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Clôture de l’émission Le Magazine de l’Information diffusée sur TF1 le 14 juin 1996, avec Johnny Hallyday en invité. Une séquence rare qui capte les derniers instants du programme, dans une ambiance sobre et empreinte d’émotion.

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Musique
Transcription
00:00Avec un prometteur en scène, je serais tenté de le faire, mais j'ai pas envie de faire un film pour faire un film, j'ai pas envie de...
00:06Je préfère faire une... Je préfère aller sur scène.
00:09Ça t'a laissé quoi comme souvenir justement, le passage avec Godard ? Un bon souvenir ou un mauvais souvenir ?
00:13Alors moi c'est un des meilleurs souvenirs que j'ai eu au cinéma.
00:15Parce qu'il y a eu tous les films, ceux qui se passaient en Camargue au tout début ?
00:18Oui, ça c'était un petit peu...
00:20A une époque c'était la mode de vouloir faire des films de chanteurs comme Presley.
00:25Presley faisait des trucs à Las Vegas ou...
00:27Sinatra en effet, mais qui étaient de bons films.
00:29Oui, il a fait quelques profils, oui.
00:31Alors puisqu'on est là pour élucider un certain nombre de mystères, il y en a un dernier que je voudrais élucider avant qu'on se quitte.
00:36Pour les gens qui vont venir là, c'est qui a eu l'idée ?
00:40De Vegas ?
00:40Oui.
00:41Norbert Allemand.
00:43Norbert déjà l'année dernière...
00:46Je suis ami avec Norbert depuis très longtemps.
00:49Norbert était producteur quand je l'ai connu.
00:53Et je suis toujours resté en contact avec lui, même depuis le jour où il a décidé de faire sa vie aux Etats-Unis.
01:04Donc maintenant il est devenu producteur aux Etats-Unis à Vegas.
01:07Et il produit des shows ici.
01:11Et l'année dernière déjà il m'a dit, écoute, j'aimerais te faire venir à Vegas.
01:16Je lui ai dit, oui mais bon, les Américains ne me connaissent pas encore.
01:20Enfin, ils ne me connaissent pas.
01:22Il faudrait que je fasse des disques en anglais, que ça sorte en...
01:25Ça, il faut quand même 2-3 ans avant que ce soit possible.
01:29Et il me dit, mais si on fait une opération...
01:33Comme toi, pour le rêve des gens, on les amène de France.
01:39Et on fait un méga show ici, à l'Américaine, pour les Français que tu amènes le rêve.
01:43Mais quand est-ce que le déclic est intervenu pour toi ?
01:45Quand est-ce que...
01:45S'il te dit ça, il y a un mot, il faut que tu prennes la décision.
01:48Oh, je l'ai pris...
01:51À mon dernier anniversaire.
01:53Il y a un an.
01:54Il y a un an.
01:55Peut-être nul secret.
01:57J'ai cogité, parce que j'ai pas dit...
01:59Ce qu'a mis, il dit, lui, l'autre producteur, enfin son producteur, il dit qu'il en a pas.
02:02Il y en a d'autres, des projets dans la tête, de plus en plus, comment dirais-je ?
02:06Fous, l'osso.
02:07Fous.
02:08Fous, oui.
02:08Mais c'est ça qui est passionnant dans le métier qu'on fait,
02:11c'est de pouvoir faire des choses qu'on pense pas possible,
02:14qu'on ne pense pas que ce soit possible de faire.
02:17C'est un dernier métier encore où on peut faire des folies.
02:21Je t'ai amené un petit cadeau.
02:23Et si on se plante, c'est pas grave, on se plante.
02:24On se plante, on commence.
02:26Moi, je me suis planté plusieurs fois et puis j'ai recommencé.
02:29Donc, ça t'aide plutôt à vivre, de faire tout ça ?
02:32Oui, bien sûr.
02:33Mais en plus, si on s'enferme dans un système, je pense qu'on n'avance pas.
02:36On ne va pas plus loin.
02:37On n'avance pas.
02:38Ce qui est bien, c'est de pouvoir avancer.
02:40Si c'est pour faire toujours la même chose, ça devient triste.
02:43Alidé, c'est un type fragile ou c'est un type fort ?
02:46Ça, c'est un cadeau de toute l'équipe qui t'a aidé à réaliser cette émission.
02:53C'est une vieille affiche de 56...
02:55Il a collé cette photo.
02:56Voilà.
02:57Oui, oui.
02:57T'es le vis.
02:58Avec sa première enlève.
02:59Avec sa première enlève.
03:01Je disais, Alidé, c'est un type fragile ou c'est un type fort ?
03:04Mon tapis.
03:05Je pense que je peux être très fort pour certaines choses et très faible sur d'autres choses.
03:10Je pense que je suis très fort dans le rapport au métier, par rapport au boulot que je fais.
03:15Mais que je suis très faible par rapport à ma vie intime, enfin ma vie avec mes amis, avec les gens que je côtoie.
03:25Trop gentil avec eux ou pas assez exigeant pour toi ?
03:29Je ne pense pas qu'on soit jamais trop gentil avec les gens.
03:34Je pense que les gens profitent trop de votre gentillesse.
03:37Les gens ne savent pas faire la différence.
03:39Les gens, au lieu d'être contents qu'on soit gentil avec eux, on a l'impression que, quelque part, ils essaient de vous prendre plus que ce qu'on peut leur donner.
03:48Et, quelque part, c'est décevant.
03:51À Château, lors d'un concert, dans la tournée, avant qu'on vienne à Las Vegas, j'étais vu aider, chanter les gens à reprendre dans le bon rythme d'Iba Pouloula.
04:00Parce que moi aussi, je le chantais dans un mauvais rythme.
04:02Qu'est-ce qui cloche ? Tu me disais, il y a des choses qui clochent chez les gens quand ils chantent.
04:06Des grands classiques du rock. Qu'est-ce qui cloche ?
04:07C'est le tempo.
04:09Bebop Pouloula, she's my baby.
04:13Bebop Pouloula, she's my baby.
04:16Attends, mais une maybe.
04:17Il ne faut pas taper sur le premier temps, il ne faut pas taper sur le premier.
04:20Le premier temps, c'est quand même la seule leçon de...
04:22Dis-moi, le premier temps, c'est Bebop Pouloula.
04:26Ça, c'est fou, c'est pas bon.
04:27C'est Bebop Pouloula, she's my baby.
04:32Attends, j'aurais jamais pensé.
04:34Parce que ça, ça fait variété.
04:35Donc, ça fait...
04:36Et ça fait 20 ans que je chante faux des trucs de rock et roll.
04:42Je n'ai pas envie de faire ça en Amérique.
04:44Oui, ici, il faut répéter. Donc, chez vous, s'il vous plaît, vous répétez dans la salle de bain, vous tapez sur le deuxième temps pour les 7 heures de concert à Las Vegas. Autrement, avec mon camarade, on se fâche.
04:55Est-ce qu'on peut vous dire, cher ami, puisqu'on est venu ici, qu'on vous aime beaucoup ?
04:58Eh bien, écoute, merci, moi aussi.
05:02Voilà, j'étais ravi de vous accueillir dans cette ville un petit peu folle. Vous voyez, il y a un monde fou. Il y a des hélicoptères au-dessus de moi, il y a des voitures, il y a des hôtels extraordinaires, des touristes qui viennent de tous les pays du monde.
05:12Des grands, des petits, des tatoués, des intellectuels, des joueurs, des non-joueurs, des qui viennent ici s'amuser avec leurs enfants.
05:18Bien évidemment, une énorme communauté française. Et j'espère que vous viendrez nous rejoindre, donc, dans ce rêve américain autour de Johnny Hallyday, le 24 novembre, Las Vegas, à l'Aladdin.
05:29Bonsoir.
05:42Bonsoir.

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