justement, comment vous vous protégez du fait qu'il y ait des moustiques potentiellement tigres ?
02:40– On se protège, on ne se protège pas vraiment.
02:42On laisse ouvert, soit avec ses chaleurs, surtout les canicules.
02:44On est bien obligé d'aérer, laisser ouvrir, faire un petit corondaire.
02:49Le risque, qu'un moustique tigre actuellement présent dans le département
02:52pique la personne porteuse de la dingue, puis une autre personne, et transmette la maladie.
02:57Conséquence, l'Agence régionale de santé a mobilisé l'ERAD,
03:00l'entente interdépartementale de démoustication.
03:03Entre 2 et 5 heures du matin, un pick-up dispersera un brouillard
03:06pour éliminer les moustiques potentiellement porteurs de la maladie.
03:09Par précaution, durant l'opération et 30 minutes après,
03:12les habitants devront rester cloîtrés à l'intérieur, les fenêtres fermées,
03:16mettre à l'abri leurs animaux, ne pas laisser de linge à l'extérieur.
03:19Enfin, après l'opération, le mobilier de jardin devra être rincé à l'eau.
03:23Les fruits et légumes du jardin ne devront pas être consommés pendant 3 jours
03:26et rincés avant consommation.
03:28Pour rappel, les symptômes de la dingue incluent une fièvre élevée,
03:31souvent supérieure à 40 degrés, une forte fatigue,
03:34des maux de tête intenses, des douleurs musculaires et articulaires,
03:38des nausées et vomissements, des éruptions cutanées,
03:40et dans les formes les plus graves, des saignements légers,
03:43notamment des gencives et du nez.
03:44Allez, on vous parle désormais de cette initiative du département.
03:49Avec le SDIS et l'Office public de l'habitat de fleuve,
03:53ils lancent la première boucle locale d'autoconsommation collective.
03:57L'idée est d'installer des panneaux photovoltaïques sur les toitures
04:00pour consommer l'énergie dans les bâtiments et partager les excédents.
04:04Louvala.
04:05C'est sur les toitures des établissements publics
04:07que le département souhaite faire installer des panneaux photovoltaïques.
04:10L'objectif ? Permettre aux différents sites d'être autonomes en électricité.
04:14Le site Paul Petit à Saint-Etienne est le premier à en bénéficier.
04:17Ça va servir d'une part à produire de l'énergie verte sur place, en local,
04:23d'autre part de la consommer sur place,
04:28et enfin, comme il y a toujours des excédents
04:31dans la production d'énergie renouvelable des intermittents,
04:34de gérer les intermittents pour pouvoir la partager avec ceux qui ne produisent pas.
04:38Ça nous met dans la démarche de la promotion des énergies renouvelables,
04:42mais au niveau local.
04:44Parce que nous, le département, on ne peut pas piloter de grandes installations,
04:48comme on entend parler de champs photovoltaïques.
04:51Mais par contre, on a des toitures.
04:53Donc sur nos toitures, on peut installer des énergies renouvelables photovoltaïques
04:56et ça permet effectivement de rentrer dans cette logique de développement
05:00des énergies renouvelables, de décarbonation de l'activité
05:03et un petit peu aussi d'économiser quelques sous pour les temps qui courent.
05:07Donc on payera moins d'électricité.
05:08Le département compte bien étendre ce dispositif d'ici 2026.
05:12Le site Paul Petit ne sera plus seul dans la boucle.
05:15Plusieurs sites prioritaires ont déjà été identifiés.
05:18L'énergie qui est aussi au centre des actions menées par le Ciel,
05:22le syndicat intercommunal des énergies de la Loire,
05:24fait ses 75 ans d'existence de l'électrification des campagnes à la fibre optique
05:31et aux bornes électriques, le Ciel a traversé les époques en gardant un cap,
05:35être utile au territoire.
05:36Pour en parler, Marie-Christine Thivant est avec nous.
05:40Vous êtes présidente du Ciel.
05:42Alors le Ciel a été créé en 1950 par Antoine Pinet
05:46qui avait pour premier rôle d'amener l'électricité dans les zones rurales.
05:50C'était une révolution pour l'époque ?
05:52Eh oui, c'était vraiment amener la modernité dans tout le département,
05:58dans les zones rurales les plus reculées.
06:01Donc c'était effectivement un vrai service public
06:03et un vrai service de solidarité territoriale.
06:06C'est vraiment cette chose-là qu'on a gardée jusqu'à aujourd'hui
06:09et qui se poursuit encore.
06:11En 75 ans, il y a eu plusieurs améliorations, développements
06:16et un virage qui a été fait pour le numérique.
06:18La Loire fait partie des premiers départements fibrés.
06:22Pourquoi c'était une priorité pour le Ciel ?
06:25Je pense qu'il y a vraiment une réaction du Ciel
06:28lorsque les opérateurs comme Orange se sont positionnés
06:33mais ont choisi de n'investir pour la fibre optique
06:38que dans les zones de ville, urbaines,
06:43et en négligeant un peu tout le côté rural
06:44qui n'était a priori pas rentable.
06:47Et là, on a retrouvé un peu notre côté solidarité rurale
06:52et avec notre connaissance des réseaux aussi, connaissance des entreprises.
06:56Voilà, c'était un pari soutenable parce qu'on savait faire quelque part.
07:02Déployer de la fibre, c'était nouveau,
07:06mais déployer dans des réseaux, c'était tout à fait l'ADN du Ciel.
07:09C'était même peut-être les premiers, le Ciel,
07:12à avoir finalement mieux développé par rapport à la métropole ?
07:16Oui, et on trouve effectivement que ça a été plus performant qu'avec la métropole.
07:21Et je pense qu'en plus, nos entreprises ont appris en même temps
07:25et se sont vraiment engagées dans ce projet aux côtés du Ciel.
07:30On a aussi des priorités en matière d'énergie renouvelable.
07:33Alors, quelles sont-elles ?
07:34Alors, les priorités, ce sont vraiment les priorités des communes aujourd'hui.
07:37C'est la transition énergétique, à la fois pour essayer de respecter les décrets
07:43et limiter la génération dans l'atmosphère d'ozone,
07:52mais c'est aussi des économies d'énergie et du confort.
07:57On le voit aujourd'hui avec nos jours de canicule.
08:00C'est à la fois le confort, les économies d'énergie
08:02et remplir sa part dans la transition énergétique.
08:07C'est donc l'isolation des bâtiments, l'éclairage ?
08:11Alors, essentiellement, les bâtiments publics, l'éclairage public, bien sûr.
08:17Et aujourd'hui, ce sont des solutions qu'on va trouver
08:21et qui vont être aussi...
08:23On a aussi déployé un réseau d'objets,
08:26un réseau qui permet de positionner des objets connectés partout.
08:28C'est aussi l'intelligence qui permettra de chauffer juste quand il le faut
08:37ou d'éclairer juste quand c'est nécessaire.
08:39Et c'est ça qui est permis par nos différentes compétences.
08:43Et chaque commune y a accès, même la plus petite de la Loire ?
08:46Tout à fait.
08:47Donc, on a déployé un réseau qui s'appelle RO42
08:50qui permet à n'importe quelle commune de la Loire,
08:53de la plus petite à la plus grande,
08:54de pouvoir émettre, d'avoir des petits capteurs qui émettent
08:59et qui leur permettent de renseigner un certain nombre de choses.
09:02Donc, ça, c'est fait sur tout le département.
09:04Là aussi, on a voulu éviter que ce ne soit que les villes qui soient connectées.
09:09Et puis, bien sûr, la transition énergétique,
09:11par nos barèmes un peu solidaires, quelque part, entre urbains et rurals,
09:16eh bien, la plus petite commune de la Loire a accès à nos experts,
09:22on va dire, pour des cotisations qui sont adaptées à leur taille de village.
09:27Alors, est-ce que ça suit dans la Loire ?
09:28Est-ce qu'on a des bons élèves en termes de communes ?
09:33Alors, oui, bien sûr.
09:34Alors, on en a beaucoup.
09:36On a voulu marquer un peu nos 75 ans en récompensant.
09:41On avait travaillé avec tout le territoire en début de mandat
09:44sur nos orientations stratégiques.
09:45On les a reprises une par une.
09:47Et on a cherché pour chacune de nos orientations stratégiques
09:50une commune qui avait été exemplaire.
09:52Mais dans l'idée, c'était vraiment l'idée de montrer
09:56que c'est vraiment un partage.
09:59C'est-à-dire, parfois, c'est le ciel qui va apporter l'innovation.
10:04Dire aux communes, on peut aller un petit peu plus loin,
10:05aller chercher des choses.
10:07Mais parfois, ce sont les communes qui sont très partantes
10:10et qui disent, est-ce qu'on ne pourrait pas essayer ?
10:13Voilà.
10:13Donc, on est à la fois dans ce partenariat, dans l'innovation.
10:18C'est ça qu'on voulait marquer.
10:19Donc, on a, par exemple, Roche-la-Molière
10:22qui a été dans les premières communes à investir
10:25dans les objets connectés
10:26et qui a mis 500 objets connectés sur toute la ville,
10:29sur tous ces bâtiments publics,
10:30pour cette gestion et pour la transition énergétique
10:35dans ces bâtiments publics.
10:36On a un premier projet d'autoconsommation patrimoniale
10:41à la Talaudière.
10:43On a un plan climat et énergie
10:46où on a été un peu en conseil
10:49et pour lequel il y a eu des récompenses
10:52au niveau européen.
10:54On a des communes ou des collectivités,
10:57des OPCI qui sont très engagées.
10:59Pour terminer, rapidement,
11:01là, ça fait 75 ans,
11:03mais quels sont les projets pour l'avenir ?
11:06Alors, les projets, il y en a beaucoup.
11:08Je pense que pour tout ce qui est ville connectée
11:12ou village connecté, on n'en est qu'au début.
11:14Donc là, on a certainement une multitude d'applications
11:16qui vont arriver.
11:18On a aussi la transition énergétique à poursuivre.
11:21Je pense qu'on fait les premiers pas
11:25dans l'autoconsommation collective,
11:27mais c'est un sujet d'avenir
11:29pour garantir un peu un prix d'électricité
11:32et puis être mieux maîtrisé sa production,
11:37sa consommation, ses coûts.
11:39Et puis, on a des enjeux.
11:42Et puis, toujours l'enjeu,
11:44ne pas laisser de communes sur le côté.
11:45Donc, toujours cette solidarité territoriale
11:47qui doit s'exercer.
11:49Et après, l'enjeu le plus difficile,
11:51c'est un peu, dans toutes les lois
11:54qu'il y a aujourd'hui,
11:56arriver à s'y retrouver
11:57parce qu'on a quand même, pour l'instant,
12:00des injonctions parfois contradictoires
12:02dans les réglementations.
12:04Et parfois, on est en avance un petit peu.
12:06Et bon, voilà.
12:08Ce n'est pas toujours facile
12:09que les choses ne se détricotent pas
12:12dès qu'elles ont été impulsées.
12:14On a ce sujet-là sur les énergies renouvelables,
12:17notamment aujourd'hui.
12:19Encore quelques moments de travail,
12:22un peu de travaux à faire encore dans la loi.
12:25Merci beaucoup, Marie-Christine Thibande,
12:27d'avoir répondu à nos questions.
12:28Merci.
12:29Elle est restée avec nous dans quelques instants.
12:31Nous irons faire un tour à la banque de Cornet.
12:33Le service géré par l'établissement français
12:35du sang prépare les greffons de Cornet
12:38avant la greffe.
12:39C'est la suite de notre série de la semaine.
12:42Mais d'abord, on développe les modes doux à Andrézioboutéon.
12:47Les premiers kilomètres du parcours mode doux
12:50de Saint-Etienne-Métropole ont été inaugurés ce lundi.
12:53L'objectif, c'est de mettre en avant l'utilisation du vélo
12:55grâce aux nouvelles pistes cyclables.
12:57Elles vont permettre l'utilisation de la chaussée
12:59par tous les utilisateurs.
13:01La route est désormais un lieu de rencontre.
13:04Alors non, pas forcément amoureuse,
13:06mais pour les cyclistes, les piétons et les voitures.
13:09Louvalla a bravé la chaleur
13:10et est aussi montée sur son vélo pour ce reportage.
13:13Regardez.
13:14Neila est venue accompagner de son vélo
13:16pour inaugurer une partie de la nouvelle piste cyclable
13:19d'Andrézioboutéon.
13:20Une balade rassurante pour les amateurs de vélo.
13:22C'est plus pratique, comme ça,
13:23on n'est pas sur la route des automobilistes.
13:26Et comme ça, on ne peut pas se faire écraser.
13:29Il y a un côté sécuritaire qui est indéniable
13:33et c'est beaucoup plus agréable, bien sûr.
13:36Ça rend les trajets plus confortables
13:37et puis finalement, ça fait faire un peu de sport aussi,
13:40donc c'est un avantage.
13:41En plus de promouvoir le sport,
13:43ces pistes cyclables permettent à la métropole
13:45de renouer avec le passé de Saint-Etienne,
13:47autrefois ville de vélo.
13:48D'abord, c'est de favoriser le déplacement vélo au quotidien,
13:53donc pour aller au travail, pour aller à l'école,
13:55pour aller au lycée ou faire ses études.
13:57C'est vraiment dans ce cadre-là.
13:58Et le deuxième objectif, qui est important aussi,
14:01c'est l'aspect relier les villes entre elles,
14:04c'est-à-dire ne pas avoir un plan stéphano-stéphanois,
14:07mais vraiment un plan métropolitain.
14:09Donc pour y arriver, on fait quoi ?
14:11On fait d'abord des axes structurants,
14:13des axes de proximité.
14:15Ce nouvel aménagement permet un partage de la route sécuritaire
14:18et une réunion des différents quartiers de Andrézio-Boutéon.
14:21On ne peut pas rejeter la voiture en dehors du centre-ville,
14:24ce n'est pas imaginable pour nous.
14:26Donc on essaie de laisser de la place à tout le monde.
14:28Et il se trouve que dans certains espaces réduits,
14:32entre deux façades d'immeubles, on ne peut pas tout cumuler.
14:35Et donc on a une solution alternative,
14:37qui a déjà été mise en œuvre dans de nombreuses communes en France
14:39et même dans notre département,
14:41qu'on appelle les espaces de rencontre,
14:43qui sont des espaces qui ne matérialisent pas une séparation
14:45entre les flux piétons, cyclistes et automobiles,
14:48mais au contraire qui matérialisent leur rassemblement sur la chaussée
14:52avec un ordre de priorité.
14:53D'ici 2029, près de 150 kilomètres de pistes cyclables
14:57seront inaugurées sur le territoire de Saint-Etienne-Métropole.
15:01C'est une belle surprise et une belle récompense
15:03pour le lycée professionnel Benoît Charvet à Saint-Etienne.
15:06L'établissement vient d'être sélectionné
15:08pour être juré du prix Goncourt des lycéens.
15:11Il fait donc partie des 57 lycées sélectionnés dans le monde
15:14et il est le seul établissement dans la Loire.
15:1716 lycéens de première agora recevront les livres en septembre prochain.
15:22Après lecture, ils feront une sélection.
15:24Un jeune lycéen pourrait même être sélectionné
15:26pour être membre du jury final à Rennes et Paris.
15:29La rentrée ne sera donc pas comme les autres.
15:31Elle sera exceptionnelle et inoubliable.
15:33Je vous propose d'écouter Fabienne Rouby, enseignante du lycée.
15:36Elle est au micro de Louvalla.
15:38Je pense qu'on attend un peu d'avoir les livres dans les mains
15:42pour se dire si, si, c'est nous.
15:43On est bien pris.
15:47Oui, c'est incroyable.
15:49C'est incroyable de pouvoir participer à un tel prix.
15:54C'est une fois dans une vie pour les élèves, mais aussi pour nous.
15:58Je n'ai même pas les mots.
16:01C'est une chance.
16:03Une grande aventure qui commence.
16:05C'est une opportunité pour nos jeunes de vivre une chose incroyable,
16:17d'échanger avec des élèves de partout dans le monde,
16:23de Chicago à Doha, en passant par l'Allemagne, la Corse, le Canada.
16:29Donc ça va être super.
16:31Ce lundi, nous vous parlions de la première étape du parcours de la grève de Cornet
16:37au CHU de Saint-Etienne.
16:38Ce soir, la rédaction vous propose de découvrir la Banque de Cornet,
16:42un service géré par l'EFS.
16:44C'est ici qu'un travail méticuleux est réalisé pour préparer et conditionner
16:47les greffons avant l'opération.
16:49Brigitte Maestrassi a pu assister à une préparation.
16:52Regardez.
16:539h ce matin, à l'établissement français du sang de Bellevue à Saint-Etienne,
16:57un prélèvement de Cornet est arrivé à la Banque de Cornet.
17:02Ici, la qualité des greffons est contrôlée avant qu'il ne soit délivré à un receveur.
17:07Pour cela, certains critères doivent être respectés.
17:11Avant de commencer ce contrôle, plusieurs vérifications doivent être faites.
17:14La première, vérifier que le transport des prélèvements se soit bien passé.
17:18La seconde, étiqueter les flacons contenant les greffons.
17:22Je réceptionne une cornée qui nous a été prélevée par la coordination de moulins.
17:27Je suis en train de préparer l'envoi des tubes de QBD
17:31pour avoir les résultats de virologie du donneur.
17:36Le dossier du donneur peut ensuite être créé à la banque
17:38afin de réaliser le suivi des greffons.
17:41Une fois le dossier créé, les flacons sont placés dans une étuve
17:44où ils vont rester en quarantaine bactériaux pendant au moins 48 heures.
17:48Une fois ce laps de temps passé, les cornées sont emmenées en salle blanche
17:52pour réaliser les différents contrôles.
17:54Première étape, mesurer la cornée.
17:56On va mesurer l'épaisseur au centre et sur les bords.
18:02Le but, c'est que la cornée soit régulière.
18:03Si elle est plus ou moins irrégulière pour les greffes transfixiantes
18:12où on va greffer l'épaisseur complète de la cornée, ça peut être problématique.
18:16Parce que tu vas être plus fin d'un côté, plus épais de l'autre.
18:19Et des fois, ça peut être inconfortable pour le receveur.
18:22Une fois les mesures faites, la cornée est placée sous une lumière
18:25pour que des tests de transparence soient réalisés.
18:28On va prendre une photo sur cette mire.
18:32Là, cette mire-là va permettre de mesurer le plissement de la cornée,
18:38comment elle arrive à dévier la lumière quand on y est dessus.
18:42Et celle-ci, sur le diamètre clair, ça va être pour mesurer notre diamètre clair.
18:46On va voir la cornée sur tout son ensemble
18:49et ça va servir à faire les mesures de l'autre côté.
18:51Dernière étape dans ces contrôles, préparer la cornée en dilatant les cellules
18:55pour mesurer leur densité et voir s'il y en a assez pour qu'elles soient greffées.
19:00Pour estimer la mortalité cellulaire, je vais prendre 5 petits carrés,
19:06pas le gros, le petit, 5 petits sur 5 endroits différents de la cornée
19:11où je vais compter le nombre de cellules qu'il y a dedans.
19:13Le but du jeu, c'est que je prenne à peu près 10 photos
19:17qui soient représentatifs un peu de toute la surface de ma cornée.
19:22Une fois toutes ces vérifications réalisées,
19:25la cornée est placée sur fil dans le milieu de conservation.
19:28Elle va de nouveau passer 10 jours en quarantaine dans les tuves
19:31avant d'être proposée à un receveur.
19:34De nouvelles analyses seront faites à ce moment-là.
19:3748 heures avant la greffe,
19:38elle va être préparée par les techniciennes
19:41selon l'opération qui sera réalisée.
19:43Le but du jeu, ça va être de déchirer la membrane de Desmet.
19:47Elle est accrochée à la sclère
19:49comme un peu une suture d'un emballage, un petit peu.
19:55Donc l'emballage, on le voit à l'extérieur,
19:57ça fait une petite zone d'accroche
19:59et on va essayer avec le crochet de déchirer à la limite
20:02de cette zone d'attache
20:04et après on va soulever la membrane
20:08si tout va bien.
20:10La cornée va ensuite passer en milieu de déturgence
20:12pour qu'elle retrouve une forme normale.
20:14Elle est ensuite délivrée pour être amenée
20:16sur le lieu d'opération.
20:18Le greffon a ainsi préparé,
20:20il peut prendre le chemin du bloc opératoire
20:22et nous le prendrons nous aussi ce mercredi
20:24dans notre prochain reportage consacré
20:26à l'opération d'un patient.
20:27à suivre donc.
20:29Voilà, c'est la fin de cette édition.
20:31Merci à vous de l'avoir suivie.
20:33Le journal revient mercredi à 19h
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