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Thierry Cabannes reçoit les acteurs de l'info du jour, des experts et nos journalistes dans #MidiNewsWE
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00:00:01Il est 11h, bonjour, soyez les bienvenus. Je suis très heureux de vous retrouver en ce dimanche.
00:00:06Et le dimanche, vous le savez, c'est Audrey Berthaud qui m'accompagne. Bonjour Audrey, vous allez bien ?
00:00:10Bonjour, je serai très bien et vous ?
00:00:11Eh oui, il fait beau, il fait chaud. Je pense qu'on est dans la meilleure situation possible avec ce plateau et avec la climatisation.
00:00:19On va beaucoup parler de chaleur. Je vous présente nos invités dans quelques instants, mais tout de suite le sommaire de cette première heure.
00:00:25A la une, on va évoquer l'audiovisuel public. Tiens donc, absence de pluralisme, budget pharaonique, c'est la une du journal du dimanche.
00:00:35En finir avec les dérives de l'audiovisuel public, on va tout vous raconter dans cette émission.
00:00:40Mais surtout, on ouvre le débat sur ces news et avec nos invités.
00:00:43On va parler politique aussi avec un sondage exclusif.
00:00:47Les électeurs de droite veulent l'union. 74% des électeurs de droite souhaitent une union des forces partisanes.
00:00:53C'est un sujet de débat, évidemment, pour ces news.
00:00:56Enfin, l'assurance maladie tire la sonnette d'alarme.
00:00:59Attention, son déficit pourrait atteindre 41 milliards d'euros en 2030.
00:01:0360 propositions ont été faites pour éviter un scénario cata.
00:01:07On vous en parle, voilà, pour le menu de notre première heure.
00:01:10Mais tout de suite, elle est bien présente. C'est Audrey Berthaud.
00:01:12Et on commence par un premier tour de l'information, ma chère Audrey.
00:01:15Et la situation au Proche-Orient. L'armée israélienne appelle les habitants de plusieurs quartiers du nord de la bande de Gaza à évacuer.
00:01:23Tsaal dit mener des opérations d'une force extrême contre le Hamas dans cette zone.
00:01:28Plusieurs milliers d'Israéliens hier soir ont manifesté à Tel Aviv pour exiger la libération de la cinquantaine d'otages encore détenus dans la bande de Gaza.
00:01:36Voilà. Dans l'Aisne, deux nouveaux cas d'intoxication alimentaire sévère ont été enregistrés chez des enfants dans l'agglomération de Saint-Quentin.
00:01:44Ces intoxications ont déjà touché une vingtaine de personnes et causé la mort d'une enfant.
00:01:49La préfecture appelle à la vigilance.
00:01:53Et puis fumer à la plage, au parc, où sous un abribus est interdit à partir d'aujourd'hui.
00:01:57Cette interdiction vise principalement à protéger les enfants du tabagisme passif.
00:02:02Cependant, les terrasses de café et les restaurants ne sont pas concernés par cette interdiction.
00:02:07Le décret doit encore être complété pour définir les périmètres précis où il ne sera plus possible de fumer.
00:02:13Merci beaucoup Audrey. Et on vous retrouve dans ?
00:02:1530 minutes.
00:02:16C'est bien cela. On a le même rendez-vous.
00:02:18L'équipe du dimanche, Magali Vicente, communicante en politique.
00:02:22Bonjour Thierry.
00:02:22Bonjour, on va parler politique, ça tombe bien. On a pas mal de choses à voir avec vous.
00:02:26James Chiron, maire de Montereau et vice-président de la région Île-de-France.
00:02:30Bonjour Thierry.
00:02:31Soyez bienvenue.
00:02:33Ah, on va parler chaleur.
00:02:34Oui.
00:02:35C'est un plaisir.
00:02:36Cyril, bonne fois. On va commencer avec vous dans quelques instants.
00:02:40Nathan Devers.
00:02:41Bonjour cher Cyril.
00:02:41Vous avez senti la petite chemise légère.
00:02:43Il fait chaud, je voulais me mettre dans le thème.
00:02:45Vous avez compris. Une petite thématique aujourd'hui.
00:02:47Allez, on va commencer justement avec vous mon cher Cyril.
00:02:51On va parler chaleur. Mais que dis-je ? On va parler canicule.
00:02:54Parce qu'on est à 73 départements qui ont été placés en Vigeance Orange ce dimanche, mais également demain.
00:03:01Et quelque chose me dit qu'on n'a pas fini de transpirer, mon cher Cyril.
00:03:05En effet, le pic devrait être atteint en fait entre mardi et mercredi.
00:03:09Alors, on parle de dôme de chaleur. Je voulais vous expliquer très rapidement avec ce schéma.
00:03:14En fait, c'est une zone de haute pression.
00:03:16Un anticyclone qui vient plaquer la chaleur au niveau du sol.
00:03:20C'est ce qu'on appelle la subsidence.
00:03:22Et en fait, ça va réchauffer, comprimer l'air.
00:03:25Et donc, il va se maintenir pendant 4 à 5 jours.
00:03:27Par exemple, en 2003, on avait eu cette situation, mais pendant 10 jours.
00:03:31Donc, vous voyez que là, on est quand même un cran en dessous.
00:03:33En revanche, on pourrait atteindre 40, 41 degrés, même sur Paris.
00:03:37Et un mardi et mercredi, des nuits qui seront étouffantes autour de 25 à 26 degrés.
00:03:43Si on détaille un petit peu la chronologie de cet épisode,
00:03:47alors, ça va surtout s'amplifier à partir de la journée de lundi,
00:03:54avec des valeurs jusqu'en 38 à 40 degrés.
00:03:56Et donc, le paro 6, ça sera mercredi.
00:03:58La fin, c'est pour la fin de semaine, justement, entre jeudi et vendredi, avec le retour des orages.
00:04:03Merci pour toutes ces précisions.
00:04:05Vous avez à l'atelier piscine cet après-midi ?
00:04:07Oui, il faut pour se réchauffer.
00:04:10Oui, pour prendre un peu plus de...
00:04:12Voilà. On y perd notre latin, mon cher Cyril.
00:04:16Merci, en tous les gars, pour toutes ces précisions.
00:04:18Allez, on va aller sur le terrain, justement, prendre la température.
00:04:22On va aller du côté du marché de Beaugrenel à Paris,
00:04:25retrouver Sharon Camara et Charles Baget.
00:04:28Bonjour, Sharon.
00:04:29Alors, vous faites le marché.
00:04:31Et il fait combien, là, au moment où on se parle ?
00:04:37Alors, je pense qu'on est un peu plus de 20 degrés, à mon avis.
00:04:42Donc, comme vous le disiez, nous sommes bien au marché de Beaugrenel.
00:04:47C'est un marché, oui, c'est un marché classique qui est connu pour les fruits et légumes et également d'autres aliments.
00:04:54Mais ce marché a une particularité, c'est qu'il se trouve sous les rails du métro.
00:04:58Idéal pour être à l'ombre, alors qu'à Paris, on prévoit, cet après-midi, entre 30 et 31 degrés.
00:05:05Pour toute la journée, c'est Vigilance Orange dans 73 départements, dont l'Île-de-France.
00:05:10Et pour faire face à cette vague de chaleur, vous allez le voir, les Parisiens ne manquent pas d'imagination.
00:05:16Je vous propose de les écouter.
00:05:17On essaie au maximum de se protéger de la chaleur.
00:05:21La nuit, on laisse les fenêtres ouvertes pour ramener un petit peu de fraîcheur, etc.
00:05:25Et c'est vrai qu'on essaie d'éviter les pics-pics de chaleur dans la journée.
00:05:28Et on boit beaucoup d'eau.
00:05:29Je vais rester chez moi, je pense, à l'ombre.
00:05:32Je suis sorti hier et il faisait assez chaud, donc aujourd'hui, je vais me reposer un peu.
00:05:36J'aime bien l'été, mais là, ça va être un peu trop chaud.
00:05:39C'est inquiétant.
00:05:40Oui, quand même, au mois de juin.
00:05:41C'est quand même inquiétant.
00:05:42On va rester tranquille.
00:05:44Je ne sais pas, peut-être une exposition, un musée.
00:05:49Et donc, c'est toute la France qui se prépare aux fortes chaleurs.
00:05:53Dans le sud-ouest, on ira jusqu'à 38 degrés aujourd'hui.
00:05:57Merci beaucoup, Sharon Camara, avec Charles Baget.
00:06:00On va vous retrouver à midi également, dans une autre situation, peut-être, évidemment.
00:06:04Merci beaucoup, ma chère Sharon, et bon marché, profitez-en.
00:06:08J'accueille beaucoup de plaisir, Antoine Ferrer-Aroche.
00:06:11Vous nous avez sorti la petite veste été.
00:06:13Toujours, estivale.
00:06:14Estivale, qui correspond parfaitement à la canicule.
00:06:17Vous allez bien ?
00:06:18Très bien, Thierry.
00:06:19Allez, on va commencer nos premiers thèmes, si vous le voulez bien.
00:06:21On va se parler de la une du journal du dimanche.
00:06:25Je vous attends là-dessus, d'ailleurs.
00:06:27Une une qui est consacrée à l'audiovisuel public.
00:06:30On y évoque l'absence de pluralisme, le budget pharaonique et la fameuse réforme voulue par Rachida Dati.
00:06:38Je vous propose d'écouter l'analyse de Jules Torres et on ouvre le débat juste après.
00:06:42Vous payez, ils prêchent et en plus, ils vous méprisent.
00:06:46Bienvenue dans l'audiovisuel public à la française, un mastodon géant gavé d'argent public, déconnecté du pays réel,
00:06:54enfermé dans sa propre bulle bien pensante.
00:06:56Chaque année, ce système coûte aux Français une somme folle, 4 milliards d'euros.
00:07:01Pas pour informer, mais pour diffuser un récit unique, celle d'une élite qui parle d'elle-même, à elle-même et pour elle-même.
00:07:07France Télévisions, Radio France, France Inter, ces antennes censées refléter la diversité du pays,
00:07:13sont devenues des bastions idéologiques des clubs fermés où l'on pense juste, où l'on pense bien
00:07:17et où la France populaire n'est bonne qu'à caricaturer, jamais à écouter.
00:07:22D'ailleurs, Delphine Ernotte, la présidente de France Télévisions, l'assume.
00:07:26Elle veut montrer, je cite, la France telle qu'on voudrait qu'elle soit, pas telle qu'elle est,
00:07:30autrement dit, une France filtrée, corrigée, édulcorée, qui colle à l'air du temps et au confort moral
00:07:35de ceux qui tiennent aujourd'hui les reines de l'antenne publique.
00:07:39Adèle Vendrette, la présidente de France Inter, enfonce le clou.
00:07:43Elle dit, nous sommes une radio progressiste et nous l'assumons très bien,
00:07:47mais dans ce cas, qu'ils assument jusqu'au bout, c'est-à-dire sans l'argent du contribuable.
00:07:51Car ce n'est pas ici le progrès qu'on attaque, c'est le dogle, l'uniformité des récits,
00:07:55l'absence de pluralisme, l'étouffement de toute contradiction.
00:07:58Il n'y a plus de débat, mais juste une ligne et tout cela est payé par ceux
00:08:01qui ne veulent plus entendre tout cela.
00:08:04La France périphérique, les classes moyennes, les provinciaux, les conservateurs,
00:08:07bref, tous ceux qui votent mal.
00:08:09Voilà, Jules Torres dans le texte.
00:08:12On va ouvrir le débat, j'ai hâte de vous entendre et les uns et les autres,
00:08:15notamment sur l'analyse faite par Jules Torres.
00:08:18On va commencer par, on a un élu sur ce plateau.
00:08:21Quel est votre regard sur le service public aujourd'hui ?
00:08:24Est-ce que vous êtes d'accord avec l'analyse qui en est faite par notre ami Jules Torres
00:08:28? Est-ce que cette réforme vous semble absolument nécessaire ?
00:08:32Quel regard portez-vous ?
00:08:34Il y a une chose qui n'est pas possible, c'est le statu quo.
00:08:37Je crois que ça, tout le monde, toute la classe politique,
00:08:39une grande partie de la classe médiatique s'accorde.
00:08:42Le statu quo n'est pas possible.
00:08:44Laurent Laffont qui a écrit la loi, qui l'a défendue au Sénat, part vraiment de ce principe.
00:08:52Il y a une histoire des médias dans notre pays, il y a un audiovisuel public, il y a aussi,
00:08:57nous sommes ici sur CNews, un audiovisuel et des médias privés.
00:09:01Ce n'est pas la même chose.
00:09:02L'audiovisuel public.
00:09:03Ça, je vous confie que ce n'est pas la même chose.
00:09:05Je pense que nos téléspectateurs ne savent pas.
00:09:07Ce ne sont pas les mêmes missions non plus quand il y a de l'argent public.
00:09:10Notre mission, c'est informer quand même.
00:09:11Oui, mais pas forcément de la même façon.
00:09:13C'est là où il faut évidemment organiser les choses, c'est à moins réorganiser aussi.
00:09:20L'audiovisuel public, c'est de l'argent public, c'est une mission de service public,
00:09:24des moyens publics.
00:09:26Et le cadre d'exercice n'est pas le même, par exemple, que sur CNews,
00:09:29où au fond, c'est de l'argent privé et il peut y avoir, par exemple, une presse d'opinion.
00:09:33Ce n'est pas le cas.
00:09:33Évidemment, ça ne doit pas être le cas pour le public.
00:09:37La réalité, c'est qu'une grande partie de nos concitoyens se sont écartés de l'audiovisuel public
00:09:44et que les réformes qui ont déjà eu lieu...
00:09:47Pourquoi, selon vous ?
00:09:47Je pense à France Info.
00:09:48Pourquoi, selon vous ?
00:09:49En tout cas, ça n'a pas pris.
00:09:51Et les nouveaux moyens de communication ne sont pas forcément suffisamment utilisés.
00:09:56Le numérique n'est pas forcément correctement utilisé par le public.
00:10:01Il faut aller chercher les jeunes, il faut aller chercher les classes populaires,
00:10:03il faut aller chercher... c'était votre sujet.
00:10:07Ceux qui s'en sont détournés.
00:10:10Et cela passe certainement, c'est l'objet de la loi, par une convergence.
00:10:13C'est-à-dire que Radio France, France Télévisions, l'INA peuvent certainement, ensemble,
00:10:18se coordonner, faire mieux, sans avoir une ligne éditoriale politique.
00:10:21Ça, ce n'est pas le rôle, évidemment, d'un média public, mais en allant remplir pleinement...
00:10:28Dans un média public, on doit avoir de la littérature, qu'il est peut-être plus difficile d'avoir...
00:10:34Non, parce que nous avons un Fulda qui a l'heure des livres sur CNews.
00:10:39La puissance publique utilise de l'argent public.
00:10:40Vous voyez, je suis vice-président de la région Île-de-France.
00:10:43On met, cette année, 1,8 milliard dans l'éducation publique.
00:10:47On met 100 millions d'euros, alors que ce n'est pas dans nos compétences obligatoires,
00:10:51dans la culture, pour favoriser, justement, l'écriture, le cinéma,
00:10:55la diffusion dans les territoires de la région Île-de-France.
00:10:58Ce que les acteurs privés ne font pas, forcément, parce que les objectifs poursuivis ne sont,
00:11:02et c'est normal, pas les mêmes entre la puissance publique et les acteurs privés.
00:11:07Sur l'absence de pluralisme, j'aimerais vous entendre là-dessus.
00:11:09Il y a des personnes que nous recevons sur nos plateaux qui ne sont jamais,
00:11:13mais jamais, invitées sur un service public.
00:11:15Est-ce que vous, en tant qu'homme politique et élu à la région Île-de-France,
00:11:20est-ce que vous faites le même constat ? Est-ce que vous observez les mêmes choses ?
00:11:24Oui, et puis il y a aussi des personnalités qui sont très régulièrement,
00:11:27et en décalage avec la réalité de leur poids, par exemple politique,
00:11:33si je reste sur les élus, invités sur des chaînes d'information.
00:11:35La chaîne d'information France Info n'a pas trouvé sa place.
00:11:40Elle est aujourd'hui celle qui a le moins d'audience, comparativement à CNews, par exemple, BFM, LCI.
00:11:46Donc il y a un sujet, il y a un sujet entre le produit qui est livré et l'attente de nos concitoyens.
00:11:53Après, la puissance publique n'est pas forcément là pour faire le plus,
00:11:57le plus de ventes, le plus d'audimat, c'est une mission qui est différente,
00:11:59mais effectivement la pluralité des invités, la pluralité des opinions doit naturellement être respectée
00:12:05et présente sur les plateaux, et présente dans la ligne éditeur.
00:12:07Ça vous choque qu'il y ait cette absence de pluralisme justement sur le service public ?
00:12:11Mais sur le service public, on doit parler de tous les sujets
00:12:13et pouvoir laisser s'exprimer toutes les opinions.
00:12:17C'est le service public.
00:12:18Mais ce n'est pas le cas.
00:12:19C'est en tout cas, aujourd'hui, un produit qui est en décalage avec l'attente des Français,
00:12:25sinon l'audimat serait meilleur, et il faut réformer, le statu quo n'est pas possible.
00:12:31Nathan Devers en fait le tour de table. Nathan ?
00:12:34Moi, je ne suis pas d'accord avec ce diagnostic pour plusieurs raisons.
00:12:36D'abord, je...
00:12:37C'est-à-dire ?
00:12:38L'absence de pluralisme ?
00:12:39L'absence de pluralisme, le décalage avec les attentes des Français, et les deux citations.
00:12:44Alors peut-être commençons par les deux citations.
00:12:46Quand Delphine Ernaut avait dit ça, la France telle qu'on aimerait la voir, telle qu'elle est,
00:12:50elle ne parlait pas, c'était dans un contexte où elle ne parlait pas des thèmes ou du pluralisme des idées,
00:12:55mais elle parlait du recrutement des présentateurs et de la parité homme-femme.
00:12:58Et elle disait évidemment, dans une France où jusqu'alors, il y avait essentiellement des hommes à l'antenne,
00:13:03moi je veux mettre à peu près autant de femmes que d'hommes à l'antenne,
00:13:05parce que je suis investi dans une logique de parité homme-femme.
00:13:09Ce n'était pas sur le contenu des thématiques.
00:13:12Et pareil, Adèle Van Rett, je crois qu'on ne peut pas dire
00:13:15qu'elle ait donné un virage progressiste, particulièrement progressiste à France Inter,
00:13:19depuis qu'elle en a pris la direction.
00:13:21Deuxièmement, sur la question du pluralisme des idées,
00:13:24le service public c'est une entité énorme, c'est un paquebot immense,
00:13:29il y a plein d'émissions, il y a plein de rédactions différentes,
00:13:31il y a plein entre la radio, la télé, les chaînes, etc.
00:13:33Mais globalement, si on prend les émissions de débat,
00:13:36on remarque que globalement, il y a à peu près toujours quelqu'un sur la question donnée
00:13:41qui va être pour, qui va être contre, qui va être de gauche, qui va être de droite, etc.
00:13:43Et il est vraiment rare qu'il y ait des émissions sans pluralisme des idées,
00:13:48parce que c'est leur manière de fonctionner.
00:13:50Et troisièmement, sur le décalage avec les attentes des Français,
00:13:52au contraire, moi je trouve que le service public a des audiences,
00:13:55vous prenez la radio, vous prenez la télévision,
00:13:57qui sont très importantes, encore une fois, il faut distinguer chaque chaîne, etc.
00:14:00Mais qui sont globalement très importantes.
00:14:02Je pense qu'on est rentré dans une période de bataille médiatique,
00:14:05où il y a parfois des conflits politiques,
00:14:08qui dans un débat de plus en plus polarisé,
00:14:10se cristallisent aussi dans d'autres champs professionnels.
00:14:13Je pense que des désaccords, ils doivent exister entre des médias,
00:14:15et que c'est une richesse pour le débat public,
00:14:17qu'on puisse dire sur tel ou tel sujet,
00:14:19j'estime que tel média aurait pu donner un autre éclairage, etc.
00:14:22Mais sur le diagnostic que propose Jules Torres,
00:14:25je ne partage pas, je ne le partage.
00:14:27Mais est-ce que vous êtes d'accord ?
00:14:28Et notamment, vous participez souvent à l'émission de notre ami Pascal Praud,
00:14:31qui reçoit sa nombre d'invités,
00:14:33qui sont reçus sur notre antenne,
00:14:35mais qu'on ne voit nulle part ailleurs.
00:14:36Et Pascal se fait fort à chaque fois de poser la question,
00:14:38mais est-ce que vous êtes invité dans le service public ?
00:14:40Et la réponse est globalement non.
00:14:42On voit des gens sur notre chaîne qu'on voit nulle part ailleurs.
00:14:44Et c'est ça la problématique aussi.
00:14:46Est-ce que ça, pour le coup, ce n'est pas une forme de richesse ?
00:14:49À savoir que quand on zappe sur sa télévision,
00:14:52on ne voit pas les mêmes invités dans chaque chaîne.
00:14:54Imaginez sinon si quand on zappe,
00:14:56on voit un invité qui est sur la 1,
00:14:57qui va ensuite...
00:14:58Non mais il y en a certains qui ne sont jamais invités.
00:15:00Mais ça crée une sorte d'homéostasie, d'équilibre,
00:15:02entre des médias qui peuvent choisir d'inviter un tel,
00:15:04d'autres qui peuvent choisir d'inviter tel autre.
00:15:06Je pense qu'en tant que citoyen,
00:15:07ce qui est très important,
00:15:08moi je le fais en presse écrite,
00:15:09je le fais à la télévision, à la radio,
00:15:10de lire, d'écouter, de regarder tout.
00:15:12Ça veut dire de l'humanité à valeur actuelle,
00:15:15de s'intéresser à toutes les perspectives
00:15:17qui peuvent être données sur l'actualité.
00:15:19Je pense que c'est en étant dans une approche trans-perspectiviste,
00:15:22en voyant des analyses différentes,
00:15:23des personnes différentes, etc.,
00:15:24qu'on essaye d'avoir la vision la plus complexe,
00:15:26la plus riche de ce qui se passe dans les temps présents.
00:15:29– Antonin, je vous vois secouer la tête,
00:15:31et je pense que vous n'êtes pas d'accord avec tout cela.
00:15:33Mais le débat vit sur la démission.
00:15:36– On a mentionné l'humanité,
00:15:37c'est un très bon exemple.
00:15:38L'humanité, sans aide à la presse, ça meurt.
00:15:41C'est-à-dire qu'ils reçoivent 6,5 millions d'euros
00:15:43par an d'argent public pour survivre,
00:15:46pour financer la fête de l'UMA, etc.
00:15:47Et c'est le quotidien le plus aidé en termes de numéros vendus.
00:15:50C'est 80 centimes par numéro.
00:15:52– Sachez-le quand même, la presse quotidienne,
00:15:55qu'elle soit nationale ou régionale,
00:15:57est en difficulté, sincèrement.
00:15:59– En difficulté, bien sûr.
00:16:00Après, moi je pense, je suis libéral,
00:16:02je considère que ce n'est pas le rôle de l'État.
00:16:04Vous parliez tout à l'heure des subventions
00:16:05que vous donnez pour la culture, etc.
00:16:07Ce n'est pas à la force publique d'intervenir dans ce genre de choses.
00:16:10Et même le débat d'idées, on va dire,
00:16:12pour moi ça reste un marché.
00:16:13C'est-à-dire que si les gens veulent lire le Figaro,
00:16:14ils iront le Figaro.
00:16:15Mais ce n'est pas à l'État de décider du pluralisme.
00:16:18Parce que sinon, c'est quoi la prochaine étape ?
00:16:20C'est-à-dire qu'on va devoir inviter des djihadistes
00:16:22sur nos plateaux pour respecter la pluralité d'opinions.
00:16:26C'est-à-dire, où est-ce qu'on situe le curseur ?
00:16:28Et c'est arbitraire, in fine.
00:16:30C'est-à-dire que l'humanité, c'est communiste.
00:16:32Alors que dans tout un tas de pays,
00:16:34je suis désolé, le communisme,
00:16:36ça reste une idéologie meurtrière
00:16:38qui est interdite dans tout un tas de pays.
00:16:39Je suis sûr que si on va en Pologne,
00:16:40l'humanité n'aura pas de subventions.
00:16:42Parce qu'ils savent très bien le danger et le risque que ça représente.
00:16:45Et en France, je trouve ça dommage
00:16:47qu'on continue de subventionner,
00:16:48de maintenir sous perfusion des médias
00:16:51qui n'ont pas lieu, un, d'exister,
00:16:53et de deux, qui n'ont même pas leur public.
00:16:54Et c'est-à-dire que ce n'est pas à Nicolas,
00:16:56qui paye déjà tout,
00:16:57de financer les médias qui sont voués à disparaître.
00:17:00Alors revenons au sujet.
00:17:01Est-ce que vous êtes d'accord sur ce...
00:17:03Alors l'audiovisuel public, oui.
00:17:05Alors là où je ne suis pas d'accord,
00:17:06c'est que justement, je ne trouve pas qu'il y a un pluralisme dingue.
00:17:08Quand on regarde France Inter,
00:17:10qui reçoit l'ambassadeur d'Iran,
00:17:13après les frappes,
00:17:14sans contexte, sans rien,
00:17:15qui partage la propagande du régime des Molas,
00:17:17de manière complètement...
00:17:19Voilà.
00:17:20Sur France 5, quand on voit Mathieu Pigasse,
00:17:22qui dit, je vais mettre les médias que je contrôle,
00:17:24c'est-à-dire toutes les émissions politiques de France 5,
00:17:26au service du combat contre l'extrême droite,
00:17:28slash, pour l'extrême gauche,
00:17:30clairement, il n'y a pas de pluralité,
00:17:32on le voit très bien.
00:17:33Et surtout, ces gens-là appellent à la censure du privé.
00:17:35C'est ça qui est dingue,
00:17:36c'est que nous, on peut dire,
00:17:37on peut dire, voilà, ici,
00:17:39on respecte la diversité,
00:17:41la pluralité d'opinions, etc.
00:17:42Eux ne le font pas.
00:17:43C'est-à-dire qu'eux, ils veulent interdire ces news,
00:17:45eux, ils veulent interdire toutes les idées
00:17:46qui sortent de leur champ,
00:17:47ils veulent que tout soit régulé par l'ARCOM, etc.
00:17:49Donc pourquoi, pourquoi,
00:17:50et surtout, ce qui me jette,
00:17:51c'est pourquoi on devrait le financer
00:17:53avec l'argent public.
00:17:544 milliards, c'est quand même une somme considérable.
00:17:57Pourquoi c'est à Nicolas, encore une fois,
00:17:58de payer pour ça ?
00:17:59James, je voulais répondre
00:18:00et je terminerai toujours avec vous, Magali,
00:18:02parce que vous êtes communicante en politique.
00:18:04Donc votre regard m'intéresse
00:18:06et votre vision des choses, James.
00:18:08Oui, je crois que la pluralité,
00:18:10c'est justement de permettre
00:18:11qu'il y ait et du public et du privé
00:18:12et que les chaînes privées
00:18:14ne doivent pas combattre le public
00:18:16de même que le public
00:18:16ne doit pas combattre le privé.
00:18:18C'est cette pluralité qui est intéressante.
00:18:19Je rejoins évidemment notre camarade
00:18:22pour dire que sur les plateaux,
00:18:24il y a une pluralité d'opinions.
00:18:25Ce ne sont pas forcément
00:18:25les mêmes personnes qu'on retrouve,
00:18:26mais heureusement,
00:18:27je vous renvoie aux soirées électorales
00:18:28où on a les mêmes chefs de parti
00:18:30qui vont d'un plateau à l'autre
00:18:31pour avoir exactement les mêmes propos
00:18:33dans les mêmes débats.
00:18:34C'est le principe des soirées électorales,
00:18:36ça, vous savez.
00:18:37Oui, mais c'est très inintéressant,
00:18:38au fond.
00:18:39Et si c'est un politique qui le dit,
00:18:40en plus...
00:18:41Oui, mais on préfère avoir
00:18:41une diversité de personnes
00:18:43qui peuvent venir exprimer
00:18:44chacun à sa façon
00:18:46des opinions ou des analyses
00:18:48qui peuvent se rejoindre,
00:18:49mais avec des formes d'expression
00:18:50qui sont différentes.
00:18:51Et puis, pardon,
00:18:52mais heureusement qu'il y a
00:18:53de la puissance publique,
00:18:54notamment en matière de culture.
00:18:57Vous pensez que c'est un marché
00:18:58comme un autre ?
00:18:58Eh bien, moi, je ne crois pas.
00:19:00S'il n'y avait pas
00:19:00la puissance publique,
00:19:02notamment la région Île-de-France,
00:19:04nous sommes ici,
00:19:04en Île-de-France, à Paris,
00:19:05même si CNews est une grande chaîne nationale,
00:19:07mais quand la région met
00:19:09100 millions d'euros
00:19:09pour permettre à des scénarios
00:19:11d'être écrits,
00:19:12à des films d'être produits...
00:19:13Mais qui sont...
00:19:14Que personne ne va voir ça,
00:19:15le problème, c'est comme le CNC.
00:19:16C'est-à-dire qu'on va voir...
00:19:17Mais pas du tout.
00:19:17Le Comte de Montecristo,
00:19:19il me semble qu'il a été financé
00:19:21aussi par la région Île-de-France
00:19:22et c'est indispensable.
00:19:23Non, au début du XXe siècle,
00:19:25il n'y avait pas le CNC,
00:19:26on ne finançait pas les films
00:19:27et les films français
00:19:27étaient beaucoup plus durs qu'aujourd'hui.
00:19:28Oui, mais on peut regretter
00:19:30ce qui semble être votre cas 1900,
00:19:33sauf qu'on est en 2025.
00:19:35Le monde a évolué,
00:19:36la société a évolué.
00:19:38Le monde des médias,
00:19:39c'est d'ailleurs libéralisé,
00:19:40c'est d'ailleurs ouvert
00:19:41et on ne peut pas juste être
00:19:43sur une vision très mercantile
00:19:45et il faut que la culture,
00:19:46que toutes les cultures,
00:19:47même celles qui ne sont pas
00:19:48forcément rentables économiquement,
00:19:50puissent être financées
00:19:52pour pouvoir s'exprimer.
00:19:53On a besoin de production
00:19:54culturelle, littéraire,
00:19:56cinématographique, théâtrale, musicale.
00:19:58Et on a vraiment un peu d'argent.
00:19:59C'est là avec votre argent privé.
00:20:00Allez, on écoute Magali.
00:20:01Vous savez, j'aime bien terminer
00:20:02notre départ par Magali
00:20:03qui prend toujours un petit peu
00:20:04de hauteur, qui décrite,
00:20:05qui utilise les mots,
00:20:06les mots en importance, la forme.
00:20:08Quel regard portez-vous
00:20:09sur tout cela ?
00:20:09Et en plus de ça,
00:20:10j'ai eu la chance
00:20:10de pouvoir faire tous les plateaux.
00:20:12Vous avez fait tous les plateaux.
00:20:13Je pourrais conclure
00:20:14sur quelque chose.
00:20:16Oui, je vous laisse la conclusion.
00:20:16Sur un témoignage propre.
00:20:18Mais déjà, je voulais rebondir
00:20:19sur les propos de Nathan.
00:20:21J'entends les arguments de Nathan
00:20:23sur la pluralité qui est nécessaire.
00:20:25Cette pluralité, on voit bien,
00:20:27elle est nécessaire.
00:20:28Et surtout, qu'est-ce qu'elle demande ?
00:20:29Elle demande qu'on ait tous
00:20:30un esprit critique.
00:20:31Malheureusement,
00:20:31c'est ce qui manque le plus aujourd'hui
00:20:32dans le système éducatif,
00:20:34c'est de permettre à nos jeunes
00:20:35de développer leur esprit critique.
00:20:37Et qu'est-ce qui se passe finalement ?
00:20:39Et on le voit bien,
00:20:40j'entends cette dimension
00:20:41de pluralité nécessaire.
00:20:43Mais finalement,
00:20:43on l'a bien constaté progressivement
00:20:46sur un certain nombre
00:20:47de chaînes publiques,
00:20:48à la fois dans la transformation
00:20:49des faits d'information,
00:20:51mais aussi,
00:20:52pour moi,
00:20:54dénoncée notamment
00:20:55par la maman d'Elias,
00:20:56reçue chez Laurence Farré,
00:20:57qui a mis en cause carrément
00:20:59Patrick Cohen.
00:21:00On est d'accord.
00:21:01Et mettre Léa Salamé
00:21:02à la tête du 20h,
00:21:03c'est une incarnation,
00:21:05c'est-à-dire que quelque part,
00:21:06c'est un message.
00:21:07Il y a des messages cachés
00:21:08au-delà de ça.
00:21:09Moi, je les vois.
00:21:10Un certain nombre de personnes
00:21:11ne pourront peut-être pas les voir.
00:21:12Et ce qui se passe,
00:21:13c'est ce que je disais hier,
00:21:14c'est que finalement,
00:21:14au fil des heures d'écoute,
00:21:16c'est dans l'inconscient collectif
00:21:17que ça se passe.
00:21:18Ces messages qui sont cachés,
00:21:20ces messages qui sont déformés,
00:21:21c'est comme ça que ça fonctionne.
00:21:22Et c'est là où, moi,
00:21:23ça va me gêner.
00:21:24Et alors,
00:21:25ça, c'est sur la problématique de fond.
00:21:27Sur la problématique de forme,
00:21:29on a une nécessaire réforme
00:21:31qui est à mener.
00:21:32Je dis nécessaire réforme.
00:21:34Nécessaire réforme
00:21:35de par l'argent public
00:21:36qui est dépensé.
00:21:36Et ça, c'est, je veux dire,
00:21:37tout le monde y est confronté.
00:21:39Ça fait partie
00:21:39des réformes courageuses
00:21:40qui doivent être menées.
00:21:41Et moi, je suis stupéfaite,
00:21:43encore une fois,
00:21:43de voir des syndicats
00:21:44qui s'insurgent
00:21:45parce qu'ils ont peur.
00:21:46Mais en fait,
00:21:47dans cette société,
00:21:48tout le monde a peur.
00:21:49La société évolue.
00:21:50Les transformations numériques,
00:21:51elles sont là.
00:21:52Elles perturbent tout le monde.
00:21:53Il n'y a pas de raison
00:21:54qu'au niveau du service public,
00:21:56eh bien,
00:21:56il n'y ait pas de transformation.
00:21:58Maintenant,
00:21:58c'est l'accompagnement
00:21:59à ces personnes
00:21:59à pouvoir être guidées
00:22:01lors de cette transformation.
00:22:03Et dernièrement,
00:22:03je souhaiterais conclure
00:22:04puisque j'ai pu participer
00:22:06par votre expérience.
00:22:07Voilà.
00:22:07J'y hâte de savoir.
00:22:10Je faisais pendant un certain temps
00:22:12CNews et France Info.
00:22:14France Info et CNews
00:22:15sur la partie communication politique
00:22:17puisque c'est vraiment là-dessus
00:22:19que j'interviens.
00:22:20Et je suis extrêmement vigilante
00:22:21à toujours mener mes décryptages
00:22:23sans connotation politique.
00:22:26Eh bien,
00:22:27depuis le mois de février,
00:22:29j'ai dénoncé une partie
00:22:31de l'instrumentalisation de LFI,
00:22:32notamment de l'affaire Bétarame.
00:22:34Et j'ai de plus en plus
00:22:35de créneaux d'audience
00:22:36sur la chaîne CNews.
00:22:37Eh bien,
00:22:38j'étais encore
00:22:38une des seules survivantes
00:22:40chroniqueuses
00:22:40à intervenir sur les deux.
00:22:42Eh bien,
00:22:42depuis le mois de février,
00:22:43je n'interviens plus du tout
00:22:44sur France Info
00:22:45et je n'ai pas eu
00:22:46de messages me disant
00:22:47les raisons pour lesquelles.
00:22:49Il y a un lien,
00:22:50enfin,
00:22:50dans ma question,
00:22:50il y a peut-être la réponse.
00:22:52Il y a un effet.
00:22:53Eh bien,
00:22:53évidemment.
00:22:54Oui,
00:22:54mais je ne suis pas la seule
00:22:55à le constater dans tous les cas.
00:22:57Et je peux le constater,
00:22:58d'ailleurs,
00:22:58je l'ai même dénoncé
00:22:59la semaine dernière
00:23:00ou il y a dix jours
00:23:00parce qu'il y a une intervenante
00:23:02que je retrouvais souvent
00:23:03sur les plateaux télé
00:23:04de France Info,
00:23:05très à gauche,
00:23:06avec qui on menait des débats,
00:23:07qui a eu des propos
00:23:08extrêmement sévères
00:23:10envers Israël.
00:23:12Et je me suis interrogée
00:23:13sur le fait
00:23:15qu'elle ait le droit
00:23:16d'aller sur ce terrain-là
00:23:18aussi longtemps.
00:23:20Ça n'a perturbé personne
00:23:21et elle est toujours
00:23:21sur France Info.
00:23:22Eh bien,
00:23:22écoutez,
00:23:22vous savez quoi ?
00:23:23Je suis très heureux,
00:23:24mais très heureux
00:23:24de vous avoir très souvent
00:23:25à mes côtés
00:23:26pour justement déclicter,
00:23:28analyser
00:23:28et on est très heureux
00:23:29de vous avoir
00:23:30sur l'antenne de CNews.
00:23:30Et moi aussi.
00:23:31Sachez-le.
00:23:31Allez,
00:23:32on marque une pause.
00:23:32Ah,
00:23:33James,
00:23:33on a un petit sondage
00:23:35à vous soumettre.
00:23:37Un petit sondage,
00:23:38rien que pour vous.
00:23:39Les électeurs de droite
00:23:40veulent l'union.
00:23:4274%
00:23:43Réviser vos fiches.
00:23:45Interrogation orale
00:23:46juste après.
00:23:47Vous me direz
00:23:47si vous êtes pour ou pas,
00:23:49allez,
00:23:49on marque une pause.
00:23:50Restez-nous fidèles.
00:23:51Il est quasiment 11h23.
00:23:53Vous êtes sur CNews.
00:23:53Première chaîne d'information,
00:23:54faut-il le rappeler ?
00:23:55Merci de votre fidélité.
00:23:56A tout de suite.
00:24:00Il est 11h30.
00:24:01Merci de nous accueillir.
00:24:01C'est votre mini-news week-end
00:24:02jusqu'à 13h.
00:24:03Je vous présente
00:24:04notre équipe du dimanche
00:24:04dans quelques instants.
00:24:05Mais tout de suite,
00:24:06comme d'habitude,
00:24:06nouveau tour de l'info
00:24:07avec Audrey Berthaud.
00:24:08Il va faire très chaud,
00:24:10vous le savez.
00:24:10La canicule s'intensifie
00:24:12et va gagner
00:24:12la quasi-totalité de la France.
00:24:14Le ministère de l'Éducation
00:24:16a rappelé les mesures
00:24:16à prendre dans les écoles
00:24:18pour faire face
00:24:18aux très fortes chaleurs
00:24:20qui peuvent aller
00:24:21dans certains cas
00:24:21jusqu'à l'autorisation
00:24:23de garder les enfants
00:24:24à domicile.
00:24:2573 départements
00:24:26ont été placés
00:24:27en vigilance orange
00:24:28canicule
00:24:28ce dimanche et lundi.
00:24:31Donald Trump
00:24:32ne tolérera pas
00:24:33la poursuite du procès
00:24:34pour corruption
00:24:34du Premier ministre israélien
00:24:36Benjamin Netanyahou.
00:24:37Les États-Unis d'Amérique
00:24:38dépensent des milliards
00:24:39de dollars par an
00:24:40bien plus que pour
00:24:41n'importe quelle autre nation
00:24:42pour protéger
00:24:43et soutenir Israël,
00:24:44a écrit le président américain.
00:24:46Nous n'allons pas
00:24:47tolérer cela
00:24:48a-t-il ajouté
00:24:49Benjamin Netanyahou
00:24:50qui l'a remercié
00:24:51peu de temps après.
00:24:52Et enfin en Iran
00:24:53l'attaque israélienne
00:24:55lundi contre la prison
00:24:55d'Evin à Téhéran
00:24:57a fait 71 morts
00:24:58selon le porte-parole
00:24:59du pouvoir judiciaire
00:25:00iranien.
00:25:01Des opposants
00:25:02et des détenus étrangers
00:25:03ou binationaux
00:25:04étaient détenus
00:25:05dans ce centre pénitentiaire
00:25:06a précisé le porte-parole.
00:25:08Merci Audrey.
00:25:09Présentation de notre équipe
00:25:10du dimanche.
00:25:11Magali Vissin,
00:25:12Nathan Devers,
00:25:13James Chéron,
00:25:14maire de Monterreau
00:25:15et vice-président
00:25:16de la région
00:25:16Île-de-France,
00:25:17Autonin Ferreira-Roche.
00:25:19Beaucoup de choses
00:25:20à évoquer évidemment.
00:25:22On va parler politique
00:25:23avec ce sondage.
00:25:24A découvrir également
00:25:25ce sondage exclusif
00:25:26et découvrir dans
00:25:26le journal du dimanche.
00:25:27Décidément,
00:25:27il y a beaucoup de choses
00:25:28à lire dans les colonnes
00:25:29de nos confrères
00:25:30du journal du dimanche
00:25:31aujourd'hui
00:25:31puisqu'on parlait
00:25:31de l'audiovisuel,
00:25:33le public il y a
00:25:33quelques instants.
00:25:34Ce sondage,
00:25:35les électeurs de droite
00:25:36veulent l'union.
00:25:37Regardez,
00:25:37pour l'avenir de la France.
00:25:39Êtes-vous pour ou contre
00:25:40l'union des droites ?
00:25:41Réponse 74% pour,
00:25:4325% contre
00:25:44et 1% qui ne se prononce pas.
00:25:47L'analyse de Jules Torres
00:25:48et je vous fais réagir
00:25:49James Chéron.
00:25:52C'est quasiment un ultimatum
00:25:53posé par les électeurs
00:25:54de droite à leurs états-majors
00:25:56et donc aux appareils politiques.
00:25:58C'est un message qui est limpide.
00:25:59Vous le voyez à votre écran,
00:26:0174% des électeurs,
00:26:03trois électeurs de droite
00:26:04sur quatre,
00:26:05veulent une alliance,
00:26:07une union des droites.
00:26:08C'est un mot
00:26:09qui bien souvent
00:26:10a été tabou
00:26:11mais que le peuple de droite
00:26:12appelle désormais
00:26:13de ses voeux
00:26:14quitte à basculer
00:26:16un petit peu
00:26:16l'ordre établi.
00:26:18D'ailleurs,
00:26:18on a aperçu
00:26:19une petite brive
00:26:20de cette union des droites.
00:26:21C'était mardi soir.
00:26:21Je ne sais pas si
00:26:22vous y étiez au sommet
00:26:23des libertés.
00:26:24Il y avait des militants
00:26:25du Rassemblement National,
00:26:26de Reconquête,
00:26:27de l'union des droites
00:26:28pour la République d'Éric Ciotti.
00:26:29Il y avait des partisans
00:26:30des Républicains,
00:26:31des partisans de Marion Maréchal
00:26:33ou encore de Nicolas Dupont-Aignan.
00:26:35Et tous avaient
00:26:36le même refrain
00:26:37l'union,
00:26:38l'union,
00:26:38l'union.
00:26:39Et évidemment,
00:26:39cette union,
00:26:40ils la veulent pour
00:26:412027,
00:26:43pour les prochaines élections
00:26:44législatives
00:26:44parce qu'ils ne comprennent pas
00:26:45pourquoi la gauche
00:26:46se rassemble tout le temps
00:26:47quand il y a des élections
00:26:48mais pourquoi la droite
00:26:50part toujours
00:26:51avec plusieurs candidats
00:26:52et plusieurs listes
00:26:54aux élections législatives.
00:26:56Donc,
00:26:56ce sondage,
00:26:57il va faire un petit peu
00:26:57office d'électrochoc
00:26:58car c'est une injonction
00:27:00un petit peu silencieuse
00:27:01adressée à ces partis
00:27:03qui rechignent pour l'instant
00:27:04à faire cette union.
00:27:05En tout cas,
00:27:05l'union chez les partis politiques,
00:27:07ce n'est pas encore le cas
00:27:08mais chez les électeurs,
00:27:09elle est faite depuis un moment.
00:27:11Voilà,
00:27:11l'analyse de Jules Thorez,
00:27:13c'est vrai,
00:27:13moi j'ai participé
00:27:14en tant que journaliste
00:27:14à ce Sommet des Libertés.
00:27:15Vous y étiez d'ailleurs,
00:27:16je vous ai croisé
00:27:17Antonin Ferré-Roche
00:27:18mais avant de vous faire réagir,
00:27:20faisons réagir notre élu.
00:27:23Pour ou contre ?
00:27:24Est-ce que vous faites partie
00:27:24des 74% ?
00:27:27Non et mille fois non.
00:27:29L'histoire entre l'extrême droite
00:27:31et la droite,
00:27:33elle s'est toujours faite
00:27:34dans l'opposition
00:27:36et dans une contradiction absolue.
00:27:39Le Front National a été créé
00:27:40par des gens de l'OS
00:27:41qui ont voulu assassiner
00:27:42le général de Gaulle,
00:27:43que ceux qui sont aujourd'hui
00:27:44les héritiers du Front National
00:27:46tentent de s'arroger
00:27:47l'héritage du général de Gaulle.
00:27:49C'est une insulte
00:27:50à la mémoire du général de Gaulle
00:27:51et c'est tout à fait contradictoire
00:27:53avec ce qu'est à la fois
00:27:54l'histoire politique
00:27:55de notre pays
00:27:57et le bien pour notre pays.
00:28:01La volonté,
00:28:02elle exprime une réalité,
00:28:04c'est celle qu'il y a
00:28:04une concurrence sur un électorat.
00:28:06C'est très différent.
00:28:07La réalité,
00:28:08c'est que dans notre pays,
00:28:10ça fonctionne
00:28:11à l'échelle du pays,
00:28:12à l'échelle des collectivités,
00:28:13quand la droite
00:28:14et le centre sont ensemble.
00:28:16Et vous évoquiez la gauche,
00:28:18on ne peut pas à la fois
00:28:18critiquer les gauches
00:28:20qui génèrent des alliances
00:28:22contre nature
00:28:23et d'ailleurs,
00:28:24une grande partie
00:28:24de l'électorat de gauche,
00:28:26peut-être un peu sincère,
00:28:27socialiste,
00:28:27est aujourd'hui farouchement debout
00:28:29contre toute forme
00:28:30de liaison
00:28:31avec la France insoumise
00:28:33et en même temps dire
00:28:35à droite,
00:28:35il y aura à faire
00:28:36exactement la même chose
00:28:37et aller s'allier
00:28:37avec l'extrême droite.
00:28:38C'est non et c'est
00:28:39mille fois non.
00:28:40Mais vous êtes une idée
00:28:40si je m'abuse ?
00:28:41Oui.
00:28:41Bon, là, ce sondage,
00:28:43c'est pour les sympathisants.
00:28:44On a interrogé les sympathisants,
00:28:46UDI...
00:28:46Mais je vois dans les collectivités
00:28:48combien nous travaillons.
00:28:50LR, tous les partis de droite.
00:28:51Dans les collectivités,
00:28:52nous travaillons ensemble.
00:28:52Donc vous dites aux gens d'UDI,
00:28:55non, très clairement,
00:28:57aux électeurs,
00:28:58aux sympathisants UDI,
00:28:59vous dites que vous êtes contre.
00:29:00Je dis que notre...
00:29:01Très clairement.
00:29:02Je dis que notre...
00:29:02Alors que ce n'est pas
00:29:03le message que vous envoie.
00:29:04Notre responsabilité d'élus,
00:29:06de responsables de partis politiques
00:29:07est de travailler à l'union
00:29:10entre des formations politiques
00:29:11qui peuvent conduire notre pays
00:29:13dans la bonne direction
00:29:14et ne pas se tromper.
00:29:16Dans les collectivités...
00:29:16Est-ce que vous n'avez pas
00:29:17le sentiment d'aller dans le mur
00:29:18quand vos sympathisants
00:29:19vous demandent cette union
00:29:20à 74% ?
00:29:2174%, c'est pas rien.
00:29:23C'est pas rien.
00:29:24Ça veut dire quelque chose.
00:29:26Pourquoi il y a une adéquation
00:29:27entre les politiques
00:29:29et le politique que vous incarnez
00:29:30et les sympathisants,
00:29:32les sympathisants UDI,
00:29:33entre autres ?
00:29:33Mais pas que.
00:29:34Ce sondage montre
00:29:35qu'il y a une attente,
00:29:36il y a une attente de changement.
00:29:38Il y a une attente
00:29:38de changement
00:29:39dans la cartographie politique.
00:29:41Ce qui est proposé aujourd'hui,
00:29:42ce qui semble être proposé,
00:29:44c'est une fausse bonne idée,
00:29:46c'est l'union des droits.
00:29:47Il y a d'autres solutions.
00:29:48Quelles sont les autres solutions ?
00:29:49D'avoir une famille
00:29:52qui se reconstruit
00:29:53de la droite républicaine
00:29:54au centre démocratique,
00:29:56social.
00:29:57C'est ce qui a fonctionné
00:29:59dans notre pays,
00:30:00c'est ce qui fonctionne
00:30:00dans les collectivités.
00:30:02Vous disiez,
00:30:02je suis élu à la région
00:30:03Île-de-France.
00:30:03Nous sommes dans une alliance
00:30:04entre LR, UDI
00:30:06et d'autres formations
00:30:07de la droite et du centre.
00:30:09Le Rassemblement National
00:30:10est dans notre opposition
00:30:11et vote d'ailleurs systématiquement,
00:30:13par exemple,
00:30:14puisqu'il parle souvent de sécurité,
00:30:15contre toutes les mesures
00:30:16que nous prenons
00:30:17en matière de sécurité.
00:30:18Je suis vice-président
00:30:19en charge des lycées.
00:30:20Nous avons investi
00:30:21des centaines de millions d'euros
00:30:23pour sécuriser les établissements
00:30:24avec une forme de succès
00:30:26puisque les questions majeures
00:30:28d'insécurité ont été sorties
00:30:29des établissements.
00:30:30Elles peuvent se retrouver
00:30:31aujourd'hui dans l'espace public.
00:30:32Le Rassemblement National
00:30:33a systématiquement voté
00:30:35contre toutes les mesures
00:30:36qui ont permis
00:30:37d'amener la sécurité
00:30:38dans les lycées.
00:30:38C'est ça la réalité.
00:30:40Oui, j'entends ce que vous dites,
00:30:41mais est-ce qu'on n'ait pas
00:30:41le sentiment, James Sharon,
00:30:43d'être en décalage
00:30:44par rapport à vos sympathisants ?
00:30:47Le sondage, il est indiscutable.
00:30:49Les sympathisants des droites,
00:30:51des centres...
00:30:52D'un côté, on a le sentiment
00:30:53qu'il y a les politiques
00:30:54et de l'autre côté,
00:30:54il y a les sympathisants.
00:30:55Et que là, à un moment donné,
00:30:56vous avez du mal
00:30:57à vous rejoindre
00:30:58et vous n'avez pas le sentiment
00:30:59que vous allez dans le mur
00:31:01en restant en l'État.
00:31:03Peut-être faut-il nous laisser
00:31:04ici, sur les chaînes,
00:31:06y compris du service public,
00:31:06pour reprendre le débat de tout à l'heure,
00:31:08nous laisser plus nous exprimer
00:31:09pour mieux exprimer.
00:31:10On vous donne l'occasion.
00:31:11C'est pour ça que je suis en train
00:31:12d'essayer d'éclairer
00:31:14les téléspectateurs de ces news
00:31:15pour leur dire qu'il y a
00:31:17une espèce de fausse bonne idée
00:31:20qui est celle d'imaginer
00:31:21que la droite et l'extrême droite,
00:31:22qui ont toujours été opposées sur tout,
00:31:24peuvent demain s'allier
00:31:26alors qu'elles ne pensent pas
00:31:27à la même chose
00:31:28et que les élus
00:31:30du Rassemblement national
00:31:31se gardent bien
00:31:32d'expliquer leur vote
00:31:34là où ils sont élus,
00:31:35dans les collectivités
00:31:36où ils sont élus,
00:31:36et où ils vont très exactement
00:31:38à l'inverse de ce qu'ils viennent dire
00:31:39sur les plateaux télévisés.
00:31:41Bon.
00:31:42Je respecte votre opinion.
00:31:44Merci.
00:31:44Évidemment.
00:31:45Il n'y a pas de soucis.
00:31:46Mais je note qu'il y a un décalage
00:31:47entre cette volonté
00:31:48de vos sympathisants
00:31:50et l'élu que vous incarnez.
00:31:52Il faut regarder aussi
00:31:53la réalité électorale.
00:31:54Je pense que les Français,
00:31:55sur beaucoup de sujets,
00:31:56quand on les interroge,
00:31:57ils sont beaucoup plus sages
00:31:58que finalement leurs gouvernants.
00:32:00Et ce qu'ils comprennent aujourd'hui,
00:32:01c'est qu'il y a une réalité électorale
00:32:02qui est qu'aujourd'hui,
00:32:03on a effectivement une alliance
00:32:04à l'extrême-gauche,
00:32:05le NFP,
00:32:06qui est extrêmement forte.
00:32:07On regarde l'Assemblée nationale,
00:32:08ils ont trusté
00:32:09tous les postes clés de l'Assemblée,
00:32:11du bureau,
00:32:11c'est eux qui décident de l'agenda,
00:32:12c'est eux qui décident des sanctions,
00:32:14parce qu'ils sont unis.
00:32:15Et nous,
00:32:16enfin nous,
00:32:16je suis droite,
00:32:17mais je veux dire,
00:32:18la droite en général,
00:32:19perd à chaque fois
00:32:20parce qu'on se tape dessus.
00:32:23Alors que nos différences,
00:32:24et vraiment,
00:32:24vous parlez du RN,
00:32:25mais il n'y a pas que le RN aussi,
00:32:26mais nos différences
00:32:27entre Reconquête,
00:32:29RN,
00:32:30LR,
00:32:31UDI,
00:32:32elles sont beaucoup moindres
00:32:33que celles qu'on trouve au NFP
00:32:35et surtout,
00:32:36je pense que les Français
00:32:37ont bien compris
00:32:37que le danger aujourd'hui
00:32:38dans notre pays,
00:32:39ce n'est pas celui de l'extrême-droite,
00:32:41ce n'est pas celui du fascisme,
00:32:42le danger en France,
00:32:43c'est exactement l'inverse,
00:32:44c'est-à-dire l'excès
00:32:45de socialisme,
00:32:47de dépenses publiques,
00:32:48d'insécurité,
00:32:48d'immigration,
00:32:49qui menace
00:32:50le bien-être
00:32:52dans notre pays.
00:32:53Et ça,
00:32:53on ne va pas le combattre
00:32:55en disant
00:32:56voilà,
00:32:56on va rester entre centristes
00:32:58et en tolérant
00:32:59que le NFP
00:33:00truste tous les postes.
00:33:01On voit bien que ça ne fonctionne pas.
00:33:02Ça ne fonctionne pas.
00:33:03Ça ne fonctionne pas.
00:33:03Il faut prendre toutes les bonnes volontés
00:33:04et il faut réunir aussi
00:33:05tous les patriotes
00:33:06qui sont sincères
00:33:08pour le combat pour le pays.
00:33:10Allez, Nathan,
00:33:10j'ai hâte de vous entendre.
00:33:11Je pense d'abord
00:33:12qu'on ne fait pas de politique
00:33:14uniquement en écoutant les sondages.
00:33:16Les sondages sont importants,
00:33:17démocratie,
00:33:18ça donne un peu la couleur.
00:33:20Mais je crois,
00:33:21et d'ailleurs,
00:33:22c'est une des leçons du gaullisme
00:33:23que la grandeur d'un politique
00:33:27ce n'est pas de se conformer
00:33:28à ce qui à un instant T
00:33:30va être la majorité
00:33:31de l'opinion publique.
00:33:32Sinon,
00:33:32il n'y aurait pas eu
00:33:33d'appel du 18 juin.
00:33:34Sinon,
00:33:34il n'y aurait pas eu
00:33:34le discours qu'il fait
00:33:36à la naissance
00:33:37de la 4ème République.
00:33:38Sinon,
00:33:38il n'y aurait pas eu
00:33:38sa retraite
00:33:39qui a été grandiose
00:33:40puisqu'il s'est écarté
00:33:41pendant un moment
00:33:42où les Français faisaient
00:33:43fausse route
00:33:44sur la 4ème République.
00:33:45Il n'y aurait pas eu
00:33:45la constitution de la 5ème,
00:33:47etc.
00:33:47Et le général de Gaulle
00:33:48a toujours fait cette distinction
00:33:52de la France
00:33:52et la réalité
00:33:53de ce que pouvaient penser
00:33:54les Français
00:33:55à un moment X ou Y.
00:33:56Ce n'est pas antidémocratique
00:33:57de dire ça.
00:33:57D'ailleurs,
00:33:57c'était plus qu'un grand démocrate.
00:33:59C'est lui qui a rétabli,
00:34:00comme il le disait
00:34:01dans sa fameuse conférence de presse,
00:34:02les libertés publiques.
00:34:03Mais je crois que c'est important.
00:34:04Et je crois en effet
00:34:05qu'il n'y a absolument pas
00:34:06la même matrice idéologique
00:34:07entre la droite
00:34:08et l'extrême droite,
00:34:09que ce ne sont pas
00:34:10les mêmes penseurs,
00:34:10que ce ne sont pas
00:34:11les mêmes origines intellectuelles,
00:34:13que ce ne sont évidemment
00:34:13pas les mêmes projets politiques
00:34:15et qu'il y aurait quelque chose
00:34:17d'insensé
00:34:22qui en effet,
00:34:22à long terme,
00:34:23ne sera pas salutaire
00:34:24pour la gauche
00:34:25puisque le nouveau Front Populaire,
00:34:26ce sera peut-être la garantie,
00:34:28c'est sous le projet
00:34:28de Jean-Luc Mélenchon,
00:34:29c'est de pouvoir arriver
00:34:30au second tour.
00:34:31Mais ce n'est pas du tout
00:34:32sur ce genre de direction
00:34:33que Jean-Luc Mélenchon
00:34:34ou quelqu'un d'autre
00:34:36qui portera la même ligne
00:34:37parviendra à se faire élire.
00:34:39Pour se faire élire,
00:34:40il faut être élu
00:34:40au deuxième tour,
00:34:41faire 50,01% des Français.
00:34:43Et évidemment,
00:34:44et on l'a vu
00:34:44dans l'histoire de la gauche,
00:34:45la gauche a toujours gagné
00:34:46quand c'était les socialistes
00:34:48qui avaient le lead
00:34:50par rapport à l'extrême gauche
00:34:52en rapport aux communistes.
00:34:52Et c'est là qu'il y a
00:34:53une vraie erreur.
00:34:54Et on ne peut pas,
00:34:55d'un côté,
00:34:56condamner en effet
00:34:57les manquements d'une gauche,
00:34:59celle d'Olivier Fort par exemple,
00:35:00il n'est pas le seul,
00:35:01qui pour sauver
00:35:02quelques petits strapentins
00:35:03est prêt à renier,
00:35:05mais vraiment pour un plat de lentilles
00:35:06et pour un tout petit plat de lentilles,
00:35:08est prêt à renier
00:35:09tous ses principes fondateurs
00:35:10et vouloir la même chose
00:35:12pour la droite.
00:35:13Prenons un seul exemple
00:35:14sur la question,
00:35:14on parlait tout à l'heure
00:35:15de la culture.
00:35:16Il y a des grands penseurs
00:35:18de la droite républicaine
00:35:19qui ne sont pas les mêmes
00:35:20que les penseurs du RN
00:35:21ou que les intellectuels
00:35:23de reconquête.
00:35:24Quelqu'un comme Malraux,
00:35:25quelqu'un comme Raymond Aron,
00:35:27enfin tous ces penseurs-là
00:35:28de cette droite
00:35:28qui ont façonné
00:35:29une certaine image
00:35:30de ce que devait être
00:35:31la droite en France,
00:35:33ce n'est absolument pas
00:35:34la même vision de la société,
00:35:35la même vision de la France,
00:35:36la même vision de la politique
00:35:37que celle qui est défendue
00:35:39par exemple.
00:35:39Oui, mais vous voyez,
00:35:39il y a une vie que je connais bien,
00:35:40qui est la ville de Nantes.
00:35:42J'y suis allé
00:35:42il y a très peu de temps.
00:35:45Et que me disent
00:35:45certains Nantais ?
00:35:46Certains veulent effectivement
00:35:47que la couleur de la ville change.
00:35:50mais il n'y a pas d'harmonie
00:35:51à droite.
00:35:51Il n'y a pas d'harmonie.
00:35:53Il y a pléthore de candidats,
00:35:54il n'y a pas d'harmonie.
00:35:54C'est la gauche qui gagne.
00:35:55Et in fine,
00:35:56c'est la gauche qui risque
00:35:57de repasser.
00:35:58Parce qu'il y a des alliances
00:35:59qui se font, etc.
00:36:00Et à force d'avoir
00:36:01une droite divisée,
00:36:02évidemment,
00:36:03les villes qui veulent changer...
00:36:03Et ça va être compliqué.
00:36:06Et je peux prendre le pari
00:36:08sur un certain nombre de villes
00:36:09qu'on évoque ici.
00:36:11Et on verra.
00:36:12On verra ce que ça va donner.
00:36:13Mais à force de ne pas vouloir
00:36:15cette union...
00:36:16Vous avez raison
00:36:17à l'échelle municipale peut-être.
00:36:19Peut-être.
00:36:19Mais si on réfléchit
00:36:20à l'échelle nationale,
00:36:21et c'était juste le dernier point
00:36:22que je voulais ajouter,
00:36:23il y a aussi une dimension
00:36:24qui est centrale.
00:36:25C'est ce que pensent
00:36:26les électeurs actuellement
00:36:27d'Emmanuel Macron.
00:36:28Parce qu'évidemment
00:36:29que pour la prochaine élection présidentielle,
00:36:31le candidat
00:36:32ou les candidats
00:36:32de la droite républicaine
00:36:33vont essayer aussi
00:36:34de récupérer...
00:36:35Alors on ne sait pas
00:36:36qui est l'héritier...
00:36:36Alors là, Sabrina Christy Roubache
00:36:37qui sera notre invité
00:36:38en deuxième heure,
00:36:38évidemment, vous imaginez bien
00:36:40que je lui ai posé la question aussi.
00:36:41Ça, c'est une question centrale.
00:36:42Et je ne suis pas sûr
00:36:43que les électeurs,
00:36:44les anciens électeurs,
00:36:45par exemple,
00:36:45de Nicolas Sarkozy
00:36:46qui ont quitté l'UMP
00:36:48pour voter Emmanuel Macron,
00:36:50je ne suis pas sûr
00:36:50qu'ils voteront demain
00:36:51pour un candidat
00:36:52de la droite républicaine
00:36:53qui fasse alliance
00:36:54avec le Rassemblement National
00:36:55ou avec Reconquête.
00:36:57Je ne pense pas.
00:36:58Alors,
00:36:59je termine toujours pas
00:36:59avec vous,
00:37:02on va prendre une autre dimension.
00:37:04Il faut sortir de la dimension
00:37:05purement partisane.
00:37:07Les Français ont envoyé
00:37:08un message très clair,
00:37:09ça va faire maintenant un an.
00:37:10Ça fait un an
00:37:11que le message a été envoyé
00:37:12par les Français
00:37:12de dire,
00:37:14nous, ce qu'on veut aujourd'hui,
00:37:15c'est que les politiques changent,
00:37:17que l'exercice du pouvoir politique
00:37:18se transforme,
00:37:20qu'on n'est plus des politiques
00:37:21qui représentent un parti
00:37:23mais qui représentent
00:37:24de vraies convictions
00:37:25et qui soient en capacité
00:37:26de défendre nos idées
00:37:27et de se rassembler
00:37:28pour défendre ces idées.
00:37:30Et c'est ça.
00:37:31Et on le voit bien,
00:37:31moi aujourd'hui,
00:37:32je travaille avec des candidats
00:37:32aux municipales.
00:37:33Très clairement,
00:37:34s'il n'y a pas d'alliance
00:37:35sur certaines collectivités,
00:37:37ils ne pourront pas gagner.
00:37:38Maintenant,
00:37:39la question,
00:37:39ce n'est pas de dire
00:37:40avec qui je fais alliance
00:37:42en termes de parti
00:37:42mais avec qui je fais alliance
00:37:44en termes de personne.
00:37:46Qu'est-ce qu'elle incarne
00:37:46cette personne ?
00:37:47D'autant qu'à gauche,
00:37:48on voit qu'ils ont moins de scrupules.
00:37:49Mais c'est ça,
00:37:49en fait.
00:37:50Et c'est ça,
00:37:50cette évolution
00:37:51et cette transformation
00:37:52qui a été bien prise en compte
00:37:54par les Français
00:37:55mais qui n'est actuellement
00:37:56toujours pas prise en compte
00:37:57et notamment à l'Assemblée nationale
00:37:58et on le voit encore quotidiennement,
00:38:00on a toujours cette réflexion
00:38:01purement partisane
00:38:02de groupe,
00:38:04de je vote
00:38:05parce que c'est la position
00:38:06de mon groupe
00:38:06mais ce n'est pas
00:38:07ce que mes militants demandent
00:38:08et ça,
00:38:09tant que ça ne changera pas,
00:38:10eh bien,
00:38:10on aura encore une déconnexion
00:38:12et on le voit encore plus
00:38:13aujourd'hui
00:38:14entre la base citoyenne
00:38:15et les politiques.
00:38:17Alors,
00:38:17que pense Sébastien Chenu,
00:38:18justement,
00:38:18du RN
00:38:19de ce sondage ?
00:38:21Il était l'invité
00:38:22du grand rendez-vous politique
00:38:23ce matin
00:38:24sur son entrentaine
00:38:25et écoutons Sébastien Chenu
00:38:27et je vous fais agir, James.
00:38:29Moi,
00:38:29je n'y suis pas fermé,
00:38:30je pense simplement
00:38:30que cette coalition,
00:38:32comme vous le dites,
00:38:32elle ne doit pas rester fermée
00:38:34et elle ne doit pas
00:38:34se transformer
00:38:35en caricature
00:38:36de bloc de droite
00:38:38un peu réac
00:38:40qui oublie
00:38:41les attentes
00:38:42ou antisociales
00:38:43parce que nous,
00:38:44on a une forte conscience sociale
00:38:45au rassemblement national.
00:38:46Mais je trouve
00:38:46qu'il y a un côté restrictif
00:38:47dans cette proposition.
00:38:50Moi,
00:38:50je ne crois plus
00:38:50à l'axe droite-gauche.
00:38:52C'est-à-dire qu'on ne rassemble
00:38:54pas uniquement
00:38:55des gens de droite.
00:38:55Je viens de vous expliquer
00:38:56qu'il y a beaucoup de gens
00:38:57qui ont voté à gauche
00:38:58toute leur vie
00:38:58qui se retrouvent
00:38:59dans les valeurs
00:39:00que nous défendons,
00:39:01dans le socle de valeurs
00:39:01que nous défendons.
00:39:02Je pense qu'il faut
00:39:03aller bien au-delà.
00:39:04Il y a des socles de valeurs
00:39:06qui sont construits
00:39:07historiquement
00:39:08sur la droite,
00:39:09sur la gauche,
00:39:10mais je pense qu'il faut
00:39:11réussir à les dépasser.
00:39:12Il y a Nathan Devers
00:39:13interrogé hors antenne,
00:39:15James Sheon,
00:39:15en me disant
00:39:16vous êtes d'accord ou pas ?
00:39:19Évidemment,
00:39:20je ne suis pas d'accord
00:39:20avec quelqu'un
00:39:22qui d'ailleurs
00:39:22est un transfuge,
00:39:24qui il y a de nombreuses années
00:39:24était à l'UMP,
00:39:25et qui pour des raisons
00:39:26de carrière
00:39:27est parti à l'extrême droite
00:39:29pour organiser
00:39:30sa carrière personnelle.
00:39:32Moi je crois
00:39:32que ce qu'attend
00:39:33les Français
00:39:33c'est qu'on règle
00:39:33leurs problèmes.
00:39:34Moi je suis un bébé borleau.
00:39:37J'ai grandi
00:39:37avec Jean-Luc Borleau
00:39:39politiquement
00:39:40et avec une méthode
00:39:42qui fait qu'au fond
00:39:43de droite,
00:39:44de gauche,
00:39:45les citoyens
00:39:45se sont retrouvés
00:39:46dans ce personnage
00:39:47qui est inqualifiable.
00:39:49Je trouve assez intéressant
00:39:50aujourd'hui
00:39:51que vous en parliez
00:39:53avant nos échanges,
00:39:55il y a une sorte
00:39:55de petit effet
00:39:56aujourd'hui
00:39:57de Dominique de Villepin.
00:39:58Pourquoi ?
00:39:59Il faut s'interroger
00:40:00pourquoi ?
00:40:01Il n'est pas
00:40:02de l'extrême droite.
00:40:03Il ne va certainement pas
00:40:04aller expliquer
00:40:05qu'il faut aller unir
00:40:06les droites
00:40:07et l'extrême droite.
00:40:07Il n'est pas de droite
00:40:08de tout court.
00:40:09On a du mal à suivre
00:40:10entre le De Villepin
00:40:13d'aujourd'hui
00:40:13et le De Villepin
00:40:14d'il y a quelques années.
00:40:15Je pense que l'homme
00:40:16a changé.
00:40:16Vous cherchez
00:40:17où il est
00:40:17alors qu'aujourd'hui
00:40:18il y a un petit effet
00:40:19Dominique de Villepin
00:40:20parce qu'il porte...
00:40:21Médias publics
00:40:22en grande partie.
00:40:23Mais très bien
00:40:23mais il porte un...
00:40:24Vous le situez où
00:40:25de Villepin aujourd'hui ?
00:40:27Peut-être sur une partie
00:40:29de la réponse
00:40:29qu'attendent les Français
00:40:30puisque visiblement
00:40:31il se passe quelque chose.
00:40:33Il ne propose rien.
00:40:33Donc il faut certainement
00:40:35dépasser ce que sont
00:40:36les envies d'un moment.
00:40:39Peut-être le sondage
00:40:39effectivement
00:40:40et vous le disiez très bien
00:40:42il n'y a pas de victoire
00:40:43demain à une élection
00:40:44présidentielle
00:40:44puisque c'est ce que
00:40:45tout le monde
00:40:45est en ligne de mire
00:40:46si on ne rassemble pas
00:40:47très largement.
00:40:48Et on ne rassemblera pas
00:40:50et les centres
00:40:51et l'extrême droite
00:40:52ou les extrêmes droites.
00:40:53Et qu'à un moment donné
00:40:54il ne faut pas partir
00:40:55dans la mauvaise direction.
00:40:57Ce qui est notre culture
00:40:59notre tradition
00:41:00ce qui est aussi
00:41:00notre honneur
00:41:01c'est d'aller travailler
00:41:03sur des alliances
00:41:04entre les républicains
00:41:07d'un sexe assez large
00:41:08entre la droite
00:41:09les droites classiques
00:41:11et puis les centres
00:41:12mais certainement pas
00:41:14d'aller aujourd'hui
00:41:15faire une alliance
00:41:16avec ceux qui
00:41:17il n'y a pas si longtemps
00:41:19cherchaient à assassiner
00:41:20le général de Gaulle
00:41:21celui qui a rétabli
00:41:23celui qui a rétabli
00:41:25la démocratie et la république.
00:41:27Mais j'entends
00:41:27qu'il y a quand même
00:41:28le général de Gaulle
00:41:30parce que tout à l'heure
00:41:30on parlait du général de Gaulle
00:41:31quand même.
00:41:31Je ne suis pas un gaulliste.
00:41:32Mais on disait tout à l'heure
00:41:33le général de Gaulle
00:41:34il ne gouvernait pas
00:41:35avec les sondages.
00:41:36Le général de Gaulle
00:41:37c'est quand même
00:41:37le président
00:41:38qui a démissionné
00:41:39après avoir perdu
00:41:39son référendum
00:41:40parce qu'il considère
00:41:42justement que la majorité
00:41:43du pays n'était plus
00:41:44derrière lui.
00:41:44Donc évidemment
00:41:45que c'était quelqu'un
00:41:45qui était attentif
00:41:46à l'opinion majoritaire
00:41:47des gens
00:41:48et évidemment
00:41:48que le général
00:41:49est-ce que vous pouvez dire
00:41:51que le général de Gaulle
00:41:53serait vivant
00:41:54mais il ne voterait pas
00:41:55UDI.
00:41:55Les dernières élections
00:41:56présidentielles
00:41:57pour les dernières élections
00:41:58présidentielles
00:41:59et je parle au pluriel
00:42:00tous les sondages
00:42:00se sont trompés.
00:42:01Donc un sondage
00:42:02c'est une vision
00:42:02à un instant T
00:42:03qu'il faut lire
00:42:04qui nous permet de travailler
00:42:05c'est une donnée
00:42:07mais c'est certainement
00:42:07pas l'alpha et l'oméga
00:42:08de la stratégie politique.
00:42:10Mais est-ce que vous ne pensez pas
00:42:11que c'est une stratégie
00:42:12perdante
00:42:12telle que vous préconisez
00:42:14au jour d'aujourd'hui ?
00:42:15Non mais je crois
00:42:16que si on apporte
00:42:16les bonnes solutions
00:42:18aux électeurs
00:42:20Mais ça on a déjà vu
00:42:20cette division
00:42:21elle ne mène à rien.
00:42:22Après c'est quoi
00:42:23les bonnes solutions ?
00:42:23Mais pardon
00:42:24c'est pas une question
00:42:24je suis en train
00:42:26de vous dire
00:42:26qu'il faut rassembler.
00:42:27Je suis en train
00:42:28de vous dire
00:42:28qu'il faut rassembler
00:42:28Oui mais vous écartez
00:42:29un certain nombre
00:42:31par rapport aux sondages
00:42:32que l'on évoque.
00:42:34J'écarte les partis politiques
00:42:35et leurs responsables
00:42:36avec lesquels
00:42:36on ne partage pas
00:42:37ni les valeurs
00:42:38ni l'action.
00:42:39Je vous le redis
00:42:39il peut y avoir des discours
00:42:40sur les plateaux télévisés
00:42:41mais quand on se trouve
00:42:42dans une assemblée délibérante
00:42:43on ne vote pas les mêmes choses
00:42:44parce qu'il n'y a pas
00:42:46les mêmes volontés
00:42:46et les mêmes chemins.
00:42:47Même Sébastien Chenu
00:42:48dans l'extrait
00:42:48qu'on voyait tout à l'heure
00:42:49c'est pour ça que j'ironisais
00:42:50en disant
00:42:50vous êtes d'accord
00:42:51c'est que même lui disait
00:42:52que de son propre point de vue
00:42:53celui du Rassemblement National
00:42:55l'union des droites
00:42:56ce n'était pas tellement sa logique
00:42:57puisqu'il y a des différences
00:42:58là on parlait
00:42:59des différences historiques
00:43:00Oui mais vous savez
00:43:00à cette soirée des libertés
00:43:01avec laquelle moi
00:43:02que j'ai suivi avec attention
00:43:03il y a cette petite musique
00:43:04il y a cette volonté
00:43:05qui est ressortie
00:43:05de cette soirée
00:43:06au quasi au travail
00:43:06Rien sur le programme économique
00:43:07Il y a cette volonté
00:43:08Ils n'ont pas du tout
00:43:08la même vision
00:43:09au Rassemblement National
00:43:10on l'a vu au moment
00:43:11de la réforme des retraites
00:43:11par exemple
00:43:12Donc Sébastien Chenu
00:43:13lui-même disait
00:43:14qu'il estimait
00:43:15que par rapport
00:43:16à son propre parti
00:43:16c'était pas forcément
00:43:17il a parlé quoi
00:43:19d'alliance réac
00:43:19c'est ça il a dit ça
00:43:20c'était pas forcément
00:43:21la ligne
00:43:21qu'il voulait donner
00:43:22au Rassemblement National
00:43:24c'est intéressant de dire ça
00:43:25parce que ça montre bien
00:43:27que ce sont deux écoles de pensée
00:43:29qui n'ont rien à voir
00:43:30les unes avec les autres
00:43:31et même si aujourd'hui
00:43:32on a l'impression
00:43:33que parfois
00:43:33la différence entre la droite
00:43:34et l'extrême droite
00:43:35c'est juste des différences
00:43:35de degrés sur des sujets
00:43:36non
00:43:37il y a une vraie différence de nature
00:43:38et je crois que
00:43:39les gens
00:43:40qui sont dans les deux camps
00:43:41et qui sont vraiment
00:43:42dans les deux camps
00:43:43c'est à dire par exemple
00:43:44Sébastien Chenu au RN
00:43:45c'est à dire par exemple
00:43:46même Éric Zemmour
00:43:47a reconquête
00:43:48Éric Zemmour a reconquête
00:43:49il a toujours dit
00:43:49je veux pas faire
00:43:50la moindre concession
00:43:51de programme
00:43:52par rapport à la droite républicaine
00:43:53donc si vous voulez
00:43:54dans les deux camps
00:43:55et puis du côté LR
00:43:57quand Éric Ciotti
00:43:57a essayé de faire ça
00:43:58l'union des droites
00:43:59tout LR a dit
00:44:00stop
00:44:01dehors
00:44:01c'est pas notre ADN
00:44:03c'est pas notre école
00:44:04ça va pas marcher
00:44:04mais la petite musique
00:44:05qui ressort en ce moment
00:44:06c'est quand même un peu
00:44:07cette volonté
00:44:08honnêtement
00:44:09vraiment
00:44:09de certains
00:44:10et bien sûr
00:44:11et on l'a fortement senti
00:44:13au cours de cette soirée des libertés
00:44:14Sur l'immigration par exemple
00:44:15quelle est votre opinion ?
00:44:16Quelle est votre opinion
00:44:17sur l'immigration ?
00:44:17Parce que c'est le sujet
00:44:18aujourd'hui à droite
00:44:19Rapidement parce qu'on va partir
00:44:20en pub là
00:44:20Non mais c'est vrai
00:44:20par rapport à l'ARN
00:44:23et la droite républicaine
00:44:24Je crois que tout est différent
00:44:27parce qu'il y a
00:44:29en nature profonde
00:44:30des pensées
00:44:31qui sont extrêmement différentes
00:44:32et qu'il y a
00:44:34à l'extrême droite
00:44:35une forme de rejet
00:44:36de l'étranger
00:44:37pour ce qu'il est
00:44:38et qu'il y a
00:44:39dans les partis
00:44:39plus républicains
00:44:40de la droite et du centre
00:44:41une question
00:44:42de l'organisation
00:44:43et de la régulation
00:44:44des migrations
00:44:44pour des raisons
00:44:45qui ne sont pas liées
00:44:45à ce que sont les gens
00:44:46mais à la capacité
00:44:47d'un pays
00:44:48à accueillir
00:44:49aux besoins d'un pays
00:44:51d'ailleurs
00:44:51à accueillir
00:44:52et cela n'a rien à voir
00:44:54On arrive
00:44:56à la fin
00:44:56de cette première heure
00:44:58Merci
00:44:59parce que vous nous quittez
00:45:00Merci d'avoir accepté le débat
00:45:01vous voyez
00:45:01sur notre antenne
00:45:02les débats sont riches
00:45:03et nous donnons la parole
00:45:05à tout le monde
00:45:06évidemment
00:45:06comme d'habitude
00:45:07Restez-nous fidèles
00:45:08c'est Sabrina
00:45:09Christy-Roubache
00:45:10qui va vous succéder
00:45:11dans quelques instants
00:45:12qui sera notre invité
00:45:13également en politique
00:45:14de ce mini-news week-end
00:45:15A tout de suite
00:45:16Et il est midi
00:45:21Rebonjour
00:45:22Merci de nous accueillir
00:45:23On est très heureux
00:45:23de vous accompagner
00:45:24avec Audrey Berthoud
00:45:25ce dimanche
00:45:26avant de vous représenter
00:45:27nos invités
00:45:27de ce dimanche
00:45:29tout de suite
00:45:29le sommaire
00:45:30de cette deuxième partie
00:45:31Allez une
00:45:31On va débuter par vous raconter
00:45:33une agression violente
00:45:34celle d'un contrôleur de bus
00:45:35cela s'est passé
00:45:36à Hucange
00:45:36en Moselle
00:45:37conséquence
00:45:38les bus ne vont plus circuler
00:45:39dans deux rues de la ville
00:45:41durant tout l'été
00:45:41quand les délinquants
00:45:43fixent les règles
00:45:44on en est là aujourd'hui
00:45:45Il y a deux ans
00:45:46à Lafernelle
00:45:46déclencher des émeutes
00:45:47sans précédent en France
00:45:48le député Vincent Jambrun
00:45:50ex-maire de Les Roses
00:45:52dans le Val-de-Marne
00:45:52visage symbolique
00:45:53de ces violences
00:45:54on se souvient
00:45:55que sa maison
00:45:55avait été attaquée
00:45:56le député présente
00:45:58une vingtaine de propositions
00:45:59pour les quartiers populaires
00:46:00on va largement y revenir
00:46:01avec Tanguy Hamon
00:46:02notre spécialiste
00:46:03police-justice
00:46:04et puis on sera avec
00:46:05Sabrina Ressiroubache
00:46:06ancienne secrétaire d'Etat
00:46:08chargée de la ville
00:46:08et de la citoyenneté
00:46:09qui réagira évidemment
00:46:10sur ces propositions
00:46:11enfin j'en suis persuadé d'ailleurs
00:46:13enfin on terminera
00:46:14sur la une du journal
00:46:15du dimanche
00:46:16une une consacrée
00:46:17aux dérives
00:46:17de l'audiovisuel public
00:46:18absence de pluralisme
00:46:20budget pharaonique
00:46:21on va tout vous raconter
00:46:22voilà pour notre menu
00:46:23très chargé
00:46:24de cette deuxième partie
00:46:25mais tout de suite
00:46:25on commence par un nouveau tour
00:46:28de l'information
00:46:28avec vous Audrey Bertheau
00:46:30le ministre de l'Intérieur
00:46:32allemand a affirmé
00:46:33que son pays
00:46:34devait approfondir
00:46:35son soutien à Israël
00:46:36face à l'Iran
00:46:37il l'a affirmé
00:46:38en visitant un site
00:46:39d'impact
00:46:39des récentes attaques
00:46:41iraniennes
00:46:42au sud de Tel Aviv
00:46:43il s'agit de la première
00:46:44visite diplomatique
00:46:45de haut niveau
00:46:46en Israël
00:46:46depuis la guerre
00:46:47de 12 jours
00:46:48avec l'Iran
00:46:49retour en France
00:46:51dans l'Aisne
00:46:51de nouveaux cas
00:46:52d'intoxication alimentaire
00:46:53sévère
00:46:54ont été enregistrés
00:46:54chez des enfants
00:46:55dans l'agglomération
00:46:56de Saint-Quentin
00:46:57ces intoxications
00:46:58ont déjà touché
00:46:59une vingtaine de personnes
00:47:00et causé la mort
00:47:00d'une enfant
00:47:01la préfecture
00:47:02appelle à la vigilance
00:47:04et enfin
00:47:05fumer à la plage
00:47:06au parc
00:47:07ou sous un abribus
00:47:08est interdit
00:47:09à partir d'aujourd'hui
00:47:10cette interdiction
00:47:11vise principalement
00:47:12à protéger
00:47:13les enfants
00:47:13du tabagisme
00:47:14passif
00:47:15cependant
00:47:16les terrasses de café
00:47:16et les restaurants
00:47:17ne sont pas concernés
00:47:18le décret doit encore
00:47:19être complété
00:47:20pour définir
00:47:21les périmètres précis
00:47:22où il ne sera
00:47:23plus possible
00:47:23de fumer
00:47:24Merci beaucoup Audrey
00:47:26Nouveau point
00:47:26dans 30 minutes
00:47:27C'est ça
00:47:27L'équipe de ce dimanche
00:47:29nous accueillons
00:47:30avec beaucoup de plaisir
00:47:30Sabrina Agrestirouba
00:47:31je vous l'ai dit
00:47:32ancienne secrétaire d'Etat
00:47:32chargée de la ville
00:47:33et de la citoyenneté
00:47:34Bonjour Thierry
00:47:35Bonjour à tous
00:47:36Vous avez vu le programme ?
00:47:38J'ai vu
00:47:38Il y a beaucoup de choses
00:47:39sur lesquelles
00:47:39vous allez pouvoir réagir
00:47:40Du coups humains
00:47:40Du coups humains quasiment
00:47:42Magali Vicente
00:47:43notre spécialiste
00:47:44de communication politique
00:47:45est avec nous
00:47:46comme d'habitude
00:47:46Antonin Ferreira Roche
00:47:48fondateur de l'Institut
00:47:49pour l'audace politique
00:47:50est avec nous
00:47:50Nathan Devers
00:47:52est avec nous
00:47:53également
00:47:53fidèle au combien
00:47:54de cette émission
00:47:55et Tanguy Hamon
00:47:55notre spécialiste
00:47:56police-justice
00:47:57Bonjour mon cher Tanguy
00:47:58en ce dimanche
00:47:59on va commencer
00:47:59par évoquer la chaleur
00:48:01quasiment la canicule
00:48:02puisque la quasi-totalité
00:48:03de la France
00:48:04est assommée par la chaleur
00:48:05et puis il y a
00:48:0673 départements
00:48:07qui ont été placés
00:48:08en vigilance orange
00:48:09ce dimanche
00:48:10et demain lundi
00:48:11on fait le point
00:48:11avec Cyril Bonnefoy
00:48:12sur l'évolution
00:48:13de la situation
00:48:13Le pic devrait être atteint
00:48:16en fait entre
00:48:17mardi et mercredi
00:48:19alors on parle
00:48:19de dôme de chaleur
00:48:21je voulais vous expliquer
00:48:22très rapidement
00:48:22avec ce schéma
00:48:23en fait c'est une zone
00:48:24de haute pression
00:48:25un anticyclone
00:48:26qui vient plaquer
00:48:28la chaleur
00:48:29au niveau du sol
00:48:30c'est ce qu'on appelle
00:48:31la subsidence
00:48:31et en fait ça va réchauffer
00:48:33comprimer l'air
00:48:34et donc il va se maintenir
00:48:35pendant 4 à 5 jours
00:48:37par exemple en 2003
00:48:37on avait eu cette situation
00:48:39mais pendant 10 jours
00:48:40donc vous voyez que là
00:48:41on est quand même
00:48:41un cran en dessous
00:48:42en revanche
00:48:43on pourrait atteindre
00:48:4440-41 degrés
00:48:46même sur Paris
00:48:47mardi et mercredi
00:48:49des nuits qui seront
00:48:50étouffantes
00:48:51autour de 25 à 26 degrés
00:48:52si on détaille
00:48:53un petit peu
00:48:54la chronologie
00:48:55de cet épisode
00:48:56alors ça va surtout
00:48:58s'amplifier
00:48:59à partir
00:49:00donc de la journée
00:49:02de lundi
00:49:03avec des valeurs
00:49:04jusqu'en 38 à 40 degrés
00:49:05et donc le par aussi
00:49:07ça sera mercredi
00:49:08la fin
00:49:08c'est pour la fin de semaine
00:49:10justement entre jeudi
00:49:11et vendredi
00:49:11avec le retour des orages
00:49:13voilà prenez vos précautions
00:49:14il va faire chaud
00:49:15même très chaud
00:49:16on va retrouver notre fil rouge
00:49:18notre équipe
00:49:18qui est sur le terrain
00:49:19depuis ce matin
00:49:20à savoir Sharon Camara
00:49:22et Charles Baget
00:49:23alors Sharon
00:49:24vous étiez tout à l'heure
00:49:25vous faisiez vos courses
00:49:26vous faisiez le marché
00:49:26du côté de Beaucronel
00:49:28et où est-ce que vous
00:49:29vous trouvez très précisément
00:49:30on me dit
00:49:30avenue de Breteuil
00:49:31c'est ça
00:49:32racontez-nous
00:49:33exactement Thierry
00:49:36nous sommes avenue de Breteuil
00:49:38et ça monte progressivement
00:49:39tout à l'heure
00:49:40à 11h
00:49:41je vous disais
00:49:41qu'on était à un peu plus
00:49:42de 20 degrés
00:49:43et là ça y est
00:49:44nous avons presque atteint
00:49:46la barre des 30 degrés
00:49:47je suis avec Alexandra
00:49:48qui est une mère
00:49:49qui est venue avec ses enfants
00:49:50au parc
00:49:51qui est juste derrière nous
00:49:52et elle m'a expliqué
00:49:53une histoire tout à l'heure
00:49:54et je vous laisse
00:49:55nous expliquer avec Alexandra
00:49:56pourquoi est-ce que vous êtes venue
00:49:57au parc ce matin
00:49:58bonjour
00:49:59et bien nous
00:50:00nous sommes venus
00:50:00plutôt le matin
00:50:03pour profiter un peu
00:50:04de l'air frais
00:50:05qui s'est installé
00:50:07mais qui va a priori
00:50:08pas durer
00:50:08et après on va faire
00:50:10un petit pique-nique
00:50:11à l'ombre
00:50:12et l'après-midi
00:50:13on met les enfants
00:50:14plutôt à la maison
00:50:15on ferme les fenêtres
00:50:17on met les ventilos
00:50:18et on mise sur des activités
00:50:20où on se dépense pas trop
00:50:21mais voilà
00:50:22le matin on est venu profiter
00:50:23un peu du parc
00:50:23et des derniers instants
00:50:25de fraîcheur
00:50:25parce que sur Paris
00:50:26c'est un petit peu compliqué
00:50:27quand même
00:50:27pour les adultes
00:50:28et pour les enfants aussi
00:50:29voilà exactement
00:50:31donc c'est profiter
00:50:32avant que la chaleur augmente
00:50:34avec les enfants
00:50:35et cet après-midi
00:50:36avoir des activités
00:50:37un peu plus calmes
00:50:38quand il fera trop chaud
00:50:39il ne se dépense pas trop
00:50:40exactement
00:50:40merci Alexandra
00:50:41merci à vous
00:50:42merci Sharon Camara
00:50:44et Charles Bagel
00:50:44depuis l'avenue de Breteuil
00:50:46au coeur de Paris
00:50:48on va évoquer maintenant
00:50:50cette agression
00:50:52d'une violence incroyable
00:50:53je vous le disais
00:50:54et d'une lâcheté
00:50:55sans nom aussi
00:50:56ça se passe en Moselle
00:50:57c'est un contrôleur de bus
00:50:58qui a été carrément roué
00:51:00de coups
00:51:01par une bande de jeunes
00:51:02on voit tout ça
00:51:03avec Sharon Camara
00:51:03et Alexandra Bischoff
00:51:04dans cette publication
00:51:07le réseau de bus urbains
00:51:09du nord de la Moselle
00:51:10dénonce un acte de violence
00:51:12d'une extrême gravité
00:51:13les faits se sont déroulés
00:51:15ce vendredi
00:51:16vers 5h du matin
00:51:17dans la commune du Canche
00:51:18le bus est arrivé
00:51:19ils l'ont arrêté
00:51:20ils ont donné des coups
00:51:21dans le bus
00:51:22ils ont essayé de pénétrer
00:51:23ils y sont arrivés
00:51:24et quand le contrôleur est arrivé
00:51:26ils l'ont sorti du bus
00:51:27c'est un
00:51:27un individu
00:51:28que l'on voit à la caméra
00:51:30un individu
00:51:31la roue est de coups
00:51:32c'est quand même
00:51:32des jeunes adultes
00:51:33il ne faut pas oublier
00:51:34ce n'est pas des petits gamins
00:51:35le contrôleur agressé
00:51:37s'est vu prescrire
00:51:38deux semaines
00:51:38d'incapacité totale de travail
00:51:40quand on retrouve le calme
00:51:41et qu'on s'aperçoit
00:51:42que tout doucement
00:51:43ces jeunes voyous
00:51:45reprennent du terrain
00:51:46on alerte évidemment
00:51:47les autorités
00:51:48on est outré
00:51:49à la suite de cette agression
00:51:51le maire
00:51:52en accord avec le syndicat
00:51:53des transports urbains
00:51:54a décidé de réagir
00:51:56le résultat est
00:51:57que les bus
00:51:59sur deux rues
00:52:00ne passera pas
00:52:01pendant tout l'été
00:52:01donc on prive
00:52:02les papas
00:52:03les mamans
00:52:04et les cousins
00:52:05de ces gens-là
00:52:06d'avoir un bus
00:52:07une décision
00:52:08qui soulève
00:52:09selon ce syndicat de police
00:52:10un problème plus profond
00:52:11le problème
00:52:12c'est que la réponse judiciaire
00:52:14n'a pas grand chose
00:52:15à apporter
00:52:16puisque
00:52:17comme je vous ai dit
00:52:18ils n'ont plus
00:52:18vraiment les moyens
00:52:19parce que nous avons
00:52:20une délinquance
00:52:21de masse
00:52:22énorme
00:52:23et on ne peut plus
00:52:24traiter la justice
00:52:26et étrangler
00:52:27si vous voulez
00:52:28par toutes ces affaires
00:52:29les agresseurs présumés
00:52:31identifiés par les caméras
00:52:32de vidéosurveillance
00:52:33sont toujours recherchés
00:52:35Sabrina Grissigourba
00:52:37je commence pas
00:52:38avec vous
00:52:38vous avez été
00:52:39ancienne secrétaire d'état
00:52:40chargé à la ville
00:52:40vous avez vu ce que dit
00:52:41ce policier
00:52:43à la CGNT
00:52:43au ministère de l'intérieur
00:52:44exactement
00:52:44donc c'est un sujet pour vous
00:52:46et la réponse judiciaire
00:52:47dit ce policier
00:52:48que nous connaissons bien
00:52:49n'a pas grand chose
00:52:50à apporter
00:52:51et in fine
00:52:52ce sont deux rues
00:52:53qui vont être pénalisées
00:52:54et les habitants
00:52:55en l'occurrence
00:52:55ce sont toujours les mêmes
00:52:56qui trinquent
00:52:56c'est toujours pareil
00:52:57mais à la fois
00:52:58sur la réponse judiciaire
00:52:59vous savez
00:53:00le processus d'une loi
00:53:01quand on veut changer la loi
00:53:02on a le parlement
00:53:03le gouvernement peut
00:53:04continuer
00:53:04on en a fait avec
00:53:05Gérald Darmanin
00:53:06et après derrière
00:53:07tout le monde oublie
00:53:08qu'on a le conseil constitutionnel
00:53:09vous avez vu ce qui s'est passé
00:53:11avec la proposition
00:53:11de Gabriel Attal
00:53:12donc par exemple
00:53:13sur la loi immigration
00:53:15rappelez-vous
00:53:15l'immigration
00:53:16fin 2023
00:53:18le conseil constitutionnel
00:53:21à censurer
00:53:23la moitié du texte
00:53:24et ce qu'il va se passer
00:53:26Gérald Darmanin
00:53:26a apporté
00:53:27donc maintenant
00:53:27en tant que garde des Sceaux
00:53:28par exemple
00:53:29la suppression des sursis
00:53:30puisque quand vous avez
00:53:32des jeunes
00:53:32qui arrivent
00:53:33devant les tribunaux
00:53:35et quand ils ressortent
00:53:36tu leur dis
00:53:37qu'est-ce que tu as eu
00:53:38ben rien
00:53:38j'ai eu du sursis
00:53:39rien j'ai eu du sursis
00:53:40ça doit tous nous affoler
00:53:42c'est pas rien du sursis
00:53:44c'est grave
00:53:44d'avoir une peine
00:53:45avec du sursis
00:53:46ça compte pas
00:53:46pour eux
00:53:47exactement
00:53:47donc moi
00:53:48enfin vous connaissez
00:53:49aussi mes positions
00:53:50tant qu'il n'y a pas
00:53:52on réussira pas
00:53:54on réussira pas
00:53:55à comprendre
00:53:56à faire comprendre
00:53:57aux français
00:53:57que nous sommes
00:53:58dans un état de droit
00:53:59et que
00:53:59si le politique
00:54:00pouvait tout
00:54:01ça se saurait
00:54:02ça se saurait
00:54:03vous savez
00:54:03on parlera tout à l'heure
00:54:04de Vincent Jambroin
00:54:05mais enfin
00:54:06qui peut imaginer
00:54:07que
00:54:07tout le monde avant lui
00:54:09n'a pas déjà
00:54:10pensé à
00:54:11pratiquement tout
00:54:12ce qu'il a proposé
00:54:13et surtout
00:54:14oui
00:54:14pour la plupart des choses
00:54:15ce sont
00:54:16d'excellentes idées
00:54:17mais nous sommes
00:54:18un état de droit
00:54:18et dès que l'on veut bouger
00:54:19moi je l'ai vu
00:54:20j'ai voulu faire passer
00:54:21un texte
00:54:22et je l'ai fait passer
00:54:22sur la lutte
00:54:24contre les dérives sectaires
00:54:25ça a été
00:54:25la guerre dans l'hémicycle
00:54:27la réalité c'est que
00:54:28quand vous voulez changer la loi
00:54:30faire bouger les lignes
00:54:31vous êtes attaqué
00:54:32le conseil constitutionnel
00:54:34fait son travail
00:54:35il censure
00:54:36ce qu'il considère
00:54:37ne pas rentrer dans le texte
00:54:38ou être un cavalier législatif
00:54:40ou ne pas être
00:54:41constitutionnel
00:54:42donc moi je pense
00:54:44qu'il y a un sujet
00:54:45de société
00:54:47mais au sens
00:54:48juridique du terme
00:54:49si vous ne donnez pas
00:54:50les moyens à la justice
00:54:52quand je dis pas
00:54:53les moyens financiers
00:54:53je parle
00:54:54moyens de sanctions
00:54:55et pareil
00:54:56c'est le constat
00:54:58de ce policier
00:54:58et on a le problème
00:54:59sur les places de prison
00:55:00Thierry on en a parlé
00:55:01plusieurs fois ici
00:55:02ce sont les maires
00:55:03qui donnent les permis
00:55:04de construire pour les prisons
00:55:05moi j'avais dit
00:55:06à l'époque
00:55:07quand j'étais élue
00:55:08j'étais députée
00:55:09donc commissaire aux lois
00:55:10j'avais dit
00:55:10il faut faire
00:55:11des opérations
00:55:11d'intérêt national
00:55:12pour les prisons
00:55:13j'ai rien inventé
00:55:14opérations d'intérêt national
00:55:15c'est le préfet
00:55:16qui a la main
00:55:17sur les prisons
00:55:18regardez ce que fait
00:55:19Gérald Darmanin
00:55:20il est dans cette voie
00:55:21parce que
00:55:22tout le monde a bien compris
00:55:23que si vous laissez
00:55:24les élus locaux
00:55:25qui font aussi de la politique
00:55:26parce que tout le monde
00:55:27oublie aussi de dire
00:55:28autour de cette table
00:55:28qu'ils font de la politique
00:55:30tout le monde fait de la politique
00:55:31et qu'après
00:55:32on vient de taper sur l'État
00:55:33en disant
00:55:34il n'y a qu'à Faucon
00:55:34vous n'avez pas assez fait
00:55:35non non
00:55:36tout le monde veut des prisons
00:55:37mais personne n'a veut chez lui
00:55:38tout le monde veut des CRA
00:55:39descendre état
00:55:40toujours à côté
00:55:41et toujours chez le voisin
00:55:42Antonin rapidement
00:55:43et la responsabilité
00:55:44pardon des parents
00:55:45quand c'est des mineurs
00:55:46je souscris totalement
00:55:47à vos propos
00:55:48et un sur l'État de droit
00:55:49effectivement
00:55:50il y a un problème
00:55:51c'est même pas que
00:55:52le Conseil constitutionnel
00:55:53c'est aussi le juge européen
00:55:54c'est à dire qu'on a
00:55:54on a des juges
00:55:55aujourd'hui en France
00:55:56qui savent
00:55:57que les décisions derrière
00:55:58vont être cassées
00:55:59par le juge européen
00:56:00et qui par exemple
00:56:01même sur les expulsions
00:56:01de djihadistes
00:56:02préemptent
00:56:04et disent
00:56:05voilà on ne va pas
00:56:05on ne va pas expulser
00:56:06parce qu'on sait que ça va être
00:56:07anti-loi
00:56:08vous attaquez au TA
00:56:09vous avez une chance sur deux
00:56:11que ça passe
00:56:11et sur les élus locaux
00:56:12c'est très impopulaire
00:56:13de le dire également
00:56:14mais c'est vrai que
00:56:15sur les places de prison
00:56:16effectivement ils ont la main
00:56:17mais même sur les projets économiques
00:56:18c'est à dire que
00:56:18l'État en général
00:56:20est plutôt exemplaire
00:56:21sur ce genre de sujet
00:56:22Marseille en grand
00:56:22vous avez un exemple
00:56:23Marseille en grand
00:56:245 milliards mis sur la table
00:56:26pour Marseille
00:56:26et si on avait laissé
00:56:28seulement l'État faire
00:56:29on aurait quasiment
00:56:30terminé le plan
00:56:31enfin quasiment
00:56:32enclenché tout le plan
00:56:33le plan a énormément avancé
00:56:35sur les écoles
00:56:35vous imaginez qu'à Marseille
00:56:37l'État a aidé
00:56:38la mairie de Marseille
00:56:39sur les écoles
00:56:40qui ne sont qu'une compétence
00:56:42municipale
00:56:43donc la réalité
00:56:43bien sûr que l'État
00:56:44l'État répond à chaque fois
00:56:45qu'il y a un sujet
00:56:46mais la responsabilité
00:56:48c'est l'impuissance
00:56:49c'est l'impuissance du politique
00:56:50et c'est ce que nous commentons
00:56:52c'est ce que nous commentons
00:56:53allez
00:56:53il y a deux ans
00:56:54la France s'embrasait
00:56:56c'était quasiment
00:56:56il y a deux ans
00:56:57jour pour jour
00:56:58après la Fernelle
00:57:00évidemment
00:57:00vous l'évoquiez
00:57:02très justement
00:57:03ma chère Sabrina
00:57:04le député Vincent Jambin
00:57:05qui était un des personnages
00:57:07à l'époque
00:57:08on en avait beaucoup parlé
00:57:09rappelez-vous
00:57:10oui oui
00:57:11attaqué dans sa maison
00:57:13etc
00:57:14Vincent Jambin
00:57:15vient donc de publier
00:57:16un certain nombre
00:57:17de propositions
00:57:18on voit tout cela
00:57:18avec Maxime Ngué
00:57:19et on poursuit le débat
00:57:20avec nos invités
00:57:21et avec Sabrina
00:57:22Agosti-Roubach
00:57:23qui avait également réfléchi
00:57:24au sujet
00:57:24travailler
00:57:25et travailler
00:57:26et fait des choses
00:57:26et fait des choses
00:57:27moi j'ai un bilan
00:57:29moi j'ai un bilan
00:57:30on regarde le sujet
00:57:32réparer les quartiers
00:57:35rétablir la république
00:57:36voilà le titre
00:57:37et l'objectif
00:57:38de cette note
00:57:38produite par le député
00:57:40Vincent Jambin
00:57:40qui intervient
00:57:41deux ans après
00:57:42les violentes émeutes
00:57:43qui ont émaillé la France
00:57:44dans ce rapport
00:57:45le député
00:57:46Les Républicains
00:57:47formule toute une série
00:57:48de propositions
00:57:49avec un premier pilier
00:57:50axé sur la sécurité
00:57:51et la justice
00:57:52et qui préconise
00:57:53de généraliser
00:57:54la police municipale
00:57:55et renforcer ses pouvoirs
00:57:57abaisser la majorité pénale
00:57:58à 16 ans
00:57:59ou encore
00:58:00élire désormais
00:58:01démocratiquement les juges
00:58:02pour les rendre
00:58:03davantage responsables
00:58:04pour Vincent Jambin
00:58:05rétablir la république
00:58:06cela passe aussi
00:58:07par un changement
00:58:08de la politique
00:58:09d'aménagement du territoire
00:58:10et du logement
00:58:10il prône alors
00:58:12la fin du logement social à vie
00:58:13limiter le pourcentage
00:58:15de logements sociaux
00:58:16à 30% dans chaque commune
00:58:18ou encore
00:58:18exclure du parc social
00:58:20les familles de délinquants
00:58:21enfin
00:58:22le maire de la île-et-rose
00:58:23propose également
00:58:24de refaire de l'école
00:58:25le creuset de la république
00:58:26il est favorable
00:58:27au port de l'uniforme
00:58:28obligatoire pour tous
00:58:29à l'école
00:58:30la création d'un pass
00:58:31mérite républicain
00:58:32pour récompenser
00:58:33les élèves les plus travailleurs
00:58:34ou encore
00:58:35d'un service civique
00:58:36professionnel obligatoire
00:58:37pour les jeunes
00:58:38sans emploi
00:58:39ni formation
00:58:39pour rappel
00:58:40Vincent Jambrin
00:58:41a été directement visé
00:58:43par les émeutes
00:58:43de juin 2023
00:58:44une voiture
00:58:45bélier en feu
00:58:46avait été lancée
00:58:47contre son domicile
00:58:48et sa compagne
00:58:49elle
00:58:49avait été blessée
00:58:50allez avant
00:58:52d'ouvrir le débat
00:58:53puisque je voyais
00:58:54Sabrina Christy-Roubache
00:58:55réagir à ce reportage
00:58:57nous c'est nous
00:58:58qui avons fait ça
00:58:58c'est nous qui avons fait ça
00:58:59on va en parler
00:59:00dans quelques instants
00:59:00il a d'autres idées aussi
00:59:02bon c'est bien
00:59:03le débat
00:59:04personne de bonne base
00:59:05le débat
00:59:06personne de bonne base
00:59:07c'est toujours juste
00:59:08quand c'est bien
00:59:09quand on l'a fait
00:59:09on le dit
00:59:10et quand les autres
00:59:10ont une bonne idée
00:59:11d'où qu'elles viennent
00:59:12il faut la prendre
00:59:12et c'est pour ça
00:59:12qu'on aime vous avoir
00:59:13sur ce plateau aussi
00:59:14Tanguy Hamon
00:59:15on revient sur ce qui s'est produit
00:59:16lors de ces émeutes
00:59:17et ces émeutes
00:59:20rappellent de la violence
00:59:22de ces 8 jours d'émeutes
00:59:23le bilan humain
00:59:24deux morts
00:59:25un à Cayenne
00:59:26un à Marseille
00:59:27il y avait eu
00:59:27plus d'un millier
00:59:28de blessés
00:59:29lors de ces 8 journées
00:59:30d'émeutes
00:59:31concernant les dégradations
00:59:33matérielles
00:59:33elles ont été estimées
00:59:34après coup
00:59:35à 1 milliard d'euros
00:59:36avec pas moins
00:59:37de 672 communes
00:59:40du pays
00:59:40qui ont connu de la casse
00:59:42on estime
00:59:42qu'il y a eu
00:59:43environ 1500 commerces
00:59:45qui ont été vandalisés
00:59:46ou pillés
00:59:47et ce qu'il faut
00:59:48se souvenir
00:59:48de ces émeutes
00:59:49de 2023
00:59:50c'est que les délinquants
00:59:51visaient également
00:59:52directement
00:59:53des bâtiments
00:59:53qui symbolisent
00:59:55la république
00:59:55il y avait eu
00:59:56des attaques
00:59:57de commissariat
00:59:57des attaques
00:59:58de mairie
00:59:59des écoles
01:00:00qui avaient été détruites
01:00:01le ministère
01:00:02de l'éducation
01:00:02d'ailleurs
01:00:03avait recensé
01:00:03pas moins
01:00:04de 210 écoles
01:00:05dégradées
01:00:06j'en termine
01:00:07avec le bilan
01:00:08judiciaire
01:00:08de ces émeutes
01:00:09on se souvient
01:00:10d'Éric Dupond-Moretti
01:00:11le ministre
01:00:12de la justice
01:00:12de l'époque
01:00:13qui avait demandé
01:00:14une réponse pénale
01:00:15rapide
01:00:15ferme
01:00:16et systématique
01:00:17près de 4000
01:00:18personnes avaient été
01:00:20interpellées
01:00:21sur ces interpellés
01:00:22un peu plus de la moitié
01:00:23sont passées devant
01:00:24la justice
01:00:24et 60% ont reçu
01:00:26des peines de prison
01:00:27fermes
01:00:28ou semi-fermes
01:00:29la durée moyenne
01:00:30des peines prononcées
01:00:31était de 8,9 mois
01:00:33ça peut paraître conséquent
01:00:34mais c'est un quantum
01:00:35de peine
01:00:36qui permet
01:00:37un aménagement
01:00:38c'est à dire
01:00:39que sur
01:00:39toutes les personnes
01:00:40qui ont été
01:00:41qui ont été
01:00:42condamnées
01:00:43à de la prison
01:00:43et bien
01:00:44beaucoup ont évité
01:00:45d'aller derrière
01:00:46les barreaux
01:00:47puisqu'ils ont reçu
01:00:48des bracelets électroniques
01:00:49avec enfermement
01:00:51à domicile
01:00:51Alors que dit
01:00:52Vincent Jambrin
01:00:53avant d'ouvrir
01:00:54le débat
01:00:55regardez
01:00:55que s'est-il passé
01:00:56depuis deux ans
01:00:58pour Vincent Jambrin
01:01:00c'est clair
01:01:00rien n'a changé
01:01:01rien n'a changé
01:01:02on verra si vous êtes
01:01:03d'accord ou pas
01:01:03Sabrina
01:01:04le feu est éteint
01:01:05mais la victoire du PSG
01:01:06ou la fête de la musique
01:01:07montre que les braises
01:01:08sont toujours là
01:01:09ce plan vient répondre
01:01:10à trois objectifs
01:01:11ramener de l'orne
01:01:11du beau
01:01:12et de l'espoir
01:01:12nous devons casser
01:01:14les ghettos
01:01:15réaction d'abord
01:01:17Nathan Devers
01:01:18et ensuite réaction
01:01:19d'Alessie Roubache
01:01:20et je vais tourner la parole
01:01:21Je suis d'accord
01:01:22avec le diagnostic
01:01:23que rien n'a changé
01:01:24il faut noter aussi
01:01:26que les émeutes
01:01:27qui ont suivi
01:01:28la mort de Naël
01:01:28en tout cas pour ma part
01:01:29je pense que c'est vraiment
01:01:30le moment de cassure
01:01:31du côté de la France insoumise
01:01:32le moment où ils ont décidé
01:01:33de sortir
01:01:34de la position républicaine
01:01:36en tout cas certains élus
01:01:37puisque quand les émeutes
01:01:38ont commencé
01:01:39ils ont pour certains
01:01:40refusé sur les plateaux de télé
01:01:42d'appeler au calme
01:01:43avec un argument
01:01:44extraordinairement loufoque
01:01:45puisqu'ils disaient
01:01:45sans justice
01:01:46pas de paix
01:01:47alors que la justice
01:01:47était en train d'avoir lieu
01:01:48ça prend juste
01:01:49un tout petit peu de temps
01:01:50mais la justice
01:01:50était précisément enclenchée
01:01:52et ils se sont fait sortir
01:01:53de Nanterre
01:01:54et accueillis à coup de
01:01:55exactement
01:01:55ils se sont fait sortir
01:01:56et donc ça marchait
01:01:57ils n'ont pas été très bien accueillis
01:01:58sur le terrain
01:01:58si je puis dire
01:01:59vous avez totalement
01:02:00ils s'en rappellent très bien
01:02:00et c'est le moment
01:02:01où ils ont quand même
01:02:02marqué une sorte de cassure
01:02:03maintenant sur les propositions
01:02:05de Vincent Jean-Brun
01:02:05alors il y en a que je trouve
01:02:06intéressantes
01:02:07mais il y en a que je trouve
01:02:07problématique aussi
01:02:08deux
01:02:09l'élection des juges
01:02:11l'élection des juges
01:02:12c'est une mesure
01:02:14qui peut
01:02:14sur le papier
01:02:15se justifier
01:02:16par le fait
01:02:17les juges
01:02:18comme ça
01:02:18vont devoir rendre des comptes
01:02:19etc
01:02:20mais quand on voit
01:02:20ce que ça donne dans les faits
01:02:22ça inscrit de la démagogie
01:02:23dans la justice
01:02:24et ça fait que les juges
01:02:25perdent leur indépendance
01:02:26la séparation des pouvoirs
01:02:27c'est central
01:02:27et qu'ils se comportent
01:02:29vous disiez qu'il y a
01:02:29de la politique partout
01:02:30si les juges se mettent
01:02:31à faire leur petite
01:02:31tambouille politique
01:02:32c'est une catastrophe
01:02:33et aux Etats-Unis
01:02:34il est arrivé
01:02:35dans plusieurs affaires
01:02:36que certains juges
01:02:37aient des comportements
01:02:38absolument honteux
01:02:39uniquement pour pouvoir
01:02:40être réélus
01:02:41dans leur position
01:02:42pour pouvoir faire campagne
01:02:43sur tel ou tel sujet
01:02:43donc ça c'est quelque chose
01:02:44quand vous dépendez
01:02:45d'une élection
01:02:46bien sûr
01:02:46et surtout pour le travail
01:02:48de la justice
01:02:48qui doit normalement
01:02:49être fait en toute indépendance
01:02:51si vous commencez
01:02:52quand vous faites un verdict
01:02:53quand vous faites un jugement
01:02:55à vous dire
01:02:55quelle va être
01:02:56la conséquence de ça
01:02:59dans ma popularité
01:03:00dans mes perspectives
01:03:01de réélection
01:03:01c'est extrêmement dangereux
01:03:02et deuxièmement
01:03:03sur l'école
01:03:03je note quand même
01:03:04et je trouve que
01:03:06c'est un manque du côté
01:03:06de Vincent Jean Brun
01:03:07mais c'est un manque
01:03:08du côté de beaucoup de gens
01:03:08dans le débat public
01:03:09sur l'école
01:03:10en fait il parle
01:03:10de tout et de rien
01:03:11les uniformes etc
01:03:12c'est sympathique
01:03:12il parle pas du niveau scolaire
01:03:14le vrai sujet à l'école
01:03:15c'est le niveau scolaire
01:03:16on peut venir en t-shirt
01:03:17en chemise
01:03:18en veste
01:03:19en costume cravate
01:03:19peu importe
01:03:20le sujet c'est qu'à l'école
01:03:21on apprenne des choses
01:03:22et qu'aujourd'hui
01:03:23il y a un effondrement
01:03:24du niveau scolaire
01:03:25dans un certain nombre
01:03:26d'établissements
01:03:27qu'il y a donc
01:03:27une sorte d'inégalité
01:03:29d'injustice scolaire terrible
01:03:30parce qu'à Henri IV
01:03:31ou à Louis Legrand
01:03:32le niveau scolaire
01:03:33il est tout aussi bon
01:03:33que jadis
01:03:34il est même peut-être
01:03:35meilleur que jadis
01:03:35et évidemment
01:03:36c'est dans des lycées
01:03:38qui sont déjà
01:03:39dans des quartiers précarisés
01:03:40qui sont déjà dans des quartiers
01:03:41que là
01:03:42le niveau scolaire
01:03:43tend à s'effondrer
01:03:44de façon drastique
01:03:45mais en tout cas
01:03:47le fait que les politiques
01:03:48sur l'éducation nationale
01:03:49Vincent Jean Brun
01:03:50en fait partie
01:03:50propose des mesures
01:03:51qui relèvent de la cosmétique
01:03:52c'est comme s'il disait
01:03:53on va repeindre les murs
01:03:55des lycées en vert
01:03:55en vert ou en violet
01:03:56on s'en fiche
01:03:57ça n'a aucun intérêt
01:03:58le vrai sujet
01:03:58c'est de savoir
01:03:59ce qu'il en est
01:04:00de l'enseignement
01:04:00des mathématiques
01:04:01de la langue française
01:04:01du latin
01:04:02de l'anglais
01:04:02de l'histoire
01:04:03ça c'est toujours
01:04:04l'impensé
01:04:05très souvent l'impensé
01:04:06quand les politiques
01:04:06parlent de l'école
01:04:07Sabrina
01:04:08alors quelle est votre réaction
01:04:09est-ce que vous faites
01:04:10le même constat
01:04:10parce que lorsqu'on a
01:04:11diffusé le reportage
01:04:12tout ça on l'a fait
01:04:13on l'avait lancé
01:04:14tout ça
01:04:14excusez-moi
01:04:15le président de la république
01:04:16le dédoublement des classes
01:04:17des CE1
01:04:18c'est quand même
01:04:18le président de la république
01:04:19on l'a fait
01:04:19et on commence à voir
01:04:20les effets
01:04:20mais est-ce que vous êtes d'accord
01:04:21rien a changé
01:04:21mais non
01:04:22évidemment que non
01:04:23parce que
01:04:23encore une fois
01:04:24Vincent Jean-Brun
01:04:25en plus je l'aime beaucoup
01:04:27j'avais fait une visite officielle
01:04:28chez lui
01:04:29il est très courageux
01:04:30il a de bonnes idées
01:04:30mais il fait de la politique
01:04:31voilà
01:04:32quand il reprend
01:04:33l'école pour les petits
01:04:35à partir de 2 ans
01:04:35je lui rappelle
01:04:36que nous l'avons fait
01:04:37le collège ouvert
01:04:39de 8h à 18h
01:04:40c'est le président de la république
01:04:42c'est nous qui l'avons fait
01:04:42non mais quand il dit
01:04:43que quand il y a le match du PSG
01:04:45ça dégénère etc
01:04:45on est d'accord
01:04:46là-dessus
01:04:46sur ces constats
01:04:47non en fait
01:04:48il a pris
01:04:49il a tout mis
01:04:50à l'intérieur
01:04:51il a checké
01:04:51et puis il y a des choses
01:04:52qui sortent
01:04:52sur l'élection des justes
01:04:53complètement d'accord
01:04:54le jour où les gens
01:04:55doivent être élus
01:04:55ils font de la politique
01:04:56donc surtout pas
01:04:57il sait très bien
01:04:58en plus
01:04:58c'est démagogique
01:05:00de dire ça
01:05:00c'est de dire
01:05:01regardez les magistrats
01:05:02ne font pas leur travail
01:05:04il va falloir qu'on les élise
01:05:05par le peuple
01:05:05moi je ne crois pas
01:05:06vous savez
01:05:07on a un hémicycle
01:05:09on a une classe politique
01:05:10qui est à l'image de la société
01:05:11quand vous voyez des députés
01:05:12qui ne savent à peu près rien
01:05:14de l'histoire de France
01:05:15et on vous dit
01:05:16ces gens-là
01:05:17ont été élus au premier tour
01:05:18vous m'excusez
01:05:18je vous l'avais déjà dit
01:05:19les français sont responsables
01:05:21des gens pour qui ils votent
01:05:22je ne supporte plus
01:05:24qu'on infantilise
01:05:24les français
01:05:25les français quand ils votent
01:05:26soit RN, RFI
01:05:27le modem, renaissance
01:05:29ils savent ce qu'ils font
01:05:30première chose
01:05:31deuxième chose
01:05:32pour continuer sur
01:05:32la mixité sociale
01:05:35nous avons fait
01:05:36c'est une mesure du CIV
01:05:37qu'il a repris
01:05:38le conseil interministériel
01:05:39des villes
01:05:39qu'on avait tenu
01:05:40avec Elisabeth Borne
01:05:41qui était de
01:05:42de mettre
01:05:44le moins possible
01:05:46des gens
01:05:47en très grande précarité
01:05:48dans les quartiers
01:05:49on avait dit
01:05:49on va arrêter de rajouter
01:05:50de la misère à la misère
01:05:51aux territrices
01:05:52je l'avais comme dit
01:05:53il y a longtemps
01:05:54donc on est capable
01:05:55de le faire
01:05:56évidemment
01:05:56il a par contre
01:05:58une très bonne idée
01:05:58Vincent Jean-Marie
01:05:59il dit
01:05:59il faut que tous les 3 ans
01:06:01on puisse revoir
01:06:02les revenus des gens
01:06:04dans le parc social
01:06:06parce qu'à un moment donné
01:06:07les gens évoluent
01:06:08et le logement social à vie
01:06:10c'est quelque chose
01:06:11évidemment qu'il faut empêcher
01:06:13moi qui suis née là
01:06:13et qui connais vraiment
01:06:14par coeur ces sujets
01:06:15je viens de là
01:06:18j'ai vu ce qui n'a pas marché
01:06:19j'ai vu ce qui a marché
01:06:20il faut arrêter de dire
01:06:21que rien n'a marché
01:06:22rien n'a changé
01:06:22parce que ce n'est pas vrai
01:06:23parce que
01:06:24encore une fois
01:06:25les élus locaux
01:06:26vous savez
01:06:26la loi SRU
01:06:28d'accord
01:06:28la loi SRU
01:06:29qui
01:06:30la loi
01:06:32oui
01:06:33c'est une loi importante
01:06:34il dit
01:06:35je veux
01:06:35il dit
01:06:3730% de logements sociaux
01:06:38dans les villes
01:06:39il a raison
01:06:40mais déjà on n'arrive pas
01:06:41à faire appliquer
01:06:41la vraie loi
01:06:42qui est de 25%
01:06:43dans les villes
01:06:43si vous mettez
01:06:45du logement social
01:06:46tout le temps
01:06:46dans les mêmes endroits
01:06:47vous voulez obtenir
01:06:48quoi comme résultat
01:06:49Sabouina
01:06:50je vous entends
01:06:51déjà que les élus locaux
01:06:51appliquent la loi
01:06:53déjà que les élus locaux
01:06:54arrêtent eux aussi
01:06:55de faire de la politique
01:06:56et de se tourner vers l'Etat
01:06:57dès qu'il y a un problème
01:06:58et dès que ça les arrange
01:06:59Sabouina
01:07:00ce que je voulais
01:07:00c'est le point sur lequel
01:07:02j'aimerais vous faire agir
01:07:03c'est qu'on se rend compte
01:07:04que deux ans après
01:07:05et là on peut être d'accord
01:07:06avec Vincent Jambrun
01:07:06c'est que tout peut redémarrer
01:07:09oui mais tout peut
01:07:10dès qu'il y a un moindre événement
01:07:12ça dégénère
01:07:12donc on a le sentiment
01:07:13qu'il ne s'est pas passé grand chose
01:07:14et les Français
01:07:16qui nous regardent finalement
01:07:17pensent sans doute
01:07:17la même chose que moi
01:07:18je rappelle à Vincent Jambrun
01:07:19que le ministre de l'Intérieur actuel
01:07:20est bien républicain comme lui
01:07:22donc c'est très bien
01:07:24qu'il le dise à son ministre
01:07:25de l'Intérieur
01:07:25non mais parce que
01:07:26moi je veux bien
01:07:27qu'on explique
01:07:29non mais on sent que la situation
01:07:30est explosive
01:07:31vous savez comment on appelle ça ?
01:07:32enfin je vais vous dire
01:07:33moi j'avais fait le plan ascenseur
01:07:35vous voyez le plan ascenseur
01:07:36c'est moi
01:07:36et je suis contente
01:07:37que la ministre de la Ville
01:07:38ait repris mon idée
01:07:39et qu'elle continue le plan ascenseur
01:07:40c'était quoi ?
01:07:41les mobilités verticales
01:07:42et je vous donne un chiffre
01:07:4325% des ascenseurs
01:07:45ont plus de 40 ans
01:07:46voilà donc j'avais dit
01:07:47quand je suis arrivée
01:07:48au ministère de la Ville
01:07:49on va faire un plan ascenseur
01:07:50parce que les gens
01:07:51à force d'être tout le temps
01:07:52contraints, réduits
01:07:53sur toutes les mobilités
01:07:54pas seulement les transports
01:07:56mais aussi les mobilités
01:07:57à l'intérieur de leur habitat
01:07:58ben c'est un sujet
01:07:59mais ce que je
01:08:00juste pour finir
01:08:00je vais donner deux mots
01:08:01à Magali
01:08:02rapidement
01:08:03je pense que maintenant
01:08:04si on veut vraiment
01:08:05élever le débat
01:08:07et arrêter avec le
01:08:08il n'a rien réinventé
01:08:10et à un moment donné
01:08:11il reprend des mesures
01:08:11que nous avons faites
01:08:12qui sont déjà appliquées
01:08:13et j'appelle vraiment
01:08:15les élus locaux
01:08:16parce qu'on est à la veille
01:08:17des municipales
01:08:18d'accord ?
01:08:18tout le monde joue
01:08:19les municipales là
01:08:20tout le monde
01:08:21oh non je suis surpris
01:08:22oh non
01:08:23on pouvait dire ça
01:08:24bien sûr
01:08:24mais bien sûr
01:08:25donc voilà
01:08:25de leur dire ok
01:08:26vous avez raison
01:08:27mais alors dans ce cas là
01:08:28travaille même dans la main
01:08:29avec l'état
01:08:29et quand l'état vous demande
01:08:30quelque chose
01:08:30ou le préfet vous demande
01:08:31quelque chose
01:08:32faites-le
01:08:32Magali
01:08:33deux mots de conclusion
01:08:34pour prendre toujours
01:08:35un peu de hauteur
01:08:35par rapport à nos échanges
01:08:36deux mots de conclusion
01:08:37vous voyez tout à l'heure
01:08:38on parlait de la dissociation
01:08:39parti politique
01:08:39incarnation individuelle
01:08:40là typiquement
01:08:41les idées elles sortent pas
01:08:42du groupe de la droite
01:08:43à l'assemblée
01:08:44elles sortent de Vincent Jambrun
01:08:46qui pouvait mieux
01:08:47incarner les idées
01:08:49qu'il allait développer
01:08:50avec ce qu'il a vécu
01:08:51et avec son passé
01:08:51en tant qu'élu local
01:08:52donc il y a une vraie volonté
01:08:53effectivement
01:08:54de mettre Vincent Jambrun
01:08:56comme incarnation
01:08:57de cette politique là
01:08:58le risque
01:08:59effectivement
01:09:00c'est que quand on voit
01:09:01les propositions
01:09:01qui ont été faites
01:09:02c'est que derrière
01:09:03concrètement
01:09:03ça ne puisse pas se décliner
01:09:04et que ça lui revienne
01:09:06un peu à la figure
01:09:07en mode
01:09:07c'était que de la communication
01:09:09et moi je partage
01:09:09l'avis de Nathan
01:09:10parce que
01:09:11le mot qui me gêne
01:09:12c'est réparer les quartiers
01:09:13parce que réparer
01:09:14ça manque d'ambition
01:09:16et on est juste là
01:09:17à réparer ce qui ne va pas
01:09:19moi j'avais dit
01:09:20pour la fin
01:09:20moi j'aurais mis
01:09:22transformer
01:09:23il y a une vraie transformation
01:09:24la transformation
01:09:25elle est à l'intérieur
01:09:26mais elle est sur
01:09:27toutes les politiques
01:09:27publiques transversales
01:09:28et la notion de l'école
01:09:29elle est fondamentale
01:09:30parce que c'est le coeur
01:09:31de notre république
01:09:32et c'est vrai que
01:09:33personne ne veut
01:09:34s'y atteler
01:09:35parce qu'il faudrait
01:09:36vraiment la réforme
01:09:37et personne n'aura le courage
01:09:38et la réalité
01:09:40c'est mobilisation
01:09:41du droit commun
01:09:42parce qu'il ne faut pas oublier
01:09:43que les politiques de la ville
01:09:44sont une politique exceptionnelle
01:09:45pour des quartiers
01:09:46exceptionnellement
01:09:47en difficulté
01:09:47et qu'on doit tendre
01:09:48non pas à les réparer
01:09:49mais à les faire disparaître
01:09:51pour que enfin
01:09:52tout ça rentre
01:09:53dans la république
01:09:54de manière tout à fait normale
01:09:55pub
01:09:56pose pub
01:09:57Sabouina
01:09:57on se retourne
01:09:58dans quelques instants
01:09:58avec ce sondage exclusif
01:10:00à découvrir dans le journal
01:10:01du dimanche
01:10:01les électeurs de droite
01:10:02veulent l'union
01:10:03je voudrais vous faire réagir
01:10:04oh là
01:10:05j'ai posé la question
01:10:08vous avez dû voir
01:10:08ma une dans la Provence
01:10:09oui
01:10:10on va en parler
01:10:11de tout cela
01:10:11allez 12h24
01:10:13vous êtes bien sur
01:10:13CNews
01:10:14première chaîne d'information
01:10:14faut-il le rappeler
01:10:15à tout de suite
01:10:16il est 12h30
01:10:21bon appétit
01:10:22si vous êtes à table
01:10:22ce dimanche
01:10:23on est ravis
01:10:24de vous accompagner
01:10:25avec Audrey Berthaud
01:10:26comme tous les dimanches
01:10:26je vous présente
01:10:27notre équipe du dimanche
01:10:27dans quelques instants
01:10:29mais tout de suite
01:10:29nouveau tour de l'info
01:10:30avec vous
01:10:30Audrey
01:10:31la canicule
01:10:32la canicule qui s'intensifie
01:10:33et qui va gagner
01:10:34la quasi-totalité
01:10:35de la France
01:10:36le ministère de l'éducation
01:10:37a rappelé
01:10:38les mesures à prendre
01:10:39dans les écoles
01:10:39qui peuvent aller
01:10:40jusqu'à l'autorisation
01:10:41de garder les enfants
01:10:43à domicile
01:10:4373 départements
01:10:45je le rappelle
01:10:46sont en vigilance
01:10:47orange
01:10:47canicule ce dimanche
01:10:48et demain lundi
01:10:50la situation au Proche-Orient
01:10:51l'armée israélienne
01:10:52appelle les habitants
01:10:53de plusieurs quartiers
01:10:54du nord
01:10:54de la bande de Gaza
01:10:55à évacuer
01:10:55Tzahal dit mener
01:10:57des opérations
01:10:57d'une force extrême
01:10:59plusieurs milliers
01:11:00d'Israéliens
01:11:01hier soir
01:11:01ont manifesté
01:11:02à Tel Aviv
01:11:03pour exiger
01:11:03la libération
01:11:04de la cinquantaine
01:11:05d'otages
01:11:05encore détenus
01:11:06dans la bande de Gaza
01:11:07et enfin
01:11:08Donald Trump
01:11:09ne tolérera pas
01:11:11la poursuite
01:11:11du procès
01:11:12pour corruption
01:11:12du premier ministre israélien
01:11:14Benjamin Netanyahou
01:11:15les Etats-Unis d'Amérique
01:11:17dépensent
01:11:17des milliards de dollars
01:11:18par an
01:11:19bien plus que pour
01:11:20n'importe quelle autre nation
01:11:21pour protéger
01:11:22et soutenir Israël
01:11:23a écrit le président américain
01:11:24nous n'allons pas
01:11:25tolérer
01:11:26ça a-t-il ajouté
01:11:27merci Audrey
01:11:29l'équipe du dimanche
01:11:30pour cette dernière ligne droite
01:11:31Maggie Divicent
01:11:32Nathan Devers
01:11:33Antonin Ferreira Roche
01:11:34et Sabrina Aristi-Roubach
01:11:36Ah Sawina
01:11:38petit sondage exclusif
01:11:41à découvrir
01:11:43il y a beaucoup de choses
01:11:44à découvrir
01:11:45aujourd'hui dimanche
01:11:45aujourd'hui
01:11:46alors ça vous concerne
01:11:48pas trop
01:11:49vous allez réagir
01:11:50quand même
01:11:50peut-être
01:11:51c'est sur les sympathisants
01:11:52à droite
01:11:54pour l'avenir de la France
01:11:55êtes-vous pour ou contre
01:11:56l'union des droites
01:11:57on en a parlé un peu
01:11:58tout à l'heure
01:11:59même beaucoup
01:12:00avec nos invités
01:12:01ce sont des sympathisants
01:12:02et bien écoutez
01:12:03c'est 74% pour
01:12:0525% contre
01:12:07sympathisants UDI
01:12:08LR
01:12:09Patriote
01:12:09RN
01:12:09reconquête
01:12:11j'aimerais vous entendre
01:12:13évidemment
01:12:14ça
01:12:14c'est pas vos
01:12:16c'est pas vos couleurs
01:12:17mais dans le contexte
01:12:19politique
01:12:20et les échéances
01:12:21à venir
01:12:22nous avions
01:12:23James Chéron
01:12:24alors c'était
01:12:25qui est UDI
01:12:26qui lui dit
01:12:27ah non surtout pas
01:12:27surtout pas
01:12:28mais on a le sentiment
01:12:29qu'il y a une petite musique
01:12:30entre
01:12:31les électeurs
01:12:32ou les sympathisants
01:12:33et les hommes politiques
01:12:34qui restent
01:12:34ou les femmes politiques
01:12:35qui restent
01:12:36dans leur couleur de nage
01:12:37et qui ne veulent pas
01:12:38en tournant
01:12:38non
01:12:39alors il y a plusieurs choses
01:12:40ça dépend comment on définit
01:12:42les droites
01:12:43de quelle droite on parle
01:12:44la droite reconquête
01:12:45et RN
01:12:45selon moi
01:12:46c'est pas la droite
01:12:47LR historique
01:12:49par exemple
01:12:49ou UDF
01:12:50que j'avais connue
01:12:51avec monsieur le maire
01:12:51Jean-Claude Godin
01:12:52par exemple
01:12:53ça dépend aussi
01:12:53comment on les définit
01:12:54mais si vous me demandez
01:12:55à moi
01:12:55est-ce que vous êtes pour
01:12:57une union des droites
01:12:58qui va RN reconquête
01:12:59c'est que vous n'avez pas suivi
01:13:00les dernières législatives
01:13:02donc on reprend
01:13:03je les ai suivis
01:13:03je confirme
01:13:05voilà
01:13:05donc la réalité
01:13:06c'est que
01:13:07ce que vous voyez
01:13:08dans le sondage
01:13:09je le vois globalement
01:13:10même à Marseille
01:13:11les électeurs
01:13:13sont parfois
01:13:13en décalage
01:13:14avec une volonté politique
01:13:16des partis
01:13:17alors on est moins d'accord
01:13:18absolument
01:13:19dans ça je le sens
01:13:20après moi j'ai fait
01:13:21une interview dans la Provence
01:13:22où j'ai mis
01:13:23mes limites
01:13:24à l'union
01:13:24et au rassemblement
01:13:25j'avais dit
01:13:26ok
01:13:26mais à un moment donné
01:13:27je veux bien le rassemblement
01:13:30mais je ne veux pas
01:13:30le reniement
01:13:31je veux bien l'union
01:13:32mais je ne veux pas
01:13:33le n'importe quoi
01:13:33la dernière interview
01:13:35que j'avais faite
01:13:37dans la Provence
01:13:37a été très commentée
01:13:38mais à la fois
01:13:39parce que j'ai été
01:13:40très claire
01:13:41les gens
01:13:42vous avez pu faire
01:13:42de politique
01:13:43Sabouina ?
01:13:44non
01:13:44je n'ai pas dit ça
01:13:45j'ai dit que j'avais été
01:13:46mais c'est normal
01:13:47blessée
01:13:48mais vous savez
01:13:49Marseille c'est chez moi
01:13:50donc on a beau pester
01:13:51vous savez
01:13:52faites attention
01:13:53je connais beaucoup de gens
01:13:54à Marseille
01:13:54non
01:13:55la chose c'est que
01:13:56j'avais dit
01:13:57la seule chose
01:13:57qu'on ne pourra jamais
01:13:58m'enlever
01:13:59c'est mon identité
01:13:59mon identité
01:14:00elle est marseillaise
01:14:01et après
01:14:01tous ceux qui viennent
01:14:02commenter
01:14:03elle est partie à Paris
01:14:04elle est restée à Paris
01:14:05je rappelle à tout le monde
01:14:06que j'ai été ministre
01:14:06et je rappelle quand même
01:14:07aussi
01:14:08quand vous avez occupé
01:14:10des fonctions ministérielles
01:14:11ben oui
01:14:11vous êtes un petit peu moins
01:14:12dans votre ville d'origine
01:14:14parce que vous voyez
01:14:14vous êtes ministre
01:14:15de toutes les villes
01:14:16enfin des villes
01:14:17des quartiers prioritaires
01:14:18et vous êtes ministre
01:14:18de la citoyenneté
01:14:19donc oui
01:14:20je représentais le pays
01:14:22enfin la réelle
01:14:22j'étais une élue
01:14:23enfin une ministre
01:14:24de la République
01:14:25soit
01:14:25maintenant une fois
01:14:26je vous dis ça
01:14:27nous on voit bien
01:14:28en tout cas
01:14:29que lorsqu'on se rassemble
01:14:30face à l'extrême droite
01:14:32donc le RN
01:14:33ou face à LFI
01:14:35les choses
01:14:36on arrive
01:14:37à gagner ensemble
01:14:38la seule question
01:14:40que tout le monde
01:14:40doit se poser
01:14:41c'est
01:14:41où s'arrêtent vos valeurs
01:14:45pour démarrer
01:14:46la politique
01:14:48moi
01:14:48je l'ai dit
01:14:49je le redis
01:14:50voilà ce que je veux
01:14:51je veux une union
01:14:52une union bien sûr
01:14:53à Marseille
01:14:53un grand rassemblement
01:14:54mais pas à n'importe quel prix
01:14:56et j'avais parlé
01:14:56de la sénatrice LR
01:14:58qui selon moi
01:14:59n'a pas sa place
01:15:01auprès de nous
01:15:01elle n'a pas sa place
01:15:02auprès des macronistes
01:15:03mais je pense qu'elle pense
01:15:03la même chose que nous
01:15:04elle n'a pas non plus
01:15:06envie d'être avec des macronistes
01:15:07Nathan
01:15:08rapidement
01:15:08parce que je vois
01:15:09qu'on termine
01:15:09par la réforme
01:15:12potentielle
01:15:13de l'audiovisuel
01:15:13oui
01:15:13j'ai dit tout à l'heure
01:15:14pourquoi j'étais
01:15:15contre l'union des droits
01:15:16je ne vais pas me répéter
01:15:17parce que je ne vais pas radoter
01:15:18mais il y a un point
01:15:19à mon avis
01:15:19qui est important quand même
01:15:20il y a la question
01:15:22des partis politiques
01:15:23doivent-ils s'unir
01:15:24ou non
01:15:25des étiquettes
01:15:25moi je suis contre
01:15:26mais voilà
01:15:27il y a la question
01:15:27des électeurs
01:15:28et je crois que
01:15:30ce avec quoi
01:15:30la droite doit rompre
01:15:32et enfin même
01:15:32la classe politique
01:15:33doit rompre
01:15:33même la gauche
01:15:34c'est un certain mépris
01:15:37qui frappe notamment
01:15:37les électeurs
01:15:38du rassemblement national
01:15:39parce que
01:15:40parmi ces électeurs
01:15:41alors il y a des électeurs
01:15:42historiques
01:15:42qui votaient déjà
01:15:43Front National
01:15:44du temps de Jean-Marie Le Pen
01:15:45et donc eux
01:15:46qui sont dans une logique
01:15:47d'adhésion idéologique
01:15:48mais il y a aussi
01:15:49et nous le savons
01:15:49de plus en plus
01:15:50depuis 30 ans
01:15:51des gens qui ont pu
01:15:53rejoindre
01:15:53enfin voter pour ce parti
01:15:55et notamment depuis
01:15:56que Marine Le Pen
01:15:56a entamé la dédiabolisation
01:15:57parce qu'ils étaient
01:15:58dans une souffrance
01:15:59insupportable
01:16:00à tous les niveaux
01:16:02souffrance sociale
01:16:03souffrance économique
01:16:03souffrance de représentation
01:16:05souffrance de dignité
01:16:06le sentiment
01:16:07qu'ils n'étaient pas respectés
01:16:08qu'ils n'étaient pas écoutés
01:16:10qu'il y avait un manque
01:16:10d'empathie
01:16:11qu'il y avait un mépris
01:16:12de la part d'une partie
01:16:13de la classe politique
01:16:13envers eux
01:16:14il y a beaucoup de socialistes
01:16:15dans certains territoires
01:16:16qui se sont tournés
01:16:17enfin d'anciens électeurs
01:16:18socialistes
01:16:18qui se sont tournés
01:16:19vers l'URN aussi
01:16:20et ça
01:16:20ce mépris qui les frappe
01:16:22je crois qu'il faut en sortir
01:16:23et qu'en fait
01:16:24la question pour moi
01:16:25n'est pas l'union des droites
01:16:27je suis contre
01:16:27et je ne vais pas répéter
01:16:28pourquoi
01:16:28mais par contre
01:16:29c'est de rompre
01:16:30avec le mépris qui frappe
01:16:31ces électeurs
01:16:33notamment de Marine Le Pen
01:16:34ceux d'Éric Zemmour
01:16:35c'est différent
01:16:35parce qu'eux
01:16:36ils sont plutôt
01:16:36dans une adhésion
01:16:37vraiment idéologique
01:16:37à la ligne du suicide français
01:16:39etc
01:16:39mais ceux qui ont rejoint
01:16:41Marine Le Pen
01:16:42c'est beaucoup
01:16:43et nous le savons
01:16:43c'est une banalité
01:16:44que de le dire
01:16:44un vote de souffrance
01:16:46un vote de mécontentement
01:16:48pas que justement
01:16:48le vote à chaud
01:16:49il faut avoir vécu
01:16:51des élections
01:16:51comme moi
01:16:52comme vous prenez
01:16:53ma circonscription
01:16:53c'est pas une circonscription
01:16:55de souffrance
01:16:55et vous avez des gens
01:16:56très aisés
01:16:57qui votent RN
01:16:57dans les grandes villes
01:16:58et maintenant
01:16:59l'électorat a basculé
01:17:01et vous prêchez une convaincue
01:17:02puisque dans mon premier livre
01:17:03moi la frange je la kiffe
01:17:04j'avais
01:17:04non mais j'avais un chapitre
01:17:06les électeurs du RN
01:17:07ne sont pas nos ennemis
01:17:08et je disais
01:17:09comment il faut
01:17:09aller leur parler
01:17:10bien sûr
01:17:11combattre les idées des partis
01:17:12mais parler
01:17:13vous m'enlevez
01:17:15le mot de la bouche
01:17:16vous m'enlevez
01:17:17le mot de la bouche
01:17:17c'est pas possible
01:17:20allez Magali
01:17:20rapidement
01:17:20avant qu'on parle
01:17:21pour compléter
01:17:22finalement ce que je disais
01:17:23tout à l'heure
01:17:23sur cette idée
01:17:24qu'il faut effectivement
01:17:25rompre avec les partis
01:17:26et c'est ce que disait aussi
01:17:27Nathan Devers
01:17:28dans cette explication
01:17:29vous vous posez
01:17:31la question
01:17:31de la ligne
01:17:32c'est-à-dire
01:17:32où on fixe le curseur
01:17:33dans la ligne des partis
01:17:34moi je pose la question
01:17:35du pourquoi
01:17:36parce que la vraie question
01:17:36c'est pourquoi
01:17:37pourquoi aujourd'hui
01:17:38je vais faire une alliance
01:17:39sur le terrain
01:17:39pourquoi
01:17:40et donc avec qui
01:17:40la vraie question
01:17:41la question c'est
01:17:42il y a une demande
01:17:43des électeurs
01:17:43pourquoi
01:17:44pour quelle vision
01:17:45pour quelle conviction
01:17:46partager
01:17:47pour quelle valeur
01:17:48c'est pour ça
01:17:48que j'ai parlé de valeur
01:17:49j'ai dit
01:17:49sur quoi
01:17:50sur quoi est-ce qu'on va
01:17:51fonder tout ça
01:17:52mais derrière
01:17:52évidemment qu'on le pose
01:17:53sur un projet
01:17:54une vision
01:17:55et j'avais parlé
01:17:56de Marseille
01:17:56mais on peut parler
01:17:57de la France entière
01:17:57des Outre-mer
01:17:59c'est la France
01:18:00et les Outre-mer
01:18:01à 2050
01:18:01Magali
01:18:02vous avez terminé
01:18:03sauf que la ligne politique
01:18:04qui est défendue
01:18:05c'est toujours ce
01:18:05ce où
01:18:06à quel niveau
01:18:07et on reste dans une logique
01:18:08de parti
01:18:08alors que le message
01:18:09des électeurs
01:18:10a été très clair
01:18:10l'an dernier
01:18:11depuis les législatives
01:18:12c'est sortir de cette logique
01:18:13et regarder plutôt
01:18:14ce que nous
01:18:15on a adressé
01:18:16comme message
01:18:16et ce que l'on souhaite
01:18:18et mettez-vous d'accord
01:18:19pour répondre à ça
01:18:19oui et donc vous remarquez
01:18:20que dans les derniers sondages
01:18:21les étiquettes ça compte
01:18:22on enchaîne
01:18:23on va terminer
01:18:24avec cette une
01:18:25de nos confrères
01:18:26du journal du dimanche
01:18:27consacrée à l'audiovisuel public
01:18:29j'ai hâte de vous entendre
01:18:30également là-dessus
01:18:31Sabrina
01:18:32parce qu'évidemment
01:18:35on y évoque
01:18:36l'absence de pluralisme
01:18:37on l'a évoqué tout à l'heure
01:18:38avec nos invités
01:18:39les budgets pharaoniques
01:18:41et la fameuse
01:18:43la fameuse réforme
01:18:44voulue
01:18:44par Rachida Dati
01:18:45est-ce qu'elle se fera
01:18:46ou pas ?
01:18:47on voit tout ça
01:18:48avec Maxime Lavandier
01:18:49Rachida Dati
01:18:51parviendra-t-elle
01:18:52à ses fins ?
01:18:53Dès sa nomination
01:18:54en janvier 2024
01:18:55la ministre de la Culture
01:18:57s'était emparée
01:18:58du dossier épineux
01:18:59de la réforme
01:18:59de l'audiovisuel
01:19:00un service public
01:19:02qu'elle juge
01:19:02trop élitiste
01:19:03l'audiovisuel public
01:19:05appartient à tous les français
01:19:06pourtant les jeunes
01:19:07et les catégories populaires
01:19:08s'en détournent
01:19:09les rapports parlementaires
01:19:11disent depuis 10 ans
01:19:12qu'il faut réformer
01:19:13l'audiovisuel public
01:19:14le statut
01:19:15qu'on n'est plus possible
01:19:16France Télévisions
01:19:17Radio France
01:19:18des médias
01:19:19qui se révèlent
01:19:20toujours plus éloignés
01:19:21des français
01:19:21et qui pourtant
01:19:22les financent à grands frais
01:19:24atteignant
01:19:24les 4 milliards d'euros
01:19:26en 2025
01:19:27Mais au-delà
01:19:28de la question budgétaire
01:19:30ce sont les partis
01:19:31prix et orientations
01:19:32idéologiques
01:19:33qui posent question
01:19:34comme lorsqu'un journaliste
01:19:35de France Info
01:19:36avait qualifié
01:19:37les prisonniers
01:19:38palestiniens
01:19:39d'otages
01:19:39Pour Gilles William
01:19:41Golnadel
01:19:41avocat
01:19:42il n'existe qu'un seul
01:19:43remède à ces dérives
01:19:44Au regard de la sociologie
01:19:46des journalistes syndiqués
01:19:47il ne s'agira
01:19:48en tout état de cause
01:19:49que d'une étape
01:19:50une seule solution
01:19:51la privatisation
01:19:52La proposition de loi
01:19:54sur la réforme
01:19:55de l'audiovisuel
01:19:56sera examinée
01:19:57à partir de ce lundi
01:19:58Les organisations syndicales
01:20:00de Radio France
01:20:01et France Télévisions
01:20:02appellent quant à elles
01:20:02à une grève illimitée
01:20:04Voilà
01:20:05la petite synthèse
01:20:07de ce dossier
01:20:08C'était bien résumé
01:20:09C'était bien résumé
01:20:10Vous êtes d'accord
01:20:11avec quoi ?
01:20:11Vous êtes opposée
01:20:13à quoi ?
01:20:13Non, réformée
01:20:14pour moi
01:20:15ça me paraît assez évident
01:20:16Vous savez
01:20:16je ne suis pas du tout
01:20:19d'accord sur la privatisation
01:20:20le service public
01:20:21pour moi
01:20:22moi j'y suis
01:20:22extrêmement attachée
01:20:23surtout que
01:20:24j'ai été productrice
01:20:25et que le dernier film
01:20:26que j'ai produit
01:20:27avant de monter au gouvernement
01:20:28c'était un film
01:20:29pour France Télé
01:20:29donc c'était un meurtrat
01:20:30Vous n'étiez pas
01:20:32à dos France Télévisions
01:20:32ma chère Savoy
01:20:33J'ai bien compris le message
01:20:34J'ai bien compris le message
01:20:35Non, non
01:20:36parce que vous savez
01:20:36sur le service public
01:20:37vous arrivez à faire des films
01:20:39que vous ne réussiriez pas
01:20:40à produire
01:20:41pour le privé
01:20:42parce que
01:20:42la donne n'est pas la même
01:20:45les objectifs
01:20:45ne sont pas les mêmes
01:20:46c'est très important
01:20:47non, vraiment
01:20:48c'est très important
01:20:49de dire que
01:20:49pour les petits producteurs
01:20:50moi j'étais une petite productrice
01:20:52j'étais syndiquée
01:20:53au syndicat
01:20:54des producteurs indépendants
01:20:55donc je sais ce que représente
01:20:57le service public
01:20:57mais après dire qu'il ne faut pas réformer
01:20:59non, il faut réformer
01:21:00Il y a de la dérive ou pas ?
01:21:01Il faut faire des péréquations
01:21:01Non, il faut faire des péréquations
01:21:02Vous savez
01:21:03c'est une institution
01:21:04qui a plus de 50 ans
01:21:06qui a besoin d'être réformée
01:21:07un peu rénovée
01:21:08Rachida Dati
01:21:09va y arriver
01:21:10maintenant il faut
01:21:10l'inscrire au calendrier
01:21:13il faut faire
01:21:13les navettes parlementaires
01:21:15il faut se battre en commission
01:21:16Et les critiques évoquaient
01:21:18l'absence de pluralisme
01:21:19etc
01:21:19Non, le service public
01:21:22a quand même
01:21:22beaucoup de travail
01:21:23Vous n'êtes pas d'accord avec ça ?
01:21:24J'étais productrice
01:21:25je travaillais entre autres
01:21:26pour le service public
01:21:27enfin je produisais
01:21:28des documentaires
01:21:29et des fictions
01:21:30pour France Télé
01:21:31donc non, non
01:21:32il y a des critères
01:21:33quand même de diversité
01:21:35qui sont imposés
01:21:35non, non, non
01:21:36Mais sur le fait
01:21:37que certains soient invités
01:21:38par exemple sur CNews
01:21:39et ne soient pas invités
01:21:40sur le service public
01:21:41ce sera des éclives
01:21:42L'inéditeur
01:21:43vous savez la libre
01:21:44alors je vais vous dire
01:21:45celui qui vient m'expliquer
01:21:47Et puis un exemple
01:21:47Magali Vissante
01:21:48qui est chroniqueuse
01:21:49régulièrement chez nous
01:21:50qui faisait
01:21:51et le service public
01:21:52et qui vient
01:21:53très régulièrement
01:21:54chez nous
01:21:55sur l'antenne de CNews
01:21:57elle n'est plus invité
01:21:58Les lignes éditoriales
01:21:59vous le savez mieux que moi
01:22:00elle n'est plus invité
01:22:01sont choisies
01:22:02par la rédaction en chef
01:22:03et ça c'est la rédaction
01:22:05après vous avez un président
01:22:06vous avez un DG
01:22:07une rédaction en chef
01:22:08je pense qu'il faut
01:22:09moi vous savez
01:22:09j'ai été la première
01:22:10à faire un papier
01:22:12dans le JDD
01:22:12et maintenant quand je vois
01:22:13que tous ceux
01:22:14qui m'ont insulté à l'époque
01:22:15de ma propre famille
01:22:16faire notamment aujourd'hui
01:22:18des papiers
01:22:19toute la journée
01:22:19dans le JDD
01:22:20donc voilà
01:22:20moi je suis pour le plus grand
01:22:21des pluralistes
01:22:22tant que le média
01:22:23n'est pas interdit
01:22:23on peut y aller
01:22:24au contraire
01:22:25moi je trouve que c'est
01:22:25moi j'adore venir chez vous
01:22:27parce que je pense
01:22:27que c'est bien aussi
01:22:28d'apporter la contribution
01:22:29nous invitons tout le monde
01:22:30la porte est ouverte
01:22:31à tout le monde
01:22:32tout le monde devrait
01:22:32prendre exemple sur vous
01:22:33au moins sur l'ouverture
01:22:35il n'y a pas d'argent public
01:22:36il n'y a pas d'argent public
01:22:37non mais
01:22:38c'est pas une histoire
01:22:39d'argent public
01:22:40après c'est faux aussi
01:22:41non mais après honnêtement
01:22:42c'est complètement faux
01:22:43de dire que le service public
01:22:44interdit le pluralisme
01:22:46des idées
01:22:47c'est pas vrai
01:22:48mais quand vous avez
01:22:48la maman d'Elias
01:22:49qui est invitée
01:22:50chez Laurence Ferreille
01:22:51qui accuse très clairement
01:22:53notre confrère
01:22:54Patrick Cohen
01:22:54de traverser un petit peu
01:22:56la vérité
01:22:58est-ce que vous comprenez
01:22:59l'émotion de la maman d'Elias
01:23:00est-ce que vous comprenez
01:23:02sa révolte
01:23:03en disant qu'on raconte pas
01:23:04les faits
01:23:04rien que les faits
01:23:05sur le service public
01:23:06oui alors
01:23:07non seulement
01:23:07vous imaginez
01:23:08c'est une maman
01:23:09qui a perdu son fils
01:23:10qui a l'âge de ma fille
01:23:10dans les pires conditions
01:23:11ça veut dire que sa vie
01:23:12s'est arrêtée
01:23:12l'autre chose
01:23:13c'est que
01:23:14là on parle du journalisme
01:23:16vous ne pouvez pas résumer
01:23:17le service public
01:23:17à Patrick Cohen
01:23:18c'est pas possible
01:23:19c'est comme si on résumait
01:23:20un seul voyeur journaliste
01:23:23j'entends
01:23:23alors Delphine Arnaud du coup
01:23:25c'est déjà plus intéressant
01:23:26non mais
01:23:27vous savez que c'est de grand
01:23:28bien sûr
01:23:29c'est très important
01:23:30mais c'est comme si
01:23:31vous on résumait
01:23:32votre média à Bolloré
01:23:33excusez-moi
01:23:34ou sinon
01:23:35j'ai vraiment pas compris
01:23:36qui était qui
01:23:38on ne peut pas
01:23:38faire des raccourcis
01:23:39est-ce qu'a rappelé
01:23:40la maman d'Elias
01:23:41à qui je pense
01:23:43quasi tous les jours
01:23:44parce que je lis
01:23:44tous les jours
01:23:45des choses sur le harcèlement
01:23:46scolaire
01:23:46et sur tout ce qui se passe
01:23:48les crimes
01:23:48toute la catastrophe
01:23:50qui se passe en ce moment
01:23:51dans notre jeunesse
01:23:51et à tous ses parents
01:23:52qui perdent leurs enfants
01:23:53dans des conditions
01:23:53dramatiques
01:23:55ce qu'elle dit
01:23:56et la réalité
01:23:57puisqu'elle a écouté
01:23:58comme moi
01:23:58ce qu'a dit
01:23:59Patrick Cohen
01:23:59et que tout le monde
01:24:00on est tous tombés
01:24:01dans notre chaise
01:24:02c'est pas possible
01:24:02d'accord
01:24:03mais il n'y a pas de
01:24:04il n'y a pas de
01:24:05voilà
01:24:06il n'y a pas d'appel
01:24:08de Patrick Cohen
01:24:08à la maman d'Elias
01:24:09il n'y a pas d'appel
01:24:10il n'y a pas de
01:24:11non plus de
01:24:11vous savez
01:24:12parce que c'est facile
01:24:13vous savez encore une fois
01:24:14c'est facile
01:24:15d'attaquer
01:24:16de critiquer
01:24:16derrière son bureau
01:24:17de vivre dans les quartiers bourgeois
01:24:18et de venir expliquer
01:24:19la vie à tout le monde
01:24:20il y a un truc
01:24:20qui s'appelle Thierry
01:24:21et moi je le
01:24:22l'humanité
01:24:23et tu n'as pas besoin
01:24:24d'avoir une couleur politique
01:24:25pour avoir de l'humanité
01:24:26il n'y a pas de position
01:24:26de France et Vizon
01:24:27par rapport aux propos
01:24:28tenus par un des journalistes
01:24:30moi je ne peux pas le résumer
01:24:31enfin vous voyez
01:24:31je ne peux pas le résumer
01:24:32le service public
01:24:33à part la couronne
01:24:33Nathan et Antoine
01:24:34on fait tourner la parole
01:24:35la mort d'Elias
01:24:36on ne va pas revenir dessus
01:24:37c'était atroce
01:24:39il y a eu des personnes
01:24:39qui ont très mal réagi à ça
01:24:40la mère du 14ème
01:24:41avait eu des propos
01:24:43extraordinairement froid
01:24:44on s'en souvient
01:24:44incroyable
01:24:45totalement à côté de la blague
01:24:46la mère d'Elias
01:24:48sa douleur
01:24:48elle est inimaginable
01:24:49mais quand elle parlait
01:24:51des médias
01:24:52par exemple sur l'AFP
01:24:54elle citait un fait
01:24:55elle disait
01:24:55qu'ils avaient fait savoir
01:24:58qu'Elias était mort
01:24:59de coup de machette
01:25:00si ma vie moore est bonne
01:25:01et que dans le communiqué
01:25:02de la dépêche de l'AFP
01:25:03c'était un couteau
01:25:04donc là il y a quelque chose
01:25:05qui est une erreur factuelle
01:25:06sur l'édito de Patrick Cohen
01:25:08Patrick Cohen disait
01:25:09Elias est mort
01:25:11après avoir refusé
01:25:12de donner son téléphone
01:25:13la mère d'Elias
01:25:14disait qu'elle avait compris ça
01:25:16comme une sorte d'insinuation
01:25:17que c'était finalement
01:25:18Elias qui était coupable
01:25:19et qu'il aurait dû donner
01:25:20son téléphone
01:25:20pour ne pas être tué
01:25:21c'était pas le cas franchement
01:25:22c'était un résumé factuel
01:25:24d'un acte
01:25:24et quand on entend cette phrase
01:25:26Elias est mort
01:25:27après avoir refusé
01:25:28de donner son téléphone
01:25:28on comprend tout
01:25:29ce que ça veut dire
01:25:30Elias était en train
01:25:31de se faire racketter
01:25:31et il s'est fait tuer
01:25:33en se faisant racketter
01:25:34et il n'y a pas
01:25:35une inversion accusatoire
01:25:36et jamais quelqu'un
01:25:37peut dire que Elias
01:25:38est coupable de sa mort
01:25:39et Patrick Cohen
01:25:40n'a pas voulu dire ça
01:25:40évidemment
01:25:41mais la formulation
01:25:42on a une responsabilité
01:25:43on a une responsabilité
01:25:44la formulation
01:25:45les mots ont leur importance
01:25:46le monde en fait
01:25:47avait fait pareil
01:25:48l'utilisation de ce côté passif
01:25:51montre en fait
01:25:52que finalement
01:25:52c'est la victime
01:25:53qui est coupable
01:25:53et moi je suis vraiment
01:25:54très attentive à ça
01:25:55parce qu'au contraire
01:25:56je trouve qu'il faut
01:25:56vraiment faire très attention
01:25:57c'est une ligne éditoriale
01:25:59qui est en train de se créer
01:26:00dans plusieurs médias
01:26:01presse écrite et presse orale
01:26:02et ça vient se traduire
01:26:04dans l'inconscient
01:26:05de tout le monde
01:26:06et finalement
01:26:06voyez bien ce qui s'est passé
01:26:07à la fête de la musique
01:26:08pareil quand on avertissait
01:26:09les femmes
01:26:10on leur disait
01:26:10attention ne sortez pas
01:26:11parce qu'il y aura des piqûres
01:26:13et bien finalement
01:26:13c'est de dire
01:26:14les premiers coupables
01:26:15ce sont les filles
01:26:16mais sur Crépole aussi
01:26:17il n'y a pas une seule personne
01:26:17en France qui pense
01:26:18qu'Elias est mort
01:26:19parce que c'est de sa faute
01:26:21d'avoir refusé
01:26:22de votre vie
01:26:22personne ne pense comme ça
01:26:24heureusement
01:26:25sur Crépole aussi
01:26:26la traduction
01:26:27la traduction également
01:26:28du programme de Crépole
01:26:29là aussi
01:26:30il faut être
01:26:31alors Crépole
01:26:32là je n'ai pas en tête
01:26:33les éditos des uns et des autres
01:26:34mais par exemple
01:26:35c'était pour le moment ambigu
01:26:36là aussi
01:26:36heureusement que personne
01:26:37ne pense ça
01:26:37je pense que c'est notre
01:26:39responsabilité
01:26:40quand on est journaliste
01:26:41de rappeler les faits
01:26:42et rien que les faits
01:26:43et quand on voit
01:26:44la maman d'Elias
01:26:45qui a agi violemment
01:26:46comme ça
01:26:46elle est fortement touchée
01:26:48on peut le comprendre
01:26:48des aimants
01:26:49parce qu'elle se prend
01:26:50cet édito
01:26:51en pleine figure
01:26:52et c'est pour ça
01:26:53que ce soit
01:26:54la classe politique
01:26:55d'accord
01:26:56qui utilise
01:26:57comme des faits
01:26:59c'est à dire
01:26:59ils font de la politique
01:27:00et ils prospèrent là-dessus
01:27:02et les journalistes
01:27:03tout le monde
01:27:04a une responsabilité
01:27:05dans l'info
01:27:05qu'on diffuse
01:27:06et de la manière
01:27:07dont on l'a
01:27:07évidemment
01:27:08et quand je parle
01:27:09d'humanité
01:27:09je ne dis pas
01:27:10que Patrick Cohen
01:27:11bien sûr
01:27:11a dit
01:27:12évidemment que non
01:27:13mais vous savez
01:27:14s'il y avait une ambiguïté
01:27:15et je pense que le plus simple
01:27:17pour Patrick Cohen
01:27:17serait d'appeler
01:27:18la maman d'Elias
01:27:19pour lever toute ambiguïté
01:27:20absolument
01:27:21et vous savez
01:27:22face à une maman
01:27:22qui a vécu
01:27:24le drame de sa vie
01:27:25et dont elle ne se remettra
01:27:26jamais comme nous
01:27:27toutes les mamans
01:27:28de la terre entière
01:27:28la réalité
01:27:29c'est que
01:27:30l'acte d'humanité
01:27:31aurait été
01:27:31bien sûr de l'appeler
01:27:32vous savez
01:27:33moi au ministère de l'Intérieur
01:27:33on recevait les familles
01:27:34et on pleurait avec
01:27:35et ça ne veut pas dire
01:27:37qu'on n'a pas été formé
01:27:39on n'est pas dur
01:27:39mais c'est l'humanité
01:27:40moi je vais vous dire
01:27:42je l'ai écouté
01:27:42le sujet
01:27:43l'humanité
01:27:44deux mots de conclusion
01:27:45je termine avec vous
01:27:47Damien
01:27:47Antonin
01:27:49pourquoi je vous appelle
01:27:49Damien d'ailleurs
01:27:50Antonin
01:27:50c'est un joli
01:27:52l'état est triplement
01:27:54coupable
01:27:55déjà j'aimerais rappeler
01:27:56les assassins d'Elias
01:27:58ils étaient logés
01:27:59en HLM
01:27:59c'est à dire que
01:28:00on paye
01:28:01on paye en fait
01:28:01on finance
01:28:02la racaille comme ça
01:28:03et ensuite
01:28:03cette pauvre mère
01:28:04qui perd son fils
01:28:05mais c'est pas parce
01:28:06qu'ils étaient logés
01:28:07en HLM
01:28:07qu'ils ont fait ça
01:28:08non mais on n'a pas
01:28:08financé tout ça
01:28:09c'est à dire qu'après
01:28:09le service public
01:28:10ils étaient censés
01:28:11pas se fréquenter
01:28:11et il se trouve que
01:28:12non en fait
01:28:13ce que je trouve
01:28:14beaucoup plus grave
01:28:14c'est qu'ils n'étaient pas
01:28:15censés se croiser
01:28:16alors qu'on les a laissés
01:28:17habituellement
01:28:17et le hasard fait
01:28:18que moi j'ai une amie
01:28:19qui habite dans le même
01:28:20immeuble que les deux
01:28:21les deux assassins
01:28:22et qui me disait
01:28:24ils étaient tous les soirs
01:28:25ensemble
01:28:26c'est pas parce qu'ils sont
01:28:27dans la HLM
01:28:28ils étaient tous les soirs
01:28:28ensemble
01:28:29le logement social
01:28:31le logement social
01:28:31allez deux mots de conclusion
01:28:32parce qu'on arrive au terme
01:28:33on arrive au terme
01:28:34non c'est pas possible
01:28:35le socialisme
01:28:37est doublement coupable
01:28:37allez on marque une
01:28:38on marque pas une pause
01:28:40c'est la fin de l'émission
01:28:41mais l'état est doublement coupable
01:28:43c'est la fin de l'émission
01:28:44vous ne serez pas d'accord
01:28:46vous pouvez terminer
01:28:46après cette émission
01:28:47merci les amis
01:28:48de m'avoir accompagné
01:28:49durant ces deux heures
01:28:50beaucoup d'actualités
01:28:51beaucoup de débats
01:28:52vous étiez tous en forme
01:28:53évidemment les thèmes étaient graves
01:28:54merci encore à l'équipe
01:28:56qui m'a aidé
01:28:56pour préparer ces deux heures
01:28:57David Wiener
01:28:58Elie Lucano
01:28:58Samuel Vasselin
01:28:59Quentin Perrault
01:29:00Audrey Bertho
01:29:00pour l'information
01:29:01Francisca Bamele
01:29:02pour la programmation
01:29:03tout de suite
01:29:04s'enquête d'esprit
01:29:04avec Emeric Pourbet
01:29:05et j'aurais le plaisir
01:29:06de vous retrouver
01:29:07avec Audrey Bertho
01:29:07à partir de 14h
01:29:08pour 180 minutes
01:29:09un faux week-end
01:29:10à tout à l'heure
01:29:10bye bye
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