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Dans Midi News, sur CNEWS, le journaliste Jonathan Siksou affirme que : «L'union électorale de la gauche, c'est bien souvent la mort de ses chefs». Il explique par la suite que les coalitions passées ont fait de Jean-Luc Mélenchon le «leader de gauche».

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Transcription
00:00Ce n'est pas franchement une réussite à gauche. Je ne dis pas qu'il tire les conséquences de ce qui s'est passé à gauche.
00:07Notons que ces sondages donnent la parole aux sympathisants et pas aux chefs des partis politiques.
00:14Ce que je note, c'est que l'union des gauches électorales au temps des élections, ensuite, c'est bien souvent la mort des chefs.
00:23Il n'y a plus que Jean-Luc Mélenchon, qui est le leader de gauche aujourd'hui.
00:26Ils n'étaient pas déjà très bien en place, effectivement.
00:32Mais il y a cette volonté qui est dans la base des sympathisants, des militants.
00:38Donc vous n'y croyez pas pour la suite ?
00:39Je ne sais pas, parce qu'il y a quand même une grosse incertitude qui est le candidat du Rassemblement national dans deux ans.
00:47Ça fausse, me semble-t-il, complètement la donne.
00:52Après, il peut aussi avoir, soyons fous, envisager un autre scénario, qui pourrait être le scénario le plus brillant, si je puis dire.
01:01C'est le scénario d'un Sarkozy en 2007, qui n'a pas besoin de faire l'union des droites, mais qui, par son programme, arrive à séduire tout le monde.
01:09Sous-titrage Société Radio-Canada

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