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00:00Il faudra attendre encore 4 à 6 mois pour avoir un passage provisoire entre Chavanais et Pellucin sur la RD7.
00:22Un busage est en étude pour réouvrir l'axe aux voitures et aux camions.
00:26Un busage c'est des gros tuyaux tout simplement qu'on met en fond dans la rivière et qui permettent à l'eau de circuler,
00:33également à la faune de circuler et après on remblait au-dessus de ces tuyaux pour pouvoir faire passer la route au-dessus.
00:40Le pont en fait aujourd'hui il est dans un virage.
00:43Donc forcément quand un camion tourne ça s'appelle une gération et du coup sur un pont provisoire il ne pouvait pas passer.
00:50Donc ça cette solution malheureusement on l'a abandonnée.
00:52Une situation qui met en difficulté des routiers, il faut passer par Saint-Pierre-de-Boeuf et Macla pour arriver à Pellucin, près de 18 km en plus.
01:01Moi j'ai estimé à 80 000 euros l'année quoi, de surcoût.
01:06Donc aujourd'hui étant donné la conjoncture nationale et la conjoncture du transport, 80 000 euros on ne tiendra pas le coup quoi.
01:14Ce n'est pas possible. S'il n'y a pas des aides qui arrivent de l'État ou du département ou de la région, enfin on ne sait pas trop mais il va falloir que quelqu'un nous aide.
01:24Parce que de toute façon c'est une entreprise qui va disparaître à force.
01:28Un problème également aussi pour les commerçants du PILA.
01:31Les gens ne viennent plus faire leur course à Pellucin ou à Chavanais, ils font leur course parce qu'ils travaillent dans la vallée, ils font leur course dans la vallée.
01:38Ce qui veut dire que nos petits commerçants ont une perte chaque jour.
01:41La solution proposée et financée entièrement par le département cristallise encore les tensions.
01:47Je trouve ça très courageux de la part du département de venir et dire bah écoutez on n'a rien.
01:50Aujourd'hui le département, les services du département nous disent on n'a pas de problème de budget.
01:56C'est très bien, alors là c'est très bien, donc on peut aller vite.
02:00C'est comme ça que je le traduirais.
02:02Mais mettre trois buses dans un ruisseau, je suis en train d'en mettre sur deux yeux.
02:08On est en train de le faire, c'est quelque chose qu'on est en train de faire.
02:11On en met 200 mètres, ça devrait déjà être fait.
02:14Un risque d'effondrement et aussi d'actualité sur la route menant au pont en question.
02:19Des travaux ont commencé sur les murs de soutènement.
02:24Henri était présent lorsque l'usine GG fermait ses portes il y a plus de 45 ans.
02:28Pilier de l'entreprise, il ne pouvait pas louper l'inauguration de la nouvelle aventure de son ancien lieu de travail.
02:33Quand je suis rentré en 1959, je n'aurais jamais pensé arriver là.
02:39Je voyais M. Germain Giroux très très souvent.
02:43J'étais responsable de l'atelier de prototype et donc j'avais du personnel.
02:49J'ai été le premier à faire le responsable de la première chaîne de fabrication des poupées marcheuses.
02:58Pour moi, il vient d'offrir avec toute l'équipe municipale un autre diamant à la ville de Montbrisonneux.
03:06Cette nouvelle aventure permet à la famille de Germain Giroux et au Montbrisonneux de lui rendre hommage.
03:11C'est beaucoup d'émotions dans le sens où on se dit qu'on peut à la fois vivre avec un peu de passé,
03:19mais qu'aussi c'est tourné vers l'avenir.
03:20C'est super d'avoir un maire qui se dit que votre grand-père a fait quelque chose d'exceptionnel pour l'époque
03:29et nous ce qu'on veut c'est le garder.
03:31C'est magnifique, c'est vraiment chouette.
03:34On est très heureux, ma famille est très heureuse.
03:37Mon père qui a aussi été directeur général de GG aurait été lui aussi très heureux de ce que fait la ville de Montbrison pour ma famille.
03:44C'est vrai qu'aujourd'hui ils resteront toujours dans l'histoire et ça c'est un peu ce que l'humain souhaite de mieux pour lui.
03:51D'une usine en friche à un quartier intergénérationnel, honorer la mémoire de GG aura été pour Christophe Basile le projet de deux mandats.
03:58Une grande fierté et puis un honneur, un honneur de pouvoir refaire vivre une telle friche.
04:02Vous savez, un hectare et demi de friche dans une ville de 16 000 habitants seulement, 25 millions d'euros d'investissement de la part de partenaires privés et publics.
04:10C'est un super projet, je ne sais pas si j'aurai l'occasion d'en faire un autre comme ça, mais c'est énorme.
04:14C'est à nous d'être humbles vis-à-vis de tout ce qu'ils ont fait.
04:17Et je crois qu'on a tendance à trop souvent oublier finalement ça.
04:19Ça fait partie de notre patrimoine, ça fait partie de nos racines.
04:22Savoir d'où on vient, je pense que ça va nous aider à savoir où on va.
04:25Une fresque en l'honneur des ouvrières et une plaque Georges Seux ont également été inaugurées sur le site GG.
04:34C'est avec ce simple geste qu'il faudra valider son titre de transport désormais.
04:38Les nouveaux tickets de la STAS sont arrivés et avec eux, des QR codes qui mettront prochainement les tickets magnétiques dans le passé.
04:44On va le faire en plusieurs étapes.
04:45La première étape c'est de ne pas brusquer les gens, de leur laisser le temps déjà d'utiliser et de purger tous leurs titres magnétiques.
04:54On va laisser quelques anciens valideurs dans les trabes notamment pour que les gens puissent valider et terminer leurs titres comme ça.
05:01Ensuite, à partir d'aujourd'hui et pendant plusieurs semaines, on a plus de 80 personnes qui seront présentes sur le réseau.
05:06On envoie certains hackers derrière qui seront là pour échanger les titres gratuitement.
05:10Donc si vous avez un titre magnétique, vous le donnez, on vous donne à la place un titre QR code.
05:14Et puis dans un deuxième temps, mais dans plusieurs mois, quand vraiment il n'y aura plus aucun valideur qui permet de valider en magnétique,
05:19on mettra en place des systèmes d'échange tout à fait gratuits dans les agences par correspondance.
05:23Ces nouveaux tickets viennent moderniser les transports en commun stéphanois
05:26et ont également permis à Saint-Etienne Métropole de repenser les bornes.
05:29Puis il fallait qu'on ait une billétique qui soit connectée, moderne, numérique
05:34et on abandonne nos titres magnétiques pour des titres QR code
05:39qui sont en fonction à partir d'aujourd'hui sur l'ensemble du réseau STAS.
05:43Alors tout cela, bien entendu, a un coût puisque c'est plus de 10 millions investis pour la Métropole
05:50sur l'ensemble des trois phases puisqu'on ne va pas s'arrêter en si bon chemin.
05:54Vous avez remarqué le changement de braquets en matière de collaboration avec la Commission métropolitaine d'accessibilité.
06:02C'est vraiment une volonté de notre part, mais à titre personnel, j'y suis vraiment particulièrement attaché
06:06de manière à intégrer le handicap dans tout le réseau de transport et dans tous les gestes du quotidien.
06:11Pour plus de modernité, la STAS vise également une digitalisation de ses titres de transport pour janvier 2026.
06:18Un scénario digne du pire cauchemar, mais heureusement aujourd'hui, tout cela n'était qu'un exercice.
06:23A l'aréna Saint-Etienne-Métropole, la préfecture de la Loire a simulé une attaque théoriste de grande ampleur.
06:28Il est 13h30, les spectateurs arrivent pour un faux match de basket jusqu'à ce qu'un premier individu armé d'un couteau frappe sur le parvis.
06:34Ces exercices, ils nous servent vraiment à nous confronter à des situations, alors qu'elles sont des situations de scénario,
06:40donc qui peuvent être un peu complexes par rapport à la réalité, mais qui nous permettent de vérifier que la planification
06:45et l'organisation qu'on a prévue en amont, ça s'appelle les plans hors secs, sont adaptés à la situation
06:50et vont nous permettre de répondre à des situations extrêmes.
06:53Et donc aujourd'hui, c'est un exercice qui vient valider ce qu'on a mis en place autour d'un plan, ce qu'on appelle Novi,
06:58c'est-à-dire nombreuses victimes et attentat de tuerie de masse, avec, en le mettant en place ici,
07:03on aurait pu choisir un autre endroit, mais l'aréna est récent, il y a beaucoup de monde,
07:08il y a beaucoup de spectateurs qui viennent et donc c'est parfait pour qu'on comprenne la façon de fonctionner ici.
07:15Dans la suite du scénario, se font entendre des coups de feu factices.
07:20Je suis un spectateur, monsieur.
07:22Non, vous ne pouvez pas, vous ne pouvez pas.
07:24Si pour des besoins de confidentialité, nous ne pouvons pas relater le dispositif dans son intégralité,
07:29il se déroule en trois phases.
07:30Sécurisation par les forces de l'ordre, intervention des pompiers pour dégager et dispatcher les victimes
07:35à destination d'un poste médical avancé, tenu par les services de secours tels que le SAMU.
07:40Vous avez compris qu'il y a un volet attentat.
07:43Tout le monde sait à l'heure actuelle quel est le rôle du parquet national antiterroriste.
07:48En attendant une saisine ou pas de celui-là, c'est le parquet local qui arrive sur les lieux
07:54et qui va prendre en charge l'enquête.
07:56Il va falloir qu'il trouve le moment idoine, donc ça c'est les policiers aussi qui vont le trouver,
08:03le moment idoine pour rentrer dans cette phase de coordination sans abîmer les secours,
08:10sans abîmer bien sûr la sécurisation, mais en prenant la place de l'enquête
08:15qui derrière, sur un attentat, va être extrêmement importante.
08:21Au total, près de 200 personnes ont été mobilisées entre les forces de l'ordre,
08:25pompiers, services de santé, justice et élus locaux, ainsi que 120 fausses victimes,
08:29lycéens, réservistes de la police nationale, employés du SCAB et des étudiants infirmiers de Bellevue.
08:34Au cours de cet exercice, un autre dispositif a également été testé, FR Alert,
08:37une notification d'alerte envoyée directement sur les téléphones des personnes situées autour de la zone.
08:42Une opération spectaculaire mais indispensable pour se préparer à ce qu'on espère ne jamais avoir à affronter.
08:46Il est 8h et les jardins volpettes sont déjà bien remplis.
08:54Au contraire de ce que l'on pense, un bon arrosage se fait tôt.
08:58Si l'on arrose à midi, quand il y a 35 ou 40 degrés,
09:05il y a pratiquement 70% de déperdition d'eau qui est perdue purement et simplement.
09:10Donc ça ne sert à rien.
09:12Et en plus, en arrosant par arrosoie les plus chaudes, ça brûle la plante.
09:17Alors si vous avez de l'eau qui reste sur les feuilles d'une plante,
09:21ça fait un effet loupe qui brûle la feuille.
09:25Ici, chacun a ses techniques, comme le paillage.
09:28La paille conserve l'humidité et protège les racines des changements de température.
09:33Avec son arrosoir, Pierre, lui, remplit son eau dans sa propre cuve à l'air libre.
09:37Car comme pour un humain, l'eau trop fraîche est déconseillée.
09:41C'est important parce que ça évite, si on met de l'eau qui est froide sur des plantes qui sont très chaudes,
09:47ça leur fait un choc thermique.
09:50Des allers-retours, ça peut en faire entre 20 et 30 le matin.
09:55Mais la canicule amène aussi des périodes orageuses et de grêle.
09:59Les feuilles qui ont été impactées par la grêle, le type de dégâts, là ça a mis la maladie sur une feuille.
10:04Ce mercredi, il faut justement se protéger de l'alerte orange à 16h.
10:09Eric achète, découpe et revend ses filets de protection à la triple utilité.
10:14On s'y met, mais ça entrevient à 2,99 le mètre.
10:19Ça amortit les grêlons et puis surtout, ça évite qu'ils tombent sur les légumes en direct.
10:24Donc ils sont assez costauds puisqu'ils peuvent résister jusqu'à 300 kg au mètre carré.
10:29Quand il pleut trop fort, ça casse les gouttes, donc ça évite que les gouttes tombent trop fort sur les légumes,
10:36donc ça pulvérise un peu plus.
10:38Et le dernier effet, c'est que ça diminue de 2, 3 degrés par rapport à la chaleur que le soleil quand il tape dessus.
10:45Pierre assure vouloir protéger à 70% sa parcelle l'année prochaine.
10:50Un tutoriel est disponible sur le blog de la section du chien à l'échant.
10:54Bernadette est venue rencontrer ses voisins dans la cour de l'hôtel de police stéphanois.
11:01Une fête qui lui a permis d'en apprendre plus sur les occupations de ses voisins.
11:04Parce que justement, j'habite juste à côté, au-dessus, je les vois régulièrement aller, venir.
11:09Ça m'intéresse quand je les vois arriver avec leur moto, quand je les vois partir avec leur belle voiture.
11:13Ils ont des voitures sensationnelles maintenant.
11:15On se rend compte à la boulangerie, on papote, on se rend compte.
11:20Ils sont utiles et conviviaux.
11:28C'est ma mamie qui est voisine des policiers qui nous a dit qu'ils invitaient leurs voisins et du coup, elle nous a invités à venir.
11:36C'est l'occasion de voir comment se déroulent les opérations de la police que j'admire d'abord par leur métier.
11:46Et puis de rencontrer des voisins de proximité.
11:50Pour moi, c'est pas forcément une fête, c'est comme un petit musée sur la police.
11:55Parce que je voulais montrer aux enfants et à moi-même comment se passe un petit bout de la vie du commissariat.
12:01Un événement apprécié par les voisins des policiers qui leur doivent bien cet instant de convivialité selon Yves Célier.
12:07Nous n'avons jamais réalisé de portes ouvertes pour les accueillir.
12:11La moindre des choses qu'on leur doit après plusieurs années de travaux, après parfois, il faut bien le dire, quelques désagréments du quotidien.
12:18Parce que toutes les personnes que nous fréquentons ou que nous amenons ici ne sont pas toujours des moins bruyantes, notamment la nuit.
12:23Et bien la moindre des choses était bien de les faire venir à cette occasion, quelques jours après la fête des voisins officiels, dirais-je,
12:32pour leur faire visiter nos locaux ou une partie de nos locaux, leur présenter nos personnels qui sont à leur service pour leur sécurité
12:38et les capacités que nous sommes en mesure, en tout cas une partie des capacités que nous sommes en mesure de déployer pour le service de leur protection.
12:46A 18h, la cour du commissariat se vide et la police réfléchit déjà à pérenniser l'événement.
12:50Dans cette exploitation, entre les parcelles de maïs et de blé, une nouvelle plante s'est fait sa place depuis deux ans, le chanvre.
12:59Après une première année compliquée due aux fortes pluies, l'été 2025, parti sur des bases plus sèches,
13:04permet à l'association Aura Chanvre d'organiser une journée spéciale sur cette ressource et son utilisation.
13:10Le but de l'association, c'est de pouvoir fédérer tous les acteurs autour de la filière chanvre en Auvergne-Rhône-Alpes.
13:17Et donc, on travaille à la fois avec les agriculteurs, les industriels du textile, qui est un des dépouchés du chanvre textile,
13:23et aussi la fédération du BTP et les acteurs du BTP.
13:27Un programme chargé avec la visite des parcelles, des échanges avec les agriculteurs et la visite d'une usine de textile.
13:33Mais pour la cofondatrice de l'association, l'essentiel est ailleurs.
13:36C'est une occasion de faire cette journée, c'est une occasion pour que tous les acteurs puissent se rencontrer
13:40et aussi que les personnes qui nous financent pour faire ces expérimentations-là puissent comprendre aussi à quoi ça ressemble le chanvre
13:47et comment ça pousse et à quoi ça sert.
13:49Il me semble absolument nécessaire que, d'un côté, les agriculteurs qui cultivent le chanvre comprennent
13:54quelles sont les attentes de l'industrie, qu'ils puissent savoir quel type de fibre faire et donc comment la cultiver.
14:00C'est du sens aussi pour eux.
14:02Et du côté industriel, qu'ils comprennent quelles sont les contraintes de l'autre côté
14:06pour qu'ils comprennent pourquoi il y a de la variabilité d'année en année, etc.
14:10et qu'on puisse faire se rejoindre ces deux bouts pour que tout le monde puisse discuter
14:14et apporter du sens à ce qu'ils font.
14:17Présentes sur place, ces entreprises sont ravies de pouvoir découvrir les parcelles de chanvre.
14:21Nous, ce qu'on reçoit chez nous, c'est la balle de chanvre déjà coupée au champ.
14:26C'est pour ça qu'on a accepté l'invitation, parce qu'on aimerait bien avoir les étapes en amont de ce process-là
14:34pour voir aussi les possibilités qu'on peut envisager pour améliorer le travail de nos machines derrière.
14:41Une plante cultivée en harmonie avec la nature et qui nécessite que très peu d'eau,
14:45une ressource qui s'utilise dans de nombreux domaines et qui intéresse de plus en plus les entreprises du secteur.
14:55A Saint-Etienne comme à Saint-Chamond, la fête de la musique s'est invidée sur les trottoirs, les places et jusque dans les chœurs.
15:01Pour cette édition, tous les styles étaient permis, même les santiagues et les chapeaux de cow-boys.
15:06Plusieurs centaines de danseurs venus des quatre coins de la région dans une chorégraphie millimétrée.
15:10On a fait effectivement intervenir à la fois le cerveau et les muscles,
15:14puisqu'il faut que le cerveau donne les bonnes instructions aux gens pour danser,
15:18sachant que chaque chorégraphie, chaque danse a une chorégraphie différente.
15:23La fête de la musique, c'est une occasion rêvée pour nous de montrer ce qu'on fait.
15:27Là, vous avez un exemple de ce que font pas mal de gens dans la région,
15:31plus qu'on est à peu près 20 clubs de la région,
15:3410 Saint-Geaux jusqu'à des clubs de l'Ain qui sont mis.
15:37Une cinquantaine de mètres plus loin, sous le kiosque de la plage Jean Jaurès,
15:40les amateurs de musique chinent la pépite parmi les CD de la médiathèque, tous à 1€.
15:45C'est génial parce que bon vieux calentenaire et adorant la musique,
15:50en CD on trouve vraiment des perles qu'on appuie en digital et c'est vraiment génial.
15:58Je trouve que les médiathèques de Saint-Etienne ont fait un truc exceptionnel cette année.
16:03À Saint-Chamond, le public connaît ses classiques.
16:06L'esplanade Simone Veil-Bondé reprend les tubes du mythique groupe Gold.
16:09Rock, jazz, musique du monde, chaque coin de rue avait sa propre bande-son,
16:27une soirée éclectique où les talents locaux ont pu se faire entendre.
16:39À Saint-Etienne comme à Saint-Chamond, la fête de la musique a prouvé une nouvelle fois
16:43qu'elle rassemble, qu'elle fait chanter et qu'elle fait danser tout un territoire.
16:52L'Arménie, c'est le pays invité de cette Biennale 2025,
16:56mais c'est lui qui nous accueille dans cet espace d'exposition de la Biennale,
17:01avec en pièce centrale cet immense tapis qui suit la géographie montagneuse du pays.
17:06Un travail collectif qui symbolise le regard sur la création d'aujourd'hui.
17:11Alors, ce qu'on voulait mettre en avant, c'est vraiment le lien que les créateurs contemporains ont
17:16avec le territoire, le paysage, l'architecture,
17:19comment ils s'inspirent du patrimoine local, aussi historique.
17:25Une exposition en relief créée en Arménie dont les commissaires rappellent
17:29le contexte de création sur Fless.
17:31On a voulu montrer aussi la vivacité de la jeune création arménienne
17:34qui est assez féconde, avec les moyens qui sont les leurs,
17:39c'est-à-dire pas de relais institutionnels,
17:42pas de bourses de recherche comme on peut les avoir en France.
17:45Alors, la jeune création s'appuie donc sur ses propres moyens,
17:48son histoire tout d'abord, avec les travaux des modernistes,
17:52pionnés du design industriel.
17:54Il s'appuie aussi sur l'histoire soviétique du pays.
17:57Je le rappelle, entre 1920 et 1991, l'Arménie était soviétique,
18:01et c'est évoqué dans ces images de commandes publiques d'Abbribussa.
18:05Comment est-ce que les archives sont aussi une ressource ?
18:08C'est pour ça qu'on présente deux figures vraiment emblématiques du design moderniste.
18:14Comment est-ce que les designers s'emparent des matériaux locaux,
18:18comme par exemple l'art de la tapisserie, le savoir-faire des tisseuses ?
18:23Comment est-ce que la pierre est vraiment très présente,
18:30que ce soit dans le travail par exemple de Noroha Tchadlyan,
18:32mais également dans la série d'Abbribuss qui a été commandée aux architectes contemporains ?
18:38Alors, c'est une commande actuelle qui à la fois tourne une page de l'histoire et la ravive,
18:43et c'est un peu le fil rouge de cette exposition créée en Arménie,
18:46créée avec un regard sur le passé, sans y rester enfermée.
18:50Il y a quelque chose qui est forcément lié un petit peu au passé, à l'architecture.
18:54On le voit avec le travail d'Arregato Rossian,
18:56on le voit avec toute l'iconographie des plaides qui sont tissées là,
19:01qui sont un mix entre quelque chose de futuriste et quelque chose d'extrêmement ancien,
19:07on va dire, des icônes.
19:10Mais aujourd'hui, je pense que beaucoup de jeunes créateurs se sentent libres par rapport à cette histoire-là,
19:16et ce n'est pas un poids culturel qu'ils ont forcément envie de trimballer sur leurs épaules.
19:21Une nouvelle génération qui s'émancipe en douceur d'une culture très ancrée dans le pays.
19:27La pluralité des objets et des œuvres qu'on présente montre vraiment cette énergie
19:33qu'ont les créateurs d'aujourd'hui à rester et à créer dans notre contexte contemporain.
19:42Une exposition qui, avec ses allers-retours entre archives, nouvelles créations, documentations,
19:47dit bien que toutes les ressources sont nécessaires à la création d'aujourd'hui en Arménie.
19:52Un très bel état des lieux à voir jusqu'au 6 juillet à la Biennale.
19:56Sous-titrage Société Radio-Canada
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