En séparant soigneusement les négociations militaires de l'Otan et les discussions commerciales avec Washington, l’Europe s'apprête à payer deux fois le même tribut à Donald Trump. D'un côté, elle cède sur la défense en acceptant de porter ses dépenses militaires à 5 % du PIB. De l'autre, elle négocie séparément pour éviter une guerre tarifaire.