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Le gouvernement a défini 151 zones rouges pour la « mission de solidarité obligatoire » des médecins. Mais quelles sont les initiatives déjà mises en place pour lutter contre les déserts médicaux ? Zoom sur la création d'un centre médical avec des médecins retraités qui y exercent.

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Transcription
00:00Consultation classique de médecine générale.
00:03A un détail près, le docteur Espier n'est pas un médecin comme les autres.
00:07Oncologue, il est âgé de 73 ans.
00:10Retraité depuis deux ans, il reçoit un jour l'appel de collègues
00:13pour revenir exercer dans ce centre médical parisien.
00:15L'objectif est simple.
00:17De débuter des consultations de spécialistes en secteur 1 à notre rythme
00:22et pour essayer de pallier une carence médicale
00:25qui est malheureusement développée, y compris au niveau de la capitale.
00:30Il est entouré de médecins spécialistes mais aussi généralistes
00:33comme le docteur Budowski, ancien professeur de médecine, 71 ans,
00:37qui travaille un jour par semaine au centre.
00:40Je veux dire franchement, tant que je peux le faire, je le ferai volontiers.
00:44Une initiative saluée par les patients.
00:46C'est une super idée parce que les personnes qui ont fait X années sur un secteur précis
00:53ont forcément du savoir et une sagesse qui peut être rassurante.
00:59Créé en janvier dernier, le centre médical Audon-Vallée passe en six mois de 70 consultations mensuelles à 500.
01:06Il compte aujourd'hui une centaine de médecins.
01:08Aujourd'hui, on est dans un tel désert médical qu'on a besoin de tous les médecins qui sont disponibles.
01:14On ne bloque pas la porte à de jeunes médecins, au contraire, on va les former.
01:18L'objectif du centre, atteindre 25 000 consultations annuelles
01:22avec l'arrivée en septembre d'une cinquantaine de nouveaux praticiens.

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