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Sébastien Chenu : «La créolisation de la langue française est la version gauchiste du grand-remplacement».

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Transcription
00:00Vous parliez de culture, parlons de culture, de patrimoine et d'histoire.
00:06Jean-Luc Mélenchon, on le sait, n'en est plus à une surprise près,
00:09mais tout de même, lorsqu'il a annoncé que la langue française n'existait plus,
00:13qu'on devrait l'appeler la langue créole, qu'est-ce que vous avez pensé de cet épisode ?
00:16En fait, c'est le grand emplacement dans sa version gauchiste, la créolisation.
00:22C'est le fait d'effacer la France, notre histoire, notre culture, notre rapport à l'enracinement,
00:31qui est un rapport que Jean-Luc Mélenchon nie, c'est la créolisation.
00:36C'est ça, regardez, il y a eu cette semaine, ça s'est passé un peu sous les radars,
00:40Mme Voinet, députée écolo, voulait qu'on efface le mot maorais pour les remplacer par les habitants de Mayotte
00:48pour ne pas stigmatiser les migrants, c'est-à-dire effacer l'identité des maorais.
00:53Effacer l'identité de nos compatriotes de Mayotte qui, de toute façon, déjà en bavent suffisamment, etc.
00:58Il faut même les effacer. Ils sont obsédés par l'effacement de tout ce qui a un rapport à l'identité.
01:04Mais Mme Rousseau, qui devant l'Assemblée nationale, a dit qu'il n'y avait plus de Français de souche,
01:07reprenant le mantra de Mathieu Kassovitz.
01:09Oui, mais tout ça, ça n'a qu'un objectif, toujours le même.
01:14Effacer, comme ils ont effacé finalement les frontières, c'est la même logique,
01:18ils veulent effacer désormais les identités.
01:22Sous-titrage Société Radio-Canada
01:23Sous-titrage Société Radio-Canada
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