00:00On a eu le coup de talkie qui disait « ça y est les gars, c'est bon, on a monté ce festival, vous pouvez m'ouvrir les barrières, faites rentrer les gens. »
00:06Pour la quatrième édition, je fais partie de la Régie Monteur aux Eurokéennes.
00:10La Régie Monteur s'occupe de poser toutes les barrières sur le site et de les habiller.
00:14On en pose plus d'une dizaine de kilomètres sur tout le site et sur le camping.
00:19C'est ça d'organiser des festivals en plein air, on dépend de la météo, c'est ça aussi qui fait un peu son charme.
00:24C'est ce qui fait que d'une édition à l'autre, il n'y en a aucune qui se ressemble.
00:27On est une équipe qui commence à bien se connaître, qui travaille ensemble depuis 3-4 ans pour la plupart.
00:32Donc on profite de ça parce qu'on sait travailler ensemble, on y arrive, on s'adapte chaque année aux nouveaux aléas qu'on rencontre.
00:39Et on y va parce qu'il faut le monter ce festival, on ne va pas changer le jour de l'ouverture donc il faut le faire.
00:49Et donc il devait être 15 ou 16 heures et on voit tout le monde qui attend derrière les barrières parce que ça va bientôt ouvrir.
00:54Et donc on entend le coup de toki qui nous dit, ça y est les gars c'est bon, on a monté ce festival, vous pouvez m'ouvrir les barrières, faites rentrer les gens.
01:02Et donc là on ouvre les barrières et il y a tout le monde qui rentre et puis ça y est quoi, on a fait un mois de montage, on en a chié.
01:07Il a fait chaud, il a plu, en plus c'était l'année dernière donc il y a eu énormément de pluie, énormément de boue, c'était vraiment plus difficile que les autres années.
01:14Et puis ça y est les portes elles s'ouvrent et puis la machine est lancée et on se dit, ok là on a servi à quelque chose, on a fait un truc et c'est pas mal quand même.