- 14/06/2025
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00:16KNDS Rouen représente l'aboutissement de 7 ans de travail entre Français et Belges.
00:20Dans le cadre du programme CAMO 1 et 2, les industriels belges vont effectuer l'assemblage final des véhicules militaires conçus à KNDS.
00:29L'entreprise répond à l'économie de guerre demandée par le gouvernement.
00:33L'idée c'était de répondre à la loi de programmation militaire sur le programme Scorpion et de passer de 150 véhicules en 2019 à plus de 450 qui étaient prévus en 2027.
00:44Il faudra produire à peu près 400 véhicules par an, c'est-à-dire quasiment 3 fois plus que ce qu'on savait faire en 2019.
00:49En juillet 2025, les premiers griffons seront livrés en Belgique pour l'assemblage final.
00:54Entre 2025 et 2030, plus de 400 véhicules seront livrés. Cela a été permis grâce à un transfert de compétences.
01:02La visite du ministre de la Défense belge vient confirmer un accord durable.
01:06Nous avons une industrie assez forte, mais vous êtes, ça c'est clair, beaucoup plus fort et beaucoup plus grande.
01:13Alors c'est bien que je suis ici pour voir aussi la fabrication et beaucoup de succès aussi à tous les collaborateurs.
01:21Merci pour vos efforts tous les jours. On a besoin des matériaux, on a besoin de ces véhicules.
01:27Grâce à ce partenariat, Belges et Français pourront utiliser la même base de véhicules avec les spécificités de chaque pays.
01:35Mais Paris souhaite aller encore plus loin qu'un potentiel CAMO 3 qui reste un simple accord commercial avec KNDS.
01:42On peut aller beaucoup plus loin. C'est pour ça qu'on va avoir un accord de gouvernement à gouvernement,
01:46qui va être un accord stratégique, militaire avec les deux chefs d'état-major des armées de terre,
01:51industrielles, et donc pas que KNDS avec une logique CAMO ou Thalès, que sais-je,
01:57mais aussi en intégrant dans la réflexion FNR Stahl, parce qu'on a aussi un sujet nous de munitions de petit calibre.
02:03On va s'épauler, ce qui va permettre aussi de protéger les emplois locaux.
02:06C'est vrai en Belgique et c'est vrai ici à Rouen, dans lequel on a beaucoup embauché ces dernières années,
02:10et sur lequel si on veut garder ce niveau d'investissement ici à Rouen, ça passe par un rapprochement avec la Belgique.
02:16Le Citroenier de l'entreprise franco-allemande a une capacité d'exploitation de 600 véhicules par an.
02:22Grâce à sa compétence unique en France de mécanos soudeur à forte épaisseur,
02:26le CIL Tégérien se place au cœur d'une stratégie militaire européenne.
02:32À Suril-Contal, il était devenu un visage familier.
02:35Evan Ferotti, mini-mère depuis presque une décennie, rend son écharpe.
02:40C'est à 9 ans qu'il s'est lancé dans l'aventure.
02:43Mon début au sein du conseil municipal des enfants et des jeunes,
02:46c'était il y a longtemps, il y a 9 ans, en 2016, lors d'une élection en fin de CE2 à l'école primaire.
02:53Donc ça remonte un petit peu maintenant.
02:55Et en fait, au fur et à mesure, j'ai voulu m'engager, j'ai découvert comment ça fonctionnait.
02:59C'est une véritable école de la citoyenneté.
03:01Et j'encourage le maximum de jeunes à s'y engager parce qu'on découvre comment fonctionne notre vie.
03:07Parce que je le rappelle, la politique est de partout.
03:10D'année en année, il s'est imposé comme le porte-parole des jeunes suriquois.
03:13Solidarité, infrastructures, commémorations, liens intergénérationnels.
03:17Evan s'est engagé sur tous les fronts.
03:19Donc même si je me considère encore comme un jeune,
03:22je suis parti du principe qu'après 9 ans, 9 ans d'engagement au sein de ce conseil,
03:27il faut laisser la place aux autres.
03:29Pour qu'eux aussi puissent faire leur projet.
03:32Et j'espère que seront des futurs petits Evan Ferotti qui sont eux aussi contents
03:37de s'être émancipés à travers ce conseil.
03:40Evan tourne la page du conseil municipal des enfants suriquois,
03:43mais ne ferme pas le livre de son engagement à Suril-Contal.
03:46Je porte cet honneur de représenter les autres, de les écouter, de les accompagner.
03:52Et je ne veux pas être quelqu'un qui suit derrière un bureau, caché,
03:56et qu'on ne me voit pas sur le terrain.
03:58Et donc les prochains engagements, il y a des choses qui arrivent.
04:02On est tous au courant qu'en 2026, il y a des élections municipales notamment.
04:06Donc je pense, je pense que je serai engagé dans celle-ci.
04:10Je ne sais pas à quelle place, à quelle hauteur,
04:13mais j'ai l'intention effectivement de continuer mon engagement
04:15dans la vie municipale à Suril-Contal.
04:17Minimaire hier, citoyen engagé demain.
04:20Evan Ferotti quitte ses fonctions, mais son exemple, lui, restera.
04:2580 000 automobilistes prennent la sortie neuf tous les jours.
04:29Et malgré des efforts ces dernières années,
04:31les voitures s'empilent aux heures de pointe,
04:33quitte à se mettre sur la bande d'arrêt d'urgence.
04:36A la fin de l'été, la bretelle de sortie B va doubler
04:40et l'expérimentation des feux de signalisation sera prolongée.
04:44L'objectif, c'est vraiment de décongestionner cette sortie à 9A, à 9B
04:49en élargissant le nombre de voies et en augmentant le nombre de voies
04:53qui va permettre d'avoir plus de voitures qui vont pouvoir se mettre en place
04:56en attendant de pouvoir franchir le rond-point Lagouillinière.
04:59Le sujet, il n'est pas de décongestionner aujourd'hui.
05:01Le sujet de la décongestion, c'est un autre sujet.
05:03C'est vraiment un sujet de sécurité, de mise en sécurité.
05:06Plusieurs phases de travaux vont bloquer la sortie 9B
05:09à partir du 30 juin jusqu'au 29 août.
05:13Pour aller vers Saint-Jeux-Sarmbert,
05:14il faudra prendre la sortie A et faire demi-tour au rond-point de l'envol.
05:18Il sera impossible également d'entrer sur l'autoroute vers Rouen dès le 23 août.
05:24Pour ce faire, direction Andrézieux-Boutéon à la sortie 8.
05:28Toutes les informations seront à retrouver sur le site du département.
05:31Il ne faudrait pas qu'on ait des comportements qui soient disproportionnés
05:34et en tout cas dangereux pendant la phase travaux.
05:38Oui, on ne fait pas d'omelette sans casser des oeufs.
05:39Oui, on aura des gènes, c'est sûr.
05:42Mais ça va se jouer sur quelques minutes le soir
05:44quand on rentrera sur la période du mois de juillet.
05:47Le reste, sur le mois d'août, on a un trafic qui est vraiment faible,
05:50qui pourra être complètement absorbé par les travaux
05:53et il n'y aura pas de gêne.
05:55L'objectif n'est pas un gain de temps, rappellent les élus.
05:58Ce sujet est bien plus profond et sera étudié à l'avenir.
06:01On sait que 9 voitures sur 10, il n'y a qu'une personne.
06:06Donc c'est un travail de fond à faire
06:09pour que les gens abandonnent leur véhicule
06:13au profit de solutions collectives.
06:16Alors mini-collectif avec le convoiturage
06:19et puis grand collectif avec le bus à haut niveau de service.
06:22En dehors des transports en commun plus réguliers,
06:25le conseil départemental va étudier d'autres possibilités
06:28comme une voie de convoiturage.
06:32Ryan souhaite suivre l'exemple de son père,
06:34devenir motard.
06:36Premier objectif, passer la SSR 2.
06:38Et même s'il a un habitué à la maison,
06:41mieux vaut suivre les professionnels.
06:42Parce que si on tombe de la moto,
06:45il est là pour nous rattraper.
06:47Il n'a plus de sécurité.
06:49Et là, tu es en circulation,
06:51tu as démarré de manière souple,
06:52tu n'as pas calé.
06:53Ok ?
06:54Il stresse un peu, j'ai dit si tu veux, je t'accompagne.
06:58Après, s'il faut peaufiner par la suite,
07:00quand il aura son permis,
07:01et puis quand...
07:02Là, d'accord, mais pour le moment,
07:04je préfère qu'il apprenne les bonnes bases.
07:05Pour apprendre les bases,
07:06découverte des pédales et notamment l'embrayage,
07:09puis teste grandeur nature sur la piste
07:11avec ses motos inédites créées par ses policiers.
07:14Comme à l'auto-école,
07:15le moniteur a un contrôle sur les commandes,
07:18mais pas sur le guidon,
07:19avant de passer sur de vrais cyclomoteurs.
07:21Circuler à 200 km heure en moto en pleine ligne droite,
07:24c'est facile, c'est donné à tout le monde.
07:25Manœuvrer à basse vitesse,
07:27donc ce qui représente la circulation en ville,
07:29vraiment à très très basse vitesse,
07:31ça c'est compliqué, avoir l'équilibre,
07:33sans rouler vite.
07:33Donc il y a des cônes, des piquets,
07:35et on leur apprend la maniabilité d'une moto.
07:37Le levier d'embrayage qui se trouve ce côté-là,
07:40à main gauche,
07:41ils ont tendance de le lâcher d'un coup,
07:43ce qui veut dire que la moto est calme.
07:44Donc on leur répète souvent
07:45de lâcher progressivement le levier,
07:47première erreur.
07:48Et deuxième erreur,
07:49la position du pied sur le repose-pied.
07:52Au lieu d'avoir le pied bien en arrière,
07:54ils ont le pied posé sur le frein.
07:56Donc la moto est calme.
07:58Deux ans après Chazelle-sur-Lyon,
07:59il y a de la nouveauté.
08:00Il y a à côté de la piste un stand de trottinette électrique
08:03depuis qu'il y a une législation en 2023.
08:07Interdit de rouler sur les trottoirs,
08:09interdit de rouler à deux sur une trottinette.
08:11Une trottinette ne doit pas être débridée,
08:12elle doit rouler à 25 km heure.
08:15Et le casque est conseillé.
08:16Il est obligatoire hors agglomération.
08:18Et maintenant, il est obligatoire d'avoir une assurance
08:20en plus pour la trottinette.
08:22On monte là-dessus comme si on était un petit peu sur un jeu,
08:25on pense que ce n'est pas dangereux,
08:26alors que c'est super dangereux.
08:28Et vu que c'est électrique,
08:29on n'entend pas arriver.
08:30Et il y a beaucoup de collisions avec les piétons.
08:32D'autres ateliers viennent compléter la formation
08:34comme des explications sur le casque
08:36avec cette simulation d'accident à 30 km heure.
08:43Ils étaient 53.
08:4553 artisans boulangers concouraient
08:47pour le prix de la meilleure baguette
08:49et du meilleur croissant de la Loire.
08:51Chaque artisan devait remplir
08:52un cahier des charges bien précis,
08:54autant pour la baguette,
08:55qui doit respecter 5 critères.
08:57L'aspect général de la baguette,
09:02le croustillant,
09:03la croûte et le croustillant de la baguette,
09:07la mie, l'intérieur,
09:08il faut que la mie soit alvéolée,
09:10le goût,
09:11et après ils avaient une conformité
09:14sur le poids et la longueur de la baguette,
09:17le coup de lame,
09:18et puis pas fariné.
09:19Même chose pour le croissant.
09:21Ça sera quelque chose
09:22avec un bon goût de beurre,
09:25feuilleté.
09:26Un bon croissant,
09:27normalement on doit faire des miettes.
09:28Il faut qu'il fasse entre 60 et 70 grammes
09:31et qu'il soit courbé.
09:33Le jury, composé d'une dizaine de personnes,
09:35a dégusté et évalué les produits
09:37pendant près d'une heure.
09:39Comme chaque année,
09:39le jury est mixte
09:41et se compose de professionnels du secteur
09:43mais aussi de personnes plus ordinaires.
09:45De quoi diversifier les points de vue.
09:47C'est un peu ce qui amène
09:49d'avoir des jurys différents.
09:52C'est que le goût amène
09:53même le croustillant.
09:55Il y en a qui aiment plus ou moins cuit,
09:57il y en a qui aiment bien cuit.
09:58Et voilà, comme là,
09:59ça laisse le choix aux personnes
10:01d'avoir une différence de notes
10:04et puis de caractère.
10:06Parmi les 53 artisans en lice,
10:0817 apprentis concouraient.
10:106 pour la meilleure baguette,
10:1211 pour le meilleur croissant.
10:14Des apprentis qui ont étonné
10:16par leur niveau.
10:16Par rapport aux professionnels
10:18qui normalement font du pain
10:20tous les jours,
10:20des baguettes,
10:21les apprentis parfois
10:22ils sont là pour apprendre.
10:23Et je m'aperçois qu'aujourd'hui,
10:25vu le travail que j'ai vu
10:26autant en baguette
10:26qu'en croissant,
10:28franchement,
10:29je dis que c'est vraiment
10:29très très bien.
10:31Et que bon,
10:31ou c'est les formateurs
10:32qui sont très bons
10:33et qui font bien leurs apprentis,
10:34ou c'est les apprentis
10:35qui sont très bons
10:35et qui pourraient presque
10:37l'apprendre aux artisans.
10:38A l'issue de la dégustation,
10:417 artisans ligériens
10:42ont été distingués.
10:45Nouveau coach,
10:46nouveau capitaine,
10:47une série de départs,
10:48mais surtout,
10:49des ambitions renouvelées
10:50pour le SCAB.
10:51Une saison décevante
10:52derrière lui,
10:52le SCAB repart
10:53sur de nouvelles bases.
10:55Maxime Nelaton remercié,
10:56c'est Guillaume Quintard,
10:57ancien coach de la réserve
10:58qui est promu
10:58à la tête de l'équipe première,
10:59en probé.
11:00Le mot d'ordre est clair,
11:02rigueur défensive
11:03et exigence
11:03pour créer
11:04une nouvelle identité de jeu.
11:05Vous gagnez rarement
11:06un championnat
11:06si vous êtes
11:07la 17ème défense.
11:09Ça, c'est pas moi
11:09qui l'ai inventé,
11:10c'est dans tous les championnats.
11:12Donc, on sait que
11:13la leçon,
11:14c'est qu'il va falloir
11:14des joueurs
11:17qui aiment le combat.
11:19Faire du beau basket,
11:20c'est bien,
11:21mais il faut gagner des matchs.
11:22On va essayer
11:23et de défendre
11:24et d'attaquer.
11:24Pour gagner des matchs,
11:26il faut être bon des deux côtés.
11:27Évidemment,
11:29on sait que l'adresse
11:30est un peu fluctuante,
11:31donc ça peut
11:31amener à certaines surprises,
11:34alors que la défense,
11:35quand c'est solide,
11:35c'est solide.
11:36Donc voilà,
11:37là, on est moins
11:37sujetti
11:39à l'improbable.
11:41Donc, on essaiera
11:42effectivement
11:42d'avoir une assiste défensive
11:43un peu plus stable.
11:45Mais pas question
11:45de revoir les objectifs
11:46à la baisse.
11:47La montée en betlik élite
11:48reste l'horizon
11:49et le plus tôt
11:49sera le mieux.
11:50On veut lutter
11:51avec les meilleurs.
11:52En gros,
11:52c'est luttons
11:53avec les meilleurs
11:54et puis après,
11:55ça reste du sport.
11:56Ce qu'on aurait voulu
11:57vivre un peu cette année
11:58en luttant
11:59sur une lutte à trois,
12:01on aimerait la vivre.
12:02Il faut qu'on
12:03part quasiment
12:04d'une feuille blanche
12:05et on me dit
12:06qu'il faut monter
12:06sur deux, trois ans.
12:07Moi, j'ai que deux ans
12:08de contrat,
12:09donc ça veut dire
12:09qu'il faut que ça
12:10évite quand même.
12:12Et surtout,
12:13il faut qu'on arrive
12:14à construire
12:14une base solide.
12:18Donc, on va cibler
12:19des joueurs,
12:20mais je pense
12:20qu'avant ça,
12:21avant de cibler
12:22des joueurs
12:23de tel type,
12:24on va essayer
12:25de cibler des joueurs
12:25qui peuvent correspondre
12:26à notre projet.
12:27Pour relancer la dynamique,
12:28le SCAB
12:29mis sur ses forces locales
12:30un coach promu en interne,
12:31un capitaine
12:32et un directeur
12:33du centre de formation
12:33ligérien.
12:35Le club crée aussi
12:36un pôle performance
12:37dédié au bien-être
12:37des joueurs
12:38auquel participera
12:39Mathieu Guichard,
12:40tout juste retraité,
12:41dans un rôle
12:42d'entraîneur individuel.
12:45Ils étaient plusieurs centaines
12:47à défiler,
12:48parfois maquillés,
12:49souvent engagés.
12:50Ce samedi,
12:51les rues de Saint-Etienne
12:52ont vibré
12:52aux couleurs arc-en-ciel.
12:54Une marche des fiertés
12:55haute en symboles
12:56et en revendications
12:56comme Vipérine,
12:57Drag Queen
12:58pour qui la visibilité
12:59est une forme de résistance.
13:01L'idée de base
13:03de notre mission,
13:03mis à part le drag,
13:05la beauté,
13:05la pluralité artistique,
13:07c'est aussi le militantisme.
13:09C'est vraiment
13:09de faire comprendre
13:10autant aux communautés
13:11LGBTQIA+,
13:12qu'à ceux qui ne connaissent pas
13:13ce qu'on représente,
13:15que nous sommes des artistes,
13:17oui,
13:17mais que la communauté
13:18elle est normale.
13:19Ce qu'on vit,
13:19c'est la même chose
13:20que ce que vit un couple hétéro,
13:21cisgenre.
13:22Il n'y a pas de différence
13:23à faire,
13:23on a les mêmes galères
13:24et c'est très important
13:26de comprendre
13:26que ces combats
13:27qu'on est obligés de mener,
13:28on ne devrait pas avoir
13:29à les mener
13:29parce qu'on a les mêmes
13:31emmerdes dans la vie.
13:32Cette année,
13:33la marche prend un sens particulier.
13:35L'organisation rappelle
13:36que les droits acquis
13:37restent fragiles.
13:38On va revendiquer
13:38toujours les luttes,
13:39les personnes trans,
13:40les personnes intersexes,
13:41les femmes,
13:41le féminisme.
13:43On reste sur les mêmes points
13:44que d'habitude
13:44vu que l'augmentation
13:46des LGBTphobies
13:47continue en France.
13:48Donc toujours
13:48l'actu des pride.
13:50Sur le bitume,
13:51les participants
13:52veulent envoyer un message.
13:54Forcément,
13:54l'inclusivité,
13:56on ne dirait pas
13:57la question
13:57pour bénévole au refuge.
14:00Et donc,
14:00on est là aussi pour ça.
14:02On est là pour dire
14:03que ce n'est pas normal
14:04qu'il y ait encore des jeunes
14:05qui soient rechérés
14:05par leur famille.
14:07Et on est là pour dire
14:07que tout le monde
14:08a le droit d'être
14:08comme il a envie d'être.
14:09Les difficultés,
14:11c'est toutes les différences
14:12qu'il y a dans la société
14:13actuelle,
14:15l'homophobie,
14:16la transfophobie,
14:17tout ça.
14:18Et voilà,
14:18c'est très difficile.
14:20Maintenant,
14:20ça commence un peu
14:21à changer,
14:21certaines lois,
14:22mais pas tout.
14:23En fait,
14:24ce qui serait bien,
14:24c'est que le monde
14:25se libère,
14:26ainsi que la France.
14:27Le cortège
14:28et parties
14:28de la plage Chavanel
14:29s'étaient lancés
14:30dans les rues de la ville
14:30en direction
14:31de la plage Jean Jaurès.
14:32Là,
14:33un village associatif
14:34s'est installé,
14:35proposant des stands
14:36de prévention,
14:36de soutien,
14:37de dépistage,
14:37ainsi que des animations musicales
14:39et des performances artistiques.
14:43Jolie formilière
14:44pour cette bien-allon-fête
14:45atelier organisé
14:46par la métropole
14:47ici à la Cité du Design
14:48ce week-end.
14:4929 ateliers
14:50en réservation
14:51ou non
14:52qui ont fait le plein
14:53avec trois tendances,
14:55très tendances.
14:56Une green touch
14:57tout d'abord
14:57très présente
14:58dans la programmation
14:59comme ici
15:00avec la fabrication
15:01de Cochledama,
15:02un art japonais
15:03enseigné par
15:03Simon Brisonné.
15:05On fait naître
15:05une boule de plantes.
15:07Il y avait aussi
15:08en atelier libre
15:09des bombes à graines,
15:10construction de nichoirs,
15:11le parfumage de fleurs,
15:12broches en fleurs séchées
15:14et on repartait avec.
15:16Autre tendance,
15:17le recyclage
15:18de tissus
15:19chez Obaké évidemment
15:20avec la ressourcerie
15:21Chrysalide
15:22pour cette tapisserie
15:23en laine feutrée
15:23de Leila Buissou.
15:25C'est que des laines
15:26d'élevage français
15:28qui sont récupérées
15:31soit avec,
15:32on utilise directement
15:33les couleurs naturelles
15:34donc là c'est
15:35de la noire
15:35du velet
15:36et après sinon
15:37il y a aussi
15:38des laines teintées
15:39pour arriver à faire
15:40toutes les couleurs
15:41du paysage.
15:42Toutes les mains
15:42enfants y compris
15:43apprennent des gestes
15:44ancestraux.
15:45Ici piquer la laine,
15:47là tisser le fil
15:48sur des métiers
15:48miniatures
15:49de la turbine créative,
15:51broderie,
15:51masse, cuisine,
15:52fabrication de savon,
15:53en création de motifs
15:54céramiques
15:55avec l'atelier
15:56des ozots
15:57d'inogravure
15:57de Jeanne Bayan.
15:59Pour les petits
15:59comme les grands
16:00le geste
16:00n'est pas toujours facile.
16:03C'est une proposition
16:03assez incroyable
16:04qui nous permet
16:05de manipuler.
16:08Je n'ai pas de dons
16:09particuliers,
16:10là c'est facile
16:11et je me sens valorisée
16:12finalement dans ce que je fais.
16:14Une ambiance atelier
16:15très studieuse
16:16mais aussi ce joli bruit
16:18car ces ateliers
16:19c'est à la fois
16:20des gestes,
16:20des outils,
16:21les clés de la mécanique vélo,
16:22les embouts
16:23de martelage bijoux
16:24et on repart avec...
16:25Justement en fait
16:26nous notre asso
16:27le but c'est de partager
16:29et du coup
16:30c'est vrai que ça fait plaisir
16:32de voir qu'il y a du monde
16:33qui vient
16:33qui est vraiment...
16:34Le bijou fait main
16:35c'est...
16:37Tu repères avec quelque chose
16:38que tu as fait quoi.
16:39Complètement.
16:40Côté images
16:41il y avait aussi
16:41les hologrammes,
16:43le stop motion,
16:44un dessin collectif
16:45et dernière tendance
16:46de cette biennale
16:47en fait
16:47c'était peut-être
16:48le faire ensemble.
16:49Une mosaïque collective
16:51aux couleurs de la biennale.
16:52Et c'est plaisant
16:54oui de voir
16:54que tout le monde
16:55a envie de faire
16:57avec ses mains.
16:59L'ambition était la même
17:00à l'atelier Tufting.
17:02Tufté un immense tapis
17:03toujours aux couleurs
17:04de la biennale
17:04et c'est très réussi.
17:06Comme quoi on peut
17:07se faire confiance.
17:08Un week-end qui a reçu
17:09les 900 pré-inscrits
17:11en condition d'accès
17:12à une dizaine d'ateliers
17:12mais aussi des centaines
17:14de participants venus
17:15sans réservation
17:15sur les 20 autres
17:16qui offraient des créneaux
17:18toutes les 20 minutes
17:19à la louche
17:20cela fait au moins
17:211600 personnes en plus
17:23avec aussi des moments
17:24en repos
17:25en transit
17:26ou festif
17:26avec le défilé
17:27ressources de Testu
17:28ressources récupérées
17:30réinventées
17:30Testu qui a ouvert
17:32le podium aux bénévoles
17:33qui étaient de chaque atelier
17:35aux côtés
17:35des équipes métropole
17:36il fallait bien
17:37toutes ces petites mains
17:38pour aider
17:39le public venu
17:40très très nombreux
17:42de l'ordre
17:43de 4 à 5 000 personnes
17:44au total
17:45sur les deux jours.
17:46Drôle de souvenir
17:49ici au musée de la Mine
17:50loin du charbon
17:51on est plutôt à la maison
17:53Formica
17:53quand j'ai payé
17:54et ce kitsch des années 50
17:56avec l'objet cliché
17:58de ces années là
17:59les poteries valorisent ça
18:01remise au placard
18:02depuis 50 ans
18:02cachez moi ce kitsch
18:04le voici qui revient
18:05par la porte des musées
18:06pour raconter
18:06une histoire sociale
18:08et apprendre
18:08à la regarder
18:09oui c'est exactement ça
18:10c'est ce qu'on veut montrer
18:11dans cette exposition
18:12d'abord que ces objets
18:14ces céramiques
18:14elles racontent quelque chose
18:15elles racontent notre histoire
18:17après guerre
18:18jusqu'à la fin des années 70
18:20et puis c'est le regard
18:22qu'on porte aujourd'hui
18:23sur ces objets
18:23pour certains
18:24un regard négatif
18:27kitsch
18:27vraiment trop
18:29too much
18:30on dirait maintenant
18:30alors que les collectionneurs
18:32eux vont porter
18:33un regard très différent
18:34et faire changer le regard
18:36alors notre regard
18:37est encore un peu crispé
18:38devant ces lampes crustacées
18:40tout à fait baroque
18:41on ne se limite pas
18:42en fait
18:43dans ces périodes
18:45qui interviennent souvent
18:46après des crises
18:47profondes
18:49comme la seconde guerre mondiale
18:50on ne se limite pas
18:51on se lâche
18:52si j'ose dire
18:52l'autre spécificité
18:54c'est que ces céramiques
18:55c'est aussi comme un
18:56cahier de vacances culturelles
18:57on a visité
18:58les grottes de Lascaux
18:59rendu hommage
19:00à Arun Tazia
19:00avec ses poteries volcans
19:02et bien sûr
19:02la mer couleur Cousteau
19:04l'esthétique de la mer
19:05qui là en fait
19:06c'est quoi ?
19:06c'est la mer en couleur
19:07et la mer en couleur
19:08c'est le commandant Cousteau
19:10surtout ce sont des productions en série
19:11ce que veut aussi montrer le musée
19:13on est dans une culture collective
19:15de masse
19:15avec peut-être
19:16une pointe d'imitation
19:17de ce que l'on voit
19:18chez les amis
19:19au bistrot
19:20alors je crois que même
19:22beaucoup
19:22par imitation
19:23parce que c'était aussi signe
19:25qu'on avait été à un endroit
19:26qu'on avait voyagé
19:27qu'on avait été à ces endroits
19:28c'était un témoignage
19:30qu'on l'avait fait
19:31et c'est peu très encombrante
19:33c'est aussi la première génération
19:34de l'objet inutile
19:36une façon de mettre
19:37de la couleur dans la vie
19:39de mettre
19:40de la fantaisie
19:43de l'inutile
19:43alors c'est une exposition
19:45qui montre aussi
19:45l'évolution des années 70
19:47avec encore
19:48des ensembles apéros
19:49quelques pièces érotiques
19:51de la même période
19:52et à l'intérieur
19:53de ce subtil décor formica
19:54des assiettes poissons
19:56accrochées
19:56comme des pièces de musée
19:57l'intérieur
19:58de la box
19:59et une white box
20:01c'est comme si c'était
20:02de l'art contemporain
20:03on est dans le cerveau
20:05du collectionneur
20:06en réalité
20:07alors c'est une expo
20:08qui mêle un propos
20:09argumenté à l'amusement visuel
20:11que procure la collection
20:12de l'historien
20:12Stéphanois
20:13John Garleff
20:14une exposition sérieuse
20:16mais aussi joyeuse
20:18avec sous casque
20:19une bande son de
20:20Johnny, Sylvie,
20:21Sheila ou François Hardy
20:22on a vraiment pris beaucoup
20:23de plaisir
20:24à cette exposition
20:26et à la monter
20:27la fabriquer
20:28la faire
20:29parce que c'était
20:29des formes parfois
20:30tellement curieuses
20:31qui prêtent à sourire
20:33en fait
20:33et puis parce que
20:34ça rappelle
20:35et on était souvent
20:37à dire
20:37oulala
20:38ça me rappelle
20:39alors ça rappelle
20:40en effet le placard
20:41en formica
20:41l'odeur des vacances
20:43les charlots
20:43Bobby Lapointe
20:44bref le rire
20:45et tant pis
20:46pour le kitsch
20:47une expo légère
20:48pétillante
20:48parfaite pour les vacances
20:49ici au musée de la mine
20:51en écho de la biennale
20:52mais prolongée
20:53jusqu'en janvier 2026
20:54Sous-titrage Société Radio-Canada
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