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Transcription
00:00On attend de connaître aujourd'hui le sort de Boilem sans salle.
00:03Entre riposte graduée ou méthode forte, est-ce qu'on est démuni face à Alger aujourd'hui ?
00:07Il n'y a jamais eu de riposte graduée.
00:09Voilà, disons-le, la seule chose qu'il y a eu, c'est la diplomatie à genoux.
00:12Depuis maintenant un an, on a eu de cesse d'avoir un gouvernement qui nous expliquait qu'il ne fallait rien dire,
00:16qu'il ne fallait pas faire de vagues, ne vous inquiétez pas, ça va bien se passer,
00:19si on est gentil avec l'Algérie, ils vont revenir à la raison.
00:22La réalité, c'est que plus l'Algérie aujourd'hui prend en otage des Français,
00:27plus elle nous crache au visage, plus elle nous humilie publiquement,
00:30et plus on naturalise ses ressortissants, plus on accorde des titres de séjour à ses ressortissants.
00:35Les chiffres de l'immigration aujourd'hui parlent d'eux-mêmes.
00:37Le ministre de l'Intérieur a haussé le ton, Alger s'est braqué en faisant de Bruno Rota une cible,
00:41en mobilisant une partie de sa population contre la France.
00:43Est-ce que vraiment la méthode forte pourrait payer selon vous ?
00:45La conséquence de cela dans les faits, c'est qu'aujourd'hui l'Algérie est la deuxième nationalité
00:49qui a obtenu le plus de titres de séjour durant l'année 2024.
00:52Il y a eu d'ailleurs un record de titres de séjour accordés,
00:56je vous parle aussi des naturalisations, et en particulier pour l'Algérie.
00:59Donc je veux dire, cette réponse d'agraduée, elle n'a jamais existé.
01:01On n'a pas vu de consulat fermé, on n'a pas vu les fameuses amendes
01:05qui auraient dû être mises sur Air Algérie, on n'a pas vu l'arrêt total des visas.
01:09Les visas ont continué d'être accordés, y compris d'ailleurs les visas diplomatiques.
01:13On n'a rien vu non plus sur le plan de la récupération de la dette
01:17liée aux dépenses de santé dues par des Algériens en France,
01:21près de 40 millions aujourd'hui d'euros de dette.
01:22Donc vous, vous aurez été pour la fermeture du robot né,
01:26la méthode forte, quelles que soient les conséquences.
01:27Je constate qu'une fois de plus, la diplomatie à genoux
01:30qui a été celle du gouvernement depuis un an,
01:32je ne jette pas, comment dire, je ne veux pas acculer M. Rotaillot,
01:36mais je constate qu'il est en tout cas prisonnier d'un gouvernement
01:39qui ne l'a pas suivi sur ce fait.
01:41Et la conséquence de cela, c'est qu'aujourd'hui,
01:42Boilem sans sale, malade, et qui sera probablement,
01:46malheureusement, je le crains, derrière les barreaux très longtemps.
01:48Voilà.

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